caractérisations morphologiques et l’indice de gracilité...
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UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES
Mémoire de
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Science Agronomique
Spécialité : Parcours et Elevage en Zones Arides
Présenté par Melle
:
RAACHE Soumia
Thème
Caractérisations morphologiques et l’indice de gracilité des chamelles des populations Sahraoui et Targui dans la
région de Ouargla
Soutenu publiquement
Le : 24/05/2016
Devant le jury :
M. OULADBELKHIR Amor M.A. (A.) Président U.K.M Ouargla M.
ADAMOU Abdelkader Professeur PromoteurU.K.M Ouargla M.
BABELHADJ BaaissaMagister Promoteur D.S.AOuargla
Année universitaire : 2015/2016
Remerciement
Avant tout, on remercie Dieu le tout puissant, le Miséricordieux, de m’avoir donné le Courage, la force, la santé et la persistance et de m’avoir permis de finaliser se travail dans de meilleurs conditions.
Je tiens à remercier mon promoteur Mr BABELHADJ Baaissa, Magister et Inspecteur vétérinaire. DSA Ouargla, pour l’honneur qu’il m’a fait en dirigeant ce Travail, pour ses aides, ses conseils, tout au long de ce modeste travail.
Mes vifs et sincères remercîment à mon encadreur Mr ADAMOU Abdelkader, qui a bien voulu prendre en charge et diriger mon travail.
Je remercie melle BEDDA Hafsia et Mr KHAZEN Brahim vétérinaire dans la DSA de Ouargla Pour avoir accepté pour son aide.
Mes remercîment s’adressent également à tous les membres de jury. Composé de Mr. OULAD BELKHIR.A. Président et Mr BOUZEGAG.B examinateur.
Mes vifs remercîments à tous les éleveurs pour leurs soutient sans Oublies tout les amies et surtout les plus proche.
Enfin, je remercie, tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail.
RAACHE Soumia
Dédicace
A celui qui m’a donné la force et le courage, à celui qui a tellement sacrifié pour moi, et m’a fourni toute la confiance et les conseils durant toutes les années de ma formation :
Mon père
- A la bougie de ma vie, la fleur de mes jours, a celle qui m’a donné l’amour et la tendresse, du fond de son coeur : Ma mère -A ma très chères frères : Redouan, Mokhtar - A ma très chères soeurs : Sana, Fatima Zahra - A mon cher et mon vie fiancé Rabeh - A toute ma famille « RAACHE » - A toute mes chères amies Sara, kaouthar, Wafa, Hanan, Ifrage, Sarah, Milouda, Arwa, Zahra, Faiza - A tous mes camarades de 2 éme promotion parcours et élevage en zone aride (2015 – 2016). -A tous qui respectent la science et la recherche scientifique JE dédie ce modeste travail…
Soumia
Liste des sigles et abréviations
MADR : Ministère de l’Agriculture et de Développement Rural
DSA
FAO
: Direction des Services Agricoles
:Food and Agriculteur Organisation
A : adulte
HG
Vs s
CT
CA
Pt
IGs
: hauteur au garrot
: Vide Sous-Sternal
: circonférence thoracique
: circonférence abdominale
: profondeur thoracique
:Indice de gracilité sous sternal
m : mètre
S : population saharaoui
T : population targui
n : effectif
µ : moyenne arythmique
min : minimum
max : maximum
σ : écart-type
p : valeur p
r : coefficient de corrélation
PV
cv
: poids vif
: coefficient de variation
LISTE DES TABLEAUX
Tableau Titre Page
01 Evolution d’effectif mondial du dromadaire selon les aires de 08
distribution.
02 Effectifs camelin dans le monde (Gliphastat, 2003) 09
03 Effectifs camelin en Algérie (2004-2013) (Faostat, 2014) 10
04 Différentes formules barymétriques 18
05 Valeurs des paramètres biométriques de La population sahraoui 36
06 Valeurs des paramètres biométriques de La population targui 36
07 Matrice de corrélation 38
LISTE DES FIGURES
Figure Titre Page
01 Systématique des camélidés (Musa, 1990) et (Faye, 1997) 05
02 Camelus dromedarius 06
03 Camelus bactrianus 06
04 Distribution géographique du genre Camelus 07
05 Carte des effectifs camelins et leur répartition en Algérie (en têtes, 10 Données 2006- M.A.D.R)
06 Répartition géographique des populations camelines en Algérie 15
(OULAD BELKHIR, 2008
07 Lait de chamelle pasteurisé. (El-Atteuf « Ghardaîa ») 19
08 Viande cameline 20
09 Reproduction des dromadaires 24
10 Localisation géographique de la région d’Ouargla (COTE, 1992 28 modifiée)
11 Présentation géomorphologique de la région d’Ouargla (NESSON, 28
1978 modifiée)
12 Démarche méthodologique 30
13 Dromadaire sahraoui 31
14 Dromadaire targui 32
15 Mensurations 33
16 Cercles de corrélations de population Saharaoui 38
17 Cercles de corrélations de population Targui 39
Tableau des Matières
Liste des sigles et abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Résumé (en français)
Résumé (en anglais) Résumé (en arabe)
Introduction 2
Première partie : étude bibliographique
Chapitre I : Répartition géographique des populationscamelines
I-1 Taxonomie des camélidés 4
I-2 Effectifs et répartition 7
I-2.1 DistributionDans le monde 7
I-2.2 Effectifs 8
I.2.3 Distribution En Algérie 10
I.2.4 Effectifs 10
I-3 Systèmes d’élevage 11
I.3.1 Mode nomade (MASROUH) 11
I.3.2 Mode semi-nomade 11
I.3.3 Mode sédentaire 11
I.3.4 Mode (HMILA) 12
I-4 Races camélines Algériennes 12
I-4.1 Dromadaire des steppes 12
I-4.2 Chaambi 12
I-4.3 Ouled Sid Cheikh 13
I-4.4 Aitkhebache 13
I-4.5 Sahraoui 13
I-4.6 Reghibi 13
I-4.7 Targui 13
I-4.8 Ajjer 13
I-4.9 Aftouth 14
Chapitre II : Caractères anatomo-morphologique
II.1Caractères anatomo-morphologique des dromadaires 16
II.1.1 Morphologie du dromadaire 16
II.1.2 Couleurs 16
II.1.3 Mensurations 17
II.2 Relation entre les caractères morphologique et le poids vif 18
Chapitre III- Production du dromadaire
III.1 Production laitière 19
III-1.1 Les facteurs influençant la production laitière 19
III.2 La production de viande 20
III-3 Produits secondaires 20
III.3.1Peau 20
III.3.2Poil 21
III.3.3Crottins 21
III.3.4Urine 21
III.3.5 Os et le sang 21
III.3.6 Production de travail 22
Chapitre IV : Paramètres de reproduction cameline
IV-1 Paramètres de reproduction 23
IV-2 Age à la puberté 23
IV-3 Age et le poids a la première saille 23
IV-4 Age a la première mise bas et la durée de gestation 23
IV-5Période de saillie et saison de reproduction 23
IV-6Durée de la carrière de reproduction et le nombre des portes 24
IV-7Taux de fécondité 24
IV-8Naissance 24
IV-9Avortements 25
IV-10 Intervalle entre deux mises bas 25
Deuxième partie : Etude expérimentale
CHAPITRE I : Présentation de la région d’étude
I-Présentation de la région d’Ouargla 27
I-1 Position géographique de la région d’étude 27
I-2 Facteurs abiotiques de la région 27
I-2.1 Caractéristiques édaphiques 27
I-2.1.1 Pédologie de la région d’Ouargla 29
I-2.1.2 Hydrologie de la région d’Ouargla 29
CHAPITRE II : Méthodologie du travail
II.1 Matériel et méthode 31
II .1.1 Matériel 31
II .1.1.1 Matériel biologique 31
II-1-1-2- Matériel technique 32
II.2.Méthodes 32
II.3 Présentation des résultats 34
Chapitre III : Résultat et Discussion
III-1 Paramètres biométriques 35
III-2 Coefficient de corrélation et de régression linéaires pour les paramètres barymétriques
37
Conclusion 41
Références bibliographiques
Annexe
INTRODUCTION
Introduction
Introduction
Le dromadaire est de tous les animaux domestiques, le mieux adapté aux climats désertiques
et subdésertique (CHARNOT, 1959). Il peut être d’un apport important pour de nombreuses
populations des zones concernées.
L’activité cameline a de tout temps était un gagne pain pour une large population pastorale.
En effet, si l’homme du désert a pu survivre à un milieu ou les conditions de vie sont
extrêmement difficiles, c’est grâce à ce vaisseau du désert au vu de ses particularités
d’adaptation. En effet, il connu pour sa résistance à la soif, à la chaleur, à la sous-nutrition
protéique et reste par conséquent l’animal le mieux adapté à un milieu aride caractérisé par
des conditions édapho-climatiques très contraignantes à la survie spontanée des être vivants et
qui peut grâce à sa poly fonctionnalité être d’un apport considérable (DAMOU, 2008).
Donc le dromadaire et sans doute un animal de choix susceptible de produire dans un
environnement particulièrement hostile, cet animal est particulièrement apte à en tirer sa
nourriture pour couvrir des besoins nutritionnels inférieurs à ceux des autres espèces
(BNARGISSE, 1995)
Le dromadaire est estimé pour son utilité pour le transport (selle, bât) là où n’existent pas
d’infrastructures routières dans les vastes étendues du Sahara. Mais il et estimé pour sa
production de lait et de poil et essentiellement de viande.
