bsv maraichage 81 bergon nature & jardin

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REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 1/12 4 Avertissement général sur l’évaluation des risques Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles. En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur. Cultures Tomate sous abri page 2 Fraise sous abri page 4 Salade plein champ page 5 Salade sous abri page 7 Navet page 8 Carotte page 9 Note nationale page 11 Fréquence de parution : La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière. Bulletin n°81 17 octobre 2014

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Bulletin de Santé du Végétal (BSV), destiné aux cultures maraîchères.

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REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 1/12

4

Avertissement général sur l’évaluation des risques

Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations

réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque

producteur dans ses cultures.

Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les

problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles.

En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus

ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont

influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi

beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le

producteur.

Cultures

Tomate sous abri page 2

Fraise sous abri page 4

Salade plein champ page 5

Salade sous abri page 7

Navet page 8

Carotte page 9

Note nationale page 11

Fréquence de parution : La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière.

Bulletin n°81

17 octobre 2014

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 2/12

TOMATE SOUS ABRI

Culture en hors sol : 2 parcelles en cours

Plantation Nb de

parcelles Stade moyen

Début Août 1 R2

Fin Novembre 0 Fin de culture

Décembre 1 Reste 4 bouquets

Attention, ce bulletin ne concerne plus que 2 parcelle hors-

sol de référence et ne peut représenter que succinctement

la situation générale pour les cultures de tomate.

Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 3 au 16 octobre 2014

Aleurodes

HORS-SOL : Sur la jeune plantation, les Macrolophus ont été lâchés il y a 1 mois et sont

maintenant visibles sur les zones de lâcher. Trialeurodes vaporariorum est présente sur 60 %

des plantes. Les effectifs augmentent dans le sens où certaines plantes hébergent maintenant +

de 30 larves ou adultes (foyers). La pression est jugée moyenne.

Pour la culture en fin de production, 100 % des plantes hébergent des adultes et larves mais

dans des effectifs peu importants. On note notamment une baisse des effectifs de larves. La

situation continue de s’améliorer et l’attaque est jugée moyenne. Les Cyrtopeltis sont toujours

présents en effectif moyen et rétablissent l’équilibre sur les aleurodes.

Tuta absoluta

En hors-sol, les populations

sont toujours très importantes

dans la parcelle en fin de

production (20 adultes/jour)

mais les dégâts sont très

faibles voire en diminution avec

la réduction de la végétation

(20 % des plantes avec une

galerie. Dans la jeune culture,

les piégeages sont en légère

augmentation mais la pression

sur plante reste faible.

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 3/12

Noctuelles

Les noctuelles sont présentes sur feuilles à un stade très jeune (œufs ou très petites chenilles)

et sont en augmentation. L’attaque est faible à ce stade.

Acariens

Quelques acariens sont visibles sur petits foyers, souvent en parois et bordures plus aérées.

Attaque faible.

Oïdium

En hors sol, l’oïdium est encore présent dans les 2 parcelles suivies et augmente dans la jeune

culture (80% des plantes contre 30% il y a 2 semaines). Les conditions sont très favorables au

champignon, d’autant que les températures douces se maintiennent. Son développement est

rapide. Les deux espèces d’oïdium sont observées : Oïdium lycopersici et Leveillula taurica.

Botrytis

Le botrytis est de nouveau signalé dans la parcelle en fin de culture, suite aux épisodes pluvieux

et à la réduction du chauffage. Les conditions sont propices à son développement. Présent sur

30% des plantes au niveau des feuilles restées humides, l’attaque est jugée moyenne dans le cas

d’une fin de culture. Cette situation en jeune culture serait plus inquiétante.

Adventices

La parcelle en fin de culture présente un niveau élevé d’adventices. Dans une serre de tomate

hors-sol, les mauvaises herbes sont des sources importantes de contamination de ravageurs et

maladies.

* SYNTHESE des niveaux de pression observés

FAIBLE MOYEN ELEVE

Punaises Nesidiocoris

Noctuelles

Acariens

Tuta

Aleurodes

Oïdium

Adventices

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 4/12

FRAISE SOUS ABRI

Le réseau d’observation est réalisé actuellement sur les plantations récentes de plants frigo et

sur les variétés remontantes sur un total de 5 parcelles fixes.

