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Page 15 Page 7 Technologie et design de haut vol ! C’est sur base de ce cahier de charges qu’Axeos a créé XPOD. C’est une jolie petite cabine, à porte coulissante, qui peut contenir trois personnes, d’environ trois mètres de diamètre. Elle est totalement conçue pour respecter les hauts standards de qualité. Page 8 Page 12 Page 3 Nr 44 Février - Mars 2015 Afgiftekantoor 9099 Gent X / P.508718/Bimestriel Une zone de videoconférence bien pratique ! Les organisateurs de meetings ont toujours l’augmen- tation du nombre de participants comme priorité essen- tielle, alors que de nombreux acteurs de cette industrie oeuvrent pour que cette expérience réelle, F2F (face to face), soit également disponible dans un package virtuel. L’évolution des réunions hybrides Le carnet de bord d’un businessman « comme un autre » ? C’est un témoignage que nous publions, celui de Thomas Gregg, Vice-président de Partner & Solution Enablement ». Intéressant à plus d’un titre… Écoutons-le… Les tableaux blancs sont des outils indispensables dans chaque réunion. On y écrit, on y dessine, on y saisit des idées. On efface, on recommence. Pour enregistrer ce qu’on y fait, peut-être prenez-vous des notes, frénétiquement, ou peut-être utilisez-vous votre téléphone pour photographier. Lorsque le tableau blanc peut partager son contenu en temps réel… tout peut être vu partout ! Page 16 Page 16 Page 19 Mesurer son pied pour prendre son pied ! Bien entendu, les PME ont rarement les mêmes soucis que les grandes sociétés internationales. Cependant, elles doivent rester prêtes à faire face à toute éventualité. L’un des problèmes épineux auquel sont confrontées les grandes entreprises, c’est l’interprétation simultanée lorsqu’elles organisent des réunions avec leurs homologues de pays étrangers. Do you speak Business ? Trouver sa route… Trois méthodes sûres ! Page 18 Les tendances d’avenir concernant le digital signage ?

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Page 1: CBS-magazine issue Feb 2015 - Mar 2015 (FR)

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Page 7

Technologie et design de haut vol ! C’est sur base de ce cahier de charges qu’Axeos a créé XPOD.C’est une jolie petite cabine, à porte coulissante, qui peut contenir trois personnes, d’environ trois mètres de diamètre. Elle est totalement conçue pour respecter les hauts standards de qualité.

Page 8 Page 12

Page 3

Nr 44 Février - Mars 2015Afgiftekantoor 9099 Gent X / P.508718/Bimestriel

Une zone de videoconférence bien pratique !

Les organisateurs de meetings ont toujours l’augmen-tation du nombre de participants comme priorité essen-tielle, alors que de nombreux acteurs de cette industrie oeuvrent pour que cette expérience réelle, F2F (face to face), soit également disponible dans un package virtuel.

L’évolution des réunions hybrides

Le carnet de bord d’un businessman « comme un autre » ?C’est un témoignage que nous publions, celui de Thomas Gregg, Vice-président de Partner & Solution Enablement ». Intéressant à plus d’un titre… Écoutons-le…

Les tableaux blancs sont des outils indispensables dans chaque réunion. On y écrit, on y dessine, on y saisit des idées. On efface, on recommence. Pour enregistrer ce qu’on y fait, peut-être prenez-vous des notes, frénétiquement, ou peut-être utilisez-vous votre téléphone pour photographier.

Lorsque le tableau blanc peut partager son contenu en temps réel… tout peut être vu partout !

Page 16Page 16 Page 19

Mesurer son pied pour prendre son pied !

Bien entendu, les PME ont rarement les mêmes soucis que les grandes sociétés internationales. Cependant, elles doivent rester prêtes à faire face à toute éventualité.L’un des problèmes épineux auquel sont confrontées les grandes entreprises, c’est l’interprétation simultanée lorsqu’elles organisent des réunions avec leurs homologues de pays étrangers.

Do you speak Business ?

Trouver sa route… Trois méthodes sûres !

Page 18

Les tendances d’avenir concernant le digital signage ?

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Les six éléments cruciaux d’une salle de réunionVoulez-vous renouveler votre salle de réunion d’entreprise ? Peut-être même êtes-vous prêt à en

construire une « ex nihilo » ?

Il faut tant et tant d’éléments dans une salle de réunions moderne qu’il devient de plus en plus difficile de savoir… par où commencer !

Pourtant, un bon équipement peut avoir un im-pact important sur l’efficacité de vos réunions.

Pas d’effet « spaghetti » !

Le bon écran de projection… Il s’agit d’une pièce maîtresse… Les grands écrans ont re-vendiqué la première place, ces dernières an-nées, et ils ont pris la place du projecteur clas-sique. Reste qu’il y a toujours des endroits, en général de très grande taille, qui nécessitent des images de plus grand format et où les pro-jecteurs font encore la loi.Reste que choisir le bon écran nécessite une réflexion préalable. Taille, technologie, contraste, luminosité et fonctionnalités sont à prendre en compte. Il faut se renseigner et op-ter pour l’appareil qui correspondra le mieux à ce qu’on attend.La connectivité est devenue totalement indis-

pensable. Il faut, dans l’absolu, que tous les appareils électroniques soient ca-pables de travailler ensemble de ma-nière transparente. Permettre à chaque appareil d’envoyer ses informations sur l’écran, par exemple. Il faudra une connexion directe par câble, mais aus-si s’ouvrir à la WiFi, au Bluetooth et à toutes les technologies sans fil permet-tant aux tablettes et aux smartphones d’avoir leur mot (et leur image) à dire !Éviter l’encombrement des câblages. Malgré l’époque du « sans fil » que nous connaissons aujourd’hui, il en reste en-core beaucoup. Il faut éviter qu’ils soient apparents, non seulement par souci es-thétique, mais pour éviter qu’ils ne s’en-tremêlent (le fameux « effet spaghetti ») et qu’ils ne gênent physiquement le tra-vail et les connexions !

Créez… l’inconfort !

Soignez le mobilier utilisé. Contraire-ment aux idées préconçues, il n’est pas toujours opportun d’opter pour des sièges ergonomiques et confortables !

Si vous désirez que les réunions soient plus courtes, les sièges doivent être conçus de ma-

nière telle qu’il est difficile, voire impossible, de se pen-cher en arrière. La table de ré-union, dans cette même op-tique, ne doit pas favoriser la place pour les jambes. Ce lé-ger inconfort induit fera en sorte que les participants se-ront concentrés, penchés en avant et non enclins au relâ-chement. En revanche, si vous accep-tez l’idée de réunions plus lon-gues, le confort sera essentiel et les sièges, bien rembour-rés, disposeront d’accoudoirs.Quant à la forme idéale de la table, les experts s’accordent à la voir trapézoïdale. Cette forme inhabituelle garantit que

personne ne peut gêner la visibilité vers l’écran ou l’orateur.L’éclairage… Il faut qu’il soit suffisant pour la prise de notes et la lecture. Il ne doit pas créer des ombres gênantes. Il faut diffuser la lumière pour la répartir aussi uniformément que pos-sible. Les spots ne devraient jamais constituer la principale source de lumière d’une salle de réunion. On les utilisera, à la rigueur, à des fins esthétiques en veillant à ce qu’aucun d’eux ne soit dirigé vers l’écran.Le son, enfin… Les haut-parleurs disposés dans le plafond constituent la solution la plus cou-rante. Mais, si la salle sert également aux vidéo-conférences, il faut plutôt en disposer à côté de l’écran pour éviter la confusion (images et sons provenant d’endroits différents). Les rideaux, les plantes et les tapisseries sont les bienve-nus, car ils réduisent la réverbération et l’effet d’écho. Dans cette optique, on conseille aussi d’éviter les tables en verre, qui réfléchissent les ondes sonores et amènent de la distorsion.

iboardtouch alternative meeting

Multitouch

PrysmE-mail: [email protected]: www.prysm.com

Stand: 11 - E64 at ISE

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Keizershoevestraat, 262610 Wilrijk - BelgiumTel: +32 478 948951Fax: +32 3 2397516Email: [email protected]: www.cbsmedia.biz

Directeur de la PublicationJean-Pierre Thys

RédactionJean-Claude Lesuisse

TraductionBabel Ophoff Vertalingen

ImpressionLowyck

Editeur responsableJean-Pierre ThysKeizershoevestraat, 262610 Wilrijk - Belgium

Communications Business Solutions paraît5 x par an. Online registration forms on ourwebsite will be considered for a regular free copy.Abonnement Version imprimée: 50 € (Belgique) 60€ (Europe), 85 € (autres continents) .

Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays. La reproduction de textes (même partielle) estinterdite sans la permission de l’éditeur.

Member ICCA (International Congress and Convention Association)

Communications Business Solutions est égalementdisponible en néerlandais et online en français, ennéerlandais et en anglais..

Une salle de réunion parfaite…C’est l’ingrédient par excellence de la communication dans l’entreprise. Il est important

de la concevoir en la dotant des technologies les plus modernes.

Comme de coutume, la première étape consiste en l’évaluation des besoins des utilisateurs finaux. De

quoi ont-ils besoin pour parvenir à leurs objectifs et pour soutenir leurs activités ? C’est un stade essentiel, qui nécessite de rassembler une information complète au départ d’une grande diversité de per-sonnes qui vont utiliser le système.

« Hors de la technologie »

On se situe ici « hors de la technologie », car il ne s’agit pas à ce stade de détermi-ner la marque ou le nombre de micros né-cessaires. On cherche simplement à sa-voir ce que l’utilisateur va faire dans la salle de réunion. Une fois les informations rassemblées et traitées, il faudra schématiser et segmen-ter les différentes technologies qui seront nécessaires. L’intégration sera le maître mot. Tant la table de réunion en elle-même que l’agencement de la salle devront per-mettre aux différentes techniques de s’in-tégrer « naturellement », sans heurts. Câ-blages, écrans, micros devront faire partie intégrante de l’ensemble.Il est à noter que les caractéristiques phy-siques de la pièce vont influencer les so-

lutions qui seront choisies. Est-elle longue et étroite ? Quelle est son acoustique ori-ginelle ? Y a-t-il un éclairage provenant de l’extérieur (fenêtres ou baie vitrée) ? Qu’en est-il du bruit de fond ? A-t-elle tendance à être chaude ? Il faut tenir évidemment en tenir compte et pallier les problèmes en puissance.

C’est l’interface utilisateur qui est le roi !

Vient alors le choix du matériel de présen-tation. Écrans ou projecteur ? Les écrans, on le sait, sont moins sensibles à l’éclai-rage ambiant. Pour les très grandes salles, si la hauteur du plafond le permet, la solu-tion du projecteur s’impose souvent. Il est cependant aisé de recourir à des volets ou à des tentures pour masquer, partiel-lement ou totalement, la lumière du jour.

Les micros. Il faudra choisir entre les mi-cros câblés (les câbles doivent être in-tégrés dans la table) ou sans fil. Ces derniers sont plus sensibles aux interfé-rences, mais permettent de se déplacer en toute liberté dans la pièce. L’acoustique sera travaillée en fonction des caractéristiques de départ de la salle, pour éviter les réverbérations excessives et réduire le bruit de fond de base par une isolation acoustique.Il faudra veiller à ce que l’aération soit opti-male. L’air conditionné n’est pas indispen-sable, mais souvent conseillé. L’éclairage doit être modulable et s’adapter en fonc-tion des besoins. Pensez aussi au BYOD : les participants viennent de plus en plus souvent avec leur propre matériel (notebook, tablette, smart-phone). Il s’agit de leur permettre de s’in-tégrer, de se recharger aisément et, aus-si, de partager leurs contenus sans soucis. La connectique va jouer un rôle clé, ainsi que l’interface utilisateur. C’est lui qui est le roi ! Et, généralement, c’est de lui que viennent tous les maux, car il a tendance à pouvoir tout faire, mais via des com-mandes et menus compliqués. Il faut le choisir le plus convivial possible et ne ja-mais lésiner sur sa conception.