Actuellement les noms des populations attribués à des groupes des animaux dans telle ou telle
région peuvent varie selon les pays et les ethnies qui vivent dans ces zones.
Notre travail de recherche est basé de caractériser et de comparer la morphologie des deux
populations et de déterminer l’indice de gracilité des chamelles sahraoui et targui les plus
rencontrées dans la région de Ouargla.
Cette étude est basée sur deux parties, la première partie consacréenà la recherche
bibliographique.
La deuxième partie sera articulée sur la présentation de nos résultats de détermine les
caractères morphologie et l’estimation de pois vif (soit les mensurations ou le poids vif) qui
caractérise les deux populations camelines.
2
PARTIE I
PARTIE Bibliographique
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
Chapitre I : Répartition géographique des populations camelines
I.1 Taxonomie des camélidés
Le dromadaire appartient au genre Camelus et à la famille des Camélidés. Musa (1990) et
Faye (1997) ont signalé que les Camélidés d’Asie, confrontés au froid et à l’aridité comme
dans le désert de Gobi, évoluèrent en chameau à deux bosses : le chameau de Bactriane. Ceux
qui se déplacèrent dans les régions chaudes et arides, Afrique et Moyen-Orient, évoluèrent en
chameau à une bosse : le dromadaire. La famille des camélidés ne comprend que deux genres
(figure 01): Camelus et Lama. Le genre Camelus occupe les régions désertiques de l’Ancien
Monde (Afrique, Asie et Europe) alors que le genre Lama est spécifique au nouveau monde,
plus spécifiquement dans les Cordillères des Andes (Amérique du sud) où il a donné
naissance à quatre espèces distinctes : Lama glama (lama) ; Lama guanacoe (guanaco) ; Lama
pacos (alpaga ou alpaca) ; Lama vicugna (vigogne). (Les espèces de ce genre sont toutes sans
bosse) Vu les particularités anatomiques et physiologiques qui les différencient des autres
ruminants ; entre autres l’absence de feuillet, le dromadaire est classé dans le groupe des
pseudo-ruminants (Ollagnier, 2007).
D’après des études cytologiques menées par Samman et al. (1993), toutes ces espèces
camelines sont très proches les unes des autres sur le plan génétique avec 37 paires de
chromosomes (2n = 74). Mais les formes de ces chromosomes diffèrent d’une espèce à
l’autre, avec trois groupes de formes chez le dromadaire. Ce rapprochement a conduit à une
compatibilité reproductive entre les différentes espèces de camélidés. L’hybridation entre
Bactriane et dromadaire est fréquente dans le sud du Kazakhstan où la cohabitation entre
Bactriane, dromadaire et hybrides peut exister au sein d’une même exploitation. Selon le type
d’hybridation, on distingue au Kazakhstan une grande variété d’hybrides possédant différents
signes phénotypiques. Pour chaque génération, selon leurs parents, il existe un nom en
kazakh, une terminologie d’hybridation utilisée dans toute l’Asie Centrale (Konuspayeva,
2007).
4
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
Règne Animal
Embranchement des Vertébrés
Classe des Mammifères
Ordre des Artiodactyles
Famille des Camélidés
Genre Camelus Genre Lama
*Camelus bactrianus
*Camelus dromedarius
Espèce Lama glama
Espèce Lama guanacoe
Espèce Lama pacos
Espèce Lama vicugna
Fig.1 : Systématique des camélidés (Musa, 1990) et (Faye, 1997)
5
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
Fig.2 : Camelus dromedarius
Fig.3 : Camelus bactrianus
6
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
I.2 Effectifs et répartitions
I.2.1 Distribution dans le monde:
Les espèces Camelus dromedarius, communément appelé dromadaire ou chameau à une
bosse, et Camelus bactrianus ou chameau de Bactriane qui n’est autre que le chameau à deux
bosses sont comparables. Au-delà de leurs particularités anatomiques, dromadaire et chameau
de Bactriane se distinguent par leur aire de répartition géographique.
Tandis que le premier est l’animal des déserts chauds d’Afrique, du Proche et du Moyen-
Orient jusqu’au désert du Thar en Inde, le second est celui des déserts froids d’Asie Centrale
jusqu’aux confins de la Mandchourie en Chine. Toutefois, les deux espèces peuvent cohabiter
en quelques rares endroits (FAYE, 1997).
La figure 04 bien présente les différentes aires de distribution des camelins dans le monde
Fig.4 : distribution géographique du genre Camelus
7
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
La localisation géographique du dromadaire se situe dans la ceinture des zones tropicales et
subtropicales sèches de l’Afrique, de l’Ouest du continent Asiatique et du Nord-Ouest de
l’Inde (Figure 04). Une implantation massive de dromadaires a été faite au siècle dernier en
Australie, des introductions très ponctuelles ont également été réalisées aux États-Unis, en
Amérique Centrale, en Afrique du Sud et en Europe (WILSON et al., 1989).
Selon Faye (1997) le dromadaire est répertorié dans 35 pays originaires s’étendant du Sénégal
à l’Inde et du Kenya à la Turquie. L’aire originaire de distribution du dromadaire est bien
entendu associée aux caractéristiques climatiques du milieu compte tenu de l’adaptabilité
remarquable de cette espèce aux conditions d’aridité. Bien précisément dans des zones
écologiques recevant entre 50 et 600 mm de pluie par an, ils ne peuvent pas s’acclimater dans
des zones à pluviométrie plus élevée pour des raisons d’ordre pathologique (RICHARD,
1985). L’aire de distribution découle aussi d’un facteur social d’importance : le dromadaire
est tout d’abord l’animal du nomade, célébré comme tel par le Coran, même si son utilisation
par les bédouins de l’Arabie est antérieure à l’Islam. Cependant, dans son extension à la
faveur de l’expansion de l’Islam, le dromadaire du nomade a rencontré le cultivateur
méditerranéen ou oasien, et s’est donc sédentarisé. Il n’en demeure pas moins que son aire de
répartition recouvre celle des populations pastorales nomades ou transhumantes qui au cours
de leur histoire l’ont adopté comme auxiliaire incontournable dans la mise en valeur des zones
arides (OULED AHMED, 2009).
I.2.2 Effectifs :
Le grand effectif de population camelin mondial est localisée en Afrique environ 80%
(Tableau 1), dont il est concentré dans les pays de la corne (Somalie, Ethiopie, Djibouti,
Kenya et Soudan) qui abritent environ 60% du l’effectif mondial. (CORRERA, 2006).
Tableau 1: Evolution d’effectif mondial du dromadaire selon les aires de distribution.
La zone Effectif Pourcentage %
Afrique du Nord 5228372 20.9
Afrique d’Ouest 4366702 17.5
Corne de l’Afrique 13800000 55.2
Moyen orient 250000 1
Asie centrale 200808 0.97
Péninsule 1150000 4.6
Total 24732032 100%
Source : (FAO, 2010).
8
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
Et la distribution en détaille, montre que la somalie vient en première position avec 7 000 000
et le soudan en deuxième position avec 3 200 000, alors que l’Algérie prend le 14éme rang
avec 245 000 têtes en 2003 (Tableau 2).
Tableau 2: Les effectifs camelin dans le monde (Gliphastat, 2003) :
Les pays d’Afrique Les Les pays Les effectifs
effectifs d’Asie
Pays Algérie 245.000 Pakistan 800.000
Magrébins :1.851.000
Tunisie 231.000 Inde 900.000
Maroc 36.000 Iran 146.000
Libye 47.000 Afghanistan 175.000
Mauritanie 1292.00 Arabité 260.000
Saoudite
Somalie 7.000.000 Emirat A U 250.000
Soudan 3.200.000 Turquie 900
Ethiopie 326.500 Yémen 264.000
Kenya 830.000 Oman 124.700
Djibouti 69.000 Syrie 13.500
Tchad 730.000 Totale 3.072.920
Niger 420.000
Mali 470.000
Egypt. 120.000
Nigeria 18.000
Sénégal 4.008
Totale 15.235.508
Pays Magrébins : 1.851.000
Afrique:15.235.508
Asie : 3.072.920
Totale : 18.308.428
9
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
I.2.3 Distribution En Algérie :
La population camelin Algérienne représente un effectif de 252470 têtes réparti sur 17
Wilayets dont :
92.15% de cheptel camelin national dans 8 Wilayat sahariennes.
7.84% de cheptel camelin national dans 9 Wilayat steppiques.(MADR,2006).
Fig.5 : la carte des effectifs camelins et leur répartition en Algérie (en têtes, Données 2006-
M.A.D.R)
1.2.4 Effectifs :
L’effectif camelin national est augmenté durant les dernières années, En 2004 l’Algérie
compte 273200 têtes presque de 2% de la population camelin mondiale, qui lui permet à
occupe le 14éme rang mondial. (FAO, 2004). Le Tableau 3 et illustre les effectifs des
dromadaires en Algérie.
