cbs-magazine issue mar-apr 2014 (fr)

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Page 2 Page 14 Les améliorations dans la bande passante Internet et les avancées dans les technologies de la voix et de la vidéo conduisent les dirigeants d’entreprise à utiliser ces services pour réduire les coûts liés aux déplacements, pour rester en liaison avec leurs équipes de vente toujours plus éloignées, et pour trouver de nouvelles méthodes pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects. Page 11 Page 6 Page 19 Nr 41 Mars - Avril 2014 Afgiftekantoor 9099 Gent X / P.508718/Bimestriel Trois incontournables pour la vidéoconférence, le streaming media et l’expérience Webcast De plus en plus, les collaborateurs apportent leurs propres appareils communicants. Les notebooks personnels, les tablettes et les Smartphones s’insinuent ainsi dans l’entreprise. La réunion unifiée Connectivité à la hauteur au… juste prix! C’est devenu aussi indispensable que de disposer d’eau courante! Lors d’un événement, d’une réunion ou d’un congrès, la connexion à l’Internet est devenue incontournable. N’oublions pas un état de fait nouveau: chaque participant arrive avec plusieurs appareils mobiles en main ou en poche! L’hypothèse coule de source, ils doivent pouvoir disposer d’un accès à l’Internet. Comment ça marche? Quelle a la nature de la relation que l’utilisateur entretient avec l’appareil? L’estime-t-il facile à utiliser? A-t-il envie de l’employer de nouveau? La dure quête de la bonne expérience utilisateur Page 16 Page 7 Page 6 Congrès, assises et signalétique intelligente! Défier la manière de penser traditionnelle, stimuler la création de nouvelles idées et aborder les questions essentielles… Cette année, l’IMEX-CIC Inspiration Centre – le principal théâtre d’éducation du salon – offrira un lieu unique à l’enseignement anglais et allemand, hors des keynotes quotidiens en allemand qui auront lieu tous les matins dans le Hall 9. IMEX 2014 : Stimuler la création de nouvelles idées Le magasin connecté Page 16 Les entreprises perdent des opportunités pour raisons financières

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Page 1: CBS-magazine issue Mar-Apr 2014 (FR)

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Les améliorations dans la bande passante Internet et les avancées dans les technologies de la voix et de la vidéo conduisent les dirigeants d’entreprise à utiliser ces services pour réduire les coûts liés aux déplacements, pour rester en liaison avec leurs équipes de vente toujours plus éloignées, et pour trouver de nouvelles méthodes pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects.

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Nr 41 Mars - Avril 2014Afgiftekantoor 9099 Gent X / P.508718/Bimestriel

Trois incontournables pour la vidéoconférence, le streaming media et l’expérience Webcast

De plus en plus, les collaborateurs apportent leurs propres appareils communicants. Les notebooks personnels, les tablettes et les Smartphones s’insinuent ainsi dans l’entreprise.

La réunion unifiée

Connectivité à la hauteur au… juste prix!C’est devenu aussi indispensable que de disposer d’eau courante! Lors d’un événement, d’une réunion ou d’un congrès, la connexion à l’Internet est devenue incontournable.N’oublions pas un état de fait nouveau: chaque participant arrive avec plusieurs appareils mobiles en main ou en poche! L’hypothèse coule de source, ils doivent pouvoir disposer d’un accès à l’Internet.

Comment ça marche? Quelle a la nature de la relation que l’utilisateur entretient avec l’appareil? L’estime-t-il facile à utiliser? A-t-il envie de l’employer de nouveau?

La dure quête de la bonne expérience utilisateur

Page 16Page 7 Page 6

Congrès, assises et signalétique intelligente!

Défier la manière de penser traditionnelle, stimuler la création de nouvelles idées et aborder les questions essentielles… Cette année, l’IMEX-CIC Inspiration Centre – le principal théâtre d’éducation du salon – offrira un lieu unique à l’enseignement anglais et allemand, hors des keynotes quotidiens en allemand qui auront lieu tous les matins dans le Hall 9.

IMEX 2014 : Stimuler la création de nouvelles idées

Le magasin connecté

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Les entreprises perdent des opportunités pour raisons financières

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IMEX 2014 : Stimuler la création de nouvelles idéesDéfier la manière de penser traditionnelle, stimuler la création de nouvelles idées et aborder les questions essentielles…

Cette année, l’IMEX-CIC Inspiration Centre – le principal théâtre d’éducation du salon – offrira un lieu unique à l’enseignement

anglais et allemand, hors des keynotes quotidiens en allemand qui auront lieu tous les matins dans le Hall 9.L’Inspiration Centre abritera aussi une nouvelle zone de créa-tivité et de sujets d’ac-tualité, avec des dis-cussions modérées peer-to-peer, ainsi qu’une nouveauté, le «Meet the Expert Cli-nic». Comme les années précédentes, le Centre of-frira aussi les «feux de camp» IMEX de 45 mi-nutes, des séminaires d’une heure et le Re-search Pod.

Technologie

Le Tech Hub, nouveau à l’IMEX, dispen-sera des mises à jour rapides et un aperçu des nouvelles solutions technologiques inno-vantes pour l’industrie. Des experts des tech-nologies événementielles présenteront des sessions interactives concernant l’intégration de la technologie dans les événements, dans

les stratégies des médias sociaux, dans l’utili-sation des événements hybrides, etc., etc.Le Tech Hub mettra aussi en vedette de nou-

veaux produits. Ils se-ront utilisés au cours des séminaires, tout le temps que durera le show.Une nouvelle App est prête à être lancée à L’IMEX. Elle permet aux utilisateurs de se loguer et de visuali-ser des in-formations personnali-

sées, en ce compris leur agenda et leurs rendez-vous.

IMEX à Frankfurt… Nouveau «preshow customer service».

Un service de conciergerie aidera les ache-teurs nouveaux venus à tirer le meilleur par-ti de leur participation à l’IMEX. Chacun d’eux recevra un coup de fil de ce concierge IMEX, qui permet de poser des questions sur le voyage, les rendez-vous avec les exposants, le programme éducatif et autres.Carina Bauer, CEO de l’IMEX Group: «Ce nouveau service caractérise notre approche

du marché et nos valeurs d’entreprise: normes élevées de qualité de service à la clientèle et désir de faire en sorte que tant les acheteurs que les exposants reçoivent un excellent «re-tour sur fréquentation». Ce service complète les webinaires en direct déjà offerts aux expo-sants qui, à leur tour, aident à maximiser le re-tour sur investissement.

Nouvelles visites thématiques

Après avoir testé les visites guidées du show l’an passé, l’IMEX tra-vaillera de nouveau avec l’agence de communica-tion Domset pour offrir aux visiteurs allemands de nouveaux circuits «theme cloud» en 2014. Le nouveau service per-met aux visiteurs alle-mands de prendre part

à des sessions de formation de courte durée sur des thèmes comme la technologie et le CSR et de rejoindre ensuite une visite guidée, de rencontrer les exposants et de visiter les stands de l’IMEX portant sur le même thème. Ces circuits sont conçus pour élargir l’informa-tion des visiteurs et pour augmenter le poten-tiel de nouveaux contacts commerciaux.L’inscription est dès à présent ouverte: http://portal.imex-frankfurt.com/register.php

Carina Bauer: CEO IMEX Group

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Keizershoevestraat, 262610 Wilrijk - BelgiumTel: +32 478 948951Fax: +32 3 2397516Email: [email protected]: www.cbsmedia.biz

Directeur de la PublicationJean-Pierre Thys

RédactionJean-Claude Lesuisse

TraductionBabel Ophoff Vertalingen

ImpressionLowyck

Editeur responsableJean-Pierre ThysKeizershoevestraat, 262610 Wilrijk - Belgium

Communications Business Solutions paraît5 x par an. Online registration forms on ourwebsite will be considered for a regular free copy.Abonnement Version imprimée: 50 € (Belgique) 60€ (Europe), 85 € (autres continents) .

Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) estinterdite sans la permission de l’éditeur.

Member ICCA (International Congress and Convention Association)

Communications Business Solutions est égalementdisponible en néerlandais et online en français, ennéerlandais et en anglais..

Les hôtels doivent semer pour mieux récolterCompte tenu de la concurrence accrue qu’ils se livrent, les hôtels cherchent à améliorer leurs prestations. Ils ciblent

une foule de typologies d’utilisateurs, comme les femmes, les hommes d’affaires, les personnes âgées, bref, cherchent

à s’adapter aux différents styles de vie.

L’idée est de créer des enseignes à l’identité forte, de favoriser la fi-délité, d’adopter une attitude en-

vironnementale responsable, de viser les soins et le bien-être, et d’intégrer les récentes technologies.

Réinventer l’expérience du voyageur

Le but est de réinventer l’expérience du voyageur, depuis son arrivée même, en passant par les services of-ferts en chambre et lors de réunions ou d’événementiels. Par exemple, à son arrivée dans les hôtels de la chaîne Fairmont, le voya-geur disposant d’un véhicule élec-trique trouvera très prochainement place à des endroits équipés de sta-tions de charge, tant aux États-Unis qu’au Canada ou que dans d’autres destinations internationales. C’est déjà le cas pour les véhicules élec-triques et hybrides au Fairmont « Le Château Frontenac de Québec. C’est une position hôtelière forte, qui se base aussi sur l’évolution future des mentalités, car, en ré-ponse à la question «Cela fait-il la différence pour vous qu’un hôtel investisse dans des efforts environnementaux?», 24% de la clientèle seulement disent re-chercher des établissements qui investissent dans l’écologie. En même temps, 37% ne s’en in-quiètent pas, mais s’attendent à ce que des programmes en rap-port soient actifs dans les établisse-ments qu’ils fréquentent. 39%, en re-vanche, se sentent plus concernés par le prix des chambres.

Pressing gratuit de 5 pièces en une heure!

Un service fort apprécié des hommes d’affaires a été mis au point au Lan-gham Place de la 5e avenue à New York, qui se base sur les nouvelles ha-bitudes en cours. En effet, par le pas-sé, les businessmen arrivaient sou-vent la veille d’une réunion importante, ce qui leur donnait la possibilité de se préparer correctement. Aujourd’hui, nombre d’entre eux arrivent «just in time», soit un couple d’heures avant d’entrer en meeting. À leur arrivée, l’hôtel leur offre un pressing gratuit de cinq pièces d’habillement, avec l’assu-rance qu’ils les récupéreront endéans l’heure qui suit. Cette facilité est parti-culièrement appréciée par la gent fé-minine, pour laquelle on a également mis en place le «Julien Farel Express Salon», qui offre les services de ma-nucure, de pédicure et d’autres coif-

feuses durant l’heure d’attente.L’hôtel Marlowe à Cambridge, Mass. propose, lui, un programme de mise à disposition de bicyclettes qui connaît un grand succès même auprès de per-sonnes qui n’y ont pas recours (savoir que l’hôtel en dispose semble être une satisfaction en soi).

