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Bilan mandature 2007 - 2012

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Bilan de mandature 2007-2012 de la Chambre d'Agricutlure de Haute-Marne

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Page 1: Bilan mandature

Bilan mandature

2007 - 2012

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SOMMAIRE

1. Le mot du Président P.2

2. La Chambre d’Agriculture 2007 2012 P.3 Situation économique de la Chambre Les agents Démarche qualité Activités des services généraux L’organigramme Communication Communication sur internet « Terres d’avenir » Champagne Ardenne

3. Missions consulaires P.14 La vie consulaire Les missions consulaires

4. Hommes & entreprises P.18 Installation Audits et suivi global d’exploitation Transmission Apprentissage Formation des actifs agricoles Médiation REAGIR DACS

5. Productions végétales Agronomie environnement P.31

La protection de l’eau Expérimentation SPEICE Mission de Valorisation Agricole des déchets Collecte des déchets inorganiques Conseil technique en grandes cultures Réseau de fermes DEPHY Ecophyto ICPE Économie d’énergie et plan de performance énergie Mes P@rcelles Natura 2000

6. Élevage P.44 Création d’un pôle élevage

Identification Conseil production viande Contrôle de performance viande

Contrôle de performance lait et conseil Optitraite Certitraite Innovation lait AGRINIR® et LACTOCORDER

Conseil et Innovation en bâtiment élevage

7. Territoires P.53 Promotion de l’agriculture Développement de l’agriculture biologique Développement de la diversification Développement de nouveaux débouchés locaux Appui aux AOP LANGRES et CHAMPAGNE Bio énergie Appui au maintien de l’abattoir

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Le mot du Président

J’ai le plaisir de vous présenter le rapport d’activité de la Chambre d’Agriculture pour la mandature 2007-2012. Ce document vous permettra de mesurer l’importance et la diversité des actions conduites durant 6 ans.

Notre institution s'est attachée à mener à bien ses deux missions essentielles : ♦ d’une part sa mission consulaire de représentation et de défense des

intérêts agricoles auprès des Pouvoirs Publics et des collectivités locales,

♦ et d’autre part la mission d’intervention auprès des agriculteurs et des acteurs agricoles.

Ces 6 années de vie consulaire se sont exercées dans un contexte marqué par la variabilité croissante des marchés et des prix et une crise économique rendant de plus en plus complexe le pilotage des exploitations, l’impact sévère de la sécheresse puis du gel sur les cultures, l’impact des épizooties sur le cheptel (fièvre catarrhale puis maladie de Schmallenberg), la pression réglementaire autour de la protection de l’environnement, la réforme générale des politiques publiques, la réduction des financements publics.

A travers nos interventions nous avons voulu soutenir une agriculture compétitive et respectueuse de l'environnement, maintenir tant que faire ce peut la présence de l’élevage sur le territoire, favoriser le renouvellement des générations et l’adaptation des exploitations, accompagner les filières tant au niveau de l'expérimentation, du conseil technique que du conseil technico-économique, protéger les espaces agricoles, contribuer à la diversification des exploitations, à la promotion et à la commercialisation des produits haut marnais dans une logique de circuits courts, … .

Pour cela, pendant 6 ans, la Chambre d’Agriculture et ses élus ont privilégié l'action de proximité, le partenariat entre OPA et l'action collective.

Dans cet esprit nous avons restructuré les outils du développement agricole (ADASEA, ASDA, ADCL) autour de la Chambre afin d’arrêter les concurrences inutiles entre organismes et d’économiser les moyens de la profession.

Je tiens à remercier chaleureusement les élus de la Chambre pour leur contribution efficace.

La réalisation de nos actions s’appuie sur de nombreux partenariats institutionnels et socioprofessionnels. Je remercie en particulier les services de la Préfecture, la DDT, le Ministère de l’Agriculture, le Conseil Général, le Conseil Régional, l’Union Européenne et les agences de l’eau, l’ADEME, VIVEA, pour leur contribution au financement de nos programmes d’intervention.

Je remercie également tous les collaborateurs qui ont œuvré pendant cette mandature pour la promotion de la Chambre d’Agriculture par la qualité de leur travail. Je souhaite que, dans une conjoncture difficile et une nouvelle PAC en devenir, la prochaine mandature puisse poursuivre le travail engagé et faire de la Chambre d’Agriculture un organisme incontournable dans la recherche d’une agriculture, encore plus vertueuse, encore plus performante dans l’intérêt des agriculteurs et de leurs exploitations dans ce département qui a tellement d’atouts.

Le Président Jean Louis COURTOUX

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La Chambre d’Agriculture 2007 - 2012

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Situation économique de la Chambre Le budget 2012 s'établit à 6.9 M€, contre 4.8 M€ en 2007. Cette progression correspond à la reprise des activités de l’ADASEA en 2008, de l’ASDA en 2009 et de l’ADCL en 2011. La ressource propre d’une Chambre d'Agriculture est la taxe additionnelle sur le foncier non bâti (TATFNB). La Haute Marne fait partie des 10 Chambres où cette somme est inférieure à 2 millions d’euros (moyenne nationale 3.2 M€). Pendant la mandature elle s’est accrue de 1,5% par an en moyenne. Les prestations de service représentent 53% des recettes. Le cumul des 6 exercices devrait être bénéficiaire (+87 000 €) si le résultat 2012 est conforme à la prévision. Les structures reprises ayant toutes une bonne situation financière, le fonds de roulement s’est accru en proportion de la reprise d’activités. Il se maintient à 6 mois de fonctionnement. La situation économique de l’établissement est saine.

64,958,3

66,162,5

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0 €

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2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

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Subventions

Fonctionnement

Personnel

ETP

Évolution des dépenses et des etp

Résultats comptables de la Chambre

Recettes 2007 2008 2009 2010 2011 Prévi 2012 Prestations de service 2 298 957 € (*) 1 893 817 € 1 855 172 € 1 956 932 € 2 379 823 € 3 659 413 € Subventions 889 899 € 919 596 € 1 086 753 € 1 333 949 € 1 300 199 € 1 327 586 € TATFNB 1 543 990 € 1 596 487 € 1 593 858 € 1 593 806 € 1 641 606 € 1 690 033 € Autres produits 67 474 € 184 790 € 99 973 € 51 085 € 72 790 € 64 700 € Transit 6 000 € 3 616 € 144 884 € 146 466 € 148 206 € 139 100 € TOTAL 4 806 320 € 4 598 306 € 4 780 640 € 5 082 238 € 5 542 624 € 6 880 832 €

Dépenses 2007 2008 2009 2010 2011 Previ 2012 Charges de personnel 2 676 557 € 2 704 714 € 3 091 927 € 3 089 466 € 3 369 959 € 4 140 000 € Charges de fonctionnement 1 389 174 € 1 338 025 € 1 270 853 € 1 341 197 € 1 572 050 € 2 127 812 € Subventions 508 748 € 470 049 € 455 072 € 460 786 € 471 093 € 537 655 € Transit 6 000 € 3 616 € 144 884 € 146 466 € 148 206 € 139 100 € TOTAL 4 580 479 € 4 516 404 € 4 962 736 € 5 037 915 € 5 561 308 € 6 944 567 € Résultat 2007 2008 2009 2010 2011 Prévi 2012 225 841 € 81 902 € -182 096 € 44 323 € - 18 684 € - 63 735 €

(*) les prestations de service 2007 ont bénéficié de la fin du PMPOA

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Les agents En janvier 2007 la Chambre d'Agriculture de Haute-Marne avait 68 collaborateurs salariés. Au premier janvier 2013 elle aura 100 salariés.

Mouvement de personnel : Arrivées Départs

• embauche CDI : + 22 • non titularisation : - 2 • démission : - 16 • départ retraite : - 11 • licenciement : - 2 • SOLDE : - 9

• embauche CDD : 2

Sur 22 embauches : 1 bac, 2 BTS, 19 ingénieurs ou bac+5 Sur 22 embauches, 5 agents ont déjà démissionné Sur 22 embauches, 12 débutants ont été recrutés Nombre d’agents repris à l’ADASEA : 6 Nombre d’agents repris à l’ASDA : 4 Nombre d’agents repris à l’ADCL : 35

Promotions : 2007 2008 2009 2010 2011 2012 5 5 4 4 4 6

Démarche Qualité En 2011, la Chambre d’Agriculture s’est engagée dans une démarche de certification de ses activités de formation et de conseil sur la base du référentiel de certification de service « Services aux Agriculteurs et Acteurs des Territoires ». Le conseil en productions végétales, point fort de l’offre de service aux céréaliers, ne peut se pérenniser après 2013, sans que la Chambre n’ait intégré une démarche de certification. Est aussi attendu un second souffle pour la formation continue. La formation aux agriculteurs, Certiphyto exclu, a tendance à régresser, alors que le développement de l’autonomie des exploitants passe par cette voie. Vivea accompagne financièrement les centres de formation engagés dans cette démarche. Au-delà de ces enjeux, la Chambre d’Agriculture a l’opportunité d’améliorer son fonctionnement pour mieux répondre aux besoins et attentes de ses mandants, consolider les compétences des agents et leur professionnalisme en matière de conseil et de formation, et ainsi développer ses activités. Les quatre Chambres départementales de Champagne Ardenne s’engagent en même temps dans la démarche. Celle-ci peut les aider à converger dans leur fonctionnement consolidant le projet « Terres d’avenir » Régional. Depuis 2011, de nombreux chantiers ont été ouverts sur le contenu et le déroulement des prestations de conseil, de formation, sur l’amélioration de l’accueil, sur le tutorat des nouveaux conseillers, sur la prise en compte des besoins des agriculteurs. Il s’agit de mettre en place des procédures, des outils, et une formation de formateurs. Les travaux ne sont pas encore achevés mais l’objectif est d’être certifié à l’échéance voulue, octobre 2013.

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Activités des SERVICES GÉNÉRAUX

Service administratif et financier En 2010 le service faisait 1 630 mandats, émettait 6 700 factures et réalisait 780 feuilles de paie. En 2012 il a accru d’un tiers son activité suite à la reprise de l’ADCL. Près de 10 000 factures et 1 200 feuilles de paie devraient être émises d’ici la fin de l’année. En matière de Ressources Humaines suite à la signature en 2008 de l'Accord de Modernisation des Ressources Humaines, le service a accompagné le reclassement de l'ensemble des agents de la Chambre d'Agriculture, sous convention d'établissement et sous statut administratif. En mars 2010, un Accord sur l'Emploi des Séniors a été signé. Concernant le volet formation des agents, deux commissions de validation des parcours d'adaptation à l'emploi ont été organisées, à l'issue desquelles 5 agents ont été inscrits sur la liste nationale de qualification. Le service a préparé et accompagné le transfert des activités et des personnels de l’ADASEA et de l’ADCL vers la Chambre d'Agriculture en concevant avec un appui juridique les conventions de dévolution universelle et les accords de transfert. Durant la mandature, 24 contrats de travail ont été rédigés. Plusieurs procédures d’appel d’offre ont été lancées pour achat de voitures, de photocopieurs, contrat d’assurance, contrat de nettoyage, de téléphonie, service d’intérim, complémentaire santé, … .

Service Informatique L’informaticien de la Chambre gère 29 postes fixes, 61 portables, 9 serveurs physiques et 18 serveurs virtuels. Dès 2007 il procède à la virtualisation progressive des serveurs. Cette technologie nouvelle permet d'optimiser le matériel et de sécuriser son fonctionnement en diminuant les pannes. La même année une salle informatique de 12 postes a été créée pour la formation des agriculteurs. En 2008, un outil de centralisation des bases de données est développé. Le serveur CFE (centre de formalités des entreprises) est réinstallé en machine virtuelle. En 2009 des formations bureautiques sont assurées pour le personnel de la Chambre. De nouveaux serveurs sont installés. En 2010 les serveurs sont déplacés au sous sol dans une salle sécurisée et climatisée. Les ordinateurs de l’EDE sont intégrés ainsi que le système d’information de l’ODASEA. Une salle de visioconférence a été installée en 2011 pour diminuer les pertes de temps en trajet lors de réunion nationale ou régionale. La Chambre s’est équipée d’une liaison SDSL à cet effet. Par ailleurs les 20 ordinateurs de l’ADCL sont intégrés au domaine Chambre d'Agriculture de Haute-Marne. En 2012 VDA est généralisé comme logiciel de gestion de la relation client, en attendant les outils SIRCA. La Chambre d’Agriculture va déployer dans les semaines qui viennent le portail Intranet collaboratif national appelé OPERA. Cet outil destiné à nos collaborateurs permet au sein du réseau des Chambres de s'informer, d'échanger, de collaborer et d'optimiser ses outils de travail.

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Secrétariat Hélène REGNAULT

ICPE

Rachel COLLIN MAILLARD Claire DOUBRE

Rachel GOBILLOT

Bâtiment d’élevage Stéphane LE ROUSIC

Veille réglementaire

Biodiversité Christian RENAUDIN

Bioénergie

Pauline BONNET

Économie d ’énerg ie Bertrand DUFRESNOY

Président : Jean-Louis COURTOUX

Directeur : Jean CAVALIÉ

Directeur adjoint : Stéphane CHARRIER

Chambre d’Agriculture de la Haute-Marne

Formation &

Emploi

Président du Comité d’Ori entati on JeanJeanJeanJean----Louis COURTOUXLouis COURTOUXLouis COURTOUXLouis COURTOUX

Chef de service :

Brig itte MAIRE EYMANN

E-mail : [email protected] agri.fr Site : www.haute-marn e.chambagri.fr

Les adresses e-mail sont composées comme suit : initialedupré[email protected] Exemple : [email protected] .fr

Mission Consulaire

Administration et fonctions ressources - Maison de l’agriculture

Aménagement rural, foncier

Études économiques

Centre de Formalités des Entreprises

Mission consultative Secrétariat du Président, Directeur et des Élus

Comptabilité, facturation, gestion du personnel, suivi budgétaire

Informatique

Gratienne EDME-CONIL

Gratienne EDME-CONIL

Carole LE ROUSIC

Angélique PLANÇON

Agent comptable Josina REMY

Comptabilité - Ordonnateur Bernadette LUISIN Vanessa ROYER

Contrat apprentissage : Aurélia DESRUMAUX Ressource Humaine

Bernadette LUISIN Sophie DAMPEYROUX

Marchés publics Sophie DAMPEYROUX

Jean-Luc PUCHOT

Secrétariat Carole LE ROUSIC

Apprentissag e

Anne VANHOORNE

Médiation Cécile FOISSEY

Promotion des métiers

Cécile FOISSEY

Études et

conseils

Chef de service : Didier PET IT

ODASEA

Président du Comité d’Ori entati on Gille s LAMONTAGNEGille s LAMONTAGNEGille s LAMONTAGNEGille s LAMONTAGNE

Responsable : Julie BELARGENT

Secrétariat Isabelle LEROUX

Installations

Catherine CAUSSIN Marie GEOFFRIN

RDI Transmission

Laurence GERBAUD

Réagir Anne VANHOORNE

PPP

Julie BELARGENT

Territoires

Président du Comité d’Ori entati on Fran çoise HENRY e t Fran çoise HENRY e t Fran çoise HENRY e t Fran çoise HENRY e t Florence P ELLETIERFlorence P ELLETIERFlorence P ELLETIERFlorence P ELLETIER

