chapitre 1 v1
DESCRIPTION
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RDM
Mécanique des Milieux Continus Unidimensionnels
(MMC1D)
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis
Département de Génie Mécanique
Makrem ARFAOUI
RDM = Résistance des matériaux objectif Concept de dimensionnement
RDM
Contexte
Contexte
Contexte
Contexte
Contexte
Contexte
Contexte
Contexte
Bride à évolution et serrage rapides
Contexte
Contexte
Contexte
• Structures : barres, poutres, plaques, coques, pièces volumique, ...
• Étude
– de la résistance,
– de la rigidité,
– des instabilités.
Problématiques
Accident d’avion, Los Angeles, le 02 juin 2006
Eclatement de disque de turbine
Problématiques Résistance
nanomachine / déformation de nanotubes de carbone
Nano-mécanique
Problématiques Rigidité
Casa Grande Ruins, Hohokam village, Arizona, USA, 12ème siècle
Problématiques Instabilité
• Structures : barres, poutres, plaques, coques, pièces volumiques, ...
• Étude
– de la résistance,
– de la rigidité,
– des instabilités.
• Deux aspects
– la vérification,
– le dimensionnement.
Problématiques & Objectifs Généraux
• étant donné une pièce dont les dimensions sont fixées, quel est le degré de sécurité structurale ?
– quelles sont les actions ?
– quelles sont les caractéristiques matérielles ?
Vérification des structures
• étant donné un degré de sécurité exigé, quelles sont les dimensions optimales à donner à une pièce ?
– avant-projet
– vérification
– itération
• c’est une démarche de conception
Dimensionnement des structures
Problématiques & Objectifs Généraux
Méthodes Existantes
On connait au moins deux théories mécaniques des solides !
• La mécanique des solides rigides (MSR) (en prépa ?)
-Étude du mouvement de solide rigide
-Étude des actions extérieures d’une façon globale via leurs torseurs résultants
• La mécanique des milieux continus tridimensionnels classique (MMC3D)
-Étude des déformations et des contraintes à l’échelle locale pour un comportement élastique linéaire homogène isotrope
-Étude de quelques problèmes simples : sphère, cylindre, …
Pour un même solide réel, on pourra être amené à choisir l’une ou l’autre suivant le
but poursuivi.
Méthodes Existantes
On connait au moins deux théories mécaniques des solides !
• La mécanique des solides rigides (MSR) (en prépa ?)
-Étude du mouvement de solide rigide
-Étude des actions extérieures d’une façon globale via leurs torseurs résultants
impossibilité de caractériser les actions internes et les déformations
• La mécanique des milieux continus tridimensionnels classique (MMC3D)
-Étude des déformations et des contraintes à l’échelle locale pour un comportement élastique linéaire homogène isotrope
-Étude de quelques problèmes simples : sphère, cylindre, …
Impossibilité d’étudier des pièces réelles complexes analytiquement : équations aux dérivées partielles à trois variables
Développement de méthodes numériques résolvant le problème : ces outils numériques sont généralement destinés à la vérification et non la démarche conceptuelle et nécessitent des compétences spécifiques.
Une Nouvelle Méthode
On peut souhaiter faire d’autres choix encore en diminuant le nombre de variables !?!
Mécanique des solides ayant une longueur caractéristique beaucoup plus grande que les deux autres (solides élancés) : on se ramène à des équations différentielles à une variable
Moteur hydraulique Poclain
Arbre en modélisation géométrique 3D Arbre en modélisation géométrique 1D
Méthodologie
Objectifs du Cours
1. Construire une mécanique des milieux continus unidimensionnels MMC1D en suivantla même démarche que celle des milieux continus tridimensionnels MMC3D.2. Introduire quelques aspects technologiques dans le formalisme mécanique3. Apprendre à l’étudiant à réfléchir en terme de conception
Hypothèses du Cours
• Hypothèses sur le matériau
– homogène,
– isotrope,
– élastique linéaire.