Le tableau 3: Les effectifs camelin en Algérie (2004-2013)
Année 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Effectif 273200 268600 286670 291360 295085 301120 313990 318755 340140 344015
(Faostat, 2014)
10
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
I.3 Systèmes d’élevage :
Les dromadaires sont élevés selon les trois systèmes d'élevage existants: Sédentaire, nomade
et transhumant. Compte tenu des zones écologiques dans lesquelles ils vivent, les deux
derniers systèmes sont de loin les plus fréquents avec toutefois prédominance du mode
transhumant. Suivant la saison, les régions, les tribus et leurs usages, on voit adopter diverses
I.3.1 Mode nomade (MASROUH)
Cette méthode est appliquée par les grands chameliers; se sont des éleveurs qui se déplacent
continuellement avec de grands troupeaux de dromadaire ,des caprins et des ovins, à la
recherche de pâturage et de points d’eau, d’après Adamou (2008) l’identification des nomades
chameliers est basée sur éléments caractéristiques à savoir : la tente comme habitat, le
campement comme cité et la tribu comme province et les déplacements qui sont souvent
présentés comme l’élément fondamental des systèmes pastoraux. Dans le système nomade, les
mouvements sont imprévisibles, variables et irréguliers. mbinaisons.(BENAISSA,1989)
Malgré l’importance de ce système, il est de moins en moins utilisé, sous l’influence de
plusieurs facteurs : sociologiques (scolarisation des enfants), économiques (pluriactivité) mais
la sécheresse et la dégradation des parcours en restent les principales causes. Toutes ces
contraintes ont obligés les nomades à se rapprocher des agglomérations et mener la vie de
semi-nomade.
I.3.2 Mode semi-nomade
La plupart des utilisateurs de ce système possèdent des logements dans les villages, ils
bénéficient les conditions de la vie moderne, ce qui permet à la famille de profiter des services
sanitaires, l’enseignement des enfants et l’investissement dans d’autres créneaux notamment
l’agriculture et le transport. Les camelins sont sur parcours du mois de mai jusqu’à décembre
« saison des accouplements et de mises bas » l’éleveur va s’en occuper pour garantir le bon
déroulement de la saison, pour les mois qui restent les animaux s’isolent sans berger, leur
surveillance est assurée au niveau des points d’eau. (AFOUTNI, 2014)
I.3.3 Mode sédentaire
Ce système consiste en l’élevages des dromadaires par des fermiers en vue d’engraissement
ou la production du lait de chamelle, l’alimentation est à la base d’orge, de paille, des rebus de
dattes, aliments concentrés destinés à d’autres espèces, et du fourrage en vert. Ce le système
est moins répandu parallèlement à un autre système de divagation ou dit HMILA.
11
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
I.3.4 Mode (HMILA)
Ce système consiste à laisser les animaux pâturer sans gardiennage, ce mode est adopté par les
éleveurs transhumants fuyant la canicule estivale. Dans ce cas les dromadaires jouissent d’une
liberté de déplacement absolue, et les points d’abreuvement sont les seuls lieux de rencontre
entre l’éleveur et ses chameaux.
Ce mode est le plus utilisé car il ne prend pas beaucoup de temps vu les autres occupations du
chamelier sédentaire. Dans le cas où les animaux sont égarés dans le désert, les traditions font
que celui qui trouve le troupeau égaré, il le ramène à son propriétaire On conclut d’après tous
ces points que l’élevage du dromadaire dans la région d’Ouargla est fondé sur les traditions et
la confiance entre les éleveurs, dans le cas d’absence de ces liens, c’est l’effondrement de ces
systèmes d’élevage
Ces systèmes d’élevage compte plusieurs problèmes tels que : les accidents de la circulation
routière ; la commercialisation de cette richesse sans contrôle vers les payes voisins ;
l’abattage non contrôlé ; l’absence de suivi sanitaire ; l’intoxication par les déchets des
entreprises pétrolières ; l’exposition aux chiens errants ; les conflits avec les nouvelles
exploitations agricoles qui sont installées dans le cadre de la mise en valeurs des terres
agricoles. (AFOUTNI, 2014)
I.4 Races camélines Algériennes :
BEN AISSA, 1989. Rapporte la présence de plusieurs races camelines en Algérie il faut noter
que cette classification ne se base pas sur des critères scientifiques, et pour cela on a trouve
que les nouveaux travaux parle de population non pas des races.
I-4.1 Dromadaire des steppes :
Les circonférences thoraciques et abdominales ne sont pas grandes, la taille est petite avec peu
des musculatures .Ce qui donne un animale qui ne support pas les grandes charge. Il est utilisé
dans les transhumances courtes. Cette population cameline se caractérise par ces poils qui sont
les meilleurs de point de vue quantité et qualité par rapport aux autres populations en Algérie
.Et sont aire de répartition se localise entre le Sahara septentrionale et la steppe.
I-4.2 Chaambi:
Ce sont des animaux lourd très souvent utilisé pour le selle et le transport ,possèdent une
grande musculature et une fort squelette osseux .Sa hauteur à l’épaule peu atteindre 1,65m .Ils
sont répandus comme les meilleurs par rapport aux autres concernant la production du viande
12
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
,les poils sont courts de couleurs foncées ou d’autre couleurs mélangé avec des poils rouge qui
donnent des robes en générale à couleur qui tend vers le rouge. Sa répartition va du grand
Ergs (Occidental et Oriental).
I-4.3 Ouled Sid Cheikh:
Les individus sont de tailles moyennes et varie entre 1,80m et 1,83m. Et sont rebustes et plus
adaptée aux sols caillouteux que aux sols sableux et ces poils sont de couleur foncées .son aire
de répartition est les hauts plateaux dans le nord du grand erg Occidental.
I-4.4 Ait khebache :
Animaux robustes généralement forts, présentant des muscles bien développés avec des poils
courts et ondulés et une couleur foncée. Ils se localisée au sud-ouest.
I-4.5 Sahraoui:
Dromadaire d’une hauteur et largeur moyenne, dur et résistant, sa taille est 1,85m environ.
Les poils ont une longueur moyenne et parfois courte et ondulée avec une couleur foncée .Il
se trouvent au Sahara Centrale et le grande Erg Occidental.
I-4.6 Reghibi:
Dromadaire de taille moyenne, utilisé pour le selle et le course .Les femelles sont des bonnes
laitières par rapport aux autres populations camelines de l’Algérie .Ils se localisent au Sahara
Nord Occidental.
I-4.7 Targui:
Sont de bons animaux de course bien adaptés aux terrains accidentés du Tassili et les
montagnes du Hoggar. Parmi cette population on trouve les bons MEHARI. Elle dépasse les
2m de hauteur, sa couleur est toujours claire et généralement blanche et rarement jaune claire.
Elle se trouve dans la région du HOGGAR et on peut la trouver même dans les autres pays
tels que le Mali et le Niger.
I-4.8 Ajjer:
Animaux de petites tailles adaptés à la montée, et sont utilisés pour le transport et le tourisme
du Tassili.
13
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
I-4.9 Aftouth:
Animale de viande, se trouve dans la région de réguibet (Tindouf). Selon SETTAFI(1996),ll y
a trois populations qui caractérisée la région de HOGGAR qui sont (Imnas-n-Ahaggar,Imnas-
n-Tamensna,Imnas-n-Adrar).
Alors que (OULAD BELKHIR, 2008), parle de population dont il les a regroupé en cinq
(5) classes qui regroupent à 11 populations :
Telli ou le dromadaire de la steppe (Ait Khebach,OuladNaïl et Aftouh),
Sahraoui (Chaâmbi, Chaâmbi béni Abbas,Ouled Sidi-Cheikh et Sahraoui),
Reguibi
Targui (Amenas Nahaguar -dromadaire du Hoggar-, Amenas N’Tamesna -dromadaire
du Tamesna- et Amenas Nadghagh - dromadaire d'Adrar -).
Araba
14
CHAPITRE I Répartition géographique des populations camelines
1- Chambi
Population Sahraoui 2-Oulad sidi-chikh
3- Chambi beni-abbas
1-Amenas- Nhegar (les dromadaires de Hoggar)
Population Tergui 2-Amenas An temesna (les dromadaires de mesna)
3-Amenas Nadghagh(les dromadaires d’adghagh)
1-Ait khabach
Population de Tel ( sehoub) 2- OuladNail
3-Aftouh
Population du Reguibi
Popilation Araba
Fig.6: la répartition géographique des populations camelines en
Algérie (OULAD BELKHIR, 2008
15
CHAPITRE II Caractères anatomo-morphologique
Chapitre II : Caractères anatomo-morphologique.
II - 1 Caractères morphologique des dromadaires
II -1-1 Morphologies du dromadaire :
Le dromadaire est très distinct des autres animaux domestiques, notamment il se caractérise
par le grand volume du corps, et par la présence d’un longue cou, et un tète large, il n’a pas
des cornes, les Oreilles sont petite et les yeux larges et saillants. Les membres sont Puissants,
plus de 65% du poids du corps est supporté par les membres postérieurs (WILSON, 1984).
Le squelette du dromadaire est composé d'os épais dont la morphologie générale ne se
distingue en rien de celle des autres mammifères. En dépit de la longueur de son cou, le
dromadaire possède 7 vertèbres cervicales. Il a : 12 vertèbres thoraciques (13 pour les bovins
et les ovins), 7 vertèbres lombaires (6 pour les bovins et les ovins) et 4 vertèbres sacrales (5
chez les bovins et 4 chez les ovins). Les apophyses épineuses des vertèbres thoraciques et
lombaires, bien que supportant la bosse, n'en sont pas plus longues pour autant. Les os des
membres sont longs.
Suivant on a quelques critères morphologiques montrés l’adaptation du dromadaire avec leur
milieu désertique :
a- Pattes: Les pattes de dromadaire sont convenable aux toutes sortes de terre, dont sont
douées de deux orteils relies entre aux avec un coussin flexible, et une callosité qui se
composé d’une peau aussi dure et épaisse que le corne bien protégé contre les sable chauds. b-
Bosse : C’est une masse de graisse, réservée les lipides sous la peau, son rôle est de protégé le
corps contre la chaleur. (ADNAN, ZOUHIR 1990).
c- Peau : Composé de fourrure des poils qui protègent le corps de dromadaire contre les
conditions climatiques (froid et chaleur).
d- Lèvres : Les deux lèvres sont très moelle, et la lèvre postérieur est coupe et épaisse, on
trouve aussi une membrane muqueuse aide le dromadaire de bien consomme les plantes
épines. (ADNAN, ZOUHIR 1990).
e- Nez et les Oreilles : Sont couvert par de long poiles afin de protège l’animal contre le sable
et la poussière.(ADNAN,ZOUHIR 1990).
f- Yeux : Les mèches d’oeil sont longue pour protège les yeux contre le vent de sable.