Jean CAVALIÉ

Secrétariat Christine JACQUOT

Filières lo cales

Gratienne EDME-CONIL

Mission BIO Marine BAU

Signes officiels de qu alité, Plan de maîtrise san itaire,

AOC Langres, Parc National

Alexandra JACQUOT

ADMA - Produits fermiers Agritourisme

Aurélie SENCE

Productions Végétales

Agronomie

Environnement

Président du Comité d’Ori entati on Yann CADETYann CADETYann CADETYann CADET

Chef de service : Cécile DECHAUX

Secrétariat Hélène REGNAULT

Conseillers PV

Frédéric BERHAUT Jean-Michel DUBOIS

Jean-Michel FONDEUR Romai n FREDON

Jean-Marc MONGIN Antonio PEREIR A

Emmanuel ROU SSEL Benoît THIEBAUT

Stéphane TRUCHOT

Conseillers environnement Blandi ne BONNE

Renaud BLANCHET Alix PRODHON

Murielle DERAM COLAS Rachel GOBILLOT

Julie MASSON

Cartographie Murielle DERAM COLAS

Sophie RUOT

Pôle Élevage

Président du Comité d’Ori entati on d’Elev age : : : : JeanJeanJeanJean ----Yves R EMILLETYves R EMILLETYves R EMILLETYves R EMILLET ---- Haute-Marne Conseil Élevage - Prés ident : Miche l GALTON

Directeur adjoint : Stéphane CHARRIER

Lait & contrôle la itier

Chef de service : Philippe GILLET

Viandes-bovin croissance

Responsable : Gilles SAGET

Conseillers d’élevage Laurent ANTOINE Philippe CAUSSIN Marine ROSSELLE

Contrôle de performan ce

Philippe CAUSSIN Xavier AUBRY

Conseiller équin Claire DOUBRE

Bovin - Caprin - Ovin Natividad GEORGES

Sophie JOBARD Édith PERRIN

Céline VALENTI

Imprimerie - Reprographie - Maintenance Standard téléphonique—Flotte automobile Accueil de la Maison de l’Agriculture

Mission Qualité

Activités de conseil

Activités de formation

Brigitte MAIRE EYMANN

Alexandra JACQUOT

Identification & f iliation

Responsable : Sébastien RUSCONI

Équipe administrative : Sophie DAMPEYROU X - Christine JACQUOT - Laétiti a OUDOT

NORD

Coordinatrice : Jennifer MOREAU

CENTRE

Coordinatrice : Célia DUCHET

SUD

Coordinateur : Luc LEFEBVRE

Agents de pesée

Damien COLSON Leslie Anne DAVENET

Annick REMY Céline ROBERT

Jeanne-Marie WIRTZ

Virginie CHEVALLIER Corinne DEHAYE

Delphine GOURIET Corinne MOLINA Christelle ROUX Aurélie TOLEDO

Vanessa CHAUDOUET Nathalie DESNOUVEAUX

Patricia GANTOIS Liliane REMONGIN Carine VOILLARD

Conseillers d’élevage

Jean-Philippe BAY Éric FRONT

Philippe PERREAU Édith PERRIN

Christophe RENAUT Michel VIARD

David BOUTHORS

Pascal BONHOMME Daniel COUEFFE Julien HOMAND Benoît LECHENE Flavie MORLOT

Véronique ROQUI Alexia WUYDIN

Lydie ABBA

Karine F AITOUT Dominique FREQUELIN

Émil y MARTENOT Aline RONDOT Élise PROST

Animatrice de Races : Brigitte TOLEDO

Web master

Christian RENAUDIN

Animat eur de R aces Philippe CAUSSIN

Mouloud HASSANI

Richard STEFFENONI

Apprenti ingénieur : Charles TEINTURIER Licence professionne lle : Thomas GNAGI

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Communication La mandature aura été marquée en 2010 par la définition et la mise en œuvre du nouveau logo des Chambres d'Agriculture complété par la signature «Agricultures & Territoires». Le service s'est attaché à décliner ce nouvel identifiant sur l'ensemble des supports de communication avec la création d'une déclinaison. Pour promouvoir l'ensemble de ses actions, la Chambre d'Agriculture a organisé son plan de communication autour de plusieurs supports : • L’avenir agricole et rural avec des articles réguliers • Le Bilan de Campagne, édité annuellement en 2000 ex. • Le site Internet www.haute-marne.chambagri.fr mise à niveau dans la dynamique des outils nationaux : conception, référencement, animation et promotion. • Appui à l'ensemble des services dans leurs projets de plaquettes, guides contacts, fiches techniques, posters, invitations, événements. Le service « Productions Végétales Agronomie » a maintenu le « Fax APVA ». Le service élevage a créé deux nouveaux supports en 2012 qui se substituent au « Cœur de l’élevage » distribués aux adhérents : • « L’éleveur haut marnais » bimestriel. • « L’élevage en bref » fax ou mèl hebdomadaire Le service « formation a amélioré la présentation de son « catalogue formation ».

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Communication sur internet En novembre 2012, le site compte 3 700 pages et documents indexés par Google, mises à jour par 6 rédacteurs. 11 000 visites ont été recensées en octobre. La majorité d'entre elles passent par les moteurs de recherche. Le webmaster y consacre 10% de son temps.

Les thèmes les plus demandés portent sur le fermage (surtout à l'automne), le barème d'entraide, l'apprentissage et la connaissance des animaux. Sur certains de ces thèmes, le site de la Chambre d'Agriculture de Haute-Marne est très bien référencé par les moteurs de recherche ce qui explique le nombre de visites dont beaucoup sont certainement extérieures au département.

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Les mots clés demandés sont évidemment très variés, mais on retrouve des thèmes récurrents comme l'entraide, l'identification, certains thèmes techniques (robot...).

Les visiteurs sont français dans leur grande majorité.

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Les régions d'origines principales dépendent à la fois de la proximité géographique (Champagne Ardenne) et de la population (Ile de France).

La fréquentation est marquée par les saisons avec des pics correspondant en gros au périodes de mauvais temps peu propices aux travaux extérieurs ce qui semble indiquer une proportion importante d'agriculteurs.

L'analyse des horaires est compatible avec une double origine dominante des visiteurs, professionnels travaillant en organismes (heures de bureau marquées) et agriculteurs.

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La newsletter Une lettre d'information rappelant les mises en ligne récentes est envoyée régulièrement, toutes les semaines ou toutes les deux semaines selon l'actualité. Les destinataires sont les personnes référencées dans la liste « tous » du serveur de messagerie et 411 personnes extérieures à la Chambre d'Agriculture dont la moitié sont des agriculteurs. L'abonnement est possible au moyen d'un lien situé sur la page d'accueil du site. L'origine des abonnés est très diverse. Outre des agriculteurs du département on compte aussi des personnes travaillant dans des organismes agricoles (exemple CDER, SAF), des administrations (exemple DREAL), des collectivités (CR) et également 13 étrangers dont la majorité vient de Pays à tradition partiellement francophone (Belgique, Algérie, Tunisie, Roumanie). La lettre d'information comporte deux parties : • les mises en ligne sur le site de la Chambre d'Agriculture de Haute-Marne. • une sélection prise dans l'actualité du réseau des Chambres d'Agriculture (APCA, Chambres régionales ou départementales). L'analyse des visites montre toujours un pic de fréquentation après l'envoi de la newsletter avec des visites allant selon les sujets d'une dizaine à une cinquantaine.

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« Terres d'Avenir » Champagne Ardenne En 2009, lors de leur Université de Beaune, les Chambres d'Agriculture ont défini leurs ambitions pour leur réseau. Cette réforme demandée par l'État, dans le cadre de la Réforme Générale des Politiques Publiques (RGPP), les Chambres d’Agriculture ont choisie de la conduire selon leur vision propre. Elles l’ont baptisée « Terres d’avenir ». Par un transfert progressif de fiscalité départementale vers le niveau Régional (évolution de 3 à 10 % en 4 ans), les Chambres de Champagne Ardenne ont voulu renforcer le poids de la profession auprès des instances politiques et administratives régionales. La signature d’un contrat d’objectif en élevage avec l’État et la Région à Sedan en septembre 2012 est l’illustration de l’efficacité de cette orientation. Les Chambres ont aussi mutualisé et piloté en commun certaines thématiques, dans une perspective de rationalisation et de renforcement de la performance. L'effet structurant des actions régionales doit permettre aux Chambres départementales de conforter leur rôle de proximité et d'interlocuteur privilégié des agriculteurs et des collectivités. La Haute Marne s'est impliquée dans ce projet, dont les principales réalisations sont la mise en commun de :

• La veille réglementaire sur les problématiques environnementales, • Le déploiement du logiciel de gestion parcellaire Mes p@rcelles, • L’expérimentation en agronomie et productions végétales, • Le pôle de conversion à l’agriculture biologique, • L’ingénierie financière des projets, • La coordination des programmes, CASDAR, « Innovation et diversification », REAGIR,

restauration collective en produits locaux, « transmission reprise installation », … , • La coordination de la démarche qualité des activités de conseil et de formation,

La création d'un observatoire économique agricole régional est en cours. Est engagée au niveau Régional l’étude de faisabilité d’une mutualisation des systèmes d’information des cinq Chambres, d’un programme « agro-transfert » unissant les organismes de recherche appliquée et les organismes de développement de Picardie et de Champagne Ardenne pour renforcer l’innovation en agronomie. La gouvernance professionnelle régionale du projet « Terres d’avenir » est la suivante :

Jean NOTAT Recherche formation développement Pierre MICHEL Économie Jean-Louis COURTOUX Élevage Jacky CHARPENTIER Viticulture Didier MARTEAU Environnement

En terme de communication sont diffusées hebdomadairement INFO HEBDO CRA, trimestriellement COMM’en terres.

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Missions consulaires

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La vie consulaire

Sessions des élus 18 sessions ont été organisées. Elles ont permis à la fois de traiter les grands sujets nationaux d'actualité et d'aborder les enjeux de l’agriculture départementale. Parmi les dossiers traités au cours de la mandature : févr-07 Session d'installation

avr-07 Suite du séminaire du bureau, orientations de la Chambre 2007-2012, structuration des commissions

sept-07 Natura 2000 ZPS Bassigny

nov-07 Présentation de services innovants aux agriculteurs : "Mes p@rcelles", la conception de bâtiment d'élevage « durable », …. .

févr-08 Session spéciale : Bilan de santé de la PAC 2008 avr-08 Quel avenir pour les biocarburants deuxième génération ? sept-08 Révision générale des politiques publiques nov-08 Entre innovation et précaution en agriculture : l’affrontement « éthique » avr-09 Le projet de parc national de la forêt feuillue Haute-Marne, Côte-d'Or sept-09 Projet « Terres d'avenir » des Chambres de Champagne Ardenne nov-09 Le développement du photovoltaïque, perspective pour l'agriculture avr-10 Les attentes des consommateurs vis-à-vis de l'agriculture sept-10 Nourrir le monde demain, analyses du Président de l'AFDI

nov-10 La trame verte et la trame bleue : enjeux juridiques « eau et biodiversité ». Comment enrayer la perte de biodiversité et soutenir une activité agricole de production ?

avr-11 La liaison fluviale Saône Moselle Saône Rhin enjeux et perspectives sept-11 Quelles perspectives pour les productions animales dans le grand Est de la France ? nov-11 Changement climatique conséquence pour l'agriculture haut marnaise avr-12 Qualité de l’air : cadre réglementaire et déclinaison du plan particules en agriculture nov-12 Le Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD) et les programmations 2014-2020

Réunions de bureau Pendant la mandature, le bureau s’est réuni dans l’intervalle des sessions à 36 reprises pour prendre les décisions et les orientations relatives aux actions de la Chambre d’Agriculture.

Comités d’orientation Cinq comités d’orientation ont été constitués :

• CODASEA (aménagement des structures d’exploitation agricole) • Élevage puis le conseil d’administration d’Haute Marne Conseil Élevage • Productions végétales et environnement avec le Conseil d’administration de l’APVA • Innovation et développement territorial • Formation et emploi

Ce sont des structures ouvertes : un tiers des membres sont élus Chambre. Ces comités se sont réunis une à deux fois par an. Ils ont été des lieux d’analyse, de réflexion et de proposition. Ils permettent aux élus de la Chambre d’Agriculture de s'impliquer dans l'actualité des services et de préparer et faire des propositions aux bureaux et aux sessions. Trois comités de pilotage ont été constitués avec les partenaires sur les actions suivantes : Réagir, Mission Boues (MVAD), Mission agronomique de protection des eaux (MAPE).

Représentations En tant que porte-parole des intérêts de l’agriculture départementale, la Chambre d’Agriculture siège dans de nombreuses instances nationales, régionales ou départementales. En six années, il est estimé que les élus ont participé à plus de 1 500 réunions.

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Les missions consulaires Interface entre les pouvoirs publics, les collectivités et les agriculteurs, la Chambre d’Agriculture assure plusieurs missions institutionnelles, citons :

• La désignation de représentants de l’agriculture dans diverses commissions notamment les associations foncières, les commissions de remembrement.

• La délivrance d’avis sur des projets d’aménagements du territoire, (périmètres de protection des captages, infrastructures routières, gazoducs, plans locaux d’urbanisme, cartes communales, demandes de permis de construire et de certificat d’urbanisme, parcs photovoltaïques, raccordements de parc éolien…).

• La participation à diverses commissions préparatoires à l’élaboration d’arrêtés préfectoraux.

• La gestion du Centre de Formalités des Entreprises agricoles. La Haute-Marne mobilise les compétences suivantes pour répondre à ces obligations :

• 1 agent en charge du CFE pour l’équivalent d’un quart temps. • 1 agent en charge des avis consulaires pour l’équivalent d’un tiers temps, cet agent

bénéficie de l’expertise de divers conseillers spécialisés. • Les responsables de services pour l’équivalent d’un quart temps.

Dans le cadre de ses missions en aménagement du territoire, la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne a contribué à la rédaction de la charte départementale de l’urbanisme et participe à la Commission Départementale de Consommation des Espaces Agricoles en place depuis décembre 2011. Plusieurs indicateurs de l’évolution des activités consulaires témoignent du dynamisme du territoire et de l’impact des évolutions réglementaires.

Nombre de demandes* d’avis sur des permis de construire et certificats d’urbanisme

2007 2008 2009 2010 2011 2012 /10 mois

69 61 100 97 97 79 * selon les unités territoriales, les demandes d’avis interviennent de manière plus ou moins systématique, certaines les réservant à la présence avérée de bâtiments agricoles à proximité du projet.

Nombre de consultations sur des documents d’urbanisme de 2007 à 2012 inclus

• 25 élaborations de cartes communales ou de plans locaux d’urbanisme • 9 révisions de Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme • 17 révisions simplifiées de PLU • 2 PLU intercommunaux

L’activité est croissante depuis 2010 avec, chaque année, 6 à 8 communes initiant des documents d’urbanisme. Ceci du fait de la nécessité, dès 2013, pour les communes de disposer de documents d’urbanisme opposables aux tiers pour autoriser la construction dans des zones aujourd’hui non urbanisées.

Page 18: Bilan mandature

17

Les consultations sur les projets d’aménagement De manière non exhaustive, citons : • le Parc National de Forêts Feuillus de Plaine,

« Entre Champagne et Bourgogne ». • 2 lignes haute-tension et 1 gazoduc sur

lesquels la Chambre d’Agriculture a formulé des avis favorables.

• 3 parcs photovoltaïques au sol d’environ 10 ha chacun, sur lesquels la Chambre d’Agriculture a rendu des avis défavorables.

• 3 périmètres de protection des risques d’inondation par la Marne.

• 3 aménagements de rivières, avec en parallèle un accompagnement des maîtres d’ouvrage pour l’évaluation et la maîtrise des impacts agricoles.

• 70 avis contestant les préconisations d’hydrogéologues pour des protections de captage, avec l’évolution ci-dessous.

2007 2008 2009 2010 2011 2012 9 7 19 16 8 11

Les consultations sur divers dispositifs Chaque année, la Chambre d’Agriculture apporte son expertise lors de la rédaction de l’arrêté B.C.A.E, Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales et sur divers dispositifs :

• Programme directives nitrates 4, signé 2009. • Extension de la zone vulnérable. • Arrêtés Sècheresse 2009 et 2011. • Calamités gel 2012.

