b llein ndical - snes-fsu bordeaux · fran et incubateurs) n’ont pas de retombées très...

16
S3 BordeauX bULLETIN SYNDICAL n°210 - avril, mai, juin 2017 imprimerie lestrade - av. Jean Zay - Bp 20079 - 33151 Cenon cedex directeur de publication : Jean pascal Méral - Cppap : 1019S07145 Conception graphique : Stéphane lestage - abonnement annuel : 18€ P1. éditorial P2-3. à la une P4. actualité collèges P5. actualité nontitulaires P6. actualité stagiaires P7. actualité collèges P8. métier certifiés P9. métier orientation P10. métier agrégés P11. retraités bordeaux P12. métier agrégés P13-15. échos des s2 P16. contacter le snes éditorial Sommaire L es premières mesures annoncées par Macron-Philippe n’ont rien de surprenant venant d’un gouvernement d’obédience libérale. Ce sont des mesures d’austérité qui vont toucher en premier lieu les fonctionnaires. Le président Macron vient de découvrir que le déficit budgétaire, résultat du budget de l’ancien ministre de l’économie Macron, était plus important que prévu, il faut donc vite revenir aux normes imposées par le traité de Maastricht, 3 % du PIB. Seule solution proposée, rogner sur les traitements des fonctionnaires qui servent de variable d’ajustement macro- économique. Poursuite du gel de la valeur du point d’indice, augmentation de la CSG sans contrepartie et rétablissement du jour de carence. Ceux qui pensaient que le gouvernement était social-libéral vont être bien déçus, la dimension sociale a vite disparu des promesses de campagne. Les premières annonces du ministre Blanquer ont permis de desserrer légèrement l’étau de la réforme du collège mais le cadre général reste toujours celui de l’autonomie des établissements. D’après le ministre, les moyens accordés à l’école sont suffisants et les effectifs, hormis en CP et CE1 dans l’éducation prioritaire, ne sont pas trop élevés. Ce n’est pas surprenant au regard du parcours de ce ministre : c’est lui qui était aux commandes lorsqu’il a fallu supprimer des postes dans l’éducation nationale. A la rentrée, de nombreux dossiers nous attendent : protection sociale, retraites, classe exceptionnelle, réforme du baccalauréat, du collège, du lycée ... D’ici là, il faut reconstituer nos forces et les vacances seront bienvenues, notamment pour les enseignants en collège qui ont vécu une année particulièrement difficile. L’équipe militante du S3 espère vous retrouver en pleine forme à la rentrée ! J-P MERAL SanS SurpriSe !

Upload: others

Post on 26-Jan-2021

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • S3 BordeauXbULLETIN SYNDICAL

    n°210 - avril, mai, juin 2017

    imprimerie lestrade - av. Jean Zay - Bp 20079 - 33151 Cenon cedex

    directeur de publication : Jean pascal Méral - Cppap : 1019S07145

    Conception graphique : Stéphane lestage - abonnement annuel : 18€

    P1. éditorial

    P2-3. à la une

    P4.  actualité collèges

    P5. actualité nontitulaires

    P6. actualité stagiaires

    P7.  actualité collèges

    P8. métier certifiés

    P9. métier orientation

    P10. métier agrégés

    P11. retraités bordeaux

    P12. métier agrégés

    P13-15. échos des s2

    P16. contacter le snes

    éditorialSommaire

    Les premières mesures annoncées par Macron-Philippe n’ont

    rien de surprenant venant d’un gouvernement d’obédience

    libérale. Ce sont des mesures d’austérité qui vont toucher en

    premier lieu les fonctionnaires. Le président Macron vient de

    découvrir que le déficit budgétaire, résultat du budget de

    l’ancien ministre de l’économie Macron, était plus important que prévu,

    il faut donc vite revenir aux normes imposées par le traité de Maastricht,

    3 % du PIB. Seule solution proposée, rogner sur les traitements des

    fonctionnaires qui servent de variable d’ajustement macro- économique.

    Poursuite du gel de la valeur du point d’indice, augmentation de la CSG

    sans contrepartie et rétablissement du jour de carence. Ceux qui

    pensaient que le gouvernement était social-libéral vont être bien déçus,

    la dimension sociale a vite disparu des promesses de campagne.

    Les premières annonces du ministre Blanquer ont permis de desserrer

    légèrement l’étau de la réforme du collège mais le cadre général reste

    toujours celui de l’autonomie des établissements. D’après le ministre, les

    moyens accordés à l’école sont suffisants et les effectifs, hormis en CP et

    CE1 dans l’éducation prioritaire, ne sont pas trop élevés. Ce n’est pas

    surprenant au regard du parcours de ce ministre : c’est lui qui était aux

    commandes lorsqu’il a fallu supprimer des postes dans l’éducation

    nationale.

    A la rentrée, de nombreux dossiers nous attendent : protection sociale,

    retraites, classe exceptionnelle, réforme du baccalauréat, du collège, du

    lycée ... D’ici là, il faut reconstituer nos forces et les vacances seront

    bienvenues, notamment pour les enseignants en collège qui ont vécu

    une année particulièrement difficile.

    L’équipe militante du S3 espère vous retrouver en pleine forme à la

    rentrée !

    J-P MERAL

    SanS SurpriSe !

  • 2

    à la uneBilan du plan de forMation 2016-2017

    Pas de surprise, le plan aca-démique de formation(PAF) a, comme l’an der-nier, été dominé par les« formations » collège. Ce

    sont 99 % des enseignants en collègequi ont été touchés par ces formationsalors que seulement 55 % des col-lègues de lycées ont pu bénéficierd’une formation l’an dernier.L’objectif de l’administration est de ré-équilibrer l’offre de formation entrelycée et collège et d’arriver à unemoyenne de trois jours de formationpar an et par collègue. Il s’agira ausside développer l’offre à inscription indi-viduelle volontaire qui reste trop fai-

    ble.Les élus du SNES-FSU ont insisté sur lanécessité de développer une offre deformation qui corresponde aux be-soins des collègues. Le bilan des « for-mations » collèges ne pouvant serésumer à un simple relevé des taux deprésence, la qualité des formationsdoit aussi être interrogée.Nous avons alerté sur les consé-quences du développement des e-for-mations qui déplacent le temps deformation sur le temps personnel etqui n’ont qu’une efficacité limitée.Pour le SNES-FSU, le présentiel doitrester la forme privilégiée de la forma-tion continue, les échanges entre col-

    lègues apportent beaucoup plus queles formations-formatages que nousavons connu ces deux dernières an-nées et la formation doit se déroulersur le temps professionnel.Deux questions, pourtant centrales,n’ont pas été abordées par l’adminis-tration, celles de la formation des for-mateurs et celle de l’insuffisance dubudget consacré à la formation conti-nue dans l’éducation nationale.

    Pour plus de détails vous trouverez le

    document présenté en CTA sur le site du

    SNES-FSU Bordeaux.

    deS perSonnelS enSeignantS et d’éduCation.

    Dans le cadre de l’assouplissement dela réforme du collège, le recteur a dé-cidé de rouvrir certaines classes bi-langues qui avaient été fermées l’andernier.

