ARAARA DANS CETTE ÉDITION1 ARA WEEK 2017 – Parvenir à des carburants propres en Afrique2 Forum de l’ARA sur le Stockage et la Distribution : Opportunités d’investissement massives dans la logistique pétrolière aval de l’Afrique 3 Colloque Arrêt Métal des Unités, juillet 20163 GroupesdeTravailSpécificationsetRHSEQàDakar,juillet20164 Colloque IT à Libreville, Juillet 20165 ColloqueUnitésdeDistillation–HDT–GasPlantauCaire,octobre20165 GroupedeTravailRHSEQauCaire,octobre20166 Réunion des responsables IT à Abidjan, octobre 20166 Point sur la campagne 2016 sur les essais circulaires 7 RéunionGroupedeTravailSpécificationsàAddis-Abeba,novembre20167 RéunionGroupedeTravailRégulationàAddis-Abeba,novembre20167 Nouveaux Membres de l’ARA8 Prochains évènements

NEWSLETTEREdition nº 22 | déc 2016

L’ARA WEEK 2017 LANCE UN DÉBAT SUR LES CARBURANTS PROPRES

L e récent débat international sur la question de l’amélioration des spécifications carburants est

venu opportunément rappeler que l’objectif d’atteindre une teneur en soufre de 50ppm dans les spécifications AFRI-4 de l’ARA, applicables au raffinage de diesel et aux importations, approchait à grands pas.

Le Secrétaire Exécutif de l’ARA, Joël Dervain, s’est rendu dernièrement au bureau de Public Eye à Lausanne en compagnie de Mark Elliot, Consultant de l’ARA, et d’Olivier Rodondi, Conseiller Juridique de l’ARA et Représentant pour la Suisse, afind’yrencontrercertainesdespersonnesayantparticipéauRapport « Dirty Diesel ».

M. Dervain a expliqué que l’ARA s’efforçait, depuis bientôt dix ans, de convaincre les gouvernements africains de faire évoluer leursspécificationspour lesmettreauniveaude la feuillederoute AFRI, mais que les résultats s’étaient faits attendre. Les progrès ont toutes les chances de s’accélérer désormais et le rapport publié par Public Eye a aidé l’ARA à avancer vers son objectifdemiseenplacedesspécificationsAFRI4en2020.

Avant la réunion, l’ARA a fourni des copies de son récent rapport sur l’« Analyse de la relation entre teneur en soufre du diesel et qualité de l’air en Afrique » (qui peut être téléchargé ici) dans lequel elle explique qu’elle prône, pour atteindre l’objectif de pureté de l’air, une solution intégrée incluant les carburants, les véhicules et le contrôle des émissions, et souligne que l’amélioration des seuls carburants ne permet pas d’atteindre les résultats escomptés. Le Rapport de la Climate & Clean Air Coalition (CCAC – Coalition pour le Climat et la Pureté de l’Air) et la comparaison de ses résultats avec l’étude de 2009 de l’ARA etde laBanqueMondialesur leRaffinage& laSantéontétéévoqués, la discussion portant essentiellement sur le tableau suivant de l’étude de la CCAC:

Ce tableau montre (ligne supérieure) que, sans amélioration de la qualité du parc automobile et sans contrôle régulier des émissions, la baisse de 2000ppm à 50ppm de la teneur en soufre ne permet qu’une réduction d’environ 30% des particules PM2.5 (les plus nocives). L’étude réalisée en 2009 par la Banque Mondiale et l’ARA faisait ressortir un chiffre plus proche de 10 à 15%. La nécessité de mener conjointement des programmes applicables aux carburants et aux véhicules, parallèlement à des contrôles réguliers, a été reconnue.

Public Eye dit comprendre les difficultés auxquelles doiventfairefacelesraffineursafricainspourfairelesinvestissementsleur permettant de respecter les normes AFRI 4 en 2020. L’équipedel’ARAasoulignéledéfiquecelareprésentaitpourtouteslesraffineriesdesmembresdel’Associationetévoquécertaines des options disponibles.

