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1 CENTICH Centre d’Expertise National sur les interfaces fonctionnant sur les Technologies de l’Information et de la Communication pour les personnes en situation de Handicap et de perte d’autonomie BILAN INTERMEDIAIRE Angers, Décembre 2011

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CENTICH Centre d’Expertise National sur les interfaces fonctionnant sur les

Technologies de l’Information et de la Communication pour les

personnes en situation de Handicap et de perte d’autonomie

BILAN INTERMEDIAIRE Angers, Décembre 2011

2

CONTENU

Préambule ........................................................................................................................................................ 3

La situation du CENTICH en début de période ............................................................................................... 3

Les engagements de la MFAM ...................................................................................................................... 4

Description de la thématique du CENTICH dans le cahier des charges de la CNSA .......................................... 5

Rappel du calendrier de mise en œuvre ........................................................................................................ 5

Phase 1 .................................................................................................................................................... 6

Compte rendu de l’activité réalisée – Décembre 2010 / Décembre 2011 ........................................................... 7

1ere ETAPE ORGANISATIONNEL ET STRUCTURELLE ....................................................................................... 7

A. Constitution du comité de pilotage dont l’animation et la gestion se fera en lien avec la CNSA.......... 7

B. Validation du mode de gouvernance et finalisation des accords entre les membres fondateurs, les

partenaires direct et les partenaires associés. ........................................................................................... 8

C. Mise en place du conseil scientifique .......................................................................................... 1011

D. Mise en place des commissions éthique et juridique............................... Erreur ! Signet non défini.11

E. Réalisation d’un premier état des lieux des solutions technologiques dont le besoin est reconnu en

France et en Europe ........................................................................................................................... 1213

G. Observation technologique ­ évaluations et tests des produits et services pour apprécier leur qualité

technique, la facilité de leur usage, le service rendu à l’utilisateur ....................................................... 1415

H. Organisation des modes d’expression des besoins des usagers et recensement des initiatives des

industriels et des laboratoires de recherche dans le domaine. ............................................................ 1718

I. Approbation des premiers programmes de recherche et du plan de financement. ...................... 1819

k. Organisation de la première conférence de lancement, permettant de donner un éclairage sur le

centre, ses partenaires son réseau et ses missions, les produits et services identifiés durant l’état des lieux

et les projets de recherche développement engagés. .............................................................................. 22

Communications, publications, colloques, conférences ............................................................................... 24

Diagnostic................................................................................................................................................... 25

Principaux progrès accomplis.................................................................................................................. 25

Difficultés rencontrées, risques identifiés ............................................................................................... 28

Modifications éventuelles prévues au plan initial ................................................................................ 3029

Objectifs et programme de travail du CEN pour les mois 13 à 24 ............................................................. 30

3ème étape : Validation du modèle ­ 9 mois ........................................................................................... 30

3

PRÉAMBULE LA SITUATION DU CENTICH EN DÉBUT DE PÉRIODE

Le travail collaboratif a débuté dès le mois de juin pour structurer le mode de

gouvernance et planifier les actions à mettre en œuvre pour initier le CENTICH.

Le pôle handicap de la Mutualité française Anjou Mayenne (MFAM) s’est associé

avec les membres fondateurs : la FISAF, le CEP CICAT de Strasbourg, l’IRIT (Institut de

Recherche en Informatique de Toulouse, CNRS, Universités), par voie de convention

dans un groupement contractuel de collaboration qui porte le projet CEN ­ CENTICH

(Centre d’Expertise National sur les Technologies de l’Information et des

Communications dans les situations de Handicap) qui est hébergé dans ses locaux à

Angers.

Un soutien financier est apporté par la CNSA pour une durée de deux ans pendant

laquelle devront être validés le besoin et l’utilité du CENTICH, affiné son modèle

organisationnel et fiabilisé son modèle économique.

Les conditions de cette contribution financière ainsi que les modalités d’appui, de

suivi et d’évaluation sont décrites dans la convention signée entre la MFAM et la

CNSA le 11 octobre 2011 et pour une durée de deux ans.

En fonction des résultats, ce financement pourra être prolongé d’un an.

Le comité de pilotage du 13 décembre 2010 a marqué le lancement officiel des cinq

centres d’expertise nationaux pour participer à l’expérimentation.

Le CENTICH, porté par le pôle handicap de la Mutualité Française Anjou Mayenne,

se consacre aux interfaces fonctionnant sur l’utilisation des Technologies de la

Communication et de l’Information.

4

LES ENGAGEMENTS DE LA MFAM

La MFAM s’engage à :

- Mettre en œuvre le projet conformément à la réponse de la MFAM à l’appel

d’offre ;

- Participer au comité de pilotage de l’expérimentation ;

- Coopérer avec le cabinet MBA consulting en répondant à ses sollicitations et

éventuelles demandes d’informations, documents et données ;

- Participer à l’évaluation conduite par MBA consulting et la CNSA en

fournissant tout document susceptible de contribuer à sa réalisation ;

- Participer à la demande de la CNSA à des réunions de restitution de

l’expérimentation auprès de ses partenaires ;

- Informer la CNSA de tout retard pris dans l’exécution du projet et des

modifications intervenant dans les conditions de sa réalisation ;

- Faciliter, à tout moment, l’évaluation par la CNSA de la réalisation du projet,

notamment par l’accès à toutes les pièces justificatives de dépenses.

La MFAM s’engage à fournir à MBA consulting, qui en assurera la transmission à la

CNSA, les documents de suivi de l’activité, budgétaires et comptables indiqués ci­

dessous :

- 13 mois après la signature de la présente convention, un compte rendu de

l’activité réalisée pendant cette période, ainsi qu’un compte emploi des

ressources du projet tel que décrit dans l’annexe 4 de la convention,

faisant apparaître notamment l’utilisation de la subvention de la CNSA,

ainsi qu’un budget prévisionnel pour les douze mois suivants ;

- 25 mois après la signature de la présente convention un compte rendu de

l’activité réalisée au cours des douze mois précédents ainsi qu’un compte

emploi des ressources du projet tel que décrit précédemment. En cas de

sous consommation de cette subvention, ou si les dépenses effectuées sont

inférieures aux dépenses prévues, la CNSA demandera le versement des

parts non consommées.

La Mutualité a fondé son offre de service sur une dimension partenariale essentielle

à la fiabilité du projet et qui repose sur une mise en synergie très forte des

compétences et savoir­faire des différents acteurs de l'opération.

5

DESCRIPTION DE LA TH ÉMATIQUE DU CENTICH DANS LE

CAHIER DES CHARGES DE LA CNSA

La thématique du CENTICH dans le cahier des charges de la CNSA couvre les

interfaces fonctionnant sur l’utilisation des technologies de la communication et de

l’information pour permettre aux personnes handicapées ou âgées en recherche

d’autonomie d’interagir avec leur environnement physique ou numérique.

Cette thématique s’inscrit dans une approche mutli déficiences et personnes agées

déficientes, fondée sur une utilisation partagée de méthodologies et d’outils

communs.

