catalogue de la saison 2011/2012

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Fondation Clément oct. 2011 juin 2012 art contemporain

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Catalogue de la saison 2011/2012 de la Fondation Clement

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Page 1: Catalogue de la saison 2011/2012

Fondation Clément

oct. 2011juin 2012

art contemporain

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oct. 2011juin 2012

Horizons insulairesdu 28 oct. au 4 déc. 2011exposition collectivez soirée - rencontremercredi 26 octobre 2011 - 19havec Orlando Britto Jinorio, commissairez dimanche - découverte27 novembre 2011 - 10h avec Dominique Brebion, Aica Caraïbe du Sud

Luz Severinodu 16 déc. au 22 janv. 2012exposition individuellez soirée - rencontresamedi 17 décembre 2011 - 19havec Carlos Garrido Castellano, critiquez dimanche - découverte15 janvier 2012 - 10havec Luz Severino

Jean-Michel Andrédu 20 janv. au 26 fév. 2012 exposition individuellez dimanche - découverte29 janvier 2012 - 10havec Jean-Michel Andréz soirée - rencontrejeudi 9 février 2012 - 19h

Jacqueline Fabiendu 2 mars au 8 avr. 2012exposition individuellez dimanche - découverte4 mars 2012 - 10havec Jacqueline Fabienz soirée - rencontrejeudi 22 mars 2012 - 19havec Julie Bessard et William Rolle

Carine Hayotdu 20 avril au 27 mai 2012exposition individuellez dimanche - découverte22 avril 2012 - 10havec Carine Hayot

Laurent Valèredu 1er juin au 8 juillet 2012exposition individuellez dimanche - découverte10 juin 2012 - 10havec Laurent Valèrez soirée - rencontrejeudi 14 juin 2012 - 19h

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La Fondation Clément a le plaisir de vous présenter son nouveau programme pour la saison 2011/2012.

Elle débutera avec Horizons insulaires, une exposition collective produite par les instances culturelles des îles Canaries et qui réunira des artistes de la Caraïbe et des régions ultrapériphériques de l’Europe.

Cette exposition achèvera à la Martinique une itinérance, entreprise en 2010, qui l’a déjà menée des Canaries au Centre d’art contemporain Wilfredo Lam de Cuba en passant par le Musée d’art contemporain de Funchal à Madère et le Musée d’art moderne de Saint Domingue.

Les cinq expositions individuelles suivantes seront consacrées à des artistes vivant à la Martinique ou issus de la diaspora et présenteront une grande diversité de médiums : peinture, photographie, installation et accumulation.

Comme pour les saisons précédentes, chaque exposition sera accompagnée d’un catalogue et d’un programme de rencontres et de visites commentées.

Cette nouvelle saison 2011/2012 marque aussi une transition pour la Fondation Clément. En effet, après avoir présenté ces dernières années de nombreux artistes dans la Case à Léo puis dans la Cuverie, la Fondation Clément ouvrira, dans les prochains mois, sur le site de l’Habitation Clément, un important chantier pour la construction de nouveaux espaces destinés à offrir à terme plus de surfaces d’exposition et de services pour ses programmes culturels.

Ce projet entraînera la fermeture temporaire de la Cuverie jusqu’en 2013.

Pour cette raison, notre saison 2011/2012 investira, à partir de janvier 2012, la Case à Léo où des travaux d’aménagement sont en cours pour améliorer cette salle et offrir aux artistes des conditions d’exposition optimales.

Nous comptons sur votre présence nombreuse à nos différentes manifestations qui marque votre soutien et votre intérêt aux programmes culturels de la Fondation Clément.

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Horizons Insulaires réunit des géographies insulaires, culturelles, historiques et politiques en relation avec les Îles Canaries : le Cap-Vert, Madère, les Açores, les Caraïbes et les territoires ultrapériphé-riques européens parmi lesquelles se trouvent les Antilles, la Guyane et l’île de la Réunion.