ARA WEEK 2017L’ARA a rappelé qu’elle avait mis en place sa feuille de route pour lesspécificationscarburantsAFRIen2007,enrelationaveclaBanque Mondiale et le Programme Environnemental des Nations Unies et qu’elle avait décidé, à l’approche de l’importante étape de 2020, que le thème de la conférence de cette année serait :

“ATTEINDRE L’OBJECTIF DES CARBURANTS PROPRES EN AFRIQUE”

Des sessions seront organisées pour discuter des thèmes suivants : • L’historique de l’évolution de la qualité et des prix des

carburants sur le marché international et le marché africain • L’impactsurleraffinageafricain • L’impact de l’évolution de la qualité des carburants à usagemaritimesurleraffinageafricainetinvestissementsnécessaires

• L’obtention du financement pour les investissementsnécessairesdansleraffinageetl’infrastructured’importation

• Le détail des spécifications diesel et leur impact surl’environnement, la protection et la performance des véhicules

• Comment parvenir à un air sain – envisager les carburants et les véhicules comme un seul système

• Ledéveloppementdespécificationsrégionalesapplicablesaux carburants

• Le rôle des organes de régulation de l’énergie dans la promotion et la récompense des investissements effectués dans une chaîne d’approvisionnement aval sûre, fiable,durable,efficaceetéconomique.

• La promotion du travail indigène et la nécessité de programmes de formation.

APPEL A CONTRIBUTIONSLessujetsévoquésci-dessussontdestinésàêtresuffisammentlarges pour attirer un grand nombre d’orateurs et ceux souhaitant prendre la parole pendant la conférence sont priés d’envoyer un bref aperçu de leur projet de présentation à info@afrra.org avant le 16 janvier 2017.

13–17 MARS 2017

WESTIN HOTEL, DU CAP, AFRIQUE DU SUD

L e Forum de l’ARA sur le Stockage et la Distribution, qui s’est tenu à Addis Abeba en Ethiopie les 8-9

novembre 2016, a été ouvert par M. Ato Motuma Mekasa, Ministre Ethiopien des Mines, du Pétrole et du Gaz Naturel, par M. Tadesse Tilahun, Directeur Général de NOC Ethiopie et par M. Joël Dervain, Secrétaire Exécutif de l’ARA. Ils ont encouragé les participants à travailler ensemble pour que l’Afrique reste approvisionnée en produits pétroliers de manière sûre, efficace, économique et durable. Parmi les orateurs figuraient les sociétés africaines NOC Ethiopia, Total, Puma, Engen, Oryx et Crossroads, ainsi que la SFI, la Standard Bank, Authentix, l’Ethiopian Railway Company et l’organe de régulation kenyan de l’énergie.

AlafinduForum,lesmembresontconvenuquelacroissancede la demande pétrolière, égale à 3 ou 4% par an (10% en Ethiopie), représentait une énorme opportunité pour le secteur privé. Selon eux, si certaines de ces opportunités concernent uniquement le secteur privé (comme le stockage pétrolier et le transport), les nouveaux investissements requis dans la distribution en vrac par oléoduc, rail et ports exigent que les gouvernements africains et les organisations régionales comme la SADC, la CEDEAO, etc., développent unelégislationfavorisantlesstructuresdefinancement.

Les présentations de la SFI, la branche commerciale de la Banque Mondiale, et de la Standard Bank, suivies de discussions avec la Mauritius Commercial Bank, ont donné une orientation sur les besoins nécessaires à de tels projets. Ont été jugés comme des facteurs clés de succès: des attentes réalistes des marchés, le contrôle des coûts de construction, des sponsors compétents (aspects opérationnels et commerciaux), l’engagement du gouvernement et une structure financière solide. Les facteurs d’échec étant aucontraire : des attentes irréalistes des marchés, une offre excédentaire conduisant à un déclin des prix, des sponsors faiblessurleplanfinancier,desconflitsaveclesorganisationssyndicales, des évènements politiques, l’interférence des gouvernements et une mauvaise gestion.

La présentation faite par l’Ethiopian Railway Company a été suivie d’un court trajet sur la ligne ferroviaire reliant Djibouti à Addis Abeba, achevée récemment. Le voyage a été encadré par le personnel chinois de l’équipe de projet. La voie ferroviaire sera bientôt mise en exploitation commerciale, même si les connexions vers les terminaux pétroliers de Djibouti et d’Awash, près d’Addis Abeba, ne sont pas encore terminées (leswagons-citernesétantparcontredéjàachetés).