Lorsque le tableau blanc peut partager son contenu en temps réel… tout peut être vu partout !

Les tableaux blancs sont des outils indispensables dans chaque réunion. On y écrit, on y dessine, on y saisit des idées.

On efface, on recommence. Pour enregistrer ce qu’on y fait, peut-être prenez-vous des notes, frénétiquement, ou peut-être utili-

sez-vous votre téléphone pour photographier. C’est utilisé ainsi par les animateurs de discussions de groupe, les groupes de créativité et de discussions à longueur de jours, de semaines et d’années.

SMART kapp est une réelle révolution dans le do-maine du tableau blanc traditionnel. Il permet la ma-nière traditionnelle de fonctionner, il incite même à continuer à fonctionner selon les automatismes en la matière (saisir un marqueur et se mettre à écrire). Mais il offre bien davantage.

Pour commencer, avec SMART kapp, vous pouvez facilement partager à distance. Les participants, on le sait, sont de plus en plus ac-compagnés de leur BYOD (de leurs périphériques personnels). Il peut s’agir de smartphones, de ta-blettes ou de notebooks personnels.SMART Kapp offre une app gratuite qui est télé-chargeable. Un QR code se trouve placé dans le bas du tableau blanc, qu’il suffit de scanner pour démarrer le chargement, qui peut aussi se faire via une puce NFC pour les appareils Android.Une fois lancée, l’application reproduit fidèlement le tableau blanc sur l’écran du périphérique. Le tout se fait en temps réel. Ceci signifie que la moindre ac-tion de l’animateur (écriture, effacement, ajout, sup-pression de graphique ou de dessin) s’affiche ins-

tantanément sur l’écran du périphérique mobile. Les participants peuvent donc être tenus au courant (et en haleine) d’une double manière : en regardant l’écran de la salle et en observant leur écran à eux.

Excellente nouvelle aussi, cette possibilité de re-production de l’écran peut aussi s’effectuer sur des appareils mobiles partout dans le monde. L’animateur de la réunion peut aisément partager la session SMART kapp via URL. Tout qui dispose

d’un browser peut voir le contenu en temps réel, quel que soit son appareil. Le partage de l’informa-tion dispensée se fait donc également à distance, ce qui permet aux collaborateurs absents de parti-ciper à la réunion bien attentivement.

On peut alors imaginer sans difficulté un colla-borateur distant relié par ce dispositif, et qui, tout

en suivant la réunion, peut aussi intervenir le cas échéant en donnant vocalement des commen-taires qui peuvent donc immédiatement être pris en compte par l’animateur qui modifie le contenu du tableau en conséquence, qui change alors ain-si sur tous les écrans.

Et ce n’est pas tout. SMART Kapp permet aussi d’enregistrer la totalité de la session avec des « sai-sies d’écran » numériques. Il n’est donc plus du tout nécessaire de prendre des photos. Ces saisies d’écran peuvent être enregistrées en format PDF haute résolution ou enregistrées sur une clé USB pour être envoyées n’importe où, instantanément. Conséquence ? Les participants ne doivent plus passer leur temps à prendre des notes, ils restent attentifs et réactifs.SMART kapp est une nouvelle manière d’abor-der le travail collaboratif, sans qu’il y ait la moindre contrainte liée à l’éloignement.

Il n’y a pas de « courbe d’apprentissage ». Si vous savez utiliser un tableau traditionnel, vous saurez utiliser SMART Kapp, aucune formation n’est né-cessaire, il suffit d’allumer l’appareil.

Découvrez la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=sSN0a-Hh1zk

SMART TechnologiesWebsite: www.smartkapp.com

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Hôtel avec salle de réunion, le couple parfaitDe plus en plus d’hôtels dans le monde intègrent des salles de réunion et des équipements business. Ils ont de

solides raisons pour agir ainsi…

Les hommes et femmes d’affaires qui voyagent régulièrement estiment en ef-fet que ce genre d’offre leur rend la vie

plus facile, car il s’agit clairement alors d’un « one stop shop ».

Le « sans-souci » absolu

Les salles d’un hôtel se réservent aisément puisqu’on est déjà présent dans l’établisse-ment. On peut facilement avoir connaissance de ce qui sera fourni et de quelles installa-

tions on disposera, dans le cadre des diffé-rents packages proposés par l’hôtel. La main-tenance est garantie, les salles équipées étant totalement fournies clé sur portes et en

parfait état de fonctionnement.En effet, les hôtels des grandes chaînes reconnues mondialement se font un devoir d’offrir les meil-leurs services et le matériel le plus performant. C’est évidemment va-lable également pour leurs salles de réunion.Question de fiabilité, aussi : les hôtels de renom disposent de ser-vices opérationnels à toute heure du jour et de la nuit, ce qui signifie que les hommes et femmes d’affaires sont certains de pouvoir disposer de leur salle de réunion au moment désiré.Il est également de plus en plus souvent possible d’utiliser des services de vidéocon-férence de haut niveau, dans les établisse-ments hôteliers. La connectivité y est soi-gnée et on peut entrer en communication avec des entreprises partout dans le monde, ainsi qu’avec, évidemment, les autres hôtels faisant partie de la même chaîne.

Se restaurer et réseauter

Le problème des déplacements est tota-lement réglé. Les salles de réunion se si-tuent à quelques encablures seulement des chambres, ce qui signifie que le temps pas-

sé à se déplacer des unes vers les autres est réduit au strict mini-mum et s’effectue dans les couloirs de l’établissement, sans qu’il faille s’inquiéter du temps et de la tem-pérature extérieure.Dans la même optique, la ques-tion des pauses café et des repas peut se régler de manière très ef-ficace. L’établissement peut four-nir des services de buffet, en

salle également si nécessaire, et les infras-tructures de l’hôtel abritent plusieurs res-taurants qu’il est évidemment possible de fréquenter ou de réserver, là encore sans qu’il soit nécessaire de se déplacer et de perdre son temps dans les embouteillages. Souvent d’ailleurs, la solution est mixte : on commande des repas sandwiches et des boissons légères pour le midi, puis on se retrouve au restaurant le soir. La formule « buffet » est particulièrement appréciée, car les participants peuvent ainsi trouver le genre de nourriture qu’ils recherchent. Ces moments sont essentiels aussi, car le ré-seautage, qu’on sait indispensable pour l’échange de données informelles, y trouve sa place idéale. Et, les chambres n’étant ja-mais bien loin, les dialogues peuvent da-vantage se prolonger.

Écran plat ou projecteur… le dilemme ?Lorsqu’il est question de se décider pour un système de projection AV destiné à votre salle de réunion,

on est souvent confronté à un dilemme.

Que choisir ? Un projecteur ou un grand écran ? Y a-t-il une solution meilleure que l’autre ?

L’écran plat est souvent plus logique

En fait, pas nécessairement, cela dépendra de la manière dont vous allez utiliser l’appareil. Le choix sera déterminé par les contraintes de place, par la taille de la salle, par l’éclairage am-biant qui y règne et, évidemment, par le budget que vous souhaitez lui allouer.Rodney Laney, vice-président de « Display Technology », ne dit pas autre chose : « Dans la plupart des salles de réunion d’aujourd’hui, l’écran est souvent plus logique. Il existe des cas cependant où la solution du projecteur s’im-pose ». « Un écran plat est forcément limité à sa taille qui sera de 95 ou 100 pouces maximum. Donc, s’il est nécessaire de disposer d’une image plus grande, le projecteur s’imposera ».Rodney souligne aussi qu’il existe une grande différence de prix lorsqu’on s’oriente vers les écrans plats de grandes dimensions. Le projec-teur est moins coûteux dès lors qu’il s’agit d’affi-cher en très grand. Il indique aussi que les projecteurs ne sont plus aussi sensibles à la lumière ambiante qu’au tout début, qu’il est donc possible de les utiliser avec satisfaction dans des environne-

ments assez lumineux, en excluant toutefois la lumière directe du soleil.

Pour les grands groupes, le projecteur s’impose !

Plus clairement encore au niveau du choix « mo-niteur-projecteur », Rodney conseille : « le facteur clé est la taille de l’audience. S’il s’agit de plus de 50 personnes, il faudra recourir à un système de projection et la taille de l’écran sera limitée par la hauteur du plafond. Si le pla-fond est trop bas, on peut opter pour l’alternative qui consiste à disposer plusieurs écrans qui en-cadrent stratégiquement la salle. Si l’on projette beaucoup de don-nées, le projecteur a un avantage, celui de pouvoir faire varier leur taille (fonction zoom) pour que les participants les plus éloignés les voient correctement. La vidéo, elle, se prête plus aux écrans plats qui sont aujourd’hui presque tous en haute résolution ». Enfin, Rodney estime qu’il est préférable de choisir du matériel professionnel plutôt que de re-courir à des machines consumer. Ils sont prévus pour fonctionner

en permanence et offrent une sécurité supé-rieure dans des conditions de travail plus rudes.Un dernier mot concernant la tendance BYOD (les collaborateurs apportent leurs propres ap-pareils –smartphones, tablettes, ordinateurs-). Aucun souci à craindre pour la connectivité : les smartphones et autres tablettes pourront se syn-chroniser au réseau et afficher les images ou les vidéos qu’ils renferment.

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Comment promouvoir un événement hybride ?La manière de promouvoir un événement hybride est fort semblable à celle de la promotion

d’une rencontre face to face.

La « cannibalisation » de la présence réelle par l’hybride est un mythe, cela a été maintes fois démontré, donc sortez définitivement cette

idée de votre tête !

Changer de tactique lorsque l’événement approche

Déterminez le moment le meilleur pour votre événe-ment. L’enregistrement devra s’effectuer en tenant compte de l’élément que voici.Les personnes intéressées par un événement le sont à cause de son contenu, il faut donc être capable de four-nir les renseignements indispensables : programme et nom et contenu des interventions des orateurs.Dès que la date est fixée, la promotion s’effectuera par différents médias.Par site Web. Si vous disposez d’un site Web pour l’événement, utilisez-le aussi pour promouvoir sa ver-sion hybride. Créez une page « registration » où il exis-tera deux options : « face to face » et « hybride ». Par courriels. Il s’agira de promouvoir l’événement « face to face » et l’hybride en même temps, mais consacrez la majorité du message à décrire l’événe-ment face to face. Réservez simplement un petit alinéa à la version hybride.En revanche, lorsque vous approcherez de la date de l’événement et lorsque vos participants se sont ins-crits, changez de tactique et commencez à promou-voir l’hybride à fond.

Pensez à personnaliser vos messages en fonction de votre public cible, que vous aurez préalablement seg-menté. Gardez l’enregistrement hybride ouvert le plus long-temps possible, jusqu’au jour même de l’événement avec un message du type : « Joignez-vous à nous AUJOURD’HUI ». Généralement, plus on est proche du début d’un événement hybride, plus il y a de per-sonnes intéressées.