Type de

culture

Nombre de parcelles

en cours

d’observations

Département Stade

Serre

froide

3 : Variétés de

printemps

13, 84 Développement

végétatif

Serre

froide

2 : Variétés

remontantes

13, 06 Récolte

Oïdium

On observe la présence d’oïdium dans trois parcelles d’observation,

avec 6 à 20 % de plantes touchées et un niveau d’attaque faible à

élevé.

Oïdium sur fraisier

Botrytis du cœur

On observe la présence de Botrytis du cœur dans une parcelle d’observation, avec 20 % de

plantes touchées et un niveau d’attaque moyen.

Pucerons

On observe la présence de pucerons dans deux parcelles d’observation, avec 6 à 14 % de plantes

touchées et un niveau d’attaque faible.

Phytophthora

On observe la présence de phytophthora dans une parcelle d’observation, avec 6 % de plantes

touchées et un niveau d’attaque faible.

Acariens

On observe la présence d’acariens dans trois parcelles d’observation, avec 5 à 7 % de plantes

atteintes et des niveaux d’attaques faibles.

Thrips

On observe la présence de thrips dans trois parcelles d’observation, avec 6 à 12 % de plantes

touchées et des niveaux d’attaque faible à élevé.

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 5/12

Noctuelles défoliatrices

On observe la présence de noctuelles défoliatrices dans deux parcelles d’observation, avec 6 %

de plantes touchées et des niveaux d’attaques faibles.

Duponchelia fovealis

Des pièges Delta à phéromone sont installés sur 2 sites dans le Vaucluse. On relève des adultes

piégés (entre 0 et 5,8 adultes/jour). On observe quelques dégâts en culture.

Drosophila suzukii : dégâts sur fruits

Dans le Vaucluse et les Bouches du Rhône, on piège des adultes dans les

haies (entre 0 et 9/jour), mais sans dégâts sur fruits. Dans les Alpes

Maritimes, on signale des dégâts importants sur fruits dans une

parcelle d’observation, avec 27 % de fruits atteints et un niveau

d’attaque élevé. Hors parcelle d’observation, on signale des dégâts

très importants, 90 % de fruits atteints et destruction de la

culture.

Dégâts de D. Suzukii sur fraise

Cochenilles

Rare sur fraisier :

hors parcelle d’observation, on signale la

présence de cochenilles.

Cochenilles sur fraisier

SALADE PLEIN CHAMP

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 6/12

Parcelles fixes du réseau :

Date de

plantation

Nombre de

parcelles Stade Zone

Début septembre 1 -- Alpes-

Maritimes

Début septembre 1 récolte Bouches-

du-Rhône

Une parcelle de salade de plein champ est en cours d’observation.

Noctuelles défoliatrices

La pression est élevée. Une parcelle du réseau présente

des dégâts sur 58% des plantes. La culture au stade

récolte est fortement impactée.

Les chenilles déprécient la qualité des salades en

consommant le limbe des feuilles et par leurs déjections.

Plusieurs espèces sont en cause dont : Autographa gamma, Heliothis armigera.

Chenille autographa gamma (source : www7.inra.fr/hyppz)

Thrips

Le climat est toujours favorable à la présence des thrips. Ils sont dénombrés sur une parcelle

sur 28% des plantes. Il provoque par leurs piqûres de nutrition l’apparition de plages argentées,

orangées sur le limbe des feuilles. Ils sont également vecteurs du virus TSWV (Tomato Spotted

Wilt Virus).

Pucerons

Des pucerons sont présents sur une parcelle sur 20% des plantes à un niveau faible (quelques

pucerons par plantes).

Nesidiocoris tenuis

La petite punaise est toujours présente sur 25% des plantes

sur une parcelle mais pour le moment il n’y a pas de dégâts

observés.