    Seuls les établissements qui en ont faitla demande sont concernés et il n’y aaucun financement prévu. Il faudradonc que les établissements financentces réouvertures sur leur DGH en utili-sant les marges horaires. Rien n’est dé-cidé pour la préparation de la rentrée2018, le rectorat prendra une décisionen fonction du budget 2018.

    Il semble décidé à maintenir une véri-table carte des langues car « l’autono-mie des établissements n’est pasl’indépendance ».

    Dpt Etablissement Formation Langue vivante facultative

    24 Clg Giraut de Broneil - Excideuil 6ème Allemand

    33 Clg Berthelot - Bègles 6ème Espagnol

    33 Clg Rosa Bonheur - Bruges 6ème Allemand

    33 Clg Fontaines de Monjous - Gradignan 6ème Allemand

    33 Clg J. Aviotte - Guîtres 6ème Allemand

    33 Clg F. Mitterrand - Pessac 6ème Allemand

    33 Clg G. Brassens - Podensac 6ème Allemand

    40 Clg G. Sand - Roquefort 6ème Espagnol

    47 Clg J. Monnet - Fumel 6ème Allemand

    64 Clg les lavandières - Bizanos 6ème Allemand

    64 Clg M. de Navarre - Pau 6ème Espagnol

    Carte deS forMationS

  • 3

    à la uneBilan du développeMent du nuMérique

    Comme d’habitude ce bilanprésente les grandes lignesde l’action de la DANE ( Dé-légation Académique auNumérique éducatif) ainsiqu’une tentative de bilanchiffré des diverses utilisa-tions du numérique.L’action de la DANE tourneautour de trois axes : legrand plan numérique, lesprojets e-FRAN (espace deformation, de recherche etd’animation numérique) etle développement des incu-bateurs de projets pédago-giques numériques.

    Pour le SNES-FSU, le pre-mier axe qui traite des équi-pements et des ressourcesnumériques se heurte tou-jours à la question desmoyens.Moyens en maintenance in-formatique, si l’équipementdes établissements a pro-gressé ces dernières an-nées, le nombre depersonnels chargés de lamaintenance informatiqueest resté très insuffisant. Ilen faudrait au moins un parétablissement. Mais aussimoyens accordés au déve-loppement des TICE en in-terne, ce ne sont pasquelques malheureuses IMPqui peuvent rémunérer laréalité du travail réalisé parles collègues au sein dechaque établissement. Il esttemps de rompre avec lebénévolat !Un autre facteur de blocagereste l’insuffisance des dé-bits de connexion internet

    dans les EPLE. Les pratiquespédagogiques utilisant desressources en ligne sontsouvent empêchées par destemps de connexion beau-coup trop lents .

    Les deux autres axes (e-FRAN et incubateurs) n’ontpas de retombées trèsconcrètes dans les établis-sements, il faudra suivre ledéveloppement des cesstructures afin de pouvoirmesurer l’impact qu’ellespourront avoir sur les pra-tiques pédagogiques.Nous avons interrogé l’ad-ministration sur le dévelop-pement de l’utilisation dulogiciel « pronote » dans lesétablissements de l’acadé-mie. Ce logiciel, souvent im-posé par les équipes dedirection, est en train de de-venir la norme dans l’éduca-tion nationale. D’après lerectorat, ce sont 85 % desétablissements de l’acadé-mie qui l’utilisent. Cela neva pas sans poser de nom-breux problèmes. Celui dufinancement, les collectivi-tés territoriales dépensentdonc près de 800 000 €chaque année pour financerles licences d’utilisation depronote alors qu’il existedes outils mis gratuitementà disposition des établisse-ments. C’est un logicielfermé qui ne se contentepas d’être un carnet de notemais qui influence forte-ment les dispositifs d’éva-luation. C’est aussi unlogiciel qui intègre des fonc-

    tions diverses et variéescomme des messageriesvers les parents dont l’utili-sation pose des questionsdéontologiques et desquestions de confidentia-lité.Nous avons aussi soulevé leproblème de l’utilisation demessagerie d’établissementen lieu et place de la messa-gerie académique. De nom-breux établissementsutilisent des messagerie du

    type nom.prénom@nom del’établissement. Ce sont enfait des messageries gmaildonc des comptes google.Ces comptes posent desproblèmes de sécurité infor-matique et ne doivent enaucun cas être utilisés pourles correspondances offi-cielles entre l’administra-tion et les agents. Que cesoit au sein de l’établisse-ment ou dans la redirectiondes courriels émanant duministère, du rectorat oudes DASEN. Nous sommestrès loin de la réalité  desusages, ce qui commence àinquiéter le rectorat.

    Le bilan de l’utilisation desENT est largement suréva-lué dans la mesure où unepartie des connexions nesert que de redirection versd’autres ENT locaux ou verspronote.Ces questions de sécuritéinformatique et de protec-tion des données person-nelles sont rarementinvestie dans les établisse-ments car c’est la dimen-sion pratique qui est

    souvent mise en avant pourimposer l’utilisation de logi-ciels qui peuvent, à terme,se révéler dangereux.

    Jean Pascal MERAL

    http://www.snes.edu/Le-numerique-dans-l-education-nationale.html

  • aCtualité Collègeun arrêté Collège inSatiSfaiSant

    L’arrêté du 19 mai2015 qui mettaiten œuvre la ré-forme du collègevient d’être as-

    soupli au CSE. Les proposi-tions faites par le nouveauministre de l’Education sontdues aux actions menéespar le Snes-FSU et les ensei-gnants pour s’opposer àcette réforme. Le texteamendé desserre le carcaninstallé mais en dévelop-pant l’autonomie, c’est-à-dire les choix à fairelocalement en matière derétablissement de certainsenseignements (classes bi-langues, « classes euro-péennes », horaires desLCA…) et d’enseignementscomplémentaires.

    Pour les EPI sont suppri-mées les huit thématiques,l’obligation d’en faire six surle cycle 4 et 2 par an et celled’y participer pour les disci-plines, ainsi que la réparti-tion horaire entre AP et EPI.Dans les 1ères propositionsde modifications, les éta-blissements pouvaient fairele choix de ne faire que del’AP. Les pressions exercéespar le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont poussé le minis-tère à maintenir un EPI surle cycle 4. Sont conservéesl’obligation de la démarchede projet et de la réalisationconcrète. Le SE-UNSA et leSGEN-CFDT ont voté contrel’amendement proposé parle Snes-FSU dont l’objectifétait de supprimer cettepartie du texte au nom de laliberté pédagogique des en-

    seignants. Ils aussi votécontre la déglobalisationdes horaires de sciences etde technologie en 6ème etceux d’arts plastiques/Edu-cation musicale.

    Les modifications permet-tent de rétablir des ensei-gnements qui avaient étémis à mal ou supprimés parla réforme qui sont appelésdésormais enseignementsfacultatifs. Les classes bi-langues peuvent être réta-blies à raison de 6 heureshebdomadaire et sans obli-gation de continuité avec le1er degré ainsi que lesclasses européennes avecun horaire de deux heuressous la dénomination« langues et cultures euro-péennes ». Les LVR bénéfi-cient des mêmesmodifications. L’horaire desLCA passe à 3 heures en 4ème

    et en 3ème. Cependant, leshoraires ne sont plus garan-tis et correspondent à unefourchette haute.