Une expérience multimédia complète

Et puis il y a la technologie. Alors ici, écoutez bien, car c’est du lourd… À la question «Iriez-vous dans un hô-tel qui n’offre pas le Wi-Fi gratuit», 57% des personnes interrogées ré-pondent «No Way» (faut-il traduire?) ; 26% s’y rendraient SI c’est leur so-ciété qui paie l’Internet et, seulement 17% répondent oui.Les voyageurs utilisent l’accès à l’In-ternet pour les emails d’abord, puis, aussi, pour lire des nouvelles sur leurs ordinateurs ou sur leurs ta-

blettes.L’Ocean House à Rhode Island place un iPad dans chaque chambre, qui dispose entre autres d’un accès com-plet et gratuit à «The Wall Street Jour-nal» et à d’autres sites d’actualités. Les clients qui préfèrent une version papier la reçoivent, bien entendu.Offrir un accès Internet gratuit peut poser des problèmes de gestion de la bande passante. Pour éviter qu’une poignée d’utilisateurs intensifs ne pé-nalisent les autres clients en ralentis-sant l’accès à l’Internet par des télé-chargements intenses, le «Hawks Cay Resort & Villas» de Floride pense mettre en route un système qui offre gratuitement une certaine quan-tité de données et qui, au-delà, passe à un «premium use» payant. Dans les salles de réunion, il s’agi-ra de créer une expérience multimé-dia complète. Ainsi, à Morgans Ho-tel, une salle de réunion prévue pour 20 personnes peut-elle disposer d’un écran de 85 pouces, et d’un matériel audiovisuel de haut vol. Cette salle est occupée à 75% et le retour sur in-vestissement est important.

Le bien-être décliné à l’envi

Il est loin le temps du minibar coûteux et snob! Aujourd’hui, les hôteliers le repensent du tout au tout! Les hôtels Hyatt Andaz offrent gratuitement des collations et des boissons non alcoo-lisées, le Peabody Orlando place dans le minibar… ce que les clients dési-rent: ces derniers peuvent en précom-mander le contenu avant leur arrivée, tout comme ils peuvent passer com-mande à tout moment durant leur sé-jour. Il existe même des «packages»

adaptés, comme ce «Tiny Bubbles» qui associe du cham-pagne, du brie et des crackers, pour fêter, avec des collègues ou des clients, un important ac-cord conclu.Pour aider les visiteurs à gar-der la forme, les salles de sport fleurissent un peu partout dans les hôtels. Mais, parfois, les femmes d’affaires qui voya-gent seules hésitent à fréquen-ter, tôt le matin ou tard le soir, une salle presque déserte. Le

«James New York» leur propose, deux fois par semaine, un programme de yoga «women only». Aux «Omni Ho-tels & Resorts», les clients peuvent demander des poids, un tapis de yoga ou de stretching et tout autre équipe-ment de sport lors de l’arrivée à l’hô-tel. Tom Santora, le Marketing officer de Omni, s’en explique: «Nous pen-sons que certaines personnes pré-fèrent rester dans leur chambre pour faire leurs exercices». Il évalue à 8% le nombre de clients qui font appel à ce type de services (les «fitness kits»), principalement des personnes entre 35 et 55 ans et la clientèle féminine. Cela donne d’ailleurs une idée du nombre de kits dont doit disposer l’hô-tel.Mais le bien-être dépasse les seuls exercices physiques. Les hôtels l’ont bien compris et proposent des for-mules qui mêlent massages, soins corporels et nourritures adaptées. L’aromathérapie est également mise à contribution et les programmes sont extrêmement multiples.Une autre tendance, déjà observée dans la restauration haut de gamme,

c’est les hôtels qui s’associent à des fermes attenantes. Les pro-duits passent directement de la terre à la table (ou du poulailler à la table), pour garantir des plats d’une fraîcheur incompa-rable.

«Satisfaire au-delà des attentes»

On le voit, customiser les offres pour les adapter à une clientèle spécifique ouvre des horizons nouveaux où les hôtels pourront aisément s’identifier et de différencier fortement. Cet élar-gissement des services proposés va également attirer de nouveaux voya-geurs. Dans tous les cas, il s’agira d’in-vestir pour pouvoir les offrir. Comme le dit Mike DeFrino des hôtels Kimpton, «les clients n’attendent pas ces ser-vices, ils ont une réaction de «surprise très agréable» lorsqu’ils en prennent connaissance». Il continue: «Nous continuerons d’essayer de trouver de nouvelles manières de communiquer avec nos clients et de les satisfaire au-delà de leurs attentes».

Charging Station Fairmont Le Reine Elizabeth Montréal

In room iPad Ocean House

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STEM et ses spécialistes

L’association, qui représente les villes dis-posant d’un programme STEM (Science, Technology, Engineering and Mathema-

tics), vient d’annoncer avoir signé un contrat avec le Global Industry Development Network pour aider à la mise en place et à la formation d’un «Meetings Industry International Task-force» pour les conférences STEM.

Ce groupe de travail va inclure une douzaine d’associations internationales ainsi que des fournisseurs de l’industrie des réunions. Il vise-ra à fournir des connaissances et compétences spécialisées aux fournisseurs intéressés à ac-cueillir ou à mettre en place des conférences dans le domaine de la science, de la techno-logie, de l’engineering et des mathématiques.

«C’est une excellente initiative, elle signifie que nous sommes clairs à propos de l’impor-tance, pour les conférences et meeting STEM, des fournisseurs leaders mondiaux», dit le pro-fesseur Dr Nader Barsoum, Président de l’Asia Pacific Society for Hybrid Technologies and Energy, soit l’une des organisations soutenant cette formation spécialisée des fournisseurs de l’industrie des meetings.

Les raisons de ce groupe de travail? «L’ère de l’information a conduit à des changements re-marquables, et cela signifie que les gouverne-ments, les associations et les entreprises ont la possibilité de mieux utiliser les conférences en tant que catalyseur de la croissance. Cepen-dant, il existe un fossé entre ce que nous es-sayons de réaliser à travers les conférences, ce que les fournisseurs offrent, et ce que les associations pensent. Nous re-marquons qu’il serait avanta-geux pour toutes les associa-tions du STEM de disposer de fournisseurs spécialisés dispo-nibles, qui savent réellement où nous allons et ce dont nous avons réellement besoin», dé-clare David Goncalves, prési-dent de STEM States Incorpo-rated.«Il suffit de prendre un de nos grands objectifs. Imaginez le rôle d’un professeur, qui doit changer durant la prochaine décennie et passer du rôle de fournisseur d’information à ce-lui de coordinateur vis-à-vis d’élèves assis derrière des iPads et travaillant en fonction de leurs rythmes propres. Tous les jours, le professeur télé-charge des mises à jour et affecte les étudiants dans des groupes de travail, le tout en fonction de leurs besoins réels».«Les gouvernements du monde entier com-mencent à placer des tablettes dans les salles de classe, et il y a plusieurs manières de déve-lopper ce programme à l’aide de conférences. La technologie est disponible dès maintenant. Le problème est qu’il y a inadéquation entre la manière dont l’industrie des réunions vend ces services et ce que les associations et organisa-

teurs croient disponible, ainsi que le mode de financement.Notre but est clair. Nous voulons former durant un an des fournisseurs de l’industrie du mee-ting concernant les besoins du secteur STEM de la conférence et la manière dont ils peu-vent obtenir des fonds pour utiliser ces produits dans leur conférence.L’objectif est d’avoir une liste de fournisseurs

spécialisés qui pour-ra se distribuer entre associations et or-ganisations interna-tionales pour les ai-der à organiser leur conférence et réu-nion et à atteindre leurs objectifs de développement.«Les conférences sont plus que de simples réunions», déclare Scott Camp-bell, Executive Di-rector du Global In-dustry Development Network. ‘Les conférences sont des outils très puissants pour le développement so-

cial et économique. En tant qu’industrie, nous devons offrir les services et les compétences qui permettent aux organisateurs de meeting et de conférences d’atteindre les résultats réels qu’ils recherchent, et pas seulement les limiter à ce qu’ils pensent qui est disponible ou qu’ils imaginent pouvoir se permettre». «La plupart des associations observent ces nouvelles technologies et estiment qu’ils ne peuvent pas y accéder pour des raisons finan-cières, mais en réalité, beaucoup de ces ou-

tils correspondent aux buts recherchés et les considérations financières s’évanouiraient car, s’ils les connaissaient davantage, ils pren-draient conscience des avantages de leur uti-lisation».«Nous avons l’intention de travailler avec l’in-dustrie pour l’aider à entrer dans les associa-tions et mettre en valeur ce que le produit peut faire pour la croissance de l’industrie».L’équipe du projet fait appel à des fournisseurs tels que des bureaux de congrès, centres de congrès, hôtel, organisateurs profession-nels de conférence, agences de voyages et à des fournisseurs de technologies. Ils peuvent nous contacter s’ils souhaitent commencer dès maintenant à se positionner en tant que spécia-listes en conférences STEM.

Les participants inclus dans le groupe de tra-vail seront invités à assister à une heure de for-mation vidéo mensuelle, et participeront à une conférence de formation de deux jours orga-nisée chaque année dans le cadre de STEM-fest. Après 12 mois, l’organisation participante sera certifiée et figurera dans le STEM Sector Specialist Suppliers List. De plus, il y aura des avantages financiers, tous les participants au-ront accès à l’app GNR8 business, où ils pour-ront télécharger les nouveaux débouchés d’af-faires durant 12 mois et placer leur nouveau réseau et compétences pour travailler sur le développement de l’entreprise.STEM States Incorporated investit 212.000 US$ dans le projet. Chaque participant sera in-vité à contribuer à hauteur de 180$ par mois pour couvrir les douze mois de formation, son enregistrement et les nouvelles occasions d’af-faires.Les fournisseurs de l’industrie des réunions peuvent nous contacter, pour plus d’informa-tions ou pour s’inscrire, à l’adresse [email protected].

L’association internationale STEM œuvre pour créer des spécialistes pour exécuter des conférences,

avec des résultats réels!

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Connectivité à la hauteur au… juste prix!C’est devenu aussi indispensable que de disposer d’eau courante! Lors d’un événement, d’une réunion ou

d’un congrès, la connexion à l’Internet est devenue incontournable.

N’oublions pas un état de fait nouveau: chaque participant arrive avec plusieurs appareils mobiles en main ou en poche!

L’hypothèse coule de source, ils doivent pouvoir disposer d’un accès à l’Internet.

Évaluer la consommation

Beaucoup d’appareils mobiles personnels n’existaient pas voici trois ans! De surcroît, les réunions sont de plus en plus char-pentées autour de la technologie, les présentations font appel au streaming vidéo et sollicitent d’au-tant plus les infrastructures Inter-net existantes. Dans ces condi-tions, on ne peut plus rien laisser au hasard, il faut planifier, par avance, l’accès à l’Internet de la même manière que le transport des participants ou leur héberge-ment. Ignorer cette nécessité, c’est risquer, sinon des catastrophes, à tout le moins une très désagréable «expérience» de l’événement dans le chef des participants et des organisateurs.Maintenant, il faut bien se rendre compte que si les planificateurs, les gestionnaires de sites et les différents techniciens se partagent la res-ponsabilité de fournir la capacité Wi-Fi néces-

saire, beaucoup d’entre eux ne sont pas préparés pour entamer les discussions concernant les exigences nécessaires de bande passante.Voici peu, la question de sélection des or-ganisateurs se limitait à «disposez-vous de «sans-fil» dans vos installations?».

14 millions pour 13 hôtels!