Entretenir le feu sacré

Pour « entretenir le feu sacré » auprès de ceux qui se sont déjà inscrits précédemment à l’hybride, envoyez-leur régulièrement des rappels additionnés de la mé-thode pour se connecter et de trucs et astuces divers. Joignez-y une adresse de contact au cas où ils rencon-

treraient la moindre difficulté.La promotion se fera aussi par les médias sociaux. Là il faudra choisir le média le plus efficace (le plus utilisé par votre cible). La fonction « dites-le à vos amis » sera votre alliée et permettra d’utiliser la version moderne du « bouche-à-oreille ».L’imprimé. Le papier n’est certes pas mort, il est égale-ment votre allié. Il donne du « consistant », de la « cré-dibilité » à votre offre. Il serait donc dommage de s’en passer. Envoyez votre documentation (faites grand cas du design et restez sobre) à un public choisi. Parlez-y aussi de la version hybride, sans vous étendre trop.Enfin, contactez les groupes, organisations et asso-ciations qui sont susceptibles d’être intéressés par votre manifestation et proposez-leur des « bonus », qui peuvent être une réduction, un partenariat ou du sponsoring.

La vidéoconférence en quelques questions simplesSi vous envisagiez d’adopter la vidéoconférence, c’est probablement le moment de le faire ! La technologie

est de plus en plus abordable et offre de nombreux bénéfices dans d’innombrables secteurs.

Reste qu’il s’agit encore, malgré tout, d’un concept nouveau pour de nombreuses personnes intéressées. Quelques ques-

tions et autant de réponses…

Un retour sur investissement incroyable

Mon entreprise a-t-elle besoin de la vidéocon-férence ? Les avantages de la vidéoconfé-rence garantissent une meilleure communica-tion avec les collaborateurs distants, les filiales éventuelles et les partenaires commerciaux. En même temps, elle diminue les frais de déplace-ment (ne restent que les déplacements qu’il faut réellement faire physi-quement) et permet une plus grande réactivité de prise de décision.Et… quel est son prix ? Il varie considérablement en fonction des besoins du client. Mais, l’une des caractéristiques princi-pales de la vidéoconfé-rence est qu’elle offre un très fort ROI (retour sur investissement). Un système de vidéoconfé-rence peut ainsi se « fi-nancer par lui-même »

endéans quelques années, voire moins.Et la différence par rapport à Skype ? Ce n’est pas tout à fait pareil. Bien que les systèmes de vidéoconférence d’aujourd’hui peuvent intégrer Skype, la vidéoconférence est bien davantage. Elle permet à deux personnes ou plus de se connecter dans des salles privées (point à point) ou dans plusieurs sites (multipoint). S’il est vrai que la vidéoconférence de base nécessite seu-lement une caméra et un micro, les solutions les plus sophistiquées permettent à des groupes en-tiers de communiquer de manière transparente avec ordinateurs de bureau et données parta-

gées. On peut aussi enregistrer les réunions et les séminaires.

Présence continue et imagettes

Local ou sur le « cloud » ? Cela dépend de la manière dont vous allez utiliser le système. Un nombre croissant d’entreprises se tournent vers le cloud car il permet aux collaborateurs d’utili-ser le système d’où qu’ils se trouvent. Le cloud permet aussi de faire des économies de maté-riel et de maintenance, et fonctionne via une re-devance mensuelle qui comprend tout. Mais si le personnel se trouve principalement dans des emplacements fixes de bureau, un système de vidéoconférence local tient toujours la route.Qu’est-ce que la « présence continue » ? En fait, il s’agit d’une expression courante qui se réfère à une fonctionnalité de la vidéoconférence : pou-voir faire apparaître tous les participants à une réunion, simultanément sur un écran. Ainsi, s’il y a six personnes, l’écran aura six imagettes, chacune offrant la vidéo en direct d’un des par-ticipants. La présence continue est fort popu-laire aujourd’hui, pour les petits groupes. Il est évident que la présence continue ne peut s’appli-quer aux grands groupes. En revanche, chaque imagette peut contenir l’image d’un groupe dis-tant à l’intérieur duquel la caméra peut zoomer pour afficher la personne du groupe lorsqu’elle prend la parole.

InFocus

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Lorsque le nuage favorise la communication vidéoLes téléphones portables pullulent et les Smartphones voient leur part de marché augmenter en

permanence.

Les consommateurs les utilisent de plus en plus fréquemment pour prendre des photos et des vidéos.

Envisager la vidéoconférence autrement

Aujourd’hui, il ne faut plus faire appel à son imagination pour deviner ce que font nos in-terlocuteurs distants puisqu’on peut les voir « en direct » sur nos écrans. Et ceci que nous soyons assis dans notre sofa, que nous soyons en voyage ou sur le chemin du travail. Mais, lorsque nous désirons communiquer, de cette même manière, avec nos collègues de travail, les choses sont souvent différentes. Deux tiers de la communication que nous émettons émanent du non verbal. C’est la rai-son pour laquelle les conférences télépho-niques audio sont tellement stressantes : il est impossible de savoir ce que les autres parti-cipants pensent. Sourient-elles ou sont-elles dubitatives, par exemple… En conséquence, nous ne pouvons pas ajuster nos paroles et notre manière d’être comme nous le ferions spontanément en cas de rencontre réelle dans un même endroit.C’est surtout gênant dans le monde des af-faires, où il ne s’agit pas seulement d’essayer de communiquer, mais aussi de collaborer journellement. En fait, l’être hu-main a besoin de voir l’autre. C’est la raison pour laquelle, à l’instar de ce qui se passe dans notre sphère privée, les hommes d’affaires envisagent la vidéoconférence autrement que par le passé.

Gare au revers de la médaille

D’autant que les choses ont prodigieusement changé en cette matière. Déjà, nous sommes habitués à des applications (telles que Skype) et re-connaissons l’importance de la vision qui enrichit considérablement la pa-role. De façon naturelle, les personnes qui utilisent Skype, Google Talk, Face-time ou autres pour leurs communications personnelles ont tendance à vouloir les employer au travail. Il s’agit un peu d’un phénomène analogue à celui du « BYOD » (bring your own device) puisque c’est utiliser « ses propres applications » au bureau. Ces solutions sont bonnes, malgré leurs qualités variables, elles peuvent s’utiliser pour passer de courts appels. Comme on les fait tourner sur un or-dinateur (ou une tablette), elles sont commodes.Mais le revers de la médaille, c’est qu’elles ne sont pas couvertes par le dé-partement IT et qu’elles présentent un risque au niveau de la sécurité. En fait, il n’est pas conseillé de lancer un programme de collaboration vidéo en le basant uniquement sur Skype, ce serait un peu comme construire tout son système e-mail sur Hotmail.

Une expérience bien plus riche

Les communications vidéo d’aujourd’hui sont conçues pour répondre aux nouvelles demandes des utilisateurs. Elles réclament moins de bande pas-sante et s’accommodent d’une infrastructure hardware moins onéreuse que par le passé. De plus, la téléprésence et, plus généralement la haute définition (HD) permettent une expérience bien plus riche. L’interopérabilité entre systèmes différents est également bien meilleure.Il est possible d’élaborer une stratégie qui emploie la plus haute technologie pour les meetings de haut niveau, mais permettant une utilisation journa-lière sur les postes de travail, sur les tablettes et les smartphones. Elle per-met aussi le support de Skype (ou autres), lorsque souhaité.Si une société utilise Microsoft Lync (aujourd’hui Skype for business), il y a moyen que les travailleurs distants participent à un meeting au départ de leur appareil (desktop, notebook, tablette ou smartphone), en créant un endroit adéquat dans le cloud. Et comme Ovum (société d’études) re-lève que 45% des sociétés européennes ont l’intention d’accélérer rapi-

dement le déploiement de Lync (Skype for business), cela semble devoir devenir la méthode business par excellence.

Utiliser le cloud !

Le cloud et les services mobiles ont changé la manière dont on utilise la technologie. Utiliser le cloud signifie que les sociétés n’ont plus à effectuer de lourds inves-tissements pour acquérir et implémenter la technologie dont elles ont besoin.Et ceci vaut aussi pour la technologie de la vidéo col-laboration, qui est maintenant accessible en tant que service complet.Avec une solution basée sur le cloud, le coût est attrac-tif (redevance mensuelle abordable), et il n’y a pas de frais additionnels (« per call »). La planification budgé-taire est donc plus efficace et le système, aisé d’utilisa-tion, encourage les collaborateurs à l’utiliser, tant et si bien que la productivité est améliorée par une meilleure communication.Ces frais mensuels incluent la maintenance, ce qui si-gnifie la fin des soucis anciens. Plusieurs providers permettent même d’utiliser d’anciens équipements dont l’entreprise disposerait encore, en leur intégrant la technologie la plus récente.Le monde du travail change, il est fréquent que des col-laborateurs sillonnent le monde pour conclure des af-

faires, tout en ayant besoin de continuer à collaborer efficacement avec leur base. Plus la communication vidéo est utilisée, meilleure est la rentabilité.

Une zone de videoconférence bien pratique !Technologie et design de haut vol ! C’est sur base de ce cahier de charges qu’Axeos a créé XPOD.C’est une jolie petite cabine, à porte coulissante, qui peut contenir trois personnes, d’environ trois mètres de diamètre. Elle est totalement conçue pour respecter les hauts standards de qualité.Elle est bien ventilée, son plafond et ses parois intérieures (garnies de tissu bleu) sont isolés acoustiquement, tout comme le plancher en bois (la couleur de la moquette est au choix), et un dé-tecteur de pré-sence commande l’éclairage (deux positions en stan-dard) et la mise en veille automatique. Xpod est très facile à installer dans le monde entier et le concept permet de déployer des salles strictement identiques.Xpod s’agrémente d’options « à la carte ». On peut en effet adopter une solution totalement « clé sur portes », choisir les fauteuils (finition, type d’assise, de tissu, roulettes ou têtière), vouloir une table avec boîtier de connexion intégré, un support-écran universel pour un 65 pouces, un coffrage intégrant la technologie vidéo-conférence, ou, encore, exiger un éclairage spécifique. Notre offre comprend également des produits pour la visioconférence, l’affichage dynamique, des solutions tactiles et d’autres encore. Découvrez nos vidéos té-moignant de la rapidité de montage de nos meubles sur https://www.youtube.com/user/AxeosFrance

AxeosE-mail: [email protected]: www.axeos.net

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L’évolution des réunions hybridesLes organisateurs de meetings ont toujours l’augmentation du nombre de participants comme priorité essentielle,

alors que de nombreux acteurs de cette industrie oeuvrent pour que cette expérience réelle, F2F (face to face),

soit également disponible dans un package virtuel.

Les agendas surchargés et les budgets revus à la baisse amènent bien des participants po-tentiels à chercher des occasions de se réunir

sans devoir se déplacer, « on line ».

Dès le moment où l’industrie se tourne vers ces par-ticipants de la prochaine génération, il est clair que la programmation d’événements « hybrides » jouera un rôle essentiel dans l’établissement de communautés fortes, avec des connexions destinées à transcen-der les limites de trois ou quatre jours de meetings. Qu’est-ce qui nous a fait parvenir à ce stade ? Vers où nous dirigeons-nous ? Jetons un œil sur le passé, le présent et l’avenir des meetings hybrides.