Il s’agit ici des aides techniques qui contribuent à la compensation fonctionnelle des

incapacités et des restrictions d’activités qui en résultent, ce qui exclut tous les

dispositifs médicaux visant à corriger la déficience elle­même comme les

audioprothèses ou les lunettes et autres dispositifs optiques ainsi que les interfaces

cerveau­machine.

L’approche muti­sensorielle privilégiée se fonde sur le recours à des technologies

primaires identiques basées sur l’informatique et la mise en œuvre de démarches

scientifiques communes pour construires ces interfaces.

RAPPEL DU CALENDRI ER DE MISE EN ŒUV RE

Le calendrier général de mise en œuvre s’inscrit dans le cadre du cahier des charges

de l’appel à candidature.

Il s’articule autour de deux grandes phases, à savoir :

1. Une première phase de deux ans qui doit permettre de :

- Configurer le dispositif et de fonctionner avec le modèle proposé ;

- Valider le besoin et l’utilité ;

- Garantir les conditions de pérennité financière dans le modèle

économique, le mode de gouvernance et l’architecture du réseau

« Professionnels du handicap­Recherche­industrie ».

2. La deuxième phase durant la troisième année permettra la mise en œuvre

de la configuration définitive du mode de gouvernance et du modèle

organisationnel et économique du centre expert.

6

PHASE 1

Année 1 Année 2

1ère Etape : Organisation

2ème étape : Mise en œuvre

3ème étape : Evaluation Validation du modèle

Cette première phase comprend trois grandes étapes :

1 È R E É T A P E O R G A N I S A T I O N NE L E T S T R U C T UR E L LE - 9 M O I S

a. Constitution du comité de pilotage dont l’animation et la gestion se feront

en lien avec la CNSA ;

b. Validation du mode de gouvernance et finalisation des accords entre les

membres fondateurs, les partenaires directs et les partenaires associés ;

c. Mise en place du Conseil Scientifique ;

d. Mise en place des Commissions Ethique et Juridique ;

e. Organisation des Commissions Juridiques et Ethiques et définition des liens

et modes de collaboration avec la gouvernance ;

f. Réalisation d’un premier état des lieux des solutions technologiques

sophistiquées dont le besoin est reconnu en France et en Europe ;

g. Préfiguration, à partir de cet état des lieux, des conditions d’observation

technologique, notamment en procédant à des évaluations et des tests de

ces produits et services pour apprécier leur qualité technique, la facilité de

leur usage, le service rendu à l’utilisateur ainsi que la satisfaction de

l’utilisateur et des aidants (familiaux et professionnels) ;

h. Organisation des modes d’expression des besoins des usagers et

recensement des initiatives des industriels et des laboratoires de recherche

dans le domaine ;

i. Approbation du premier programme de recherche et du plan de

financement ;

j. Organisation des premiers programmes de formation continue et

mobilisation du réseau pour initier dans le domaine des formations

initiales ;

k. Organisation de la première conférence de lancement, permettant de

donner un éclairage sur le Centre, ses partenaires, son réseau et ses

missions, les produits et services identifiés durant l’état des lieux ainsi que

les projets de recherche et de développement engagés.

7

COMPTE RENDU DE L’ACTIVITÉ RÉALISÉE – DÉCEMBRE 2010 / DÉCEMBRE 2011

1ERE ETAPE ORGANISATIONNEL ET STRUCTURELLE

A. CONSTITUTION DU C OMITÉ DE P ILOTAGE DONT L’ANIMATION

ET LA GESTION SE FERA EN LIEN AVEC LA CNSA.

La CNSA a mis en place un comité de pilotage national, en charge du pilotage du suivi

et de l’évaluation de l’expérimentation.

La CNSA fournit, par ailleurs, un appui technique individualisé à travers MBA

consulting qui assure un suivi de l’expérimentation particulièrement axé sur

l’affinement du modèle économique et sur la maîtrise des risques.

MBA consulting anime par ailleurs le comité de pilotage et met en place les outils et

les moyens nécessaires pour réaliser l’évaluation à l’issue des deux ans

d’expérimentation.

La MFAM pour gérer l’expérimentation a mis en place un comité de direction

associant l’ensemble des acteurs du « Groupement Contractuel de Collaboration »

qui constitue l'instance de portage, de coordination, d'animation et de gestion du

Centre Expert National sur les Interfaces fonctionnant sur l'utilisation des

Technologies de la Communication et de l'Information, le CENTICH, à savoir :

- La MFAM, MUTUALITE FRANCAISE ANJOU­MAYENNE ;

- La FISAF, Fédération nationale pour l'Insertion des personnes Sourdes et des

personnes Aveugles en France ;

- Le CEP CICAT ;

- L'IRIT, Institut de Recherche en Informatique de TOULOUSE, Unité mixte de

recherche n°5505.

Le Comité de Direction est l’organe décisionnel du Groupement Contractuel de

Collaboration1.

1 Annexe 1 : convention du groupement contractuel de collaboration

8

B. VALIDATION DU M ODE DE GOUVERNANC E ET FINALISATION DES ACC ORDS ENTRE LES MEMBRES FONDATEURS, LES

P ARTENAIRES DIRECT ET LES PARTENAIRES ASSOCIÉS.

La gouvernance du Groupement Contractuel de Collaboration est assurée par quatre

instances, à savoir :

A. Le comité de direction ;

B. L’équipe de direction ;

C. Le Comité Scientifique et Technique composé d’une section Scientifique et

d’une section Ethique et Juridique.

Pour compléter ce modèle de gouvernance, la participation des usagers est garantie

à travers une AGORA qui est un lieu d’expression des besoins.

La convention, qui a pour objet de définir les conditions et modalités de création et

de fonctionnement du "Groupement Contractuel de Collaboration", réunit les

différents acteurs de l'offre de service proposée par la Mutualité à la CNSA dans le

cadre de la réalisation de la convention au titre de la section V du budget de la CNSA

entre la CNSA et la MFAM du 11 octobre 2010.

C’est une structure partenariale exclusivement contractuelle, sans personnalité

juridique, sans capital et n'exerçant aucune fonction d'employeur, chaque

intervenant au projet demeurant dans son rapport contractuel d'origine avec la

structure dont il dépend.

Pour structurer et cadrer sur un plan juridique cette gouvernance la MFAM en

qualité de mandataire s’est appuyée sur les conseils d’un cabinet d’avocat spécialisé

pour un montant de 12 500,00 €.

9

LE C O M I T É D E D I R E C T I O N

Le comité de direction est composés de :

• 1 représentant désigné par la Mutualité, Philippe HOULGARD

• 1 représentant désigné par la FISAF, Patrick FAIVRE

• 1 représentant désigné par le CEP, André AUGST

• 1 représentant désigné par les ETABLISSEMENTS Gille FOURTANIER

président de l’UPS et délégation à Michel RUFFAT, assisté de Carole

MATTHIA.

Soit 4 PARTIES.

Les attributions et le fonctionnement du comité de direction sont décrits dans la

convention du groupement contractuel de collaboration – Annexe 1

Le comité de direction s’est réuni 8 fois depuis décembre 2010.