Horizons Insulaires contient des propositions qui, entre autres, nous parlent de la géographie, de la nature, de l’action de l’être humain sur cette dernière, de la complexité et de la diversité des espaces, des perceptions et des romans qui y sont créés dedans et en dehors de ces derniers ; ce sont des espaces de contradiction, sondant entre le passé et le présent ; c’est le paysage intime, poétique et intros-pectif face à l’exubérance de l’extérieur ; ce sont des horizons de vie et de mort dans le jeu du temps, des mythologies insulaires contem-poraines ; c’est l’isolement face à l’hyper-communication globale ; ce sont des horizons de femmes, des horizons d’homme ; c’est l’île face à ses horizons ; c’est le corps comme géographie poétique où il est possible de déployer de nouveaux horizons et c’est le corps de la couleur comme essence de l’art et de la poésie picturale.

Horizons Insulaires est une invitation pour le spectateur à parcourir, traverser, découvrir et pourquoi pas, imaginer et construire de nou-veaux horizons insulaires. Le voyage est donc une expérience indis-pensable, nécessaire afin de pouvoir relativiser et confronter notre propre culture et découvrir l’autre à travers la géographie, la nature, la distance et l’isolement, la mer et l’océan comme espace de com-munication, les ports, l’expansion et l’occupation des littoraux, les volcans actifs et les volcans cachés, l’exubérance et le désert, l’in-dépendance et les dépendances, le développement et la durabilité, les îles, les archipels et les méta-archipels qui se transforment en méta-continents.

z Horizons insulairesdu 28 octobre au 4 décembre 2011

Teresa Arozena (Îles Canaries)Ricardo Barbeito (Madère)

MariaJosé Cavaco (Açores)Gregorio González (Îles Canaries)

Joëlle Ferly (Guadeloupe)Tchalê Figueira (Cap-Vert)

Thierry Hoarau (La Réunion)Sandra Ramos (Cuba)

Belkis Ramírez (République dominicaine)Roseman Robinot (Guyane française)

Shirley Rufin (Martinique)Julio Suárez (Porto Rico)

Dossier pédagogique disponible sur

www.fondation-clement.org

z soirée - rencontremercredi 26 octobre 2011 - 19h

avec Orlando Britto Jinorio, commissaire

z dimanche - découverte27 novembre 2011 - 10h avec Dominique Brebion,

Aica Caraïbe du Sud

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z Luz Severinodu 16 décembre au 22 janvier 2012

Derrière le voile réunit des peintures (huile sur toile) et une installation monumentale. Ce projet, en prenant comme référence ces pays où la liberté d’expression n’existe pas, tente une approche d’une réalité fictive. Avec Derrière le voile, le chromatisme et les formes se cherchent dans la superposition. Les formes naissent et disparaissent à travers des transparences. Dans cette proposition, cette liberté d’expression est symbolisée par des chaussures fermées, enveloppées et attachées dans de la toile. La société ici représentée ne peut ni se mouvoir, ni avancer. Derrière le voile évoque l’avenir des peuples illustrant ainsi ce qui se passe actuellement dans ces pays africains et arabes qui revendiquent la liberté.

z soirée - rencontresamedi 17 décembre 2011 - 19h

avec Carlos Garrido Castellano, critique

z dimanche - découverte15 janvier 2012 - 10h

avec Luz Severino

z Exposition (sélection)2011 Con pasos firmes

Galeria Arte San Ramon Saint Domingue

2011 Outre-mer, Art Contemporain L’Orangerie du Sénat

Paris

2008 Salir del hoyo Musée d’Art Moderne de Saint Domingue

Saint Domingue

2004 Un autre regardBibliothèque Solvay, Bruxelles

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Luz Severino née en 1962

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z Jean-Michel Andrédu 20 janvier au 26 février 2012