Le Centre de Formalités des Entreprises 2007 2008 2009 2010 2011 2012

/10 mois Total déclarations 335 334 343 358 370 237

Entreprises Individuelles 166 157 193 206 187 100 Sociétés 167 174 148 150 176 134 Indivision 2 2 2 2 9 3

Création E.I 84 112 91 39 Création société

70 84 30 18 20 21

Modification E.I 39 31 38 26 Modification de sociétés

143 185 110 112 148 105

Cessation d’activité E.I 70 63 56 35 Dissolution-Fermeture société

120 65 8 20 8 8

Formalités sur indivision 2 2 2 2 9 3 Solde création/fermeture -50 + 19 + 26 + 67* + 47* + 17

*L’importance du solde positif provient des immatriculations d’apiculteurs amateurs. • Beaucoup de modifications d’entreprises individuelles sont liées à des prises de

retraite avec maintien d’une parcelle de subsistance ou adoption du statut de bailleur de biens ruraux.

• Le CFE connaît 2 pics d’activité, le premier à la veille des déclarations PAC, le second en décembre. D’ores et déjà, il apparaît une nette baisse des créations d’entreprise en 2012.

Parc Entre Champagne et Bourgogne La Chambre d’Agriculture de Haute-Marne représentée par Sébastien Riottot est membre du conseil d’administration du GIP du Parc National entre Champagne et Bourgogne, un projet d’aménagement du Territoire sur lequel la session de Chambre du 30 novembre 2011 a rendu un avis favorable à la condition que les activités agricoles et forestières ne soient pas handicapées par la constitution de corridors devant relier les coeurs de parc envisagés.

Page 19: Bilan mandature

18

Hommes & entreprises

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19

Installation

Contenu de l’action La Chambre d’Agriculture participe au renouvellement des générations de plusieurs manières :

• Missions de Service Public (MSP). • Conseil installation auprès des candidats à l’installation. • CEPPP (Centre d’Élaboration des plans personnalisé de professionnalisation). • Participation aux sessions de formation collective. • Animation (journée installation, carrefour des métiers, forum création et reprise

d’entreprise, participation Groupe Régional Installation…) ; lien avec les autres OPA et les professionnels agricoles.

Évolution du contexte 2007 - 2012 Les activités de conseil et les missions de service public (anciennement assurées par l’ADASEA) ont été confiées à la Chambre à compter du 01/10/2008, en maintenant l’équipe en place, et en réorganisant les offres de prestations et les collaborations inter-OPA. Le nouveau parcours à l’installation (Plan de Professionnalisation Personnalisé) s’est mis en place en 2009, en remplacement de l’ancien dispositif « stage 6 mois + session collective 50 heures ». La Chambre d’Agriculture et Jeunes Agriculteurs ont transcris localement ce nouveau parcours : la Chambre d’Agriculture a été labellisée Centre d’Élaboration des PPP en 2009 (labellisation renouvelé en 2012), et intervient également dans le cadre de formations de courte durée (21 heures,…). L’automne 2012 a été l’occasion d’apporter un appui ingénierie au JA pour la refonte des sessions collectives. Par ailleurs, les crédits de l’État pour la réalisation des MSP ont progressivement totalement disparu (ce qui représente une perte annuelle de plus de 100 k€). Enfin, le contexte réglementaire pour les jeunes se complexifie de plus en plus (renforcement des contrôles et suivis annuels, nécessité de réaliser des avenants dès que le projet initial est modifié, risque de remboursement de la DJA en cas de dépassement des plafonds de revenus…). L’animation régionale s’est structurée, avec l’installation d’un Groupe Régional Installation, co-présidée par la Chambre d’Agriculture Régionale et JA Champagne Ardenne.

Moyens mobilisés Compétences Ce sont en moyenne 3 ETP (équivalent temps plein) qui sont mobilisés pour accompagner l’installation. Moyens financiers Outre l’autofinancement, la Chambre d’Agriculture bénéficie des financements suivants :

• CEPPP : fonds de l’État. • MSP : disparition des fonds de l’État dans le cadre de la convention tripartite ;

soutien Casdar (mesure 4-5) et Conseil Général. • Animation : fonds État (FICIA) et Europe (FSE) pour le PIDIL ; fonds État

(Casdar). • Prestation Conseil installation : facture au prix coûtant aux demandeurs. •

Page 21: Bilan mandature

20

Résultats 2007 - 2012 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Installations Aidées Nb dossiers en CDOA 50 44 31 34 35 37 Nb d’installations constatées 56 50 28 37 38

CEPPP Nb PPP agréés 41 61 52 28 Nb PPP validés 12 52 47 33

Perspectives 2013 - 2018 Les principaux enjeux pour les années à venir résident dans le :

• Maintien du nombre d’installations aidées. • Renforcement de l’accompagnement des jeunes qui s’installent sans les aides. • Développement des actions en faveur du renouvellement des générations. • Financement de toutes les missions de service public (information individuelle et

collective, instruction pré CDOA, suivi annuel, contrôle fin PDE, lien avec DDT,…).

Nombre d'installations aidées

50

56

50

2833 35

2006 2007 2008 2009 2010 2011

Répartition hommes/femmes

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2006 2007 2008 2009 2010 2011

femmeshommes

Age à l'installation

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

2006 2007 2008 2009 2010 2011

18-25

25-30

30-35

35-40

Page 22: Bilan mandature

21

Installations dans le cadre ou hors cadre familial

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2006 2007 2008 2009 2010 2011

Hors cadre familialCadre familial

Formes sociétaires

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2006 2007 2008 2009 2010 2011

autres

individuel

scea

earl

gaec

Types de productions

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Diversification

Polyculture

Polyculture-Ovins

Ovins

Viande

Polyculture viande

Lait

Lait-viande

Polyculture lait-viande

Polyculture lait

Page 23: Bilan mandature

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Audit et suivi global d’exploitation

Contenu de l’action Appui à l’étude d’un projet et aide à la prise de décision

• L’audit sert à accompagner un agriculteur dans une phase complexe de la vie de l’exploitation. Il est fondé sur le volontariat de l’exploitation.

Suivi de la mise en place d’un projet • Proposé aux agriculteurs lors d’une phase de transition importante sur

l’exploitation (installation, transmission, difficultés,….), ce suivi global comprend un volet technique et un volet économique. Il vise à prévenir les écarts qui peuvent être constatés dans la mise en œuvre d’un projet et à donner les conseils pour y remédier. Le suivi est proposé sur la base du volontariat. Il a pu être imposé à l’agriculteur par l’administration ou la banque pour avoir accès aux aides ou aux prêts.

Évolution du contexte 2007 - 2012 L’évolution de l’agriculture haut-marnaise conduit à une amélioration continue du niveau de compétence générale des agriculteurs. La demande évolue vers une exigence de conseil ponctuel spécialisé avec l’obligation de tenir compte du fonctionnement global de l’exploitation et de son environnement socioéconomique.

Moyens mobilisés Compétences La Chambre mobilise 0,25 agents pour l’action audit et entre 2,5 et 3 ETP sur les actions de suivi global. Moyens financiers -Le Conseil Régional verse une aide de 1 500 € à l’installation pour la réalisation d’un audit. Il privilégie les exploitations d’élevage ou de polyculture élevage (exclusion des exploitations céréalières et viticoles), -la Chambre consacre des crédits importants au financement du suivi global des JA (50% du coût).

Résultats 2007 - 2012 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Audit d’exploitation 17 5 6 14 12 5 Suivi installation 84 87 79 80 50 (50) Suivi global volontaire 69 34 21 20 43 (45) La démarche d’accès aux aides de la Région est complexe et longue. Le coût net exploitant reste élevé et ce dispositif est en concurrence avec d’autres offres (action interne gratuite, CER,….). Pour faire face à ce problème la Chambre d’Agriculture a modifié sa stratégie suite à l’intégration de l’ODASEA. Cette stratégie de clarté paye car le nombre d’audits augmentent sur les deux dernières années avec une augmentation corrélative des études payantes. Le nombre de suivi installations est stable jusqu’en 2011 avec une tendance à la baisse du fait que la DDT n’impose plus ce type d’intervention.

Perspectives 2013 - 2018 Face au constat d’insuffisance de l’offre actuelle sur le conseil d’entreprise, la Chambre d’Agriculture a décidé de se repositionner progressivement vers une offre de service spécialisée en nommant un chef de projet dont l’objectif sera :

• D’animer une cellule constituée de conseillers spécialisés issus de différents services.

• De proposer une offre de service qui sera étendue à toutes les productions. • D’optimiser les prestations de service en collant à la demande des agriculteurs.

Page 24: Bilan mandature

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Transmission

Contenu de l’action En complément de l’installation, la Chambre d’Agriculture s’investit auprès des cédants, dans le même souci de renouvellement des générations en agriculture :

• Point Info Transmission (PIT) : information gratuite pour tous les agriculteurs souhaitant cesser leur activité (quel parcours, quelles formalités, quelles prestations, quelles aides…).

• Répertoire Départ Installation (RDI) : mise en relation d’exploitants à la recherche de repreneurs ou d’associés avec des candidats à l’installation.

• Actions d’animation PIDIL : matinée d’échanges entre candidats et cédants, journée Transmettre (information collective) en partenariat avec la MSA, la FDSEA et le CER France…

• Action de Repérage Agricole Territorial des cédants (menée en 2010 sur les cantons de Bourbonne, Terre Natale et La Ferté ; à venir en 2013 sur le canton de Poissons).

Évolution du contexte 2007 - 2012 Les missions de PIT, RDI et PIDIL existaient dès 2007 ; certaines évolutions ont été apportées pour adapter l’offre aux besoins des exploitants. Le contenu des actions PIDIL a évolué, en tenant compte des orientations nationales et de la politique régionale.

Moyens mobilisés Compétences La thématique « transmission » seule occupe moins d’1 ETP, hors actions de repérage. Moyens financiers Outre l’autofinancement, la Chambre d’Agriculture bénéficie des financements suivants :

• MSP : disparition des fonds de l’État dans le cadre de la convention tripartite ; soutien Casdar (mesure 4-5).

• Animation : fonds État (FICIA) et Europe (FSE) pour le PIDIL ; fonds Etat (Casdar).

• Audit cédant (activité très faible) : facture au prix coûtant aux clients.

Résultats 2007 - 2012 2009 2010 2011 2012

(au 30/09) Nb Point Info Transmission 25 13 5 Nb d’inscriptions - cédants 12 12 12 2 Nb d’inscriptions - candidats 60 60 59 35 Nb de mises en relation accompagnée 7 8 8 7

Nb d’exploitants ayant participé aux Journées Transmettre 53 17 28 24

L’année 2012 connaît une nette chute du nombre d’inscriptions au RDI et du nombre d’exploitants reçus en PIT. Cependant, l’activité RDI ne ralentit pas puisque certaines exploitations en recherche de repreneurs ou d’associés inscrits précédemment demeurent en recherche active (le délai entre l’inscription et la concrétisation d’un projet de transmission est bien souvent supérieur à 1 an).

Perspectives 2013 - 2018 • Une communication accrue pour sensibiliser les futurs cédants à la possibilité

d’installer un jeune. • Le développement de la prestation « audit cédant ». • La recherche de financement des missions de service public. • La valorisation des actions de repérage territorial des cédants.

Page 25: Bilan mandature

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Apprentissage

Contenu de l’action Depuis juillet 2006, la Chambre d’Agriculture, au même titre que les autres Chambres Consulaires est chargée d’enregistrer les contrats d’apprentissage relevant de son secteur d’activité. Au-delà de cette mission, la Chambre d’Agriculture assure un rôle d’information et d’accompagnement lors de la conclusion du contrat d’apprentissage auprès des employeurs et des jeunes. Elle contribue à la promotion de l’apprentissage auprès des jeunes lors des forums métiers et des semaines de l’apprentissage, auprès des employeurs agricoles au travers d’articles et cette année à travers l’action : « l’olympiade des apprentis », lors de la foire de Chaumont.

Moyens mobilisés Ces missions mobilisent entre 0.3 et 0.4 ETP, selon le nombre de contrats à enregistrer dans l’année. Ce transfert de compétences des Directions du travail aux Chambres Consulaires pour l’enregistrement des contrats d’apprentissage, a nécessité un renforcement des compétences administratives et juridiques. Par ailleurs, la transmission des contrats au Conseil Régional pour le versement des aides aux maîtres d’apprentissage, à la direction du travail pour contrôle a été dématérialisée et a nécessité l’acquisition d’un logiciel spécifique.

Résultats 2007 - 2012 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Nombre de contrats enregistrés 62 91 92 96 81 110

Si on exclue 2007 où le nombre de contrats d’apprentissage a été très faible, la moyenne du nombre de contrats d’apprentissage annuel est de 95 en Haute-Marne, dans les secteurs de la production agricole, du maraîchage et de l’horticulture, de la forêt, des travaux paysagers, des activités équestres et des services à l’agriculture.

Les lauréats de l’olympiade des apprentis – Foire de Chaumont 2012

Page 26: Bilan mandature

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Formation des actifs agricoles

Contenu de l’action La Chambre d’Agriculture en tant que centre de formation propose aux agriculteurs et aux salariés d’exploitation agricole des formations dans les domaines techniques, technico-économiques, réglementaires et dans le domaine des relations humaines. La Chambre d’Agriculture de la Haute-Marne est le 1er acteur de formation du département dans le champ des formations d’actualisation et de perfectionnement des connaissances pour les chefs d’exploitation agricoles.

Evolution du contexte 2007 - 2012 • Évolution des besoins des agriculteurs, évolution de notre offre de

formation La spécificité de notre agriculture, avec des structures d’exploitation de grandes tailles, sous forme sociétaire, génère un besoin d’accompagnement humain auquel la Chambre d’Agriculture a su répondre par le développement de formations dans le domaine des ressources humaines.

• Grenelle de l’environnement et mise en oeuvre du plan écophyto 2018 La Chambre d’Agriculture a mis en place un dispositif de formation pour accompagner les agriculteurs dans leur réflexion sur les nouvelles techniques, et sur le respect des réglementations : Démarche agriculture raisonnée, formations « certiphyto ».

• Professionnalisation et adaptation de notre « centre de formation » La réforme de la loi sur l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie en 2009, qui engage les organismes de formation à plus d’information sur les formations proposées et à mieux préciser les objectifs en terme de compétences acquises, l’évolution du fonctionnement de VIVEA, principal financeur des actions de formation, ont nécessité une adaptation dans la gestion et le suivi de nos actions de formation. Nos compétences en ingénierie de formation se sont renforcées et affirmées. Cette évolution est amplifiée par notre engagement dans la démarche Qualité des services de la Chambre d’Agriculture.

• Développement des partenariats La Chambre d’Agriculture travaille en partenariat avec de nombreuses organisations professionnelles : la MSA Sud Champagne, JA, Champagne Céréales et EMC2, le GDS, la FDCUMA et la FDSEA, sur de l’ingénierie et sur la réalisation de formations. Depuis 2010, la Chambre d’Agriculture de Haute Marne a développé un partenariat étroit avec la Chambre d’Agriculture de l’Aube : ingénierie de formation, mise en œuvre de formations communes, harmonisation des catalogues de formation. Pour relever le défi de former d’ici 2014, l’ensemble des agriculteurs, des salariés d’exploitation agricole, pour l’obtention du « certiphyto » la Chambre d’Agriculture a noué un partenariat avec le CFPPA de Chaumont.

Moyens mobilisés Compétences 4.5 ETP

• Assistance formation : 0.3 ETP. • Ingénierie de formation : 0.5 ETP. • Animation, intervention en formation par une équipe de 20 conseillers : 3,7 ETP.