La prochaine réunion est programmée le 9 janvier 2012.

L’ É Q UI P E D E DI R E C T I O N

L'Equipe de Direction est composée de :

· un Directeur, chargé de la responsabilité générale de l'action et du

fonctionnement du CENTICH, Sylvie ERVE ;

· un Directeur Délégué au Développement, Jawad HAJJAM ;

· un Responsable Scientifique, chargé du suivi et du contrôle de l'activité

technique du CENTICH, Nadine VIGOUROUX.

L'Equipe de Direction agit par délégation du représentant de la Mutualité au sein du

Comité de Direction.

Elle est chargée de la mise en œuvre opérationnelle des orientations et objectifs

fixés au CENTICH.

L'animation et l'organisation de travail de l'Equipe de Direction sont assurées par

Sylvie ERVE, directrice du projet.

Les attributions et le fonctionnement de l’équipe de direction sont décrits dans la

convention du groupement contractuel de collaboration – Annexe 1.

L’équipe de direction s’est réunie depuis le lancement du projet 1 fois par mois et a

assuré 1 réunion téléphonique par semaine.

10

L’Equipe de Direction a par ailleurs représenté avec ses professionnels le CENTICH

(colloques, conférences, congrès, communications, salons…) plus de 20 fois durant

cette période (Autonomic Toulouse, Autonomic Rennes, Lyon, Québec AERDPQ,

Japon consulat de France, Italie CERCAT, Alger, SFTAG, AAATE’2011, Gerontexpo, FF

DYS, MFAM, FISAF, Journée APA du GDR­STIC Santé, …).

Dans ses démarches de mobilisation du réseau (entreprises, laboratoires de

recherche et association) elle a rencontré plus de 100 contacts durant cette période,

et compte aujourd’hui 66 partenaires de la structure du Centre (entreprises,

mutuelles, organismes de prévoyance et d’assurance, laboratoires de recherche

académique,…) qui sont, selon le cas, impliqués dans un projet collaboratif,

utilisateur d’un ou plusieurs services du CENTICH, etc.

C. MISE EN P LACE DU C OM ITÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

L’organisation mise en place par le comité directeur comprend un comité

Scientifique et Ethique composé de deux sections,

- Une section scientifique ;

- Une section éthique et juridique.

L A S E C T I O N S C I E NT I F I Q U E :

La composition de la section scientifique et technique présidée par l'IRIT, représenté

par Christophe JOUFFRAIS, est la suivante :

· 1 représentant désigné par la Mutualité, Michel BUSNEL ;

· 1 représentant désigné par la FISAF, Jean­Jacques SCHALLER ;

· 1 représentant désigné par le CEP, Paul JOLY et un vice représentant, Bachir

KERROUMI ;

· 1 représentant désigné par l'IRIT, Christophe JOUFFRAIS.

Soit 4 membres.

Ses attributions et son fonctionnement sont décrits dans la convention du

groupement contractuel de collaboration – Annexe 1.

11

L A S E C T I O N ET H I Q U E E T J U R I D I Q U E :

La composition de la section éthique et juridique, présidée par Jacques DUBIN

(MFAM), est la suivante :

· 1 représentant désigné par la Mutualité, Christelle MARECHAL ;

· 1 représentant désigné par la FISAF, Maurice BECCARI ;

· 1 représentant désigné par le CEP, Eric HEYRMANN et vice représentant

Aude de CHAVAGNAC ;

· 1 représentant désigné par l'IRIT, Jean­Michel LATTES.

Soit 4 membres.

Ses attributions et son fonctionnement sont décrits dans la convention du

groupement contractuel de collaboration – Annexe 1.

Le lancement des sections a été effectif le 24 mai 2011 et le président de la section

scientifique et technique a formalisé un plan de route qu’il a exposé lors de la

réunion du 12 septembre 2011.

Deux outils ont été produits suite à cette première réunion de travail, à savoir :

- Un formulaire de saisie de fiche de projet tels que décrit précédemment ;

- Une charte éthique2, comprenant des critères d’évaluations support à l’avis

des membres de la section.

2 Annexe 3 : Charte de la section éthique

12

D. RÉALISATION D’UN PREMIER ÉTAT DES LIEUX DES SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES DONT LE BESOIN EST REC ONNU EN FRANCE

ET EN EUROP E

La démarche mise en œuvre dans le cadre de l’état des lieux est structurée en

quatre phases successives à savoir :

- Choix des familles de produits ;

- Finalisation à travers un travail inter­Cen au sein du groupe de travail sur la

base de données d’une fiche de recueil de données descriptives des

produits ;

- Formalisation à travers un travail inter-Cen du cahier des charges et des

spécifications fonctionnelles pour la base de données Inter-Cen et du

processus de développement et d’expérimentation ;

- Formalisation du référentiel d’évaluation multidimensionnelle et

développement de la solution logicielle support à l’évaluation

CH O I X D E S F A M I L L E S D E P R O D U I T S

Les professionnels du CENTICH ont initié le travail de recensement des interfaces

fonctionnant sur l’utilisation des technologies de la communication et de

l’information dans un premier temps sur 6 domaines (Communication, Santé, Loisirs,

Education, Formation et Emploi, Vie quotidienne et Domotique et Automatisation).

13

FI C H E D E R E C U E I L D E D O N N É E S D E S C R I P T I V E S D E S A I D E S T E C H N I Q UE S

Suite au dernier comité de pilotage, un groupe de travail Inter­Cen s’est réuni à

plusieurs reprises afin de formaliser la fiche de recueil de données descriptives des

produits.

Le CENTICH avait initié au préalable une réflexion interne, complété par la

contribution du CenROB qui a abouti à une première fiche de recueil de données.

Le groupe de travail Inter­Cen a pris la suite de ces travaux pour compléter et valider

la fiche de recueil de données retenues comme première version du formulaire.

Les différents champs à renseigner déterminés par ce groupe de travail serviront de

base au cahier des charges des spécifications fonctionnelles de la future base de

données Inter­Cen.

C A H I E R D E S C H A R G E S E T SP É C I F I C A T I O N S F O NC T I O N N E L L E S P O U R L A B A SE

D E D O N NÉ E S I NT E R ­C E N

Le groupe de travail Inter­Cen, après avoir finalisé la fiche de recueil de données

descriptives des produits, s’est réuni le 15 novembre 2011 afin de la valider et

travailler sur le cahier des charges et les spécifications fonctionnelles pour la base de

données Inter­Cen sur les aides techniques.

Le CENTICH a proposé au groupe de travail Inter­Cen, en complément du document

fourni par le CEREMH, une trame de cahier des charges à finaliser en commun pour

le développement d’une première base de 1er

niveau.

Il a sollicité l’ESAIP, Ecole d’Ingénieur partenaire fondateur du CENTICH pour

contractualiser avec un groupe de 4 étudiants de 3ème

année pour 60 jours hommes

de développement.

Le travail des étudiants viendra soutenir le plan de travail qui sera proposé par le

groupe de travail Inter­Cen lors de la réunion programmée le 12 décembre.