z dimanche - découverte29 janvier 2012 - 10h

avec Jean-Michel André

z soirée - rencontrejeudi 9 février 2012 - 19h

z Exposition (sélection) 2011 Dos à la mer

galerie André Arsenec CMAC Martinique

2011 The pavement and the beachexposition collective galerie Paradise Row

Londres

2011 Regard sur le mondeAtrium de BNP Paribas Investment

Partners, Paris

2010 Maroc épuré,Little Big Galerie

Paris

Exilés. J’ai posé pour la première fois pied à La Havane en décembre 2008, avec en tête les histoires de mes amis cubains vivant en Espagne. Ils avaient réussi à échapper à la pauvreté et à l’arbitraire qui régnaient sur l’île, et ils savaient leur chance. Aucun d’entre eux n’avouaient de regrets. Mais la nostalgie les gagnait parfois. Ils me parlaient alors de leur famille et de leurs amis qu’ils ne reverraient plus. Avec la précaution de ceux qui ne veulent pas réveiller les douleurs enfouies. Ils me racon-taient aussi la rue cubaine : son impudeur, ses rires et ses jeux...Une fois sur place, ces scènes que l’on m’avaient racon-tées, je les ai vues se jouer. Mais plus que l’atmosphère bruyante et colorée, c’est l’aspect fantomatique des vil-les qui m’a impressionné. Peuplées de Cubains rêvant d’un ailleurs hypothétique, La Havane et Santiago sont aussi habitées par les présences de ceux qui les ont un jour quittées et qui ne peuvent y revenir. C’est donc un travail sur l’exil, tentation et douleur qui traversent tous les peuples, que je propose ici. Je crée des surimpressions urbaines photographiques, utilisant le décor des rues de La Havane et de Santiago pour y placer des personnages-passants, qui traversent les murs et deviennent à leur tour matière de ce paysage urbain d’une infinie richesse.

Jean-Michel André né en 1976 à Nantes

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z dimanche - découverte4 mars 2012 - 10h

avec Jacqueline Fabien

z soirée - rencontrejeudi 22 mars 2012 - 19h

avec Julie Bessard et William Rolle

z Exposition (sélection)2007 Les faiseuses

Galerie JM’ArtsParis

2004 De songes en scènes et sortilèges

Galerie Arsenec Atrium Fort-de-France

2001 Corps à corpsMédiathèque du Lamentin

Lamentin

1994-95 La Grotte, Etal, Chambre de femme, Le jardin de Mme Monet

4 installationsLieu et maisons dans la ville

Robert et Fort-de-France

La vie est un jardin extraordinaire

Jacqueline Fabien trace un cheminement autobiogra-phique et intime entrepris depuis 2008 en l’autre bord. Après la sidération/sublimation marquées par l’Eclipse réalisée à la Martinique après la perte tragique d’un enfant, la série Au-delà est une approche formelle et sensitive issue d’une traversée transatlantique maritime pour re-découvrir le monde/découvrir un autre monde. Elle investit alors un paysage qui n’est plus naturel mais créé par l’homme : le jardin urbain avec la série Mont-souris, thèmes et variations. Cette parenthèse dans la ville, réplique modeste d’un paradis perdu devient un sujet exclusif où digression, rêverie, réappropriation, invention, brodent leur musique autour des éléments réels de ce jardin. Enfin la sculpture la Chienne, le film le Plan d’eau, les photographies de la déambulation et les poèmes donnent chair à cette pérégrination plasti-que, intellectuelle et spirituelle.

z Jacqueline Fabiendu 2 mars au 8 avril 2012

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Jacqueline Fabien née en 1954

à Fort-de-France vit et travaille

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z Carine Hayotdu 20 avril au 27 mai 2012