La solution, à en croire Steve En-selein, vice-président des services de restauration et de congrès pour les hôtels Hyatt USA, c’est de «se coordonner avec les partenaires tech-nologiques sur place et avec les so-ciétés audiovisuelles qui travaillent dans nos hôtels». «Ces gens sont fort bien informés quant aux besoins de connectivité Internet et ils peuvent aider les organisateurs à poser les bonnes questions au sujet de leurs besoins en bande passante».Les organisateurs auront à estimer le

niveau d’utilisation des participants et des pré-sentations, ainsi que le nombre d’appareils qu’ils sont susceptibles de porter.Quoi qu’il en soit, satisfaire les besoins Internet de larges groupes coûte cher, mais, comme en toute chose, la qualité a un prix. Et il s’agit ici

aussi d’une mentalité à changer: les organisa-teurs estiment toujours qu’ils doivent bénéfi-cier d’un accès gratuit, mais vu leurs besoins en bande passante, cette position est tout sim-plement intenable.Pour fixer les idées, soulignons que MGM a dépensé récemment 14 millions de dollars pour ses 13 hôtels de Las Vegas. Mike Domin-quez, vice-président des ventes de MGM Re-sorts International estime que «les tarifs doi-vent refléter la dépense, pour qu’il y ait un retour sur investissement».«L’expansion de la bande passante coûte cher et, comme les améliorations sont invisibles, certaines personnes espèrent que ce sera gra-tuit».

Congrès, assises et signalétique intelligente!

L’image de marque de la société est également en jeu, et elle doit s’associer intimement à la si-gnalisation qui devra être mise en place.

La cohérence amène la «bonne forme»

Avant toute chose, il faut que ladite signalisation soit cohérente. Elle doit se détecter d’un seul coup d’œil. Le logo de l’entreprise, les couleurs utilisées doivent se répliquer de panneau en panneau et devenir ainsi une «bonne forme» qui sera aisément repérable: dès que l’œil «sait» ce qu’il doit détecter, il le trouve beau-coup plus facilement.Bien sûr, il faut également déterminer les emplace-ments pertinents. Pour ce faire, allez préalablement sur le terrain et marchez tel un visiteur lambda. Où cela semble-t-il évident qu’il faille placer une indica-tion? Où la plupart des personnes risquent-elles de

se perdre? Utilisez un plan d’étage pour planifier l’af-fichage, à la lumière de vos observations et ajoutez-y (ouvrez les yeux et observez!) les flux de circulation des personnes.Continuez la visite et allez vers la salle où se déroule-ront les débats. Il faudra prévoir une nouvelle signa-

létique à chaque changement de direction, à chaque montée ou descente de marches, et, bien sûr, placer une grande affiche à l’entrée principale de la salle.`

Gare à la première impression!

Si l’événement le permet au niveau des collabora-teurs disponibles, ajoutez une «signalisation hu-maine» à côté des affiches directionnelles. Un membre du personnel avec le T-shirt et le badge de l’événement… ça marche à fond! La personne sera libérée de ce rôle quelques minutes après le début

de l’événement et pourra donc vaquer à d’autres oc-cupations.La zone d’enregistrement doit être soignée aux pe-tits oignons, car c’est elle, en tout premier, que les congressistes vont rencontrer et qui fera donc bonne ou mauvaise impression. Cette première impression, sans être pour autant indélébile, va marquer considé-rablement les visiteurs. Ainsi, si l’enregistrement se fait par comptoirs différents, veillez à ce que les indi-cations soient lisibles et claires: «noms commençant par «de A à C» pour l’enregistrement alphabétique, et couloirs éventuels «VIP» ou «Presse» clairement dé-finis. Rien de pire que de faire la queue pour, in fine, être invité à la refaire dans un autre couloir!Personnalisez la salle à votre manière, mais n’ou-bliez jamais d’indiquer la direction vers les toilettes. Rien de pire que de traverser la salle pour ensuite de-voir la retraverser dans l’autre sens!

Organiser un congrès ou des Assises n’est pas une mince affaire. Il faut tout prévoir et cela déborde largement

le seul domaine de la planification alimentaire, des boissons ou du calendrier général à concevoir.

Business Meeting Hyatt Hotels

Steve Enselein

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Team Building: les entreprises ratent des opportunités pour raisons financières

“Team Building’… Ces deux mots en sont arrivés à signifier des choses différentes pour les individus.

A un moment, le team building était compris comme un processus en cours visant à aug-

menter la cohésion des équipes, pour travailler ensemble à aider les en-treprises à atteindre leurs objectifs. Une recherche simple de l’expression sur Twitter ou Google va mon-trer une tendance inquié-tante qui a édulcoré le sens de «team building» et l’a associé à toute activité à laquelle un groupe parti-cipe, du saut à l’élastique au… petit verre que l’on prend après le travail.

La raison de ce changement est double.

Les entreprises trouvent plus aisé de dé-gager des fonds pour des activités récréa-tives si elles les imputent aux budgets al-loués au team building. Les fournisseurs d’activités récréatives ont découvert que, une fois labellés «team building», leurs programmes attirent plus d’entreprises. Ce faisant, les entreprises et les fournis-seurs semblent inconscients du fait qu’ils tuent la poule aux œufs d’or. Les condi-tions étaient alors remplies pour qu’on se mette à percevoir le team buiding en tant qu’activité discrétionnaire qu’on peut éliminer avec un impact minimal lorsque l’économie plonge.

Les événements sociaux et récréatifs ont-ils une place dans l’agenda des entre-prises? Bien sûr. En fait, ils constituent un important baromètre de la santé organisa-tionnelle. Personne ne veut travailler pour une société où les collaborateurs ne peu-vent pas se supporter. Un environnement dans lequel personne ne rit, ne sourit ou ne prend plaisir est un signe de mauvaise santé de l’entreprise, mais le fun et les jeux n’augmentent pas les résultats. La quantité de «fun» ne devrait jamais constituer le cri-tère décisif pour déterminer si le team buil-ding est efficace.

Les entreprises ne sont pas des centres de loisirs ou des country clubs créés pour

divertir les collaborateurs. Elles sont dirigées vers la génération de profit et vers l’augmentation de leurs va-leurs d’actions. Si le team building doit regagner le respect qu’il a perdu, il doit s’ancrer fermement sur cette réalité.

La mission d’entreprise, sa stratégie et ses buts de-vraient façonner les objec-tifs du team building. Une fois ces objectifs fixés, les étapes ultérieures sont:

Déterminer la phase de développement de l’équipe ;

Identifier les la-cunes dans la per-formance du team et évaluer les styles d’apprentis-sage des partici-pants.

Ceci devrait diriger le contenu et l’ap-proche du team building. Parfois, le facteur «fun» constituera un in-grédient important du team building. Si le team ren-contre beaucoup de conflits ou s’en-

lise dans les malentendus, ce sera impor-tant de répondre de manière directe aux

préoccupations des membres de l’équipe. En fait, essayer d’engager prématurément une équipe dans des activités récréatives après des licenciements ou suite à un trau-matisme d’entreprise peut avoir un effet né-gatif.

Le team building conduit de manière ex-perte, avec des bénéfices tangibles en termes de retour sur investissement, est l’un des outils les plus performants des cadres pour unifier une équipe et faire en sorte que chaque membre fixe les mêmes objectifs. Les bénéfices du team building peuvent inclure:La résolution de problèmesLa résolution de conflitsDécloisonnerRéduire la paperasserie coûteuseRenforcer l’efficacité du travail d’équipe in-terfonctionnelGénérer des solutions pour relever les défis dans le business via le brainstorming.Aussi longtemps que les entreprises conti-nuent à remplacer le vrai team building par des journées récréatives, ces avantages ne seront pas atteints et nous continuerons à voir le team building placé en veilleuse.

Anne Thornley-Brown, M.B.A. is the foun-der and President of Toronto-based Execu-tive Oasis International. Their expert team building facilitators travel throughout Ca-nada, the USA, Dubai, Oman, Singapore, Malaysia, Europe, and the Caribbean to help companies achieve bottom line results through facilitated team building.

Team Building Facilitatorshttp://www.executiveoasis.com/team-buildling.html

Anne Thornley-Brown

Page 8: CBS-magazine issue Mar-Apr 2014 (FR)

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Le Business Breakthrough sera plus qu’une conférenceLe Business Breakthrough (BB) Event tant à Londres qu’à Paris… sera plus qu’une conférence

Le BB mettra en évidence l’impact des com-munications unifiées sur l’avenir de l’entre-prise. Il se concentrera sur les nouvelles

solutions qui peuvent augmenter la croissance et la rentabilité.

L’Imago Group Pic (le plus important distributeur européen de communications vidéo) et Wain-house Resarch (le bureau d’étude de marché axé sur les applications de communications d’af-faires) ont joint leurs efforts pour abriter le BB, qui se tiendra le 29 mai à Londres et le 3 Juin à Paris. L’événement aidera les chefs d’entreprise et les cadres supérieures à comprendre com-ment ils peuvent bénéficier de la technologie et des changements culturels qui changent du tout au tout le paysage concurrentiel et le potentiel de rentabilité pour tous.

Les chefs d’entreprise présents apprendront ce que Microsoft Lync et ce que d’autres solutions de communications unifiées peuvent faire pour les entreprises et comment les applications mo-biles peuvent aider les entreprises à améliorer le workflow et la satisfaction de la clientèle.

On verra aussi comment évaluer les services cloud qui peuvent prendre partie prenante de leur futur, et comment les nouvelles technolo-gies peuvent permettre de nouveaux services et favoriser la croissance de l’entreprise.

L’un des nombreux sujets à l’ordre du jour des préoccupations des chefs d’entreprise sont, au-jourd’hui, l’évolution du travail avec les «digital-savvy millennials» (génération Y, «numérique-ment avertis»). Les participants assisteront à un exposé d’un analyste de Wainhouse Research qui décrira la nature des changements culturels au travail et la manière dont les planificateurs peuvent se préparer à ces changements tout en améliorant la productivité, en maintenant le per-sonnel en place et en augmentant la vitesse de la prise de décision.

Les participants auront l’occasion de rencontrer des fournisseurs, des analystes indépendants, des consultants et des utilisateurs finaux, ceci pour explorer de nouvelles solutions et pour ré-seauter.

Il y aura aussi une aire d’exposition où on pour-ra approcher les dernières solutions de vi-sioconférence, de communications unifiées, d’agencement de salles de réunions, de média numériques et de systèmes intégrés de contrôle et d’automatisation.

Toutes informations complémentaires sont à obtenir ici:

London event (29 May 2014)Endroit:The Brewery 52 Chiswell StreetCity of London, EC1Y 4SD

Paris event (3 June 2014)Endroit: CAP 15 1/13 Quai de Grenelle75015 Paris

A propos d’Imago Group

Depuis ses débuts en 91, Imago Group s’est spécialisé dans la fourniture de services et de produits de communication vidéo en tant que distributeur commercial uniquement. Cela a abouti à une situation où Imago Group est deve-nu la plus grande entreprise de solutions vidéo européenne, fournissant des conférences audio et vidéo, de la vidéo en streaming, de la TV In-ternet et des caméras HD, des tableaux interac-tifs, et des écrans LCD ainsi que des vidéopro-jecteurs.Imago est sur le marché français depuis 2003 et a créé des filiales en Belgique, Hollande, Chine Afrique du Sud et en Espagne. De plus, compte tenu de la croissance de ses ventes –ce qui a été mis en évidence dans le Sunday Times In-ternational Track 200, une palette de sociétés in-ternationales de forte croissance en Angleterre.