Cette réunion a permis la finalisation du cahier des charges de la base de données et

la planification de son mode de développement défini pour mars 2012: à savoir,

choix d’un prestataire (semaine du 23 janvier 2012) à partir d’une consultation

restreinte (à compter du 6 janvier 2012).

Le comité de pilotage de la CNSA du 13 décembre a validé la procédure et le

calendrier.

14

G. OBSERVATION TECHNOLOGIQUE ­ ÉVALUATIONS ET TESTS

DES PRODUITS ET SERVICES POUR APP RÉC IER LEUR QUALITÉ

TECHNIQUE, LA FAC ILITÉ DE LEUR USAGE, LE SERVICE RENDU À L’UTILISATEUR

RÉ F É R E NT I E L D ’ É V A L U A T I O N M UL T I D I M E N S I O N NE L L E

Le CENTICH a mis en place depuis Janvier 2010 un groupe de travail composé de :

- Nadine VIGOUROUX, responsable scientifique au CENTICH ;

- Robert PICARD du Conseil Général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies ;

- Myriam LEGOFF de Télécom BRETAGNE ;

- Maryvonne ABRAHAM de Télécom BRETAGNE ;

- Sylvie ERVE, directrice du projet au CENTICH ;

- Jawad HAJJAM, directeur délégué au développement au CENTICH. Ce groupe de travail qui s’est réuni 5 fois s’est basé sur la grille GEMSA

3 pour

formaliser un référentiel et des protocoles d’évaluation multidimensionnelle

d’évaluation de l’aide technique simple et sophistiquée.

Cette grille comprend un référentiel basé sur cinq grands domaines d’évaluation4

allant de la qualité d’usage au modèle économique, et s’appuie sur un filtre éthique

et risque, des indicateurs et des protocoles d’évaluation. L’ambition est de mettre en

place un outil pour reconnaître l’efficience de la solution technologique évaluée à

travers une commission de labellisation pluridisciplinaire dont la composition, le

fonctionnement et la légitimité restent encore à définir.

3 La grille GEMSA est un outil d'évaluation des projets en TIC santé autonomie,

développée dans le cadre d'un financement de la Fondation Telecom lors du projet « Écosystème de santé : simulation et évaluation », Télécom Bretagne et le CGIET. (R. PICARD­ M. LEGOFF). 4 Annexe 4 : présentation synthétique du référentiel d’évaluation

15

En synthèse ces travaux doivent permettre au CENTICH de développer une offre de

services à destination des entreprises, des laboratoires de recherche dans le cadre

de réponses à projets centrées sur l’innovation, des regroupements de

professionnels de la compensation, à savoir :

- Evaluation orientée usage de l’aide technique existante ;

- Evaluation en cours de développement de l’aide technique ;

- Remontée de besoins et contribution au développement de la solution

technologique à travers l’évaluation et la diffusion.

Cette offre de services doit pouvoir également contribuer au modèle économique du

CENTICH en complément de la gestion et de l’animation du centre de ressources, de

l’offre de formation initiale et continue et au développement de projets collaboratifs

de recherche, recherche action, expérimentation…

La mise en place d’une commission nationale de labellisation est une attente des

industriels et une des ambitions du CENTICH pour rendre visible et accessible l’aide

technique efficiente aux professionnels et aux usagers.

Cette commission sera neutre et autonome pour ses décisions et son

fonctionnement, elle pourrait être développée en partenariat.

Le groupe de travail du CENTICH se réunira à nouveau le 10 janvier 2012 pour

finaliser la liste des indicateurs de la méthode d’évaluation.

16

HA BI T A T S É N I O R S E T L O GE M E NT S É T U D I A N T S - ET P R O JE T LENA LO G E M E N T E Q U I P É P O U R U N E N O U V E L L E A U T O N O M I E

« Un habitat adapté, évolutif et intégrant les technologies de l’information et de la communication pour sécuriser la personne handicapée et ou âgée en perte d’autonomie dans son environnement »

Dans le cadre de la construction d’un immeuble d’habitation collective à destination de personnes âgées et d’étudiants déficients sensoriels, la Mutualité française Anjou Mayenne (Maître d’Ouvrage) souhaite réaliser un appartement spécifique.

Cet appartement de type 3 sera un modèle de l’accessibilité (cheminement extérieur, communs et logement) et intégrera des solutions techniques et des scénarios utilisant les TIC pour la compensation du handicap et la perte d’autonomie liée au vieillissement notamment les conséquences générées par la maladie d’Alzheimer.

L’usage de ce lieu sera multiple, à savoir :

- Laboratoire d’expérimentation et d’intégration de nouvelles solutions et de développement de scénarios ;

- Centre d’essai des solutions techniques utilisant les TIC dans cette configuration d’habitat ;

- Centre de formation ;

- Show room de présentation des solutions et scénarios intégrés.

Le projet se fait dans le cadre des différentes initiatives engagées par la MFAM dans ce cadre (CICAT, CENTICH, DOMANTIO, CHU…).

L’accessibilité, la sécurité et l’énergie seront partie intégrante du concept global permettant de présenter un modèle dans la chaîne de l’accessibilité, le confort d’usage et la conception universelle.

Le projet LENA tient compte de la gestion environnementale (Sécurité, Accessibilité, Economie d’énergie, Supervision de la santé, Evolutivité). Il s’appuie sur le concept « MY HOME CONFORT » qui permet d’intégrer non seulement des produits de la gamme « BTicino » dans un réseau câblé grâce à la technologie BUS mais aussi des interfaces de commandes.

« BTicino » intègre le confort, la sécurité, l’économie, la communication, la gestion de la santé et le contrôle.

Les entreprises partenaires (URA, RUBIS, PRESTO, PELLET, NORMBAU, PROTEOR, TARKET…) commerciales du projet ont pu être retenues au regard du caractère efficient ou innovant de leur produit ou solutions techniques.

Le projet global représente un coût de plus de 250 000,00 € avec un surcoût LENA de 124 543,00 € avec un cofinancement déjà obtenu de 94 515,00 €, à savoir :

- MFAM : 16 641,00 €

- CIRMAD : 50 000,00 €

- Domentio : 25 873,00 € (expérimentation en lien avec le CHU)

17

Des sollicitations sont en cours auprès de Prévadies et de Harmonie pour partie du complément. LENA sera un support à l’évaluation, à la veille technologique. Il sera également un lieu de formation et d’expérimentation. Les travaux seront encadrés par les sections éthiques et scientifiques du CENTICH. L’espace sera ouvert aux partenariats : gérontopole des Pays de la Loire, CHU, industriels, grandes écoles, collectivités locales, territoriales, MDPH, CLIC…. Une réflexion est en cours avec l’Agora et l’équipe de Direction, en liaison avec le groupe de travail sur les Living Labs, coordonné par Robert Picard du CGIET, pour la labellisation Enoll Living Lab Santé et Autonomie de LENA.

H. ORGANISATION DES M ODES D’EXP RESSION DES BESOINS DES

USAGERS ET REC ENSEMENT DES INITIATIVES DES INDUST RIELS ET DES LABORATOIRES DE RECHERCHE DANS LE DOMAINE.