• Principe de Saint-Venant
Loin des sections d’application des actions, l’état de contrainte et de déformation d’une poutre ne dépend que du torseur résultant des actions appliquées et non de la manière précise avec laquelle ces actions sont appliquées.
• Hypothèse de petites perturbations HPP
– hypothèse de petites transformations,
– hypothèse de petits déplacements,
• Hypothèse de non vibration
Plan du Cours
1. Équilibre et dynamique des structures de poutres
2. Efforts Intérieurs et Déformations
3. Problème de Saint-Venant et sécurité structurale
4. Loi de comportement thermoélastique
5. Équilibre et dynamique d’une Structure thermoélastique de poutres
6. Flambage
Passage de la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle de la MMC1D
L
d
dS
Comment reconnait-on une poutre ou un milieu curviligne ?
Une poutre ou un milieu curviligne est un solide élancé dans une direction oùune dimension dans une direction est plus importante que dans les deux autres.
L>>d
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D
Comment définit-on une poutre ou un milieu curviligne ?
Une poutre = un solide engendré par une surface plane
dS Ligne moyenne
Section droite
/ le centre de gravitéd
S [ ]0 1G G G∈
dS ⊥Le plan à la ligne moyen en G
D<<L, Rc et RT, respectivement la ligne moyenne, le rayon de courbure et de torsion
dSLa section droite est évolutive, ses variations (taille, forme, …) en fonction de G,
sont très lentes.
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D
MMC3D MMC1D
G0
G1
G+
dS
( )dS G
3D à 1D
1D à 3D ?
Réduire ou concentrer localement chaque section droite en son centre de gravité GL’ensemble des centres de gravité forment la ligne moyenne
Perte d’information
Comment passer de la modélisation géométrique de la MMC1D à celle de la MMC3D ?
Paramétrage de la ligne moyenne et de la section droite
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
( ) ( ) ( )0
u2 2 2
u
s x' y ' z ' .du = ± + + ∫
Abscisse curviligne+/- sens croissant ou décroissant de u
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
t
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
( ) ( ) ( )0
u2 2 2
u
s x' y ' z ' .du = ± + + ∫
dOGt
ds=
Abscisse curviligne+/- sens croissant ou décroissant de u
Repère de Frenet ( )FR G,t ,n,b
Vecteur unitaire tangent
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
t
n
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
( ) ( ) ( )0
u2 2 2
u
s x' y ' z ' .du = ± + + ∫
dOGt
ds= C
d tn R .
ds=
Abscisse curviligne+/- sens croissant ou décroissant de u
Repère de Frenet ( )FR G,t ,n,b
Vecteur unitaire tangent
Vecteur normal
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
t
n
b
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
( ) ( ) ( )0
u2 2 2
u
s x' y ' z ' .du = ± + + ∫
dOGt
ds= C
d tn R .
ds= b t n= ∧
Abscisse curviligne+/- sens croissant ou décroissant de u
Repère de Frenet ( )FR G,t ,n,b
Vecteur unitaire tangent
Vecteur normal
Vecteur binormal
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
1D à 3D : non
t
n
b
( )gR O,i, j ,k
[ ] [ ]
( ) ( ) ( )
0 1 0 1
u OG x u .i y u . j .
u
z
G G
u
u
k
→
→ = + +uuur r r r
Représentation paramétrique du vecteur position
( ) ( ) ( )0
u2 2 2
u
s x' y ' z ' .du = ± + + ∫
dOGt
ds= C
d tn R .