Naviguer dans les vieux pièges du paysage hybride

Il est important d’en revenir à l’impulsion initiale qui fut donnée par les pionniers de la technologie hybride. Étant donné la récession économique mondiale qui a réécrit les règles des décisions budgétaires, les en-treprises se méfient de l’inconnu. Que se passerait-il si les participants « face to face » décidaient que la composante online les satisfait autant que la pré-sence réelle ? Comment une entreprise, avec des ressources limitées, pour-rait-elle mettre en place un staff destiné à mettre en place un programme vir-tuel ? Les participants dis-tants voudraient-ils réelle-ment rester assis derrière leurs écrans durant l’évé-nement ? Et, bien sûr, la grande question : d’où viendra l’argent pour finan-cer l’événement hybride ?

Débrider les opportunités de l’engagement en ligne

Ces 5 dernières années, les planificateurs et les fournisseurs de technologie ont travaillé main dans la main pour aborder ces questions difficiles et pour trouver des solutions permettant d’ouvrir la voie à des initiatives hybrides.

La peur de la cannibalisation a disparu. Re-gardons les leaders du PCMA (Professional Convention Management Association). Lorsque cette société a lancé son premier meeting hy-bride, seules quelques centaines de personnes se sont branchées. En 2014, l’hybride a recueilli un nombre record de près de mille participants. Au même moment, la composante « face to face » à Boston recueillait également un nombre record de participants : plus de 4.000. D’autres meetings ont connu des résultats semblables, ce qui prouve que les secteurs virtuel et «face to face» peuvent coexister sans craindre que le côté F2F soit écorné.

Les sociétés élargissent plus que jamais leur présence mondiale.

Les sociétés et associations nord-américaines et européennes développent des stratégies de dé-veloppement internationales et les meetings hy-brides y jouent un rôle important. Au récent mee-ting hybride de la « Radiological Society of North

America’s », environ 50% de la participation vir-tuelle provenait d’ailleurs que de la seule Amé-rique du Nord. D’autres sociétés reconnaissent aussi cette aptitude du meeting virtuel à engager

le monde entier.Lors de son congrès mondial de 2014, McDo-nald a lancé un meeting hybride pour faire vivre le thème « As One » et associer à l’expérience son réseau mondial d’exploitants.

Les sources de revenus commencent à apparaître.

La question monétaire trouve de nombreuses ré-ponses potentielles. Des sponsors aux show-cases virtuels de produits, les organisateurs hy-brides trouvent des partenaires enclins à payer pour associer leurs marques aux expériences hy-brides. D’autres sociétés ont prouvé que leurs meetings hybrides valent la peine de payer pour y participer. À la RSNA, après 3 années de gratuité, les participants virtuels paient maintenant un droit d’accès allant de 100 à 300 $ (cela dépend du sta-tut du membre). Pour les sociétés non médicales, les possibilités de financement dépassent la seule diffusion en direct de l’événement et peuvent se nicher dans des sessions « sur demande » dispo-

nibles à l’achat.

Les étapes futures du processus hybride

Alors que les meetings hy-brides ont parcouru un long chemin, ces offres sont en-core en devenir et le po-tentiel est énorme. Il faut tirer parti de ces possibili-tés. Reste un ensemble de questions…

Êtes-vous à la hauteur ? Comme plus d’organisa-tions adoptent des pro-grammes hybrides, les or-ganisateurs doivent mettre la pression à leurs propres équipes pour être certains d’investir de manière adé-quate dans une expé-rience virtuelle apte à sa-tisfaire les besoins des participants.

Offrez-vous assez de contenu ? Avec une tech-nologie toujours plus accessible, les organisa-teurs hybrides auront besoin d’amplifier l’accès

aux cours éducatifs dispensés aux partici-pants virtuels.

Avez-vous la bonne formation ? La technolo-gie change en permanence et les meetings hybrides exigent d’utiliser le meilleur outil pour créer la meilleure expérience.

Travaillez-vous au bon endroit ? Puissance, connectivité, vitesse de transmission, profes-sionnalisme du personnel, il faudra choisir les bons endroits aptes à satisfaire les besoins d’un meeting hybride.

Website: http://www.virtualedgeinstitute.com

Carolyn Clark, VEI Leadership

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On se rassemble et se rencontre d’une autre manière que par le passé !Aujourd’hui, la manière dont les gens se rassemblent et se connectent entre eux a changé. Un événement dépasse

le simple but de rassembler des personnes dans un lieu précis à un moment donné.

Pour les professionnels de l’événement, il est devenu crucial d’investir à la fois dans la valeur de la rencontre physique

ET dans son impact hors événement. La RAI d’Amsterdam a ainsi tracé les grandes ten-dances, qu’elle applique déjà, et qui sont desti-nées pour inspirer les organisateurs, les expo-sants et tous les professionnels actifs dans le business des événements. En voici quelques extraits…

Tout est dans la valeur

Il faut créer de la valeur pour les visiteurs. La rencontre physique demeure essentielle pour instiller la confiance entre les personnes, adop-ter ou renforcer les relations. Elle permet un échange fructueux d’inspirations, d’innova-tions et de connaissances qui booste notre bu-siness. Dans le même temps, les applications virtuelles enrichissent cet échange par un bal-let « on-line » - « off-line » qui offre une valeur inégalée. Ceci à la fois avant, durant et après l’événement. La technologie a changé, en effet, la manière dont nous restons en contact les uns avec les autres. L’événement est totalement interactif et crée de la valeur en reliant les rencontres phy-siques aux possibilités « on-line ».Les facteurs de succès d’un événement réussi combinent les ingrédients suivants : une desti-nation attractive, une approche personnalisée, une expérience agréable avec du business mâ-tiné d’une touche de loisirs, et une prestation de services de niveau international. Il faut éga-lement pouvoir mesurer le ROI (retour sur in-vestissement) et des structures et aménage-ments de qualité.Les rencontres, dont l’importance est crois-sante, doivent être facilitées et optimisées. Les outils mis à disposition par les organisateurs doivent aider à trouver les contacts pertinents. L’utilisation d’éléments hybrides doit permettre d’assurer la continuité des conversations et dialogues entre tous les visiteurs, sur le site et

« on-line ». L’internet et les « apps » sont au-tant d’aides en la matière.

La technologie tisse finement l’événement

Chaque événement doit utiliser la technologie pour amplifier l’expérience des participants. La réalité augmentée, les hologrammes, le di-gital signage seront de la partie ainsi que le recours à des petits robots que les visiteurs (réels et on-line) peuvent télécommander. Les visiteurs physiques, il faut les toucher à la fois sur le plan professionnel et sur le plan per-sonnel. Il devient également indispensable de créer des programmes dédiés aux visiteurs virtuels, dans l’optique d’événements hy-brides, qui va se développer de plus en plus.La personnalisation constituera aussi un maître mot et permettra de proposer des pro-

grammes « sur-mesure ». En effet, sur le site même de l’événement, la technologie de loca-lisation des personnes permet la diffusion per-sonnelle d’informations pertinentes, adaptées à l’endroit où se trouve réellement le partici-pant. Cette localisation, croisée avec le pro-

fil du visiteur (qui aura préalablement l’op-portunité de lister ses besoins) permettra de proposer des news qui correspondent à ses intérêts. Il en ira tout pareil concernant les ex-posants. Il s’agit d’une segmentation intelli-gente, qui s’additionnera d’autres variables via des filtres « naturels » (« jeunes », « per-sonnes âgées », « homme », « femme », « na-tionalité », etc.).Il s’agissait donc de quelques points impor-tants parmi bien d’autres. Ajoutons que le bien-être des participants doit également être pris en considération. Des espaces spécifiques doivent ainsi être présents, pour le repos, pour allaiter, pour bouquiner et pour se délasser « au vert ». Il faut aussi utiliser les techniques modernes pour stimuler tous les sens dans l’optique du bien-être, dont la musique, l’aro-mathérapie, les couleurs et les images.

Vous pouvez télécharger l’étude complète ci-dessouswww.rai.nl/future-proof<http://www.rai.nl/fu-ture-proof>

Amsterdam RAIE-mail: [email protected]

Website: www.rai.nl

Amsterdam RAIE-mail: [email protected]

Website: www.rai.nl

Amsterdam RAIE-mail: [email protected]: www.rai.nl

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Du matériel AV fourni par l’hôtel ? Non merci !Avec des budgets plus serrés, les organisateurs de congrès sont souvent chargés de trouver des

alternatives à plus faible coût, voire d’éviter certains postes budgétaires du processus même de

planification du congrès. Lorsque c’est le cas, il peut être tentant de penser à utiliser l’équipement

audiovisuel de l’hôtel lui-même. Après tout, c’est juste une question d’un ou de deux projecteurs et de

quelques microphones, non ? Sûrement que rien ne pourrait mal tourner avec si peu…

Ne faites jamais l’erreur de croire que l’au-dio-vidéo « interne » est une solution à préférer à une location de services éma-

nant d’une société AV professionnelle. Cela vous conduirait directement à un échec. Voici pourquoi…

Les hôtels ne sont pas réellement impliqués dans le business « conférences et congrès ». Ils sont dans celui de l’hébergement, dans celui de la nourriture, et ce n’est pas la même chose que

d’être un vrai prestataire de conférences. La plu-part des hôtels, même dans leurs salles de réu-nion, offrent le matériel audiovisuel en le consi-dérant comme « complément » (« add-on »). Tout comme ils le font (et continuent à le faire en désespoir de cause) avec la ligne fixe de téléphone à côté du lit, dont per-sonne ne veut vraiment.En fait, ces téléphones fixes dans la chambre n’ont jamais constitué qu’un moyen de géné-rer des revenus supplé-mentaires, à l’époque où le GSM n’existait pas, chez les voyageurs qui n’avaient pas d’autre moyen d’appeler leur maison pour rassurer leur famille. Et, souve-nez-vous des prix exorbi-tants pratiqués ! Généra-lement, c’est un souvenir cuisant…

Je me souviens aus-si que les hôtels se trompent souvent… même lorsqu’ils n’es-saient pas de tirer des re-venus supplémentaires et veulent se donner bonne figure en propo-sant des services addi-tionnels gratuits. Comme ces machines à cirer les chaussures, souvent placées près des as-

censeurs. On se met à l’utiliser alors qu’on at-tend l’ascenseur qui vient du 15e étage, elle ne fonctionne pas correctement, et vous le savez. N’empêche que vous vous y risquez, pour une énième fois, et que vous avez même recommen-cé par la suite en vous maudissant vous-même de votre « naïveté ».

Aujourd’hui, dans les hôtels, il y a une nouvelle escroquerie concernant les prix prohibitifs des services Wi-Fi tant pour les clients que pour les participants à des congrès et conférences, qui est même plus angoissante que la grande ar-naque du téléphone fixe de chevet, et qui fera l’objet d’un prochain article.

Revenons à la question de l’audiovisuel interne.

J’ai découvert qu’en général les hôteliers ins-tallent du matériel technologique inadéquat en achetant des projecteurs de bas prix, inca-pables de fournir les lumens nécessaires pour des projections destinées à de grands groupes, ainsi que des micros du même acabit. Invaria-blement, cet équipement tend à l’obsolescence

et est constamment maltraité par des gens qui n’ont aucune idée de comment les utiliser, les stocker ou les protéger.

Et quant à pouvoir disposer d’une personne dé-diée destinée à aider et à mettre en place la tech-nologie pour la conférence… Déception totale : il s’agit toujours d’un employé de niveau inférieur dont le travail habituel est totalement différent et qui ne connaît rien du tout aux problèmes.Le cœur d’une journée de conférence ou de meeting est de parvenir à ce que les participants apprécient le contenu professionnel délivré par les intervenants. Le message a besoin d’être vu et entendu. Les orateurs professionnels, comme moi, apprennent très vite à reconnaître la pré-sence d’un véritable technicien AV, qui maîtrise l’installation, le montage du matériel et qui per-met de soutenir réellement leurs prestations via la sonorisation et l’éclairage. Si nous y attachons tant d’importance, cela constitue une bonne rai-son de se rappeler que ce genre de personne professionnelle et compétente s’impose.