Les problèmes liés au transport routier ont été abordés au cours des discussions. Le transport par camion est toujours la solution de repli en Afrique, mais les exposés convaincants de Puma et Total ont expliqué comment le taux élevé de décès et de blessures liés aux accidents routiers pouvait être réduit par une formation continue et l’usage de technologie. L’objectif des Nations Unies de diviser par deux les accidents routiers a été cité comme l’objectif de l’Afrique, le continent ayant le taux de mortalité routière le plus élevé par habitant.

Le projet de l’ARA pour les gouvernements africains, qui consisteàreleverlesspécificationsapplicablesauxproduitsau niveau AFRI 4 d’ici 2020 et AFRI 5 en 2030, a été discuté en profondeur. Les méthodes de contrôle de la fraude (contrebande, falsification)et lesdéfis liésà l’incohérencecroissante des voies d’approvisionnement pour le carburant aviation ont été abordés dans les discussions. Le rôle des organes de régulation a également figuré au programme,l’exemple kenyan étant cité comme une référence pour l’Afrique.

FORUM DE L’ARA SUR LE STOCKAGE ET LA DISTRIBUTIONOPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT MASSIVES DANS LA LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE AVAL DE L’AFRIQUE

8–9 NOVEMBRE 2016 ADDIS ABEBA, ETHIOPIE

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NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 2016

L a réunion conjointe des Groupes de Travail Spécification et Raffinage Hygiène Santé

Environnement et Qualité s’est tenue à Dakar le 15 juillet 2016 au lendemain du Colloque sur l’Arrêt Métal des Unités.

L’objectif pour chaque Groupe de Travail était de faire le point de ses activités en cours et de débattre des sujets d’intérêts communs aux deux Groupes.

Les débats ont porté essentiellement sur la revue des spécificationsARArelativesauxcarburantsetsurl’étatduparc automobile.

Concernant les spécifications ARA, trois points ont étéabordés :

• Leréalismedesspécificationsvisées: ilaétéproposéune mise à jour des spécifications officielle AFRI àaligner sur les normes et pratiques internationales et, par conséquent, soit inclure l’appellation conventionnelle d’essencesansplomb,modifierlesunités(soufreenmg/kgaulieude%masseetplombenmg/l), incluredesméthodes numériques de cétane correctes, retirer la méthode d’onctuosité CEC, inclure les observations pour s’assurer que la méthode appropriée est sélectionnée ;

• Lacapacitéàobtenircesspécificationsdansl’étatactueldes unités ;

• Délaidemiseenœuvre:lesspécificationsARAontétédéfinies il y a déjà quelques années. Faut-il changerles délais, proposer de nouvelles dates? Pour certains, oui mais pour d’autres non. Connaissant le coût, il faut commencer et agir par étape, de façon graduelle ;

• Et les moyens d’investissement : les actionnaires accepteront difficilement de tels investissements quin’ont pas d’intérêt économique. Il faut convaincre les gouvernants à assurer le financement. Une étude adéjà été réalisée par la banque mondiale et les coûts sont connus.

Quant à l’état du parc automobile, l’approche est deconsidérer le véhicule et le carburant comme un seul système et, par conséquent, la mise en œuvre des spécificationsAFRIenfonctiondel’âgedelaflotteetdel’évolutiondelatechnologie. La pertinence et l’exactitude des données sur le parcautomobilesontdifficilesàvérifier.

D u 13 au 14 juillet 2016 s’est tenu à Dakar, Sénégal, le colloque du Groupe RHSEQ intitulé

«Arrêt Métal des unités».

Ce colloque a réuni 50 participants venus du Cameroun, de Chine, de Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, du Maroc et du Sénégal.

Au cours des travaux, plusieurs sujets ont été développés. Ils ont porté sur les thèmes suivants : l’organisation de la fonction maintenance, aspect légal et règlementaire d’un arrêt métal, préparation de l’arrêt métal, réalisation des travaux, démarrage des unités après travaux, bilan et retour d’expériences.

