auxiliaire de puériculture

44
CONCOURS 2013/2014 Entrée en IFAP Tout-en-un 4 e édition le Social .fr Auxiliaire de puériculture Concours Épreuves d’admissibilité Culture générale Biologie humaine Mathématiques Tests d’aptitude Épreuve d’admission Exposé-discussion Plannings de révision Cours Méthode Annales corrigées Sujets gratuits en ligne SANTÉ

Upload: others

Post on 26-Oct-2021

10 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Auxiliaire de puériculture

CONCOURS2013/2014

Entrée en IFAP

Tout-en-un

4e édition

le Social.fr

Auxiliairede puériculture

Concours

Épreuves d’admissibilité✔ Culture générale

✔ Biologie humaine

✔ Mathématiques

✔ Tests d’aptitude

Épreuve d’admission ✔ Exposé-discussion

Planningsde révision Cours Méthode Annales

corrigéesSujets

gratuits en ligne

SANTÉ

Page 2: Auxiliaire de puériculture
Page 3: Auxiliaire de puériculture

• 3 •

Votre concours, votre métier 6

Partie 1 Épreuve d’admissibilité

■ Culture générale 15Planning de révision ....................................................... 16Méthodologie et conseils ................................................ 18

1. Culture générale ...................................................................... 182. Français .................................................................................... 21

Le cours ........................................................................... 251. Le portrait social de la France ............................................... 252. La justice des mineurs, la protection de l’enfance et les droits de l’enfant ............................................................ 863. Les modes de vie ..................................................................... 1074. Le système de santé en France .............................................. 1305. La santé ..................................................................................... 1406. L’environnement ..................................................................... 1877. Le développement psychomoteur de l’enfant et les maladies infantiles et la vaccination .............................. 196

Annales corrigées ........................................................... 207

■ Biologie humainePlanning de révision ....................................................... 214Méthodologie et conseils ................................................ 216Le cours ........................................................................... 219

1. L’organisation générale du corps humain ........................... 2192. Notions de biologie cellulaire ............................................... 2243. Le squelette et les articulations ............................................. 2294. Les muscles .............................................................................. 2355. Le système nerveux ................................................................. 2396. Les organes des sens ............................................................... 246

Sommaire

Page 4: Auxiliaire de puériculture

• 4 •

7. L’appareil circulatoire ........................................................... 253 8. L’appareil respiratoire ........................................................... 260 9. L’appareil digestif .................................................................. 26710. L’appareil urinaire ............................................................................ 27311. Les appareils génitaux et la reproduction ..................................... 27812. Le système immunitaire ................................................................ 28913. Le système endocrinien ................................................................... 29614. La nutrition .............................................................................. 301

Annales corrigées ............................................................ 307

■ MathématiquesPlanning de révision ....................................................... 310Méthodologie et conseils ................................................ 312Le cours ........................................................................... 314

1. La numération ............................................................................ 3142. Le calcul mental ......................................................................... 3233. Les quatre opérations ................................................................. 3304. Mesures et conversions .............................................................. 3445. Le temps ..................................................................................... 3576. Fractions, proportions et pourcentages .................................... 363

Annales corrigées ........................................................... 376

Partie 2 Seconde épreuve d’admissibilité

■ Tests d’aptitudeMéthodologie et conseils ................................................ 382Le cours ............................................................................ 386

1. Logique : dominos ................................................................ 386 2. Logique : cartes à jouer ........................................................ 392 3. Logique : Mastermind .......................................................... 396 4. Logique : sudoku ................................................................... 402 5. Logique : fubuki .................................................................... 403 6. Logique : positions logiques ................................................ 405 7. Logique : suites numériques et alphanumériques ............ 409 8. Attention : transformations d’images ................................ 412 9. Attention : caches .................................................................. 41410. Attention : images identiques .............................................. 41611. Attention : tableau de données ............................................ 420

Page 5: Auxiliaire de puériculture

• 5 •

12. Attention : dénombrement et observation ........................ 42313. Attention : texte transformé ................................................ 42514. Organisation : logigramme ................................................. 42615. Organisation : planning ....................................................... 43116. Organisation : classement .................................................... 433

Annales corrigées ............................................................ 435

Partie 3 Épreuve orale d’admission

Méthodologie et conseils ................................................ 4441. Le face-à-face avec le jury ........................................................... 4442. L’exposé oral sur un thème sanitaire et social ............................. 4463. L’exposé oral de motivation........................................................ 454

Page 6: Auxiliaire de puériculture
Page 7: Auxiliaire de puériculture

d’admissibilité

PARTIE 1

Ü Culture générale 15

Ü Biologie humaine 213

Ü Mathématiques 310

Épreuve

Page 8: Auxiliaire de puériculture
Page 9: Auxiliaire de puériculture

généraleCulture

2heures

CoeFFiCient

1Ü Planning de révision 16

Ü Méthodologie et conseils 18

Ü Le cours 25

Ü Annales corrigées 207

DuRÉe

Ce coeffi cient de 1 et la durée de 2 heures prévalent pour l’ensemble des épreuves (texte de culture générale, biologie et mathématiques).

Page 10: Auxiliaire de puériculture
Page 11: Auxiliaire de puériculture

• 155 •

Le cours

Ép

re

uV

eS

d’a

dM

iSS

iBil

iTÉ

Cult

ure

géné

rale

2. Cholestérol, maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète

A. Le cholestérol

a. DéfinitionLe cholestérol est une substance lipidique (graisse) de la famille des stérols. Elle est présente dans toutes les cellules du corps et joue un rôle dans de nombreux processus chimiques.Le cholestérol est nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme mais un excès de cholestérol dans le sang nuit à la santé. C’est pourquoi il faut limiter à 300 mg/jour au maximum la quantité apportée par l’alimentation.

FoCuS : On peut mesurer le taux de cholestérol LDL et HDL et le taux de cholestérol total (CT) à l’aide d’analyses sanguines. Il y a hyper-cholestérolémie (trop de cholestérol dans le sang) si le taux de choles-térol sanguin est supérieur à 2,30 g/l (2,80 g/l chez l’adulte de plus de soixante ans).

Ces anomalies doivent être corrigées, car, à long terme, elles peuvent provoquer une maladie cardiovasculaire.

Toute hypercholestérolémie (excès de cholestérol) relève d’une prise en charge comprenant des règles d’hygiène et de diététique et un traitement médicamenteux, si nécessaire.

b. Cholestérol et hygiène alimentaireLa première des choses à faire pour réduire son cholestérol est de modifier son alimentation et d’adopter quelques règles diététiques indispensables. 70 % du cholestérol est contenu dans le foie et 30 % est apporté par l’alimentation. Pour réduire son taux de cholestérol, il existe des méthodes et des régimes adaptés et des aliments qu’il faut consommer avec modération.• Diminuer la consommation des mauvaises graisses au profit des bonnes graisses.

C’est la mesure la plus importante. Cela revient à substituer le plus possible les graisses d’origine animale (beurre, gras de viande, charcuterie, fromage, prépa-rations industrielles), par des graisses d’origine végétale (huile de tournesol, de maïs, de colza, d’olive).• Augmenter la consommation d’oméga-3 contenus dans les poissons.• Augmenter la consommation de fibres (fruits, légumes et céréales).• Diminuer la consommation de cholestérol alimentaire.

Le cholestérol se trouve surtout dans le jaune d’œuf, le beurre, les abats mais aussi dans la charcuterie, les laitages non écrémés.

Page 12: Auxiliaire de puériculture

• 156 •

5 | La santé

• L’apport en glucidesIl est recommandé d’en manger à tous les repas, mais en quantité raisonnable :

pâtes, pain, riz, céréales du petit déjeuner.• L’apport en protéines

Il convient de privilégier les viandes blanches (volaille) et les poissons, les viandes rouges étant en général plus grasses. Certaines protéines végétales comme celles du soja peuvent remplacer celles d’origine animale.• L’apport en fruits et légumes

Les fruits et légumes sont à consommer largement : ils apportent des fibres, des vitamines et des minéraux indispensables à une bonne santé.• La consommation d’alcool

La consommation quotidienne doit être limitée à trois verres de vin au maxi-mum. Elle est particulièrement déconseillée chez les patients ayant un excès de triglycérides dans le sang.• L’activité physique

Pratiqué régulièrement, un exercice physique facilite la diminution de la masse grasse (quantité de graisse stockée par l’organisme, notamment au niveau de l’abdomen), du cholestérol, des triglycérides, de la tension artérielle… Ces nombreux bénéfices diminuent ainsi activement le risque global de survenue d’ac-cidents cardiovasculaires.