    Les modalités de finance-ment des enseignements

    facultatifs renforcent la partd’autonomie. Ils peuventêtre mis en œuvre en pui-sant sur les 3 heures demarge ou par des dotationsspécifiques. Or, la DGESCO

    a déjà expliqué qu’il n’y au-rait pas de rallonge. C’est audonc uniquement en recou-rant à la 1ère méthode queleur création sera possible,ce qu’a confirmé le recteurlors du CTA du 26 juin. Or,ces heures ont déjà été ré-parties dans le TRMD. Il vadonc être compliqué pourles établissements de reve-nir sur des équilibres quiparfois ont été péniblementtrouvés sans relancer laconcurrence entre disci-plines et collègues même siune dizaine de classe bi-langues ont été rétablis. Onvoit bien avec la questiondu financement qu’il s’agitde la part du nouveau gou-vernement d’une manœu-vre strictement électoraliste(les propositions ont étéfaites avant les législatives)et qu’il n’y a pas de vraidésir de faire fonctionnerou de rétablir tous les en-

    seignements supprimés oumis à mal dès la rentrée2017. Il faudra donc atten-dre la rentrée 2018 pourconstater les réelles inten-tions du ministère. Le réta-

    blissement de cartesacadémiques et des finan-cements spécifiques sont laseule manière d’éviter laconcurrence entre col-lègues, disciplines et éta-blissements.

    Plus problématique encoreest le silence du nouveauministre sur les nouvellesmodalités de l’évaluationqui ont « pourri » la fin d’an-née des collègues en col-lège. Or, il est très urgent derevenir sur le nouveau bul-letin, l’évaluation du niveaude maitrise des huit do-maines du socle, l’épreuveorale du DNB et le DNB lui-même.

    Fabienne SENTEX

    4

  • aCtualitéréévaluation indiCiaire

    non-titulaireS

    Le décret du 29 août 2016 donne unnouveau cadre national pour le re-crutement et l'emploi des agentscontractuels enseignants, d'éduca-tion et d'orientation. Les textes

    concernent les CDI comme les CDD sans dis-tinction. Ce décret définit notamment unenouvelle grille indiciaire mais sans prise encompte de l'ancienneté. Cette mesure est sy-nonyme de « déclassement » pour tous lesagents non titulaires. Elle a été systématique-ment dénoncée par le SNES-FSU.

    Lors du CTA du 26 juin 2017, la nouvelle grille indiciaire a été refusée parl’ensemble des organisations syndicales car elle ne prenait pas encompte l’ancienneté acquise à chaque niveau.Les élus de la FSU ont obtenu que le recteur revoit sa copie.La circulaire académique présentée lors du CTA de repli du 04 juillet2017 comporte des avancées indéniables :

    uUne réévaluation indiciaire, à l'indice de l'échelon immédia-tement supérieur, pour tous les agents non titulaires au 1er sep-tembre 2017 (pour les collègues ayant eu un contrat avant le 1er

    septembre 2016)

    uLa constitution d'une liste d'établissements concernés parune rémunération dérogatoire des personnels contractuels.

    uLe classement de tous les contractuels de l’enseignementprofessionnel en première catégorie.

    Liste des établissements concernés par la possibilité de ré-munération dérogatoire des personnels contractuels.Les collègues percevront une rémunération correspondant àl'indice immédiatement supérieur sur la durée du contrat.

    Dordogne

    lycée, LP et Collège de Ribérac, collègede Mareuil, collège de Saint-Aulaye, collège de La Coquille, collège de Piégut-Pluviers, collège de Lanouaille, collège d'Eymet

    Gironde

    lycée, LP et collège de Blaye, lycée et LP de Pauillac, collège de Lacanau, collège de Lesparre, collège de St Ciers sur Gironde, collègede St Yzan de Soudiac, collège de St Symphorien, collège de Soulac.

    Landes collège de Gabarret.

    Lot et Garonne

    lycée, LP et collège de Fumel, collège de Casteljaloux, collège de Castelmoron sur Lot, collègede Castillonnes, collège de Duras, collège de Lavardac, collège de Mezin, collège de Monflanquin, collège de Monsempron Libos, collègedu Penne d'Agenais.

    Delphine [email protected]

    Première catégorie

    Indice de référence

    Indice de rémunération

    Niveau 18 821

    Niveau 17 783

    Niveau 16 741

    Niveau 15 710

    Niveau 14 680

    Niveau 13 650

    Niveau 12 623

    Niveau 11 598

    Niveau 10 573

    Niveau 9 548

    Niveau 8 523

    Niveau 7 498

    Niveau 6 475

    Niveau 5 453

    Niveau 4 431

    Niveau 3 410

    Niveau 2 388

    Niveau 1 367

    seconde catégorie

    Indice deréférence

    Indice de

    rémunération

    Niveau 13 620

    Niveau 12 585

    Niveau 11 553

    Niveau 10 521

    Niveau 9 489

    Niveau 8 457

    Niveau 7 425

    Niveau 6 407

    Niveau 5 389

    Niveau 4 372

    Niveau 3 354

    Niveau 2 337

    Niveau 1 321

    La valeur du point d’indiceest de 4,6858 euros

    indices de référence permettant de déterminer la rémunération - circulaire n° 2017-038 du 20-3-2017

    Exemple

    Un collègue était rémunéré à l’indice 367 de la première caté-gorie (niveau 1), son indice de rémunération passera à l’indice388 (niveau 2) dès le 1er septembre 2017. Si ce collègue a uncontrat de 5 mois au collège d'Eymet en Dordogne, il percevraune rémunération correspondant à l'indice 410 (niveau 3) pen-dant toute la durée du contrat. Après ce contrat, s’il obtient unposte à Bergerac, il sera rémunéré à l'indice 388 (niveau 2).

    5

  • 6

    la faBrique de l'éCheC à l'eSpe

    Suite aux nom-breuses diffi-cultésrencontréescette année

    dans la formation M1 desCPE, les résultats auconcours sont historique-ment bas. Ils sont effecti-vement passés de 30admissibles à 15. Cette si-tuation n'est pas sans rap-

    peler les problématiquesrencontrées par les étu-diants STMG il y a deuxans, qui n'avaient alors étéque deux admis au final.Heureusement que leSNES, présent à l'ESPE, apu soutenir la mobilisationdes étudiants et obtenirdes améliorations dans laformation en cours d'an-née.

    échEc...

    Et mat… LE rEtoUr dE La notE sanction

    Récemment le SNES a étésollicité à plusieurs reprisespar des stagiaires ayantleur M2 MEEF à validerconcernant un problèmeextrêmement préoccupant.Comme dans le cadre desautres masters, certainesUE sont en effet non-com-pensables : les stagiaires-étudiants sont tenusd'avoir la moyenne. Cetteannée, seuls deux stagiairesavaient été placés en « pro-rogation ». Ils ont ainsi étémaintenus dans l'acadé-mie : l'un à mi-temps pourrepasser son mémoire etl'autre à temps plein àcause de l'UE de langue.