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Résultats 2007 - 2012

Résultats quantitatifs 2007 2008 2009 2010 2011 Moyenne Nombre de formations réalisées 61 65 68 59 62 63 Nombre de personnes formées 615 648 595 658 650 633,2 Nombre d'Heures X Stagiaires 7844 7801 6269 7822 7869 7521 La Chambre d’Agriculture organise entre 60 et 65 sessions de formation par an destinées principalement aux exploitants agricoles, conjoints d’exploitation et aides familiaux. Elle accueille entre 600 et 660 stagiaires par an. Le volume de formation sur la période 2007 – 2012 s’est stabilisé autour de 7 521 heures x stagiaire. C’est en diminution par rapport à la période précédente. Cependant, le ratio bénéficiaires/contributeurs VIVEA, pour notre département, a progressé. Il était en moyenne de 17% par an entre 2007 et 2009, et 22% en 2010 et 2011. La Chambre d’Agriculture par son activité de formation a contribué fortement à ce résultat.

Heures X stagiaires par thème de formation depuis 2007

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

Techniquesélevage

Techniques PV Environnement Gestion RelationsHumaines

Informatique Innovations,Diversification

Autres

thèmes

Heu

res.

Sta

giai

res

2007

2008

2009

2010

2011

Au cours des 5 dernières années, les thématiques de formation ont évolué :

• Moins de stages techniques mais des formations plus pointues Si la part relative des formations techniques en élevage et en productions végétales a diminué. Leur contenu a évolué axé sur des approches innovantes, des nouvelles techniques. Citons : en élevage, des formations sur les méthodes d’observation du troupeau, formation à l’homéopathie…en grandes cultures, des formations sur les techniques de cultures simplifiées, la gestion des inter cultures, le travail du sol… .

• Développement des formations en ressources humaines La Chambre d’Agriculture a expérimenté une formation d’accompagnement aux changements « Donner un second souffle à sa vie professionnelle » dans le cadre d’un projet inter régional Grand Est. En 2013, s’ouvrira la 5ème session de formation.

Page 28: Bilan mandature

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• Une forte progression des formations liées à la réglementation environnementale

Ce sont notamment les formations « Démarche agriculture raisonnée » et « Certiphyto » Plus de 350 exploitants ont été formés au « Certiphyto » en 2010 et 2011 et 350 exploitants ont suivi une formation « démarche agriculture raisonnée » depuis 2007.

Perspectives 2013 - 2018 • Développement de notre offre de formation notamment dans les

domaines techniques Il s’agira de contribuer à renforcer les compétences techniques des exploitants agricoles dans un contexte de fortes incertitudes sur les marchés et les prix, où les marges seront liées à la technicité.

• Poursuite de la mutualisation régionale Cela permettra de développer l’offre et la qualité des formations grâce à des échanges d’ingénierie et de compétences. Cette démarche est initiée, elle doit être poursuivie.

Formation « Signe de vaches » en 2011

Formation « Gestion de l’inter culture : cultures dérobées ou CIPAN ? »

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Médiation

Contenu de l’action REAGIR, les formations dans le domaine des relations humaines ont mis en évidence le besoin d’accompagnement HUMAIN des agriculteurs dans leurs projets, les situations de changement, et dans les relations humaines. Progressivement, depuis 2007, la Chambre d’Agriculture a développé des actions de sensibilisation et proposé des prestations d’accompagnement. Actions de sensibilisation :

• Les « Rubriques de Marguerite », pour rire de sujets sérieux : 10 parutions par an dans l’Avenir Agricole et rural.

• Interventions pour le groupe BONGRAIN en assemblées de producteurs (88, 55, 52).

Accompagnements :

• Médiation : accompagnement en cas de conflit latent ou ouvert au sein d’une société ou avec un tiers par un médiateur pour pacifier les échanges qui prendra en charge les aspects relationnels et émotionnels.

• Coaching : dans les projets ou les relations… C'est-à-dire accompagner

individuellement les personnes demandeuses (en interne et en externe) pour faire le point sur leur positionnement (confiance en soi, gestion des émotions) et pour les aider à trouver les ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

Exemples En interne, accompagnement d’un conseiller à la préparation d’une réunion difficile ou d’un tuteur dans l’accompagnement de son tutoré. En externe, accompagnement d’un agriculteur à retrouver du sens à son métier ou d’un salarié d’une entreprise para-agricole dans sa prise de poste de manager.

• Accompagnement de la vie relationnelle des groupes, pour maintenir de

bonnes relations dans les changements et le temps. Cet accompagnement a aussi pour but d’améliorer l’efficacité des réunions en faisant appel à une personne extérieure favorisant l’expression des besoins de chacun et la négociation dans le groupe.

Moyens mobilisés Compétences La Chambre d’Agriculture a contribué à la formation d’une conseillère pour mettre en place ces accompagnements. Cela représente aujourd’hui 0.25 ETP.

Page 30: Bilan mandature

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RÉAGIR

Contenu de l’action Le dispositif RÉAGIR permet de :

• Accueillir des chefs d’exploitation en situation fragile et de les accompagner dans leur recherche de solution afin de maintenir leur activité agricole ou de faciliter leur reconversion.

• Coordonner sur leur dossier différents intervenants dont les compétences sont complémentaires.

• Repérer et anticiper les situations difficiles ou à risques pour accroitre les chances de réussite par une intervention précoce.

Évolution du contexte 2007 - 2012 Mise en place en 2005 par l’ADASEA, l’activité RÉAGIR se décomposait initialement en 10 actions (accompagnement exploitants, concertation, formation, création d’un groupe d’exploitants médiateurs, évaluation, échange transnational avec l’Italie,…). Elle était financée dans le programme européen EQUAL. Aujourd’hui, le dispositif s’est recentré sur l’activité de la cellule RÉAGIR c'est-à-dire l’accompagnement des exploitants, en partenariat avec la FDSEA et la MSA.

Moyens mobilisés Compétences La Chambre d’Agriculture mobilise en moyenne 1 ETP par an :

• Référente de la cellule : 0.7 • Coordination et gestion du dispositif : 0.15 • Conseillers spécialisés (médiation, approche technico économique) : 0.15

Moyens financiers Après la fin des fonds Equal, les organismes ont fonctionné deux ans en autofinancement. Une convention FSE a été conclue sur 3 années (2010 à 2012), le Conseil Régional étant intervenu en cofinancement (convention à renouveler chaque année). Dans tous les cas, les dépenses prises en compte par les financeurs ne couvrent pas le coût réel de l’opération, et la Chambre d’Agriculture, en plus de l’autofinancement de 20%, assure le financement du solde. Le budget annuel des dernières années représente environ 70 k€, pris en charge par le (FSE) : 35 k€, le Conseil Régional : 17.5 k€ et la Chambre.

Résultats 2007 - 2012 2007 2008 2009 2010 2011 2012

(au 30/10) Nb entrées 14 18 41 20 31 27 Nb sorties 22 24 20 43 25 9 Dont nb sorties « positives » 26 21 7

Soit plus de 150 exploitants accompagnés depuis 2007 ; la majorité (70% sur les trois dernières années) des sorties étant positives (reconversion, maintien dans l’emploi, plan de restructuration mis en place, sortie d’associé négociée…). Seul bémol à ce constat : en 2010, un nombre important d’exploitants est sorti de la cellule car l’implication de ces derniers n’était pas suffisante pour permettre un accompagnement efficace (de nombreuses relances restaient lettre morte).

Perspectives 2013 - 2018 Demeure la question de la pérennisation de ce dispositif en terme de financement et de partenariat avec les autres OPA.

Page 31: Bilan mandature

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Mise en œuvre du plan de soutien exceptionnel aux agriculteurs : le DACS

Contenu de l’action Dans le cadre du Plan de Soutien Exceptionnel aux Agriculteurs, l’État a mis en place en 2010 un dispositif spécifique : le DACS. La Chambre d’Agriculture s’est vue confier, par consensus départemental, plusieurs missions : • La coordination départementale • L’information aux exploitants • La réalisation d’audits simplifiés • L’aide à l’élaboration des dossiers de demande d’aide

Évolution du contexte 2007 - 2012 Dispositif ponctuel.

Moyens mobilisés Compétences Grâce à ses compétences internes en terme d’approche globale d’exploitation, et d’accompagnement des agriculteurs en difficulté via la cellule REAGIR, la Chambre d’Agriculture a mobilisé rapidement une quinzaine d’agents pour répondre présent, et permettre l’aboutissement de ce dispositif. Animation et coordination = 60 j 139 audits * 0.5 à 1 jour = 105 j Moyens financiers L’animation et la coordination de ce dispositif ont été financées par un autofinancement CA, complété par un émargement auprès des fonds RÉAGIR (Europe et Conseil Régional). La réalisation des audits a été facturée aux exploitants (300 € HT), qui se sont ensuite vus attribuer une aide couvrant cette dépense.

Résultats 2007 - 2012 L’ODASEA a ainsi accueilli plus de 200 exploitants, pour les renseigner sur le dispositif, les aider dans les démarches de demande, et assurer le lien avec la DDT. Par ailleurs, les services Élevage et ODASEA ont réalisé 139 audits, étape indispensable pour cerner les types et degrés de difficultés rencontrés par les exploitants, et permettre à ces exploitants d’accéder à deux types d’aide (en plus de la prise en charge du coût de réalisation de l’audit) : • Prise en charge d’intérêts d’emprunts, • Prise en charge de cotisations sociales. L’enveloppe totale départementale de 739 681 € a couvert les trois actions précédentes.

Perspectives 2013 - 2018 Le plan de soutien a été ponctuel, la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne y a répondu aussitôt, non sans créer un certain déséquilibre dans les activités courantes du service Élevage. L’implication de la Chambre d’Agriculture est indispensable lors d’évènements particuliers, mais est difficilement prévisible.

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Productions Végétales Agronomie

Environnement

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La protection de l’Eau

Contenu de l’action A la demande des collectivités ou de l’administration :

• Diagnostiquer les pressions agricoles, • Etablir un plan d’action pour la reconquête de la qualité de l’eau. • Mettre en place des actions de sensibilisation, d’information de conseil et de

formation, afin de favoriser le changement de pratiques.

Évolution du contexte 2007 - 2012 Suite aux évolutions réglementaires (Directive Cadre sur l’Eau), et au Grenelle de l’Environnement, en Haute-Marne il a été défini des territoires à enjeux EAU : 6 captages dits « Grenelle », une soixantaine de captages prioritaires et l’ensemble du territoire de l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse.

Moyens mobilisés Compétences De 50 jours en 2007, à 3.5 ETP en 2012. La Chambre a créé la Mission Agronomique de Protection des Eaux (MAPE) en mai 2011. Elle est constituée de 4 ingénieurs, dont une coordinatrice. Elle bénéficie d’un cofinancement AESN pour les actions sur le bassin versant Seine Normandie. Moyens financiers

En 2007 : financement Conseil Général. En 2012 :AESN, AERM, CASDAR, Collectivités sur la zone AERMC (Violot,

Enfonvelle, Longeau, Bourbonne, Percey (70).

Résultats 2007 - 2012 • 6 diagnostics des pressions réalisés sur les captages Grenelle. • 4 études obtenues par réponse à appel d’offre sur le territoire de l’Agence de l’Eau

Rhône-Méditerranée-Corse (AERMC). Cette Agence n’applique pas les mêmes règles que les deux autres : elle a recours systématiquement à la démarche ZSCE (Zones Soumises à des Contraintes Environnementales). Sur ces zones, le préfet peut rendre obligatoire des mesures initialement volontaires, en particulier si la qualité de l’eau ne répond pas aux objectifs.

• Une progression des engagements dans les Mesures Agro-Environnementales Territorialisées : en 2011, les deux premiers territoires à enjeux EAU ont été ouverts aux MAET avec une seule contractualisation de 12.84 ha, en 2012, suite aux diagnostics réalisés, 9 territoires ont été ouverts aux MAET, et plus de 580 ha ont été contractualisés.

Perspectives 2013 - 2018 L’animation des territoires se met en place au fur et à mesure : Proposition d’un suivi technique adapté aux différentes problématiques, promotion des différents leviers agronomiques permettant la réduction d’intrants, communication sur les actions en place, etc. 2013 et 2014 seront des années denses en activité : Réalisation d’une trentaine de diagnostics des pressions, animation des territoires déjà engagés. Les années suivantes seront centrées sur l’animation de ces territoires, avec l’accompagnement des exploitants concernés.

Livrables • Articles parus dans la presse depuis 2011. • Comptes rendus des comités de pilotage de la MAPE et de Meuse Phyto.

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Expérimentation SPEICE

Contenu de l’action Cette expérimentation régionale pluriannuelle en agriculture intégrée sur des Systèmes de cultures Productifs Ecologiques et Innovants en Champagne Ardenne (SPEICE) a 3 objectifs simultanés : diminuer de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires, diminuer de 50 % la consommation en énergie (donc l’azote), maintenir la marge brute (max 10 % de diminution). Un site central est implanté à Marbéville, dans un contexte proche de la rupture : monoculture de blé, gros problèmes d’adventices, contexte local basé sur la rotation « colza-blé-orge ». 5 sites satellites sont implantés dans la Marne (4) et les Ardennes (1). Le tout est piloté par la Chambre de la Haute-Marne pour la Région, dans un esprit de mutualisation. Le site de Marbéville (18,86 ha) est constitué de 6 parcelles adjacentes ayant comme rotation : pois d’hiver – colza – blé – tournesol (ou féverole) – orge d’hiver – orge de printemps. Les règles de décision pour les pratiques culturales sont arrêtées collégialement et appliquées sur la plate-forme centrale et sur les sites satellites, qui n’ont qu’une culture présente chaque année, en comparaison avec une parcelle en système traditionnel.

Evolution du contexte 2007 - 2012 En 2007-2008, le Grenelle de l’environnement débouche sur le plan Ecophyto 2018 : « réduire de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires d’ici à 2018, si possible ». C’est dans ce cadre que les Chambres d’Agriculture de Champagne Ardenne ont décidé de monter ce projet ambitieux dès 2009, suite à un appel à projet, avec le financement de France AgriMer. La pression sur l’utilisation des produits phytosanitaires ne cesse de se renforcer depuis la mise en route de ce projet, renforçant sa légitimité.

Moyens mobilisés Compétences 20 jours en 2009 puis 50 jours /an depuis 2010. Indemnisation de l’exploitation qui met à disposition la parcelle de 18.86 ha et qui réalise les opérations culturales à la demande des techniciens. Moyens financiers 14 000 € en 2009 puis 30 000 €/an depuis 2010 de FranceAgrimer.

Résultats 2007 - 2012 La pression des adventices a nettement diminué grâce au retour à une rotation longue. En revanche, les résultats chiffrés ne seront communiqués qu’à l’issue des 6 années de rotation pour avoir le recul indispensable sur un essai « système ». A noter : la zone de Marbéville, où est située la plate-forme centrale, a été fortement touchée par les aléas climatiques ces 2 dernières années (sécheresse en 2011, gel début 2012), ce qui a fortement pénalisé les rendements obtenus. Le site est cependant utilisé régulièrement comme support de visite pour illustrer les techniques de production intégrée pour des groupes de techniciens ou d’agriculteurs.

Perspectives 2013 - 2018 Le dispositif sera poursuivi au moins jusqu’en 2016 pour boucler une rotation. Ce type d’essai, en « système de culture », a vocation à se développer afin de trouver des solutions pour produire « autrement », c’est-à-dire « plus et mieux » d’un point de vue environnemental.

Livrables • Fiches techniques de résultats annuels.

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Mission de Valorisation Agricole des Déchets - MVAD

Contenu de l’action Cette mission assure un :

• Rôle d’animation auprès des différents acteurs de la filière (rédaction d’articles, réalisation de brochure d’information, accompagnement des collectivités de moins de 2000 Equivalents Habitants (EH) dans la gestion des boues de leurs stations d’épuration…).

• Rôle d’expertise des documents réglementaires qui doivent être réalisés dans le

cadre d’une valorisation agricole (étude préalable, programme prévisionnel d’épandage, bilan annuels des épandages…).

• Rôle de centralisation et synthèse départementale des données relatives à la

valorisation des boues.