A la clôture du colloque, les participants ont fait des recommandations aux membres de l’ARA et aux fournisseurs, notamment :

• Procéder à une étude comparative entre les différentes règlementations ;

• Proposer un guide de bonnes pratiques sur le suivi en service des ESP (des membres de l’ARA) à l’issue de cette étude ;

• Concevoir un outil d’aide à la décision basé sur des critères factuels (volume et spécificité des travaux,disponibilité des ressources et des compétences…);

• Créer une base de données avec les ressources et compétences disponibles ainsi que les besoins ;

• Intégrer les entreprises spécialisées dans la base de données ;

• Créer au sein de l’ARA un comité référent ARRET (best practices, REX);

• Proposer un guide ARA des bonnes pratiques ARRET (guide travaux, analyses environnementales avant arrêt…) ;

• Organiser des « peer review » avec les responsables ARRET et autres compétences ;

• Développer la formation métier (personnels des raffineries)pardesentreprisesspécialisées;

• S’orienter vers des entreprises spécialisées pour la réalisation et la coordination des travaux ;

• DéfinirdescritèresARApour lasélectiond’entreprises(intégrer un système de suivi des performances des entreprises) ;

• Inciter les entreprises à se doter de l’outillage conforme et adéquat pour respecter les exigences de délais et de sécurité ;

• S’orienter vers des entreprises spécialisées pour le matérielspécifique;

• Verrouiller le processus de pré-qualification desentreprises et de rédaction des cahiers des charges.

Le jeudi 14 juillet 2016 dans l’après-midi, une visite de laraffineriedelaSARaétéeffectuée.

COLLOQUE ARRÊT MÉTAL DES UNITÉS

GROUPES DE TRAVAIL SPÉCIFICATIONS ET RHSEQ

15 JUILLET 2016 DAKAR, SENEGAL

13–14 JUILLET 2016 DAKAR, SÉNÉGAL

NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 2016 3

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D u 25 au 26 juillet 2016 s’est tenu à Libreville, Gabon, le colloque des informaticiens des

entreprises membres de l’ARA intitulé « Colloque sur les technologies de l’information ».

Ce colloque a réuni 20 participants venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, du Sénégal et du Soudan.

Au cours des travaux, plusieurs sujets ont été développés. Ils ont porté sur les thèmes suivants: assistance technique par fournisseur externe (mesures d’accompagnement pour une transition sans assistance technique), migration d’infrastructure informatique (défis et solutions), politiquede sécurité informatique de chaque raffinerie (bonnespratiques), gestion de la performance du Système Informatique (SI).

A la clôture du colloque, les participants ont fait des recommandations aux membres de l’ARA et aux fournisseurs, essentiellement :

• Nécessité d’avoir une plateforme d’échanges et de partage sur les choix qui sont faits au sein des SIs ;

• Etablir une cartographie des outils informatiques utilisés par les membres de l’ARA ;

• Mettre en place un Groupe de Travail au sein de l’ARA, provisoirement avec comme coordinateur M. Claude ROUSSELOT de la SOGARA secondé par M. Eric DOGBO de la SIR ;

• Planifier des projets de migrations et définir un planà moyen terme pour le maintien de nos systèmes d’information sans l’assistance technique de TOTAL ;

• Mettre en place une liste de bonnes pratiques des systèmes utilisés ;

• Procéder à un alignement stratégique du système sur la stratégie de l’entreprise ;

• Nécessité d’avoir une veille technologique et une stratégie d’adoption des technologies en fonction des bénéficesapportés;notammentsurleCloud,évolutionmajeure pour les Sis ;

• Nécessité d’anticiper sur les échanges à venir de données informatisées entre les acteurs pétroliers ;

• Veiller au maintien de la compétence des experts métiers à travers la formation des experts ;

• Partager les expériences en terme de messagerie et de domaine sur internet ;

• Mettre en place une approche commune et normative dans la gestion des SI ;

• Instaurer des audits SI croisés.

COLLOQUE IT

25–26 JUILLET 2016

LIBREVILLE , GABON

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NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 2016

D u 25 au 26 octobre 2016 s’est tenu au Caire, Egypte, le colloque du Groupe de Travail RHSEQ

intitulé «Unités de Distillation – HDT et Gas Plant».

Ce colloque a réuni 46 participants venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de la France, du Gabon, de l’Italie, du Maroc, du Sénégal et du Soudan.

Au cours des travaux, plusieurs sujets ont été développés. Ils ont porté sur les thèmes suivants : point de situation des recommandations du colloque des 25 et 26 octobre 2011, optimisation de l’exploitation des unités, utilités, évolution des schémas des unités, formation du personnel et retours d’expérience.