    Or nous venons de décou-vrir que d'autres UE non-compensables, dont lesintitulés seuls suffisent à

    nous plonger dans unabîme de perplexité, se ni-chaient dans les ma-quettes. Ils seraient alorsplusieurs stagiaires à êtrebloqués dans leur titulari-sation pour défaut de di-plôme sur la base d'uneseule note s'appuyant surun seul écrit ou une seulevisite dans le courant del'année…

    Pour couronner le tout, cer-tains formateurs décou-vrent eux-mêmes en coursd'année qu'une note mini-male de 10/20 doit être ob-tenue dans ces UE à chaquesemestre. Les notes ne peu-vent donc former unemoyenne sur l'année. Pourêtre clair un 16/20 au 1ersemestre ne vous « autorise» pas un 09/20 au second…

    On comprend dès lors levent de panique dans unediscipline grandement af-fectée par la crise de recru-tement quand 5 stagiairesméritants n'ont pas obtenula moyenne en langue aumois de décembre. Unedeuxième évaluation adonc été improvisée dansla foulée des résultats de lapremière.

    On comprend moinslorsque des stagiaires assi-dus, sérieux, comme l'at-teste la moyenne obtenuelors des partiels et dont lestage s'est très bien dérouléau vu des différents rap-ports, sont empêchés d'en-seigner pour 1 point oumoins alors que des jurysd'harmonisation se sontréunis sans effet.

    Ces notes sont par ailleursinattaquables en l'étatpuisqu'elles relèvent du vo-lant universitaire et qu'à cetitre le jury reste « indépen-dant et souverain ». Toute-fois, si ces blocagesdevaient persister, le SNESinterviendrait auprès duRecteur pour dénoncerl'usage de la note sanctioncontre les stagiaires. Sansforcément parler de « bien-veillance », nous veilleronsà ce que la malveillance, ouce qui pourrait apparaîtrecomme tel, ne préside pasà leur évaluation au sein del'espe.

    Hugo LASSALLE

    [email protected]

    aCtualité StagiaireS

  • aCtualité Collège

    Dans le cadre de la réformedu collège, tout au long del’année 2016-2017, lespressions, les injonctions,les « conseils » et « aide »

    se sont multipliés pour obliger les col-lègues à abandonner leur manièred’évaluer les élèves et privilégier l’éva-luation par compétences. L’évaluationest présentée comme le levier qui per-mettra de lutter contre les difficultés etles inégalités scolaires hors de toutcontexte scolaire et social et tout celasans frais. Pourtant, la disparition de lanote comme celle du redoublement neferont pas disparaitre l’échec et les dif-ficultés scolaires. Par contre, cette ré-volution à bas prix a pourconséquences des transformations à lafois des contenus à enseigner maisaussi du métier.

    La note n’est supprimée sur aucun desniveaux du collège. Pour le SNES, ledébat ne se situe pas sur le choix entrenotes et sans note, le choix des mé-thodes d’évaluation relève de la libertépédagogique des enseignants. Maiscette « évaluation par compétences »qui nous est proposée pose de nom-breux problèmes. Elle découpe pourune question de faisabilité l’évaluation

    en micro-tâches car il est difficile d’éva-luer des compétences complexes. L’ac-tivité de l’enseignant n’est pas centréesur les contenus et ce qui peut faireobstacle aux apprentissages mais surl’évaluation, au risque de devenir l’ac-tivité essentielle du cours. Retirer lanote c’est aussi casser le thermomètreet lisser des résultats. Puisqu’il s’agit denoter par compétences selon une grille

    de 1 à 4 et non plus de 1 à 20, ce quimanque pour le moins de nuances.Cette transformation de l’évaluation necorrespond pas à une demande des en-seignants mais souvent à la volontédes chefs d’établissements. Or pour cesderniers, il s’agit surtout de mettre lamain et de contrôler une tâche essen-tielle de l’enseignant, ainsi que d’impo-ser leur vision personnelle de ce qu’elledoit être hors de tout cadre règlemen-taire. On ne peut que constater les dé-rives notamment en ce qui concerneles évaluations de fin de cycle où ontété mises en place des grilles localesqui ressemblent étrangement à dessous-LPC et où le paramétrage de pro-note a guidé le positionnement desélèves.

    Les chefs d’établissements s’appuientsur le positionnement des élèves en finde cycle pour forcer le passage en en-tretenant la confusion entre cette der-nière et l’évaluation en cours d’ année .Or les bilans de fin de cycle ne requiè-rent pas d’abandonner les notes. Ilssont compatibles avec toutes lesformes d’évaluation pratiquées parl’enseignant en classe. Ils n’imposentpas de rentrer des évaluations intermé-diaires et doivent se faire collective-

    ment, toutes lesdisciplines ayant lemême poids. Or l’aideproposée par le docu-ment produit par la DAF-PEN (non règlementaire)pour le bilan de cycle estplus que problématiquecar entièrement centréesur les savoir-faire. M.Blanc doyen des IPR re-connaissait qu’effective-ment appliquer cette

    méthode serait plus difficile pour lescollègues utilisant les notes car cela lesobligeait « à une double évaluation ».On peut penser que ce travail supplé-mentaire entrainera l’abandon de lanote.

    Cette « évaluation par compétences »que l’on cherche à nous imposer et quine relève pas du choix des collègues

    substitue à la maîtrise des savoirscelles de compétences générales etuniverselles qui n’existent pourtant pasen réalité. Elle privilégie l’activité pourl’activité sans en interroger les conte-nus, le sens et l’intérêt. Le but estmoins l’acquisition de savoirs que dedémarches. Elle peut donc conduire àla disparition de la structuration disci-plinaire des savoirs remplacée par deschamps disciplinaires ou des activitésinterdisciplinaires puisque les compé-tences sont générales et ne s’inscriventpas dans des contextes d’apprentis-sages précis et que les savoirs sont se-condaires. Chaque élève doit acquérirselon un parcours personnel ces com-pétences avec pour conséquence ledogme de la différenciation, de l’indivi-dualisation au risque de naturaliser etde figer les inégalités scolaires tout encompliquant le métier des enseignantsqui sont censés accompagner lesélèves en classe entière. En cela, l’im-position de ces différentes modalitésd’évaluation (nouveaux bulletins, bilande cycle…) est un élément du néo ma-nagement public en participant à laperte de sens du métier et en s’atta-quant à la professionnalité des ensei-gnants qui sont dessaisis de leurexpertise sur l’évaluation.

    L’entrée par ces formes d’évaluationévite aussi d’interroger les contenus àenseigner, les programmes, la forma-tion initiale et continue des ensei-gnants qui devrait leur permettred’identifier clairement ce qui fait obsta-cle aux apprentissages, les moyens àdonner pour réduire le nombred’élèves par classe, développer le tra-vail en ½ groupe et l’aide et la néces-sité d’abaisser le temps de service desenseignants.

