atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2012 · 2020. 12. 6. · 5 | p a g e b....
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Indigo – 23 au 25 janvier 2013
Atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2012
Rapport de synthèse
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I. Introduction……………………………………………………………………………...3
II. Objectifs et méthodologie de l’atelier……………………………………………………..4
A. Objectifs
B. Produits attendus
C. Méthodologie de l’évaluation
III. Leçons apprises consolidées et recommandations issues de la saison cyclonique 2012…...6
A. Préparation
B. Phase d’alerte et évacuation
C. Gestion de l’information
D. Evaluation rapide
E. Operations de réponse
F. Coordination générale
G. Thématiques transversales
(1) Intervention des volontaires dans la préparation et la réponse
(2) Intégration de la protection dans la préparation et la réponse
IV. Planification de la saison cyclonique 2013……………………………………………….19
A. Coordination générale de la réponse
B. Alerte et évacuation, gestion des abris
C. Communication d’urgence
D. Rôles des secteurs dans la préparation et la réponse
E. Logistique
V. Défis pour 2013………………………………………………………………………... 26
VI. Prochaines étapes et conclusion…………………………………………………………27
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L’année 2012 a été marquée par deux événements hydrométéorologiques majeurs qui ont causé beaucoup de décès et dommages au pays : la tempête Isaac, du 23 au 25 août et le cyclone Sandy qui avait sévi du 23 au 25 octobre, deux événements dont nous sommes loin de nous relever et dont nous devrions subir les effets notamment sur le plan de la sécurité alimentaire pendant l’année 2013. Nous ne saurions oublier quelques autres événements hydrométéorologiques locaux de la même année comme les inondations enregistrées dans le Grand Nord ainsi que dans les Nippes et dans la Grande-Anse les 8 et 9 novembre, soit deux semaines après le passage du cyclone Sandy.
La tempête Isaac qui a frappé le pays après une sécheresse exceptionnelle entre les mois de mars et juillet 2012 a laissé, en plus de 24 morts, un bilan assez lourd : plus de 15 000 personnes évacuées et plus de 50 000 affectées par l’intempérie. Des dommages considérables ont également été enregistrés au niveau de l’agriculture, de l’élevage, de l’habitat, des infrastructures routières et des systèmes d’irrigation. Ainsi, pour les 10 départements, on avait relevé 81 250 hectares endommagés et les pertes pour l’ensemble du secteur s’étaient élevées aux environs de 260 millions USD. Il était donc nécessaire de prévoir la recapitalisation des exploitations agricoles en vue du renforcement de leurs capacités productives tout en augmentant la disponibilité alimentaire nationale à court terme.
Le coût établi pour le plan de relèvement était estimé à 1 867 750 000 Gdes avec à la clé des actions pour l’entretien et la réhabilitation des infrastructures agricoles, la protection de berges et le reprofilage de lits de rivières, le renforcement à terme de la production agricole, les subventions pour l’acquisition d’intrants agricoles, les dépenses pour une campagne de vaccination animale, l’établissement de pépinières et la production de fruitiers à cycle court, le soutien à la reconstitution des cheptels caprin, porcin et avicole et enfin l’ensemencement de lacs et la distribution de matériels de pêche.
Le cyclone tropicale Sandy qui a frappé deux mois plus tard s’est manifesté pendant trois jours consécutifs par de fortes pluies qui ont causé de graves inondations dans le pays, endommageant et détruisant des maisons et des infrastructures publiques et privées dans 75 des 140 communes, notamment dans l'Ouest, le Sud, la Grande Anse, les Nippes et le Sud Est. Sur le plan humain, le tribut était également lourd pour Sandy : 54 morts, de 20 disparus et 20 blessés. L'impact de cet ouragan a engendré un certain nombre de besoins humanitaires critiques qui concernaient 1,6 million de personnes menacées d'insécurité alimentaire sévère en raison de la perte de terres agricoles, de leurs moyens de subsistance et des récoltes. Sandy a endommagé les zones agricoles qui avaient été épargnées par la sécheresse de cette année et le passage d’Isaac en août. Jusqu'à 450 000 personnes et 2% des enfants de moins de cinq ans se sont trouvés en situation de risque de malnutrition aiguë et sévère. Sandy a également endommagé ou détruit 33 760 maisons, laissant 2 298 personnes sans abri.