Évolution du contexte 2007 - 2012 La MVAD a été créée en 2009. Auparavant, la Chambre d’Agriculture réalisait le suivi agronomique des boues des collectivités demandeuses, sous forme de prestation. Suite à la création de la MVAD, l’accompagnement des petites collectivités (< 2000 Equivalent Habitant EH) a été pris en charge par les partenaires (Agences de l’Eau, Conseil Général et CA52). La pression de l’administration vis-à-vis des collectivités reste toutefois modérée et peu incitative pour la mise aux normes des dispositifs d’assainissement et leur gestion, ce qui n’a pas favorisé un développement important de cette mission.

Moyens mobilisés Compétences De 0.7 à 1 ETP suivant les années, réparties sur 3 agents et un chef de service. Moyens financiers Subventions AESN, CG52, AERMC, AERM, CASDAR.

Résultats 2007 - 2012 Jusqu’en 2008, 21 stations d’épurations à boues activées étaient suivies par des agents de la Chambre. Depuis la mise en place de la mission (2009) les 7 stations de plus de 2000 EH sont expertisées par la MVAD et 27 stations de moins de 2000 EH sont suivies.

Actuellement 95% des stations à boues activées (en équivalent EH) qui effectuent un épandage annuel ont une filière sécurisée (valorisation connue par la MVAD). En moyenne sur le département, en 2011, 1260 tonnes de matière séche de boues urbaines ont été valorisées en agriculture. 38 exploitants ont été concernés et suivis dans les épandages. 500 hectares suivis ont reçu des boues soit 6.5% des surfaces répertoriées épandables dans la base regroupant l’ensemble des plans d’épandage « boues » du département.

Perspectives 2013 - 2018 Les agences de l’eau, le Conseil Général et la Chambre d’agriculture souhaitent maintenir la mission. La MVAD a été reconnue « Organisme Indépendant » le 19/09/2012, ce qui renforce sa légitimité aux yeux des administrations.

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Collecte des déchets inorganiques des exploitations agricoles

Contenu de l’action Organisation régionale de la récupération des déchets inorganiques issus des exploitations agricoles : la Chambre d’Agriculture de la Marne réalise l’interface avec ADIVALOR et les organismes partenaires des différentes collectes. Au sein de cette organisation mutualisée, la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne participe aux comités de pilotage et a en charge la communication sur les collectes auprès des agriculteurs du département.

Evolution du contexte 2007 - 2012 Désormais, tout déchet doit être recyclé. Aussi, les Chambres d’Agriculture de Champagne Ardenne se sont organisées depuis 2005 pour proposer des collectes par type de déchets, en lien avec ADIVALOR. Réglementairement, tout agriculteur engagé dans une Mesure Agro-Environnementale doit pouvoir justifier de sa participation dans les 2 dernières années à au moins une collecte de déchets (conditionnalité des aides PAC, depuis 2007).

Moyens mobilisés Compétences Une dizaine de jours par an. Moyens financiers La Chambre d’Agriculture indemnise la CA51 (2 100 € en 2011) pour l’organisation régionale. Le budget s’équilibre grâce à la valorisation des produits collectés (ADIVALOR, COVED…), à des subventions (Conseil Régional, ADEME, AESN) et à la participation des 4 Chambres d’Agriculture de Champagne Ardenne. Financement CASDAR, fiche 1.4.

Résultats 2007 - 2012 Dès 2005, la collecte des EVPP (Emballages Vides des Produits Phytosanitaires) et des PPNU (Produits Phytosanitaires Non Utilisables) bénéficie d’une organisation régionale.

A ce jour, les coopératives agricoles gèrent elles-mêmes l’organisation pour les EVPP (choix des dates, des sites). En 2007, 45 t d’EVPP ont été collectées sur le département, et 26,4 t en 2012. Les volumes se stabilisent. Le taux de collecte est satisfaisant (77% en 2011). L’habitude de collecte est bien réelle. Néanmoins, des efforts devront être réalisés sur la qualité des bidons collectés (rinçages suffisants, bouchons stockés séparément).

Concernant les PPNU, la réglementation a récemment évolué et précise que la collecte des PPNU relève de la responsabilité du distributeur. D’une année à l’autre, entre 1 et 2 tonnes de PPNU sont collectées sur le département. La tendance est à la diminution, liée à la baisse des stocks de « vieux produits ». Néanmoins, une collecte annuelle sera maintenue, pour permettre aux agriculteurs de se débarasser d’éventuels produits récemment interdits.

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En 2009, la Haute-Marne participe à sa première campagne de collecte des plastiques agricoles usagés (big bags, ficelles, films d’enrubannage et d’ensilage). C’est le premier département en tonnage apporté au niveau de la Région depuis 2009. Plastiques 2009 2010 2011 Printemps

2012 à venir : 20 et 21 novembre 2012

Nb d’apporteurs 525 461 653 442 + Tonnage collecté

69 t 122 t 138 t 137 t +

En 2012, la filière laitière se joint au mouvement pour réaliser une première collecte régionale des Emballages Vides des Produits d’Hygiène utilisés en Elevage Laitier (EVPHEL). 3,08 t sont collectées au printemps 2012. L’organisation régionale et le bon relais départemental via l’ensemble des canaux de diffusion (techniciens, presse, fax info…) permettent une efficacité importante, clé de la réussite de ces différentes collectes.

Perspectives 2013 - 2018 Il reste à organiser une collecte pour les filets entourant les ballots. Celle-ci devrait voir le jour dès 2013, suite aux avancées des négociations nationales entre les principaux fabricants de filets. Les huiles ne bénéficient pas à ce jour d’une collecte organisée régionalement. Des entreprises peuvent d’ores et déjà venir sur les exploitations pour récupérer les huiles, mais sous conditions. Une organisation sera également à mettre en place. Enfin, aucune organisation n’est actuellement prévue pour le recyclage des pneus usagés. Ce pourrait être un chantier pour les années à venir.

Livrables • Articles de presse, CR des comités de pilotage régionaux.

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Conseil technique en grandes cultures Contenu de l’action Conseil technique individuel pour l’atelier grandes cultures (Appui Technico-Economique : ATE) se prévoit sur une durée moyenne de 1.5 jours par an, et consiste à accompagner l’agriculteur dans l’élaboration de ses itinéraires techniques, dans ses choix de fertilisation et/ou de protection des cultures. Les observations réalisées chaque semaine et le suivi des expérimentations renforcent la pertinence du conseil individuel donné. Un bulletin d’info hebdomadaire est rédigé chaque semaine, en saison culturale (25 à 30 numéros par an).

Évolution du contexte 2007 - 2012 La réglementation générale sur les grandes cultures s’est beaucoup durcie par le 4ème programme Directive Nitrates (règles sur la fertilisation), la suppression de nombreuses molécules (mise en place du plan Ecophyto 2018), le renforcement des contrôles, l’obligation des enregistrements des pratiques, en terme de fertilisation et d’utilisation des produits phytosanitaires. D’un point de vue agronomique, notre département voit se renforcer les résistances des adventices à certaines familles de désherbants, ce qui force les agriculteurs à se tourner vers des techniques autres que le tout chimique pour réguler la pression des adventices. Les agriculteurs sont de plus en plus demandeurs d’un accompagnement technique, pour être assurés sur leurs choix et le respect de la réglementation.

Moyens mobilisés Compétences 8 techniciens, pou 6.5 ETP. Effectif constant entre 2007 et 2012. Moyens financiers : Nombre de

prestations individuelles /

d’adhérents

Tarif de la prestation

Recettes

2007 240 suivis individuels (type ATE)

390 € 93 600 €

628 adhérents APVA 151 € 94 828 € Soit au total : 188 428 €

2012 255 suivis individuels (type ATE)

528 € 134 640 €

552 adhérents APVA 215 € 118 680 € Soit au total 253 320 €

A effectif d’agent constant, le service a vu une progression de 34 % des recettes liées au conseil technique grandes cultures, liée à l’augmentation des tarifs et également du nombre de prestations individuelles.

+ 34%

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Résultats 2007 - 2012 La progression du nombre d’exploitations suivies individuellement, malgré une diminution du nombre d’agriculteurs sur le département, est une reconnaissance de la qualité du travail effectué. En 2011, les exploitants adhérents du service SPVAE représentaient 45% de la SAU départementale, et même 50% de la SCOP haut-marnaise. L’exigence technique demandée par les agriculteurs ne cesse de croître, et les techniciens s’adaptent aux nouvelles demandes (en particulier, garanties sur mélanges de produits phyto, des conditions d’utilisation, d’efficacité). La certification du conseil est initiée depuis 2012, avec l’obtention par l’ensemble des techniciens du service du certificat individuel « Certiphyto conseil indépendant ».

Perspectives 2013 - 2018 Le conseil technique permet de recueillir également des données économiques sur les exploitations suivies. Après un arrêt de la collecte des références technico-économiques pendant 2 années, la démarche est relancée pour aboutir annuellement à l’élaboration d’une synthèse départementale. Une approche plus centrée sur la rotation pourra être développée pour répondre aux nouvelles interrogations des exploitants et des techniciens. Le contexte général encourage en effet les techniciens et les agriculteurs à se tourner vers davantage d’agronomie : rotations plus longues, utilisation de techniques dites alternatives. Le temps du « tout phyto » est révolu.

Livrables • L’ensemble des « info APVA » diffusé chaque année reflète le conseil prodigué

dans le service. • Synthèses des résultats technico-économiques, années 2007 à 2009.

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Réseau de fermes DEPHY Ecophyto

Contenu de l’action Animation d’un groupe de 10 exploitations volontaires pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, en système de culture polyculture élevage. Ce groupe fait partie du réseau national de démonstration et d’acquisition de références, dispositif FERME du réseau DEPHY Ecophyto.

Évolution du contexte 2007 - 2012 En 2007-2008, le Grenelle de l’environnement propose le plan Ecophyto 2018 : « réduire de 50 % l’utilisation des produits phytosanitaires d’ici à 2018, si possible ». Des réseaux FERME sont initiés. La Chambre d’Agriculture de Haute-Marne se porte candidate fin 2010 avec un groupe de 10 exploitations créé pour l’occasion. Le réseau fait partie de la centaine de groupes retenus.

Moyens mobilisés Compétences 0.5 ETP. Moyens financiers financement de l’ONEMA.

Résultats 2007 - 2012 En 2011, les exploitants ont élaboré des projets avec l’objectif de diminuer de 30 à 50 % leur IFT par rapport à l’IFT de référence régional. En 2012, dès la 2ème campagne, différents leviers agronomiques ont pu être mis en place : allongement de la rotation, cultures associées, travail du sol. L’efficience des traitements a été améliorée grâce à davantage d’observations des ravageurs et à la mise en œuvre des traitements dans des conditions optimales. Les 10 exploitants sont satisfaits de la dynamique initiée et continuent volontiers les chantiers mis en route.

Perspectives 2013 - 2018 Ouverture du réseau vers l’extérieur (conseillers grandes cultures, agriculteurs, grand public) pour communiquer sur les moyens mis en œuvre et les résultats obtenus. Le dynamisme du réseau sera un atout indéniable pour accompagner le changement nécessaire dans le conseil agronomique.

Livrables Panneaux de présentation du réseau, panneaux de présentation et diagnostic de chaque exploitation.

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Appui aux procédures réglementaires des élevages

Dossiers environnementaux

Contenu de l’action • Régularisation de la situation des élevages, Installation Classée pour le Protection

de l’Environnement (ICPE), Règlement Sanitaire Départementale (RSD). • Veille réglementaire sur les aspects législatifs et réglementaires dans le cadre de

la plateforme régionale et du groupe métier ICPE national.

Évolution du contexte 2007 - 2012 2007 a représenté une année de transition puisqu’elle était la première année « post PMPOA ». Cette activité s’inscrit dans le souci d’une offre globale de prestations de service intégrant la démarche plan bâtiment et l’activité et de conseil et d’innovation en bâtiment d’élevage.

Moyens mobilisés Compétences 3 agents sont intervenus plus le conseiller bâtiment et le chef de service représentant en moyenne 1,5 ETP par an en 2007 et 1 ETP en 2012. Moyens financiers Le travail est réalisé dans le cadre de prestations de service facturées à prix coûtant aux éleveurs.

Résultats 2007 - 2012 • 350 élevages ont fait l’objet d’une régularisation • 25 études d’impacts ont été réalisées • Une forte expérience acquise sur le domaine Installations classées qui permet à la

CA 52 d’être reconnue sur le sujet et de jouer un rôle dans les discussions sur l’évolution des textes réglementaires nationaux,

• Capacité à se déployer sur le domaine industriel et en particulier sur l’agroalimentaire.

Perspectives 2013 - 2018 Baisse d’activité sensible sur les régularisations réglementaires des élevages du fait de l’évolution des seuils de la nomenclature élevage. Redéploiement des compétences internes sur d’autres thématiques associées (qualité de l’air, biodiversité, problématique eau, économie d’énergie, ….).

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Économie d’énergie et plan de performance énergie

Contenu de l’action Analyser l’impact des activités agricoles sur les consommations d’énergie et le changement climatique (gaz à effet de serre (GES),...). Promouvoir les économies d’énergie dans les exploitations agricoles que ce soit au niveau des équipements, du fonctionnement et (ou) de l’utilisation des intrants.

Évolution du contexte 2007 - 2012 Les préoccupations environnementales se sont accentuées sur les problèmes de changements climatiques et la raréfaction des énergies fossiles. L’agriculture et en particulier l’élevage bovin sont interpellés par la société sur ces sujets.

Moyens mobilisés La mission économie d’énergie est en place depuis 2010. Compétences 1 en 2010 à 1,25 ETP aujourd’hui. Moyens financiers Financement Ademe et Conseil Régional pour un poste de chargé de mission énergie. Prestations de service réalisées dans le cadre du plan de performance énergie (PPE).

Résultats 2007 - 2012 Montée en puissance du plan performance énergie avec une cinquantaine de dossiers réalisée essentiellement sur des élevages qui se modernisent. Les acquis du travail du chargé de mission énergie :

• Participation à la rédaction d’une charte sur l’éco construction en bâtiment d’élevage.

• Analyse et synthèse de diagnostic réalisé dans les exploitations. • Action de promotion et de communication sur les économies d’énergie.

Perspectives 2013 - 2018 Le travail sur le plan de performance énergie sera poursuivi. Les axes de travail du chargé de mission énergie seront orientés sur :

• Exploitation des données régionales des diagnostics énergétiques. • Acquisition de l’habilitation à réaliser des mesures de consommation électrique de

certains équipements. • Implication dans le dispositif Climagri qui vise à réaliser un diagnostic de l’activité

agricole à l’échelle d’une petite Région. • Implication dans les dispositifs d’aides EDF. • Mise en place de bancs d’essai tracteurs. • Suivi des expérimentations innovantes en matière d’énergie renouvelable

(séchage en grange, ….). • Travail sur la prise en compte des enjeux énergie et GES et de l’adaptation au

changement climatique dans une démarche de conseil stratégique global.

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Mes P@rcelles

Contenu de l’action Déploiement du logiciel de gestion parcellaire destiné aux agriculteurs, Mes P@rcelles Assistance auprès des utilisateurs. Participation à la remontée des améliorations à donner à l’outil, Paramétrage des données locales. Valorisation des données anonymes de la Base Sol pour une utilisation technique (références sur les tarifs des intrants, calculs d’IFT pour les actions Eau…).

Évolution du contexte 2007 - 2012 Demande accrue suite au développement du registre parcellaire graphique, aux exigences de traçabilité des organismes stockeurs, à la pression réglementaire en termes d’enregistrement des pratiques. Vu la carence de l’offre, les Chambres d’Agriculture ont choisi de développer un outil internet spécifique permettant des échanges entre base de données (norme agro edi).

Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 0.8 ETP réparti sur 2 agents. Moyens financiers Recettes des abonnements (voir ci-dessous l’évolution).