    Faute de se donner les moyens pourfaire réussir les élèves notamment ceuxdes milieux populaires, il s’agit debrouiller les choses et de masquer lerenoncement en faisant de la note etdes enseignants les seuls responsables.

    Fabienne SENTEXGuilaine DE SAN MATEO

    non au dogMe de l’évaluation par CoMpétenCeS

    7

  • MétierhorS ClaSSe deS CertifiéS

    8

    La CAPA s’est tenue le 2 juin. Le contingent de promotions attribué est défini nationalement de manière uni-forme dans toutes les académies : il représente 7 % des certifiés du 7ème au 11ème échelon, échelon considéré au31/12/2017.

    Pour nous, la hors classe doit être considérée comme unesuite normale de carrière et nous intervenons pour que100% des 11ème puissent être promus, quelque soient lesavis émis. L'an dernier, 63 collègues du 11ème n'avaient pasété promus. Cette année, 8 ont été écartés de la HC. Nousresterons vigilants à l'avenir afin d'éviter une inflation du

    nombre d'avis défavorables. Malgré ces quelques situationsdifficiles, le progrès est très important et nous espérons quela campagne de hors classe 2018 permettra de promouvoirla totalité des collègues du 11ème échelon.

    Alain LEURION

    [email protected]

    CertifiéS

    contingEnt dE promotions

    Le contingent attribué pour l’académie a été de 411. Surnotre académie, deux listes sont établies séparément pourles certifiés du second degré et ceux affectés dans le supé-rieur. La raison de cette séparation est la différence entre lesméthodes de notation, ce qui entraîne des niveaux de nota-tion très différents entre les deux listes : il y a environ 10points d’écart entre les deux notations, à échelon égal.Les 411 possibilités de promotions ont été réparties au pro-

    rata du nombre d’agents au 11ème et 10ème échelon. uPour le second degré : 1763 au 10 et 11ème ont donné404 promotionsuPour le supérieur : 30 au 10 et 11ème ont donné 7 pro-motions

    La liste des 411 promus du supérieur et du second degré estaccessible sur IPROF.

    UnE méthodE particULièrE cEttE annéE : LE ppcr avant L'hEUrE !

    Dans le cadre du PPCR, la hors classe 2018 est prévuecomme une suite de carrière afin de permettre à tous les11ème échelon d'y accéder, sauf cas exceptionnels d'opposi-tion du recteur. Lors de cette CAPA HC 2017, le recteur a accepté d'apportercette garantie dès cette année. Arguant du fait que le ba-rème est seulement indicatif, il a pris la décision d'attribuerles promotions en priorité au 11ème puis exclusivement au10ème échelon à l'exception d'une seule promotion donnéeau 9ème. Le barème, dans ces conditions, a servi uniquementpour départager les collègues au 10ème échelon.

    La répartition des promotions a donc été faite de la manièresuivante :

    èPour les certifiés du 11ème échelon, qui étaient au nom-bre de 308, il y a eu 300 promus : Malgré notre demande d’avoir 100% de promus dans le11ème, les 8 collègues qui avaient un ou deux avis défavo-rables n’ont pas été promus.

    èPour les certifiés du 10ème échelon, qui étaient au nom-bre de 1455, il y a eu 103 promus :C'est uniquement à cet échelon que le barème a été prisen compte pour départager les promouvables. Le der-nier promu du 10ème avait un barème de 170, entré dansle grade certifié le 01/09/1993 était né en 1966.

    èPour les certifiés des 7, 8 et 9ème échelon : une seulepromotion par décision du recteur.

    Echelon et ancienneté

    dans le 11ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème

    ancienneté dans le 11ème

    1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans et +

    Nombre de promus 0 0 1 103 300 248 39 9 3 1

    Effectif 885 1357 1524 1455 308 249 42 12 4 1

    % promus 0% 0% 0,10% 7,10% 97,40% 99,60% 92,90% 75% 75% 100,00%

    Répartition des promotions, par échelon et ancienneté dans le 11ème

  • 9

    Métier orientationorientation : une année de tranSitionS MaiS doit BeauCoup MieuX faire !

    àla suite de la parution de l’arrêté du 5 mai 2017fixant les taux de promotion à la hors-classe,la profession a vécu un véritable choc ! Toute lapériode de dialogue au sein du GT 14 s'arrêta là,brusquement, avec cette reculade inique

    concernant l'accès à la HC. Vécue aussi comme une énièmesanction, cette décision entache encore notre professiond'un véritable mépris. Outre la mise à bas du dialogue social,c'est dans la manière dont s'est passée cette reculade qu'il

    faut voir le vrai esprit de nos gouvernements et de leur co-horte de technocrates : comment imaginer faire des écono-mies sur 73 collègues, les plus anciens dans la profession,qui allait pouvoir vivre la réparation d'une injustice qui duredepuis 1989 ?… Certes à la demande du SNES-FSU, uneCAPN exceptionnelle a pu se tenir et confirmer un rattrapagepour les collègues nés avant 1960 avec un barème d'aumoins 180 points et ceux nés avant 1956 qui avaient aumoins 170 points.

    mais le compte n'y est toujours pas ! Le snEs-FsU entend poursuivre son action pour que la promotion soitconforme aux engagements actés : soit 10 % !!!

    En parlant de comptes, Le SNES-FSU entend là-aussi pour-suivre son action. En effet, nous sommes encore dans untraitement différencié, et inique, avec des indemnités ridi-culement basses par rapport aux enseignants. La créationdu corps unique n'a pas acté l'homogénéisation : il persisteune différence inacceptable entre les 2 spécialités : pour lespsy spécialité EDA 2044,19 euros par an contre 844,19 pourles psy spécialité EDO.

    Avec cette fin d'année, nous venons de connaître la dernièreCAPA de l'ère des COPsy et DCIO : le mouvement laisse ap-paraître, encore et toujours, un déficit de 31 postes vacantssur notre académie … sans parler de la prise en compte de lacompensation des rompus ! Plus largement, le MEN doitnous entendre et acter une large campagne de recrutementà hauteur des besoins et des enjeux de notre profession : làaussi avec les trois concours, le compte n'y est pas !

    Les motifs de lutte et de revendications ne manquent pas etavec la mise en place du nouveau corps nous allons devoir

    nous exprimer et élire des commissaires paritaires dans lecourant de cet automne – ce suffrage sera l'occasion d'expri-mer une nouvelle fois votre confiance pour la poursuite desengagements du SNES-FSU et de notre représentation dansles instances académiques.

    Philippe FRANCO

    [email protected]

  • MétierliSte d’aptitude au CorpS deS agrégéS :

    agrégéS

    une MéritoCratie CoMBattue

    Cette voie depromotion re-présente, aprèsune période dedévalorisation

    salariale et alors que lesconditions d’exercice denos métiers sont de plus enplus éprouvantes, une pos-sibilitéd’amélioration non négli-geable de la rémunérationet des conditions de travail.Elle est le reflet d’un besoincroissant de reconnais-sance du travail et de l’in-vestissementprofessionnel. Cette annéeencore, près d'un millier decollègues de l’académie deBordeaux candidataientpour accéder au corps desagrégés par liste d'apti-tude. Malgré une stabilitéapparente du nombre dedemandes, ce sont 250nouvelles candidatures etautant de non renouvelle-ment.Les faibles possibilités depromotion et la volonté af-fichée par les corps d’ins-pection de récompenserdes candidatures de proxi-mité découragent de nom-breux enseignants etdiscréditent cette voie depromotion.