Des centaines de bâtiments et d’équipements publics ont été détruits, y compris des réseaux d'eau potable, des installations de traitement du choléra, des hôpitaux et des écoles. En outre, des routes et des ponts ont été également détruits ou gravement endommagés.
I. Introduction
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On a estimé à 39 millions de dollars le montant nécessaire pour répondre aux besoins essentiels en matière de sécurité alimentaire, d'agriculture, de logement, de santé et d'eau potable pour environ 1,6 millions de personnes affectées par ce cyclone. Les personnes affectées par le cyclone et qu’il fallait aider se répartissaient comme suit : 625 000 pour l’alimentation, 10 000 pour la santé, 830 000 pour l’eau, hygiène et assainissement et 54 000 pour les abris.
Puis, sont venues les inondations qui ont frappé le Grand Nord, les Nippes et la Grande-Anse les 8 et 9 novembre, soit deux semaines après. Ces inondations ont mobilisé pendant des jours les membres du système national de gestion des risques et des désastres qui étaient encore occupées dans les activités de réponse aux dégâts causés par le cyclone Sandy.
Depuis 2010, le Système National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) a mis en place un processus de leçons apprises post-désastre et post-saison cyclonique. Cette démarche permet de tirer les enseignements positifs et négatifs des différents événements ayant créé des désastres dans le pays et garantit une meilleure préparation pour les saisons cycloniques futures.
C’est dans cette perspective que l’atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2012 s’est tenu du 23 au 25 janvier 2012 dans le département du bas Artibonite à l’Hôtel Indigo. Cet événement a réuni plus de 110 personnes : la Direction de la Protection Civile (DPC) au niveau central et décentralisé, le Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et Désastres (SPGRD), les partenaires humanitaires (représentants des clusters, ONG etc.), la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) et les bailleurs principaux du SNGRD.
A. Objectifs de l’évaluation
Cet exercice a eu pour objectif de réaliser le bilan général des actions mises en œuvres par le
Système National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) au niveau national et local pour
répondre aux événements de la saison cyclonique 2012.
Les objectifs généraux de cette évaluation peuvent être énumérés comme suit :
(1) Faire le bilan et l’évaluation des différents mécanismes mis en place par le SNGRD et la communauté internationale avant (préparation) et pendant (réponse) la saison cyclonique ;
(2) Identifier les points forts et les points faibles de ces mécanismes ; (3) Identifier de manière claire les leçons apprises et les recommandations ; (4) Définir les activités de planification pour la saison 2013 ainsi que les organisations
responsables.
II. Objectifs et méthodologie de l’atelier
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B. Produits attendus / Actions de suivi :
(1) Un rapport de synthèse d’évaluation de la saison cyclonique 2012 ; (2) La diffusion du rapport au niveau national et international ; (3) L’intégration des leçons apprises et recommandations dans le processus de révision des
plans de contingence pour la saison cyclonique 2013 ; (4) Une planification claire et logique de la saison
cyclonique 2013.
C. Méthodologie de l’évaluation :
L’évaluation est réalisée en 3 étapes :
(1) Une étape préparatoire (avant l’atelier) : Au cours de cette étape, un formulaire d’évaluation a été rempli par les participants et renvoyé au comité d’évaluation. Ce formulaire est plutôt à visée institutionnelle qu’individuelle. En ce sens, les points de vue devront refléter ceux des secteurs, départements et/ou projets d’appui.
(2) L’atelier proprement dit: L’objectif de l’atelier est d’aboutir à une mise en commun / consolidation des informations et points de vue des secteurs, des départements, des projets d’appui, de la communauté internationale et société civile et de la DPC. Considérant le contexte de la saison cyclonique 2012, l’atelier se s’est focalisé principalement sur les aspects suivants : (1) la coordination générales des interventions, (2) l’évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des abris, (3) la gestion du flux de l’information (4) le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse et (5) la logistique.
(3) Elaboration / Validation / Diffusion du rapport final Dans un délai ne dépassant pas trois semaines, le premier draft de rapport est élaboré et envoyé aux différentes institutions / instances participantes pour validation.