Plus d’infos sur www.imagogroupplc.com

A propos de Wainhouse Research LLC

WR, basée près de Boston, MA, permet de voir clair dans les marchés mondiaux de l’audio, de la vidéo, de la web conférence, des communica-tions unifiées en temps réel et dans le streaming

et le webcasting d’entreprise. La société publie des études de marché et fournit des conseils stratégiques pour les fabricants, les vendeurs et les utilisateurs finaux. Les conférences de WR, tant aux Etats-Unis qu’en Europe fournissent un

forum pour l’industrie et ses clients permettant de discuter des questions cruciales pour la crois-sance de l’industrie. Pour plus d’informations, vi-sitez www.wainhouse.com

Andrew.W. Davis Senior Partner Wainhouse Research

Ian VickerageManaging Director Imago Group plc

The Brewery 52 Chiswell Street

City of London, EC1Y 4SD

CAP 15 1/13 Quai de Grenelle

75015 Paris

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Les espaces communicants qui créent l’efficacitéLes entreprises reconnaissent que le travail en groupes, que les réunions sont essentielles au succès, mais ont encore du

mal à offrir des espaces de communication efficaces.

Historiquement, les réunions étaient pla-nifiées de manière formelle (tel lieu, telle heure, tels participants). De facto donc,

les entreprises ont créé des salles de réunion for-melles, conçues pour faciliter le travail de grands groupes et la prise de décision.

On passe du personnel au collectif

Mais deux éléments fondamentaux ont chan-

gé, tant pour les collaborateurs que pour les entreprises. La collaboration, pour les pre-miers, doit s’associer aux liens sociaux et à un engagement personnel. Quant aux secondes, elles réclament une excellence opérationnelle et la recherche d’innovation pour réussir.L’excellence opérationnelle est liée à l’effica-cité des processus dont la vitesse de la prise de décision collective. De son côté, l’innova-tion se nourrit des interactions informelles, so-ciales et créatives. Cette situation a généré une nouvelle de-mande pour une plus grande variété d’es-paces de travail collaboratifs.En d’autres termes, le lieu de travail change de plus en plus et passe d’une situation d’en-vironnement qui passe du «personnel» au «collectif», du «moi» au «nous».Fort bien, mais il y a loin de la coupe aux lèvres, ce n’est pas toujours évident d’obtenir ce à quoi on aspire…

Favoriser l’innovation et la prise de décision

Certaines sociétés en viennent à copier litté-ralement la conception d’espaces publics à succès (cafés, bars, marchés, salons) en es-pérant, à tort, que la variété des interactions sociales qui s’y produisent se traduira par un cadre opérationnel pour l’entreprise.Elles sont également fort démunies pour favo-riser l’innovation, elles ne peuvent qu’encou-rager autant que possible les interactions et… qu’attendre que la «magie se produise». C’est ainsi que de nombreuses entreprises recon-naissent que leurs espaces de groupes de tra-

vail sont moins performants mais ne savent pas comment y remédier.Pour tenter de répondre à ces questions, Ra-tekin Consulting, spécialisé en recherche dans les milieux du travail, a recueilli des in-formations à l’échelon mondial sur les envi-ronnements de collaboration, via des son-dages électroniques et des entretiens. Les entreprises participantes ont été choisies en fonction de leur leadership dans la création

d’espaces collaboratifs efficaces. Vu ce qui précède, c’est sans sur-prise qu’on note que c’est pour fa-voriser l’innovation et pour augmen-ter la vitesse de la prise de décision que les entreprises s’attellent à changer leur organisation de colla-boration.

Une évolutivité avérée!

La troisième raison c’est que les col-laborateurs puissent soutenir le bu-siness, en permettant la mise en commun de l’expertise des indivi-dus et la création des équipes adé-quates pour obtenir des résultats tangibles dans des délais les plus brefs.En fait, c’est une palette très large d’options d’agencement qui est uti-lisée pour les travaux de groupe. L’étude a dénombré quelque 32 es-

paces de travail différents, et la plupart des participants utilisent au moins sept types de configurations. C’est l’absence d’endroits adéquats pour héber-ger les collaborations les plus élaborées qui constitue le prin-cipal souci, ainsi que le manque d’équipement technologique adé-quat.Autre enseignement: les espaces collaboratifs continuent d’évoluer. La catégorie la plus «évolutive» concerne les fonctions de brains-torming, de réunions «sur l’ins-tant», la vidéoconférence et le travail d’équipes de projets.Un avertissement, aussi: dans l’avenir, la plupart des espaces collaboratifs devront offrir des ca-ractéristiques technologiques qui facilitent les communications, qui permettent de partager l’informa-tion visuelle, ainsi qu’un support d’intendance facilitant le travail intellectuel (nourriture, boisson, lumière du jour).

La bonne technologie et la bonne dimension

Disposer de la technologie adé-quate est indispensable pour un espace de collaboration. Il s’agira de permettre la recharge des appareils et leur connexion par WiFi. Il faudra aussi dispo-ser de tableaux blancs interac-

tifs sur lesquels pouvoir travailler et proje-ter les images en provenance des tablettes, Smartphones et notebooks. Mais toute cette technologie devra être fiable et, sur-tout, facile d’utilisation. Il ne faudrait pas, par exemple, que sa mise en route gêne la mise en place de rencontres ou d’interac-tions spontanées. De surcroît, les espaces devront offrir le confort nécessaire et l’intimité indispensable pour entamer des discussions sensibles. Ils

devront être aisément accessibles pour éviter de décourager la mise en place d’une réunion spontanée pour raison de perte de temps de transport. La taille des espaces devra s’adapter au nombre de participants. Par exemple, l’im-pression ressentie est très désagréable lorsqu’un petit groupe de personnes doit se réunir dans une vaste salle.

Room&Technologies Medialine

C'en est fini de se tordre le cou pour suivre une présentation qui se déroule à l'autre bout de la pièce! Car... il n’y a plus d'in-terruptions dans la communication lorsqu'on consulte un mo-niteur disposé sur ou... dans la table!Le rétroprojecteur affiche les présentations, l'interface de contrôle et les slides sur la surface même de la table! Une couche invisible à l'intérieur de la table permet de contrôler la pièce et les différents médias. L'écran tactile et les câblages ont vécu!Le principe du système est de garder les participants au centre de chaque réunion. Les présentations, les dessins et les graphiques devraient uniquement souligner les stratégies en étant à leur service, et ne pas être dominer la réunion.Cette solution couvre une large gamme d'applications pos-sibles.

Digitech GmbH - Room&Technologies MedialineE-mail: [email protected]

Website: www.room-and-technologies.com

Room&Technologies Medialine

Room&Technologies Medialine

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Animer une séance de formationLes animations sur tableau blanc sont constituées par des images animées qui, en situation de formation, illustrent

une idée ou un concept à travers une série de dessins qui donnent l’impression d’être créés en direct.

Comme ils sont courts et parlants, ils s’in-tègrent fort bien aux besoins des per-sonnes à former et constituent un outil

très efficace pour l’apprentissage assisté par la technologie.

La solution miracle

Il est à noter que vu l’avancement permanent de la technologie, les développeurs d’e-learning doivent faire évoluer constamment leurs produc-tions pour les rendre disponibles à travers une grande variété d’appareils différents: ordina-teurs portables, mobiles, tablettes et autres Smart-phones. Comme ces ap-pareils sont susceptibles de se brancher sur l’In-ternet, cela ouvre la voie à l’affichage d’un contenu multimédia riche qui aura un impact important sur les personnes en forma-tion.Bien sûr, créer «ex nihilo» de vraies vidéos pro-fessionnelles, personnalisées à un domaine par-ticulier, correspond à se doter d’outils puissants qui attirent l’attention instantanément. L’as-pect négatif? C’est qu’elles ne sont pas faciles à créer.

Il faut, entre autres, disposer de bons acteurs, maîtriser l’éclairage et le son et tenir compte de nombreux facteurs lors de la prise de vue avant de passer à la post-production (le montage) et à la sonorisation. C’est la raison pour laquelle les animations sur tableau blanc, au départ de dessins, constituent un peu la solution miracle, nettement plus aisée à réaliser.

Conseils et astuces

Il existe des conseils fort utiles à mettre en œuvre. En voici quelques-uns…Il vous faut créer un scénario solide. Identifiez l’apprentissage que vous désirez donner, et transformez-le en termes courts, brefs et percutants. Le script doit également définir la durée du programme et déterminer les mo-ments de transition entre images.La durée des animations doit être courte: entre soixante secondes et cinq minutes par animation, et le dé-

bit doit être lisse, non heurté.Bien sûr, le visuel est l’épine dorsale d’une ani-mation sur tableau blanc! Créer des images et des schémas éloquents peut prendre du temps, mais il s’agit d’un investissement qui portera ses fruits. Il faudra tenir compte aussi des caracté-

ristiques socio-culturelles de votre entourage et éviter donc les «private jokes» qui ne peuvent se comprendre que dans un cadre culturel restreint.Surtout ne pas oublier la musique et les effets sonores! Il s’agit d’outils puissants qui créent un impact plus important et qui ajoutent du réalisme au scénario. Ainsi, si on voit une porte s’ouvrir (même en séquence vidéo), l’effet sera décuplé si un grincement accompagne les images.Une fois les dessins créés, il est très facile, avec des logiciels adaptés, d’enregistrer la totalité des animations et de les faire apparaître au moment voulu, exactement comme si on dessinait les images en temps réel! On pourra ensuite expor-ter le tout sur l’Internet et le rendre disponible à tout un chacun.

La réunion unifiéeDe plus en plus, les collaborateurs apportent leurs propres appareils communicants. Les notebooks

personnels, les tablettes et les Smartphones s’insinuent ainsi dans l’entreprise.

La gestion de ces différents outils pose pro-blème. Lors de réunions, nombre de col-laborateurs désirent partager leurs conte-

nus, issus de ces différents périphériques et… cela entraîne une belle pagaille et des pro-blèmes techniques sans fin.

Un vrai tour de magie

wePresent a réussi un véritable tour de magie: ils sont parvenus à intégrer ces différents outils dans un ensemble parfaitement opérationnel et travaillant sans fil. Prenons par exemple l’appa-reil wePresent-1500.Il s’agit d’un outil de présentation extraordi-naire! Il permet à des groupes al-lant jusqu’à 64 utilisateurs d’afficher des informations au départ de leurs ordinateurs (Mac ou PC), de leurs Smartphones ou de leurs tablettes, le tout via le réseau Wi-Fi ou filaire.On peut connecter le wePresent sur tout moniteur VGA ou HDMI (1080p). Le logiciel wePresent permet d’affi-cher en même temps le contenu dif-fusé par 4 utilisateurs, côte à côte.Le modérateur peut gérer les diffé-rents participants et contrôler qui peut diffuser du contenu et quand. Les tablettes et Smartphones iOS et Android peuvent s’utiliser pour

contrôler et projeter le contenu en provenance des ordinateurs Mac ou PC.

De l’ordre du «plug and show»!

Une application «sender for galaxy» permet d’ailleurs d’afficher, en miroir, l’écran du Smart-phone sur les écrans de projection.L’appareil projette sans souci des présenta-tions PowerPoint, Excel, Word, ainsi que les autres contenus visuels des tablettes et des Smartphones. Les participants peuvent recevoir les vues de la présentation sur leur browser, sur leur propre appareil WiFi, et les enregistrer.