Résultats 2007 - 2012 Evolution du nombre d’adhérents : début de la promotion de l’outil en 2008. Mes P@rcelles 2009 2012 Nb abonnés 75 155 Recettes 14 400 € 37 500 € Mise en place progressive de nouvelles fonctionnalités : stocks et achats (pour la gestion des stocks), marges brutes et semi-directes, IFT, passage de Pocket PC à une application sur I-phone ou Androïd, récupération de données saisies sur d’autres logiciels (AgroEDI). Pour les exploitants qui veulent déléguer certaines tâches administratives, un accompagnement personnalisé a été créé en 2011, le Pack 3S (saisie et vérification des enregistrements à partir de données papier transmises par l’exploitant). 18 exploitations en 2012. Les exploitants sont globalement très satisfaits de l’outil. En 2012, 94 % des exploitants ont renouvelé leur abonnement ou ont choisi une formule Pack 3S.

Perspectives 2013 - 2018 Objectifs 180 abonnés en 2013, 250 à terme. Développement des prestations complémentaires comme le Pack 3S, pour répondre aux demandes des exploitants.

Livrables Plaquettes de présentation de Mes P@rcelles.

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Natura 2000

Contenu de l’action L'action de la Chambre d'Agriculture dans ce domaine comporte 2 volets : • La représentation de la partie agricole dans les diverses instances de concertation. • Des prestations de service pour le compte des maîtres d'ouvrage. Résultats 2007 - 2012

Représentation Les instances de concertation relatives à Natura 2000 sont très nombreuses : •CRAE, Commission Régionale de l’Agriculture et de l’Environnement (mise en oeuvre des MAE). •Concertations préalables pour les évaluations d'incidence aux niveaux régional ou départemental. •COPIL des différents sites (une cinquantaine en Haute-Marne). Par ailleurs, la Chambre de Haute Marne est intégrée aux actions régionales mises en oeuvre par la Chambre Régionale (plateforme environnement notamment), par l'APCA (rédaction fiche SICLEO sur Natura) et à certaines concertations nationales (plans nationaux d'action pie grièche et milan royal). Elle a également, au titre de référent régional sur la biodiversité, participé activement à la préparation de la Charte Régionale de la Biodiversité proposée par le Conseil Régional.

Prestations de service • Étude préalable à la mise en place de MAE dans le Bassigny. • Animation des sites vallées Aube et Aujon. • Etude socio-économique et agricole sur la ZPS vallée de la Voire. • Diagnostics préalables à la contractualisation de certaines MAE.

Mesures agri-environnementales Dans le département, un peu plus de 15 000 ha sont concernés par des mesures agri-environnementales contractualisées dans le cadre de Natura 2000, la plus grande partie dans le Bassigny, pour un montant cumulé d'environ 8,5 Millions d’€ sur 5 ans. Toutefois, les vallées de l'Aube, de l'Aujon, du Rognon (aval) sont également concernées sur des surfaces non négligeables ainsi que plus ponctuellement d'autres sites allant des pelouses du Sud-Est du plateau de Langres à des petites vallées comme la Joux ou la Manoise.

La Chambre d'Agriculture et2000

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Élevage

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Création d’un pôle Élevage en regroupant le contrôle laitier et le service élevage de la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne

Durée de l’action Démarrage : début 2010. Fusion : 1er octobre 2011.

Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 2010 : 49 ETP (Chambre + ADCL) 2012 : 45,15 ETP

Objectifs

• Créer les synergies entre les activités d’élevage. • Maintenir la proximité terrain. • Pas de surcoût pour les éleveurs et pour la Chambre. • Adapter l’offre de services aux besoins des éleveurs.

Résultats

Création du Pôle Elevage Refonte de l’Offre de Services. Organisation en 3 secteurs. Nouveaux services :

• AgriNir® (15 000 € d’investissement) • Qualité du Lait

Refonte des supports de communication : Flash, Bimestriel, Site internet.

Stéphane CHARRIER(Directeur Adjoint

Chargé de l’Elevage)

EquipeEncadrement

Equipe Administrative

LAITPhilippe GILLET(Chef de Service)

VIANDEBovine et Ovine

Gilles SAGET(Animateur)

Identification& Filiation

Sébastien RUSCONI(Animateur)

Zone Nord : Jennifer GAUVAIN (Coordinatrice)

Zone Centre : Célia DUCHET (Coordinatrice)

Zone Sud : Luc LEFEBVRE (Coordinateur)

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Perspectives 1/ Conforter et renforcer les activités permettant de faire du conseil :

• Contrôle de Performance Lait – Optimir et diagnostic de gestation – Ori-Automat et récupération des données

• Parage – Achat d’un nouveau matériel Automne 2012 (20 000 €) – 2013 : Nouvelle offre de Service

– Contrat annuel – Compte Rendu de Parage (Logiciel)

• Contrôle machine à traire – 2013 : Optitraite du 52 réalisé par 2 agents

• Autres services CDA52 (2013) • Réflexion Offre de Service Qualité du Lait / Bâtiment • Mise en place de synergie Synest / Mesp@rcelles

2/ Proposer une large gamme de conseils Contribution à la création du Conseil d’Entreprise (CDA52)

– Proposer un large éventail de conseils, de la zootechnie à l’analyse de Conseil d’Entreprise

– Formation des salariés et Spécialisation

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Identification Les grandes évolutions portent sur l’identification ovine et la mise en place d’un suivi qualité.

Identification ovine Electronisation des cheptels ovins. Démarrage fin 2010. Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 0.25 ETP. Moyens financiers 18 000 euros depuis 2010 en subventions pour l’achat des boucles. Objectifs Les cheptels ovins doivent être électronisés au plus tard le 31/07/2013. L’électronisation a démarré en Haute-Marne sur la base du volontariat et pour les tailles de cheptels importantes. Le rôle de l’EdE est de fournir les boucles, de justifier de l’usage des subventions et de la mise en place des boucles (d’où les visites de terrain). Résultats 21 éleveurs électronisés au 30/11/2012. Perspectives Les subventions s’arrêtent courant 2013. Pour électroniser tous les cheptels, des réflexions nationales sont en cours sur les problématiques d’aides et de délai.

Suivi Qualité Terrain Bovin et Ovin Démarrage en 2011. Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 0.25 ETP. Moyens financiers Action financée sur le budget général EDE. Les éleveurs concernés n’ont pas de prestations à régler. Objectifs Etre en capacité de s’assurer, par échantillonnage, que les éleveurs sont en règle au regard des modalités d’identification. Résultats 45 éleveurs par an sont audités :

• 10 sont choisis par l’APCA et l’Institut de l’Élevage, • 35 sont retenus par l’EDE 52 sur la base d’indicateurs d’alerte.

Ces audits, étant hors cadre sanctions, permettent à l’éleveur de corriger ses pratiques afin d’être conforme à la règlementation. Coût de l’identification : Identification bovine 1ère boucle

identification ovine Coût Haute-Marne 1,83 € par bovin 2,37 € Moyenne nationale 2,82 € par bovin 2,48 € Classement nationale 4ème / 66 36ème / 66

Perspectives Maintenir ce niveau d’audit pour jouer notre rôle de conseil et d’appui face à des situations d’élevage qui dérivent.

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Conseil production viande

Contenu de l’action Appui Technico-Economique.

Moyens mobilisés Compétences 4,5 etp conseil en production viande (bovine et ovine) et contrôle de performance. Redéploiement de l’équipe au travers de l’évolution du poste conseillère ovin à l’occasion de son renouvellement. Appui auprès du groupe de conseiller lait du Nord.

Objectifs • Apporter une capacité d’adaptation aux exploitations et les éléments

d’amélioration du revenu dans un contexte fluctuant. • Redynamiser le Nord du Département et répondre aux besoins des éleveurs

allaitants. • Poursuivre et accentuer la complémentarité des équipes lait et viande en matière

de conseil.

Résultats 86 ATE.

Perspectives Sur 2013, apporter 40 jours de conseil en plus sur le Nord du Département. Accroître les interventions de spécialistes Viande Bovine sur les exploitations laitières ayant un atelier viande bovine.

Contrôle de performance bovin viande

Contenu de l’action Contrôle de performance en bovin viande : pointage et pesée. Moyens humains 1 conseiller a en charge le pointage des animaux, l’analyse des résultats et l’animation du groupe d’éleveurs. 1 technicien assure la pesée des animaux. Moyens financiers Budget de 65 000 €.

Objectifs Permettre aux éleveurs de bénéficier de l’analyse des performances génétiques de leur troupeau et ainsi assurer un progrès génétique de leurs animaux. Résultats 2008 2011 Eleveurs (+4.6%) 43 45 Pesées (+24.1%) 5547 6885 Pointages (+9.9%) 2426 2667

Perspectives Poursuivre l’activité avec les 45 éleveurs. Profiter du redéploiement sur le Nord du département pour engager de nouveaux éleveurs en contrôle de performance viande bovine.

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Contrôle de performance lait et conseil

Nature de l’action Appui technique au contrôle de performance lait - Substitution de l’action de pesée vers celle de conseil et développement des spécialisations. Nouvelle offre de service proposée en janvier 2012 - 1° année de mutualisation des compétences.

Moyens mobilisés par la Chambre Compétences Equipe pluridisciplinaire composée de 21 conseillers dont 9 spécialisés. Dans les domaines techniques :

- Alimentation & Reproduction - Elevages de jeunes - Gestion du système fourrager - Qualité du lait

Dans l’approche économique : - Conseil d’entreprise - Prospective et réseaux

L’animation et le management : - Coordinateur de zone - Formateur Vivea

Moyens financiers Financement éleveurs pour le contrôle de performance- Contribution crédits collectifs (15 à 50%) pour les actions collectives ou les références.

Objectifs Maintien des suivis techniques en élevage (97% des élevages adhérents) avec développement des spécialisations. En 2012 réorganisation des secteurs, renforcement des compétences techniques, rénovation du conseil en élevage.

Résultats 427 adhérents au 01/10/2012. Les 2/3 des producteurs de lait adhérent au contrôle de performance. Ils représentent plus de 84 % de la collecte laitière. De 2007 à 2012 la productivité a progressé de 484 kg. Le troupeau moyen Haut Marnais est constitué de 66 vaches qui produisent 8 100 kg de lait.

Perspectives Maintien du taux de pénétration – renforcement de la présence technique et économique du conseiller – Echéance 2015 : 80 % des pesées réalisées par les opérateurs de mesures.

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Optitraite et Certitraite

Nature de l’action

• Optitraite : contrôle annuel des installations de traite • Certitraite : certification des installations neuves • Suivi des installations Robots • Logimat : saisie et suivi des contrôles des installations (responsable Est)

Moyens mobilisés par la Chambre • 1 agent spécialisé dans le matériel de traite et la qualité du lait • Renforcement de l’équipe en 2012 (=> 1.8 ETP)

Objectifs Garantir aux éleveurs un contrôle indépendant. Assurer une mise en conformité des installations neuves. Coordonner l’action des différents intervenants.

Résultats • Encadrement des concessionnaires sur 4 départements (52-54-55-88), formation

et suivi des agents des entreprises (50 agents pour 15 entreprises) 2100 optitraites par an dont 500 en Haute Marne.

• 50 Certitraites par an réalisés sur la même zone. • Suivi des robots (Haute–Marne) : 55 installations. • Interventions dans les élevages à problème qualité du lait en Haute Marne : 50

par an.

Perspectives

• Maintien de l’activité départementale et de l’encadrement régional • Recentrage de l’activité sur notre département, développement de l’action

Optitraite (100 contrôles par an) en lien avec les actions qualité du lait. -

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Innovation lait : AGRINIR® et LACTOCORDER

Agrinir AGRINIR est un analyseur infra rouge. Il est portable et permet d’analyser sur sites en quelques minutes différents fourrages (Ensilage de Maïs, foin…) et concentrés (soja, maïs grain…). La Chambre est pionnière dans l’Est de la France sur cette technologie. Moyens mobilisés par la Chambre Compétences Au-delà de l’investissement financier un accompagnement technique est nécessaire, un agent a été spécialisé sur cette mission. Moyens financiers Investissement 15 000 € en 2011 - Maintenance annuelle : 2 000 €. Objectifs Multiplier les analyses en ferme pour gérer au mieux l’alimentation et limiter les intrants. Agrinir présente de nombreux atouts pour les éleveurs :

• Analyse rapide et résultats instantanés. • Expertise d’un conseiller zootechnicien. • Faible coût (12 € l’analyse) soit en moyenne 3 fois moins cher qu’une analyse

classique. Résultats 150 éleveurs utilisateurs et 850 analyses réalisées. 2 stages de formation réalisés, objectif mieux connaître ses fourrages pour maîtriser ses coûts (18 stagiaires). Perspectives Fidéliser les éleveurs utilisateurs, développer d’autres produits (analyse de tourteau de colza).

Lactocorder L’assistance traite : Une nouvelle prestation est mise en œuvre depuis mai 2012 avec le LACTOCORDER. Utilisé à l’origine pour le contrôle de performance, le Lactocorder permet de réaliser des assistances à la traite (exploitation des courbes d’éjection du lait et contrôle du nettoyage de l’installation). Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 2 spécialistes (0.5 ETP affecté) ont suivi une formation spécifique pour cette action. Objectifs Les éleveurs sont confrontés à des problèmes récurrents de qualité du lait (cellules et mammites), l’assistance traite permet d’établir un diagnostic précis et de définir les actions correctives. Résultats Une quinzaine de prestations réalisées – Retour très positif des éleveurs utilisateurs. Technique innovante qui permet d’objectiver les conseils de traite et valider ou non le fonctionnement de l’installation. Perspectives Développement sur 2013 – Prise en compte élargie de la problématique qualité du lait (diagnostic ambiance - recherche des pathogènes – points critiques…).

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Conseil et innovation en bâtiments d’élevage

Contenu de l’action • Conseil aux éleveurs. • Vulgarisation et études de procédés techniques innovants en matière de

conception de bâtiment et de gestion des effluents. • Participations aux réseaux nationaux et régionaux et à des actions innovantes.

Évolution du contexte 2007 - 2012 Suite au PMPOA, le service a présenté en bureau un projet de redéploiement de son activité adossée aux aspects réglementaires. Ce projet a été intégralement mis en œuvre. Il a permis de :

• Accompagner activement la phase de modernisation et de restructuration des élevages laitiers.

• Mettre en place des techniques innovantes. • Participer à la charte avec l’Institut de l’Elevage sur l’éco construction en

relativisant la contribution du matériau bois. • Développer les compétences en matière d’ingénierie de la Chambre d’Agriculture

(dessin assisté par ordinateur, assistance à maîtrise d’ouvrage, suivi de travaux,….).

Moyens mobilisés par la Chambre Compétences 3 agents sont intervenus jusqu’en 2008 pour passer à deux puis 1 agent avec l’appui du responsable de service en 2012. Moyens financiers Les prestations sont facturées à prix coutant aux éleveurs.

Résultats 2007 -2012 Sur 6 ans :

• 210 éleveurs ont fait appel à nos services pour des conseils de conception. • 110 éleveurs ont bénéficié d’un appui au dossier permis de construire. • 200 éleveurs ont été accompagnés pour l’élaboration d’un dossier PMBE.

Beaucoup de thématiques nouvelles abordées : • les dispositifs de traitements des effluents peu chargés, (16 exploitations), • les séparateurs de phase. • les techniques constructives nouvelles et leur impact sur l’élevage (bâtiment

tunnel, projet Novalait, toiture agri confort,….). • l’éco construction et l’intérêt environnemental réel du matériau bois. • l’adaptation des bâtiments aux contraintes climatiques. • l’implantation des blocs traites,…

Participation à différentes journées portes ouvertes (robots de traites, SCL Novalait, ….).

Le service a également apporté son appui à des projets de diversification : • une ferme auberge, une chèvrerie. • une usine d’insertion dans le traitement du bois Atelier du Viaduc. • un atelier à la ferme de transformation des viandes. • une unité de méthanisation de 250 kWh. • la rénovation de l’abattoir,…..

Perspectives 2013 - 2018 On s’attend à une baisse sensible de l’activité liée aux restructurations du secteur laitier.