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Après une saison cyclonique 2011 relativement calme, la saison 2012 a été marquée par des
événements majeurs au niveau national ayant provoqué des désastres conséquents notamment au
niveau de l’agriculture et en pertes humaines. En effet, la tempête tropicale Isaac a provoqué 24
décès et 8189 familles sinistrées, l’Ouragan Sandy a laissé 54 décès et 39000 familles
sinistrées.
Le récapitulatif des événements principaux de la saison cyclonique 2012 est le suivant :
III. Leçons apprises consolidées et recommandations issues de la saison
cyclonique 2012
Isaac - 24/25 aout 2012 Sandy - 25/28 octobre 2012
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A. Au niveau de la préparation
(1) Planification des activités de préparation
Sur base de l’atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2011, une planification des activités
de préparation de la saison cyclonique 2012 a été mise en place. Dans cette perspective, de
nombreuses activités (visites départementales, exercices de tables, formations etc.) ont été réalisées
du mois de janvier à juin 2012 par les acteurs/partenaires du SNGRD :
̵ Points forts
Les 10 départements ont réalisés des activités de préparation. Les activités
principales de cette phase de préparation avaient pour objectif de sensibiliser la
population sur la gestion des risques et désastres, entrainer les cadres de la
protection civile du niveau national, départemental et communal via des exercices
de tables et des exercices de simulation fonctionnels (un exercice de simulation a
été réalisé au niveau national incluant
un exercice de sauvetage en mer et un
exercice d’évacuation de la
population). Un exercice de
sensibilisation au Tsunami a été réalisé
au Cap-Haitien avec l’appui du Service
Maritime National (SEMANA) et
L’Organisation des Nations Unies
pour l’Education, la Science et
l’Education (UNESCO).
Les 10 départements ont bénéficiés de
formation sur le guide de gestion des sites et abris d’évacuation (5000 guides
distribués dans tout le pays)
De manière globale, la préparation de la saison cyclonique a permis de (1)
sensibiliser la population concernant les évacuations préventives, (2) mettre en
situation les cadres des Centres d’Opération d’Urgence (COU), renforcer la
connaissance des procédures (3) et entrainer les volontaires.
̵ Points faibles
On constate un manque de ressources financières et humaines pour la réalisation
des activités planifiées au niveau départemental.
L’exercice de simulation (SIMEX 2012) a été organisé trop tard (juillet 2012) dans
la phase de préparation de la saison cyclonique 2012.
Des faiblesses ont été remarquées au niveau de la coordination entre les structures
nationales et internationales, particulièrement concernant la gestion de
l’information et l’harmonisation du traitement des données.
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La Grand Anse a été isolée concernant les activités de préparation (pas d’exercice
de table) pour cause de difficultés d’accès.
(2) Mise en œuvre des plans de contingences
- Points forts :
Le plan de contingence national a été revu et était opérationnel avant les premières
urgences (août 2012).
L’ensemble des plans de contingences départementaux ont été revus et compilés au
niveau central.
On a constaté une bonne coordination des partenaires (nationaux/internationaux)
et le rôle clé des Coordonateurs Techniques Départementaux (CTD) pour la
compilation des informations.
Les plans de contingences ont été testés et mis en œuvres lors des exercices de
simulation/simulacres. Ceci a garanti une bonne prise de conscience et mise en
application du rôle des acteurs du SNGRD.
- Points faibles :
Si les 10 plans de contingences départementaux ont été revus, on constate encore
un manque de discipline dans le respect du canevas et la compilation des
informations. De nombreuses données sont manquantes et le canevas du plan
diffère en fonction des départements
Les plans de contingences ont été très faiblement diffusés au niveau départemental
comme au niveau communal. Ceux-ci n’ont, dès lors, pas été testés au niveau
communal et ne sont, de ce fait, pas toujours adaptés aux réalités locales.
Les plans de contingences ne sont pas revus et mis à jour systématiquement après
les événements.
(3) Prépositionnement des ressources
- Points forts :
Au niveau départemental, une bonne disponibilité et accès aux ressources de
réponse immédiate a été constaté tout au long de la saison cyclonique 2012
(notamment concernant la nourriture, les kits d’hygiène, les médicaments etc.)