L’AGORA

L’Agora5 est un lieu d’expression des besoins, des attentes et de l’expertise des

usagers ouvert à des individus, des associations, des professionnels, des instances

représentatives ou toutes personnes intéressées par le CENTICH et ses actions.

La composition de l’AGORA se fera par cooptation ou appel à candidature.

La composition de l’AGORA pourra comporter plusieurs catégories de membres :

· Les professionnels de la compensation ;

· Les usagers et ou leurs représentants;

· Les institutionnels (collectivités, état, MDPH, ADMA, CNCPH, Observatoires

aides techniques accessibilité, ONFRIH, conception universelle…)

· Les grands experts dans le domaine de l’autonomie;

· La recherche ;

· L’industrie ;

· La clinique (gériatre, ré adaptateur…) ;

· Le médico­social ;

· International (OCDE) ;

Les objectifs et le fonctionnement de l’AGORA, qui est animée par Catherine

BACHELIER, ancienne déléguée ministérielle à l'accessibilité et Éric CHENUT,

Président de l’association Droit au Savoir, Président de la Commission

Accompagnement Mutualiste Mutualité Française de Lorraine, sont décrits dans le

Règlement de fonctionnement de l’AGORA.

5 Annexe 4 : Règlement de fonctionnement de l’AGORA

18

L’équipe opérationnelle de l’AGORA qui s’est déjà réunie 4 fois va organiser une

réunion nationale le 3 février 2012 et produira un premier rapport au courant du

premier semestre 2012.

I. AP PROBATION DES PREMIERS PROGRAMM ES DE REC HERC HE ET DU PLAN DE FINANCEMENT.

E­CA R E ­ U N E P L A T E F O R M E PO U R A U T O M A T I S E R LE T R A I T E M E NT D' I N F O R M A T I O NS D E C A P T E U R S N O N I NT R U S I F S P O U R D É T E C T E R E T

S I G N A LE R D E M A N I È R E P R É C O C E L E S S I T U A T I O N S À R I S Q U E E T A N T I C I P E R

L E S R I S Q U E S D' I N S U FF I S A NC E C A R D I A Q U E D E S T A D E III

Investissements d’Avenir ­ Développement de l’Economie Numérique

Appel à projets 1 ­ «Santé et autonomie sur le lieu de vie grâce au numérique»

L’objectif du projet est d’expérimenter une plateforme intelligente pour assurer la

surveillance à domicile, à l’aide de capteurs non intrusifs, des patients atteints

d’insuffisances cardiaques de stade III de la NYHA.

Elle assistera le corps médical en automatisant le traitement des informations issues

de ces capteurs afin de détecter et de signaler de manière précoce les situations à

risques.

e­Care est un projet de développement expérimental qui s’inscrit pleinement dans la

prévention, la sécurité des personnes, et dans le suivi à distance des personnes dans

leurs lieux de vie, dans une perspective de santé et de bien­être.

Durée du projet 36 mois du 1er

Janvier 2012 au 31 décembre 2014

Partenaires du projet :

� Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) ;

� L’Université Haute Alsace de Mulhouse (UHA) ;

� L’Université de Technologie de Belfort­Montbéliard (UTBM) ;

� Le CENTICH

� NEWEL : Porteur du projet

Budget global et budget du CENTICH :

992 460,71 € dont 177 989,02 € de budget CENTICH avec un financement à hauteur

de 53 396,71 €

19

LE S C O N DI T I O N S E T S U P P O R T S D’ I M P L A N TA T I O N D’ U N D I S P O S I T I F D E

C A S E M A N A G E M E N T A U S E I N D’ U N E F I L I È R E DE P R I S E E N C H A R GE D E

P E R S O N N E S TC S U R L E T E R R I T O I R E A N G E V I N ­ D I S P O S I T I F M U T U A LI S T E AR C E A U AN JO U (SAMSAH E T U EROS)

Fondation Paul Bennetot

Les objectifs du projet en phase deux et trois sont de concourir au développement

d’un Système d’Aide à la Décision – SIAD ­ « autonome », support à l’implantation

d’un dispositif de case management pour garantir la continuité et la qualité des

parcours de soin et d’accompagnement du traumatisé crânien.

Durée du projet 24 mois – du 01/04/2012­30/04/2013

Partenaires du projet :

� Le CENTICH

� Le pôle handicap de la Mutualité Française, Dispositif Arceau Anjou

Budget global et budget du CENTICH :

52425 euros de dotation, projet réalisé avec le soutien de la Fondation Paul

Bennetot sous l’égide de la Fondation de l’Avenir, Paris, France dont 13 483 euros

pour le CENTICH

AG E S E N S I T I V E ICT S Y S T E M S F O R I N T E L L I G I BL E CI T Y FO R A L L ­

“I C I T YFO R A L L”

L'objectif de I'CityforAll est de concevoir des interfaces TIC pour améliorer la qualité

du son en milieu urbain et espace public restreints et/ou confinés pour les

personnes handicapées malentendantes et âgées touchés par la presbyacousie.

Il s’agit de concourir à l’autonomie, la sécurité, renforcer la confiance en soi et

améliorer la mobilité, pour un meilleur bien­être général.

L'objectif de I'City pour tous est d'améliorer l’intelligibilité et la perception sonore.

Les deux innovations proposées sont les suivantes :

- I'CityLoudSpeaker : la conception de haut­parleurs intelligents pour une

meilleure intelligibilité dans des espaces publics clos tels que gares,

aéroports, musées et dans la voiture pour améliorer le sentiment de

confiance en soi.

- I'CityAlarm : l’amélioration de la qualité et de l’intelligibilité du son dans le

métro, bus, tramway... avec reconnaissance automatique d'alarme et de

20

localisation, et une meilleure intelligibilité pour l'amélioration de la mobilité

individuelle et un meilleur sentiment de sécurité.

Le dénominateur commun de ces solutions est d’optimiser des filtres numériques

dédiés à la compensation de la presbyacousie et des messages ou alarmes audio.

Cette optimisation bénéficiera à l’ensemble des usagers.

Les innovations de I'CityForAll seront testées à l'aide du référentiel d’évaluation

orienté usages développé par le CENTICH auprès d’une cohorte de 90 utilisateurs de

la population cible qui sera comparé à un groupe normal de population chez les

partenaires de 3 pays : France, Allemagne et Italie.

Les évaluations « in labo et in vivo » se concentreront sur les cinq domaines clés : la

technologie, la qualité d'usage, l'impact sur l'organisation, la valeur sociale et le

modèle économique.

Le projet est sur 36 mois à partir de janvier 2012.

Partenaires du projet :

Les partenaires du projet piloté par le Commissariat à l’énergie atomique et aux

énergies alternatives LIST, partenaire de recherche Français, réunissent 4 pays

(France, Italie, Suisse et Allemagne), 2 universités, 3 laboratoires de recherches,

deux entreprises et le CENTICH (Université Paris Descartes, Italian national agency

for new technologies, Energy and sustainable economic development, Technische

Universität München, Centro Ricerche FIAT, CENTICH, Active Audio et EPFL ­

Laboratoire d’Électromagnétisme et d’Acoustique).