Cerise (importante) sur le gâteau, un écran blanc interactif se connecte aisément au sys-tème, toujours en wireless, et, de surcroît, il est possible de créer un tableau blanc «vir-

tuel» sur le(s) moniteur(s), et puis d’écrire, de dessiner et d’annoter en utilisant un «airpad» (tablette porta-tive spécialement conçue à cet effet par wePresent). L’intérêt d’utiliser pareille solution tombe sous le sens, mais elle est d’autant plus intéressante que les aléas de mise en route et de fonc-tionnement sont réduits à leur plus simple expression. En effet, la mise en route, est de l’ordre du «plug and show»! Aucune tracasserie!

wePresentInternet: www.wepresent1000.com

SMART Technologies

SMART Technologies

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L’écosystème Microsoft Lync s’étendPar Alan D. Greenberg, Senior Analyst & Partner, Wainhouse Research [email protected].

Fin février, Microsoft a tenu sa conférence Lync devant plus de 1.600 membres du «Lync/Skype ecosystem». Toute per-

sonne intéressée par l’avenir des communica-tions unifiées (UC), par celui des télécommunications, de la colla-boration, de la vidéoconférence, de la webconférence et consorts devrait se montrer attentive, étant donné que Microsoft a progressé au cours des dernières années et qu’il travaille aujourd’hui avec vi-gueur dans l’entreprise (qu’elle soit grande ou petite), dès lors qu’il s’agit d’UC. Que les socié-tés utilisent des serveurs Lync lo-caux ou qu’elles s’en remettent aux offres «cloud», Microsoft a gagné des parts de marché signi-ficatives.

Voici quelques chiffres…1/3 des appels longue distance sont réalisés via Skype130 millions des 300 millions d’utilisateurs Skype travaillent avec des péri-phériques Android et iOS60% des grandes entreprises déploient LyncLa division «Collaboration» s’enorgueillit de recettes dépassant les 1 milliard de dollars, et de 38 trimestres de croissance à deux chiffres du CA.

Nous ne pouvons pas vérifier certaines de ces affirmations, mais tout ceci dénote l’impor-

tance que Microsoft a acquise sur l’ensemble du marché.

Gurdeep Singh Pall est entré en scène après deux ans d’absence du groupe de collabora-tion (en mettant l’accent sur l’intelligence ar-tificielle pour Microsoft) et a touché quelques mots concernant son nouveau rôle en tant que Corporate Vice President de Skype et Lync.Voici quelques années, en tant que GM, il aida le développement de la stratégie qui a conduit à la formation de la division Real-Time Col-

laboration, à l’acquisition de PlaceWare, et il a supervisé le lancement de «Live Commu-nications Server» en 2003, d’Office Commu-nications Server en 2007, et de Lync Server

en 2010. Derek Burney, Corpo-rate VP de Microsoft Lync & Skype Strate-gic Relations and So-lutions à l’intérieur du groupe Microsoft Appli-cations and Services, a effectué la démo d’ou-verture, qui compre-nait diverses démons-trations de vidéo Lync vers Skype, et donné un coup aux systèmes traditionnels de salle de vidéoconférence (avec un appel à un système Tandberg «co-bweb-encrusted»)… vous voyez le tableau! Il y avait pas mal d’allu-

sions au «fabricant qui ne doit pas être cité» (à savoir Cisco).

Des annonces particulières à relever…

La vidéo «Lync vers Skype» (l’an passé, Burney faisait des démonstrations audio et de messages instanta-nés – cette année la vidéo est la prochaine étape visant à réunir ces deux capacités distinctes)Le nouveau support Lync pour les tablettes Android, qui sera disponible en été 2014. Le serveur vidéo Lync intera-git avec les unités TandbergL’extension au browser du contenu Lync intégrant la voix et la vidéo à travers un jLink API.Tous ces éléments sont sus-ceptibles d’être en main des clients à la fin de 2014. Autre annonce: la possibilité de faire et de re-cevoir des appels audio POTS (plain-old-te-lephony-service) / PSTN (public switched te-lephony network) au départ de Lync Online et des améliorations pour les grandes réunions dans Lync Online.Microsoft dispose d’un écosystème dyna-mique, et de nombreux fournisseurs et pres-tataires de services ont montré une variété de périphériques comme des combinés et des casques, ainsi que le système de salle Lync (Lync Room Systems), des solutions de centre de contact, et même l’IM intégré à Lync. Voici quelques membres de l’écosystème en expansion…

L’émulation des appels POTS vers le cel-lulaire a d’abord été mise au point, voici quelques années, par l’industrie du cellulaire. Plantronics a fait la démonstration de nou-velles applications qui fonctionnent avec Mi-

crosoft Lync, et des appareils portables de dé-tection Plantronics aidant à l’amélioration de la productivité des utilisateurs, en particulier lorsqu’ils sont nomades. Plantronics a montré la façon dont un utilisateur connecté peut uti-liser son casque pour transférer, de manière transparente, un appel Lync actif à partir de son ordinateur vers son téléphone portable lorsqu’il quitte le bureau. L’application «Smart Presence» de Plantronics peut offrir des in-formations de présence plus précises dans Microsoft Lync lorsque l’utilisateur est sur un téléphone mobile ou sur son téléphone du bu-reau.Les fabricants de systèmes de salle Lync Crestron, SMART Technologies et Polycom (ce dernier montrant son OEM’s Crestron LRS system comprenant une station de confé-rence unifiée CX5500) ont fait la démons-tration du degré d’insertion de leurs produits dans les salles de conférence dans le sand-box Lync. SMART a annoncé un SMART Room Sys-tem (SRS) amélioré, ajoutant le partage in-teractif qui permet le toucher et l’encrage dans chaque application ; l’intégration avec le software SMART Meeting Pro PE (Personal Edition), et la mise en place d’un «unbound workspace» (espace de travail non lié) ; ainsi que de nouvelles tailles d’écrans et des com-

binaisons pour amener la collaboration dans plus d’espaces de travail.Crestron a dévoilé son Crestron RL – ame-nant sa capacité d’intégration dans l’infras-tructure d’une entreprise par l’intermédiaire de contrôleurs de salle, etc., etc.

Avec MindLink, nous avons visité un exemple parfait de la façon dont l’écosystème Lync élar-git les possibilités des fournisseurs de toutes tailles. MindLink est une start-up basée en UK qui offre un chat persistant qui s’intègre avec Lync. Pourquoi donc ne pas utiliser uniquement Lync pour le chat persistant? MindLink dirait que son chat persistant ajoute le support de la gestion des périphériques mobiles (MDM), des alertes avancées, une intégration avancée, une meilleure «sauce secrète média sociaux», de meilleures fonctionnalités et la mise en confor-mité. Y a-t-il un futur pour ce type de «menu fretin»? Des entreprises de services financiers, déjà occupées à adopter Lync, l’utilisent.

Gurdeep Singh Pall

UK-based Mindlink Software’s Annekathrin Häse and Alan Greenberg Wainhouse Research

Microsoft’s Derek Burney Onstage at the Lync Conference Keynote

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Logitech a dévoilé son «Lync-certified Confe-renceCam CC3000e», annoncé récemment en fanfare pour son prix de moins de 1K$ et sa vidéo 1080p, ainsi que pour sa capacité sur l’encodage H.264.

La conférence Lync a réuni une base de fans ravis des progrès réalisés à ce jour, des ven-deurs heureux (et d’autres sceptiques) atta-chant leurs wagons au train de Microsoft, et d’autres personnes désireuses d’apprendre et de comprendre comment tirer parti de l’UC.Oh, oui, au fait, il ne s’agit plus de Communi-cations Unifiées, Microsoft a rebaptisé le tout «Universal Communications», à la lumière de l’expérience de Lync et de Skype, des as-pects de contenu et de l’application de l’in-telligente intégrée dans sa suite complète de produits (de Xbox One à Office, Bing, Share-Point, etc…), de la mobilité et des possibili-tés «cross-device», de l’interopérabilité vidéo et de l’accès global via le cloud.

Sérieusement, une conférence à guichets fermés réunissant plus de 1.600 personnes (contre 800 en 2013) montre la capacité de «buzz» de Microsoft. Une autre manière de voir les choses, c’est que Microsoft est oc-cupé à devenir une véritable force dans l’UC, comme Cisco l’était voici quelques années. Le choc des titans est là, la course est lancée! Nous apprécions que Microsoft ait créé un écosystème riche et complexe qui aide l’UC à pénétrer davantage dans les entreprises. Nous sommes également revenus de l’évé-nement assez impressionnés par certaines «omissions» significatives.

Nous croyons que Microsoft Lync offre une proposition puissante dans son intégration avec Active Directory, Microsoft Exchange, SharePoint, Office et Skype. Nous pensons que tout ceci annonce un changement orga-nisationnel important qui affectera à la fois le positionnement de marché et le développe-ment de produits. Lync, en tant que solution UC, correspond à un large engagement des clients Microsoft centrés IT/Telecom qui pren-dront cette direction. Les autres, particulière-ment les entreprises petites et moyennes, qui sont moins «Microsoft-centric», peuvent être

plus prudentes.L’ajout de la PSTN dans Office 365 rend main-tenant Lync adapté aux petites et moyennes entreprises, mais cette capacité n’est pas at-tendue avant 2015.

Nous en disons bien davantage à propos de ce mastodonte Microsoft dans nos services d’abonnement Wainhouse Research. En at-tendant, bravo à Microsoft pour nous avoir offert un show bien orchestré, bien alimenté, même si certains… plats donnaient faim d’en savoir plus!

Lync, le grand communicateur

Tous les collaborateurs d’une entreprise peuvent ainsi travailler ensemble comme s’ils se trouvaient dans le même bureau.

Intégration totale

De surcroît, l’outil Lync est facile à apprendre et à utiliser, ce qui est gage d’une acceptation spontanée par le personnel qui en fera donc une utilisation répétée jusqu’à devenir routi-nière, pour le plus grand bien de la communication dans l’entreprise.Que l’on utilise des appa-reils mobiles, des PC ou des Mac, l’expérience uti-lisateur est cohérente.Avec Lync on gère la pré-sence, la messagerie ins-tantanée, la voix, la vidéo et les conférences.Les utilisateurs peuvent passer d’un appareil à l’autre en fonction de leurs besoins.Lync permet l’établisse-ment de communications vidéo HD, ainsi que le partage de contenu.Lync s’intègre dans Out-look, SharePoint, One-

Note et d’autres applications de Microsoft Of-fice, ce qui permet aux utilisateurs de ne pas quitter l’application où ils travaillent lorsqu’ils désirent contacter d’autres personnes. Les uti-lisateurs ont accès à une «carte de contact» (pour chacun de leurs contacts) reprenant l’identité professionnelle des différents inter-locuteurs, plutôt qu’un simple numéro (de té-léphone ou autre) qui renseignerait nettement moins.

Un florilège de possibilités

Il est possible d’organiser une réunion à l’avance au départ d’Outlook, y compris avec des personnes qui ne font pas partie de la société. L’invité recevra un e-mail conte-nant un lien qui lui permettra de télécharger une application web utilisable uniquement le temps de la réunion. Plus, si l’invité n’a pas d’ordinateur, il pourra rejoindre la réu-

nion par téléphone, en compo-sant simplement un numéro dé-terminé et en tapant l’identifiant de la conférence, une fois qu’il sera demandé.En résumé, Lync permet de té-léphoner, de chatter, de partager des fichiers, il permet de trouver les données correctes des per-sonnes en un clin d’œil, il com-munique directement depuis les autres outils Microsoft, il permet la communication facile vers les personnes en-dehors de l’entre-prise, il permet d’assister à n’im-porte quelle réunion ou discus-sion sans le moindre problème, il permet d’organiser des réunions efficaces et il renseigne sur les activités des collègues. Un vrai florilège de possibilités!