- Points faibles :
On constate, malheureusement, un manque de ressources disponibles par rapport
aux besoins observés. Les ressources disponibles sont souvent inadéquates ou non
orientées par rapport aux priorités établies par les COU.
On a également constaté un manque de moyens financiers et logistiques pour pré-
positionner les produits destinés à la première réponse.
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B. Phase d’alerte et évacuation
(1) Alerte :
- Points forts :
Les messages d’alerte ont été diffusés et réceptionnés dans la majorité des zones.
Le réseau de communication des messages d’alerte est, de manière général,
fonctionnel (messages clairs et à intervalles réguliers).
- Points faibles :
Certaines zones ne sont pas touchées par les messages d’alerte de par
l’inaccessibilité des lieux et le manque de moyens de communication.
La population se montre parfois réticente par rapport aux messages reçus par
crainte de fausses alertes.
Les messages d’alertes sont généralement rendus en français et donc incompris par
la population et traduits sommairement par la presse en créole.
On a constaté un manque de moyens de communication pour diffuser
efficacement les bulletins d’alerte (internet fait défaut au niveau des Centres
d’Opérations d’Urgences-COU).
Les journalistes ne disposent pas toujours des compétences techniques pour
interpréter les bulletins.
Recommandations générales pour la préparation
Prévoir un budget spécifique pour les départements pour réaliser les activités de
préparation. Ce budget doit être géré par les Coordonateurs Techniques Départementaux
(CTD).
Renforcer le prépositionnement des ressources adéquates avant la saison cyclonique.
S’assurer que les 10 plans de contingences départementaux respectent le canevas de la
DPC et soient complets avant le début de la saison cyclonique 2013.
Garantir l’autonomie des comités départementaux de protection civile/Centres
d’Operations d’Urgence Départementaux pour la sensibilisation.
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(2) Evacuation, gestion des abris :
- Points forts
Les partenaires ont mis à dispositions les ressources nécessaires pour garantir la
gestion des abris.
On a constaté une bonne réaction/collaboration de la population lorsqu’elle est
bien informée (grâce aux actions de
sensibilisation durant la préparation).
Bonne implication des volontaires et
coordination avec les COU lors des
évacuations.
La liste des abris est disponible et accessible
pour l’ensemble des 10 départements.
Une « master liste » reprenant 1400 abris de
par le pays comporte des informations
précises par rapport aux lacunes fonctionnelles des abris. Ceci à faciliter la réponse
liée aux standards et services de base. Un renforcement des normes et procédures
de gestions des abris provisoires (respect des procédures d’ouverture/fermeture
des abris) a été clairement constaté.
- Points faibles
Peu de ressources étatiques pour supporter les activités d’évacuation ainsi que pour
la gestion logistique des abris.
Un grand nombre d’abris provisoires nécessitent encore une évaluation.
Certains départements manquent encore d’abris répertoriés.
Insuffisance de normes et de procédures de gestion des abris.
Faible prise en compte des principes de protection dans la gestion des abris.
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C. Gestion de l’information
- Points forts
Utilisation renforcée des nouveaux outils de gestion de l’information au niveau
national et départemental (Logbook, cartographie etc.).
Utilisation accrue des réseaux sociaux durant les urgences.
Bon partage de l’information de l’ensemble des secteurs. Ceci a facilité la rédaction
des bilans et l’organisation du Groupe d’Appui de la Coopération Internationale -
GACI (ex. Sandy).
Rôle crucial des consultants communication dans les départements (renforcement
global des équipes communications – niveau central et décentralisé)
Bonne transmission des rapports de situation.
Bilans largement utilisés pour la prise de décisions.
Bons contacts avec les medias/nombreux points presses et large information du
public.
Opérationnalisation de la cellule d’appel (*300).
