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L’avenir main dans la main 75 e anniversaire de Saint-Gobain ISOVER

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Saint-Gobain ISOVER Suisse

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L’avenir main dans la main75e anniversaire de Saint-Gobain ISOVER

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Lucens, 1976Lucens, 1970

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Un coup d’œil en arrièrePréambule

En 2012, Saint-Gobain ISOVER fête ses 75

ans. Y a-t-il encore des raisons, dans notre

monde de l’éphémère, de vouloir célébrer cet

événement? Ne devons-nous pas nous conten-

ter de regarder vers l’avenir et d’essayer de don-

ner chaque jour le meilleur de nous-mêmes?

Il me semble au contraire qu’à l’époque où nous vivons, il est en-core plus important de fêter un tel anniversaire. D’abord parce qu’il ne va pas de soi pour une entreprise industrielle suisse d’af-ficher 75 ans de succès – ce dont nous pouvons nous réjouir avec une légitime fierté. Mais aussi parce que cette commémoration nous offre l’occasion de remercier tous nos partenaires et colla-borateurs pour leur contribution à la réussite de Saint-Gobain ISOVER.

Un regard sur l’histoire nous montre que notre environne-ment n’arrête pas de changer et que nous sommes sans cesse contraints de nous adapter à ces évolutions. Le changement, voi-là bien la seule constante, hier, aujourd’hui et demain. En feuil-letant cette brochure, vous constaterez que notre entreprise n’a pas seulement suivi les évolutions. Grâce à ses innovations, elle les a aussi souvent anticipées.

Le moment est donc venu de fêter notre 75e anniversaire et de jeter un coup d’œil en arrière sur ces trois quarts de siècle – avec reconnaissance et fierté!

Richard Krebs | CEO de Saint-Gobain ISOVER SA

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Le succès grâce au savoir-faireLes produits Saint-Gobain ISOVER

En 1713, le scientifique français René-

Antoine de Réaumur découvrit que l’on pou-

vait étirer le verre pour former des fils d’une

extrême finesse, puis tisser ces fibres comme

on le fait avec les textiles. Cette «soie de verre»

fut la première spécialité de la firme «Fibres

de verre SA», fondée en 1937 – l’ancêtre de

Saint-Gobain ISOVER.

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Du champion des fils de verre …L’entreprise commence par fabriquer exclusivement de la soie de verre. En 1940, elle élargit sa production à la laine de verre. Les deux matériaux se distinguent par leur fabrication et par leur texture – les fibres de laine de verre étant plus courtes et plus épaisses.

Les fibres de verre de l’entreprise sont utilisées pour de nombreuses appli-cations, notamment sous forme de panneaux pour l’isolation thermique et phonique des bâtiments et des conduites.

Mais elle possède également des rubaneuses et des machines à tisser lui permettant de fabriquer du verre textile commercialisé sous le nom de Vetrotex.

On emploie les produits Vetrotex pour isoler les câbles électriques, protéger contre la corrosion, filtrer les acides ou renforcer les matières synthétiques – notamment dans les casques, les carrosseries de voitures ou les coques de bateaux.

Mais le domaine du verre textile est soumis à une forte concurrence. En 1969, Fibres de verre SA décide de ne

plus renouveler les installations vieillies. Deux ans plus tard, les activités liées au verre textile sont abandonnées. La plupart des employés se reconvertissent dans la production d’isolants en laine de verre, qui connaît un grand succès depuis 1961 grâce à un nouveau processus de fabrication.

… au spécialiste de l’isolation en laine de verreDepuis lors, Saint-Gobain ISOVER se concentre sur la production d’isolants en laine de verre pour les toits, les murs et les dalles/planchers ainsi que les applications industrielles. La laine de verre possède des performances d’isolation thermique et phonique exceptionnelles. Sa très faible conductivité thermique s’explique par un principe simple, que l’on retrouve chez de nombreux ani-maux. En emprisonnant de l’air dans son tissu de fibres ultra-fines, elle évite en effet toute déperdition thermique – comme le plumage des oiseaux. La laine de verre est par ailleurs résistante au feu, chimiquement neutre, légère, souple, facile à mettre en œuvre et inaltérable.

Saint-Gobain ISOVER propose une vaste gamme de plus de 400 produits, avec des isolants adéquats pour tous les domaines d’application et tous les besoins. Ces produits sont disponibles dans de nombreuses largeurs, longueurs, épaisseurs et densités, sous forme de panneaux rigides, panneaux roulés, bandes de rives ou laine en vrac. Selon leur utilisation, ils sont revêtus d’un pare-vapeur en papier ou d’un voile de verre.

Des spécialistes œuvrent jour après jour à optimiser la qua-lité des produits ISOVER – en s’efforçant d’atteindre des perfor-mances d’isolation supérieures avec moins de matériaux ou des couches encore plus minces. Saint-Gobain ISOVER a également réussi une percée majeure du côté des liants. Dans les nouveaux produits d’isolation de couleur beige, l’entreprise utilise un liant à base de matières premières renouvelables.