ds= b t n= ∧
Abscisse curviligne+/- sens croissant ou décroissant de u
Repère de Frenet ( )FR G,t ,n,b
Vecteur unitaire tangent
Vecteur normal
Vecteur binormal
ne dépend que de la forme de la ligne moyenne (indépendant de la forme de la section droite)
Application bijective
+j
i
k
O
Repère Galiléen
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la ligne moyenne
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
1D à 3D : non
t
n
b
( )gR O,i, j ,k
Vecteur unitaire tangent+
j
i
k
O
Repère Galiléen
CGI R .n=
TGJ R .b=
et C T
R R Rayons de courbure et de torsion
Le repère de Frenet ne permet pas de caractériser cette section et de «mémoriser la forme»lors du passage de la modélisation géométrique par la MMC3D à celle par la MMC1D
FR caractérise la forme de la ligne moyenne indépendant de la forme ded
S
et 1/C T
1 / R R Courbure et de torsion
I et J sont, respectivement, les centres de courbure et de torsionC T
d n 1 1t b
ds R R= − −
T
db 1n
ds R=
i
j
k OG a.cos .i a.sin . j .a. .k / n.2.θ θ λ θ θ π= + + = 2ds a. 1 .dλ θ= +
2 2 2
dOG sin cost .i . j .k
ds 1 1 1
θ θ λ
λ λ λ= = − + +
+ + +
r
( ) ( )2 2
dt cos sin.i . j
ds a. 1 a. 1
θ θ
λ λ= − −
+ +( )2
C
dtR 1 / a. 1
dsλ= = +
r
C
dtn R . cos .i sin . j
dsθ θ= = − −
2 2 2
sin cos 1b t n .i . j .k
1 1 1
λ θ λ θ
λ λ λ= ∧ = − +
+ + +
Exemple de construction du repère de Frenet
dOGt
ds= C
d tn R .
ds= b t n= ∧
T
db 1n
ds R=
2
T
1R a.
λ
λ
+=
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la section droite
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
1D à 3D ?
t
n
b
( )gR O,i, j ,k
Vecteur unitaire tangent
Vecteur normal
Vecteur binormal
+j
i
k
O
Repère Galiléen
Caractérisation de la section droite
dP S
G / OG OP.dS∈
= ∫
Centre de gravite Aire de la section Opérateur d’inertie (tenseur, matrice)
( )S G ( )
F
xx xy xz
d F xy yy yz
xz yz zz R
I I I
I G,S / R I I I
I I I
− −
= − − − −
( ) ( )d
2 2xx
S
I G y z .dS= +∫ ( )d
2yy
S
I G z .dS= ∫ ( )d
2zz
S
I G y .dS= ∫ ( )d
yz
S
I G y.z.dS= ∫ ( ) ( )xz xyI G I G 0= =
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la section droite
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
1D à 3D ?
xy
z
( )gR O,i, j ,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
Opérateur d’inertie symétrique et défini positif
( )
P
x
d P y
z R
I 0 0
I G,S / R 0 I 0
0 0 I
=
( ) ( )d
2 2xx
S
I G y z .dS= +∫ ( )d
2yy
S
I G z .dS= ∫ ( )d
2zz
S
I G y .dS= ∫
( )d FI G,S / R
Il existe un repère nommé central principale ou local tel que est diagonal( )d PI G,S / R
Moments quadratiques centraux principaux
( )PR G,x, y,z
Repère Central Principalou Repère Local
De la modélisation géométrique d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : étude de la section droite
MMC3DMMC1D
G0
G1G+
dS
dS
3D à 1D
1D à 3D : Oui
xy
z
( )gR O,i, j ,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
( )PR G,x, y,z
Repère Central Principalou Repère Local
Le repère Central Principal caractérise :-la ligne moyenne via le vecteur tangent-La section droite via les vecteurs qui diagonalise son opérateur d’inertie et y z
( )PR G,x, y,z permet de « mémoriser la forme de la section droite »
Dans la suite du cours, on utilisera que les repères Galiléen et Central Principal (Local)!
Si la section droite dS possède un axe de symétrie, il est un axe principal (direction
de vecteur propre) et G est sur cet axe. Si la section droite dS possède deux axes de
symétrie, ils sont les deux axes principaux (direction de deux vecteurs propres) et G
est leur intersection.