(ADNAN, ZOUHIR 1990).
II -1-2 Couleurs : La population camelin se distingue par la diversité des couleurs de région à
une autre, se qui permet a la majorité des éleveurs d’utilise comme un facteur de
16
CHAPITRE II Caractères anatomo-morphologique
classification, ces derniers ne sont pas la base de différenciation dans la physiologie de
l’animal et sa productivité, dont ne sont que des facteurs extrinsèques se change selon le
temps et le milieu, et des facteurs constante se transmettent héréditairement au
descendant.(Centre des recherches et des études du dromadaire, LIBYE,1989).
Selon ADNAN et ZOHIR (1990), les dromadaires nommés par des noms dérivée ou
provoquée de la nature de couleur comme se montre en bas :
couleur blanc : et nommée Ouadhha- magatir se caractérisée par couleur extra blanc.
couleur rouge : et nommée Hamra, se caractérisée par une couleur marron rougeâtre.
couleur marron : son nom est Safra, elle est de couleur jaune bronzé prend la couleur
de sable du désert.
couleur rouge claire : et nommée Chekha, c’est un mélange entre le rouge et le blanc.
couleur gris : et nommée Zarka, c’est le bleu foncé qui tend vers le noir.
couleur marron rougeâtre : et nommée Chaala, couleur est comprise entre l blanc et
le rouge.
D’après BOUREGBA et LOUNIS (1993), la majorité de populations du Sahara de nord sont
de couleur rouge (Ouber de couleur marron), alors que ARIF et REGGAB (1995) montrent
que les dromadaires du Sahara de nord sont a de plusieurs couleurs naturelle telque l’Ahmar,
Asfar, Abayd, Azrek.
II -1-3 Mensurations :
Selon (BOUE,1952) ,Les dromadaires de Sahara Septentrional dont la majorité sont de race
Sahraoui ,sont moyenne en longueur et en largeur . Et selon (BOURREGBA et LOUNIS
1993) La hauteur de garrot entre 1.80 et 1.87 m, et l’hauteur à la bosse entre 2.00 et 2.50 m.
Au cours de ça, (BAATOUTE,1996) essaie de faire quelques mesures qui sont suivante :
Longueur de cou : ± 1.02 m
Hauteur de garrot : ± 2.06 m
Circonférence thoracique : ± 2.45 m
Hauteur de bosse : ± 2.45 m
Tour de corps à la bosse : ± 2.90 m
Tour d’abdominal : ± 2.15 m
Longue des membres postérieurs : ± 2.21 m
Tour spiral : ± 3.05 m
Longueur de queue: ± 0.57 m
17
CHAPITRE II Caractères anatomo-morphologique
Et dans le même sens ARIF et REGGAB(1995) ont fait des mesures sur 12 animaux de
populations sahraoui et sont trouve que :
Longueur de cou : ± 1.06 m
Hauteur de bosse : ± 2.21 m
Circonférence thoracique : ± 2.03 m
Hauteur de garrot : ± 1.90 m
Longueur des membres postérieurs : ± 1.72 m
II -1-4 Relation entre les caractères morphologiques et le poids vif :
Le poids vif est varie d’un animal à un autre sous l’effet de quelque variations, ce dernière elle
correspondant soit par la race et l’environnement (climat, milieu …) ou soit par le programme
alimentaire suives.
Selon (FIELD,1980) la limite maximale dans le poids vif est réalisé à l’âge de 12-15 ans,
après va diminue à l’âge 20 ans et plus, presque 30 - 40% de poids150-200 kg.
(RICHARD,1985) dit que le poids vif est varie selon la race et le milieu et que le poids
d’adulte réalisé à l’âge de 6-7 ans.
Et aussi (KAMOUN,1993 ;ADNAN et ZOHIR,1990) montrent que le poids vif est varie selon
le programme alimentaire et les conditions de milieu et sanitaire.
Autant que quelque chercheurs essaient de trouve la relation entre les mensurations corporel
et le poids vif de l’animal, dont (BOUE, 1949) c’est le premier qui fait un recherche sur 13
animal et montre ce relation par une équation.
Le tableau sous-dessous montre les différents formules fondées par plusieurs auteurs à fin
d’estimer le poids vif.
Tableau 04 : les différentes formules barymétrique :
Formule Remarque Région Source
P=53CT.CA.HG Sud Algérie BOUE (1949)
P=52CT.CA.HG Tchad GRABER (1966)
P=507CT- 457 baraqué Soudan WILSON (1978)
P=6,46.10-7.H3,17 H< 650 Kenya FIELD (1980)
H= CT+CA+HG(cm)
P=50.CT.CA.HG Kenya SCHWARTZ et
DIOLI (1983)
P=50.CT.CA.HG KOURICHI (1986)
P=52,17HB1,64. 9 têtes (des males) Tunisie LEVREL et
CT1,71 +1.35 KAMOUN (1991)
18
CHAPITRE III PRODUCTIONS DU DROMADAIRE
Chapitre III- Production du dromadaire
Le dromadaire est très rentable, car chez cet animal tout est utilisé, le lait, la viande, les os,
les crottins, le cuir, les poils.
III-1 Production laitière :
La production laitière de la chamelle varie en fonction de plusieurs facteurs, soit les facteurs
génétiques, alimentation, le milieu écologique, les pratiques de l’éleveur (notamment les
pratiques de traite, de santé d’animal qui influent sur la productivité laitière).Selon la (FAO,
2004), l’Algérie représente 0,62% de la production laitière mondiale et 0,71% de la
production laitière Africaine.
L’Algérie est classé au 13eme rang mondial de l’année 2000 jusqu’à l’année 2005 en
production laitière.
Fig 07: Lait de chamelle pasteurisé. (El-Atteuf « Ghardaîa »).
III-1.1 Facteurs influençant la production laitière
La variabilité des rendements laitiers observés est liée à divers facteurs dont:
a/Effet des facteurs climatiques et alimentaires:
La variabilité saisonnière de disponible fourragère associée aux facteurs strictement
climatiques (chaleur, aridité) joue évidemment sur les performances laitières de la chamelle.
La différence selon la saison de mise bas des jeunes (élément essentiel pour déclencher la
production) peut jouer sur plus de 50% de la production: les performances laitières sont plus
faibles en fin de saison sèche qu’en saison des pluies (FAYE, 1997).Les pâturages artificiels
irrigués augmentent la production laitière de la chamelle (KNOESS 1977). Autre étude faite
par El Hatmi et al, (2000) confirme que le rendement laitier évolue avec L’amélioration des
conditions alimentaires.
19
CHAPITRE III PRODUCTIONS DU DROMADAIRE
b/ Rang et stade de lactation
Une fluctuation de la production laitière est observée entre le début et la fin de la lactation. La
plus grande partie du lait est produite durant les sept premiers mois (ELLOUZE et
KAMOUN, 1989 ; RICHARD et GERARD, 1989).
c/ Génétique:
La variabilité génétique est importante et laisse supposer des possibilités de sélection (FAYE,
1997). En effet, il est admis que les races asiatiques sont plus productives que les races
africaines (RICHARD, 1985). Selon OULAD BELKHIR, les chamelles de race Telli (surtout
celle de Barika et M'sila) semble être les meilleures laitières en Algérie. Par ailleurs; certains
individus sont très performants (CHEHMA, 2004), possédant des capacités génétiques
exceptionnelles.
III-2 Production de viande :
Selon les statistiques du FAO, 2007 la production de viande cameline en Algérie s'est élevé de
3500 Tonnes en 1998 et à 8000 Tonnes en 2001. Ce valeur permet de l’Algérie a occupe le
10ème rang mondial dans la production de viande cameline en 2006, et selon OULAD
BELKHIR et al 2013 l’étude de la filière viande cameline dans le Sahara septentrional
algérien a montré une légère augmentation de sa consommation durant ces dernières années,
malgré la dominance des autres espèces (ovin et bovin), due notamment aux habitudes
alimentaires de la société algérienne, en particulier non autochtone.
Fig 08 : Viande cameline
III-3 Produits secondaires:
III-3.1 Peau:
La peau est un sous produit qui peut être valorisé ; mais seulement une petite partie est utilisée
dans l’industrie et la plus grande partie est jetée. (AYAD & HERKAT, 1996).
20
CHAPITRE III PRODUCTIONS DU DROMADAIRE
Selon (BESSAHRAOUI & KERRACHE, 1998), la peau de dromadaire se trouve dans les
diverses fabrications utilisées dans la vie quotidienne des éleveurs. La peau de chameliers
utilisée pour la confection des cordes pour le puisage d’eau « ahloum », des sortes de Guerbas
« Abyour», réservoir à beurre « Ikchir »,des sacs pour mettre leurs provisions .
III-3.2 Poil:
Selon BACHTARZI,(1990),le poids de la toison varie entre 1 à 4 kg. En effet, la production
diffèreent en quantité, en qualité et en couleur selon les régions.
La production de poil chez les femelles non gestante est plus importante que chez les femelles
gravides (EL MOUNTASSER, 1990).
A partir de la fin du printemps les animaux sont tendus à l’âge d’un an car le jeune
dromadaire donne une toison de meilleure qualité.