Féminité vivace, tel est le thème de l’exposition de Carine Hayot qui nous présente dans cette exposition ses dernières toiles.Motif récurrent dans cette exposition, les fleurs sont pré-sentes dans chacune de ses œuvres. Imposantes ou plus effacées, elles se dressent tant bien que mal au milieu de formes plus chaotiques.Ces fleurs symbolisent les femmes toujours solides et solidaires malgré les souffrances et les difficultés de la vie. Elles sont toujours battantes aux côtés de leur famille, de leurs amis, dans leur travail.à travers son œuvre, Carine Hayot nous fait partager son monde intérieur, ses émotions, son féminisme, son gout de l’indépendance mais aussi sa force et sa générosité.Ma toile est un véritable corps à corps avec la matière et la couleur : je révèle, je cache, je gratte, je super-pose, je triture, je lisse,… Mais je joue aussi la carte du hasard et de l’accident, que je provoque pour ensuite mieux les maîtriser. La gestuelle libre et spontanée qui jaillit souvent dans ses tableaux n’est-elle pas l’expres-sion de sa volonté de nous donner à travers sa peinture une partie d’elle-même ?

z dimanche - découverte22 avril 2012 - 10h

avec Carine Hayot

z Exposition (sélection)2011 Grand Marché d’Art

Contemporain de la BastilleParis

2009 Tropicale en Mai Galerie Thuilliers

Paris

2005-06-08-09Marché d’Art Contemporain

du Marin

2004 Parcours d’ArtMarin

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Carine Hayot née en 1962 à Boulogne (92)

vit et travaille à Paris et à la Martinique

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z Laurent Valèredu 1er juin au 8 juillet 2012

Le projet consiste en la présentation d’un travail monochrome en relief. Il s’agit d’un ensemble de pièces qu’on peut qualifier d’intermédiaires entre sculpture, peinture, accumulations plus ou moins ordonnées. Inspi-rées de thèmes contemporains, ces œuvres surprennent par le travail systématique du blanc et l’usage, en faux désordre, d’objets divers ; le tout avec une ponctua-tion colorée discrète destinée à rompre le blanc. Elles sont généralement présentées sous cloche plexiglas et offrent une vision singulière des sujets traités et pren-nent une place à part dans le paysage artistique. Ces œuvres correspondent à une rupture de l’artiste avec l’usage qu’on lui connaissait des couleurs. Une appro-che, nouvelle, une audace, un risque qu’il prend délibé-rément. Une énergie paisible. Une installation sera présentée au grand bassin de l’Ha-bitation Clément. Cette pièce s’inscrira dans un travail plus général d’installation d’œuvres éphémères en mi-lieu naturel et plus particulièrement dans la mangrove (Swamp Angels). En effet, depuis un an, Laurent Valère, installe en milieu naturel des œuvres éphémères, aussi vite démontées. Ces œuvres disparaissent pour vivre en-suite une vie numérique par le biais des réseaux sociaux comme facebook. Elles ont donc deux existences et sont conçues comme telles. Elles sont voisines d’une direc-tion prise par Laurent Valère depuis 2004 : L’UnderWa-terArt (UWA).

z dimanche - découverte10 juin 2012 - 10h

avec Laurent Valère

z soirée - rencontrejeudi 14 juin 2012 - 19h

z Exposition (sélection)2011 Swamp Angel, installations

éphémères en mangroveMartinique

2010 Pool Art FairBasse-terre

2009 installation de la Fontaine d’Arlets. Sculpture urbaine

monumentale avec jet brumisant. Anses d’Arlet

2007-08 Marché D’art Contemporain du Marin

2006 installation de la sculpture Manmandlo Conference

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Laurent Valère né en 1959

à Fort-de-France vit et travaille à la

Martinique

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Fondation d’entreprise de GBH, la Fondation Clément mène des actions de mécénat en faveur des arts et du patrimoine culturel à la Martinique. Elle soutient la création contemporaine avec l’organisation d’expositions à l’Habitation Clément, la constitution d’une collection d’œuvres représentatives de la création martiniquaise des dernières décennies et la co-édition de monographies sur les artistes martiniquais. Elle gère aussi d’importantes collections documentaires réunissant des archives privées, une bibliothèque sur l’histoire de la Martinique et des fonds iconographiques. Enfin, elle contribue à la protection du patrimoine créole avec la mise en valeur de l’architecture traditionnelle.

www.fondation-clement.orgHabitation Clément Le François - Martinique Tél. : 05 96 54 75 51

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