En général, G, S, PR , yur, zr et ( )d PI G,S / R dépendent de l’abscisse curviligne x. Si
une poutre est droite et de section constante, alors PR est cartésien et dS et
( )d PI G,S / R sont indépendant de x.
Remarques
Exemples de section droite
yx ( ) ( )d
42 2
x
S
.RI G y z .dS
2
π= + =∫ ( )
d
42
y
S
.RI G z .dS
4
π= =∫ ( )
d
42
z
S
.RI G y .dS
4
π= =∫
R
z
yx
RiRe
e
( ) ( )d
2 2 3x
S
I G y z .dS 2. .R .eπ= + =∫
( )d
2 3y
S
I G z .dS .R .eπ= =∫
( )d
2 3z
S
I G y .dS .R .eπ= =∫
Ri rayon intérieur
Re rayon extérieur
R rayon moyen
e épaisseur
z
z
yx
b
h
( ) ( ) ( )d
2 2 2 2x
S
b.hI G y z .dS . b h
12= + = +∫
( )d
32
y
S
b.hI G z .dS
12= =∫
( )d
32
z
S
h.bI G y .dS
12= =∫
b largeur
h hauteur
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
Les actions de contact 0
Q , 1
Q , L
Q et c
Q sont dues au contact de la poutre avec d’autres
poutres via des liaisons (encastrement, rotule, …).
Ces actions extérieures peuvent être connues ou inconnues selon la nature du problème.
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
G0
G1G+d
S
3D à 1D ?
1D à 3D ?
xy
z ( )PR G,x, y,z
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures sur une section droite qcq
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
G0
G1G+d
S
3D à 1D ?
1D à 3D ?
xy
z ( )PR G,x, y,z
G+ dS
dS∂
LQ
f
Inventaire des actionsextérieures appliquéessur une section droite
( ) [ ]10GGGGSd ∈
( ) ( )( )
[ ]
( )
( )d d
0 1
d
d0 1
LS S
G
Gext / G G , G LP S
P SG G G
p G Q .dl f .dS
m G GP Q .dl
GP f .dS
µ
∂
∈∂
∈∈
= +
= = ∧
+ ∧
∫ ∫
∫
∫Réduction en GConcentration en G
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures la section S0
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
G0
G1G+d
S
3D à 1D ?
1D à 3D ?
xy
z ( )PR G,x, y,z
G+ 0S
0S∂
0Q
Inventaire des actions extérieures appliquées sur la section droite 0S
Réduction en G0
Concentration en G0
( )( )
00
0 0
00
0 0SG
ext / G , G
00 0P S
G
F Q .dS
FC G P Q .dS
∈
=
= = ∧
∫
∫
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures sur la section droite S0
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
G0
G1G+d
S
3D à 1D ?
1D à 3D ?
xy
z ( )PR G,x, y,z
G+ 1S
1S∂
1Q
Inventaire des actionsextérieures appliquéessur la section droite 1S
Réduction en G1
Concentration en G1
( )( )
11
1 1
11
1 1SG
ext / G , G
11 1P S
G
F Q .dS
FC G P Q .dS
∈
=
= = ∧
∫
∫
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures sur la surface SC
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
G0
G1G+d
S
3D à 1D ?
1D à 3D ?