En 2012, Nesidiocoris tenuis avait été observée en grand

nombre sur des cultures de salades de plein champ du même

secteur et leurs piqûres de nutrition avaient entraîné des

nécroses sur les feuilles. Il faut rester vigilant face à ces

punaises qui constituent un danger potentiel. Nesidiocoris tenuis sur salade

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 7/12

SALADE SOUS ABRI

Date de

plantation

Nombre de

parcelles Stade Zone

mi-

septembre 1

Pré

pommaison Sud 13

mi-

septembre 1

14-18

feuilles Nord 13

mi-

septembre 1

10-13

feuilles Nord 13

Fin-

septembre 1

10-13

feuilles Vaucluse

Fin-

septembre 1 9 feuilles Vaucluse

Mi-octobre 1 plantation Nord 13

Les plantations de salades sous abri s’intensifient. Les salades plantées cette semaine seront

récoltées en fin d’année.

Six parcelles sont en cours d’observation.

Noctuelles défoliatrices

Elles sont toujours très présentes sur les cultures sous abri également. Deux parcelles du

réseau présentent une attaque sur 2% et 4% des plantes, elles sont également signalées hors

réseau.

Pucerons

Les pucerons sont à surveiller, ils sont présents sur une parcelle du réseau sur 25% des plantes

(3 à 10 pucerons/plante). Les températures encore clémentes sont favorables à leur

développement. Une détection précoce des foyers est importante. Certaines variétés sont

résistantes à une espèce de pucerons Nasonovia ribisnigri biotope Nr 0.

Aleurodes (Trialeurodes vaporarium)

Elles sont toujours observées sur deux parcelles dans les Bouches du Rhône (52% et 4% des

plantes). Les températures douces leurs sont favorables. L’arrachage des cultures voisines des

parcelles qui hébergent des aleurodes entraine leur migration vers les cultures de salades sous

abri. Ces ravageurs sont nuisibles sur cultures de salades car il y a un risque virus. Les aleurodes

sont vecteurs du virus de la pseudo-jaunisse de la betterave (BPsYV) qui provoque une jaunisse

internervaire des feuilles et ralentit la croissance de la plante. Ce virus est rarement observé

cependant en cas de doute veillez à arracher les plantes atteintes et contactez un conseiller.

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 8/12

NAVET

Parcelles fixes du réseau :

Date de semis Nombre de parcelles Zone

Début août 1 Cadenet

Fin août 1 Loriol du Comtat

Mouche du chou (Delia radicum) piégeage :

Les œufs de mouche du chou sont pondus au

collet des plantes. Les œufs éclosent au bout de

4 à 6 jours. Le développement des larves est de

3 semaines, celles-ci vont creuser des galeries

dans les racines pour se nourrir. Les racines

touchées ne sont plus commercialisables. Les

larves se développent sur plusieurs espèces de

plantes : le navet, le radis, les choux, le colza …

Des pièges à mouches du chou ont été mis en

place sur deux parcelles.

Dégâts de mouche du chou sur radis japonais

* Résultats des piégeages des mouches du chou à Loriol du Comtat

Date de relevé Nombre de mouches capturées

22 septembre 0

10 octobre 0

* Résultats des piégeages des mouches du chou sur une parcelle à Cadenet

Date de relevé Nombre de mouches capturées

17 septembre 0

1 octobre 1

15 octobre 0

Pucerons

La pression a un peu diminué depuis les 15 derniers jours. Des pucerons sont présents sur les

deux parcelles sur 4% et 8% des plantes.

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 9/12

Tenthrède de la rave

Elles sont observées hors réseau sur plusieurs parcelles au stade jeune avec une présence sur 5

à 15% des plantes. Soyez vigilants sur la présence de ce ravageur sur vos parcelles car il est

important de les détecter précocement. Les dégâts occasionnés peuvent être importants.

La tenthrède est un hyménoptère jaune et noir de 8 mm, la larve âgée est une fausse chenille

noire de 16 à 18 mm qui consomme le feuillage. Les chenilles au stade jeune sont de couleur gris

clair à verdâtre clair.

Virose

Des viroses sont observées sur une culture sur 4% des plantes. Le virus n’a pas été identifié.

Certains virus (Mosaïque du chou-fleur CaMV, Mosaïque du navet TuMV, virus de la jaunisse de la

laitue BWYV) sont transmis par pucerons. D’autres (Mosaïque jaune du Navet TYMV, également

Mosaïque du navet TuMV) sont transmis par les altises. La lutte contre les virus passe par la

limitation du développement des vecteurs mais aussi par l’élimination des résidus de culture et

des adventices, hôtes sauvages des virus, sur les parcelles à risque.