• Répondre au besoin d’apport technique pour adapter la gestion des bâtiments d’élevage existant.

• Poursuivre le travail sur l’adaptation climatique des bâtiments et leur impact environnemental et énergétique.

• Poursuivre l’utilisation des compétences bâtiments et ingénierie pour proposer une gamme de services en accompagnement de projets de diversification et en lien avec la mission bio énergie.

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Territoires

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Promotion de l’agriculture auprès du grand public

Contenu d’action Il s’agit de :

� promouvoir auprès du grand public : - les savoir faire agricoles et la capacité

d’adaptation des techniques agricoles notamment en terme de respect des réglementations environnementales et du bien être animal,

- les métiers de l’agriculture notamment lors de forums des métiers, forums de la création d’entreprise, de ruches de compétences,

- la qualité des produits de l’agriculture haut-marnaise,

- répondre aux attentes des territoires en assurant une présence agricole sur diverses manifestations d’ampleur départementale,

� être à l’écoute des consommateurs et des collectivités.

Le tableau ci-dessous récapitule les principales actions de communication vers le grand public conduites au cours du mandat.

2007 2008 2009 2010 2011 2012 Portes ouvertes à la ferme-grand public –mai/juin 1* 1* Foire départementale à Chaumont - mai 1 1 1 Foire départementale à Saint-Dizier -juin 1 Sème la Culture à la Ferme – septembre 3* 3* Elevage et patrimoine - septembre 1* Présence à la Fête des Jeunes Agriculteurs 1 1 1 1 1 1 Présence à la Foire de Montigny 1 1 1 1 1 1 *Nombre d’exploitations ouvertes au public

Moyens mobilisés Une personne coordonne la plupart des nombreuses participations de la Chambre d’Agriculture à des actions départementales aidée des équipes concernées par ces évènements qui y consacrent un temps variable selon le nombre d’actions conduites.

Animat° Préparat° à charge de la CA

Dépenses TTC €

Soutiens obtenus € **

Auto Financ. et sponsors € ***

Portes ouvertes 2008 90 jours 10 000 3 000 7 000 Foire de Chaumont 2010 50 jours* 52 600 22 300 30 300 Sème la Culture à la Ferme 2010 30 jours 25 000 21 000 4 000 Foire de Chaumont 2011 40 jours * 48 400 16 000 32 400 Foire de Saint Dizier 2011 10 jours 10 000 3 300 6 700 Portes ouvertes 2011 100 jours 16 400 18 700 Elevage et patrimoine 2011 6 jours Imprimerie interne Foire de Chaumont 2012 70 jours 44 000 18 000 26 000 Sème la Culture à la Ferme 2012 30 jours 20 000 16 000 4 000 * hors concours bovins - ** Conseil Régional, Conseil Général et Europe ***dont selon les actions : Groupama, Crédit Agricole, CCI, CMA, divers fournisseurs des exploitations ouvertes au public

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Résultats quantitatifs et qualitatifs Actions et temps forts Nombre

d’exposants et de

partenaires

Nombre visiteurs

Impact presse

Intérêt du public et

des collectivités

Portes ouvertes 2008 Le bonheur est dans le Pré Biodiversité - Ravennefontaines

3 000 Bon Bon

Foire de Chaumont 2010 Bois et agriculture : la qualité durable Concours de race (env 200 animaux)

Environ 30 exposants dont 16 (terroir) et 10 (bois)

23 000 Très bon

Bon

Sème la culture à la Ferme 2010 Concerts à la ferme – repas de terroir

Une dizaine par site

3 000 Très bon

Très bon

Foire de Chaumont 2011 Mangeons bien, mangeons local ! Concours de race (190 animaux) Table haut-marnaise

Environ 20 exposants dont 12 terroir

12 500 Très bon

Très bon

Foire de Saint Dizier 2011 Mangeons bien, mangeons local !

8 exposants Faible Très faible

Portes ouvertes 2011 Plein gaz au pays des énergies Colombey les Choiseul

47 exposants 3 000 Très bon

Très bon

Elevage et paysages 2011 Balade dans les parcelles d’une exploitation à la découverte des paysages et de la biodiversité, étude paysagère et analyse du bâti agricole

3 exposants 300 Très bon

Moyen

Foire de Chaumont 2012 Tablons local ! Olympiade des Apprentis La table haut-marnaise Pôle bois-Journée de l’agriculture écoresponsable - Concours de race (env. 150 animaux)

Environ 30 exposants dont 15 (terroir) 10 (bois)

16 500 Très bon

Très bon

Sème la culture à la Ferme 2012 Concerts à la ferme

6 à 15/ site 2 500 Bon Très bon

Perspectives � Maintenir la présence agricole sur les foires d’ampleur départementale et la présence de la Chambre d’agriculture sur les évènements agricoles (Fête des JA, Foire de Montigny).

� Pérenniser « Sème la Culture à la ferme » au travers divers partenariats en cours d’étude.

� Organiser une porte ouverte biennale sur une ferme innovante.

Olympiade des Apprentis Foire de Chaumont 2012 :

une première à réitérer

Page 57: Bilan mandature

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Développement de l’agriculture biologique

Contenu d’action Il s’agit de :

• Promouvoir l’agriculture biologique auprès des agriculteurs par : - un accueil gratuit des porteurs de projet, - l’étude de la faisabilité de leur conversion à l’agriculture

biologique et la mesure des incidences économiques de cette conversion,

- un accompagnement administratif des exploitants sollicitant divers soutiens financiers à la conversion,

- un conseil technique aux ateliers en conversion et le suivi d’ateliers biologiques,

- la mise en réseau de producteurs pour des échanges techniques (tours de plaines, tours d’étable, journées techniques, voyages d’étude),

- l’organisation de formations, - la diffusion d’informations sur l’évolution des collectes de

produits biologiques, - la publication d’articles dans la presse agricole et une

participation financière et active à la réalisation d’un film documentaire,

• collecter et diffuser des références au travers des partenariats avec les agriculteurs biologiques, l’institut de l’élevage et les conseillers des autres Chambres d’Agriculture des Régions Champagne-Ardenne et Alsace-Lorraine,

• favoriser l’organisation et la mise en place de filières et circuits de collecte en partenariat avec la FRAB (Fédération Régionale des AgroBiologistes) et le GAB 52 (Groupements des AgroBiologistes de Haute-Marne),

• développer les achats locaux de produits biologiques par : - une large communication vers les consommateurs du territoire (Printemps Bio,

Foire bio, soirée débat, présence sur diverses manifestations grand public…) - la sensibilisation des publics scolaires (repas bio et animations dans les collèges et

lycées en partenariat avec la FRAB et la plateforme MBCA (Manger Bio en Champagne Ardenne).

Moyens mobilisés Compétences Un poste d’animateur a été ouvert en 2007, sa mission de coordination, de promotion et d’accueil des porteurs de projet est complétée de l’intervention de conseillers spécialisés. Au cours de 5 dernières années les moyens humains (exprimés en ETP) consacrés au développement de l’agriculture biologique ont évolué de la manière suivante : 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Animation et accueil de porteurs de projet (y compris appui au GAB52)

0 0.8 1 1 1 0.7

Conseils techniques et références 0.2 0.5 0.5 0.5 0.5 0.7 Moyens financiers Enjeu majeur des territoires, le développement de l’agriculture biologique a induit les collectivités à intégrer les besoins de financement d’actions à sa faveur. Le CPER bio (contrat de plan Etat-Région associant divers partenaires, dont les Agences de l’eau, FRAB, les chambres d‘agriculture de la région Champagne-Ardenne) s’est renforcé de financements dédiés à l’animation et la promotion. De même le programme CASDAR a encouragé les chambres à mobiliser à minima 1 ETP sur le développement de l’agriculture biologique.

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Résultats 2007 - 2012 Les réalisations Le tableau ci-dessous récapitule les actions mises en place pour favoriser les conversions 2007 2008 2009 2010 2011 2012* Nombre de candidats à la conversion renseignés

Env 30 Env 40 Env 35 Env 16 24

Journées techniques 1 5 - 1 Voyages d’étude 2 2 1 1 2 Tours de plaine bio 2 2 2 2 3 Tours d’étable bio 2 2 2 - Journées de formation 4 4 2 6 2 Conversions accompagnées 3 15 21 16 3 Nombre de conversions 5 7 22 2 8 Ateliers AB en suivis 6 12 10 18 18 Fermes de référence AB 3 3 3 3 3 3 Expérimentation AB 2 1 1 - 1 - Articles de presse publiés 10 17 13 11 7 Présence sur manifestations agricoles

2 1 1 2 2

Bulletin d’Info aux producteurs 5 5 *au 15/11/2012

Les résultats (*source Agence bio-* source CA) 2007* 2008* 2009* 2010* 2011* 2012* Nombre d’agrobiologistes 20 25 32 54 56 64* Surfaces en AB* dont Céréales Oléagineux-protéagineux STH Cultures fourragères Légumes-fruits Autres

1954 293 64 1087 323 7 101

2378 434 35 1438 369 8 92

2896 652 73 1578 419 17 136

4843 963 316 2609 719 21 194

5261 968 101 2974 994 20 180

Nombre vaches allaitantes 415 466 393 399 430 Nombre vaches laitières 296 311 352 307 352 Nombre brebis - - - 820 191 % SAU haut-marnaise engagée en AB

0.5 0.5 0.6 1.6 1.7

Progression annuelle en % + 3.5 + 4.1 + 18.3 + 72 + 9 *dont surfaces en conversion

Perspectives • Renforcer les partenariats avec les

Agences de l’eau pour encourager les conversions et établir des références grâce à la prise en charge du suivi d’ateliers biologiques,

• Accompagner le GAB.52 dans la structuration des filières locales,

• Développer des actions avec les lycées agricoles du département,

• Obtenir la certification AB de l’abattoir de Chaumont.

Livrables • Comptes rendus d’actions CPERbio. • Articles de presse.

Partenariat GAB.52 Depuis 2008, l’animateur en charge de la promotion de l’agriculture biologique seconde le Groupement des Agrobiologistes de Haute-Marne dans : � ses actions de communication vers le

grand public : - Printemps Bio, - Foire Bio, - Interventions auprès de scolaires et

comités d’entreprise, � le développement de partenariats pour

l’organisation des filières.

Page 59: Bilan mandature

Bilan mandature 2007 – 2012 58

Développement de la diversification des activités agricoles

Contenu de l’action Créer de la valeur ajoutée sur les exploitations agricoles existantes et à venir afin de maintenir et créer des emplois en encourageant et en facilitant le développement d’activités de diversification (productions nouvelles, transformation et accueil à la ferme ou dans le prolongement direct de l’exploitation agricole) par :

� la valorisation des ateliers existants (visites techniques, reportages dans la presse agricole…),

� l’accueil et l’orientation des porteurs de projets, � le conseil d’entreprise et l’appui aux démarches, � la mise en réseau des producteurs pour la

promotion collective des produits (soutien à l’organisation de marchés et vitrines par l’A.D.M.A, site internet …),

� la collecte et la diffusion d’informations, la mise en oeuvre de formations.

Moyens mobilisés Compétences 0.6 équivalent temps plein d’un ingénieur animateur dédié pour environ :

� 20 % du temps (soit 0.12 ETP) à des actions de promotion pour l’émergence de projets, les relations avec les collectivités et les financeurs, la mise en oeuvre de formations,

� 20 % du temps (soit 0.18 ETP) à l’information des porteurs de projet individuel ou collectif et à l’accompagnement des projets (étude technico-économique, étude des risques, montage et suivi administratifs), cet accompagnement est renforcé par les interventions de l’ODASEA dans le cas de projet d’installation aidée,

� 50 % de son temps (soit 0.30 ETP) à l’animation d’actions de promotion collectives auprès du grand public (réseau Bienvenue à la ferme, fermes pédagogiques, marchés, site internet, vitrines collectives sur Salon…).

2 stagiaires recrutés en 2007 et 2008 pour l’équivalent de 0.5 ETP. Moyens financiers Le Conseil Régional prend en charge 50 % des dépenses de communication de la Mission-Innovation-Diversification.

Résultats 2007 - 2012 La valorisation des ateliers existants, l’accueil et l’orientation des porteurs de projets Le tableau ci dessous récapitule le nombre de nouveaux contacts reçus chaque année et le nombre d’articles de presse parus :

� portant sur des reportages et des retours d’expérience de producteurs � annonçant et couvrant les journées techniques, tables rondes à la ferme … dont le

nombre est signalé en dernière ligne du tableau. 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Nouveaux contacts 35 31 29 32 27 19 Reportages dans la presse 13 4 16 21 11 9 Journées techniques-Forums et tables rondes à la ferme

8 - 4 4 4 4

Le conseil d’entreprise et l’appui aux démarches

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Bilan mandature 2007 – 2012 59

L’accompagnement des projets s’étale généralement sur 2 à 3 ans entre le premier contact et leur concrétisation ainsi 30 à 60 porteurs de projets sont simultanément accompagnés chaque année par l’équipe Territoires et l’ODASEA. L’indicateur de résultat retenu est le nombre de projets concrétisés et encore en cours d’étude sur toute la période soit environ 50 projets pour environ 175 nouveaux porteurs de projets renseignés dont : � environ 22 installations aidées, � une vingtaine de projets de création ou de développement d’ateliers concrétisés, � environ 8 installations en cotisants solidaires (maraîchage et apiculture), � une quinzaine de projets encore en cours d’accompagnement, � 1 projet collectif concrétisé : Brin de Campagne.

La mise en réseau des producteurs et leur promotion collective Elle est favorisée par : � le lancement d’un voyage d’étude sur le maraîchage

en 2008, lequel réunit désormais, une fois par an, 6 à 10 maraîchers et porteurs de projet maraîcher.

� 2 voyages d’études dédiés à la rencontre de producteurs impliqués dans des démarches collectives, dans le Morvan et les Ardennes (visite de l’Atelier des éleveurs),

� l’animation de l’A.D.M.A (Association pour la Diversification des Métiers de l’Agriculture) et du réseau Bienvenue à la ferme pour : - la réalisation de 5 à 6 visites d’exploitations par an, - l’organisation de 2 marchés de terroir et 6 à 8 vitrines collectives par an (dont 3 hors département),

- l’animation du réseau Bienvenue à la Ferme (34 adhérents) et en particulier de son réseau de fermes pédagogiques soutenu par le Conseil Général (30 000 € par an) avec l’accueil de 160 à 180 classes par an dans 15 à 18 fermes, selon les années.

La collecte et la diffusion d’informations, la mise en place de formations L’émergence de projets et leur accompagnement impliquent aussi une bonne connaissance du marché local et la diffusion d’informations permises notamment par la production de :

� 6 fiches de sensibilisation aux activités de diversification en Haute-Marne, � la création d’un B.A.ba du porteur de projet en diversification, � une étude de la filière du tourisme équestre (2007/2008), � l’animation des réseaux de producteurs, � l’organisation des vitrines collectives et marchés fermiers.

Perspectives � Maintenir l’accueil et l’orientation des porteurs de projet puis leur

accompagnement réalisé actuellement gratuitement. � Développer le suivi technico-économique des ateliers et leur

accompagnement stratégique et commercial.

Livrables consultables Les bilans d’activités et financiers de la Mission-Innovation-Diversification. Les supports et articles de presse réalisés. La liste des projets accompagnés et leur état d’avancement.