xy
z ( )PR G,x, y,z
GK + dS
dS∂
CQ
Réductionen GK
( )( )
c
c
K CSK
ext / K , K
K CP S
K
F Q .dS
FC KP Q .dS
∈
=
= = ∧
∫
∫
Inventaire des actionsextérieures appliquéessur une section droite
( )d K KS G G K K− + ∈
( ) ( )
( )
( )
( )d
K
K
dK
K c
SG
ext / K K , G
G K K c
P SG K K
p G Q .dl
m G G P Q .dlµ
− +
− +
∂
∈∂ ∈
=
= = ∧
∫
∫
K−
K+
K K 0, K K K− + − + → →
K
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions extérieures
MMC3DMMC1D
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
0Q
0S
1S
1Qc
S
d∆∆∆∆ <<<<<<<<
cQ
LS
LQ
3D à 1D : Oui
1D à 3D : Non
( )PR G,x, y,z
G0
G1
G
+dS
xy
z
(((( ))))(((( ))))
0
0 0
G
ext / G , GF
(((( ))))(((( ))))
1
1 1
G
ext / G , GF
(((( )))) (((( ))))
(((( ))))
0 1
G
ext / G G , Gµµµµ
(((( ))))(((( ))))
K
ext / K , KF
K
La modélisation des actions par la MMC1D engendre une perte d’informations : deux distributions
d’actions, appliquées sur une section donnée et ayant même torseur, ne seront pas distinguées par la
MMC1D.
C’est le principe de Saint-Venant qui justifie cette approximation en affirmant que ces deux
distributions d’actions produiront, sauf au voisinage immédiat de la section concernée, le même effet.
Remarques
Les actions à distance trouvent généralement leurs origines dans des forces
volumiques d’inertie d’entrainement, de Coriolis ou du poids. Dans ce derniers cas
(les autres seront traités ultérieurement), la force volumique f .gρ= induit le torseur
linéique suivant :
( )( )
[ ]
d
0 1
d d0 1
d
SG
g / G G , G
G
P S P SG G G
p .g.dS .S .g
m GP .g.dS GP.dS .g 0
ρ ρ
µ
ρ ρ∈ ∈
∈
= =
= = ∧ = ∧ =
∫
∫ ∫
On néglige souvent l’effet du poids propre par rapport aux autres actions. Il est
nécessaire de vérifier la validité de cette hypothèse dans chaque situation. En effet,
dans le cas des câbles ou certaines structures lourdes, cette hypothèse est mise à
défaut.
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : types d’actions extérieures
Une structure a pour fonction de supporter des actions appliquées connues (données du problème).
Ces données peuvent être réelles (poids d’un plafond reposant sur une poutre) ou réglementaires (poids de
la neige ou action du vent sur un bâtiment, convoi type pour un pont).
Ces actions peuvent être réparties avec un torseur linéique (poids propre d’une structure, entrainement dû
à une rotation) ou concentrées en un certain nombre de points avec des torseurs ponctuels.
Ce sont des actions permanentes (poids, action concentrée statique) ou actions temporaires (action
d’entrainement due à la rotation).
Une poutre est reliée au monde extérieur par un certain nombre de liaisons. Le monde extérieur est
considéré comme Galiléen et un repère Galiléen g
R lui est associé. Une liaison introduit un certain nombre
de conditions cinématiques de liaison. Pour maintenir ces liaisons, il faut exercer des actions de liaison qui
sont des inconnues du problème.
Actions connues ou données du problème
Actions inconnues de liaison
( )( )
K K
ext / K , KKK
FF
C
=
( ) ( )
( )( )
( )0 1
G
ext / G G , G
GG
p G
m G
=
µ
( )( )
A A
ext / poutre, AAA
RR
M
=
( )( )
( )( )
*A ,* * *
Aext / poutre,
A A*A Aext / poutre, A
AA *
A
RW R U R . M .
Mu 0
u
ωω
= =
+ =
=
Dans le cadre de l’hypothèse de petites perturbations (HPP), le travail virtuel des actions
de liaison est nul dans tout mouvement virtuel compatible avec la liaison. Le travail
virtuel des actions de liaison dans le mouvement virtuel est alors
Un mouvement virtuel compatible avec la liaison vérifie les conditions cinématiques
de la liaison.