Budget :

2 319557 euros dont 395 600 euros de budget CENTICH avec un financement à hauteur de 113 680 euros. R E FE R E NC E P O I N T F O R T H E GA T H E R I N G : A N A LY S I S A ND D I S S E M I N A T I O N

O F M E T H O D O LO G I E S A N D M A T E R I A L S ­ E N A BL I N G A N A C T I V E A G E I N G O F

EU R O P E A N C I T I Z E N S W I T H S E NS O R Y I M P A I R M E NT S “ S E N S A G E ” SensAge a pour enjeu de devenir le point de référence pour recenser, analyser et diffuser des méthodes et matériaux favorisant l'autonomie, la qualité de vie, l'inclusion sociale et un vieillissement actif des citoyens européens ayant des déficiences sensorielles. Il est développé en réponse aux besoins d'apprentissage continu du nombre croissant de personnes vieillissantes avec uniques ou multiples handicaps sensoriels. Il recense, analyse et diffuse les pratiques en cours d'élaboration pour répondre à leurs besoins d'apprentissage continu au sein des organisations qui les prennent en

21

charge : les associations, institutions, centres de formation, de rééducation, les organisations de services à la personne... Objectifs :

� Arriver à une compréhension commune de ce que « vieillissement » signifie et son lien avec une déficience sensorielle, des principaux défis qui en découlent (dans la pratique, ou en droit ou dans les processus d'élaboration des politiques) et des interactions possibles avec d'autres incapacités ;

� Créer un espace pour la collecte, l'échange et la diffusion de pratiques et de matériaux dans ce domaine;

� Contribuer à des normes de l'UE appropriés de soutien à l'apprentissage continu pour ces bénéficiaires et de maximiser l'impact de le œuvre à travers un lobbying politique à l'européenne et au niveau National ;

� Maximiser sur une base continue, par des moyens appropriés tout de diffusion, l'impact des travaux du réseau aux niveaux européen et National ;

� Etablir la durabilité du travail du réseau après la fin de la période de financement communautaire.

Le projet SensAge s’inscrit dans le cadre du programme européen Grundtvig qui vise

à améliorer la qualité et à renforcer la dimension européenne de l'éducation des

adultes grâce à diverses activités de coopération au niveau européen afin d'offrir aux

citoyens européens davantage de possibilités de mieux se former tout au long de

leur vie.

Le CENTICH à la responsabilité dans le projet du développement de la base de

données Européenne qui recense et diffuse dans les 13 pays partenaires et un

réseau de plus de 40 organisations européennes les matériaux concernés.

Le projet qui a débuté en octobre 2011 est d’une durée de 36 mois.

Partenaires du projet :

Au nombre de 14, ils représentent la France, l’Angleterre, l’Islande, l’Irlande, la Turquie, l’Allemagne, la Hollande, la Norvège, la Belgique, la Croatie, l’Espagne.

Budget :

573 575 euros dont 47 700 de budget Centich financé à hauteur de 36380 euros.

22

J . OR G A N I S A T I O N D E S P R E M I E R S P R O G R A M M E S D E F O R M A T I O N C O N T I NU E E T M O B I L I S A T I O N D U R É S E A U P O U R I N I T I E R D A N S L E D O M A I N E

D E S F O R M A T I O N S I N I T I A LE S .

La formation de rédacteur vocal© en alternance de 6 mois dans trois

environnements :

1. En centre de formation pour acquérir les compétences du métier de rédacteur

vocal© ;

2. Au sein de l’entreprise pour mettre en œuvre les techniques de la

reconnaissance vocale pour les sourds et malentendants ;

3. A la MFAM « Pôle déficience sensorielle » et au CENTICH pour une meilleure

appréhension du handicap et de la communication et une évaluation des

interfaces utilisées en amont et en aval de la formation

Le professionnel de la rédaction vocale assure l’accessibilité à la communication

orale des publics sourds et malentendants. Il utilise la technologie de la

reconnaissance vocale, pour donner, par l’écrit, le contenu des informations

échangées.

La formation comprend 4 modules (connaître le handicap et la surdité ; le métier de

rédacteur vocal ; culture générale ; compétences transversales).

Cette formation pilotée par l’ESAIP ANGERS est mise en œuvre en partenariat avec

RenaSup, ASP, TOTAL, VisuelVox et ARTEI.

K. ORGANISATION DE LA P REMIÈRE CONFÉRENC E DE

LANCEMENT, PERM ETTANT DE DONNER UN ÉCLAIRAGE SUR LE C ENTRE, SES P ARTENAIRES SON RÉSEAU ET SES MISSIONS, LES

P RODUITS ET SERVIC ES IDENTIFIÉS DURANT L’ÉTAT DES LIEUX ET

LES PROJETS DE REC HERC HE DÉVELOPP EMENT ENGAGÉS.

Après avoir organisé le lancement des deux sections, scientifique, et, éthique et

juridique, le 24 mai à la Mutualité Française, réuni ses partenaires industriels et de

recherche à la maison de l’Alsace aux Champs Elysées associant 60 participants le 28

juin, le CENTICH a été inauguré le 22 septembre 2011, salle Victor Hugo à

l’assemblée nationale en présence de :

­ Mme Marie­Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat à la Solidarité et à la

Cohésion sociale auprès du Ministre Roselyne Bachelot ;

­ M Etienne Caniard, président de la Mutualité Française ;

­ M Luc Allaire, directeur de la CNSA.

23

Cette manifestation qui a réuni un parterre d’industriels, de laboratoires de

recherche, d’universités, de médecins et de professionnels du handicap et de la

compensation de la perte d’autonomie s’est articulée autour de trois tables rondes

illustrant parfaitement l’ambition du CENTICH qui est d’associer industriels,

chercheurs et professionnels pour accélérer la mise au point et l’usage d’aides

techniques simples et complexes pour la compensation de la perte d’autonomie.

Elle a aussi donné lieu, au­delà de la présentation du CENTICH, de ses missions et des

moyens qu’il met en œuvre, à plusieurs illustrations de ses actions et de son

organisation à travers un film, un stand sur les services, une présentation des projets

engagés ou en cours.

La MFAM a cofinancé l’opération en versant une subvention de 17 000,00 €.

En 2012, le CENTICH a prévu de participer au Salon Autonomic Paris, d’organiser une

conférence thématique et en 2013 de contribuer à la mise en place de la conférence

annuelle Inter­Cen.

Un éclairage plus important a aussi été donné à l’AGORA avec l’ambition de mettre

l’usager au cœur du projet et des missions du CENTICH.

La première session collective de l’AGORA, lieu d’expression des besoins, des

attentes et de l’expertise des usagers, est prévue au Conseil Economique et Social, le

3 février prochain.

Elle sera ouverte aux usagers et leurs représentants, aux associations, aux

professionnels de la compensation et par cooptation à toute ressource utile à son

fonctionnement.