Le prix de la toison varie en fonction de l’âge, plus l’animal est jeune plus la toison est chère
et atteint 1500 DA pour le kg (AYAD & HERKAT, 1996).
III-3.3 Crottins:
Les excrétions fécales chez le dromadaire se caractérisent par une composition faible en azote,
mais en contrepartie par une grande richesse en fibres indigestibles que l’on peut valoriser
après un traitement adéquat sous forme de pâte à papier. Des produits comme des agendas,
des carnets ou des cartes postales fabriquées à partir des fibres des crottins de dromadaire ont
été ainsi présentés lors de la Foire annuelle de Pushkar par l’ONG Lokhit Pashy-Palak
Sansthan (LPPS), vantant cette production « écologique » et surtout en faisant remarquer la
valorisation multiusage permise par l’élevage camelin. (SOUNOUCI, 2011)
III-3.4 Urine :
Selon (LASNAMI, 1986), les jeunes filles et femmes nomades utilisent l’urine de dromadaire
recueillie comme « champoing » Selon les nomades, cela fortifie les cheveux et rend la
chevelure rousse comme l’utilisation du henné.
L’urine est utilisée en Arabie Saoudite pour soigner les épanchements de sérosité dans le
péritoine (ascite), due à la bilharziose ou à la cirrhose (FAYE, 2002).
III-3.5 Os et le sang :
Les os ont été utilisés jadis comme piquets de tentes quand le bois se fait rare (LASNAMIE,
1986). IBN KHaldoun signale que « les habitats nomades, pendant la période de sécheresse,
après un jeunes prolongé ramassent les os de dromadaire blanchis, les pulvérisent et les
mélangent avec de l’eau pour former une pâle avec laquelle il se nourrissait ». Quand au sang,
21
CHAPITRE III PRODUCTIONS DU DROMADAIRE
son utilisation comme aliment est interdite par la religion musulmane, (ACOINE, 1985) mais
certaines populations nomades du sud de l’Ethiopie et du nord du Kenya prélevant 5 à7 litres
de sang, 2 ou 3 fois par an sur chaque animal pour le boire frais ou mélangé à du lait (FAYE,
2002).
III-3.6 Production de travail:
Le dromadaire est plus efficace pour la production de la force de traction que beaucoup
d’autres animaux domestiques, excepté le cheval. Un male castré de 500 kg peut produire une
force de traction d’un sixième de son poids en moyenne ,l'équivalent de 83 Kj et une
puissance de 455 watt , l’énergie expédiée est l’équivalent de 2275 Kw ,ou 136,5 kj par
minute ou 8,2 MJ par heure (TITAOUINE,2006).
22
CHAPITRE IV PARAMETR DE REPRODUCTION CAMELINE
Chapitre IV : Paramètres de reproduction cameline
IV-1 Paramètres de reproduction :
La reproduction ne sera abordée que sous l'angle très pratique de paramètres de production.
C'est ainsi que les travaux sur la description de l'appareil reproducteur des deux sexes ou les
recherches plus fondamentales pour en comprendre les mécanismes telles les études sur les
variations physico-chimiques de certains constituants de l'organisme, l'histologie,... etc. ne
sont pas discutés. Des mises au point sur ces aspects de la reproduction ont été réalisées par
MUKASA MUGERWA (1980).
IV-2 Age à la puberté :
D'après la majorité des auteurs, les femelles seraient capables de concevoir à partir de l'âge de
3 ans, mais, à de rares exceptions prés, elles ne sont pas mises à la reproduction avant l'âge de
4 ans. La première mise bas a donc généralement lieu à l'âge de 5 ans.
D'après BOURAGBA et LOUNISS, (1993), le mâle en Algérie atteint son âge de puberté à
5 ans mais il n'est utilisé que vers l'âge de 6 à 7 ans, en saison de chaleur le mâle peut saillir
un nombre de femelles allant de 30 jusqu'à 50 (RICHARD, 1985).
IV-3 Age et le poids a la première saille :
Les mâles pourraient quant à eux effectuer leurs premières saillies à partir de l’âge de 3 ans.
Toutefois, leur pleine maturité sexuelle n'est atteinte que vers 6 ans. (RICHARD, 1985.
YAGIL, 1985. FAYE, 1997).
IV-4 Age a la première mise bas et la durée de gestation :
La durée de gestation C’est le rapport de le nombre de nouveaux nés sur les femelles misent à
la lutte. Donc elle varie de 11 à 13 mois (WILSON, 1984) ; en Algérie elle est généralement
de 12 mois (BOURAGBA et LOUNISS, 1993) ; donc la première mise bas aura lieu à l’âge
de 3 à 6 ans.
IV-5 Période de saillie et saison de reproduction :
L’activité sexuelle des dromadaires est saisonnée. Elle s’étale souvent de décembre à mars
(Moslah et Megdiche, 1989) ; mais sa précocité et sa durée sont fortement influencées par les
premières pluies automnales et donc par le couvert végétal des parcours.
Il semble bien admis que l’activité sexuelle soit saisonnière et ne porte que sur quelques mois
de l’année.
En règle générale, dans l’hémisphère Nord, l’activité sexuelle a lieu au cours de la saison
froide, c’est-à-dire entre novembre – décembre et mars avril, l’activité ovarienne varie en
23
CHAPITRE IV PARAMETR DE REPRODUCTION CAMELINE
fonction du mois calendaire et que celle-ci est la plus intense entre décembre et mai avec un
optimum en mars. Plusieurs chercheurs notent que la durée de la saison sexuelle est liée au
niveau nutritionnel des parcours, donc du régime des pluies. (RICHARD, 1985).
Nous signalons que la majorité des saillies fertiles des mois d’octobre et de novembre était
induite par les hormones. Ainsi, les saillies des 2 derniers mois étaient le résultat de
l’induction hormonale ou de la séparation précoce des chamelons. Ce qui prouve les
possibilités d’échelonner la période de l’activité sexuelle et par conséquent améliorer certains
paramètres de reproduction ; à savoir le premier œstrus post-partum, l’intervalle entre mise-
bas…
Fig 9: la reproduction des dromadaires
IV-6 Durée de la carrière de reproduction et le nombre des portes :
Les femelles sont généralement gardées à la reproduction jusqu’à l’âge de 20 ans (LEUPOLD
1968, KRISHNAMURTHI 1970, WILLIAMSON et PAYNE, 1978). Les mâles
seraient considérés comme reproducteurs de 7 à 15(plus rarement 20 ans), (YASIN et
WAHID,1957, HARTLEY, 1980).
On peut donc considéré qu’une bonne reproductrice est capable de produire dans sa vie de 7 à
10 jeunes (DAHL et HORJT, 1979).
IV-7 Taux de fécondité :
C’est le rapport de le nombre de nouveaux nés sur les femelles misent à la lutte. De ce qui
précède, il découle un taux de fécondité compris entre 40 et 43% pour l’Ethiopie (RICHARD,
1974).
24
CHAPITRE IV PARAMETR DE REPRODUCTION CAMELINE
IV-8 Naissance :
La chamelle porte de 12 a 13 mois. Généralement, l’accouchement a lieu la nuit sans aucune
intervention et aucun soin particulier n’est prodigue a la mère, celle-ci ne produit qu’un seul
petit a la fois. L’époque de la parturition tombant en saison froide il était parfois nécessaire de
couvrir le chamelon naissant des couvertures pour le protéger du froid. (DENIS, 2000)
Quelque minutes après sa naissance, le nouveau-né est baraqué normalement puis il essaie
plusieurs fois de se lever, mais en vain, commençant par son avant-train.
Seulement plus d’une heure plus tard, le jeune commence a soulever son arrière-train et se
met sur les genoux avant, mai retombe de cote de lui puis il recommence et va cette fois
jusqu'à déplier un antérieur et arrive enfin a se lever pendant quelque secondes alors que sa
mère s’éloigne de quelque mètres. (DENIS, 2000)
3 heures après la naissance, il est relativement stable et commence a chercher la mamelle dans
le angles formés par une partie verticale et une partie horizontale du corps, il arrive aux tétons
et commence alors a boire. (DENIS, 2000)
Le poids du chamelon à la naissance varie souvent de 25 à 35 kg (Moslah et Megdiche, 1989)
.Richard (1985) indique que le poids à la naissance des chamelons en Afrique est plus faible
que celui des chamelons en Asie.
IV-9 Avortements :
Les cas d’avortements sont très fréquents chez les chamelles, le manque de pâturage, l’excès
de travail dans le convois a cause de sur charges ou des étapes trop longues, certaines
maladies comme la trypanosomiase, la gale, les piqures de moustiques dans certaine contrée ,
les coups, le manques d’abreuvage en été et parfois au contraire dit-on l’excès de boisson au
printemps sont les principales causes déterminâtes, c’est pour cette raison qu’il était
préférable , quand on le pouvait , de laisser en repos absolu au pâturage les bêtes destinées a la
reproduction en tous cas, il fallait cesser tout travail les quatre derniers mois de la gestation.
(DENIS, 2000).
IV-10 Intervalle entre deux mises bas :
Généralement la durée moyenne entre deux mises-bas est de 24 mois (WILSON ; 1989). Cette
période se devise en deux étapes : le premier est l’étape de gestation, la deuxième est l’étape
de lactation et de production du lait, sa durée est de 12 mois (OULAD BELKHIR, 2008).
25
PARTIE II
PARTIE EXPERIMENTAL
CHAPITRE I PRESENTATION DE LA REGION
Chapitre I : Présentation de la région d’étude
I-Présentation de la région d’Ouargla :
Plusieurs aspects concernant la région d’Ouargla sont développés dans ce chapitre. Après la
position géographique viennent, les caractéristiques édaphiques et climatiques, qui sont
suivies par les particularités faunistiques et floristiques.