A la clôture du colloque, les participants ont fait des recommandations aux membres de l’ARA et aux fournisseurs, notamment :

• Trouverdesnichesauprèsdesspécialistespouridentifierles sources de gains ;

• Etablirdesdiagnostics:efficacitéénergétiqueetfiabilitédes équipements ;

• Avoirdescatalyseursplusefficients; • Faire l’implémentation de l’APC (approche par compétences); • Développer la synergie entre le commercial et le

technique pour le choix du brut ;

• Mettre en œuvre la matrice de criticité inspection sur le traitement des brut acides pour anticiper sur les modificationséventuelles;

• Augmenter les échanges commerciaux entre les membresdel’ARA(produitsfinis,bruts);

• AugmenterlesperformancesdesraffineriesARA; • Elaborerun formulaire communpour les spécifications

de brut dans le cadre du trading dans la zone ARA ; • PartagerlesREXsurlesincidentsentrelesraffineriesARA; • Mettre en place des bases de données sur le site de l’ARA ; • Définirunstandardd’auditdesfours; • Privilégier le même mélange de combustible sur tous les

brûleurs ; • Faire le nettoyage sec en marche au besoin ; • Reporter des données au bailleur de licence pour avoir

son assistance.

L a réunion du Groupe de Travail Raffinage Hygiène Santé Environnement et Qualité (RHSEQ) s’est

tenue au Caire le 26 octobre 2016 après le colloque sur les unités de distillation, HDT et GAS plant.

L’objectif de la réunion est de faire le point des actions issues des réunions du groupe, des activités réalisées et futures (colloques, réunions du groupe RHSEQ, auditscroisés sécurité, la campagne 2016 des essais circulaires inter-laboratoires,basededonnéesARAetdéfis).

• Deux colloques ont eu lieu : Arrêt Métal des Unités du 13 au 14 juillet 2016 à Dakar au Sénégal et Unités de DistillationAtmosphériques,HTDetGasPlantles25–26octobre 2016 en Egypte ;

• DeuxRéunions dugroupeGTRHSEQ sur trois ont étéréalisées:uneréunionconjointeGTRHSEQ/Spécificationsle 15 juillet 2016 à Dakar (Sénégal) et la réunion du GT RHSEQdu26octobre2016enEgypte.Latroisièmeestprévue le 10 mars 2017 au Cap en Afrique du Sud ;

• La campagne 2016 des essais circulaires inter laboratoires organisée conjointement par la SIR et la SOGARA est en cours. Une réunion bilan est prévue au Cameroun en décembre 2016 ;

• Deux audits sécurité sur trois ont été réalisés: à la CORAF au Congo Brazza du 29 février au 4 mars 2016 et à la SONARA dans la semaine du 25 au 29 juillet 2016 à la SONARA. Le troisième est prévu à la SAR au Sénégal du 21 au 25 novembre 2016 ;

• Pour la suite des travaux sur la base de données ARA, les autres Groupes de Travail de l’ARA seront contactés pour transmettre leurs données ;

• Pour les défis du Groupe de Travail, il a été questionessentiellement de la contribution du groupe à l’amélioration de la qualité des carburants en Afrique. Il est de la responsabilité de l’ARA de pousser les membres à aller vers des carburants «propres » sans pour autant subirdesdirectivesetdesconsignesofficielles.L’UNEPaproposé un séminaire, conjoint avec l’ARA, sur la levée defondsquipermettraientauxraffineriesmembresdes’adapterauxnouvellesspécificationsenvueAFRI4/5.Le groupe de Travail RHSEQ demande d’intégrer dansce programme une étude et un volet d’assistance aux raffineriesmembrespourdéterminerlestypesdetravauxet les unités à mettre en œuvre pour se conformer. Ceciafindenepaspasseràcôtédes investissementstechnologiques à mettre en œuvre mais aussi permettre aux raffineries d’avoir un plan stratégique pour leursurvie.

COLLOQUE UNITÉS DE DISTILLATION – HDT – GAS PLANT

GROUPE DE TRAVAIL RHSEQ

25–26 OCTOBRE 2016 CAIRE, EGYPTE

26 OCTOBRE 2016 CAIRE, EGYPTE

NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 2016 5

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20–21 OCTOBRE 2016

ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE

D u 20 au 21 octobre 2016 s’est tenue à Abidjan, Côte d’Ivoire, la réunion «Technologies de

l’Information» des entreprises membres de l’ARA.

Cette réunion a enregistré 18 participants venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon et du Sénégal.

