balade du 31/10/2013 la chasse à la palombe/ uso urdina. chaque automne, lorsque le vent souffle du...
TRANSCRIPT
Balade du 31/10/2013 la chasse à la palombe/ Uso Urdina .Chaque automne, lorsque le vent souffle du Nord ou de l'Est, le ciel
d‘ Etxalar se couvre de milliers de palombes. Il y a plus de 600 ans, un berger
prit l'habitude de leur jeter des pierres, et en constatant qu'elles plongeaient vers le sol,
un évêque le persuada d'installer des filets pour les attraper, les pantières
étaient nées . C'est ainsi que cette singulière modalité de chasse, unique dans
la péninsule ibérique, et pratiquée encore de nos jours. Admirée, au fil
de l'histoire, par des personnages illustres tels que l'empereur Napoléon III ou les rois Alfonso XII et XIII, elle a été récemment
classée Bien d'Intérêt Culturel. Des améliorations techniques furent rapidement apportées : on
remplaça les pierres par des palettes de bois peintes en blanc, on installa des hommes le
long de la vallée pour crier et secouer des drapeaux blancs (chatars) dans le but
de diriger les vols vers les emplacements des filets, on laissa des trouées
dans le manteau forestier du col pour faire croire à la palombe qu'il y avait
une voie possible pour s'échapper.Les chasseurs jouent sur l'instinct de survie de la palombe face à
ses principaux prédateurs : l‘épervier et l‘autour.Ceux-ci attaquent les palombes avec une très grande vitesse par le
dessous en frappant la palombe à la poitrine. Pour acquérir cette vitesse,
ces rapaces plongent de très haut et passent au dernier moment sous le vol.
C'est ce qu'imitent les raquettes lancées par les chasseurs. Pour déjouer
ces attaques, les palombes n'ont qu'une seule solution : réduire la distance
qui les sépare du sol pour empêcher l'oiseau d'attaquer par dessous. C'est pour cela
qu'elles plongent elles aussi vers le sol. Et c'est là que les attend le piège des filets.
Col de Lizarrieta frontière Sare/Etxalar
Comptage des oiseaux migrateurs
Xatar
Village d’ Etxalar en Navarre
Poste de chasse au vol
Emplacement des Pantières
Peñas de Haya
Ancien poste Frontière Espagnole
Ibanteli 698 m
Xalbadorren heriotzean
Hitzak: X. LeteMusika: X. Lete
Interpretazioa: X. Lete
Adiskide bat bazen orotan bihozbera, Poesiaren hegoek
Sentimentuzko bertsoek antznldatzen zutena.
Plazetako kantari bakardadez josia, Hitzen lihoa iruten
Bere barnean irauten oinazez ikasia.
Nun hago, zer larretan Urepeleko artzaina,
Mendi hegaletan gora Oroitzapen den gerora Ihesetan joan hintzana.
Hesia urraturik libratu huen kanta,Lotura guztietatik
Gorputzaren mugetatik aske senditu nahirik.
Azken hatsa huela bertsorik snkonena, Inoiz esan ezin diren
Estalitako egien oihurik bortitzena. Nun hago...
À LA MORT DE XALBADOR Il y avait un ami, en toutes
choses sensible, transfiguré par les ailes de la poésie et les vers
bien sentis.
Un chanteur de places, transi de solitude,
qui avait appris avec douleur à tisser les mots
et à être réservé.
Où est-tu, dans quels pâturages berger d'Urepel?Toi qui avais fui
montant vers les flancs des montagnes,
vers l'avenir qui est souvenir...
Tu avais libéré la chanson en démolissant les barrières
en voulant la sentir librede toutes attaches et des limites
du corps.
Ton dernier soupir était le vers le plus profond,
le cri le plus violentdes vérités cachées qui ne
peuvent jamais être dites.