    L’académie de Bordeaux nedéroge pas à la tendancenationale. 16 promus cetteannée ; tous aux dernierséchelons de la hors-classeet avancés en âge sauf deuxcollègues connus pour être

    proches de l’inspection etrécemment actifs dans lamise en place de la réformedu collège.Rappelons que les évalua-teurs (IPR et chefs d’établis-sement) doivent établirleurs avis sur l’ensemble dela carrière en considérantles seuls éléments statu-taires que sont le CV et lalettre de motivation.

    La FSU avec 6 élus est laseule organisation syndi-cale en capacité de lire l’in-tégralité des avis, des CV etdes lettres de motivation,ce que ne peuvent pas faireles autres organisationssyndicales (FO, l’UNSA, leSGEN-CFDT et le SNALC ontchacun 1 élu). La FSU as-sure le contrôle paritaire etest force de proposition al-ternative à celle des corps

    d’inspection tout au longde la CAPA, en défendantles intérêts collectifs de laprofession et les intérêts in-dividuels des collègues.

    Nous rejetons la vision ma-nagériale de cette promo-tion qui, tout en laissant unespoir de reconnaissanced’une carrière riche, est vuecomme un moyen de ré-compenser les enseignantspour service rendu.

    Nous intervenons sur labase de notre demanded’un barème établi sur descritères objectifs et trans-parents pour tous les col-lègues (diplômes,admissibilité, note pédago-gique, travaux discipli-naires, enseignement enéducation prioritaire, etc.)qui lèverait le doute surl’objectivité de certainesnominations et donneraitplus de visibilité aux candi-dats. Nous portons l’idéeque l’agrégation est un dé-bouché de carrière pour lescollègues ayant parcourutous les échelons de la car-rière de certifié.

    Le SNES revendique quel’agrégation revalorisée soitle corps de référence dansle second degré et qu’en at-tendant, il faut :

    uune agrégation danstoutes les disciplines ;

    uune hausse significa-

    tive des possibilités d’ac-cès au corps des agrégéspar concours et par listed’aptitude ;

    uune augmentationconséquente du nombrede congés formations ;

    uun barème transpa-rent et objectif rejetantle mérite pour l’accès parliste d’aptitude.

    Déclaration :http://bordeaux.snes.edu/agreges/LA_agreges_decla_2017.pdf

    Les élus du SNES-FSU

    33 : Mathieu Dumoulin,

    Corinne Michelon, François

    Richard, Cyrille Orlowski

    40 : Marianne Campagnole,

    Julien Leroy, Sonia Mollet

    47 : Marie Pierre Mongelard,

    Camille Buquet

    64 : Nicolas Garret

    10

  • retraitéS BordeauX

    La vaguedégagisteannoncée par lamétéo politiquea en effet

    fonctionné telle qu’elleavait été conçue. De trèsnombreux élus ont étéremplacés. Mais lenouveau n’est pasvraiment au rendez-vous.Les « libéraux » qui sonteffectivement au pouvoirdepuis une vingtained’années composentmaintenant une chambreintrouvable. Une chose estremarquable : les « élites »de HEC remplacent cellesde l’ENA. La classe despossédants est bieninstallée.Ce qui menace vraimentmaintenant, c’est la vague« libérale » antisociale quirisque, si la résistancesyndicale ne se montre pasà la hauteur, de balayerdes dizaines d’années deconquêtes socialesdurement obtenues. Mais iln’y a pas de raison quenous tous, qui sommes lesyndicat, nous ne nousmontrions pas à lahauteur.

    Pour ce qui nous concerneplus particulièrement nousles retraités, les annoncessont inquiétantes. Tout

    d’abord, remarquonsqu’un quart de lapopulation (les retraités)n’a ni représentant niinterlocuteur augouvernement. Il y a dequoi penser qu’on ne nousveut pas que du bien. Danssa lettre du 18 avril auxretraités, le candidatMacron dit qu’il veut nousgarantir une vie meilleure.Mais il annonce une haussede la CSG, inacceptable carelle va faire baissersensiblement le niveau denombreuses retraites, enparticulier dans nosprofessions, au seul profitd’une aide encore plusgrande « aux entreprises ».Inacceptable aussi car,dans la ligne de la créationde la CSG en 1990 parRocard, il s’agit d’en finiravec la dynamique dusalaire à la qualification etdu régime général desécurité sociale, deuxdébuts de généralisationdu salaire à vie parce quelié à la personne, et de lesremplacer par les deux «piliers de ressources »préconisés par l’Unioneuropéenne.

    Il annonce également uneréforme des retraites quiest censée ne pas noustoucher directement, mais

    qui détruit la logique dusalaire continué et desconquêtes de la Libération.Neuf syndicats etorganisations (CGT, FO,CFTC, CFE-CGC, FSU,Solidaires, FGR-FP,Ensemble et Solidaires etLSR) ont exprimé leur refusau président de laRépublique.

    Ces projets inacceptablesnous imposent unerésistance active, avec noscamarades actifs !Nous pouvons avoir le rôletrès important d’être lamémoire des luttes, desavoir rappeler commentles conquêtes sociales ontété gagnées par des luttespuissantes ; de savoirrappeler que lerassemblement dans lesluttes est une conditionessentielle de laconstruction des rapportsde force avec le pouvoir, depouvoir rappeler la genèsede la construction deconquêtes aussiessentielles que la Sécu,les retraites, de meilleuresconditions de travail.De trop nombreuxcamarades oublient lesyndicat lorsqu’arrive enfinl’heure de la retraite. Cen’est plus la saison : lesluttes importantes qui

    nous attendent aurontbesoin de toutes et tous !Le syndicalisme desretraités n’est pas un clubde macramé : c’est lacontinuation de la luttedans un nouvel espace-temps. Nous allonsorganiser à la rentrée unstage destiné auxretraitables, afin d’aidernos collègues à construirela continuité de ce travailsolidaire, si importantdevant les menaces réellesqui nous sont promises.En attendant, que chacuneet chacun s’apprête àpasser un été agréable,dans des très grandesvacances bien méritées.

    Jean-Jacques LE MASSON

    (S1 académique des

    retraités)

    la réSiStanCe entretient la JeuneSSe !

    11

  • 12

    Métier agrégéShorS-ClaSSe deS agrégéS : la fin de l’anCien régiMe

    «Le PPCR ne s’ap-plique pas en-core ! », ces motstraduisent lesréactions des

    corps d’inspection en ré-ponse aux interventionsdes élus de la FSU quin’ont cessé de défendre,dans l’intérêt de la profes-sion, le fait que la hors-classe n’a plus aucuncaractère managérial. Laprise en compte du « mé-

    rite », vue en réalité parl’administration commeune récompense pour bonset loyaux services, est ré-duite à la portion congrue.