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La croissance grâce à l’innovationLa production chez Saint-Gobain ISOVER

Depuis 1939, les activités de Saint-Gobain

ISOVER sont installées à Lucens. En sept dé-

cennies, le périmètre de l’usine a septuplé pour

atteindre 100’000 mètres carrés et la valeur de

la marchandise produite est passée de 300’000

à près de 80 millions de francs. L’entreprise

doit cette croissance remarquable notamment

à son rôle de pionnière dans le développement

de nouveaux processus de fabrication.

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De l’artisanat d’avant-garde …En 1933 est créée à Henniez une firme baptisée Verisolant SA. Quatre ans plus tard, elle fait faillite. La même année est fondée «Fibres de verre SA», avec la participation du groupe industriel Saint-Gobain. L’entreprise reprend l’usine d’Henniez. Mais ce site industriel s’avère peu pratique. Situé sur un terrain en pente, il ne laisse aucune possibilité d’extension et ne peut pas non plus être relié directement au chemin de fer. En 1938, l’entreprise acquiert un terrain à Lucens pour y bâtir une nouvelle usine.

En  1939, Fibre  de verre SA  inaugure à Lucens sa nouvelle usine raccordée au chemin de fer.  Le bâtiment me- sure 61 m sur 29 m, la surface de pro- duction couvre  1700 m2.  Entre 1939 et 1995,  elle sera progressivement agrandie jusqu’à  14’000 m2, le  péri-mètre total passant de  13’682 m2 à 100’000 m2.

Fibres de verre SA commence la pro-duction à Lucens en 1939, avec un peu de retard dû à la mobilisation géné-rale. L’entreprise fabrique de la soie de verre à l’aide du procédé Gossler. Le verre en fusion est étiré en longueur grâce à un système mécanique pour former un fil continu, puis enroulé sur un cylindre. Quatre unités de produc-tion Gossler sont transférées depuis Henniez, auxquelles s’ajouteront jusqu’en 1947 six autres machines.

A partir de 1940, la société produit aussi de la laine de verre par un pro-

cédé de fibrage. Mais les fibres obtenues avec les machines Hager sont assez grossières et Saint-Gobain est à la recherche d’une nouvelle méthode. Dans les années 1950, le groupe développe le procédé TEL. En 1953, Lucens est la première usine Saint-Gobain à tester le nouveau procédé. En 1961, ce dernier détrône définitivement le procédé Hager.

Le mélange uniforme des matières premières joue un rôle décisif dans la production de verre. Cette tâche était confiée autrefois à des ouvriers armés de pelles, de seaux et de brouettes. En 1943 est introduite une première machine de mélange, qui sera rem-placée en 1973 par une installation entièrement automatisée.

Le façonnage des panneaux d’isolation en fibres de verre est également effectué à l’origine à la main, avec assemblage à la machine à coudre.

… à la fabrication entièrement automatiséeDepuis lors, le procédé de centrifugation-soufflage TEL n’a pas subi de modification fondamentale. Mais la production n’a cessé de croître. Elle a été entièrement automatisée et est surveillée par un personnel technique hautement qualifié – du façonnage de la laine de verre à l’emballage des produits finis. La produc-tion est assurée aujourd’hui, 24 heures sur 24, par un four et six machines de fibrage.

Le verre en fusion passe à travers des assiettes centrifugeuses en acier haute résistance dotées de petits trous d’un millimètre de diamètre et tournant autour d’un axe vertical, lesquels le trans-forment en un réseau d’innombrables fils. Un système de souff-lage à chaud permet d’étirer ces fils pour les rendre encore plus fins. Avec leurs trois à cinq millièmes de millimètre de diamètre, ils sont environ 20 fois plus fins qu’un cheveu.

Après étirage, les fils sont imprégnés de liant, puis elles traversent une étuve à 250°C qui permet d’assurer la tenue de la laine de verre par polymérisation du liant. Certains produits reçoivent un revêtement spécial. Les panneaux sont ensuite coupés à la bonne largeur à l’aide d’un jet d’eau à haute pression et à la bonne lon-gueur grâce à un massicot. A la fin de la chaîne de production, les produits isolants sont roulés ou empilés, emballés et palettisés – de manière entièrement automatisée.

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La ressource essentielleTravailler chez Saint-Gobain ISOVER

Depuis 1937, les méthodes et les conditions

de travail chez Saint-Gobain ISOVER ont

beaucoup évolué. Mais deux choses n’ont pas

changé. Les compétences et la motivation du

personnel restent, aujourd’hui comme hier,

la clé du succès de l’entreprise. Et cette der-

nière met tout en œuvre, depuis sa fondation,

pour offrir à ses employés des postes de travail

stables et sûrs, à des conditions progressistes.

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De l’ouvrier d’usine …A ses débuts, à Henniez, Fibres de verre SA occupe une quinzaine d’em-ployés. Avant la guerre, les femmes constituent déjà près de la moitié du personnel. L’usine de Lucens doit malgré tout interrompre ses activités pendant deux semaines au début de la mobilisation générale, en raison de l’absence de nombreux hommes. Jusque vers 1960, la proportion de femmes reste élevée.