Ainsi, il est préférable, chaque jour, par exemple :– de prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur ;– de prendre les transports en commun et de descendre une ou deux stations avant la destination choisie ;– de profiter du week-end pour aller au parc avec ses enfants ou petits-en-fants ou de faire une promenade à bicyclette ;– de marcher pendant la coupure du déjeuner.Il est recommandé de pratiquer chaque jour au minimum 30 minutes d’exercice physique d’intensité modérée comme la marche rapide.

c. Les traitements médicamenteuxLe traitement est un médicament qui permet de diminuer le taux de graisses dans le sang.

Pour prévenir de façon efficace la survenue de maladies cardiovasculaires, le traitement doit être pris régulièrement, sans interruption et pendant longtemps. Même si après plusieurs mois de traitement, la réduction du taux de cholestérol est satisfaisante, il faut continuer de prendre son traitement.

B. Les maladies cardiovasculaires et l’hypertension

a. Les maladies cardiovasculairesLes maladies cardiovasculaires sont aujourd’hui la première cause de mortalité dans les pays développés (1/3 du total des décès en France).

Elles frappent plus fréquemment les groupes sociaux défavorisés.

Ainsi, il est préférable, chaque jour, par exemple :Ainsi, il est préférable, chaque jour, par exemple :– de prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur ;– de prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur ;– de prendre les transports en commun et de descendre une ou deux stations – de prendre les transports en commun et de descendre une ou deux stations avant la destination choisie ;avant la destination choisie ;– de profiter du week-end pour aller au parc avec ses enfants ou petits-en-– de profiter du week-end pour aller au parc avec ses enfants ou petits-en-fants ou de faire une promenade à bicyclette ;fants ou de faire une promenade à bicyclette ;– de marcher pendant la coupure du déjeuner.– de marcher pendant la coupure du déjeuner.Il est recommandé de pratiquer chaque jour au minimum 30 minutes Il est recommandé de pratiquer chaque jour au minimum 30 minutes d’exercice physique d’intensité modérée comme la marche rapide.d’exercice physique d’intensité modérée comme la marche rapide.

Page 13: Auxiliaire de puériculture

• 157 •

Le cours

Ép

re

uV

eS

d’a

dM

iSS

iBil

iTÉ

Cult

ure

géné

rale

Ce sont des affections polyfactorielles (plusieurs facteurs) où l’environnement, les habitudes alimentaires et l’hygiène de vie jouent un rôle important.

■■ Les facteurs de risque majeursIls participent au développement des maladies vasculaires tel que l’infarctus du myocarde et l’AVC (accident vasculaire cérébral).

Ces facteurs de risque sont :– l’hypertension artérielle ;– l’excès de cholestérol, de triglycérides ;– le tabac ;– le diabète.

■■ Il existe d’autre facteur de risque, dits mineurs :– la sédentarité ;– le stress ;– l’embonpoint (surpoids supérieur à 10 %).

■■ Les facteurs de risque immuables– le sexe : le sexe masculin représente un facteur de risque supplémentaire ;– l’âge (après 50 ans) ;– la génétique.

b. L’hypertension artérielle (HTA)

■■ Définition Le cœur, se contractant, propulse du sang chargé d’oxygène dans près de 100 000 km d’artères et de veines. La force exercée par le sang, sur les parois des artères est appelée : pression artérielle.

Cependant, pour certaines raisons, le sang va être véhiculé dans notre orga-nisme avec une vitesse plus importante, impliquant une pression plus forte : c’est l’hypertension artérielle.

L’hypertension va favoriser le développement de l’athérosclérose1 et ainsi entraî-ner des complications cardio-vasculaires, des maladies coronariennes, des AVC…

ActualitéPour mieux prévenir les AVC, le Plan d’action national AVC 2010-2014 a pour objectifs de « réduire la fréquence et la gravité des séquelles liées aux AVC » en améliorant par exemple la prévention et l’information de la popu-lation avant, pendant et après l’AVC.

■■ La lutte contre l’hypertension• D’une manière générale, les mesures diététiques visent à réduire la consomma-tion de sel, d’alcool et de graisses.• Par ailleurs, l’arrêt du tabac est un objectif essentiel.• L’excès de poids et l’obésité sont étroitement associés à l’augmentation de la ten-sion et exposent par ailleurs aux risques d’une anomalie du taux de graisses dans le sang et de diabète.

1. voir cours de la Biologie : le cholestérol.

ActualitéPour mieux prévenir les AVC, le Plan d’action national AVC 2010-2014 a Pour mieux prévenir les AVC, le Plan d’action national AVC 2010-2014 a pour objectifs de « réduire la fréquence et la gravité des séquelles liées aux pour objectifs de « réduire la fréquence et la gravité des séquelles liées aux AVC » en améliorant par exemple la prévention et l’information de la popu-AVC » en améliorant par exemple la prévention et l’information de la popu-lation avant, pendant et après l’AVC.lation avant, pendant et après l’AVC.

Page 14: Auxiliaire de puériculture

• 158 •

5 | La santé

• L’activité physique régulière et adaptée à sa condition physique.• Les traitements médicamenteux : chaque personne présentant de l’hypertension est un cas particulier, du fait entre autres de son hypertension et de l’association de son hypertension artérielle à d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire.

C. Le diabète

a. DéfinitionLe diabète traduit une élévation anormale du taux de sucre dans le sang.

Cette anomalie est due à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l’insuline. Sans traitement approprié, cette mala-die peut être à l’origine de graves complications. D’ici vingt-cinq ans, le nombre de diabétiques devrait atteindre 333 millions dans le monde.

Le diabète peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux. Face à une incroyable augmentation du nombre de malades, les experts parlent aujourd’hui d’épidémie.

b. Les chiffres– En 2010, on comptait 285 millions de diabétiques dans le monde. – En 2009 : 3,5 millions de diabétique en France.– 1 personne meurt du diabète toutes les 8 secondes dans le monde.– Plus de 500 000 personnes seraient diabétiques en France sans le savoir.

c. Les différentes formes de diabèteSelon les critères de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), il y a diabète quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à au moins deux reprises à 7 mmol/l ou 1,26 g/l.

Le diabète se caractérise par une augmentation du taux de glucose dans le sang, qui peut entraîner des complications au niveau de nombreux organes. Cette mala-die peut résulter de facteurs génétiques et environnementaux agissant de concert. On distingue deux types de diabète : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.

■■ Le diabète insulinodépendant (DID) ou diabète de type 1

1. DéfinitionLe diabète insulinodépendant représente 10 à 15 % des cas de diabète. Il survient le plus souvent chez un sujet non obèse, avant l’âge de 30 ans.

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

3 000 000diabétiques

1995 2000 2025

Le diabète en France

Page 15: Auxiliaire de puériculture
Page 16: Auxiliaire de puériculture

• 162 •

5 | La santé

À plus long terme, l’enfant a plus de risque de souffrir de surpoids, d’obésité et de diabète. Pour la mère, le danger est que ce diabète gestationnel évolue en un diabète de type 2.

3. Les traitements• Un régime alimentaire est souvent suffisant.• Un traitement à base d’insuline peut être prescrit. Les antidiabétiques oraux ne sont pas recommandés. Le suivi après l’accouchement est primordial.

Pour aller plus loinSitographie› www.mangerbouger.fr› www.inpes.sante.fr› www.diabete.frAFD – Association française des diabétiques : au service de toutes les personnes atteintes ou à risque de diabète.

QCMCochez la ou les bonne(s) réponse(s).