S’il fallait présenter Lync de Microsoft en quelques mots simples et aisés à comprendre, on dirait

qu’il s’agit d’une solution permettant de travailler ensemble, à distance, de manière optimale.

SMART Technologies SMART Room System for Microsoft Lync, for more information visit:

www.smarttech.com/thenextlevel.

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Trois incontournables pour la vidéoconférence, le streaming media et l’expérience Webcast

Par Mark Maxey, Senior Vice President, Yorktel Media Services.

Les améliorations dans la bande passante Internet et les avancées dans les technologies de la voix et de la vidéo conduisent les dirigeants d’entre-

prise à utiliser ces services pour réduire les coûts liés aux déplacements, pour rester en liaison avec leurs équipes de vente toujours plus éloignées, et pour trou-ver de nouvelles méthodes pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects.

Alors que la vidéoconférence, le webcasting et le streaming sont susceptibles de jouer un rôle clé pour at-teindre ces besoins, il existe un défi essentiel pour que ces méthodes puissent devenir une alternative crédible aux rencontres réelles: l’inattention des participants. Contrairement aux réunions physiques où ils sont dans la même pièce, la vidéo offre la possibilité d’assister à des réunions dans le confort de leur habitation, ce qui inclut les… tentations et les distractions liées à l’utili-sation d’appels téléphoniques, d’e-mails, de messages instantanés et des médias sociaux, pour n’en citer que quelques-unes. Avant d’utiliser les communications vi-suelles en lieu et place d’une réunion «face to face», il est indispensable de disposer d’une présentation bien

préparée, au contenu pertinent, qui saura intéresser les participants.

Un autre type de distraction tout aussi importante que les premières émanent de problèmes techniques comme la mauvaise qualité de la vidéo, les saccades tant visuelles que sonores, ou les coupures. Tous ces problèmes peuvent détruire une communication et compromettre les résultats.

En supposant que vous pouvez relever le premier défi, que vous disposez d’un message au contenu convain-quant, voici quelques conseils utiles pour éviter que la technologie ne vous trahisse. Voici trois méthodes que nous vous conseillons de suivre pour obtenir une ses-sion de vidéoconférence sans à-coups.

Utilisez un streaming adapté. Aux premiers temps de l’Internet, lorsque vous désiriez regarder un flux vidéo, on devait sélectionner la vitesse de la connexion. Tout était codé pour délivrer le bon flux selon la vitesse dé-clarée. A l’époque, il s’agissait aussi d’utiliser un hard-ware spécifique, et souvent propriétaire à la marque, «fermé». Au cours de l’évolution, cela a changé. Au-jourd’hui, on utilise la technologie du streaming adap-tatif pour répondre aux fluctuations de bande passante et les surcharges des stations de travail. L’»adaptive bi-trate technology» peut détecter la capacité de bande passante et la charge du CPU en temps réel et ajus-ter le débit en fonction. Pour activer cette technolo-gie, il faut utiliser le soft et/ou le hard pour encoder une

source vidéo selon plusieurs débits puis transporter le flux sur un transporteur adaptatif, comme Microsoft Smooth Streaming.

Multicasting vs unicasting. Un défi régulier pour les grandes entreprises qui utilisent la vidéoconférence pour leurs vidéotravailleurs est de s’assurer que le ré-seau interne n’est pas dépassé par les paquets vidéo qui sont en streaming, ce qui pourrait créer des dys-fonctionnements non seulement pour les participants aux vidéoconférences, mais aussi pour les utilisateurs du réseau en général. Dans ces situations, la multidif-fusion permet d’atténuer les éventuels problèmes de bande passante.

Une présentation unicast (monodiffusion) crée une connexion individuelle où chaque participant est ache-miné à l’origine de la présentation, peu importe où il se trouve. Ceci signifie que s’il y a 50 spectateurs dans un bureau en Californie qui regardent une présentation 300 kilobits émanant d’un bureau à Paris, chaque parti-cipant tire son propre flux de 300 kilobits. Il s’agit d’une charge énorme pour un WAN corporate.

La multidiffusion, quant à elle, utilise une connexion «one-to-many». Dans le scénario précédent, elle gé-nère un flux unique de 300 kilobits entre Paris et la Ca-lifornie, permettant à chacun des 50 spectateurs de ti-rer leur débit de leur routeur local, en lieu et place de 50 connexions séparées.

Utiliser un CDN ou Content Delivery Network. Il s’agit d’un réseau de diffusion de contenu. Selon l’importance

de votre public cible et le type de contenu diffusé, il se peut qu’il ne soit pas réalisable de diffuser votre présen-tation au départ de votre site même. Utiliser un CDN provider (comme Akamai, Amazon CloudFront, Win-dows Azure) peut constituer une meilleure solution. Ces sociétés disposent de dizaines de milliers de serveurs Web dans le monde, et sont spécialisées dans la dif-fusion de contenu vidéo à chaque participant, au dé-part du réseau optimal. Par exemple, si les participants à Londres et Rome essaient ensemble de visionner la même vidéo (ou webcast) conference, la géolocation permet au CDN d’envoyer simultanément la présenta-tion à ses centres de données en Angleterre pour les participants romains et en Irlande pour les participants londoniens. Ceci pour garantir que le contenu utilise la distance la plus courte possible sur le réseau Internet public. Ceci pour diminuer la perte de paquets et pour augmenter la qualité avec, comme résultante, une ex-périence de vision de haute qualité.

Bien que la vidéoconférence et le streaming vidéo ont parcouru un long chemin au cours de ces dix dernières années, elles peuvent encore être considérées comme difficiles d’accès pour les hommes d’affaires tout ve-nants (et pas que pour eux, d’ailleurs). Heureusement, cela ne signifie pas que vous ayez à jouer avec le maté-riel ou avec la qualité vidéo: un fournisseur de services spécialisés peut être d’une aide précieuse pour l’acqui-sition par votre société des technologies dont vous avez besoin pour diffuser la qualité de vidéo et d’audio dési-rée par vos cibles.

Un mot sur l’auteur:Mark leads Yorktel’s award-winning video broadcast and event production operations globally. His work has appeared on ABC, Bloomberg, CBS, CNBC, CNN, Dis-covery, FOX, Military Channel, MSNBC, MTV, NBC, and PBS. Yorktel Media Services provides a full suite of turnkey professional media services for the creation, production and distribution of audio and video commu-nications. Yorktel’s comprehensive suite of video ser-vice offerings includes broadcast-quality video produc-tion, post-production editing, live event AV production, streaming media webcasting and managed media ser-vices.

JMRConnect

JMRConnect

JMRConnectwww.JMRConnect.net

Page 15: CBS-magazine issue Mar-Apr 2014 (FR)

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Le présentoir (n’)a (auc)un avenirPar Bram Nauta, Directeur général de l’Instore Shopper Marketing Instituut, à l’occasion du salon

EuroShop 2014.

Le présentoir est (toujours aujourd’hui ?) le support le plus efficace pour influen-

cer le comportement d’achat dans le point de vente.

Mais parviendra-t-il à se main-tenir face à la débauche des nouvelles technologies ?Comment les détaillants per-çoivent-ils le présentoir ? En fait, comme un trouble-fête. Le présentoir est un mal né-cessaire dans la chaîne de distribution. Le fabricant de marques, quant à lui, voit chu-ter sans cesse le rendement de ses investissements dans les points de vente et cherche dès lors la voie de la moindre résistance : les économies sur les coûts. Un point de la situation et une vision sur le pré-sentoir par Bram Nauta, directeur du pôle de connaissances pour le marketing du shopping, l’Institut ISM.

Le présentoir n’a-t-il alors aucun avenir?

«Si, mais le moment de la réflexion est venu. En se promenant dans les palais du salon Eu-roShop 2014, on est frappé avant tout par la si-militude des produits présentés. Rien de bien innovant en comparaison de l’édition d’il y a trois ans. Si le secteur n’y prend pas garde, le présentoir deviendra une solution de facili-té. Et nous connaissons tous les conséquences d’une telle évolution».Mais vous avez toujours été le partisan du présentoir et estimé qu’il s’agissait du meilleur support pour un fabricant de marques.Il l’est effectivement et j’espère qu’il le reste-ra. Il y a cependant d’autres considérations qui menacent le présentoir. Par exemple l’espace disponible dans le magasin. Aux yeux du détaillant, le présentoir est encore

trop souvent un trouble-fête, tant au niveau de la distribution que dans le magasin. Une autre lacune est le niveau de connaissances souvent limité du don-neur d’ordre en ce qui concerne les supports promotionnels en géné-ral et les présentoirs en particulier. Le présen-toir est trop souvent le dernier poste du bud-get, celui que l’on confie au “junior manager”. Ce-lui-ci n’a hélas jamais été confronté aux présen-toirs dans le cadre de sa formation, sans même parler de communica-tion dans les points de vente, voire de marke-ting de shopping. Les fa-bricants de présentoirs passent aujourd’hui plus de temps à calculer com-ment parvenir à la réali-sation la plus avantageuse possible d’un cro-quis de production. Nous voyons même des fabricants de marques intégrer les présen-toirs à leur ligne de production et de condi-tionnement.

C’est un scénario particulièrement sombre. Quel est l’autre scéna-rio ?Nous pensons que ce scé-nario sombre ne doit pas nécessairement se réali-ser. Nous percevons de réelles opportunités, par exemple dans l’intégration de la vente au détail online et offline. Prenez le super-marché. On s’attend à ce qu’une large part du chiffre d’affaires des supermar-chés soit commandée en ligne dans quelques an-nées, les marchandises étant ou non enlevées au magasin ou dans un point-relais ou bien encore li-vrées à domicile. Il s’agira des achats de routine bien

connus. Du paquet de langes au bac de bière, en passant par le sac de pommes de terre, les bouteilles de limonade, les paquets de café,… L’assortiment présenté dans les rayonnages se rétrécira. L’espace ainsi libéré sera occupé par la “perception”, quel que soit le sens que l’on donnera à cette notion. Tout est envisageable, de la création de votre propre arôme de café à la découverte de nouveaux produits. Bref, la surprise. Des choses auxquelles le consomma-teur est prêt à consacrer du temps. C’est là que nous percevons des opportunités pour le pré-sentoir 2.0. Car c’est dans une telle situation que la fonction de base du présentoir, créer la surprise, pourra réellement se distinguer.

Cette approche portera-t-elle également ses fruits dans les magasins non-food ?Bien entendu. Là aussi, nous constatons que l’intégration entre le “online” et “offline” prend ra-

pidement forme. Peut-être même encore plus vite que dans le food. Cees Bos-ma, partenaire de l’institut, qualifie cette évolution de ‘nouveau magasin’. Ceci signifie que le présentoir semi-permanent subira la même transformation que son petit frère en carton.

Que fait l’ISMI pour favo-riser cette évolution?En premier lieu, nous of-frons aux fournisseurs notre assistance dans la transition vers une ré-flexion centrée sur le ‘shopper’. Dans les an-nées à venir, vous de-vrez parler le langage de la nouvelle économie

si vous voulez rester l’interlocuteur de votre donneur d’ordre et pouvoir lui offrir une plus-value. Nous prenons en outre l’initiative de “lier étroitement” le fabricant de marques, le détaillant et le fournisseur. Dans le cadre de nouveaux projets de collaboration, nous étu-dierons les différentes façons de donner une

forme concrète à cette transition que devront vivre les présentoirs et les autres supports pro-motionnels. Nous veillons aussi à amplifier le ni-veau de connaissances concernant la promo-tion dans les points de vente et les présentoirs par le biais de cours et de formations. L’ouvrage “Shopper in-zicht” (Sa-vantis, 2012) figure déjà sur de nombreuses listes de littérature et le marke-ting du shopping est de-venu une composante permanente du pro-gramme de plusieurs for-mations.