( )( )
*
A ,*
poutre / ext , A *
AA
Uu
ω=
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : types d’actions extérieures
Définition de mouvement virtuel compatible à la liaison
Travail virtuel des actions de liaison (parfaite)
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : liaisons tridimensionnels
Liaison d’encastrement
(a)
(b) Assemblage de deux solides par goupille cannelée.
(a) schéma cinématique, (b) un exemple technologique
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : liaisons tridimensionnels
Liaison pivot
(a)
(b) Articulation sur coussinet
(a) schéma cinématique, (b) un exemple technologique
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : liaisons tridimensionnels
Liaison sphérique ou rotule
(a) (b) Patin de serre–joint.
(a) schéma cinématique, (b) un exemple technologique
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : liaisons planes
Torseur
cinématique
Torseur
statique
Schématisation
Encastrement x y zu u 0ω= = =
xR ,
yR ,
zM
qcq
Glissière x z
u 0ω= =
yu qcq libre
x zR ,M qcq,
yR 0=
Articulation x y
u u 0= =
zω qcq libre
xR et
yR
qcq, z
M 0=
Appui simple y
u 0=
xu et
zω qcq
libre
yR qcq,
x zR M 0= =
Ressort
hélicoïdal
yu relié à
yR
xu et
zω qcq
libre
y yR k.u= −
qcq,
x zR M 0= =
Ressort spiral z
ω relié à z
M
xu et
yu qcq
libre
z zM C.ω= −
qcq,
x yR R 0= =
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions intérieures
Bâti extérieurBâti extérieur
Liaison externe
Liaison externe
Liaison interne
Système d’étude : Treillis (assemblage de poutres)
Actions internes
x
x
n
.nσσσσ
σσσσ
0G
1G
0G
0G
0G
(((( ))))(((( ))))G
/ , GT
− +− +− +− +
(((( ))))
(((( ))))G
/ , GT
+ −+ −+ −+ −
(((( ))))
(((( ))))(((( ))))
(((( ))))G
/ , G
G
R GT
M G+ −+ −+ −+ −
====
0G
x
x
n
.nσσσσ
σσσσ
0G
1G
0G
0G
0G
(((( ))))(((( ))))G
/ , GT
− +− +− +− +
(((( ))))
(((( ))))G
/ , GT
+ −+ −+ −+ −
(((( ))))
(((( ))))(((( ))))
(((( ))))G
/ , G
G
R GT
M G+ −+ −+ −+ −
====
0G
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : torseur des actions internes
( )( )
( )
( )
d
d
SG
/ , G
G
P SA
R G .n.dS
TM G GP .n.dS
σ
σ+ −
∈
=
= = ∧
∫
∫
Définition du système d’étude
Orientation de la ligne moyenne du – vers le +
Coupure de la ligne moyenne en deuxparties distincts et complémentaires
Le torseur des actions internes estDéfinie par l’action de la partie + sur la partie -
( )( )
( )( )
G G
/ , G / , GT T
+ − − += −
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions internes de liaison
Liaison interne
Système d’étude : Treillis (assemblage de poutres)
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )( )/ / // / /W R .u C . R .u C . R . u u C . 0ω ω ω ω
+ + − − + − + −
+ − − + + −+ − − + + −= + + + = − + − =
+I
I−
I
Liaison parfaite
De la modélisation des actions d’une poutre par la MMC3D à celle par la MMC1D : actions de liaisons internes (planes)
Détermination des torseurs des actions de liaisons externes : Enoncé du Principe Fondamental de la Dynamique (PFD)
Il existe au moins un repère g
R appelé repère Galiléen, tel que pour toute partie 'Σ
d’un système matériel Σ en mouvement par rapport à g
R , le torseur résultant
( )ext / ', OF
Σ des actions mécaniques extérieures exercées à 'Σ soit égal, à chaque instant,
au torseur dynamique de 'Σ :
( ) ( ) ( ) gext / ', O O
' , F D '/ RΞ
Σ Σ Σ∀ ⊂ =
Enoncé du PFD
Le principe fondamental de la dynamique se ramène à celui de la statique lorsque le
torseur dynamique du système matériel 'Σ par rapport à g
R est nul :
( )
ext / ', O' , F O
ΞΣ Σ∀ ⊂ =
Enoncé du PFS
Le système 'Σ sera dit en équilibre et on parlera plutôt du principe fondamental de la
statique (PFS).