❶ Quels sont les risques liés à une surcharge pondérale ?

a. ❍ des problèmes articulaires b. ❍ des problèmes cérébraux c. ❍ des problèmes cardio vasculaires d. ❍ des problèmes sociaux

❷ Qu’est ce que le rachitisme :

a. ❍ une maladie due à l’obésité b. ❍ une maladie due à un manque de vitamine D c. ❍ une maladie neuroloique

❸ Que signifie OMS ?

a. ❍ Organisme mondial de la santé b. ❍ Organisation mondiale sanitaire c. ❍ Organisation mondiale de la santé

❹ Quels sont, parmi les suivants, les facteurs qui favorisent l’apparition des MCV ?

a. ❍ l’âge, le sexe, l’hérédité b. ❍ une tension artérielle trop élevée c. ❍ le tabac d. ❍ la sédentarité

Corrigé❶ a., c. et d. ❷ b. ❸ c. ❹ a., b., c. et d.

Entraînement Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 5 min

QCMQCMCochez la ou les bonne(s) réponse(s).Cochez la ou les bonne(s) réponse(s).

❶ ❶ Quels sont les risques liés à une surcharge pondérale ?Quels sont les risques liés à une surcharge pondérale ?

a. a. ❍❍ des problèmes articulaires des problèmes articulaires b. b. ❍❍ des problèmes cérébraux des problèmes cérébraux c. c. ❍❍ des problèmes cardio vasculaires des problèmes cardio vasculaires d. d. ❍❍ des problèmes sociaux des problèmes sociaux

❷ ❷ Qu’est ce que le rachitisme :Qu’est ce que le rachitisme :

a. a. ❍❍ une maladie due à l’obésité une maladie due à l’obésité b. b. ❍❍ une maladie due à un manque de vitamine D une maladie due à un manque de vitamine D c. c. ❍❍ une maladie neuroloique une maladie neuroloique

❸ ❸ Que signifie OMS ?Que signifie OMS ?

a. a. ❍❍ Organisme mondial de la santé Organisme mondial de la santé b. b. ❍❍ Organisation mondiale sanitaire Organisation mondiale sanitaire c. c. ❍❍ Organisation mondiale de la santé Organisation mondiale de la santé

❹ ❹ Quels sont, parmi les suivants, les facteurs qui favorisent l’apparition des MCV ?Quels sont, parmi les suivants, les facteurs qui favorisent l’apparition des MCV ?

a. a. ❍❍ l’âge, le sexe, l’hérédité l’âge, le sexe, l’hérédité b. b. ❍❍ une tension artérielle trop élevée une tension artérielle trop élevée c. c. ❍❍ le tabac le tabac d. d. ❍❍ la sédentarité la sédentarité

CorrigéCorrigé❶❶ a., c. et d. a., c. et d. ❷❷ b. b. ❸❸ c. c. ❹❹ a., b., c. et d. a., b., c. et d.

Page 17: Auxiliaire de puériculture

humaineBiologie

Ü Planning de révision 214

Ü Méthodologie et conseils 216

Ü Le cours 219

Ü Annales corrigées 307

Page 18: Auxiliaire de puériculture

• 214 •

Planning de

révisionPour mettre toutes les chances de votre côté, votre préparation doit :

– débuter le plus tôt possible (l’assimilation des notions ne peut se faire que progressivement) ;– se traduire par un travail régulier (l’étude quotidienne d’un nouveau point de cours est plus profitable qu’une journée entière consacrée à votre concours tous les sept ou quinze jours) ;– s’appuyer sur un programme de révision bien défini.Le tableau ci-après est là pour vous aider à planifier votre travail selon le temps

qui vous sépare du concours. Votre préparation s’organise en seize périodes. La durée d’une période dépend de la date de votre concours. Par exemple, si nous sommes à la fin du mois de janvier et que votre concours a lieu la troisième semaine de mai, vous disposez de 16 semaines de préparation. Chaque période de révision durera donc en moyenne une semaine. Bien entendu, si vous débutez votre prépara-tion plus tôt dans l’année, la durée de chaque période sera accrue. Il n’est pas néces-saire de consacrer plus de deux semaines à chaque chapitre. Si plus de 30 semaines vous séparent du concours, procurez-vous un livre d’entraînement et utilisez ce temps supplémentaire pour répondre au plus grand nombre de questions.

Dans tous les cas, soyez rigoureux, respectez votre planning de révision. Il arrive trop souvent, lorsque la date du concours paraît encore lointaine, que l’on remplace la séquence de travail prévue par une activité qui semble sur le moment prioritaire. Et finalement, quand la date du concours est proche, la préparation se fait dans la précipitation et avec anxiété.

PÉRIODES DURÉES CONTENUS DES RÉVISIONSpériode 1 2 jOURS Découverte de l’épreuve

période 2 DE 1 à 2 SEmaINES L’organisation générale du corps humain

période 3 DE 1 à 2 SEmaINES Notions de biologie cellulaire

période 4 DE 1 à 2 SEmaINES Le squelette et les articulations

période 5 DE 1 à 2 SEmaINES Les muscles

période 6 DE 1 à 2 SEmaINES Le système nerveux

période 7 DE 1 à 2 SEmaINES Les organes des sens

période 8 DE 1 à 2 SEmaINES L’appareil circulatoire

période 9 DE 1 à 2 SEmaINES L’appareil respiratoire

période 10 DE 1 à 2 SEmaINES L’appareil digestif

période 11 DE 1 à 2 SEmaINES L’appareil urinaire

période 12 DE 1 à 2 SEmaINES Les appareils génitaux et la reproduction

période 13 DE 1 à 2 SEmaINES Le système immunitaire

période 14 DE 1 à 2 SEmaINES Le système endocrinien

période 15 DE 1 à 2 SEmaINES La nutrition

période 16 DE 1 à 2 SEmaINES mINImUm Révisions générales

Page 19: Auxiliaire de puériculture

• 215 •

Planning de révision

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

bio

logi

e hu

mai

ne

■■ Période 1 : elle doit vous permettre de découvrir l’épreuve de biologie (pour cela vous pouvez lire, sans y répondre, les énoncés des questions d’entraînement et du sujet d’annales) et le programme des connaissances que vous devez maîtriser (lisez attentivement le sommaire). Pendant cette première période de travail, il est également important de bien lire les conseils méthodologiques présentés plus haut.

■■ Périodes 2 à 15 : nous vous conseillons de diviser chaque période en quatre séquences.Séquence 1 : lecture attentive du cours. Ne cherchez pas à retenir le cours. L’im-portant est de bien comprendre ce que vous lisez. Observez attentivement les sché-mas, là encore, sans tenter de les mémoriser. L’objectif est la bonne compréhension de l’organisation des éléments représentés.• Séquence 2  : lecture du cours et prise de notes. Pour chaque chapitre, faites une liste du vocabulaire scientique rencontré. Ensuite, procurez-vous un réper-toire et reportez-y le vocabulaire. Indiquez entre parenthèses le numéro du chapitre concerné. Ces fiches et ce répertoire vous seront très utiles au moment de vos révi-sions. Si vous oubliez comment orthographier un terme, il vous suffit de consulter le répertoire. De même si ne savez plus ce qu’est l’utricule par exemple, le répertoire vous indiquera immédiatement dans quel chapitre retrouver ce terme.• Séquence 3 : mémorisation des schémas. Pour chaque schéma, cachez le titre et la légende. Sur une feuille, reportez les numéros présents sur le schéma et notez la légende. Proposez un titre. Il est impératif d’écrire les légendes (voir la méthodolo-gie concernant l’apprentissage du vocabulaire scientifique).• Séquence 4 : mémorisation de l’ensemble des connaissances. Utilisez le sommaire. Vous devez être capable de développer chaque point du sommaire. Si possible, de-mandez à quelqu’un de vous dicter le vocabulaire scientifique du chapitre en cours.