I-1 Position géographique de la région d’étude
La wilaya d’Ouargla est située au Sud-Est de l’Algérie (29° 13' à 33° 42' N.; 3° 06’ à 5°
20’ E.) à une distance de 800 km de la capitale Alger (Fig. 1). Elle occupe une superficie de
163.230 km2, et une altitude 164 m (ROUVILLOIS-BRIGOL, 1975). Elle est limitée
administrativement (Fig. 10) :
- Au Nord par les wilayas de Djelfa et d’El Oued ;
- Au Sud par les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi ;
- A l’Est par la frontière tunisienne ;
- A l’Ouest par la wilaya de Ghardaïa.
En termes de relief, la région d’Ouargla se trouve incrustée au fond d’une cuvette très large,
dans la basse vallée d’Oued Mya, dont les extrémités sont représentées (ROUVILLOIS-
BRIGOL, 1975) (Fig. 11) :
- Au sud par les ruines de Sedrata ;
- Au nord par Hassi El Khefif ;
- A l’ouest par le plateau du M'Zab;
- A l’est par les Ergs El Touil, Bou Khezana et Arifidji
I-2 Facteurs abiotiques de la région :
Dans cette partie, les caractéristiques édaphiques (pédologies, hydrologies) et climatiques
(température, précipitation, vents) sont présentées.
I-2.1 Caractéristiques édaphiques :
Selon DREUX (1980), les propriétés édaphiques d’une région sont constituées par la pente, la
profondeur, la granulométrie et la composition chimique du sol. C'est à la lumière de ces
paramètres que les données pédologiques et hydrologiques de la région d'étude sont abordées.
27
CHAPITRE I PRESENTATION DE LA REGION
Fig. 10 – Localisation géographique de la région d’Ouargla (COTE, 1992 modifiée)
Fig.11 –Présentation géomorphologique de la région d’Ouargla (NESSON, 1978 modifiée)
28
CHAPITRE I PRESENTATION DE LA REGION
I-2.1.1 Pédologie de la région d’Ouargla :
La région d’Ouargla correspond à la basse vallée fossile d'Oued Mya qui descend en pente
douce (1%) du plateau de Tadmaït et se termine à 20 km au nord d’Ouargla (HAMDI-AISSA
et al., 2000). Les sols de la vallée sont squelettiques, de texture sableuse, de structure
particulaire et de pH alcalin. Le taux de salinité est très important à cause de la remonté des
eaux de la nappe phréatique (KAFI et al., 1977). Sur le plateau, les sols présentent une surface
graveleuse, reg à graviers ou pierreuse et reg à pierres. Par contre au niveau des sebkhas, les
sols se caractérisent par une salure extrêmement élevée de l'horizon de surface et des croûtes
et efflorescences salines continues (HAMDI-AISSA et al., 2000).
I-2.1.2 Hydrologie de la région d’Ouargla
Les eaux souterraines constituent la principale source hydrique dans la région d’Ouargla.
ROUVILLOIS-BRIGOL (1975), distingue plusieurs types de nappes, à savoir la nappe
phréatique qui se trouve à une profondeur faible qui varie entre 1 à 8 m selon les zones et les
saisons. Elle circule dans les sables dunaires et les alluvions d’Oued Mya. La nappe Méo-
pliocène incrustée dans les sables grossiers et qui atteint 30 à 65 m de profondeur. La nappe
du sénonien qui se trouve à une profondeur d’environ 200 m et en dernier la nappe albienne
qui se situe entre 1100 et 1200 m de profondeur. Elle couvre une superficie de 600.000 km²
(LEGER, 2003).
29
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
CHAPITRE II : Méthodologie du travail
Objectif Caractérise et comparer la
morphologie des deux
populations sahraoui et targui et déterminer l’indice de gracilité.
Réalisation et
application des
mensurations (HG, VSS, CT,…)
Formulation de sujet
Recherche bibliographique OUTILS * Thèses et les mémoires
Choix de la Zone * Statistique
* Rapports
* Ouvrages
LA REGION de Ouargla
Personnes ressources
Près enquête
Enquête – Observation personnelles
Les mesures
Dépouillement de données Réalisation et
application
De l’indice de
Discussions des résultats gracilité
Conclusion
Fig.12 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE
30
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
II-1- Matériel et méthode :
II -1- 1- Matériel :
II – 1-1-1- Matériel biologique :
L’étude a été réalisée sur 60 chamelles : 30 chamelles de la populations
sahraoui,Correspondant au berceau de la race Sahara septentrional dans lesquelles se trouve la
majorité des dromadaires de cette population et 30 chamelles de la population targui,
correspondant au berceau de la race Tamanrasset dans lesquelles se trouve la majorité des
dromadaires de cette population. L’échantillonnage a été réalisé dans une période à partir de
Décembre 2015 Jusqu’auMars 2016 et dans la région de Ouargla, Rouissat et Ain beida
appartenant à des élevages semi-extensifs et intensifssur des dromadaires âgés de plus de 5
ans provenant,pour chaque population, de deux parcours distincts.Les plus répandues, les plus
représentées et les mieux commercialisées et consommées comme viande cameline dans la
région. L’échantillonnage a été sélectionné aléatoire sans faire compte de l’état de gestation
des chamelles.
Ouled Laid (2008) dite Le Sahraoui est un dromadaire d’une hauteur et largeur moyenne, dur
et résistant, sa taille environ de 1,85m, et les poils ont une longueur moyenne et parfois courte
et ondulée avec une couleur foncée. C’est un excellent animal du travail et de la production de
la viande et du poil. Certaines femelles sont très bonnes laitières. Son aire de répartition
s’étale du grand Erg occidental au centre du Sahara (Benaissa 1989).
Fig13 : dromadaire sahraoui
31
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
Selon Messaoudi B (1999), le dromadaire de la population Targui est un animal de course par
excellence. Il est très haut sur des membres fins et secs, avec une robe grise à poils très courts
et fins. C’est le dromadaire des Touaregs du Nord. Ce dromadaire est localisé au Sahara
central, au Hoggar et à l’extrême Sud Algérien (Tamanrasset). On le rencontre très souvent un
peu plus au Nord, parce qu’il est très souvent utilisé comme reproducteur et comme animal de
course. Il est utilisé pour la selle et pour le bât.
Fig 14 : dromadaire targui
II-1-1-2- Matériel technique :
Une corde : pour arrêter l’animal et l’immobiliser pour évite ses agression.
Un ruban métrique : pour mesurer les différents partes des individus vivant en position
Debout (circonférences thoraciques et abdominales).
Une toise : comme moyen de mesure linéaire (hauteur au garrot)
II-2 Méthode :
Pour la détermination de l’âge, nous avons eu recours à l’expérience des éleveurs grâce à
l’examen de la dentition qui reste la méthode la plus couramment utilisée par les chameliers.
La traduction de la chronologie dentaire chez le dromadaire conduit à des appellations locales
telles que jedaa (5ans), theni (06 ans) rebaa (07 ans), sdass (08 ans), garah (09 ans). A partir
de 10 ans, l’âge est déterminé approximativement par le degré d’usure des dents.
Pour chaque individu, quatre mesures biométriques ont été réalisées : la hauteur au garrot
(HG), Vide Sous Sternal (VSS), la circonférence thoracique (CT) et la circonférence
32
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
abdominale (CA). Les trois mensurations ont permis d’estimer le poids vif (PV) de l’animal, à
partir de la formule barymétrique de (Boue, 1949) : PV = 53 x CT x CA x HG.
Le choix de cette formule est dicté par le fait qu’elle se rapproche de très près de la plupart
des formules proposées (Benaissa 1989) et parce qu’elle a déjà été appliquée sur les
dromadaires du Maghreb.
CT CA
HG
VSS
Fig.15 : Les mensurations
33
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
II.3 Présentation des résultats :
Chaque mesure et chaque rapport est ensuite présenté dans un tableau. On y trouve :
La moyenne : (µ).
La valeur minimale : min.
La valeur maximale : max.
Les résultats sont exprimés en centimètres.
L’écart-type σ
Le coefficient de variation : Il correspond à l’écart-type exprimé en pourcentage
de la moyenne. Ce paramètre permet la comparaison de la variabilité entre
paramètres, car il est sans dimension. On s’affranchit du problème de la différence
de moyenne entre petites et grandes variables (Yablokov,1974).
CV % = (σ/m)x100 : rapport de l’ecat-type σ à la moyenne m
La variabilité a été estimée à partir de l’écart-type σ et du coefficient de variation C.V. (CV %
= (σ/µ) x 100: rapport entre l’écart-type σ et la moyenne µ) (Bruno 1984), ce dernier
permettant de s’affranchir de l’unité de la mesure.
Pour le traitement des données, une base de données a été constituée à l’aide du tableur Microsoft
Excel 2007. Les analyses des moyennes (test t de Student) ont été faites avec le logiciel XL stat. Le
seuil de significativité utilisé était alpha = 0,05 pour l’interprétation des tests statistiques.
34
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
Chapitre III : Résultat et Discussion
III-1 Paramètres biométriques :
A la lumière des valeurs des paramètres barymétriques regroupés dans les tableaux (05 et 06),
Les valeurs moyennes correspondent aux standards de la population Sahraoui et de la
population Targui, avec des chamelles adultes âgés plus de 5 anspesant respectivement
398,99± 73,92kg et 428,45± 82,42kg de poids vif pour une hauteur au garrot de 1,75± 0,08 m
et 1,81± 0,08 m. Les moyennes de vide sous-sternale chez les deux populations sont presque
égale0,96±0,05 et 0,97±0,08. Les moyennes de circonférence thoracique de la population
Sahraouiet de la population Targui sont respectivement1,88± 0,16 et 1,93±0,18; les
circonférences abdominales étaient significativement plus élevées chez la population Sahraoui
que chez la population Targui est sont respectivement2,27±0,22 et 2,30±0,21m.