Les sociétés professionnelles AV qui fournissent du matériel de haute qualité moderne, de l’équi-pement audio et visuel à jour vous permettront d’avoir la certitude que votre manifestation se déroulera sans aucun problème. Ne coupez ja-mais, au grand jamais, dans leur budget !

Michael JacksonEmail: [email protected]: www.theothermichaeljackson.com

http://about.me/theothermichaeljackson

Michael JacksonEmail: [email protected]: www.theothermichaeljackson.com

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Le carnet de bord d’un businessman « comme un autre » ?C’est un témoignage que nous publions, celui de Thomas Gregg, Vice-président de Partner & Solution

Enablement ». Intéressant à plus d’un titre… Écoutons-le…

« J’aime beaucoup les voyages d’affaires et je peux dire, avec une certaine fier-té, que j’ai amélioré ma manière de tra-

vailler à distance durant ces dernières années, en ce qui concerne la gestion d’une équipe répartie dans le monde entier. En fait, il y a pour moi peu de diffé-rence entre travailler dans un bureau, dans un café à Berlin ou dans un bon pub à Londres. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de mon MacBook et d’une bonne connexion Internet ».

Les priorités changent

« Durant les dix dernières années, par semaine, je prenais un avion au moins une fois et je passais de trois à quatre jours à l’hôtel. Bien que j’adore voya-ger et travailler avec des personnes de cultures dif-férentes, je reconnais que voyager peut être difficile et épuisant. Se réveiller à 4H du matin à Londres pour attraper un vol et s’envoler dans la soirée dans le dernier avion à destination de Berlin avant de de-voir en reprendre un autre le lendemain matin… est assez fatigant. Au fil des ans, j’ai d’ailleurs remarqué que mes priorités personnelles ont changé et je pri-vilégie maintenant, pour mes voyages d’affaires, le Wi-Fi rapide et un siège au premier rang qui me per-met de descendre plus rapidement de l’avion plutôt qu’un repas tiède à bord ».

Bénéficier d’une bonne nuit de sommeil

« J’ai toujours été exigeant lorsqu’il s’agit d’hôtels. Certains critères m’apparaissent comme très im-portants, comme la propreté, de bons lits, un envi-ronnement calme et un emplacement central. Mais, estimant que tout bon hôtel de 4 ou 5 étoiles leur sa-tisfait, j’ai des exigences supplémentaires : il me faut de l’Internet haute vitesse et un check-in/check-out

rapide ».« Après une journée de travail de 14 heures, je n’ai pas la patience de poireauter dix minutes juste pour recevoir la clé de ma chambre. Une conversation avec la réceptionniste est certes agréable, mais pas réellement nécessaire ». « Bien des services qui ont

fait la différence entre les hôtels par le passé et qui les ont rendus plus onéreux, comme une piscine, une salle de fitness, un minibar ou un énorme buf-fet de petit déjeuner, ont pris moins d’importance à mes yeux. Les sociétés sont d’ailleurs de moins en moins enclines à payer pour ces installations. C’est la raison pour laquelle je suis satisfait de voir que de plus en plus d’établissements en viennent à des concepts modernes débarrassés de tous ces en-combrants services. Ils se concentrent sur la propre-té, sur le côté moderne et pratique des chambres, et sur le côté « friendly » de l’environnement, le tout étant proposé à des prix honnêtes ».

Toujours les points de fidélité

« Je ne suis pas radin, mais payer 6 euros pour un soda à l’aéroport me paraît ridicule et résume aisé-ment ce que vous rencontrez si vous voyagez beau-coup. En conséquence, des avantages comme

l’entrée gratuite dans les lounges peuvent faire la dif-férence. Même si vous voyagez beaucoup, cela ne vous garantit pas pour autant un des statuts « spé-ciaux » (« elite », « senator », « gold » ou autres) nécessaires pour y avoir accès ou pour disposer d’un surclassement pour la voiture de location ou

d’autres avantages encore qui rendent le voyage plus agréable. Il devient plus difficile qu’avant d’at-teindre ces statuts et il y a quelques astuces permet-tant d’augmenter vos chances d’y parvenir, en parti-culier avec les compagnies aériennes qui partagent leurs programmes bonus avec d’autres ». « Vérifiez que vous collectez les miles avec une compagnie aérienne spécifique, mais pas avec de nombreuses compagnies qui partagent le même programme. Abonnez-vous aux bulletins d’information des com-pagnies aériennes et participez aux promotions qui offrent régulièrement des doubles ou triples miles pour une route spécifique durant un temps déter-miné. Vérifiez les exigences réclamées pour accé-der à un statut dans les compagnies aériennes. Par exemple, Lufthansa et Aegean font toutes deux par-tie de Star Alliance et le nombre de miles requis pour atteindre le statut d’or –qui donne accès aux salons partout dans le monde- est moindre avec Aegean qu’avec Lufthansa. Rappelez-vous aussi de toujours collecter des miles ou des points lors des locations de voitures et des séjours à l’hôtel, pour accéder aux surclassements ».

Voyagez léger !

« Circuler avec un bagage léger, voyager avec seu-lement un bagage de cabine, ce n’est pas toujours confortable, mais ça permet de se déplacer rapide-ment et d’économiser beaucoup de temps si vous devez assister à une réunion ou si vous désirez ren-trer plus tôt à la maison pour dire bonsoir à votre fils avant qu’il ne s’endorme. Je fais beaucoup de voyages à l’étranger et je suis dépendant de mes ob-jets technologiques. Je dois amener un adaptateur international d’alimentation, les câbles de recharge de l’ordinateur portable et du téléphone, différents adaptateurs vidéo pour le MacBook, etc. Le tout de-vient vite lourd et j’essaie d’éliminer tout poids sup-plémentaire comme un journal ou un magazine. J’ai aussi appris à toujours transporter des vêtements de rechange pour un prolongement imprévu d’un jour de la durée prévue de mon voyage, en cas de ré-union supplémentaire ou d’un vol annulé ou man-qué ».

Soyez attentif aux solutions de rechange

« Envisagez des alternatives (Uber en lieu et place d’un taxi, par exemple). Si vous vous déplacez dans une ville où vous avez un vieil ami, pourquoi ne pas loger chez lui en lieu et place d’un hôtel ? Informez-vous aussi sur les options locales. Par exemple, à Istanbul, il est plus judicieux de prendre un ferry au lieu d’un taxi pour aller du côté européen au côté asiatique de la ville. S’il est facile de grignoter un re-pas à l’hôtel, il est intéressant de sortir et de décou-vrir la culture. J’ai passé un certain temps au Moyen-Orient, et c’était fort enrichissant de voir comment les gens y mangent et célèbrent un déjeuner ou un dîner en tant qu’événement social et non plus uni-quement en vue de consommer de la nourriture ».

« En conclusion, je suis heureux de voir que l’indus-trie des transports et le monde hôtelier réagissent et adaptent leurs concepts au style de vie moderne des businessmen d’aujourd’hui. En fait, ceux qui com-prennent ce qui est vraiment important rencontrent déjà le succès. Les autres, ceux qui ne veulent pas évoluer… seront-ils encore longtemps actifs ?

Thomas Gregg

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Pour les adeptes du calme et de l’intimitéLes bureaux open space sont très efficaces, ils fournissent tout l’espace nécessaire pour de bons travaux

d’équipes, pour les projets de groupe et, entre autres encore, pour les réunions de créativité.

En revanche, ils ne se destinent pas à tout le monde. Oui, de nombreux col-laborateurs peuvent être distraits et in-

commodés par l’agitation, le bruit et l’activité constante.

Réunion mouvementée vs réflexion profonde ?

Inutile de longuement expliquer les méfaits du bruit lorsqu’on est au travail. Le cerveau lutte en permanence contre ces intrusions sonores et il en résulte une fatigue supplémentaire qui débouche rapidement sur des maux de tête. Dans le même temps, la productivité diminue et le nombre d’erreurs, d’incidents voire d’acci-dents augmente. Ces dernières années, l’industrie du mobilier s’est penchée sur le cas de toutes ces per-sonnes qui recherchent l’intimité et le calme pour accomplir au mieux leur travail. Il ne faut pas que le bonheur des uns fasse le malheur des autres !Et aujourd’hui, fort heureusement, il existe des mobiliers qui permettent de créer ces espaces tranquilles et qui garantissent la confidentialité. Dotés de matériaux sonores acoustiquement absorbants, ces mobiliers peuvent s’agencer en fonction des besoins.Tout aussi bien, il existe des panneaux acous-

tiques. Faciles à installer, il s’agit de solutions élégantes qui permettent de ne pas devoir se livrer à une refonte complète de l’espace pour garantir l’insonorisation et la vie privée. On peut dès lors concevoir une réunion ani-mée dans une zone de la pièce, et des cellules « isolées » dans l’autre, le tout fonctionnant en harmonie.

Les cocons personnels

Il existe aussi des cocons inso-norisés personnels. Ils consti-tuent la manière la plus simple de créer des espaces de tran-quillité et permettent de pas-ser des appels téléphoniques, de prendre quelques minutes de pause et de bloquer tous les sons indésirables.Tous ces éléments sont mo-dulaires, on peut donc les dis-poser en fonction des besoins du moment. En un tournemain, on crée ainsi un espace de re-pos ou un mini-bureau, voire une petite zone de réception hors du bruit. Ces « créations de l’instant » (faciles à mettre en place) se destinent donc à une personne ou à de tout petits groupes de travail adeptes de l’in-

timité. Il ne faut jamais oublier que l’intimité, fi-nalement, constitue la « grande distance entre ce que les collaborateurs ont et ce qu’ils dé-sirent »…Avantage supplémentaire, ces éléments mo-biliers adoptent une esthétique superbe ! On peut évidemment choisir les coloris et les dif-férentes formes proposées couvrent un très large éventail de possibilités.

Bien entendu, on peut aller plus loin et insono-riser un étage entier ! À ce moment, on crée un niveau spécifiquement désigné en tant que « zone de tranquillité ».

Cher Wi-Fi au prix exorbitant !Cela fait carrément halluciner : un lecteur du Telegraph » anglais relate, dans le

journal éponyme, son « expérience Wi-Fi » à l’hôtel Majectic Barrière à Cannes.

Record probablement absolu en la ma-tière, il a reçu une facture de… 300 euros (trois cents !) pour une nuit de connexion

Wi-Fi !

Trois options, mais peu d’explications

Selon Oliver Smith, l’auteur de l’article, l’hôtel a en effet confirmé qu’il facture des sommes consi-dérables pour l’utilisation de son service Wi-Fi de 50 Mo/s. Une option « vitesse moyenne » (10 Mo/s) est disponible au tarif de 110 euros par jour, et un service de base (2 Mo/s) est gratuit durant les deux premières heures, puis coûte 9 euros par 24H.Cette dernière tarifi-cation est nettement plus raisonnable. Mais, et c’est là que le bât blesse, il semblerait, se-lon les dires du client, qu’aucune information de coût n’a été donnée. Grande surprise donc, que de voir 300 euros alourdir la note ! Heu-reusement, tout est bien

qui finit bien, les responsables de l’hôtel ont fait machine arrière et n’ont en définitive facturé que 9 euros. Diane Pagnard, responsable PR de l’hôtel a in-diqué que les trois options en question n’exis-taient que depuis deux mois et qu’anciennement une somme de 15 euros par jour était réclamée. L’option « haute vitesse » a été implémentée pour permettre aux clients d’affaires (durant le Festival essentiellement) de télécharger rapide-

ment des films et des photos HD.