RemaRque Il vous appartient d’adapter la durée des différentes périodes en fonction de vos connaissances préalables. La période 1 est très importante puisqu’elle doit vous permettre d’identifier les chapitres que vous connaissez partiellement, voire complètement, et ceux dont vous ignorez tout. Ainsi, par exemple, si les notions de nutrition vous sont familières et qu’à l’inverse celles concernant le système nerveux sont nouvelles pour vous, vous pourrez réduire la durée de la période 15 au profit de la période 6.

■■ Période 16  : cette dernière étape est une sorte de répétition générale avant l’examen. Entraînez-vous grâce au sujet d’annales proposé. Reproduisez les condi-tions du concours : pas de notes de cours sous les yeux. Munissez-vous de quelques feuilles de brouillon et d’une copie vierges. Rédigez complètement vos réponses, comme vous aurez à le faire le jour de l’examen. Travaillez en temps limité (20 à 25 minutes, relecture comprise).

Renouvelez cet entraînement en établissant vous-même de nouveaux sujets. Pour ce faire, choisissez au hasard quatre questions parmi celles proposées en entraînement. Choisissez des questions issues de chapitres différents. Ajoutez un schéma vierge à légender. Entraînez-vous ainsi régulièrement jusqu’à l’examen.

Page 20: Auxiliaire de puériculture
Page 21: Auxiliaire de puériculture

• 229 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

bio

logi

e hu

mai

ne

3 | Le squelette et les articulations

1. Les rôles et la structure du squelette

A. Présentation générale du squeletteLe squelette est une charpente, qui per-met notamment la station debout. Il protège de nombreux organes vitaux et représente une réserve de calcium pour l’organisme en cas d’apport alimentaire insuffisant.

Le squelette est constitué de 206 os. Les trois principales catégories d’os sont  : les os longs, les os courts et les os plats.

B. La structure des osLes os se composent de tissu osseux compact dans leur partie externe et de tissu osseux spongieux dans leur partie interne. Les os longs ont une particula-rité qui les distingue des os courts ou plats  : ils possèdent, dans leur partie centrale, un canal qui contient de la moelle osseuse jaune, riche en graisse.

■■ Le périoste est une membrane de tissu conjonctif qui recouvre l’os (sauf au niveau des surfaces articulaires cartilagineuses). Il abrite des cellules particulières, les ostéoblastes qui inter-viennent notamment lors de la crois-sance osseuse. Le périoste contient de nombreux vaisseaux sanguins et lym-phatiques ainsi que des nerfs.

6

1

2

3

4

5

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

1. la face ; 2. le sternum ; 3. les côtes ; 4. un os coxal (ou un os iliaque) ; 5. le sacrum ; 6. le crâne ; 7. la colonne vertébrale (ou le rachis) ; 8. la clavicule ; 9. la scapula (ou l’omoplate) ; 10. l’humérus ; 11. le radius ; 12. l’ulna (ou le cubitus) ; 13. le carpe ; 14. le métacarpe ; 15. les phalanges ; 16. le fémur ; 17. la rotule ; 18. le tibia ; 19. la fibula (ou le péroné) ; 20. le tarse ; 21. le métatarse ; 22. les phalanges.

Le squelette

Page 22: Auxiliaire de puériculture

• 230 •

3 | Le squelette et les articulations

■■ L’os compact est un tissu osseux dense traversé par les canaux de Havers, qui autorisent le passage des nerfs et des vaisseaux sanguins au cœur de l’os.

■■ La moelle osseuse rouge est un tissu particulier qui produit en permanence tous les types de cellules sanguines.

■■ Le cartilage articulaire est un tissu conjonctif spécialisé recouvrant les extré-mités de l’os. Il facilite les mouvements des os les uns par rapport aux autres.

FOCuS : L’os renferme 45 % d’eau, 20 % de molécules organiques (dont 95 % de collagène), et 35 % de sels minéraux (phosphates de calcium, carbonates de calcium, phosphates de magnésium, chlorures, fluorures).

C. Les différentes parties du squelette

a. Le crâneLe crâne, ou boîte crânienne, protège l’encéphale. Il comprend huit os plats : l’os frontal, les deux os pariétaux, les deux os temporaux, l’os occipital, l’os sphénoïde et l’os ethmoïde.

Le crâne protège l’encéphale contre les chocs à la manière d’un casque.

b. La faceLa face est formée d’os ménageant des cavités qui abritent plusieurs organes des sens (orbites, fosses na-sales, cavité buccale). Les os consti-tuant la face sont le maxillaire inférieur, les deux maxillaires supérieurs, les deux os zygomatiques, ou os malaires, les os propres du nez, ou os nasaux.

c. La colonne vertébraleLa colonne vertébrale est constituée de 33 vertèbres : 7 vertèbres cervicales, 12 ver-tèbres dorsales, 5 vertèbres lombaires, 5 vertèbres sacrées et 4 vertèbres coccygiennes.

1

2

3

4

A

B

C

5

6

L’os long – coupe longitudinale

a. une épiphyse ; B. la diaphyse ; C. une épiphyse ; 1. le cartilage articulaire ; 2. l’os spongieux contenant la moelle osseuse rouge ; 3. le canal médullaire contenant la moelle osseuse jaune ; 4. l’os compact ; 5. le périoste ; 6. l’os spongieux.

2

1

3

4

6

5

7

8

9

10

vue de pro�l vue de face

Le squelette de la tête

1. l’os frontal ; 2. un os pariétal ; 3. un os sphénoïde ; 4. un os temporal ; 5. un os zygomatique ; 6. l’os occipital ; 7. l’orifice du conduit auditif gauche ; 8. un os nasal ; 9. un maxillaire supérieur ; 10. la mandibule (ou le maxillaire inférieur).

Page 23: Auxiliaire de puériculture

• 231 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

bio

logi

e hu

mai

ne

Les vertèbres sacrées sont soudées et forment le sacrum. C’est également le cas des vertèbres coccygiennes, qui forment le coccyx.

La colonne vertébrale protège la moelle épinière, logée dans le canal rachidien.La colonne vertébrale d’un adulte, vue de profil, présente quatre courbures na-

turelles. Les grands types de déformation de la colonne vertébrale sont la lordose, la cyphose et la scoliose.

d. La cage thoraciqueLa cage thoracique comprend les 12 paires de côtes, les 12 vertèbres dorsales et le sternum.

La cage thoracique protège le cœur et les poumons et permet, grâce à ses mou-vements, l’inspiration et l’expiration.

e. Les membres

■■ Les membres supérieurs permettent notamment la préhension. Chaque membre comporte un humérus, un radius, un cubitus, ou ulna, 8 os carpiens, 5 os métacarpiens, et 15 phalanges.

■■ Les membres inférieurs permettent la locomotion, et en particulier la marche. Chaque membre comprend un fémur, un tibia, un péroné, ou fibula, 7 os tarsiens, 5 os métatarsiens et 15 phalanges.

RemaRque Pour ne plus confondre le carpe et le tarse, on retiendra que le Carpe est proche du Ciel et le Tarse est proche de la Terre.

f. Les ceintures■■ La ceinture scapulaire lie les membres supérieurs au tronc. Elle est constituée,

au niveau de chaque membre, d’une clavicule et d’une omoplate.■■ La ceinture pelvienne lie les membres inférieurs au tronc. Elle comprend les

os du bassin, c’est-à-dire les deux os coxaux, ou os iliaques. Chaque os coxal se compose de l’ilion, l’ischion et le pubis.

2. Les articulations

A. Les différents types d’articulationsDéfinitions : Une articulation est une structure permettant d’unir plusieurs pièces du squelette. Cette union est plus ou moins serrée selon l’articulation considérée.

Il existe trois types d’articulations :– les synarthroses, ou articulations fixes ;– les amphiarthroses, ou articulations semi-mobiles ;– les diarthroses, ou articulations mobiles, qui comprennent les articulations à ménisques ou à bourrelet.