Au cours des travaux, plusieurs sujets ont été développés. Ils ont porté sur les thèmes suivants : les fonctionnalités à valeur ajoutée pour le raffinage africain, services etsupport SAP pour le raffinage africain, licensing SAPmutualisé dans le cadre de l’ARA (situation actuelle, enjeux, possibilités et perspectives de mutualisation), formation et accompagnement utilisateurs clés et utilisateurs finauxSAP (problématiques, besoins en formation et solutions adaptées), les bases de centre de compétences ARA pour lesSystèmesd’Information(identificationetmutualisationde ressources et besoins, roadmap à 3–5ans).

Les participants à la réunion recommandent : • Nécessité d’avoir un contrat de support transitoire le

temps de la mise en place de nouvelles solutions ; • Présenter aux différentes directions des raffineries

« Template Light », un nouveau modèle de licences et de support de SAP Afrique francophone ;

• Engager une démarche de mutualisation dans le cadre de l’ARApourbénéficierdestarifspréférentielsdelicences,de maintenance logicielle et de support que propose SAP Afrique Francophone et ses partenaires certifiés Oil &Gas ;

• Mener les actions pour la signature avant la fin del’année 2016 d’un premier contrat de licence SAP avec la SOGARA pour permettre aux autres membres (SAR, SIR,TRADEX,etc.)debénéficierparlasuitedestarifspréférentiels ARA ;

• Avec le concours de SAP Afrique Francophone et ses partenaires, procéder à une analyse des retards fonctionnels et donner une vision des bénéficesopérationnels et financiers des solutions dédiées aumétierderaffinage.Cerapportd’analyseserabasésurdesretoursd’expériencesd’autresraffineries;

• Planifier la mise en œuvre de nouveaux projets SAPayant une meilleure couverture fonctionnelle et intégrant lesbénéficesissusdel’analysesuscitée;

• Dresser un état des lieux des différents systèmes d’information et infrastructures informatiques existants ;

• Apartirdel’étatdeslieux,définirunplanningdetravailpardomainetechnologiqueafind’harmoniserlesactionspar centres de compétences au regard des standards et bonnes pratiques.

RÉUNION DES RESPONSABLES IT

A u cours de la réunion bilan du 5 décembre 2015 à Dakar, il a été convenu que les essais circulaires

inter-laboratoires 2017 soient organisés par la SONARA (Cameroun). En attendant et pour que la SONARA puisse prendre le relais, ceux de 2016 sont co-organisés par la SIR et la SOGARA.

A cet effet, une équipe de deux membres de la SONARA a séjourné à la SIR du 20 au 27 juin 2016 pour avoir des séances de travail conjointes avec les représentants de la SIR afin demettre en place uneméthodologie et unestratégie uniques relatives aux opérations techniques (l’échantillonnage, le conditionnement, le stockage, la codification et l’identification des produits destinés auxanalyses; le transport etc…).

Les échantillons ont été expédiés à partir des laboratoires de laSIRetdelaSONARAfinaoût2016.

Les produits à analyser sont les suivants: le gasoil, les essences et le fuel pour la SIR, le jet et le pétrole brut pour la SONARA.

Les délais à chaque étape des essais sont :

• Analyses des produits après réception : un mois • Compilation et interprétation des résultats : un mois

Pour la campagne 2016 : une contribution financière a été demandée aux laboratoires non membres. Elle sera revue à la hausse pour 2017.

Le nombre de laboratoires sera également révisé selon les résultats obtenus en 2016 et la levée des non conformités (équipements et procédures).

POINT SUR LA CAMPAGNE 2016 SUR LES ESSAIS CIRCULAIRES

NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 20166

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L a réunion du Groupe de Travail Régulation (GTR) a eu lieu dans l’après-midi du 7 novembre 2016 à

Addis Abeba en Ethiopie. Elle a réuni 20 participants venus d’Afrique du Sud, du Canada, de Côte d’Ivoire, d’Ethiopie, du Kenya, de France, du Gabon, du Ghana, de Grande Bretagne, du Nigeria et du Togo.

Les points suivants ont été discutés conformément au programme :

• Retours découlant de la réunion précédente sur : • Les développements ADD (Action pour

le Développement Durable) référant aux réglementations de l’aval,

• L’évolution des BPS (Bulk Procurement Systems) en Tanzanie,

• Le développement depuis la déréglementation au Ghana, • Le développement de la réglementation en Zambie, • L’amélioration de la qualité des carburants d’aviation

découlant de chaînes d’approvisionnement complexes,

• L’évolution de la réglementation dans d’autres pays par les organismes de réglementation présents.