Le débat habituel

Cette péripétie relance le grand débat de la connexion à l’Internet dans les hôtels. Une étude récente estime que la majorité des hôtels européens offrent la possibilité de se connecter en Wi-Fi, et que 90% d’entre eux ne facturent pas cet accès. À cet égard, il semblerait que les

hôtels anglais sont les pires. Rappelons, et ceci a été confirmé par une enquête réalisée par l’AMBA Hô-tels, qu’une connexion Wi-Fi est un critère plus important que l’emplace-ment lors de la recherche d’un héber-gement.Nous l’avons souvent écrit en ces co-lonnes : la solution est en effet la gra-tuité totale pour les connexions cou-rantes, à faible ou moyen débit, qui permettent une utilisation « normale » de l’Internet (envoi et réception de courriels, consultation de sites, com-munications téléphoniques) . Il est concevable de permettre le choix d’une connexion plus rapide et payante cette fois, pour permettre aux utilisateurs qui le désirent de bénéficier de télécharge-ments plus lourds (VOD par exemple, ou envoi de fichiers lourds).

Sonic Chair ByDesignatics Production GmbHE-mail: [email protected]

Website: sonic-chair.com

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Les meetings et congrès VEULENT du changementChangeons-nous assez vite ? La question semble saugrenue dans notre monde où on a l’impression d’être en

permanence sur le « qui-vive », mais elle s’impose dans le monde des meetings et des congrès.

Trop souvent, ces derniers se mettent à « ronronner », à se dérouler comme par le passé, alors que les choses évoluent à

grandes enjambées.

Un « all in one » plébiscité

Un événement de ce type constitue l’occasion pour un groupe de personnes de se réunir pour apprendre et pour réseauter. Qu’il s’agisse d’une association ou d’une entreprise, il s’agit de mo-ments privilégiés qu’il faut valoriser au mieux. Ces grands rassemblements se déroulent de plus en plus sans le faste qui leur était dévolu par le passé. Finis les réceptions somptuaires et les repas fins, voire pantagruéliques. L’ère est aujourd’hui au contenu, c’est lui qui doit guider toutes les actions. Le choix de l’endroit de l’évé-nement s’effectue en tenant compte de la réali-té économique qui s’impose à tous. Les destina-tions sont moins lointaines, plus pragmatiques et s’axent sur la facilité des opérations. Souvent, on choisit un endroit « all in one » où logements, re-pas et assemblées peuvent se dérouler sous le même toit.Le changement, c’est donc de prévoir à la fois un contenu dynamique et adapté aux attentes des participants, d’utiliser au mieux les technologies de communication, ET de réserver des espaces de temps permettant le « networking », ce si pré-

cieux réseautage dont on parle de plus en plus et qui constitue tout le sel d’une présence physique.

La technique au service de la communication

Mais le changement, c’est aussi de penser à tous ceux qui sont intéressés par l’événement, mais qui, pour une raison ou pour une autre, ne peuvent y assister physiquement.Ici encore la technologie peut aider grande-ment. Il est ainsi possible d’augmen-ter fortement l’audience d’un événe-ment en créant un « meeting hybride ». Les Américains n’y vont pas par quatre chemins. Pour eux, « Hybrid meetings will just become normal meetings ». Un événement hybride, c’est un événement retransmis en direct sur l’Internet et qui est ouvert à tout qui s’intéresse à la ma-nifestation. On peut n’admettre que les participants virtuels qui disposent d’un code, on peut leur permettre (ou non) d’intervenir (soit par messages écrits soit par la voix, soit encore carrément en vidéo), et on peut même décider que les groupes distants, présents dans des hô-tels adaptés en conséquence sur le plan tech-nologique, apparaissent sur des écrans lors de la manifestation. De la même manière, le changement c’est oser

inviter des orateurs spécialistes qui intervien-dront succinctement de manière virtuelle, où qu’ils se trouvent dans le monde. Ce sera un gain de temps et un gain sur le plan du contenu, car tous ne peuvent pas se permettre d’assister phy-siquement à la manifestation.De surcroît, le changement impose d’enregistrer l’événement, pour permettre d’y avoir recours par la suite, de manière différée, selon le principe de la vidéo à la demande.

Mais en fait, le changement… ce n’est rien d’autre que d’utiliser la technique existante pour la mettre au service de la communication, du contenu et de l’efficacité !

La télé fait la course aux pixelsCela fait longtemps déjà que les téléviseurs sont utilisés par les entreprises pour diffuser des informations.

Ils ont d’ailleurs connu un « âge d’or » aux temps où les audiovisuels d’entreprise avaient la cote.

On est passé des gros téléviseurs (plus profonds que larges) aux modèles « slim line », et la haute résolution a permis

d’en arriver à une situation où l’excellence est de mise. Que penser de l’arrivée des téléviseurs 4K qui ont fait récemment leur apparition ? Dans les lignes qui suivent, nous n’adoptons pas un point de vue « consumer », mais bien adapté à l’entreprise.

Téléviseur géant ? Investissement payant, si…

Ces nouvelles TV ont ainsi déferlé au récent CES. Chaque fabricant a sorti, peu ou prou, son modèle 4K.La réponse paraît simple a priori: si l’entreprise diffuse ses propres productions, tournées en 4K, et si elle veut utiliser des écrans géants (par exemple, d’au moins 84 pouces, soit +/- 2,15m), l’investissement sera payant, en ceci que l’im-pact de la projection sera réellement supé-rieur avec un 4K qu’avec un simple téléviseur HD. Cependant, les dimensions impliquent l’uti-lisation d’une surface équivalant à un véritable « mur », il faut en tenir compte.Dans tous les autres cas de figure, le téléviseur HD fera tout aussi bien le travail. Il est important de noter que le contenu doit évi-demment être à la hauteur, et que les produc-tions dont disposent actuellement les entre-

prises ne sont pas réalisées en 4K. Ce dernier n’est donc intéressant que pour les produc-tions futures, qui nécessitent l’utilisation d’un matériel de tournage adapté. La qualité de la source est déterminante, et ré-échantillonner des pixels pour remplacer ceux qui sont absents

n’est qu’un artifice. Néanmoins, ces téléviseurs 4K auront un rendu photographique exception-nel et permettront une visualisation superbe des photos issues de reflex haut de gamme. Pied de nez à l’histoire, on pourrait alors en revenir, pa-radoxalement, aux audiovisuels « diapositives » d’antan.

Bientôt… plus le choix !

Quoi qu’il en soit, la technologie est comme un cheval fou et va de l’avant sans qu’on puisse

l’arrêter. Il est hautement probable que les télévi-seurs vont tous migrer vers la technologie 4K et que, dans un avenir assez proche, il sera impos-sible d’acquérir autre chose, situation que l’on a déjà connue concernant les téléviseurs 3D qui pourtant n’intéressaient que bien peu de monde, contrairement aux souhaits des fabricants. On se trouvera alors dans la situation où on projet-tera régulièrement de l’HD sur du 4K sans qu’il y ait un quelconque avantage visuel. Les chaînes de production de films y viendront, mais petit à petit, vu l’importance des investissements né-cessaires.On pourrait imaginer que le 4K a un bel avenir dans les salles de téléprésence (vidéoconfé-rence haut de gamme qui crée littéralement l’il-lusion de la présence réelle des interlocuteurs distants). Les contraintes techniques de trans-mission des données douchent cet enthou-siasme naissant, en plus de la constatation que les solutions actuelles (HD) suffisent largement.Quant à porter le 4K sur des téléviseurs de « petites » dimensions, c’est tabler sur la for-mule marketing, tout en évoluant aux frontières de la duperie : l’œil ne saurait pas faire la dif-férence, tout simplement. En fait, quelques an-nées après le monde des appareils photo, la télévision est tout bonnement entrée dans la course aux pixels… Et pourtant, on sait qu’elle est vaine et qu’une bonne image dépend de bien d’autres critères.

Microsoft reveals the “Surface Hub” an 84 -Inch 4K all in one

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Le saut risqué de 8 à 10 !On nous promet, du côté de Redmond, non pas Windows 9 mais Windows 10.

Microsoft doit prendre garde…

Windows 8 va donc se retirer … sur la pointe des pieds, car l’OS n’a pas vrai-ment connu le succès espéré.

Il faut plus qu’une belle gueule !

En fait, pour le particulier, et surtout pour les entreprises, il faut une raison impérieuse pour mettre à niveau leur système d’exploitation. Et les premières réactions des entreprises aux États-Unis face aux premiers « drafts » de Win-dows 10 peuvent être synthétisées ainsi : « Oui, Windows 10 a un joli look, mais il faut plus qu’une belle gueule pour se lancer dans l’aven-ture d’une migration ! ».Actuellement, si l’on en croit les chiffres de Net-MarketShare, c’est environ un PC sur deux sous Windows 7 qui accède à l’Internet. Dans ces conditions, il y a fort à parier que Windows 7 connaîtra le sort de Windows XP : stable, po-pulaire, ne nécessitant aucune formation, car présent de longue date, cet OS d’exception sera très difficile à déloger. On comprend par-faitement qu’il est difficile pour un utilisateur de se priver de son outil favori pour s’en aller « à l’aventure ».La stratégie actuelle de Microsoft (« Mobile-First », « Cloud-First ») n’incite pas davantage au changement, car, à l’instar de certains journa-listes américains spécialisés, on pourrait se po-

ser une question quasi existentielle concernant Windows : comme les services et les appli-cations (tel Office) de-viennent de moins en moins liés au système d’exploitation, pourquoi se diriger nécessaire-ment vers Windows ?

L’utilisateur doit reconnaître « son » Windows !

La grosse difficulté pour Microsoft, c’est qu’il doit trouver le bon équilibre entre l’innovation et la continuité. L’innovation constitue la raison même de la mise à jour, mais la continuité c’est de permettre de garder des ha-bitudes dont on est satisfait. Prenons Windows 8 comme exemple d’une évolution trop poussée et trop rapide pour que les utilisateurs suivent : la technologie en avait « sous le capot », mais les modifications d’apparence et de sensations étaient trop importantes. Il faut que l’utilisateur reconnaisse Windows, « son Windows » !Enfin, en ces temps où les mobiles et les ta-

blettes fleurissent partout, il faut aussi que Win-dows 10 démontre qu’il peut vivre heureux et en bonne entente avec eux. Windows 8 l’avait déjà promis, mais à part Surface et Yoga de Lenovo, le monde tablette est toujours dominé par iOS et Android. Windows 10 doit prouver qu’il est mul-ti-plate-forme et qu’il peut offrir des avantages réels à ses utilisateurs (ce qui lui donnera plus de chance de vendre des Surface et des Lumias).Gros challenge… Réponse dans une poignée de mois !

Do you speak Business ?Bien entendu, les PME ont rarement les mêmes soucis que les grandes sociétés internationales.

Cependant, elles doivent rester prêtes à faire face à toute éventualité.

L’un des problèmes épineux auquel sont confrontées les grandes entreprises, c’est l’interprétation simultanée lorsqu’elles or-

ganisent des réunions avec leurs homologues de pays étrangers.