Page 24: Auxiliaire de puériculture

• 232 •

3 | Le squelette et les articulations

Définitions : un bourrelet est un anneau fibreux implanté autour d’une surface articulaire. Un ménisque est une lame fibro-cartilagineuse interposée entre deux surfaces articulaires et qui n’adhère à aucune d’elles.

a. Les synarthrosesIl s’agit des articulations comme celles qui existent :

– entre les os du crâne ;– entre les os de la face (sauf au niveau du maxillaire inférieur) ;– entre les vertèbres sacrées (qui forment le sacrum) ;– entre les vertèbres coccygiennes (qui forment le coccyx) ;– entre les os formant l’os coxal ou os iliaque.Ces articulations unissent les os de manière très étroite et ne permettent aucun

mouvement de ces derniers les uns par rapport aux autres.

b. Les amphiarthrosesIl s’agit des articulations comme celles qui existent :

– entre les vertèbres ;– entre le sacrum et l’os iliaque.Ces articulations permettent quelques mouvements de faible amplitude.

c. Les diarthrosesCette catégorie comprend :

– les articulations à ménisques comme celle du genou ;– les articulations à bourrelet comme celle de l’épaule, du coude, de la hanche.Ces articulations sont complexes et permettent des mouvements très variés et

de grande amplitude.

B. Les différents éléments d’une articulation mobile

Les os sont réunis par une capsule arti-culaire (manchon fibreux) renforcée par des ligaments. Une membrane, la syno-viale, tapisse la face interne de la capsule articulaire et délimite une cavité. Cette cavité synoviale contient un liquide clair et visqueux fabriqué par la synoviale. Le liquide synovial, ou synovie, joue le rôle de lubrifiant. Les os sont maintenus en position au sein de l’articulation grâce à un bourrelet ou à des ménisques.

6

3

4

5

1

2

Une articulation à bourrelet : le coude

1. le radius ; 2. l’ulna ; 3. la capsule articulaire et les ligaments ; 4. l’épiphyse de l’humérus ; 5. le cartilage articulaire ; 6. la synovie (ou liquide synovial).

Page 25: Auxiliaire de puériculture
Page 26: Auxiliaire de puériculture

• 234 •

3 | Le squelette et les articulations

QCM❶ Parmi les os suivants, indiquez ceux qui appartiennent aux membres inférieurs :

a. ❍ les os métacarpiens b. ❍ l’ulna c. ❍ la fibula d. ❍ le fémur

❷ Parmi les os suivants, lesquels appartiennent à la catégorie des os plats :

a. ❍ l’os pariétal b. ❍ le sternum c. ❍ les os métatarsiens d. ❍ la clavicule

❸ L’articulation du genou est :

a. ❍ une amphiarthrose b. ❍ une diarthrose c. ❍ une articulation semi-mobile d. ❍ une synarthrose

QRC❹ Citez trois déformations de la colonne vertébrale.

Entraînement Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 10 min

QCMQCM❶ ❶ Parmi les os suivants, indiquez ceux qui appartiennent aux membres inférieurs :Parmi les os suivants, indiquez ceux qui appartiennent aux membres inférieurs :

a. a. ❍❍ les os métacarpiens les os métacarpiens b. b. ❍❍ l’ulna l’ulna c. c. ❍❍ la fibula la fibula d. d. ❍❍ le fémur le fémur

❷ ❷ Parmi les os suivants, lesquels appartiennent à la catégorie des os plats :Parmi les os suivants, lesquels appartiennent à la catégorie des os plats :

a. a. ❍❍ l’os pariétal l’os pariétal b. b. ❍❍ le sternum le sternum c. c. ❍❍ les os métatarsiens les os métatarsiens d. d. ❍❍ la clavicule la clavicule

❸ ❸ L’articulation du genou est :L’articulation du genou est :

a. a. ❍❍ une amphiarthrose une amphiarthrose b. b. ❍❍ une diarthrose une diarthrose c. c. ❍❍ une articulation semi-mobile une articulation semi-mobile d. d. ❍❍ une synarthrose une synarthrose

QRCQRC❹ ❹ Citez trois déformations de la colonne vertébrale.Citez trois déformations de la colonne vertébrale.

Corrigé❶ c. et d. ❷ a. et b. ❸ b. ❹ Les grands types de déformation de la colonne vertébrale sont la lordose, la cyphose et la scoliose

Page 27: Auxiliaire de puériculture

Mathématiques

Ü Planning de révision 310

Ü Méthodologie et conseils 312

Ü Le cours 314

Ü Annales corrigées 376

Page 28: Auxiliaire de puériculture

• 330 •

1 | La numérotation

3 | Les quatre opérations

1. L’addition

A. Comment poser une addition ?La seule difficulté est de positionner correctement les différents nombres à addi-tionner.

Règle à suivre :■■ localiser le chiffre des unités de chacun des nombres à additionner ;■■ écrire les différents nombres à additionner les uns en dessous des autres, en

superposant les chiffres des unités.Cette règle s’applique pour les additions de deux nombres ou plus, qu’ils soient

entiers ou décimaux.Prenons un exemple. Pour additionner 235 et 62, l’opération se pose de la ma-

nière suivante : 235 62+ 62 ou + 235 ? ? ? ? ? ?

On peut additionner les nombres dans n’importe quel ordre. Ainsi 235 + 62 = 62 + 235.

Exercice d’applicationPosez les opérations suivantes (sans les résoudre).a. 560 + 1 387 b. 128,45 + 65,3

Corrigéa. 560 b. 128,45 + 1 387 + 65,3

RappeL Quand l’addition comporte des nombres décimaux, il faut aligner les chiffres des unités et non les derniers chiffres des nombres.

Page 29: Auxiliaire de puériculture

• 331 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

mat

hém

atiq

ues

B. Comment résoudre une addition ?

Règle à suivre :

■■ additionner les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la droite et reporter chaque résultat sous la colonne correspondante – voir exemple 1 ;

■■ lorsque le résultat de l’addition des chiffres d’une colonne est supérieur à 9 :– noter le chiffre des unités du résultat sous la colonne ;– reporter le chiffre des dizaines du résultat en haut de la colonne suivante (ce chiffre est ce que l’on appelle « une retenue ») – voir exemple 2 ;

■■ quel que soit le résultat de l’addition des chiffres de la dernière colonne il suffit de reporter ce résultat au bas de la colonne (il n’y a pas de retenue) – voir exemple 3 ;

■■ dans le cas particulier des additions avec un ou plusieurs nombres décimaux ne pas oublier de reporter la virgule dans le résultat final, sous la ou les autres vir-gules – voir exemple 4.Exemple 1 : additionnons 235 et 62. 235+ 62 297

« 5 + 2 = 7 » « 3 + 6 = 9 » « 2 + 0 = 2 »

Exemple 2 : additionnons 3 050 et 2 990. 13 1050+ 2 990 6 040

« 0 + 0 = 0 » « 5 + 9 = 14 ; on pose 4 et on retient 1 » « 1 + 0 + 9 = 10 ; on pose 0 et on retient 1 » « 1 + 3 + 2 = 6 »

Exemple 3 : additionnons 6 702 et 5 239. 6 710 2+ 5 2 3 9 11 9 4 1

« 2 + 9 = 11 ; on pose 1 et on retient 1 » « 1 + 0 + 3 = 4 » « 7 + 2 = 9 » « 6 + 5 = 11 »

Exemple 4 : additionnons 25,45 et 138,7. 1215,4 5+ 1 3 8,7 0 1 6 4,1 5

Page 30: Auxiliaire de puériculture

• 332 •

3 | Les quatre opérations

Questions❶ Mme Martin désire connaître la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne. Sachant que :

– le petit déjeuner apporte 456,5 kilocalories ;– la pause café représente 23 kilocalories ;– le déjeuner fournit 935 kilocalories ;– le goûter représente 327,4 kilocalories ;– le dîner apporte 784 kilocalories ;calculez la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne.

❷ M. Smith consomme au cours de la journée différentes boissons : un verre d’eau de 1,25 déci-litre au réveil, un bol de café de 3,5 décilitres au petit déjeuner, un verre de vin de 1 décilitre et un verre d’eau de 1,5 décilitre au déjeuner, un verre de jus de fruits de 1,75 décilitre dans l’après-midi, un verre d’eau de 1,35 décilitre au dîner et une tisane de 2,65 décilitres avant de dormir.

Calculez le volume total de liquide consommé dans la journée.