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Bilan mandature 2007 – 2012 60

Développement de nouveaux débouchés locaux

Contenu de l’action Il s’agit de soutenir les entreprises agroalimentaires locales comme les producteurs fermiers et artisanaux dans le développement de leurs marchés, en particulier sur le département de la Haute-Marne :

� d’une part, par une meilleure connaissance des attentes du marché, � d’autre part en facilitant l’adaptation des outils de production et de transformation, � enfin, en mettant en oeuvre des actions de communication et de promotion des

produits locaux auprès des divers acteurs des filières. Ce travail s’appuie sur l’A.D.M.A (Association pour la Diversification des Métiers d’Agriculture) mais aussi sur l’émergence et la consolidation de partenariats avec les autres Chambres Consulaires, les syndicats de métiers de bouche, les collectivités. Entre 2008 et 2010, cette action s’est focalisée sur la sensibilisation au e.commerce et aux e.communications afin de fédérer les producteurs autour d’un projet commun d’affichage voire de vente en ligne. Puis dès mi 2010, l’action de la Chambre d’Agriculture s’est concentrée sur l’expertise du marché local et des potentiels de développement des filières haut-marnaises ainsi que sur la promotion des produits locaux vers la restauration collective. De même la Chambre d’Agriculture a souhaité collaborer au développement des filières avicoles réalisant la promotion, tout d’abord, d’ateliers de volailles de chair puis de poulaillers pondeuses de plein air avec comme résultats la reprise d’un atelier de volailles de chair et la création de 4 poulaillers pondeuses mais aussi les projets en cours de 4 autres poulaillers pondeuses et 1 poulailler de chair.

Moyens mobilisés Compétences

� 0.3 à 0.5 équivalent temps plein répartis sur 2 ingénieurs animateurs. � Recrutement de 4 stagiaires ingénieurs ou master II en 2011 et 2012 (total de 1

ETP sur les 2 années). Moyens financiers Cofinancement de la gestion du blog «e.commerce52.com» avec la CCI et le CMA à hauteur de 2 000 €/Chambre Consulaire nets des aides FEDER (11 750 €) et Conseil Régional (11 750 €).

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Bilan mandature 2007 – 2012 61

Résultats quantitatifs et qualitatifs

Sur les actions e.commerce et la vente collective de produits du terroir � une conférence « e.commerce, vendre autrement depuis sa ferme» en février 2008, � 8 ateliers du e.commerce de septembre 2008 à juin 2009 sur les thèmes «Internet : un outil de ma stratégie d’entreprise » puis «Optimiser mon site web »,

� un forum « Agriculture et e.communications » pour sensibiliser les agriculteurs diversifiés aux T.I.C, en novembre 2009,

� création d’un site www.ecommerce52.com ayant publié 70 articles dont 30 reportages et retours d’expériences d’entreprises locales utilisant le web pour mieux vendre (site aujourd’hui fermé),

� mise en place d’un point de vente collectif saisonnier « Offrez la Haute-Marne » proposant les produits de 15 entreprises du terroir pour les fêtes de fin d’année, à Chaumont. Initié en 2008, cette action a facilité la concrétisation d’un projet de catalogue de produits locaux pour les comités d’entreprises et les entreprises, catalogue baptisé « Offrez la Haute-Marne ! » édité en 2012,

Sur la structuration des filières locales � une table ronde grand public sur le potentiel des filières locales en octobre 2010,

� un débat interprofessionnel sur la stratégie de développement des filières locales (février 2011),

� une enquête sur les potentiels de la filière veau haut-marnais (avril à juin 2011),

� mise en place d’une table haut-marnaise sur la Foire de Chaumont en 2011 puis en 2012, avec plus de 1 000 repas servis en partenariat avec les Jeunes Agriculteurs, A.D.M.A Bouchers, restaurateurs …,

� l’initiation d’une « Semaine des Viandes Haut-Marnaises » ayant réuni 42 partenaires en novembre 2011,

� 3 interventions pour la sensibilisation des consommateurs à leur rôle dans le développement des filières locales et édition d’une plaquette d’information «Le petit guide pratique du locavore»,

Sur l’approvisionnement de la restauration collective � l’enquête de 39 restaurants scolaires réalisée en 2011,

� 10 500 repas haut-marnais servis lors de 36 services dans 13 établissements partenaires de mai 2011 à novembre 2012 au bénéfice de 6 maraîchers, 3 fromageries fermières et de Viandes 52,

� la création d’un Observatoire Régional des surcoûts des repas locorégionaux animé par la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne,

� 4 rencontres entre producteurs, gestionnaires et cuisiniers organisées en 2011,

� le dépôt d’une marque régionale «Croque ta Région !» par les 5 Chambres d’Agriculture de Champagne Ardenne.

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Bilan mandature 2007 – 2012 62

Perspectives Renforcer l’animation des filières locales pour assurer :

� la promotion des produits locaux auprès de tous publics (grand public, restauration collective, détaillants, GMS…) par la mise en place de campagnes de presse, de journées des produits haut-marnais,

� un soutien aux actions de communication des distributeurs (mise en oeuvre d’animations, création de signalétiques),

� un appui aux producteurs (adaptation de l’offre, élaboration de référentiels qualité/prix),

� la création d’un groupement de fournisseurs de la restauration collective (gestion des commandes et facturations),

� la mise en place d’une plate forme dédiée à l’approvisionnement local des petits commerces ruraux et tables d’hôtes en produits haut-marnais non périssables,

� la gestion d’un site internet de promotion - vente des produits régionaux en partenariat avec les 4 autres Chambres d’Agriculture de Champagne-Ardenne.

Livrables et consultables

� Les articles relatifs au e.commerce publiés dans le blog « e.commerce52.com ». � Le portail www.terroir-hautemarne.com regroupant aujourd’hui 34 sites web de

producteurs et d’accueil à la ferme dont 10 sites rédigés et mis en ligne par la CA 52 en 2008/2009 pour initier la démarche.

� 34 parutions de presse reparties selon le tableau suivant : Thème 2008 2009 2010 2011 2012

E.commerce et e.communication 10 7 0 0 0 Vente collective et nouveaux marchés dont la restauration Collective

3 3 0 5 6

� Le catalogue « Offrez la Haute-

Marne ! ». � La plaquette de présentation des

résultats de l’Observatoire Régional des Repas Champardennais en Restauration Collective et les fiches de présentation des animations éducatives conduites en lien avec ces repas.

� Le dossier de presse et le bilan de la Semaine des Viandes Haut-Marnaises.

� Les rapports des stagiaires (résultats des enquêtes de la restauration collective, synthèse des impacts des animations et repas scolaires autour des produits loco régionaux, analyse des potentiels de la filière veau haut-marnaise).

� « Le petit guide pratique du locavore ».

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Bilan mandature 2007 – 2012 63

Appui aux AOP LANGRES et CHAMPAGNE Contenu de l’action Appui à l’AOP Langres � Etre l'interface avec l'ensemble des partenaires (DDT, Conseil Général, Conseil

Régional, DRAAF, ANAOF, CNAOL, INAO, CERTIPAQ, autres syndicats d'AOP…), � Garantir le suivi administratif du Syndicat du fromage de Langres (certification,

contrôles, comptabilité, déclarations fiscales, relations fournisseurs…), � Assurer la promotion de l’AOP Langres, � Offrir un point d'accueil pour toute demande, � Centraliser les informations. Appui à l’AOP Champagne Accompagner 19 communes dans la rédaction et l’argumentation de leur dossier de candidature à l’intégration dans la nouvelle aire de l’AOP Champagne Moyens mobilisés Compétences � 0,5 ETP par an. Pour le Champagne, financement de l’intervention d’une historienne, Blandine Vue, pour développer un argumentaire historique sur le Champagne en Haute-Marne, financement de l’intervention d’un botaniste, François Aubert pour la réalisation d’un diagnostic floristique permettant de caractériser l’aptitude des sols calcaires à répondre aux exigences de typicité de l’AOP Champagne et, en conséquence, d’argumenter la légitimité des candidatures des communes concernées. Moyens financiers Participation du Conseil Général et du CASDar dans le cadre du PRDA.

Résultats 2007 - 2012 Concernant l’AOP Langres Progression du tonnage de 7% (de 434 tonnes en 2007 à 465 tonnes en 2011). Révision du cahier des charges : Travail démarré en 2002, validé en juin 2008 par la France et en juillet 2012 par l’Europe. Le Langres est officiellement une Appellation d’Origine Protégée (AOP). Application des nouvelles règles de contrôles : Mise en place d’une démarche de certification depuis juillet 2008. Prise en charge de missions auparavant gérées par l’INAO. Travail en collaboration avec un organisme certificateur (CERTIPAQ). Caractérisation du fromage (2009-2012) : Définition d’un profil sensoriel positif du produit - Création d’une nouvelle grille de dégustation adaptée au profil sensoriel et d’un guide de bonnes pratiques de dégustation. Pôle d’Excellence Rurale (2010-2011) : Malgré l’absence de financement spécifique sur ce dispositif, le producteur fermier et le SIFL ont concrétisé leurs projets. Promotion : Création d’un site Internet (2004-2008), www.fromagedelangres.com, d’un DVD valorisant la fabrication et l’histoire du fromage (2007), d’un bulletin d’info annuel La Lettre du Langres (2007), de panneaux signalétiques des fermes et fromageries (2006-2010), d’une page facebook (www.facebook.com/pages/Fromage-AOP-Langres) et d’une chaine Youtube (www.youtube.com/user/AOPLangres) (2012), avec vidéos de recettes, d’un nouveau visuel de communication (2012) Concernant l’AOP Champagne 4 communes classées dans la nouvelle aire de production et d’élaboration : Daillancourt- Harricourt – Buchey-Champcourt.

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Bilan mandature 2007 – 2012 64

Perspectives Développer la promotion et la notoriété de l’AOP Langres - développer le tonnage produit. Assurer le suivi du dossier d’extension de l’AOP Champagne pour la définition des parcelles susceptibles d’être autorisées à la plantation après enquête publique.

Livrables • Etude historique du Champagne en Haute-Marne. • Etude floristique des plateaux calcaires de l’ AOP Champagne.

L’AOP Langres en quelques chiffres sur

l’année 2011 � Tonnage = 465 tonnes � 3 fromageries (dont un

producteur fermier) � environ 55 personnes

employées � 18 exploitations laitières

habilitées � Environ 3 500 000 litres de lait

transformés (pour ≈ 7 millions collectés)

� Prix du lait ≈ 330,00 €/1000 l (en moyenne)

L’AOP Champagne en Haute-Marne en quelques chiffres

� 80 ha dont environ 70 ha plantés

- 50 % sur Rizaucourt - 50 % sur Argentolles

� 17 exploitations viticoles haut-marnaises

� 30 viticulteurs non haut-marnais intervenant sur le territoire

� 7 élaborateurs dont - 3 avec leurs propres

pressoir - 3 coopérateurs - 1 par sous-traitance

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Bilan mandature 2007 – 2012 65

Bio énergie

Contenu de l’action Promouvoir et développer l’utilisation des énergies renouvelables avec en particulier la filière bois énergie et la méthanisation.

Evolution du contexte 2007 - 2012 L’augmentation du prix des énergies fossiles et les gisements de matières premières présentes dans le département (bois, effluents agricoles) ont incité la Chambre d’Agriculture à participer au développement des filières bioénergétiques depuis 2001.

Moyens mobilisés Compétences Un chargé de mission à temps plein est affecté à cette action. Moyens financiers Financement Ademe Région pour le poste de chargé de mission avec une participation importante de la Chambre d’Agriculture (2/3 du financement pour 2012-2013).

Résultats 2007 - 2012

Chaufferies bois : Chaufferies mises en service : 14 en collectivités (10 réseaux de chaleur et 4 chaufferies dédiées) ; 9 notes d’opportunité réalisées. 12 en entreprises (5 réseaux de chaleur et 7 chaufferies dédiées) ; 4 notes d’opportunité rédigées. Projets en réflexion : 15 notes d’opportunité réalisées. Projets abandonnés : 1 note d’opportunité réalisée.

Méthanisation : - 1 projet réalisé et en fonctionnement sur lequel la CA52 a apporté un appui technique, administratif et réglementaire important. - 14 notes d’opportunités rédigées. Perspectives 2013 - 2018 Le financement du poste bioénergie est en diminution. Le développement de cette filière sera possible si les conditions suivantes sont respectées. Pour le bois énergie, il convient de : -donner une impulsion politique pour que les collectivités s’engagent dans ce dispositif de chauffage et qu’elles puissent surmonter les contraintes réglementaires et financières liées au montage des projets, -harmoniser les points de vue entre la forêt privée et la forêt communale pour faciliter la mobilisation de la ressource en bois, -assurer un suivi évaluation des projets en cours pour démontrer l’intérêt de ce mode de chauffage. Pour la méthanisation, il convient de : -faire évoluer le statut du digestat afin de permettre aux agriculteurs de se grouper tout en conservant la possibilité de valoriser cet effluent sous le statut agricole, -objectiver la réalité économique des projets notamment dans les études de faisabilité (ces études démontrent souvent des rentabilités surévaluées, …).

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Bilan mandature 2007 – 2012 66

Appui au maintien de l’abattoir

Contenu de l’action • Direction de l’abattoir • Assistance à la maître d’ouvrage pour la rénovation de l’abattoir • Réalisation du plan de maîtrise sanitaire • Réalisation du dossier d’autorisation de l’abattoir et de l’atelier de découpe

Evolution du contexte 2007 - 2012 Le maintien de cette entreprise a été voulu au départ pour maintenir l’abattage familial et d’urgence des bovins d’élevage. Au fil des années, cet outil s’est affirmé comme un élément important du développement des filières courtes. L’abattoir se devait de réaliser des travaux et d’améliorer son fonctionnement pour maintenir son agrément sanitaire.

Moyens mobilisés Compétences Entre 0,5 et 1,25 ETP par an. Moyens financiers Ce travail a été réalisé dans le cadre de prestations de service facturées aux sociétés exploitantes (SA SEAC et Viandes 52).

Résultats 2007 - 2012 L’abattoir et l’atelier de découpe dispose d’un agrément sanitaire et d’une autorisation au titre des installations classées.

Perspectives 2013 - 2018 L’abattoir est un atout pour développer les circuits courts sur la Haute-Marne et les départements voisins. Après l’indispensable rénovation de la zone d’abattage bovin et de la chaîne ovin, d’autres travaux structurels devront être engagés (rénovation chaîne porc, locaux, …) pour maintenir l’agrément sanitaire. Les procédures doivent être aussi améliorées et cela demandera du personnel supplémentaire. Pour faire face à ces contraintes, il convient d’augmenter le volume d’activité et de mettre en œuvre une politique managériale du personnel ambitieuse. Des efforts analogues devront être consentis sur le site de découpe.

L’abattoir en quelques chiffres sur l’année 2011 Abattages totaux 2595 t -Abattages familiaux 155 t -Prestations de services (bouchers, magasins de producteurs) 766 t -Total circuits locaux 921 t -Grossiste Viandes 52 1 671 t Répartition chiffre d’affaire Viandes 52 -Bouchers 53 % -GMS 23 % -Collectivités 2,5 % Activité abattoir 2007 – 2011 répartition par espèce

On note la difficulté à développer les volumes abattus en bovin.

Nombre 2007 Tonnage 2007 Nombre 2011 Tonnage 2011 Bovins 1866 688 t 1853 704 t Veaux 1454 160 t 1315 135 t Ovins 2937 60 t 3514 70 t Porcs 16303 1423 t 18087 1631 Equidés 29 9.8 t 26 7.6 Total 2345 t 2595 t

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CHAMBRE D’AGRICULTURE DE LA HAUTE-MARNE 26 avenue du 109ème R.I. - BP 82138 – 52905 CHAUMONT 9

Tél. 03 25 35 00 60 – Fax 03 25 35 03 34 Mail : [email protected]

Bureaux décentralisés

Espace Turenne, 52200 Langres - Tél. 03 25 87 60 20 13 rue Mauclère, 52300 Joinville - Tél. 03 25 94 09 25

Rue Croisotte, 52140 Montigny-le-Roi - Tél. 03 25 90 33 87

Les sites de référence

Chambre d’Agriculture de la Haute-Marne www.haute-marne.chambagri.fr

Chambre Régionale d’Agriculture de Champagne Ardenne

www.champagrica.fr

Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture

www.paris.apca.chambagri.fr

www.chambres-agriculture.fr

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