• Sur quels sujets et où devraient se concentrer les gouvernements et les organismes régionaux ;

• Les développements récents dans les industries pétrolières des pays membres de l’ARA par les régulateurs présents.

La prochaine réunion du Groupe de Travail est prévue pour le 11 mars 2017 au Cap en Afrique du Sud.

L a réunion du Groupe de Travail Spécifications (GTS) a eu lieu le 7 novembre 2016 à Addis Abeba

en Ethiopie. Elle a réuni 21 participants venus d’Afrique du Sud, du Canada, de Côte d’Ivoire, d’Ethiopie, de France, du Gabon, du Ghana, de Grande Bretagne, du Kenya, du Nigeria et du Togo.

Les points suivants ont été discutés conformément au programme :

• Actions découlant de la réunion du GTS du 15 juillet 2016 à Dakar,

• Prise de contact avec les communautés économiques. M. Dervain a informé que la deuxième réunion a eu lieuàAbidjanenmai2016afindedébattredestermesde référence de la CEDEAO. Ces derniers ont pour but d’établir un cadre régional pour harmoniser les spécificationsetleslimitesd’émissiondesvéhicules.

Les termes de référence ont été approuvés mais le financementresteàfinaliser.

• Révision des termes de référence du parc automobile et le respect par le GTS de la recommandation émise par le Comité Exécutif. Un nouveau consultant potentiel a mis en exergue des préoccupations sur la disponibilité et la crédibilité des données.

• Le document conseil de référence sur les additifs de carburant à rédiger avant la prochaine réunion. Le projet sera terminé sous peu et distribué pour révision avant la prochaine réunion.

• Point sur l’évolution de la qualité de produit en Ethiopie ; • Avantage d’une chaîne d’approvisionnement de spécifications de carburant régionales – une étude decas de la Communauté d’Afrique de l’Est (PIEA) ;

• Document d’orientation sur les additifs de carburant /Document de référence ;

• CommentairesduComitéExécutifsurlesspécificationsde carburant ARA ;

• Etude du parc de véhicules en Afrique.

La prochaine réunion du Groupe de Travail est prévue pour le 11 mars 2017 au Cap en Afrique du Sud.

RÉUNION GROUPE DE TRAVAIL SPÉCIFICATIONS

RÉUNION GROUPE DE TRAVAIL RÉGULATION

NOUVEAUX MEMBRES

7 NOVEMBRE 2016

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE

7 NOVEMBRE 2016

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE

L ’ARA a le plaisir d’annoncer que Management Hydrocarbure, Togo, et Star Oil Group, Mauritanie,

sont devenus Membres de l’ARA. MANAGEMENT HYDROCARBURE

Togo

STAR OIL Mauritanie

NEWSLETTER │ EDITION Nº 22 │ DÉCEMBRE 2016 7

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SEMINAIRES

13–14 février 2017Journée Carrières (Approvisionnement)Abidjan, Côte d’Ivoire

15 février 2017“MASE” Journée d’information (Manuel d’amélioration de la sécurité des entreprises)Abidjan, Côte d’Ivoire

GROUPES DE TRAVAIL

11 mars 2017SpecificationsLe Cap, Afrique du sud

11 mars 2017Raffinage & HSEQLe Cap, Afrique du sud

11 mars 2017Storage & DistributionLe Cap, Afrique du sud

12 mars 2017RégulationLe Cap, Afrique du sud

REUNIONS

26 janvier 2017Comité Exécutif de l’ARAGenève, Suisse

12 mars 2017Comité Exécutif de l’ARALe Cap, Afrique du sud

ARA WEEK 2017

13–17 mars 2017 Le Cap, Afrique du sud

PROCHAINS ÉVÈNEMENTS

POURPLUSD’INFORMATIONS,RENDEZ-VOUSSURLESITEWEB WWW.AFRRA.ORG/FR/EVENTS

Registered Office: ARA, 1200 Geneva, SwitzerlandOperational Headquarters – Abidjan: Lot 70 Rue des Cannas – Ilot 6 B Danga Sud – Cocody Danga – Abidjan – PO BOX: 08 BP 2565 ABIDJAN 08 – Cote d’Ivoire