Détermination des torseurs des actions de liaisons externes : Remarques sur l’Enoncé du Principe Fondamental de la Dynamique (PFD)
Le PFD n’est concerné que par les actions extérieures et dynamiques sur un sous système matériel
'Σ . Il est donc nécessaire d’isoler un sous système matériel avant d’appliquer le PFD. Le choix du
sous système matériel 'Σ nous est laissé libre. Néanmoins, il est plus judicieux de choisir un sous
système rendant les actions de liaison extérieures. La démarche consiste donc à : (1) choisir un
sous système matériel 'Σ , (2) faire l’inventaire des actions extérieures et exprimer leurs torseurs
au même point, (3) calculer le torseur dynamique ( ) ( )gO
D '/ RΣ , (4) appliquer le PFD.
Le torseur statique des actions extérieures caractérise l’aptitude de ces actions à imprimer un
mouvement global à 'Σ . La résultante tend à imprimer un mouvement de translation alors que le
moment tend à imprimer un mouvement de rotation
Un torseur associé à une action ne caractérise que faiblement cette action. Il n’est pas possible de
remonter à partir de la donnée d’un torseur associé à une action, à l’action précise qu’il représente.
Le torseur des actions est une résultante : il y aune infinité de distributions d’actions extérieures
donnant lieu à la même résultante
Détermination des torseurs des actions de liaisons externes : Remarques sur l’Enoncé du Principe Fondamental de la Dynamique (PFD)
Du fait que le PFD se contente d’une caractérisation torsorielle des actions extérieures, le principe
fondamental de la dynamique PFD ne distingue pas deux systèmes d’actions extérieures s’ils sont
représentés par le même torseur. On dit alors que les deux systèmes d’actions sont torsoriellement
équivalents
Le PFD ne dépend ni de la géométrie du système matériel, ni de la température, …
Le PFD est écrit dans la configuration actuelle ; en effet, les actions extérieures et dynamiques
sont à caractériser dans la configuration actuelle inconnue. Dans le cadre de l’hypothèse du HPP,
les deux configurations initiale (naturelle) et actuelle peuvent être confondues et le PFD peut
s’écrire sur la configuration initiale. Cette hypothèse du HPP simplifie l’application du PFD en
caractérisant les actions extérieures et dynamiques sur la configuration initiale connue.
Néanmoins, certaines structures ont une configuration initiale (naturelle) déformée : câbles, …
Détermination des torseurs des actions de liaisons externes : Expression du torseur dynamique
( ) ( )
( ) ( )
( ) ( )( )
( ) ( )g
g G g
'
gAA g
A g g G g
'R
. P / R .dV m. C / R
D '/ R d '/ RAP . P / R .dV m.V A / R V C / R
dt
Σ
Σ
ρ Γ Γ
Σ σ Σδ ρ Γ
=
= = ∧ = + ∧
∫
∫
GC le centre de gravité de 'Σ , m la masse totale de 'Σ , V le vecteur vitesse et Γ le
vecteur accélération. O
σ désigne le moment cinétique ayant l’expression suivante :
( ) ( ) ( )( )A G A'/ R m.AC V A / R J ', '/ Rσ Σ Σ Ω Σ= ∧ +
( )( ) ( ) ( )A AJ ', '/ R J '/ R . '/ RΣ Ω Σ Σ Ω Σ=
G0
G1
G
+dS
xy
z
(((( ))))(((( ))))
0
0 0
G
ext / G , GF
(((( ))))(((( ))))
1
1 1
G
ext / G , GF
(((( )))) (((( ))))
(((( ))))
0 1
G
ext / G G , Gµµµµ
(((( ))))(((( ))))
K
ext / K , KF
K
( )gR O,i, j,k+
j
i
k
O
Repère Galiléen
( )PR G,x, y,z
( ) ( )
( ) ( ) ( )( )
( )( ) ( )
1
0 1 i
0
1
0 0 1 1 i i
0
GG G K