2. La soustraction

A. Comment poser une soustraction ?Règle à suivre :

■■ localiser le chiffre des unités des deux nombres à soustraire ;■■ écrire les nombres à soustraire l’un en dessous de l’autre, en superposant les

chiffres des unités. Attention, le plus grand nombre se place toujours au-dessus.

Entraînement Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 10 min

QuestionsQuestions❶❶ M Mmeme Martin désire connaître la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne. Martin désire connaître la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne. Sachant que : Sachant que :

– le petit déjeuner apporte 456,5 kilocalories ;– le petit déjeuner apporte 456,5 kilocalories ;– la pause café représente 23 kilocalories ;– la pause café représente 23 kilocalories ;– le déjeuner fournit 935 kilocalories ;– le déjeuner fournit 935 kilocalories ;– le goûter représente 327,4 kilocalories ;– le goûter représente 327,4 kilocalories ;– le dîner apporte 784 kilocalories ;– le dîner apporte 784 kilocalories ;calculez la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne.calculez la valeur énergétique de sa ration alimentaire quotidienne.

❷❷ M. Smith consomme au cours de la journée différentes boissons : un verre d’eau de 1,25 déci- M. Smith consomme au cours de la journée différentes boissons : un verre d’eau de 1,25 déci-litre au réveil, un bol de café de 3,5 décilitres au petit déjeuner, un verre de vin de 1 décilitre et litre au réveil, un bol de café de 3,5 décilitres au petit déjeuner, un verre de vin de 1 décilitre et un verre d’eau de 1,5 décilitre au déjeuner, un verre de jus de fruits de 1,75 décilitre dans l’après-un verre d’eau de 1,5 décilitre au déjeuner, un verre de jus de fruits de 1,75 décilitre dans l’après-midi, un verre d’eau de 1,35 décilitre au dîner et une tisane de 2,65 décilitres avant de dormir.midi, un verre d’eau de 1,35 décilitre au dîner et une tisane de 2,65 décilitres avant de dormir.

Calculez le volume total de liquide consommé dans la journée.Calculez le volume total de liquide consommé dans la journée.

Corrigé❶ Vous deviez additionner toutes les va-leurs énergétiques données en posant l’opéra-tion suivante :

2425 6, 5+ 2 3+ 9 3 5+ 3 2 7, 4+ 7 8 4

2 5 2 5, 9La valeur énergétique de la ration alimentaire quotidienne de Mme Martin est de 2 525,9 kilo-calories.

❷ Vous deviez additionner tous les volumes donnés en posant l’opération suivante :

31,22 5+ 3, 5+ 1+ 1, 5+ 1, 7 5+ 1, 3 5+ 2, 6 5

1 3, 0 0

M. Smith consomme dans la journée 13,00 soit 13 décilitres de liquide.

Page 31: Auxiliaire de puériculture

• 333 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

mat

hém

atiq

ues

Cette règle s’applique pour les soustractions de nombres entiers ou décimaux.Prenons un exemple. Pour soustraire 62 à 295, l’opération se pose de la manière

suivante : 2 9 5– 6 2 ? ? ?

B. Comment résoudre une soustraction ?

Règle à suivre :

■■ soustraire les chiffres, colonne par colonne, en commençant par la droite et reporter chaque résultat sous la colonne correspondante – voir exemple 1 ;

■■ lorsque, dans une colonne, le chiffre du haut est inférieur au chiffre du bas :– on ajoute 10 au chiffre du haut en posant un 1 (retenue) devant ce chiffre ;– on compense cet ajout en reportant cette retenue dans la colonne de gauche, au niveau du chiffre du bas – voir exemple 2 ;

■■ dans le cas particulier des soustractions avec un ou plusieurs nombres déci-maux ne pas oublier de reporter la virgule dans le résultat final, sous la ou les autres virgules – voir exemple 3.Exemple 1 : soustrayons 62 de 295.

2 9 5– 6 2 2 3 3

« 5 – 2 = 3 » « 9 – 6 = 3 » « 2 – 0 = 2 »

Exemple 2 : soustrayons 28 de 321. 31211

– 1 12 8

2 9 3 « 1 – 8 : impossible ; on pose une retenue et on obtient :

(10 + 1) – 8 = 11 – 8 = 3 » « on reporte la retenue, d’où : 2 – (2 + 1) = 2 – 3 : impossible ;

on pose une retenue et on obtient : (10 + 2) – (2 + 1) = 12 – 3 = 9 » « on reporte la retenue, d’où : 3 – (1 + 0) = 3 – 1 = 2 »

Exemple 3 : soustrayons 12,2 de 25,41. 2 5, 4 1– 1 2, 2 1 3, 2 1

Page 32: Auxiliaire de puériculture

• 334 •

3 | Les quatre opérations

Exercice d’applicationÀ la maternité, vous devez suivre l’évolution du poids d’un nouveau-né. Ce dernier est pesé chaque jour, et son poids est reporté dans le tableau ci-dessous :

DImaNChE (NaISSaNCE) lUNDI maRDI mERCREDI jEUDI VENDREDI

3,170 kg 3,050 kg 2,990 kg 2,980 kg 3,005 kg 3,020 kg

Comment son poids évolue-t-il (calculez les variations jour après jour) ?

CorrigéPour évaluer les variations quotidiennes du poids de ce nouveau-né, il faut effectuer des soustractions.Du dimanche au lundi, le nouveau-né est passé de 3,170 kilogrammes à 3,050 kilogrammes. Il a donc perdu 3,170 — 3,050 soit 0,120 = 0,12 kilogramme, c’est-à-dire 120 grammes (pour les conversions, voir le chapitre 4 page XXX). 3, 1 7 0— 3, 0 5 0

0, 1 2 0 « 0 – 0 = 0 » « 7 – 5 = 2 » « 1 – 0 = 1 » « 3 – 3 = 0 »

Du lundi au mardi ce nouveau-né a perdu 3,050 — 2,990 soit 0,060 kilogramme, soit 60 grammes. 3,1015 0— 12,19 9 0

0, 0 6 0 « 0 — 0 = 0 » « 5 — 9 : impossible ; on pose une retenue et on obtient : (10 + 5) — 9 = 15 — 9 = 6 » « on reporte la retenue, d’où : 0 — (9 + 1) = 0 — 10 : impossible ;

on pose une retenue et on obtient : (10 + 0) — (9 + 1) = 10 — 10 = 0 » « on reporte la retenue, d’où : 3 — (2 + 1) = 3 — 3 = 0 »

Du mardi au mercredi le nouveau-né a perdu 2,990 — 2,980 soit 0,010 kilogramme, soit 10 grammes. 2, 9 9 0— 2, 9 8 0

0, 0 1 0 « 0 — 0 = 0 » « 9 — 8 = 1 » « 9 — 9 = 0 » « 2 — 2 = 0 »

Du mercredi au jeudi le nouveau-né a pris 3,005 – 2,980 soit 0,025 kilogramme, soit 25 grammes. 3,1010 5— 12,19 8 0

0, 0 2 5 « 5 — 0 = 5 » « 10 — 8 = 2 » « 10 — (9 + 1) = 10 — 10 = 0 » « 3 — (2 + 1) = 3 — 3 = 0 »

Page 33: Auxiliaire de puériculture

• 335 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

mat

hém

atiq

ues

Du jeudi au vendredi le nouveau-né a pris 3,020 — 3,005 soit 0,015 kilogramme, soit 15 grammes. 3, 0 210— 3, 010 5

0, 0 1 5 « 10 — 5 = 5 » « 2 — (0 + 1) = 2 — 1 = 1 » « 0 — 0 = 0 » « 3 — 3 = 0 »

3. La multiplication

A. Comment poser une multiplication ?Règle à suivre :

■■ Positionner les nombres (entiers ou décimaux) à multiplier l’un en dessous de l’autre sans se préoccuper de l’alignement des chiffres.

Prenons un exemple. Pour multiplier 235 et 62, l’opération se pose de la manière suivante : 2 3 5 6 2× 6 2 ou × 2 3 5 ? ? ? ? ? ?