Recommandations générales pour la phase d’alerte
et évacuation-gestion des abris provisoires
- Mise en place d’activités d’évacuations préventives pour sensibiliser la population ;
- Mise en place de formation pour les coordonateurs locaux (CASEC, Maires) sur les
phases d’urgence/alerte/évacuation ;
- Assurer des équipements logistiques adéquats pour les nouveaux COUD (ex. Radios
longue portée) ;
- Mise en place de mesures coercitives pour inviter la population à évacuer en cas de
désastres ;
- Planification/mise à jour des rosters des équipes d’interventions rapides pendant la
phase d’alerte ;
- Renforcer la capacité opérationnelle du Comité thématique Gestion des Abris
Provisoires (CTGAP) ;
- Assurer la représentation du Ministère des Travaux Publics, Transport,
Communication (MTPTC), SIPH et Ministère à la Condition Féminine et Droits
des Femmes (MCFDF) au sein du CTGAP.
- Mise en place d’activités de sensibilisation sur les principes de protection dans les
abris provisoires ;
- Etablir une personne au niveau du COUN (point focal) en charge de la
thématique déplacement.
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- Points faibles
Fuite des connaissances : indisponibilité des acteurs formés aux outils de gestion de
l’information durant les urgences. Insuffisance de personnes formées dans les
COU.
Les nouveaux directeurs départementaux manquent d’expérience pour le partage
des bilans. Pas de procédures définies pour l’échange des informations entre les
points focaux au COU et leur ministère de ligne.
Manque de clarté sur les stocks réellement distribués.
La chaine de communication et de transmission des données n’est pas toujours
respectée. Le canal des COU est parfois doublé par les partenaires.
Difficultés de communiquer avec toutes les communes en raison de l’absence de
couverture des réseaux téléphoniques. Manque de moyens de transmissions sur le
terrain.
Manque de moyens logistiques des communes pour la vérification des
informations.
Manque de matériels et d’équipements au niveau départemental et communal pour
garantir une bonne communication.
Désengagement rapide des staffs formés dans les 72h suivant l’urgence (ex. aire
traitement des données)
Recommandations générales sur la gestion de l’information
Rendre les COU plus fonctionnels pour l’échange d’information (ex. Internet).
Prévoir un budget de fonctionnement
Poursuivre les formations sur les nouveaux outils de gestion de l’information
Renforcer (ressources humaines/logistiques) le pool communication et aire
traitement des données en situation d’urgence comme normale. Un pool
communication devrait être créé dans chaque département.
Définir des termes de références pour les organisations et les personnes qui
doivent/veulent faire partie de l’aire de traitement des données au niveau central
et décentralisé en tenant compte des besoins de rotation.
Développer des procédures pour assurer une chaine de communication
cohérente entre les représentants des secteurs et les ministères en cas d’urgence
Un inventaire des outils de gestion de l’information au niveau du Centre
d’Opération d’Urgence National (COUN) doit être réalisé.
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D. Evaluations rapides
- Points forts
La création et formation d’équipes pluridisciplinaires a garanti une exactitude des
informations collectées (pas d’écart dans les rapports).
Bonne disponibilités des volontaires et partenaires pour les missions.
La grille d’évaluation a été bien diffusée et est plus largement utilisée (par rapport à
2011) à tous les niveaux.
- Points faibles
La grille d’évaluation n’est pas suffisamment exhaustive.
Il existe une réticence de certaines familles pour partager les informations.
On constate souvent que les données sont surévaluées.
Un retard dans la collecte de l’information est souvent constaté.
Les grilles d’évaluation ne sont pas toujours identiques dans tous les départements.
Pas d’utilisation globale de la grille d’évaluation standard.
E. Operations de réponse
(1) Planification (basées sur les évaluations)
- Points forts
Réaction rapide du gouvernement pour la mobilisation des ressources de première
urgence.
Les ressources étaient bien reparties par rapport aux ressources disponibles.
Les besoins ont été globalement bien évalués.
Recommandations pour les évaluations rapides
Renforcer les autorités locales (donner les moyens nécessaires) pour évaluer et
répondre localement
Réviser et prépositionner des formulaires à tous les niveaux des collectivités
territoriales.
Renforcer les formations sur la grille d’évaluation rapide standard (particulièrement
au niveau communal)
Impliquer davantage les comités locaux de protection civile dans les évaluations
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- Points faibles
La Direction de la Protection Civile (DPC) n’a pas eu le temps nécessaire pour
prépositionner les ressources adéquates
Faible autonomie budgétaire du niveau décentralisé pour les opérations de réponse.
La priorisation des besoins ne se fait pas toujours de manière adéquate.