En 1946, Fibres de verre SA et le prédé-cesseur du syndicat UNIA signent une convention collective de travail, qui a été depuis lors régulièrement réexa-minée en commun. En 1944 est ins-taurée une assurance maladie avec financement paritaire employeur- salariés. Au début de 1946, l’entre-prise met en place pour les retraites sa propre «Caisse de Prévoyance», qui lui permet de déterminer les rentes en fonction de ses critères sociaux.

Au cours des années 1950, l’industrie suisse manque de main-d’œuvre. Fibres de verre SA engage ses premiers travailleurs étrangers. Jusqu’aux an-nées 1980, la proportion de ces der-niers croît peu à peu pour atteindre près de la moitié des 120 employés.

Jusqu’en 1970, il est d’usage que les ouvriers reçoivent une partie de leur salaire vers le milieu du mois, et le reste à la fin du mois. Le montant est remis en espèces dans des sachets

que le directeur transporte dans sa serviette de Lausanne à Lucens. Plus tard, l’entreprise adopte un versement unique à la fin du mois, qui est apporté à la maison par la poste.

Dans l’industrie verrière, des raisons techniques obligent à faire fonctionner les fours 24 heures sur 24. C’est pourquoi le per-sonnel attaché à la production travaille depuis toujours en trois équipes. Mais au cours du temps, la durée de travail a fortement diminué, pour passer de 48 heures par semaine à 40, en 1992.

… au responsable de processusL’entreprise Saint-Gobain ISOVER occupe aujourd’hui environ 165 personnes, dont la plupart viennent de la Broye. Près de deux tiers des employés sont actifs dans la production, un tiers dans l’administration et la vente. Tous ont en commun d’apprécier l’ambiance «familiale» de l’entreprise et de lui rester longtemps fidèles – en moyenne douze ans. Elle réussit ainsi à préserver l’ex-périence et le précieux savoir-faire acquis en plusieurs décennies.

Au fil du temps, le travail dans l’usine est devenu toujours plus exigeant. La plupart des personnes actives aujourd’hui dans la production possèdent une formation technique. Toutes sont spécialisées dans une étape particulière de ce processus com-plexe. Pour permettre aux employés de progresser au sein de l’entreprise, Saint-Gobain ISOVER investit environ 1% de la masse salariale dans la formation continue et organise des formations internes ainsi que des cours de gestion et de langue confiés à des spécialistes externes. La société offre par ailleurs une douzaine de places d’apprentissage pour des employés de commerce, des polymécaniciens, des laborantins, des logisticiens et des infor-maticiens.

Les relations entre Saint-Gobain ISOVER et son personnel sont marquées par la confiance réciproque et par le partage de va-leurs communes relayées par les «Principes de Comportement et d’Action» du groupe Saint-Gobain. Les employés sont représentés par des commissions très actives qui entretiennent un dialogue régulier avec la Direction.

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ChronologieL’histoire de Saint-Gobain ISOVER

Verisolant SA commence ses activités. L’entreprise fabrique de la soie de verre à l’aide du procédé Gossler et la transforme en divers produits.

L’entreprise fait faillite et elle est refondée avec la participation de Saint-Gobain, sous la raison sociale Fibres de verre SA.

La production est transférée d’Henniez dans la nouvelle usine de Lucens.

Fibres de verre SA se lance dans la production de laine de verre à l’aide du procédé Hager.

Installation de la première machine mécanique pour le mélange des matières premières et d’un système de bande transporteuse.

Fibres de verre SA signe avec le prédécesseur du syndicat UNIA une convention collective de travail, qui a été depuis lors régu-lièrement réexaminée.

A Lucens a lieu le premier essai industriel de fabrication de laine de verre à l’aide du nouveau procédé TEL.

Le procédé TEL remplace le procédé Hager.

Fin de la production de verre textile.

1933

1937

1939

1940

1943

1946

1953

1961

1971

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Mise en service d’une installation moderne de mélange et d’acheminement des matières premières.

Fibres de verre SA est rebaptisée FIBRIVER SA. La même année est introduite une installation de filtrage des fumées.

Introduction du traitement électronique des données.

Construction d’un nouveau four à alimentation électrique.

FIBRIVER SA est rebaptisée ISOVER SA.

La part de verre recyclé dans les produits d’isolation ISOVER dépasse les 50%.

ISOVER SA est rebaptisée Saint-Gobain ISOVER SA.

Mise en service d’une installation de palettisation entièrement automatisée.

L’entreprise achète 11’500 m2 de terrain supplémentaire pour le stockage des produits palettisés.

La production annuelle – 32’000 tonnes – bat tous les records. Première édition du concours bisannuel «ISOVER ENERGY EFFICIENCY The Best of Awards».

Création de la plateforme «CPI – Formation continue pour isoler durablement»

Introduction d’un nouveau liant à base de matières premières végétales renouvelables.

1973

1974

1976

1985/86

1986

1992/93

2001

2003

2004

2007

2009

2011

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Saint-Gobain ISOVER SARte de Payerne 1, 1522 Lucens, [email protected], www.isover.ch