24

COMMUNICATIONS, PUBLICATIONS, COLLOQUES, CONFÉRENCES

AERDPQ mai 2011 – Le CENTICH a communiqué au Québec sur les outils

d’évaluation globale d’intervention pour le développement des TIC dans le secteur

de la réadaptation – Colloque Réadaptation Aides Techniques 2.0 Association des

établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ).

Gerontexpo – mai 2011 ­ Avec le Gérontopôle des Pays de la Loire, le CENTICH a

communiqué en plateau télé sur le lit intelligent.

Autonomic Toulouse Lyon et Rennes – Avec la maison de l’autonomie, le CENTICH a

présenté sur son stand des aides techniques, l’illustration de ses projets collaboratifs

et son actualité. Il sera présent dans le stand Inter­Cen du salon Autonomic à Paris.

Journée de la SFTAG , 9 et 10 juin 2011 –le CENTICH a communiqué sur ses missions

et plus particulièrement sur les bases de son référentiel d’évaluation. Sa présence a

permis d’identifier quelques collaborations possibles autour des technologies de

l’information et de la communication pour la gérontechnologie.

Forum international sur l’autonomie, les aides techniques et l’accessibilité. Alger,

du 20 au 24 juin 2011. En partenariat avec la FISAF et le Ministère Algérien du

handicap. Cette présence a permis d’initier une collaboration plus large pour le

soutien au Ministère à la création d’un centre d’exposition, d’information et de

conseils pour les aides techniques en déficiences sensorielles.

Journée des partenaires associés (industriels, académiques, recherche), le 28 juin

2011. Cette journée a réuni l’essentiel des partenaires fondateurs du CENTICH et a

permis d’initier les conditions de collaboration dans le cadre des projets

collaboratifs.

Conférence à ANGERS avec Etienne CANIARD, Président de la Mutualité Française,

le 6 septembre 2011, « les technologies et la réadaptation un levier pour

l’autonomie ». Le CENTICH a exposé son stand et présenté ses actualités.

Journée de lancement – Immeuble Chaban DELMAS, Assemblée Nationale – en

présence du secrétariat d’état, de la CNSA et de la FNMF.

25

DIAGNOSTIC

PRINCIPAUX P ROGRÈS ACC OM PLIS

Les enjeux de cette première phase étaient :

a. Mettre en place des fondations et des outils solides pour la gouvernance, le

pilotage, les conseils et la participation des usagers pour soutenir le

développement du projet ;

b. Préfigurer les premières missions et les conditions de leur mise en œuvre ;

c. Initier les premiers projets collaboratifs de recherche et d’innovation, de

formation ou d’évaluation orienté usage ;

d. Communiquer.

LA G O U V E R N A NC E

Durant cette première année, en prenant en compte les contraintes administratives

pour la signature de la convention de collaboration notamment avec l’IRIT, nous

avons mis en place le comité de direction, l’équipe de direction, les sections

scientifiques, éthiques et juridiques et l’AGORA.

Cette configuration de gouvernance est mise en place et structurée telle que prévue,

l’essentiel de ses organes sont opérationnels et garantissent le bon déroulement du

projet.

Il reste à mettre structurellement en place la section scientifique, par l’IRIT, et lancer

les premiers travaux de l’AGORA prévu le 3 février prochain au Conseil Economique

et Social.

LE S PR E M I È R E S M I S S I O N S E T LE S C O ND I TI O N S D E L E U R M I S E E N Œ U V R E

Plusieurs groupes de travail ont été mis en place afin de doter le CENTICH des

dispositifs, méthodes et outils nécessaires à la réalisation de ses missions, à savoir :

­ Conception du référentiel et du logiciel d’évaluation orienté usage ;

­ Développement dans une dynamique « Inter­Cen » de la base de données

des aides techniques ;

­ Développement de l’espace de travail partagé et de la procédure de

validation des projets (réponse à appels d’offres, projets de publication,

26

etc.) engagés par le CENTICH et par le comité directeur et les sections

scientifique, juridique et éthique ;

­ Lancement du groupe de travail pour la mise en place des premiers centres

de ressources dans 6 régions lors des universités d’été de la FISAF en

novembre 2011.

Le CENTICH pour son fonctionnement s’appuie :

­ Sur les sites d’Angers et de Strasbourg pour les missions déjà

opérationnelles de centre d’essai, de veille technologique et de formation

continue. Ces deux centres accueillent déjà les usagers et les professionnels

et collaborent régulièrement avec les MDHP de proximité ;

­ Sur le site de Toulouse pour préfigurer le centre de recherche et la

mobilisation des réseaux académiques. Cette mission, pilotée par l’IRIT,

sera mise en place progressivement en 2ème

année de projet.

Néanmoins, les trois projets collaboratifs d’étude et de recherche

appliqués, localisés à Angers et Strasbourg, vont démarrer en janvier 2012 ;

­ Sur 6 sites dont 4 établissements FISAF complétant les sites d’Angers et

Strasbourg pour préfigurer les premiers centres de ressources. Cette

mission pilotée par la FISAF mobilisera sur chaque territoire, selon le cas les

acteurs concernés par autonomie, santé et innovation (Gérontopôles, pôle

de compétitivité, régions…).

Dès lors, le modèle économique du CENTICH disposera des moyens et ressources

nécessaires pour son déploiement. Il s’appuie sur trois axes :

1. Ventes de prestations aux MDPH, aux entreprises, aux collectivités… (ingénierie,

expertise, formation, évaluation) ;

2. Projets collaboratifs associant (recherche, industrie et professionnels de la

compensation) ;

3. Formation académique et continue.

LE S PR E M I E R S P R O J E TS C O L LA BO R A T I FS

Dès le démarrage de l’expérimentation CENTICH, l’équipe de direction a multiplié les

contacts avec industrie et recherche, la participation aux colloques, congrès et

conférences dans le champ de l’innovation pour la santé et l’autonomie ainsi qu’une

veille sur les appels à projets, ce qui nous a permis de :

­ Déposer et d’être retenu sur trois projets collaboratifs dont un dans la e­

santé et deux dans l’autonomie ;

­ Signer un premier accord de collaboration européen avec l’ENEA en Italie

qui est par ailleurs partenaire d’un des projets collaboratifs. Cet accord

27

préfigure le projet de groupement d’intérêt scientifique européen sur le

lequel nous allons travailler ;

­ Proposer trois prestations d’évaluation orientée usage dont une réalisée

pour l’entreprise URA du groupe ARNOULD et deux en cours de

négociation ;

­ Construire un appartement « LENA », laboratoire d’intégration et

d’innovations technologiques en partenariat avec BOUYGUES et LEGRAND ;

­ Initier avec notre partenaire ESAIP un premier programme de formation de

rédacteur vocal ;

­ Collaborer avec l’Etat Algérien sur la mise en place d’un espace d’exposition,

de conseil et d’information en aides techniques dans un premier temps

sensoriel ;

­ Initier les travaux pour d’autres initiatives telles que l’accessibilité à

l’éducation pour les non­voyants avec THALES, les aides techniques pour les

DYS avec la FFDYS, l’accès au vote électronique pour les non­voyants…

LA C O M M U NI C A T I O N

La communication a été un axe fort de cette première phase de mise en œuvre du

CENTICH.