Au-delà des valeurs moyennes, la variabilité globale exprimée par le coefficient de variation
CV est relativement importante pour les variables pondérales, dont le coefficient est de 0,19%
pour le poids vif les deux populations, mais elle est faiblement variable pour les mesures
biométriques linéaires dans la mesure où le coefficient de variation varie de 0,04% pour la
hauteur au garrot, (0,05%, 0,09%) pour le vide sous-sternal , et 0,09% pour la circonférence
thoracique et (0,10%, 0,09%) pour la circonférence abdominale, et (0,19%,0,14%) pour
l’indice de gracilité pour les deux populations respectivement. L’écart-type des mesures
biométriques linéaires est très faible, alors que pour les mesures pondérales, il est important.
Dans cette étude, on a utilisé la valeur p bilatérale.
Au seuil de signification alpha = 0,05 on ne peut pas rejeter l'hypothèse nulle d'égalité des
moyennes. Autrement dit, la différence entre les moyennes n’est pas significative, sauf pour
la hauteur au garrot et pour laprofondeur thoracique dans les deux populations.
Pour les chamelles de deux populations étudié la sahraoui et la Targui, C’est la hauteur au
garrot qui présente le paramètre barymétrique identique et le moins variable avec un
coefficient de variation CV est de 0,04%.
La moyenne des indices de gracilités est de 1,20±0,13 chez les chamelles Sahraoui et
1,18±0,16 chez les chamelles Targui.
35
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
Les animaux semblent donc relativement homogènes en matière de morphologie. En
revanche, leur état d’embonpoint et leur taille sont plus variables, ce qui traduit cet étalement
plus fort des valeurs pondérales.
Tableau 05 : les Valeurs des paramètres biométriques de La population sahraoui
Paramètres HG VSS CT CA PT IGs Pv
statistiques
n 30 30 30 30 30 30 30
µ 1,75 0,96 1,88 2,27 0,80 1,20 398,99
Min 1,62 0,84 1,65 1,85 0,08 0,13 266,9
Max 1,88 1,07 2,4 2,82 1,02 1,45 614,37
σ 0,08 0,05 0,16 0,22 0,08 0,13 73,92
CV% 0,04 0,05 0,09 0,10 0,10 0,19 0,19
P 0,005 0,423 0,275 0,606 0,015 0,253 0,150
Légendes : n : effectif, µ:moyenne arythmique, min: minimum, max: maximum, σ: écart-type, cv: coefficient de variation, p: valeur p, HG : hauteur au garrot, CT : circonférence thoracique, CA : circonférence abdominale, VSS : vide sous sternal,P Vif : poids vif, PT : profondeur thoracique, IGs : Indice de gracilité sous sternal, (m) : mètre, (kg) : kilogramme.
Tableau 06 : les Valeurs des paramètres biométriques de La population targui
Paramètres HG VSS CT CA PT IGs Pv
statistiques
n 30 30 30 30 30 30 30
µ 1,81 0,97 1,93 2,30 0,84 1,18 428,45
Min 1,62 0,65 1,50 1,90 0,68 0,59 270,68
Max 1,95 1,10 2,50 2,80 1,11 1,62 678,93
σ 0,08 0,08 0,18 0,21 0,07 0,16 82,42
CV% 0,04 0,09 0,09 0,09 0,09 0,14 0,19
P 0,005 0,423 0,275 0,606 0,015 0,253 0,150
Légendes : n : effectif, µ:moyenne arythmique, min: minimum, max: maximum, σ: écart-type, cv: coefficient de variation, p: valeur p,
HG : hauteur au garrot, CT : circonférence thoracique, CA : circonférence abdominale, VSS : vide sous sternal,P Vif : poids vif, PT : profondeur thoracique, IGs : Indice de gracilité sous sternal, (m) : mètre, (kg) : kilogramme.
36
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
III-2 Coefficient de corrélation et de régression linéaires pour les
paramètres barymétriques :
Parmi les paramètres barymétriques, certains sont particulièrement bien corrélés entre eux de
façon tout à fait logique.
Le poids vif des chamelles Sahraoui, la circonférence thoracique, la circonférence
abdominale, la hauteur au garrot et la profondeur thoracique sont bien et moyennement
corrélés, (tableau 07), en revanche la corrélation est faible ou très faible voir absence entre
l’indice de gracilité et circonférence thoracique, circonférence abdominale, la hauteur au
garrot et poids vif.
Chez les chamelles Targui, le poids vif est corrélé à degré moindre des chamelles Sahraoui
avec trois variables, la hauteur au garrot, circonférence abdominale, circonférence thoracique
et profondeur thoracique. (Tableau07).
La dispersion des valeurs de la population Sahraoui et la population Targui est très voisine,
avec toutefois la population Targui qui est légèrement plus grande et plus lourde ces résultats
concordent avec les auteurs (Babelhadj et al,. 2016). Tandis que l’indice de gracilité est faible
chez la population Targui par rapport à la population Sahraoui. Des résultats proches de ceux
enregistrés chez la population Sahraoui ont été enregistrés par d’autres auteurs; c’est une
bonne laitière mais elle s’engraisse aussi rapidement (Benyoucef et al 2006).
Ces populations sont également associées à un ensemble de pratiques alimentaires, eux-
mêmes liés à la qualité des parcours dont l'influence sur le développement morphologique des
animaux a été largement soulignée.
L’analyse en composantes principales (ACP) a permis d’établir la corrélation entre les
variables exécutées dans le logiciel Stat.
Les corrélations entre les différentes parties du corps mesurent pour chaque population
(corrélation de Pearson), l’absence de corrélation entre les deux variables, la hauteur au garrot
et l’indice de gracilité pour les deux populations.
La majorité des différentes variables chez la population Sahraoui sont soit faiblement,
moyennement ou fortement corrélées contrairement à la population Targui où l’on trouve des
variables très faiblement corrélées voire une absence de corrélation.
D’après le (Tableau 5 et 6) Les valeurs moyennes des mesures barymétriques, traduisent des
chamelles dans le standard de la population Sahraoui et Targui.
37
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
Tableau 07 : matrice de corrélation
Sahraoui HGS VSSS CTS CAS PTS IGS pvS
HGS 1 0,608 0,588 0,224 0,771 -0,327 0,614
VSSS 0,608 1 0,382 -0,048 -0,037 0,549 0,291
CTS 0,588 0,382 1 0,574 0,434 -0,154 0,900
CAS 0,224 -0,048 0,574 1 0,320 -0,270 0,837
PTS 0,771 -0,037 0,434 0,320 1 -0,852 0,539
IGS -0,327 0,549 -0,154 -0,270 -0,852 1 -0,283
pvS 0,614 0,291 0,900 0,837 0,539 -0,283 1
Targui HGT VSST CTT CAT PTT IG T pvT
HGT 1 0,584 0,409 0,331 0,394 0,055 0,560
VSST 0,584 1 0,107 -0,177 -0,516 0,827 0,105
CTT 0,409 0,107 1 0,624 0,310 -0,177 0,899
CAT 0,331 -0,177 0,624 1 0,550 -0,452 0,870
PTT 0,394 -0,516 0,310 0,550 1 -0,879 0,472
IG T 0,055 0,827 -0,177 -0,452 -0,879 1 -0,266
pvT 0,560 0,105 0,899 0,870 0,472 -0,266 1 En gras, valeurs significatives (hors diagonale) au seuil alpha=0,050 (test bilatéral)
D’après les cercles de corrélations, analysé par l’ACP ;
Variables (axes F1 et F2 : 76,56 %)
1 VSS
IGs
0,75
0,5
0,25 HGCT
PV
0 CA
-0,25 PT
-0,5
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (54,16 %)
Fig.16 : cercles de corrélations de population Sahraoui
38
CHAPITRE III RESULTAT ET DISCUSSION
Chez la population Sahraoui et Targui, (figures 16 et 17), l’indice de gracilité etle Profondeur
Thoracique sont symétriquement opposées par rapport au centre, alors elles sont
significativement négativement corrélées.
Dans les deux populations les CirconférencesThoraciques et les Poids Vifssont proches les
unes par rapport aux autres, alors elles sont significativement positivement corrélées ainsi les
CirconférencesAbdominales etles Poids Vifs.
Le Profondeur Thoracique est significativement négativement corrélé avec le Vide Sous
Sternale chez la population Targui (Figure 17), contrairement à la population Sahraoui où ils
forment un orthogonal l’un par rapport à l’autre, alors ils sont significativement non-corrélés.
Variables (axes F1 et F2 : 83,28 %)
1 VSS
0,75 IGs
HG
0,5 CT Pv
0,25 CA
0
-0,25 PT
-0,5
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (50,23 %)
Fig.17 : cercles de corrélations de population Targui
39
CONCLUSION
CONCLUSION
Conclusion
Notre travail est rentre dans le but d’étudie la caractérisation morphologique des deux
principales races camelin dans la région, sous le thème de : Caractérisations morphologiques
et l’indice de gracilité des chamelles des populations Sahraoui et Targui dans la région de
Ouargla.