Se doter de chances supplémentaires de stimuler les ventes

On peut s’étonner qu’on aborde ce type de problème au niveau des PME, surtout si lorsque ces dernières ne travaillent jamais avec des fournisseurs ou clients hors de leur pays. En fait, si une petite entreprise se fait sou-dainement un nom à l’étran-ger et qu’elle se met à être contactée par des clients parlant une autre langue, c’est une réelle opportuni-té d’augmenter largement ses ventes. Mais, dans le même temps, se posera le problème de la communi-cation.Car il est clairement démon-tré qu’il faut être capable de parler aux gens dans leur propre langue. Bien sûr, on

peut avoir du personnel bilingue dans une société, mais il y a peu de chances qu’ils soient capables de parler toutes les langues possibles. Parler à un inter-locuteur dans sa langue maternelle, c’est se doter de chances supplémentaires de stimuler les ventes.De plus, la concurrence sévit toujours, et d’autres entreprises qui sont en lice peuvent être capables de parler la langue de ces clients.Ceci signifie qu’une PME devrait aussi se do-

ter d’équipements d’interprétation simultanée LORSQUE NÉCESSAIRE.

Garder les coordonnées « sous le coude »

Imaginez des avocats négociant un contrat in-ternational… ils doivent être en mesure de com-prendre exactement ce qui est dit par l’autre équipe juridique ! Sans quoi, l’aventure peut être

désastreuse. Ce service de location existe, l’équi-pement et les interprètes sont alors à votre disposition le temps néces-saire. Toutes les langues sont cou-vertes par la plupart des sociétés qui offrent ce service. Comme on peut toujours avoir be-soin de ce service d’interprétation à un moment ou à un autre, avoir sous le coude les coordonnées d’une en-treprise spécialisée en la matière est une excellente méthode préventive. Car si toutes les PME n’ont pas né-cessairement la chance de travail-ler sur les marchés internationaux, la probabilité existe toujours que cela arrive pour votre société. Si vous voulez être compétitif, vous devez avoir la possibilité de converser avec des entreprises internationales dans leur langue maternelle.

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Le digital signage pour booster l’engagement du personnelDe nombreuses entreprises font appel au digital signage pour effectuer leur communication et remplacent ainsi leurs

panneaux d’affichage et leurs affiches papier par des écrans dans les halls d’entrée et dans les parties communes.

Elles en profitent pour utiliser les écrans en vue de fournir des informations perti-nentes. Ainsi on voit la création de mes-

sages personnalisés selon l’heure et l’endroit.

Formation

Elles réalisent aussi des vidéos afin d’améliorer le service à la clientèle en formant leur person-nel, elles augmentent la motivation du personnel et elles augmentent la sécuri-té au travail en diffusant des messages de prévention.Nous vivons une époque de mondialisation, les entre-prises visent à étendre leurs activités dans différents pays et la signalisation numérique prend alors encore plus d’im-portance. C’est évident au ni-veau des communications internes où elle permet de fournir des informations aux effectifs répartis sur plusieurs sites.Quelle que soit la taille de l’entreprise, il est possible de mettre en exergue trois ma-nières dont il est possible d’utiliser l’affichage numé-rique pour améliorer l’efficaci-

té des communications d’entreprise dans un en-vironnement de travail.La gestion de la formation des employés en fait partie. Rien de tel pour apprendre de nouvelles procédures et rendre les travailleurs autonomes. Les formations sont, par vidéo interposée, diffu-sées le plus près possible des postes de travail. Les formations à la demande sont couvertes de la même manière, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser du matériel ou des présentations impri-

mées.

Culture d’entreprise et motivation

La culture d’entreprise est directement impac-tée par le digital signage. De plus en plus de so-ciétés y font appel pour diffuser des messages et pour communiquer les objectifs à atteindre. Utiliser la signalisation numérique pour féliciter une catégorie de personnel d’avoir atteint l’un

ou l’autre stade recherché constitue aussi un excellent moyen pour amplifier l’engage-ment des employés.Enfin, le personnel peut suivre les résultats de l’entreprise presque en temps réel. Ils se rendent compte de leurs performances et voient où ils se situent par rapport aux buts recherchés. Il s’agit de quelques exemples qui expliquent pourquoi le digital signage devient une véri-table nécessité pour les petites comme pour les grandes entreprises. Il attire l’attention du personnel via des messages dynamiques en temps réel et aide l’entreprise à dévelop-per des communications internes efficaces.Pour y parvenir, il faut évidemment dispo-ser d’une solution complète de digital si-gnage, dont un logiciel convivial qui permet aisément de créer et de modifier des mes-sages aux différents endroits où les écrans sont disposés.

Quelles sont les tendances d’avenir concernant le digital signage ?« Nous avons à partir de l’expérience consommateur, et à reléguer la technique en sous-main, et pas faire l’inverse ».

La technologie est un « tissu de connexion », sans plus

Cette phrase gorgée de (bon) sens émane d’une personne devenue célèbre, qui l’a prononcée 25 ans plus tôt : Steve Jobs. Et, à cette époque, per-sonne ne savait encore qu’il y aurait un jour du di-gital signage…C’est en effet le destinataire des messages que nous diffusons qui doit faire l’objet de tous nos soins et qui nous pousse à toujours innover. C’est lui qui

nous montre où il veut aller et ce qu’il attend du digi-tal signage, pour rendre sa vie plus excitante.Et il est clair que nous ne devons jamais oublier que la technologie, aussi pointue et performante soit-elle, n’est qu’un outil, une sorte de « tissu de connexion ».Les consommateurs veulent plus d’informations sur les produits et sur les services qui les intéressent, et

le digital signage doit y répondre.Nous devons apprendre davantage à propos des personnes qui regarderont les messages émis, pour nous permettre de développer des relations plus profondes et plus individuelles avec elles.« Comprendre l’audience » deviendra plus impor-tant que jamais pour créer de meilleurs outils pour rassembler et interpréter les données concernant cette audience.

Interagir directement avec le digital signage

Nous parlerons moins « écrans » et davantage « connectivité ». Apple, Google, Facebook, Micro-soft ? Ce sont des acteurs de ce business. Le reste, le matériel du genre écrans, montages, lecteurs, or-dinateurs… ne prennent sens qu’en fonction de ce qu’on leur donne à diffuser. Encore une fois, c’est le contenu qui compte.Les acheteurs n’achètent plus des produits depuis longtemps, ils sont à la recherche de solutions. On ne parle d’ailleurs plus de software mais d’apps, d’applications. Or, héritage du passé, les vendeurs continuent de penser qu’il faut vendre des produits. C’est la raison pour laquelle il n’y a souvent pas de langage commun entre les deux. Pour impliquer de plus en plus les utilisateurs dans l’expérience « digital signage en leur passant la main et en les faisant intervenir directement, une tendance forte se base sur l’interactivité et sur la mode du BYOD (bring your own device). Autre point de repère, un ménage américain a, en moyenne, 4

appareils mobiles, ce qui montre le potentiel dispo-nible. L’interaction entre digital signage et mobiles (y compris les tablettes) pourra se faire via l’Inter-net, par liaison Wi-Fi, par SMS ou e-mail et, aussi, par NFC ou iBeacons.

Peerless-AV EuropeE-mail: [email protected]

Website: www.peerless-av.com

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Trouver sa route… Trois méthodes sûres !Ce que l’on demande le plus, dans le domaine des systèmes interactifs, c’est un kiosque « wayfinder »

(d’orientation), parfois connu en tant que « Directory Information Kiosk ».

C’est un moyen idéal pour fournir aux visiteurs ou aux clients une méthode très simple de trouver leur chemin vers la destination qu’ils désirent at-

teindre, ceci le plus rapidement possible et avec un mi-nimum d’interaction avec les membres de votre person-nel.

Fournis souvent avec des fonctionnalités d’accès pour handicapés, ils travaillent en plusieurs langues, ce qui facilite la vie.

Un plan personnalisé

Ces kiosques sont généralement utilisés dans les centres commerciaux, les hôpitaux, les centre-ville, les aéroports, les grands parkings et bien sûr, dans les grandes entreprises.

Dans certains cas, un membre du personnel sera encore nécessaire pour fournir de l’assistance (pour les handi-capés ou les réfractaires à la technologie), mais, lorsque l’interface est bien intuitive, on constate que les gens l’uti-lisent avec succès et sans le moindre souci. Ces Wayfinders ou bornes signalétiques disposent d’une interface tactile intuitive. Il suffit d’entrer ou de pointer la destination et un itinéraire graphique dirige le visiteur vi-suellement, étape par étape, vers la destination recher-chée. On peut également taper des mots clés. Enfin, l’iti-néraire peut être imprimé par le kiosque, ce qui permet au visiteur de suivre « son plan personnalisé ».

Utiliser son smartphone ou l’Internet

Et ces fonctionnalités inte-ractives ne se limitent pas aux seuls kiosques. On peut concevoir et distribuer des « apps » qui permettent d’obtenir pratiquement les mêmes informations sur les écrans des smartphones. L’idée ici est d’offrir alors une utilisation réellement « mo-bile » au sens plein du terme, puisque les piétons l’utilisent alors même qu’ils sont en mouvement. On les appelle

les « mobile wayfinding » et, évidemment, ils utilisent le WiFi le Bluetooth et le GPS pour informer de leur position et permettre un guidage précis. De plus, l’entreprise peut également, sur sa page Inter-net cette fois, offrir une véritable carte interactive qui per-met aux visiteurs de programmer leur visite avant même de se rendre dans la société. Ces cartes, tant dans les kiosques que dans les smart-phones ou sur les sites Web, peuvent également incor-porer des informations supplémentaires liées aux éven-tuels événements en cours. Elles suivent donc l’actualité et informent en temps réel.

Le kiosque, le bras droit de la force de venteUn petit détour par les grandes enseignes suffit à le démontrer : les bornes interactives font flores.

Ces kiosques interactifs numériques offrent des moyens novateurs pour inte-ragir avec les clients. Ils atteignent leurs

publics cibles de manière efficace et permettent de se différencier sur le marché concurrentiel que nous connaissons aujourd’hui.

Le « langage Internet »

L’avantage « inné » du kiosque interactif, c’est qu’il fonctionne de manière analogue à celle de l’Internet. Or, la majorité des personnes a déjà

cette expérience et se retrouvera comme un poisson dans l’eau face au kiosque interactif. Le kiosque interactif peut prendre la personne en main de « a à z », à partir de zéro. Qu’il s’agisse de trouver un bon système GPS, un siège de voiture pour enfants ou un moniteur de télévision, le kiosque aide les clients à s’au-toéduquer et à sélectionner le bon produit pour leurs besoins, sans aide humaine à la vente.Il est aussi un facilitateur. Prenons un exemple… Un client est intéressé par un smartphone spé-cifique. Le vendeur peut alors le conduire vers

une borne inte-ractive spéciale-ment dédiée à ce type de produit. La-dite borne rensei-gnera sur les prix, sur les options de couleurs, sur les guides d’achat dis-ponibles, et per-mettra la comparai-son des produits. Le kiosque interac-tif permet de ré-duire le « walk-out », en engageant les clients qui sont ainsi moins suscep-tibles de quitter le magasin lorsqu’ils doivent attendre la

disponibilité d’un personnel de vente occupé. En effet, le kiosque permet au client de déjà entrer dans le processus de satisfaction de son besoin, en attendant qu’un vendeur soit dispo-nible.