Rouille blanche

Elle est présente sur une parcelle sur 40% des plantes. La rouille apprécie les climats humides.

L’irrigation par aspersion, la rosée et les pluies peuvent disséminer la maladie. Il est fortement

conseiller d’éliminer les résidus de récolte pour limiter la conservation de la maladie sur la

parcelle.

CAROTTE

Parcelles fixes du réseau :

Date de

semis

Nombre de

parcelles Zone

Mi

juillet 1 Puy Sainte Réparade

Mi août 1 Loriol du Comtat

Mouche de la carotte (Psilea rosae) La mouche (Psilea rosae) est présente dans notre région essentiellement au printemps et à

l’automne dans les cultures de carotte. Elle peut aussi attaquer les cultures de céleri-rave,

céleri-branche, persil, fenouil, panais …

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 10/12

Psilea rosae ponds ses œufs au collet des plantes, le temps

d’incubation de l’œuf est de 5 à 15 jours. La larve se développe

dans la racine de carotte, elle est de couleur jaune blanchâtre

brillant et mesure en fin de développement entre 8 et 10 mm. Il

y a trois stades larvaires, la durée de développement est de 4

semaines en moyenne.

Les larves forment des galeries dans les racines et provoquent

d’importants dégâts. Larve de Psilea rosae sur carotte

Piégeage des mouches

Il y a généralement deux vols de mouches dans notre

région, un au printemps et un à l’automne. Début

septembre, les pièges doivent être mis en place pour le vol

d’automne.

Le piégeage des mouches de la carotte s’effectue grâce à

des panneaux jaunes englués. Cinq pièges sont utilisés par

parcelle. Les pièges sont disposés le long de la parcelle, si

possible proches d’une haie et face au vent. Le piégeage a

pour but de cibler la période de présence des mouches

adultes sur les parcelles. Piège à mouche de la carotte

* Résultat des piégeages sur une parcelle à Loriol du Comtat

Date de relevé Nombre de mouches piégées

22 septembre 0

1 octobre 1

10 octobre 1

Δ Une mouche a de nouveau était capturée à Loriol la semaine dernière. Le vol d’automne des

mouches est en cours sur la parcelle et il faut être très vigilant. Le seuil d’intervention est de 2

mouches piégées sur les 5 pièges installés.

Modèle swat

Le modèle swat de modélisation des vols de mouches de la carotte, indique aussi depuis la

semaine dernière une présence des mouches adultes d’après les données météo de la station de

Carpentras.

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 11/12

* Résultat des piégeages sur une parcelle au Puy Saint Réparade

Date de relevé Nombre de mouches piégées

12 septembre 0

25 septembre 1

30 septembre 1

9 octobre 0

15 octobre 1

Δ Au Puy-Sainte-Réparade, une mouche a été capturée le 25 septembre et le 30 septembre,

puis de nouveau le 15 octobre.

Le modèle Swat de modélisation des vols de mouche indique une baisse d’activité de vol des

mouches d’après les données météo de la station de Villelaure. Le seuil d’intervention est fixé à

2 mouches piégées sur les 5 pièges et représente le pic de vol des mouches. Cependant, cela

n’arrive pas systématiquement et il faut être très vigilant dès la capture d’une mouche sur les

pièges.

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Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, Chambre

d’Agriculture de Vaucluse, GDA du Comtat, D.Blancard (INRA)

Δ Une note nationale sur les Limaces (biologie, moyens de lutte) est à consulter sur le site de la

DRAAF PACA :

Lien : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal-BSV

LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS :

Louis Brisson (CETA Saint Anne), Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial

Chaix (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture

de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de

Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc

Delmas (CETA Durance Alpilles), Florian Ducurtil (CETA Saint Anne) ; Henri Ernout (CETA des serristes

de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Emeline Feuvrier

(CETA de St-Martin-de-Crau), Isabelle Forest (Chambre d’agriculture du Var), Sylvia Gasq (Chambre

d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine

Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d’Aubagne)

REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 12/12

COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN :

Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, [email protected]

Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, [email protected]

Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, [email protected]

Isabelle Hallouin, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, i.hallouin@bouches-du-

rhone.chambagri.fr

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il

donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune

des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute

responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se

décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur

les préconisations issues de bulletins techniques.

Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.