Ce travail est originaire et préliminaire de comparer et de caractériser des chamelles de deux
populations de dromadaire algériennes la plus répondues la sahraoui et la targui. Ce dernier
permet de mettre en évidence à l’aide des analyses biométriques ou barymétriques des
animaux de pâturage. Des moyennes de 398,99±73,92 kg et 428,45±82,42 kg de poids vif et
1,75±0,08 m et 1,81±0,08 m de la hauteur au garrot pour les deux populations la sahraoui et la
targui. La moyenne des indices de gracilités est de 1,20±0,13 chez les chamelles sahraoui et
1,18±0,16 chez les chamelles targuies. D’après ces résultats on étiqueté que la chamelle
Targui est plus gracile que la chamelle Sahraoui.
41
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bibliographique
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47
ANNEXE
Annexes
ANNEXE : Mensurations sur l’animal
Les Chamelles de la population Targui
N° Age HG VSS CT CA
1 10 1,83 0,98 2,5 2,8
2 12 1,79 1 1,87 2,26
3 10 1,83 1 1,95 2,30
4 5 1,94 1,08 1,90 2,04
5 7 1,74 0,88 1,84 2,12
6 9 1,77 0,96 2,01 2,20
7 8 1,78 1,10 1,80 2,10
8 16 1,76 0,65 1,90 2,57
9 20 1,86 1,01 2,17 2,77
10 9 1,85 1,02 1,92 2,13
11 6 1,85 1,04 1,87 2,15
12 6 1,73 0,97 1,71 2,07
13 6 1,68 0,99 1,60 1,90
14 20 1,95 1,05 2 2,50
15 15 1,71 0,90 1,98 2,22
16 19 1,80 0,92 1,97 2,47
17 18 1,81 0,97 1,79 2,34
18 11 1,93 1,05 2,03 2,40
19 9 1,73 0,91 1,95 2,50
20 9 1,83 0,96 1,50 2,45
21 14 1,90 1,02 2,11 2,51
22 5 1,86 1,03 2 2,25
23 6 1,77 0,93 2,01 2,43
24 7 1,90 1,08 1,97 2, 38
25 6 1,85 1 1,93 2,05
26 5 1,71 0,90 1.81 2,11
27 10 1,82 0,98 1,98 2,20
28 10 1,62 0,90 1,75 2,12
29 7 1,80 0,95 2 2, 32
30 7 1,86 0,98 2,05 2,30 HG : Hauteur au garrot, VSS : Vide Sous-Sternal, CT : Circonférence Thoracique, CA : Circonférence Abdominale
49
Annexes
Les Chamelles de la population Sahraoui
N° Age HG VSS CT CA
1 10ans 1,80 0,98 1,95 2,23
2 10ans 1,75 0,90 1,75 2,17
3 10ans 1,75 0,98 1,78 2
4 10ans 1,71 0,90 1,79 2,19
5 10ans 1,85 0,95 1,94 2,27
6 10ans 1,70 0,93 1,77 2,16
7 10ans 1,81 0,98 1,89 2,21
8 15ans 1,72 0,91 1,97 2,57
9 5ans 1,65 0,95 1,65 1,95
10 15ans 1,75 1 2,2 2,42
11 5ans 1,63 0,90 1,67 1,85
12 20ans 1,88 1 1,92 2,28
13 12ans 1,85 1 1,79 2
14 18ans 1,68 0,84 1,90 2,57
15 12ans 1,66 0,92 1,75 2,22
16 18ans 1,75 0,97 1,83 2,20
17 25ans 1,86 0,99 2,21 2,82
18 16ans 1,75 0,90 1,89 2,50
19 7ans 1,64 0,95 1,78 2,10
20 7ans 1,68 0,99 1,77 2,12
21 8ans 1,79 1 1,88 2,34
22 8ans 1,80 1 2 2,45
23 8ans 1,79 1 1,89 2,33
24 8ans 1,87 1,02 2,04 2,16
25 8ans 1,83 1,07 1,87 2,24
26 15ans 1,73 0,90 1,90 2,50
27 20ans 1,62 0,96 1,90 2,60
28 17ans 1,80 1 1,90 2,45
29 14ans 1,75 0,96 1,80 2,20
30 5ans 1,66 0,93 1 ,68 1,99 HG : Hauteur au garrot, VSS : Vide Sous-Sternal, CT : Circonférence Thoracique, CA : Circonférence Abdominale
50
Annexes
51
Caractérisations morphologiques et l’indice de gracilité des chamelles des populations
Sahraoui et Targui dans la région de Ouargla
Résumé
L’objectif de cette étude est de comparer les caractérisations morphologiques et de déterminer l’indice de gracilité d’après des mesures barymétriques sur des dromadaires de deux populations algériennes, la Sahraoui et la Targui. Les mesures ont été
réalisées sur un échantillon de 60 dromadaires adultes, 30 dromadaires Sahraoui et 30 Targui dans le Sahara septentrional (la région de Ouargla). Les animaux âgés plus de 5 ans, quatre mensurations ont été réalisées sur les animaux et ensuit l’indice de
gracilité et le poids de vif sont notés. Des équations de régression linéaire sont proposées afin d’estimer le poids vif des animaux et la hauteur au garrot à partir des
mensurations corrélées. Les valeurs moyennes de poids vif des deux populations Sahraoui et Targui sont respectivement de
398,99± 73,92 kg et 428,45 ± 82 ,42 kg pour une hauteur au garrot de 1,75 ± 0,08 m et 1 ,81 ± 0,08 m. Les valeurs moyennes
chez les deux populations Sahraoui et de la population Targui sont respectivement 0 ,96± 0,05m et 0,97± 0,08 m pour le vide
sous-sternale, et de 1,88± 0,16 et 1, 93 ± 0,18 pour le circonférence thoracique et 2, 27 ± 0,22m et 2,30 ± 0,21 m pour le circonférences abdominales étaient significativement plus élevées chez les deux population. D’après ce travail on étiqueté que la
chamelle targui est plus gracile que la chamelle sahraoui. Les animaux semblent donc relativement homogènes en matière de
morphologie.
Mots-clés: Camelin, indice de gracilité, mensuration,Ouargla, population sahraoui, population targui.
Morphological characterizations and index of slenderness of the she-camels of Sahraoui
and Targui populations in the region of Ouargla
Abstract
The aim of this study is to compare morphological characterizations and to identify the slenderness index on camels
belonging to two algerian population: Sahrawi and Targui, by body measurements. The measurements were performed on a
sample in the northern Sahara (the region of Ouargla), on 60 adult camels: 30 dromedaries Sahrawi and 30 Targui. On
animals aged more than 5 years, four measurements were carried out, then the index of slenderness and live weights were
noted. Linear equations of regression were proposed in order to estimate the live weight of animals and the height to the
withers from the correlated measurements. The average values of live weight for the two populationssahrawi andTargui were
respectively 398 .99 ± 73.92 kg and 428.45 ± 82.42 kg with a height to the withers coequal to 1.75 ± 0. 08 m and 1.81 ± 0.08 - m. The average values of both populations Sahrawi and Targui are respectively 0 .96 ± 0.05 m and 0.97 ± 0.08 m for the sub
sternal vacuum, about 1.88 ± 0.16 and 1. 93 ± 0.18 for the chest circumference, 2.27 ± 0.22 m and 2.30 ± 0.21 m for the abdominal circumference who were significantly higher in both populations. This study labeled that the Targui she -camel is
more slender than the Sahrawi she-camel. The animals seem to be relatively homogeneous in morphology.
Keywords: camel,measurement, Ouargla, Sahrawipopulation, slenderness index, Targui population.
الخصائص المورفولوجٌة و مؤشر النحولة للنوق من ساللتٌن الصحراوٌة و التارقٌة فً والٌة ورقلة
الملخص
الهدف من هذه الدراسة هو مقارنة الخصائص المظهرٌة و تحدٌد مؤشر النحولة من خالل إجراء قٌاسات بٌومٌترٌة على اإلبل جزائرٌة من ساللتٌن مختلفتٌن
الحٌوانات ).والٌة ورقلة( من ساللة تارقٌة فً الصحراء الشمالٌة 30 من ساللة صحراوٌة و 30, ناقة بالغة60أجرٌت القٌاسات على عٌنة من . الصحراوٌة و التارقٌة
أجرٌنا أربع قٌاسات على هذه العٌنة ثم حسبنا مؤشر النحولة و الوزن , البالغة أكبر من خمس سنوات
قٌممتوسطالوزنالحً لكال العٌنتٌن الصحراوٌة و التارقٌة , وٌقترحمعادالتاالنحدارالخطٌلتقدٌرالوزنالحٌللحٌوانوارتفاعفٌالكاهلمنالقٌاساتالمترابطة,الحً
±0,96متوسطالقٌمفٌكااللشعبتٌنالصحراوٌوالتارقٌهٌعلىالتوالً . م0,08 ± 1,81م و 0,08 ± 1,75 من أجل ارتفاع الكاهل 82,42 ± 428,45 كػ و 73,92±398,99هً على التوالً
بالنسبة لمحٌط 0,21 ± 2,30 م و م 0,22 ± 2,27, بالنسبة محٌطالصدر0,18 ± 1,93 و م 0,16 ±1,88م ,م بالنسبة للفراغ تحت القص0,08 ±0,97 م و 0,05
من خالل هذه الدراسة وجدنا أن النوق من الساللة التارقٌة هن أكثر نحافة من النوق . البطن و هو مرتفع بالنسبة للشعبتٌن
. وبالتالٌتظهرالحٌواناتمتجانسةنسبٌامنحٌثالتشكل, من ساللة الصحراوٌة
. ورقلة, مؤشر النحولة, قٌاسات, ساللة التارقٌة, ساللة صحراوٌة,اإلبل :الكلمات الدالة