RappeL On peut multiplier les nombres dans n’importe quel ordre. Ainsi 235 × 62 = 62 × 235. Toutefois, pour que la résolution soit plus rapide, il est conseillé de placer le nombre comportant le plus de chiffres en haut.Dans le cas d’une multiplication comportant des nombres décimaux, il faut aligner les derniers chiffres des nombres, et non les chiffres des unités comme dans l’addition.

B. Comment résoudre une multiplication ?Tout d’abord assurez-vous que vous maîtrisez les tables de multiplication. Si ce n’est pas le cas reportez-vous au chapitre 2 pour vous entraîner.

a. Premier cas : multiplication de deux nombres entiers

Règle à suivre :

■■ étape 1 : multiplier le chiffre de droite du second terme avec tous les chiffres du premier terme. Cela constitue la première ligne de résultats ;

■■ étape 2 : recommencer l’opération autant de fois qu’il y a de chiffres dans le se-cond terme. Vous obtiendrez donc autant de lignes de résultats qu’il y a de chiffres ;

Page 34: Auxiliaire de puériculture

• 336 •

3 | Les quatre opérations

■■ étape 3 : additionner toutes les lignes de résultats pour obtenir le résultat final de la multiplication.

ReMaRqUe Si le second terme ne comporte qu’un seul chiffre, la multiplication est résolue dès la première étape.

Étape 1 : 6 3 2 7

× 5 4 2 1 2 6 5 4

« 2 × 7 = 14 ; on pose 4 et on retient 1 » Lorsque le résultat est supérieur à 9 (ici 14) on pose le chiffre des unités du résultat (ici 4) et on retient mentalement le chiffre des dizaines (ici 1).

« 2 × 3 = 6 ; on pose 6 » « 2 × 6 = 12 ; on pose 12 (sans retenue) puisqu’il s’agit du dernier résultat de la ligne »

Étape 2 : 6 3 2 7

× 5 4 2 1 2 6 5 4 2 5 3 0 8 0

« 4 × 7 = 28 ; on pose 8 et on retient 2 (mentalement) » « 4 × 2 = 8 ; on ajoute la retenue : 8 + 2 = 10 ; on pose 0 et on retient 1 (mentalement) »

« 4 × 3 = 12 ; on ajoute la retenue : 12 + 1 = 13 ; on pose 3 et on retient 1 »

« 4 × 6 = 24 ; on ajoute la retenue : 24 + 1 = 25 ; on pose 25 »

6 3 2 7× 5 4 2 1 2 6 5 4 2 5 3 0 8 0 3 1 6 3 5 0 0

« 5 × 7 = 35 ; on pose 5 et on retient 3 » « 5 × 2 = 10 ; on ajoute la retenue : 10 + 3 = 13 ; on pose 3 et on retient 1 »

« 5 × 3 = 15 ; on ajoute la retenue : 15 + 1 + 16 ; on pose 6 et on retient 1 »

« 5 × 6 = 30 ; on ajoute la retenue : 30 + 1 = 31 ; on pose 31 »

Attention, avant d’effectuer la deuxième ligne de multiplication, il faut placer un zéro ou un point sous l’unité de la première ligne de résultats.

Avant de calculer la troisième ligne de résultats, il faut ajouter deux zéros ou deux points.D’une manière générale, avant de calculer la ligne de résultats n on ajoute (n – 1) zéros.

Page 35: Auxiliaire de puériculture

• 337 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

mat

hém

atiq

ues

Étape 3 :On additionne les trois lignes de résultats obtenues. 6 3 2 7× 5 4 2 1 2 6 5 4 2 5 3 0 8 0 3 1 6 3 5 0 0 3 4 2 9 2 3 4

Le résultat final de la multiplication de 6 327 par 542 correspond au résultat de l’addition des trois lignes. Ainsi 6 327 × 542 = 3 429 234.

b. Second cas : multiplication comportant un ou deux nombres décimaux

Règle à suivre

■■ La méthode est rigoureusement la même que pour la multiplication de deux nombres entiers. Vous effectuez les trois étapes sans tenir compte des virgules. Il faudra placer la virgule à la fin selon la méthode suivante :

« nombre de chiffres après la virgule dans le premier terme » + « nombre de chiffres après la virgule dans le second terme » = « nombre de chiffres après la virgule dans le résultat final »Exemple : 4, 1 2× 3, 2 0 8 2 4 1 2 3 6 0 1 3 1 8 4

Le résultat des trois étapes est 13 184.Il faut maintenant placer la virgule :– 4,12 comporte deux chiffres après la virgule ;– 3,2 comprend un chiffre après la virgule.Le résultat final devra donc comporter 2 + 1 = 3 chiffres après la virgule.

4, 1 2× 3, 2 0 8 2 4 1 2 3 6 0 1 3, 1 8 4

Ainsi 4,12 × 3, 2 = 13,184

QuestionsEffectuez les multiplications suivantes.a. 156 × 21 b. 320 × 5 c. 547,3 × 2d. 25,75 × 32 e. 6,34 × 1,5 f. 0,86 × 2,4

Entraînement Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 15 min

QuestionsQuestionsEffectuez les multiplications suivantes.Effectuez les multiplications suivantes.a. 156 × 21 b. 320 × 5 c. 547,3 × 2a. 156 × 21 b. 320 × 5 c. 547,3 × 2d. 25,75 × 32 e. 6,34 × 1,5 f. 0,86 × 2,4d. 25,75 × 32 e. 6,34 × 1,5 f. 0,86 × 2,4

Page 36: Auxiliaire de puériculture

• 338 •

3 | Les quatre opérations

4. La division

A. Comment poser une division ?

a. Premier cas : division de deux nombres entiers

Règle à suivre :L’opération se pose en positionnant les deux termes de part et d’autre d’une ligne verticale, le dividende étant à gauche et le diviseur à droite. On ajoute ensuite une ligne sous le diviseur ; cette ligne permettant de le séparer du résultat (appelé quo-tient), qui sera noté dessous. De plus, lorsque la division ne « tombe pas juste », il y a ce que l’on appelle un reste.

Corrigéa. 156 × 21 = 3 276 1 5 6× 2 1

1 5 6 3 1 2 0

3 2 7 6

b. 320 × 5 = 1 600 3 2 0× 5 1 6 0 0

c. 547,3 × 2 = 1 094,6 5 4 7, 3× 2

1 0 9 4, 6Placement de la virgule :– 547,3 comporte un chiffre après la virgule ;– 2 ne comprend aucun chiffre décimal.Le résultat final devra donc comporter 1 + 0 = 1 chiffre après la virgule.

d. 25,75 × 32 = 824,00 = 824 2 5, 7 5× 3 2

5 1 5 0 7 7 2 5 0

8 2 4, 0 0

– 32 n’en comporte aucun.De la même façon, on constate que le résul-tat doit comporter 2 + 0 = 2 chiffres après la virgule.Mais dans ce cas, les deux décimales étant des zéros, on ne les écrit pas et le résultat est 824.

e. 6,34 × 1,5 = 9,510 = 9,51 6, 3 4× 1, 5

3 1 7 0 6 3 4 0

9, 5 1 0Le zéro final peut être supprimé puisqu’un zéro seul à la fin d’une partie décimale est inutile.Résultat : 9,510 = 9,51

f. 0,86 × 2,4 = 2,064 0, 8 6× 2, 4

3 4 4 1 7 2 0

2, 0 6 4

Page 37: Auxiliaire de puériculture

• 339 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

mat

hém

atiq

ues

Prenons un exemple. Pour diviser 8 par 3, l’opération se pose de la manière suivante :

le dividende 8 3 le diviseur le reste 2 2 le quotient

b. Second cas : division comportant un ou plusieurs nombres décimauxLorsque la division comporte un nombre décimal, il faut préalablement « se débar-rasser » de la virgule, c’est-à-dire transformer les nombres décimaux en nombres entiers.

FoCUs : si l’on multiplie le dividende et le diviseur par un même nombre, on ne modifie pas le résultat de la division.