    Les avancées inscrites dansle PPCR sont réelles : tousles professeurs « ont voca-tion à dérouler une carrièrecomplète sur au moinsdeux grades ». Le SNES sefélicite que son action syn-dicale dans toutes les ins-tances nationales etacadémiques ait fait tendreles textes vers la réalisationd’un de nos mandats histo-riques : l’accès au dernier

    échelon de la hors classeavant le départ à la retraite.La hors-classe est un exem-ple de succès de lutte syn-dicale.

    Force Ouvrière et le SNALCqui ont voté contre le PPCRau comité technique minis-tériel du 7 décembre 2016,continuent de nier lesavancées pour la profes-sion et ne font aucune pro-position d’amélioration des

    situations individuelles.

    En effet, seule la FSU avec 6élus (et d’autre part, 1 éluSGEN-CFDT, 1 élu UNSA, 1élu FO, 1 élu SNALC) est encapacité de faire le travailparitaire de contrôle et lesinterventions en CAP né-cessaires à la défense desintérêts collectifs de la pro-fession et individuels desenseignants. Nous interve-nons systématiquementpour valoriser les candida-tures des collègues les plusavancés dans la carrière quiauront un gain salarial avecun reclassement dans la

    hors-classe. Rappelons quece sont principalement lesenseignants au 11ème éche-lon avec plus de 3 ans d’an-cienneté dans l’échelon quigagnent à passer à la hors-classe (reclassement dansles indices de l’échelle-let-tre A) et dans une moindremesure ceux au 10ème éche-lon avec plus de 2 ans d’an-cienneté et proche de l’âged’ouverture des droits à laretraite (passage à l’indicede l’échelon 11 un peu plusrapidement et un calcul dumontant de pension de re-traite plus favorable).

    Les propositions rectoralespour la commission minis-térielle présentées enamont de la CAPA allaientdéjà très majoritairementdans ce sens. Le nombred’agrégés au 11ème échelonne bénéficiant pas de l’avis« exceptionnel » du recteura fondu. En fin de commis-sion, ils ne seront plus que12, si on ne compte pasceux qui ont obtenu l’agré-gation par liste d’aptitudedepuis moins de 4 ans (blo-cage ministériel pour causede double promotion ré-cente qu’on ne remet pasen cause, cf article Listed’aptitude). Notons que de-puis quelques années, et cegrâce aux interventions denos élus, l’avis « exception-nel » du recteur n’est plusune condition nécessairepour être promu. Le tauxde proposition au 10ème

    échelon avec avis « excep-tionnel » baisse et concernetrès largement des ensei-

    gnants avec une ancien-neté dans l’échelon.

    Soucieux de garder lamain, même symbolique-ment, sur une attributionau mérite, corps d’inspec-tion et recteur ont refuséde répondre favorablementaux quelques propositionsqu’il nous restait à faire, cequi n’a pas empêché despromotions. Certaines denos propositions sont ap-puyées par la seule éluehors FSU intervenant enCAP. En revanche, nousnous sommes opposés àdeux propositions venantde ce syndicat et visant descollègues en dessous descritères que nous noussommes fixés alors qued’autres restent exclus. Lesenseignants au 11ème éche-lon proposés au niveau mi-nistériel et non promusn’auraient de toute ma-nière pas bénéficié finan-cièrement d’un passagedès cette année à la hors-classe. Le ralentissementn’est que symbolique.

    Les élus du SNES-FSU

    33 : Mathieu Dumoulin,

    Corinne Michelon, François

    Richard, Cyrille Orlowski

    40 : Marianne Campagnole,

    Julien Leroy, Sonia Mollet

    47 : Marie Pierre Mongelard,

    Camille Buquet

    64 : Nicolas Garret

  • 13

    éChoS deS S2lot et garonne

    Tout au long decette année, les« permanents »U&A du S2 47,Anne Laure Tidj-

    diti, Marie Pierre Mongelard,Marie Laure Gauthier, avecl'aide de 2 retraités béné-voles (Paul Dupouy,spécialiste informatique,Jean Pierre Milot, aide entous genres) ont œuvré deleur mieux pour répondreaux demandes descollègues et étendre lerayonnement du SNES-FSUdans le département (noussommes en progression dunombre de syndiqués de3,05 %, la plus importantede l'académie).

    Nos missions sontmultiples : réponses etconseils aux collègues,visites des établissements,animations de RIS (réunionsd'information syndicale),défense de nos droits etamélioration des conditionsd'enseignement via nosinterventions (lors des réu-nions institutionnelles

    -CTSD, CHSCT, CDASet lors de rdv ponc-tuels enaccompagnementdes établissementsdemandeurs).Nous assurons unepermanence au 14,rue Jean Terles àAgen tous les mer-credis après-midi, ainsiqu'une permanence télé-phonique via la messageriedu portable SNES les joursouvrables (rappel des col-lègues). Nous envoyonsaussi chaque semaine unelettre hebdomadaire à tousnos syndiqués.

    Cette année a été marquéepar 2 événements« majeurs », le succès dustage « métier, des condi-tions de travail toujoursplus dures » avec une largeparticipation des collègues(40 participants) et unretour très positif des sta-giaires et la première soiréefestive dans les locaux du S2pour ponctueragréablement la fin de la

    « saison ».

    L'organisation de cemoment convivial était le3eme point de notre manda-tement et nous y tenionsplus particulièrement. Il estpour nous l'expression del'état d'esprit dans lequelfonctionne l'équipe des« permanents du S2 47 » :allier aide, soutien, rensei-gnement, défense descollègues, militantisme,dans une ambianceamicale, de partage et deconfiance. Nousrevendiquons aussi le droitde militer dans le plaisird'être ensemble. Le sens denotre engagement y trouvetoute sa dimension.Nous étions 17 au plus fort

    de la soirée du 9 juin maisc'est un début et nous espé-rons une plus largeparticipation l'année pro-chaine.Nous projetons l'organisa-tion d'un stage spécialparticipation au CA et l'éla-boration d'un vadémécumpour simplifier la tâche denos S1.

    Nous souhaitons à toutes età tous une bonne fin d'an-née scolaire et de trèsbonnes vacances en atten-dant d'avoir le plaisir devous retrouver à la rentrée.Souhaitons-nous aussi ducourage pour les luttes àvenir face à ce nouveau gou-vernement et n'oublionspas :

    « ENSEMBLE, çA A DU SENS ».

    Anne Laure Tidjditi (U&A),

    Marie Pierre Mongelard (U&A),

    Marie Laure Gauthier (U&A),

    Paul Dupouy (U&A),

    Jean Pierre Milot (U&A)

    petit Bilan de fin d'année du S2 du 47

  • éChoS deS S2dordogne

    Dans le pro-gramme de lamajorité,impulsé parla divine

    vision politique du Prési-dent de la république,l'amplification de l'auto-nomie des établissementssemble être la ligne direc-

    trice des prochainesannées. Et pourtant desformes d'autonomie exis-tent déjà et sont exercéesde différentes manières.Dans la réalité, « l'autono-mie » est devenue l'unedes sources majeures destensions dans les établis-sements, engendrant des

    conflits internes, aux rai-sons diverses, etdégradant substantielle-ment le climat dans lesétablissements, en Dor-dogne comme ailleurs. Nous avons été sollicitésau moins une fois par 8établissements pour desconflits directement liée à

    la gouvernance locale ;deux établissements, lecollège de Vélines et la citéscolaire d'Excideuil ont dûaller jusqu’à la grève pourse faire entendre par l'ins-titution.

    l'autonomie , le management !