(2) Mobilisation et accès aux ressources
- Point fort
Disponibilité des fonds d’urgence au niveau départemental
- Points faibles
Les COU ne cherchent pas à utiliser les ressources additionnelles
locales/nationales.
Manque d’entrepôts pour réceptionner les aides reçues
Manque de visibilité et clarté dans la distribution des ressources (coordination entre
le niveau politique et technique)
Les COU ne sont pas toujours informés des actions isolées (les COU devraient
centraliser l’information)
(3) Prise en charge des taches par les groupes sectoriels
- Points forts
Implication renforcée des secteurs au sein des COU. Bon partage de l’information
(ex. GACI)
- Points faibles
Manque de connaissance des secteurs des protocoles et procédures du SNGRD
Dispersion des secteurs au COUN après les premières urgences
Recommandations liées aux opérations de réponse
Doter les COUD des moyens matériels et légaux pour rendre efficace la coordination
et le suivi des opérations humanitaires.
Prévoir des allocations budgétaires pour le niveau national.
Assurer une allocation des ressources plus adéquate gérée par les COU en
coordination avec le niveau politique
Fonds d’urgence : définir, simplifier, vulgariser les procédures de décaissement au
sein du SNGRD. Harmoniser la compréhension entre les directeurs départementaux des
finances, les Délégués et les Coordonateurs Techniques Départementaux sur les
procédures d’utilisation des fonds.
Renforcer la transparence sur la distribution des fonds en cas d’urgence.
Assurer le rôle central des COU dans la coordination de la réponse (éviter les opérations
parallèles sans information des COU)
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F. Coordination générale
(1) Activation/coordination des COU
- Points forts
Rôle clé des Coordonateurs Techniques Départementaux (CTD) en matière de
coordination au niveau départemental et lien avec le niveau communal et central.
De par leur connaissance assidue du
SNGRD, les CTD ont également joué
un rôle primordial en tant
qu’assistants techniques des Délégués
au niveau départemental.
Bon leadership des Délégués au
niveau départemental en tant que chef
des opérations.
Les partenaires clés du SNGRD ont
été présents dans les COU durant les
urgences.
La coordination avec les partenaires internationaux et les cellules internationales
s’est renforcée en 2012. La décision de non activation de l’Emergency Joint
Operation Center (EJOINT) durant Sandy a montré la voie vers la transition des
cellules internationales au COUN.
- Points faibles
Manque de clarté dans l’activation des COU (pas de message clair d’activation)
Manque de ressources pour garantir le fonctionnement des COU durant les
urgences
Faible capacité de coordination au niveau communal (manque de ressources
humaines)
Coordination des aires au sein du COUN : perte d’information lors du
remplacement des cadres. Trop peu de ressources humaines pour assurer le
fonctionnement de toutes les aires (ex. traitement des données).
(2) Arrêt des opérations et transition vers la réhabilitation
- Points forts
Désactivation progressive des COU durant Sandy
Elaboration de rapports de fin de crise
Réalisation de débriefing des COU au niveau national et départemental
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- Points faibles
Les procédures ne sont pas clairement définies pour la désactivation
Les secteurs peinent pour rédiger et diffuser les rapports à temps
F. Thématiques transversales
(1) L’intégration des volontaires dans les comités de protection civile
- Points forts
Les brigadiers disposent de compétences techniques dans différents domaines et
celles-ci sont applicables dans diverses
situations (accidents, circulations, cholera,
cyclones). Participations aux opérations
d’évacuation, sauvetage et gestion des abris.
Bonne disponibilité des brigadiers en toute
situation.
Bonne coordination des brigadiers avec les
Comités de Protection Civile (dans
certaines communes).
La présence des brigadiers augmente la
visibilité du SNGRD.
Recommandations liées à la coordination
Niveau central : assurer une meilleure gestion des équipes en charge de chaque
aire de travail des COU tout au long de l’urgence. Etablir des listes avec les
personnes responsables pour chaque aire de travail. Etablir une feuille de rotation
durant les urgences (gérée par le chef des opérations).
Renforcer l’implication des Délégués dans la coordination et plus
particulièrement avec les Coordonateurs Techniques Départementaux
Renforcer le lien de coordination entre les Délégués et les vices-Délégués.