Bram Nauta: GeneraI ManagerInstore Shopper Marketing Instituut

Page 16: CBS-magazine issue Mar-Apr 2014 (FR)

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Le magasin connectéLes appareils placés en magasin ont de plus en plus la possibilité de communiquer les uns avec les autres, pour parvenir

à créer une nouvelle expérience pour le consommateur.

La technologie change en permanence. Elle est en train de changer la façon dont les détaillants interagissent avec leurs

clients.

Tout est dans l’évolution

Les affiches, les étiquettes et autres panneaux imprimés des magasins sont remplacés par du digital signage, soit par des écrans plats avec de la vidéo. On y trouve aussi des codes QR que les consommateurs peuvent scanner avec leurs Smartphones pour obtenir des informa-tions complémentaires détaillées sur les pro-duits, pour visiter un site ou pour découvrir le produit en réalité augmentée. A la caisse, des écrans informent sur les services gratuits four-nis par le commerce et sur les avantages liés au programme de fidélité de l’enseigne.De son côté, le catalogue en papier du maga-sin a été remplacé, sur le point de vente, par des kiosques qui permettent de voir toute l’offre et d’avoir des articles expédiés à leur domicile. De leur côté, les vendeurs vérifient instantané-ment l’inventaire avec leurs tablettes, sans de-voir courir à l’entrepôt pour voir si tel ou tel ar-ticle est de stock. Mais les magasins qui se contentent de rempla-cer une affiche imprimée par un écran plat qui délivre une boucle sans fin de promotions man-quent une occasion unique. La capacité des dispositifs numériques de communiquer les uns avec les autres, de répondre aux interactions des consommateurs et d’enregistrer le résultat de ces interactions offre aux magasins l’oppor-tunité de dispenser aux clients l’information et l’aide dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin. Et cette manière de faire amène, en finale, la satisfaction de la clientèle et une aug-mentation des ventes.Ces appareils, de plus intelligents, donnent ain-si naissance à un nou-veau type d’environ-nement de la vente au détail: le magasin connecté.

Un système intelligent qui échange l’information

Aujourd’hui, un grand revendeur est susceptible d’être une société distribuant et vendant les produits les plus ré-cents sur des marchés en perpétuelle évolu-tion. D’autre part, l’Internet omniprésent rend les consommateurs infiniment mieux informés qu’avant, allant souvent jusqu’à en connaître autant voire plus que les vendeurs.En conséquence, la relation entre les clients et les magasins a changé, la nouvelle technologie disponible et utilisée par les deux parties néces-site un nouvel engagement de vente. Les ma-gasins ont maintenant la possibilité de connec-ter les clients avec des informations spécifiques qui créent de la valeur tant pour le vendeur que pour l’acheteur. Lorsque la technologie numé-rique a commencé à s’intégrer dans les maga-

sins, l’utilisation du digital si-gnage et des autres écrans était relativement sourde, en ceci que, dans la plupart des cas, l’information se bornait au simple affichage d’images statiques ou à la rediffusion en boucle de programmes vi-déo.Bien sûr, on présentait ainsi des informations de manière plus engageante, mais elle restait telle quelle, quel que soit l’intérêt du client.Dans le magasin connecté, les panneaux numériques, les terminaux de point de vente et les kiosques ne sont plus isolés, ils font par-tie d’un système intelligent qui échange l’information entre les périphé-riques et le réseau du magasin. Cela offre une plus grande fidélisation de la clientèle et une bien meilleure expérience client, et cela permet au personnel de vente d’aider les clients dans leurs décisions, en faisant les achats pertinents. Jeff Collard, président de Omnivex (Toronto) af-firme ainsi: «Dans le magasin connecté, les af-fichages numériques et les autres systèmes re-connaissent et répondent à l’action d’un client».

Trouver la meilleure perceuse!

Dans le magasin connecté, les informations dif-fusées via le digital signage peuvent se modifier à la volée, en fonction de nombreuses condi-tions. En travaillant les variables, les règles d’af-fichage peuvent permettre à chaque display de déterminer quel est le message adéquat à diffu-ser à un certain moment pour un certain type de personnes. Le système détermine le contenu à

afficher à un endroit dé-terminé de manière à ce qu’il bénéficie de la plus haute pertinence et qu’il ait le plus d’intérêt pos-sible pour le spectateur.En outre, en enregis-trant les informations de contact des clients, le système peut s’utili-ser pour créer un dialo-gue avec le client, qui déborde largement l’en-

ceinte du magasin.«Dans un environnement dynamique et multi-canal, les magasins ont le besoin d’un tout nou-veau niveau d’intégration pour satisfaire les désirs des consommateurs», dit Kevin Dallas, general manager de Windows Embedded.Dans l’optique qu’a Microsoft des systèmes in-telligents de vente, les magasins utilisent un ta-bleau de bord tactile de management pour voir consulter les données des points de vente et contrôler l’entretien des bâtiments. Ce tableau de bord permet aussi de gérer les messages dif-fusés dans le magasin et de lancer des promo-tions spécifiques pour l’un ou l’autre produit.«En connectant des appareils courants, les ap-plications d’entreprise et les services de cloud

computing dans un large système d’organisa-tion intelligent, les revendeurs peuvent prévoir leurs ventes avec plus de précision, développer des modèles dynamiques de prix, mieux com-prendre le consommateur et créer de nouvelles valeurs au départ de ces sources d’information novatrices» (Dallas).Imaginons, par exemple, un magasin de maté-riel avec un présentoir de différentes perceuses. Lorsqu’un client en prend une en main, l’éta-gère «intelligente» le sent et, en conséquence, un affichage numérique diffuse de l’information relative à ce produit particulier. Les systèmes du magasin enregistrent cette information, me-surent quels produits génèrent le plus d’intérêt et déclenchent les systèmes d’inventaire pour augmenter le stock sur ces produits qui génè-rent le plus d’interaction client.Inversement, si le magasin est rempli d’un mo-dèle particulier de perceuse, l’interaction du client avec ce modèle générera un message de promotion sur l’affichage numérique, ce qui aide-ra à réduire le stock. Dans le même temps, si le personnel de vente est équipé de tablettes inter-connectées avec le système de digital signage du magasin, il pourra venir en aide au client.En fait, les données vont et viennent en temps réel entre les différents appareils, créant une expérience spécifique pour un client spécifique.

Tout est prêt pour ce nouveau mode d’interaction

Le magasin connecté génère des expériences uniques individuelles et est construit tout au-tour de ces expériences. Nous avons connu un changement fondamental au cours des dix der-nières années au niveau de la manière dont les gens interagissent avec la technologie. Les in-frastructures sont prêtes, aujourd’hui, pour per-mettre un nouveau mode d’interaction. Avec ce concept novateur de magasin connecté, les re-vendeurs utilisent la technologie pour anticiper les besoins spécifiques des consommateurs et sont à même de présenter instantanément l’in-formation que le client désire avoir. Même si le magasin ne fait aucune vente lors d’une visite, l’interaction permettra de faciliter le follow-up avec le client via des offres liées à ses points d’intérêt et génératrices d’achats ultérieurs.

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Qui crée le contenu du Digital Signage?Le Digital Signage ou Affichage Numérique a rapidement fait partie de notre quotidien.

À un point tel que nous ne réa-lisons parfois même pas que nous sommes en interaction

avec lui. Prenez les menus «fast-food» des restaurants du même nom. Précé-demment, le même menu s’afficherait 24H/24 et fournirait toutes les options et tous les prix. Aujourd’hui, on peut af-ficher des menus pour le petit déjeuner, séparés des menus du déjeuner, voire même un menu de fin de nuit! Le tout avec des images alléchantes de nour-riture et des propositions visuelles pour tester le dernier sandwich à la mode!

Les restaurants emploient des équipes qui travaillent pour eux et qui sont ca-pables de fournir des analyses sur la façon dont les personnes interagissent avec les images et sur leur comportement de commandes. Cela aide le restaurateur à décider de placer de nouvelles combinaisons de pro-duits, à mettre tel ou tel élément en plus grande évidence pour augmen-ter la probabilité d’une commande. On peut même personnaliser le menu basé sur les habi-tudes d’une région! Cette même logique s’applique à n’importe quel endroit où l’affichage numérique est utilisé pour encoura-ger les achats.

D’autres applications où le DS inter-vient sont constituées d’informations à dispenser. Pensez à un lobby d’hô-tel ou à une entreprise. Il devient fina-lement très banal d’entrer dans ces en-droits et d’y voir les nouvelles, la météo ou d’autres informations sur l’établisse-ment, qui s’affichent sur un écran tactile de grand format. Cette manière d’affi-cher et de manipuler les informations permet aux clients de rapi-dement faire le tour de la situation et de prendre eux-mêmes le contrôle. Nous vivons dans un monde où la plupart des gens dispo-sent d’un écran tactile en poche. C’est tellement aisé à manipuler qu’on pourrait même penser qu’il est plus facile et confortable d’inte-ragir avec un écran plutôt qu’avec une personne phy-sique.

Dans la perspective d’une entreprise, lorsque vous cherchez à définir une nou-velle campagne de mar-keting qui utilise les der-nières stratégies et «tips and tricks» qui ont cours en la matière, vous consul-

tez une équipe professionnelle de marketing. Cette équipe utilise sa compréhension de la psychologie, de la vente, de la conception gra-phique et de la publicité pour créer un message correspondant à votre entreprise, en vue d’attirer les gens à vouloir acheter chez vous, tra-vailler avec vous.

Du point de vue des intégrateurs au-diovisuels, c’est une occasion de vous fournir le matériel pour effec-tuer ces fonctions. L’industrie de l’audiovisuel, tout comme vos profes-sionnels de l’IT, l’équipe marketing et la force de vente, constituent un en-semble de compétences spéciali-sées. Les membres de la communau-

té audiovisuelle ont une connaissance de la dis-ponibilité de l’équipe-ment et, à condition de poser les bonnes ques-tions, peuvent trouver avec précision la ma-nière dont vous avez l’in-tention d’utiliser un ap-pareil, en vue de vous fournir la meilleure solu-tion possible.

L’affichage numérique est une application unique sur le lieu du tra-vail, car il fait référence à de nombreuses disci-

plines qui doivent se mettre à travailler en synergie. Le département marketing doit rechercher quel type d’images ou de contenu interactif il s’agira de mon-trer. Une fois planifiée la solution d’af-fichage numérique, la prochaine étape sera de contacter un intégrateur AV ou un consultant. Ce sont en effet ces per-sonnes qui sont les plus à même de savoir l’état de la technologie d’au-jourd’hui. Dès cet instant, les gens du marketing auront des interlocuteurs

pour discuter de la faisabilité de leur plan. Ils pourront déterminer si oui ou non il sera possible d’atteindre les ob-jectifs en fonction des possibilités of-fertes par la technologie moderne. Si c’est non, il leur faudra changer leurs idées. En outre, l’intégrateur AV ou le consul-tant expliquera comment la techno-logie peut être déployée. Comme les systèmes de signalisation numérique ont des capacités extensives lorsqu’ils sont associés avec des connexions ré-seau, il s’agira d’intégrer le service in-formatique aux discussions, de l’im-pliquer pour s’assurer que le système mis en place peut s’intégrer à l’infras-tructure existante.