Au­delà de la mise en ligne du site INTERNET, de la publication de la première

newsletter et plaquette, de la réalisation d’un film, nous nous sommes attachés à

être présent ou représenté dans plusieurs activités à caractère informatif ou

scientifique (Autonomic Toulouse, Lyon et Rennes, Congrès AERDPQ au Québec,

Consulat de France à Tokyo au Japon, Salon de l’autonomie à Angers, journées des

partenaires, journées de lancement, Plateau télé à Gérontexpo , observatoire des

aides techniques à la CNSA, GDR­STIC Santé…).

Cette très forte contribution en communication nous permet aujourd’hui d’être

identifiés auprès de nos partenaires directs et facilite aussi la prise de contact et les

sollicitations dans le cadre de nos missions.

Par ailleurs afin d’assurer une bonne communication notamment dans les salons et

congrès tels que Autonomic, nous avons deux stands :

­ Un stand spécifique éclairage, guidage ;

­ Un stand pour une présentation plus exhaustive des projets collaboratifs,

des interfaces et aides techniques et des actualités du CENTICH.

Nous allons contribuer à l’organisation du stand InterCen prévu sur le salon

Autonomic Paris.

28

DIFFIC ULTÉS RENCONTRÉES, RISQUES IDENTIFIÉ S

Durant cette première phase la progression dans la mise en œuvre de

l’expérimentation du CENTICH a rencontré plusieurs difficultés, à savoir :

LE C H O I X D U M O D E D E G O U V E R NA NC E

La MFAM s’est appuyée pour ce faire sur les compétences d’un avocat pour

déterminer les contours de la gouvernance et formaliser la convention pour le

« Groupement Contractuel de Collaboration ».

Le contenu de cet accord a nécessité plusieurs allers retours notamment afin de

prendre en compte la particularité de l’IRIT qui dépend de plusieurs tutelles (CNRS,

INPT et les trois universités de Toulouse).

Par ailleurs la nomination des membres de cette organisation au sein du comité de

direction et la délégation des pouvoirs a aussi été complexe dans sa mise en œuvre.

De manière générale, les membres du groupement contractuel de collaboration,

bien que très complémentaires, sont de nature et de dimensions très diverses et leur

participation a nécessité quelques ajustements pour garantir un fonctionnement

opérationnel mais néanmoins très structuré.

La mise en place de l’Agora et des différentes sections n’ont par ailleurs souffert

d’aucune contrainte dans la mise en œuvre bien que la section scientifique ne soit

pas encore en place. Elle est prévue pour le premier trimestre 2012 et va bénéficier

de l’espace de travail partagé et du formulaire en ligne de validation des projets.

LE F O NC T I O N N E M E N T

Pour son fonctionnement, le CENTICH a été pénalisé par sa dimension nationale et

de sa présence sur plusieurs régions d’une part, et du nombre important de projets

et d’initiatives engagées d’autre part.

Les ressources humaines affectées au projet ont vite été insuffisantes et ont

nécessité un réajustement pour la deuxième phase avec le renforcement des volets

développement et des ressources techniques (ergothérapeutes, ergonomes…).

29

Ce renforcement doit permettre d’assurer d’une part, la bonne mise en œuvre des

projets en cours et d’autre part de permettre le développement des nouvelles

initiatives en termes de projets collaboratifs, d’évaluation ou de dispositifs de

formation.

LE S PR O J E T S C O LL A BO R A T I F S

La principale difficulté du CENTICH réside dans le rôle du CENTICH dans le projet

collaboratif.

Le CENTICH qui peut­être, soit à l’origine des enjeux du projet, soit sollicité pour

contribuer à son développement se positionne dans plusieurs registres, à savoir :

­ Mise en place des conditions d’évaluation orientées usage ;

­ Modèle économique et diffusion ;

­ Assemblier et réseau entre industrie et recherche.

Ces fonctions bien qu’essentielles ne sont pas toujours mobilisées par le monde

industriel ou les laboratoires. En effet, la mise en partage des connaissances, leur

évaluation, les questions de confidentialités…sont autant d’éléments qui

complexifient l’implication d’ acteurs extérieurs.

C’est aujourd’hui perçu comme une valeur ajoutée en qualité de passerelle

permettant de recueillir le besoin de l’usager d’une part, et son retour d’expérience

d’autre part, au bénéfice du développement, de l’amélioration et/ou de la

production de l’innovation.

LE S R I S Q UE S I D E N T I F I É S E T L E S P O I N T S D E V I G I LA N C E

Les risques identifiés sont de plusieurs natures, à savoir :

­ L’inadéquation entre les moyens mis en œuvre et le volume de projets

initiés ;

­ La différence en termes de nature, dimension et statut des membres de la

gouvernance dans la perspective 2013, d’un CENTICH pérenne et

autonome ;

­ La capacité des centres experts à développer des projets communs ;

­ La courte durée de l’expérimentation pour permettre au projet de renforcer

son modèle économique ;

30

­ Le statut même du CENTICH, qui est identifié de par sa direction par la

MFAM comme une entreprise de 1200 salariés, ce qui limite son accès aux

financements dans les appels d’offres ANR, grand emprunt, AAL…

­ Sa dimension nationale et de proximité à la fois avec la nécessité de

l’ancrage territorial et de la capacité d’intervention nationale.

MODIFICATIONS ÉVENTUELLES P RÉVUES AU PLAN INITIAL

Renforcement au sein de l’équipe de direction de la fonction développement de

projet par le recrutement par la MFAM à temps plein de Jawad HAJJAM, en charge

du développement auprès de la direction de projet.

OBJECTIFS ET PROGR AMM E DE TRAVAIL DU CENTICH POUR LES

M OIS 13 À 24

2 E M E E T A P E : F O N C T I O N N E M E NT DU C E N T R E E X P E R T E N C O N FI G UR A T I O N

R E E L L E – 12 M O I S

a. Mise en place des centres d’essai à Angers et à Strasbourg ;

b. Mise en place de la plateforme technologique à Toulouse ;

c. Configuration du réseau de veille technologique ;

d. Suivi des programmes de recherche ;

e. Organisation des processus de recherche de financements et de ventes des

services du centre expert ;

f. Organisation des formations continues et préfiguration de la formation

initiale ;

g. Organisation de la conférence annuelle.

3ÈME ÉTAPE : VALIDATION DU M ODÈLE ­ 9 M OIS

a. Configuration de la cellule d’observation technologique en procédant aux

évaluations et tests des premiers produits et services développés pour

apprécier leur qualité technique, la facilité de leur usage, le service rendu à

l’utilisateur ;

b. Configuration du centre ressources et des services associés ;

c. Configuration des réseaux partenaires (Industriels, professionnels du

handicap, associations, centres ressources) ;

d. Recherches de financements, mécénats et configuration de la rémunération

des services du CEN Aides techniques ;

31

e. Présentation du rapport final, en lien avec l’AMO, précisant les résultats

obtenus, les perspectives et les orientations et les conditions d’autonomie

financière.

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