G g
i G
GG G G G K K
0 1 i G
i G
gA
g G g
R
F F F p G .dx m. C / R
C AG F C AG F C AK F m G AG p G .dx
d '/ Rm.V A / R V C / R
dt
+ + + =
+ ∧ + + ∧ + + ∧ + + ∧
= + ∧
∑ ∫
∑ ∫
Γ
σ Σ
Détermination des torseurs des actions de liaisons externes : application du Principe Fondamental de la Dynamique (PFD)
Détermination des torseurs des actions externes et internes : Notions de mobilité et d’isostacité
Définition. Structure de poutres mobile ou non-mobile
On dit qu’une structure de poutres est mobile s’il existe au moins une action qui la
met en mouvement de solide rigide. Dans le cas contraire, la structure est dite non-
mobile.
Remarque
Soit une structure de poutre composée de n poutres liées entre par des liaisons. La
détermination des inconnues statiques des différentes liaisons nécessite l’écriture du
PFD sur chaque poutre.
Définition. Structure de poutres isostatique ou hyperstatique
On dit qu’une structure de poutres est isostatique s’il est possible de déterminer tous
les torseurs des actions de liaisons extérieures et des actions internes (actions de
liaisons intérieures inclues). Dans le cas contraire, la structure est dite hyperstatique.
Définition
Soit une structure de poutres, composée par p
N poutres, assemblées par des liaisons
internes entre elles et externes avec l’extérieur. Le nombre des inconnues statiques
externes et internes est s
N . L’application du PFS ou le PFD donne lieu à la
résolution d’un système matricielle linéaire de éq p
N 6.N= (éq p
N 3.N= dans le cas plan)
équations indépendantes :
[ ] A . X b= avec [ ] éq sA N N = × , s
X N= et éqb N=
On appelle s
r le rang de la matrice [ ]A , c'est-à-dire l’ordre le plus élevé de la sous
matrice carré [ ]A' de [ ]A ayant un déterminant non nul. On a évidemment s éq
r N≤ .
On définit la mobilité de la structure de poutres par éq s
m N r 0= − ≥ et l’hyperstacité
par s s
h N r 0= − ≥ . Si m>0 la structure de poutres est dite mobile, autrement elle est
non-mobile. Si h>0 la structure de poutre est dite hyperstatique, autrement elle est
isostatique.
Détermination des torseurs des actions externes et internes : Détermination des degrés de mobilité et d’isostacité
Détermination des torseurs des actions externes et internes : Détermination des degrés de mobilité et d’isostacité
Proposition La démarche
Analyse de la mobilité :
Si le système de poutres est simple, on utilise la définition de mobilité.
Dans le cas où le système de poutres est complexe, on utilise la définition
mathématique de degré de mobilité. L’écriture du PFS ou PFD, c'est-à-dire le
système matriciel [ ] A . X b= , permet d’analyser la mobilité. Si le système est
mobile, le PFD est appliqué. Si le système de poutres est non-mobile, le PFS est
appliqué.
Analyse de l’isostacité :
L’écriture du système matriciel [ ] A . X b= et l’exploitation de la définition
mathématique de l’isostatcité permet d’analyser l’isostacité du système de poutres. Si
le système de poutres est isostatique, les inconnues statiques sont déterminées par
l’exploitation du PFD ou PFS. Si le système de poutres est hyperstatique, les
inconnues statiques ne sont pas entièrement déterminées.
Détermination des torseurs des actions externes et internes : Détermination des degrés de mobilité et d’isostacité