On pourrait, si l’on n’y prenait garde, considérer l’affichage numérique en tant que simple pièce du puzzle de vos pratiques commerciales exis-tantes, mais il ne le deviendra que lorsque vous l’aurez harmonieusement intégré avec des partenaires issus de plusieurs disciplines. Le contenu de-vra être original et mis au point pour rencontrer les besoins de votre clien-tèle et encourager à l’action. Votre ser-vice marketing maîtrise au mieux les messages de votre entreprise, mais il ne dispose pas nécessairement de la pleine compréhension des possibilités des techniques modernes. Contenu

destiné à l’intérieur ou à l’ex-térieur, résolutions diffé-rentes, affichage sur écran ou via multiécrans, présen-tation statique ou interac-tive… Avec une intelligente collaboration entre marke-ting et les consultants spé-cialisés, le système d’af-fichage numérique sera beaucoup plus homo-gène et efficace… Il pourra même, peut-être, offrir plus de possibilités que ce que l’équipe de marketing pen-sait au départ!

Faire en sorte que la tech-nologie travaille pour vous, qu’elle œuvre pour vos in-térêts, passe par la collabo-ration avec un spécialiste audiovisuel professionnel.

Josh Srago

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Cessons les polémiques et savourons la citation!Critiquer l’impression 3D en soulignant ses faiblesses, c’est juste oublier une chose: la technologie en question est

vagissante, encore un peu dans les limbes, et... ça coule de source qu’il y a des imperfections et des ratés.

Mais elle est prometteuse en diable, et son évolution est fulgurante! Quant à la citation, la voici, à bien déguster

avant d’aller plus loin: «La révolution de l’im-pression en 3D est comparable à l’arrivée du traitement de texte pour l’imprimerie. Avec ces nouvelles machines à imprimer, tout le monde pourra créer ses objets». (Glenn Lewis desi-gner et PDG de Jewelry of Distinction, créa-teur US de bijoux)

Personnalisation à tout crin

Et dans le «tout le monde», est inclus celui de l’entreprise, évidemment. Aux tout débuts, l’im-pression 3D était réservée à la réalisation de prototypes, elle sert aujourd’hui à produire des petites séries. L’impression 3D est fort utilisée dans le monde de la F1 où elle permet de tester les pièces en soufflerie. Les entreprises qui ont franchi le pas ont d’ailleurs changé leurs habitudes: au lieu de s’envoyer des pièces, elles s’envoient des fichiers!L’impression 3D permet aussi de personnali-ser des objets produits en grande série, sou-ligne Pete Basiliere, directeur de recherche chez Gartner. Ainsi peut-on déjà imaginer la production de tableaux de bord d’auto-mobiles, pour des séries li-mitées ou des intérieurs per-sonnalisés.Mais ça va plus loin encore: déjà Rolls-Royce, le fabri-cant bien connu de moteurs d’avions, a annoncé recou-rir à l’impression 3D pour la réalisation de certaines pièces de moteurs. Il peut ainsi concevoir des pièces différentes et, en finale, ça diminuera le poids des avi-ons. L’impression 3D par injec-tion se destine au grand public et son principe est comparable à celui d’une impression jet d’encre. L’im-

pression 3D laser dessine l’ob-jet dans la masse: on utilise une cuve de résine (matière la plus employée) et le laser trace les contours de l’objet désiré. Une autre méthode utilise des LED en lieu et place du laser, opéra-tion bien plus rapide.

Même Lamborghini et Nike!

L’impression 3D excelle aus-si dans la réalisation de pro-totypes et s’utilise avec grand succès dans le domaine de la création et du packaging. Rien de tel pour créer un modèle que l’on soumet à des tests de perception, par exemple! De cette manière, on peut atteindre une accélé-ration spectaculaire des processus de concep-tion des nouveaux produits: on passe directe-ment du modèle en trois dimensions à la pièce physique. Exemple? Lamborghini, pour créer la coque de son prestigieux modèle Aventador, aurait réclamé 4 mois de travail et un inves-tissement de 40.000 dollars, via les moyens

conventionnels. Ici, grâce à l’impression 3D, cela a pris vingt jours et cela a coûté 3.000 dollars!Citons encore Nike qui utilise l’impression 3D pour réaliser ses «Vapor Laser Talon» (doté de crampons intégrés dans la structure, le tout ne pesant que 159 grammes) destinés aux foot-balleurs, qui constitue le premier modèle de l’histoire qui n’est plus fabriqué, mais imprimé.Bien entendu, c’est également dans le do-

maine des implants et de la chirurgie réparatrice que les imprimantes 3D font merveille! Des implants sur mesure ont été fabri-qués et posés avec suc-cès pour remplacer des os du crâne fracturés. Les os, les implants dentaires, évi-demment, mais, aussi, les copies exactes de l’anato-mie d’un patient, qui per-mettent de préparer les in-terventions en les répétant à volonté en testant diffé-rentes stratégies et angles de forage. Et, pour termi-ner, il faut souligner qu’on imprime déjà en métal, en porcelaine ou en matériau biodégradable, et que des os en nylon sont à l’étude!

3D Systems: Cube Printer, Lifestyle

Materialise: Owls Wear and Snowey Owl Brooch

3D Systems: 3D Printed Dental Waxups on Projet 1200 Materialise: Slot Car Championships 2014

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La valeur et le contenu contre l’infobésité!

Autre repère: l’équivalent de l’infor-mation publiée entre l’invention de l’écriture et

l’an 2003 est désormais produit… tous les deux jours!

Fluidifier le flux!

Xavier Delengaigne parle pertinemment d’infobési-té… «When information is cheap, attention be-comes expensive».L’information? Mais elle est partout, on en est débordés, elle est plus libre, plus accessible et immensément plus abondante! Le résul-tat? Nous restons dans l’immédiateté et nous risquons de perdre notre sens de l’analyse et, partant, notre esprit critique. Xavier Delengaigne souligne que, déjà au moyen âge, les savants se plaignaient d’infobésité, mais elle atteint aujourd’hui des sommets. C’est lié à plusieurs fac-teurs dont la baisse du coût de produc-tion de l’information et la redondance, am-plifiée par le succès des médias sociaux.

Or, et le psychologue Miller l’a démontré, le cerveau humain a des ressources co-

gnitives limitées, sa capacité de «mémoire de travail» (soit notre «mémoire tampon») se limite à 5 (9 au maximum) élé-ments différents. Une situation de «trop-plein d’information» se traduit alors par l’impression de travailler constamment dans l’urgence, l’augmentation du stress et la peur de rater une information capitale.Dans ces conditions, il faut ap-prendre à gérer l’infobésité. Tout d’abord, il faut fluidifier le flux d’informations et il faut veiller à ne pas se transformer soi-même en «infopollueur».

Éviter la redondance, rechercher l’analyse

Pour pouvoir en arriver à un «Système d’information Personnel» cohérent, il faut respecter le bon sens populaire et garder «chaque chose à sa place». Par exemple, toujours selon Xavier Delengaigne, «de nombreux collaborateurs d’entreprise uti-lisent leur messagerie en tant qu’espace

de stockage «bis», alors qu’une message-rie devrait plutôt s’apparenter à une sorte de «gare de triage». Prenons exemple sur le réel: lorsqu’on traite sa correspon-dance, on ne la laisse pas dans la boîte aux lettres, on la vide puis on trie le cour-rier en jetant les publicités inutiles, en ar-chivant les factures et en répondant à certains courriers. Pourquoi travailler au-trement avec une boîte mail?»En matière d’information, il faut deve-nir proactif. Il existe une foultitude d’ou-tils gratuits automatisant les processus de collecte et de traitement de l’infor-mation. On peut créer des alertes sur le nom d’une société pour suivre sa réputa-tion numérique, avec Google Alertes par exemple.

Il faut aussi distinguer le fait ponctuel de l’analyse. Certains médias se bornent gé-néralement à égrener les nouvelles, alors que d’autres publications tentent d’en tirer la substantifique moelle. Les faits rebattus perdent de leur intérêt, cette redondance est nocive pour l’esprit. En revanche, les analyses qui permettent d’aller plus loin dans la compréhension et qui donnent du sens aux événements sont porteuses de valeur. Et, aujourd’hui, le contenu fait toute la différence!

Nous sommes de grands lecteurs! Chaque jour, nous lisons quelque 100.000 mots, soit

l’équivalent d’un roman.

La dure quête de la bonne expérience utilisateur

Ces questions s’appliquent autant aux ouvre-boîtes, aux tondeuses à gazon qu’aux appareils technologiques!

Manivelle contre clé de contact

Pensons aux balbutiements de l’automobile. Nous sommes passés de la manivelle à la clé de contact. Les deux méthodes obtiennent le même résultat mais la plupart d’entre nous préfèrent la conception de la clé de contact.C’est un peu ce qui fait l’expérience utilisateur. Une conception facile à utiliser, à comprendre, offrir ce qu’on veut obtenir sans peine… Soit un concept crucial s’il en est pour les appareils mo-biles.Lorsqu’on télécharge une application, aucun ma-nuel de formation ne l’accompagne. Vous ne VOULEZ pas en avoir un, vous désirez utiliser l’application immédiatement. Son concepteur doit donc être certain de bien faire les choses dès le départ, car le nombre d’applications qui sont lancées puis irrémédiablement jetées à la poubelle est astronomique. On estime à 70% le nombre d’abandons. Pour parvenir à concevoir et à créer une bonne expérience utilisateur, il faut d’abord connaître le public qui va utiliser l’application. Vous devez comprendre votre public cible. Niveau démogra-phique, niveau consommation. Est-il un employé,

est-il une autre entreprise, travaille-t-il sous An-droid ou sous iOS?Ensuite, comment va-t-il utiliser l’application? Où va-t-il l’utiliser?

Pas de blabla, juste des analyses d’observations

Prenons un exemple…Une chaîne de restaurants désire installer un kiosque permettant de passer des commandes personnalisées et de payer. On trouvera des adolescents, de jeunes adultes, des mères de famille et des personnes âgées à la vue déficiente. Vous devez développer une stratégie qui tienne compte de ces caracté-ristiques.Lors de la conception et du dé-veloppement de l’application, il ne faut pas discuter avec des utilisateurs, il faut OBSERVER la manière dont les gens inte-ragissent avec le processus, pour déterminer leur chemine-ment mental et pallier les insuf-fisances que vous détecterez. Parvenir à une bonne expé-rience utilisateur, c’est passer par une série d’étapes qui peu-

vent s’avérer longues.La conception visuelle est également un élément essentiel de la manière dont les gens interagis-sent avec une application. Il est important d’impli-quer les designers dès le début du processus de création de l’application, pour qu’ils puissent va-lider que la conception du design est réalisable.Il faut se garder de toute précipitation: être le pre-mier sur le marché, ce n’est pas l’alpha et l’omé-ga! En revanche, il est impératif d’être le meilleur sur le marché! Une expérience utilisateur mé-diocre fait plus de tort que de bien et peut réelle-ment endommager une marque.

Comment ça marche? Quelle a la nature de la relation que l’utilisateur entretient avec l’appareil? L’estime-t-il

facile à utiliser? A-t-il envie de l’employer de nouveau?

Visionect

Xavier Delengaigne

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