Il vous faudra utiliser ce principe pour supprimer les virgules indésirables. En effet, en multipliant les termes de la division par la puissance de 10 appropriée, vous obtiendrez une division avec des termes entiers, sans en changer le résultat.Exemple : diviser 632 par 3,2 revient à diviser 6 320 par 32.

Si vous avez oublié comment multiplier un nombre par une puissance de 10, reportez-vous au chapitre 2.

Exercice d’applicationTransformez les termes des divisions suivantes :a. 45 ÷ 1,2 b. 46,3 ÷ 2,5 c. 47,5 ÷ 1,92

Corrigéa. 45 ÷ 1,2 = 450 ÷ 12Pour éliminer la virgule au niveau du diviseur, on multiplie les deux termes de la division par 10. 45 × 10 = 450 1,2 × 10 = 12La division à effectuer devient : 450 ÷ 12

b. 46,3 ÷ 2,5 = 463 ÷ 25Les deux termes de la division possèdent une décimale, donc on multiplie ces deux termes par 10.46,3 × 10 = 463 2,5 × 10 = 25La division à effectuer devient : 463 ÷ 25

c. 47,5 ÷ 1,92 = 4 750 ÷ 192Le dividende comprend une décimale ; pour l’éliminer, il faut le multiplier par 10.Le diviseur comprend deux décimales ; pour les éliminer, il faut le multiplier par 100.Attention, rappelez-vous que les deux termes de la division doivent être multipliés par la même puissance de 10. Dans le cas contraire, votre résultat sera faux.Ainsi, lorsque vous avez le choix entre deux puissances de 10, choisissez toujours la plus grande afin d’éliminer les deux virgules. En effet, dans cet exemple, si vous vous contentez de multiplier les termes par 10, le diviseur conserve sa virgule :47,5 × 10 = 475 1,92 × 10 = 19,2En choisissant la plus grande puissance de 10, vous obtenez :47,5 × 100 = 4 750 1,92 × 100 = 192La division à effectuer est alors la suivante : 4 750 ÷ 192

Page 38: Auxiliaire de puériculture
Page 39: Auxiliaire de puériculture

d’admissibilité

Secondeépreuve

PARTIE 2

Ü Tests d'aptitude 381

Page 40: Auxiliaire de puériculture

• 392 •

1 | Logique : dominos

2 | Logique : cartes à jouerL’épreuve des cartes à jouer est une épreuve classique, qui est devenue incontour-nable dans de nombreux concours, mais aussi dans divers tests de recrutement.

Le seul prérequis est la connaissance de la constitution d’un banal jeu de 52 cartes. Il y a quatre « couleurs ». La couleur dans un jeu de cartes n’est pas la distinction rouge versus noire. Il s’agit en réalité des quatre symboles présents :

– cœur ♥ ;– carreau ♦ ;– trèfle ♣ ;– pique ♠.Notons que les symboles vont par paires. Ainsi, cœur ♥ et carreau ♦ sont associés

en rouge, tandis que trèfle ♣ et pique ♠ sont couplés en noir.Chaque carte a une valeur. Cette dernière allant de 1 à 10.Le 1, aussi appelé AS, a une valeur de 1 et non de 11 comme dans certains jeux.Plusieurs cartes à jouer sont présentées au candidat. La valeur et la couleur de

chacune sont connues, sauf pour une carte, qui a un point d’interrogation. Le can-didat doit trouver de quelle carte il s’agit, et donc donner sa valeur et sa couleur.

Comme le test des dominos, l’épreuve des cartes à jouer est une épreuve de logique spatiale. Cela signifie que la disposition des cartes est un indice pour trou-ver la solution. S’il est possible de multiplier les configurations (valeurs, couleurs, disposition), certaines d’entre elles sont plus fréquentes et peuvent être considérées comme classiques.Exemple 1 :

?

Ici les cartes sont alignées ; il est donc naturel de chercher une logique qui s’ap-puie sur cet alignement. Les valeurs se suivent. Il faut donc une carte qui soit un 6. Ensuite, nous constatons une alternance dans les couleurs : une carte de trèfle et une carte de pique. La dernière étant une carte de trèfle, il faut une carte de pique.

La carte masquée est donc le 6 de pique :

Page 41: Auxiliaire de puériculture

• 393 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

test

s d'

apti

tude

Entraînement Difficulté ✘✘✘ Durée 15 min

Exemple 2 :

?

Les cartes sont rangées en deux lignes. Une des interprétations possibles est celle de deux séries en diagonale (suites croisées). En partant de la carte en bas, on remonte en diagonale… On remarque que les cartes sont la suite des chiffres impairs. La carte recherchée est donc un 7. Ensuite, on s’aperçoit qu’il y a une symé-trie pour la couleur : par exemple, ligne du haut on a ♥ ♣ ♣ donc il faut un cœur.

La carte masquée est donc le 7 de cœur :

?

?

?

Page 42: Auxiliaire de puériculture

• 394 •

2 | Logique : cartes à jouer

?

?

?

?

Page 43: Auxiliaire de puériculture

• 395 •

Le cours

Ép

re

uv

es

d’a

dm

iss

ibil

itÉ

test

s d'

apti

tude

CorrigéCette correction présente les cartes dans leur contexte spatial présenté car il est es-sentiel de « sentir » la disposition.

?

Ici, le 5 de pique est lié aux deux cartes qui le précèdent ; et sa valeur est la somme de ces cartes. Appliquez par symétrie le même raisonnement pour la carte manquante. Si on lui ajoute 1, on obtient 5. La carte man-quante est donc un 4. Enfin vous remarquez que chaque colonne correspond à une couleur. La carte manquante est donc :

❷ Les cartes sont rangées sur une ligne. Vous remarquez que leur valeur augmente de 2 et que toutes les couleurs sont représen-tées sauf le pique. La carte manquante est donc :

❸ Les cartes sont rangées sur une ligne. Vous remarquez que la valeur 10 est présente de chaque côté de la carte 5. Il y a donc une symétrie autour de cette carte centrale avec le symbole opposé. Le 2 de carreau est tout à gauche, la carte manquante est donc :

?

Les cartes sont rangées sur une ligne. Vous identifiez rapidement la couleur de la carte

manquante : il faut un pique car les quatre couleurs reviennent dans le même ordre. La valeur est plus difficile à trouver. La logique est la même que dans les suites numériques. Vous trouvez deux opérateurs qui se suivent : + 1, – 2 / + 1, – 2 / … Il faut donc faire + 1 pour trouver la der-nière valeur. La carte manquante est donc :

❺ La carte centrale a une grande valeur. Cette configuration est classique, sa valeur est sans doute la somme des cartes réparties autour. Toutes les cartes autour du 10 sont des cartes de trèfle. La carte man-quante est donc :

❻ Cette configuration de réarrangement est classique et se retrouve également dans le test des matrices. Par ligne, ou par colonne, vous remarquez que les valeurs des cartes sont toujours les mêmes (1, 2 et 3). De plus, vous remarquez que par ligne, une seule couleur est représentée. La carte manquante est donc :

?

Vous remarquez que, sur la première ligne, il y a deux cartes de cœur puis une de carreau. Cette dernière qui est en bout de ligne, a un lien avec celles qui la précèdent. 4 + 1 = 5. Pour trouver la carte manquante il faut faire la somme des deux premières cartes et mettre la couleur associée. La carte manquante est donc :

Page 44: Auxiliaire de puériculture

CONCOURS2013/2014

Concours Auxiliairede puériculture

Mettez toutes les chances de votre côté !

Un ouvrage complet : ✔ des plannings de révision ✔ une méthode pas à pas ✔ les connaissances indispensables ✔ de nombreux entraînements et sujets corrigés

Des auteurs spécialistes du concours, enseignants et formateurs au plus près des réalités des épreuves

Une collection pour répondre à tous vos besoins

Un site dédié aux concours :toutes les infos utiles et denombreux entraînements gratuits

www.concours. .fr

Le Tout-en-unpour une préparation complète

Les Entraînementspour se mettre en condition

Les Fichespour aller à l’essentiel

r

ISBN : 978-2-311-01170-8

Tout-en-un

SANTÉ