    14

    le management d'optimiSation et de la pluS-value :

    tout un programme.

    Nous avons pu remarquerdifférentes variantes dansl’exercice du managementet de l’autonomie. En effet,l'insuffisance des moyens,qui ne sont plus calculés parrapport aux besoins spéci-fiques à chaqueétablissement mais par rap-port à des critèrescomptables, renvoie à l'au-tonomie. Au nom de celle-ci, leséquipes disciplinaires sontmises en concurrence. La

    capacité du chef d’établisse-ment à arbitrer entre lesdisciplines est alors unemission quasi-impossible,car il se retrouve pris entrel'injonction de sa hiérarchieà faire du « managementd'optimisation » et lavolonté de créer des syner-gies et développer la culturede projets. Lorsque l'établis-sement est trop petitcomme certains collèges, oulorsque un lycée doit main-tenir une offre d'options

    assez large, parce qu'il est leseul dans son secteur, l'arbi-trage ne peut se faire qu'enmettant une ou plusieursdisciplines en difficultés.En théorie, les décisionsdevraient être prises en col-laboration avec les équipesen toute transparence, leconseil d'administrationdevant valider les projetsfinaux. La pratique estautre : ce pouvoir de distri-buer est accaparé par celuiou celle qui doit mener ce

    pilotage. L'arbitrage dumanque et de la rareté setransforme mécaniquementen une machine autoritaires'appuyant sur le manage-ment d'optimisation… quiest un des critères d’évalua-tion des chefs de service.

    Pour le SNES, les élèves doi-vent bénéficier partout desmêmes moyens pour tra-vailler dans les meilleuresconditions.

    management par le projet :

    Prenez un établissement oùle chef d’établissementvient d'arriver, avec desobjectifs assignés. Les pro-jets pédagogiques existantssont en place depuis desannées par des équipes quiespèrent une gestion de ser-vice sereine. Sauf qu'Ils nesont souvent pas compati-bles avec les orientationsassignées au chef établisse-ment… Rapidement, lesdésaccords apparaissent, ilspeuvent concerner la naturedes projets à mener, leurs

    contenus pédagogiquesou/et leurs déroulés. Ajou-tez à cela une divergence delecture et de compréhen-sion des textesréglementaires cadrantl'exercice des instances etdes missions de chacun , etvous avez ainsi tous lesingrédients chimiques d'unesituation explosive. Cecin'est pas une fiction ! Cescénario vient de se dérou-ler à la cité scolaired'Excideuil. Il a amené lescollègues à faire grève mas-

    sivement (plus de 80%). Lesmotifs avancés par l'équipeéducative sont les consé-quences d'un managementvertical et coercitif, un auto-ritarisme excessif méprisantles instances et les équipeséducatives.

    Ils revendiquent : le respectdes libertés pédagogiques,des libertés d'expressionsdans les instances (Conseild'administration, conseilpédagogique ou conseil declasse), la prise en compte

    des avis, des options propo-sées par les personnels del'établissement, une com-munication avec lescollègues respectueuse à lafois des personnes et deleurs statuts.

    Ils demandent tous simple-ment que les textesréglementaires de la fonc-tion publique soient mis enœuvre sans manipulationmanagériale.

  • 15

    le culte de la perSonnalité et l’ abSence de démocratie :

    De manière générale, à tousles échelles de la hiérarchie,l'autonomie enferme lescadres de la fonctionpubliques et de plus en plusceux de l'éducation natio-nale dans une posture deleadership. Toutes les réus-sites sont attribuées auxtalents de ces derniers. Parcontre, lorsque les indica-

    teurs de l'établissementsont inférieurs aux objectifsassignés , on nous expliqueque c'est parce qu'il y a despoches de résistances auxinnovations proposées parceux qui doivent piloter lesystème. Lorsque nousfixons la focale sur certainsétablissements soustension, nous y découvrons

    d'autres réalités, difficiles àtraduire par desindicateurs : des CA quimanquent de transparence,des comptes rendus modi-fiés ou laconiquesminimisant les effets dedivergences, la mise enopposition des équipes ,valorisant les uns et stigma-tisant les autres à cause de

    leur appartenance syndicaleou leur vision du servicepublic de l'éducation natio-nale. L'autoritarisme estalors la seule issue, car l'ins-titution ne pourrait accepterla faiblesse de son état-major !

    Le SNES-FSU Dordogne a soutenu les col-lègues dans leurs actions, en lesaccompagnant dans les demandes d'au-diences, dans les actions menéeslocalement, dans la construction de rap-port de force.

    Le SNES-FSU intervient dans chacune desinstances CTSD ou CHS CT D afin de don-ner suite aux actions menées localement.Dans ces instances, nous rappelons à l'ins-titution sa responsabilité dans un systèmedans lequel les difficultés proviennentprincipalement de politiques néolibéralesqui perdure depuis plusieurs gouverne-ments. Après tout, un fonctionnaire, quelque soit son rang, n'est qu'un élémentd'une chaine qui obéit à une politiquenationale. Nos combats et luttes ne peu-vent se limiter aux oppositions locales.Nous devons les transformer en actionsyndicale beaucoup plus large. Car seuleune réelle modification des orientationspolitiques suivies jusqu'à maintenant, despolitiques qui seront amplifiées dans unavenir proche, peut améliorer un systèmequi est enrayé.

    Abderafik BABAHANI

  • Bourse du Travailrue Bodin 24000 PérigueuxTél. 05 53 05 17 58Fax : 05 53 05 17 57Port. 06 12 51 76 [email protected] : @Snes24

    ContaCter le SneS

    138 rue de Pessac 33000 BordeauxTél. 05 57 81 62 40Fax : 05 57 81 62 41Courriel : [email protected] : @SNESBordeaux

    Permanencesdu lundi au jeudi de 14h à 17h30le vendredi de 14h à 17h

    La permanence de la section académiquerouvrira à partir du lundi 28 août à 14h.

    Section académique de BordeauxS3 de Bordeaux

    Section départementaleS2 Dordogne

    138 rue de Pessac33000 BordeauxTél. 05 57 81 62 44Port. 06 85 87 29 [email protected]://snes33.free.fr/index.html

    Section départementaleS2 Gironde

    Maison des syndicats97 place caserne Bosquet40000 Mont de MarsanTél. 05 58 93 39 35Fax : 05 58 05 92 65Port. 06 85 34 35 [email protected]

    Section départementaleS2 Landes

    14 rue Jean Terles47000 AgenPort. 06 07 55 96 [email protected]

    Section départementaleS2 Lot et Garonne

    11 avenue Edouard VII64000 PauTél/Fax : 05 59 84 22 85Port. 06 85 34 15 [email protected]

    Section départementaleS2 Pyrénés Atlantiques

    16