Le kiosque aide l’enseigne à s’améliorer

Tout dépend aussi de la programmation du kiosque. Elle peut être conçue de manière lu-dique et proposer des « quiz » amusants qui permettront d’affiner une recherche et de par-venir au meilleur choix. Les écrans tactiles et les questionnaires simples (mais à ramifica-tions) facilitent leur mise en place.N’oublions pas aussi que certains clients peuvent préférer l’anonymat d’un kiosque inte-ractif à l’interaction humaine, dès lors qu’il s’agit de répondre à des questions personnelles.Le kiosque interactif aide aussi l’enseigne à s’améliorer et à l’améliorer ! Les données re-cueillies fournissent bien des renseignements sur le marché et sur le succès des promotions en cours. On peut aisément voir les pages pré-férées par les clients ainsi que leur chemine-ment, et on dispose d’informations à propos du temps passé sur chaque écran. Dès qu’un changement de contenu (réactualisation ou modification structurelle) est effectué sur le kiosque, on peut suivre son impact en temps réel : vous seriez étonné de savoir combien un petit changement peut parfois lourdement mo-difier les choses !

Intuilab

River

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Mesurer son pied pour prendre son pied !Mifitto est une jeune société allemande qui cherche à ce que les consommateurs soient mieux chaussés ! La

solution ? Elle a créé un scanner de pied 3D particulièrement innovant.

L’idée de base est limpide : il sera plus facile de trouver des chaussures parfaitement adaptées si les pieds sont mesurés avec précision !

Les footballeurs se chaussent « étroit » ou « ample »

Avec le scanner de pieds 3D, les avantages sont évidents pour les clients : le système me-sure les pieds puis recherche les chaussures qui s’adaptent le mieux aux pieds et ce n’est plus à ces derniers de le faire ! Le système Mifitto s’accompagne d’un écran tactile Elo Touch Solutions, un modèle de 32 pouces. « Nous avons opté pour des écrans de haute qualité, tactiles et fiables », déclare Tho-mas Harmes, directeur de Mifitto. Après 18 mois de développement du scan-ner de chaussures et de pieds, avec le sou-tien de la célèbre Fraunhofer Society (connue pour avoir inventé le format MP3), le système a été installé, en 2014, dans plusieurs établisse-ments en Allemagne. Le « JosephsR sales la-boratory » de Nuremberg est l’un d’entre eux, où les détaillants et les clients peuvent tester de nouveaux concepts de produits et de ser-vices dans des conditions de laboratoire. Le système est également installé au « Teamsport Philipp », un des plus grands concessionnaires de sport pour chaussures de football en Alle-

magne.Ecoutons Christian Lenz de Teamsport Phi-lipp : « Les footballers ont des habitudes par-ticulières dès qu’il s’agit d’acheter des chaus-sures. Certains se chaussent « très serré » tandis que d’autres préfèrent avoir « de l’es-pace intérieur », « se chausser ample ». Cette caractéristique, ajoutée aux différences, pour la même taille nominale, que l’on constate entre marques, constituait une excellente raison pour utiliser le système sur le point de vente ».

Une grande base de données de chaussures

Après avoir mesuré les pieds, le système af-fiche les produits conseillés sur l’écran tactile.

À l’avenir, le système de Mifitto servira pour les autres catégories de produits, telles que les chaussures de course à pied. « Tout est très fa-cile à manipuler, c’est un système intégré sans faille », a ajouté Lenz.Le scanner de Mifitto a été accueilli avec beau-coup d’intérêt dans le monde de la chaussure et des sports, et de plus en plus de boutiques ont l’intention d’adopter le système dans un fu-tur proche. À Duisburg, chez Mifitto, 10.000 chaussures sont scannées et photographiées par jour, ce qui permet de créer une énorme base de don-nées à propos de toutes sortes de chaussures. Cette base de données peut aider à réduire le taux de « return » dans l’e-commerce et aide les consommateurs en boutiques, soit individuelle-ment ou en collaboration avec un vendeur pré-sent, à trouver « la chaussure parfaite » rapide-ment et bien plus aisément. La visualisation et l’interactivité de l’écran interactif jouent un rôle décisif dans cette belle solution.

Elo Touch SolutionsKolonel Begaultlaan 1C11

3012 Leuven, Belgium+32 16 704 500

E-mail: [email protected]: www.elotouch.com

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3. Take your own laptop into the meeting room and immediately to connect to a professional audio-visual systemfrom Ashton Bentley Room Systemhttp://www.youtube.com/watch?v=pUsikMXqch0

4. Top 7 mistakes with Digital Signagefrom Visixhttp://www.youtube.com/embed/5sYUYos9nBI

5. 8 Content ideas for Digital Signagefrom Visixhttp://www.youtube.com/embed/5mKnxVX2_Lk

6. Registration for ISE 2015 is now officially open!Don’t delay, register today and join us in Amsterdamhttps://www.youtube.com/watch?v=uGtsR0qITa4

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Les services à la clientèle sont souvent calamiteux !Chaque entreprise est persuadée qu’elle a un bon service à la clientèle. Or il apparaît qu’ils sont

souvent carrément calamiteux.

Cela pour différentes raisons. En réalité, déjà, plutôt que de s’interroger sur la qualité de son service à la clientèle, il faudrait poser

cette question aux clients : « Avez-vous déjà été victime d’un mauvais service à la clientèle ? ». Cela déplacerait déjà le point de vue…

Vos meilleurs vendeurs… sont vos clients actuels !

C’est d’autant plus incroyable qu’il en coûte dix fois moins de vendre à un client existant qu’à un nou-veau client ! Et on continue d’investir des sommes astronomiques en publicité pour attirer de nou-veaux clients… Voici quelques pistes…Le service à la clientèle, c’est une attitude. Il n’est pas sous la responsabilité d’une seule personne ou d’un service/département, c’est l’affaire de tous les collaborateurs. On dispense trop de formation sur les produits et pas assez sur les compétences relationnelles. En fait, c’est TOUS les collabora-teurs d’une société qui devraient être formés en « service à la clientèle ».Le bon service à la clientèle connaît ses points forts et ses faiblesses. Il faut écouter ses clients, faire un sondage et noter leurs besoins, leurs dé-sirs, leurs peurs et leurs frustrations. Il faut en ef-fet savoir ce qu’un bon service à la clientèle repré-sente pour eux.Vous n’avez jamais une deuxième chance de faire

bonne impression. Les consommateurs se font une idée de votre société en quelques secondes. TOUS les détails comptent, depuis l’attente télé-phonique, son accueil (robot boîte vocale gorgée d’options), temps d’attente, jusqu’à la propreté des lieux (ampoules brûlées, par exemple) et aux for-mules de politesse lorsque le client arrive.Il faut soigner les meilleurs vendeurs… Et il s’agit de vos clients actuels ! Chaque client satisfait parle en moyenne à trois autres personnes. Et sa-chez qu’un client insatisfait en parle… à onze per-sonnes en moyenne ! Continuez à offrir la même qualité de service aux clients existants qu’au dé-but de la relation.

Se réjouir de la plainte d’un client ?

Une entreprise n’a que la valeur de son pire em-ployé… Dur à digérer, mais une réputation prend des années à se construire et peut se perdre en un seul instant. Vous devez embaucher les bonnes personnes et leur donner une formation appro-priée avant qu’ils ne soient en contact avec la clientèle. Ce qui compte, c’est l’attitude et non l’ex-périence.Le client a toujours raison, car il parle avec son portefeuille. C’est lui le vrai patron de votre entre-prise, car c’est lui qui paie votre salaire. Si vous ne prenez pas soin de vos clients… vos concurrents le feront à votre place !

En réalité, il faudrait se réjouir lors de la plainte d’un client. Car, pour chaque client qui réclame, 28 autres ont pensé la même chose, mais n’ont rien dit (4% seulement des clients mécontents se plaignent tandis que les autres vont tout simple-ment voir ailleurs en ternissant votre réputation en chemin). Sachez aussi qu’une erreur corrigée à la satisfaction du client gagne sa fidélité dans 84% des cas.Méditez le proverbe suivant : « les promesses sont écrites dans le marbre pour ceux qui les en-tendent, et dans le sable pour ceux qui les font ». En clair, le service ne fait pas vendre, il fait re-vendre, en ceci que les clients reviendront vous voir pour acheter de nouveau. Bref, ne prenez jamais vos clients comme un ac-quis, dites-leur merci et pensez à leur donner, par-ci, par-là, l’un ou l’autre signe de reconnaissance, même symbolique.

Du « one-to-many » à la stratégie « one-to-one »La communication numérique passe à la vitesse supérieure. Le récent symposium « Digital Screenmedia

Association » qui s’est tenu récemment à Dallas a brossé les grands traits de son futur.

Les perspectives vont dans le sens d’un changement de méthode. On va ainsi pas-ser de l’approche « one-to-many » à la

stratégie « one-to-one ».

From « Mad Men » to « Math Men »

Le but est de créer des relations et le marketing guidé par l’analyse des données change radica-lement l’approche que les marques ont du mar-ché. Établir une relation c’est quitter le stade de la diffusion de messages et d’informations pour en-trer dans le monde de l’engagement du consom-mateur. Les communications doivent être ciblées et ne plus se diffuser tous azimuts. Exemple par excellence : envoyer des coupons de réduction à une personne qui n’en utilise ja-mais est une perte de temps, il faut en arriver à engager les gens là où ils sont intéressés. Christina Moore, se-nior manager à Frito-Lay (Amérique du Nord) a cette phrase éloquente : « Communicating is easy… connec-ting is hard ».Si la collecte des données émanant des consommateurs est primordiale, il reste, souligne Moore, le problème de leur traitement, des modèles ma-thématiques permettant leur compré-hension : « We’ve gone from « Mad

Men » to « Math Men, we count everything ».Elle entrevoit l’avenir des magasins physiques et les imagine offrir moins d’espace au stockage des produits et beaucoup plus à des aires où les consommateurs peuvent les prendre en main et en faire l’expérience, quitte à recevoir leurs com-mandes chez eux à la maison ensuite.

À la recherche des « smart people »

Quant au digital signage proprement dit, il est de plus en plus considéré en tant qu’outil dans la trousse qui permet de créer des expériences de

marque, et a donc dépassé le stade où on le pre-nait uniquement pour diffuser isolément des mes-sages. Il fait aujourd’hui partie intégrante de l’es-pace de vente, au même titre que la brique et le mortier. Les designers travaillent à créer une im-pression globale où chaque partie contribuera à générer l’implication du consommateur.C’est ce que le symposium a appelé « la technolo-gie de l’engagement des consommateurs » : des écrans répartis sur différents canaux et travaillant de concert avec l’environnement. Avec cette nou-velle philosophie basée sur la haute technologie et sur l’engagement (prise en main, commande en ligne et livraison à domicile), on devrait parve-nir à ce que les clients n’aient jamais à faire la file pour payer.Quant aux données et à leur analyse… Le pa-nel de discussion spécifique qui leur était consa-cré a insisté tout d’abord sur la nécessité, pour les marques, de connaître LEUR histoire avant de s’intéresser à celle du consommateur. « C’est plus aisé de diffuser l’histoire de sa marque si on la connaît bien, quel que soit le canal choisi pour la communiquer ». « Nous sommes paralysés par les données, car nous n’en avons jamais reçu au-tant par le passé ». « Nous devons trouver des gens capables (« smart people ») de faire émer-ger un sens de ces données qui semblent dispa-rates a priori ». Là réside le défi : pouvoir générer des hypothèses, pouvoir créer une « musique » à partir de ce « bruit ».