Assurer une coordination entre l’activation des cellules internationales et
nationales. Définir le rôle de l’Emergency Joint Operation Center (EJOINT) en
2013.
Rendre autonomes les comités communaux de protection civile et la coordination
des mairies pendant les urgences.
Assurer une meilleure représentation des partenaires dans les COU.
Assurer la création de comité sectoriel et identifier les instances/responsable de ces
comites au sein de chaque ministère.
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- Points faibles
Pas de prise en charge des volontaires par les autorités.
Pas d’association des volontaires au
Comités Communaux de Protection Civile
(CCPC).
Pas d’accès au matériel DIPS dans certaines
communes. Perte de la clé ou appropriation
du matériel par le niveau politique.
Manque de matériel nécessaire dans
certaines communes et matériel non
renouvelé (gants, vestes de pluie, torches
électriques etc.).
Manque de formation des brigadiers. Trop de responsabilité par rapport aux
compétences (déperdition des connaissances dans certains départements).
(2) La prise en compte de la thématique protection dans la préparation et la
réponse
De manière globale, l’année 2012 a vu de grand progrès concernant la prise en compte de la
thématique protection dans la préparation et réponse.
- Points forts :
Général : Meilleure compréhension des besoins spécifiques des groupes vulnérables
(enfants, femme enceintes, personnes handicapées, personnes âgées, PVVIH) permettant
d’avoir des outils déjà prêts (ex. kits) et de mieux cibler la réponse . Structures de
coordination existante pour la réponse.
Recommandations concernant l’implication des brigadiers dans la préparation et la réponse :
Former de façon continue les brigadiers.
Elaborer un manuel de formation des brigadiers et mise en place de centres de formation au niveau des départements.
Compléter les DIPS et renouveler les stocks
Rappeler aux agents exécutifs leurs responsabilités vis-à-vis des brigadiers
Rédiger et diffuser un manuel de procédure relatif à la gestion des brigadiers
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18 | P a g e
Genre : Séparation des personnes accueillies tout en tenant compte des liens parentaux
dans les abris provisoires. Participation active des femmes dans la gestion des abris
provisoires.
Protection de l’enfance : Développement de synergie entre acteurs intervenant dans la
protection de l’enfance (Fond des Nations Unies pour l’Enfance - UNICEF, Institut du
Bien Etre Social et de la Recherche - IBESR, Education nationale etc.) pour le
développement d’une stratégie et d’un plan opérationnel. Plaidoyer pour une attention
spéciale aux enfants vulnérables au moment de l’assistance surtout lorsqu’ils sont séparés
de leurs familles.
Personnes handicapées : Existence du Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Intégration des
Personnes Handicapées - BSEIPH et sa décentralisation dans les départements - 4 bureaux
régionaux (Nord, Centre Artibonite, Sud) et bureau central. Quand il n’y pas de bureaux, le
BSEIPH agit a travers la société civile. Attention spécifique occasionnelle, aux personnes
en situation d’handicap (assistance en termes d’équipements tels que chaises roulantes,
cannes). Evacuation préventive occasionnelle des personnes en situation d’handicap.
Personnes handicapées (PSH) : Existence d’un cadre légal – Loi sur l’Intégration des PSH
Sensibilisation communautaire sur les questions liées à la protection des PSH/âgées avec la
participation des représentants de ces groupes.
- Points faibles
General : Absence de cellules protection (à l’exception du Nord) dans les structures de
coordination au niveau départemental et de points focaux communaux. Manque de
procédures standards opérationnelles spécifiques à la protection dans la
préparation/réponse et cartographie globale des acteurs protection.
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19 | P a g e
Genre : Manque de connaissance des indicateurs genre et des besoins spécifiques.
Assistance alimentaire d’urgence n’est pas adaptée aux besoins des femmes allaitantes,
enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Protection de l’enfance : Abris transitionnels non-appropriées aux besoins des enfants –
insuffisance de loisirs et d’appui psychosocial dépendant de la présence d’acteurs
spécialisés. Centre d’appel d’urgence de l’IBESR n’est pas fonctionnel au niveau
départemental.
Sur base des leçons apprises de 2012, le deuxième objectif de cet atelier des leçons apprises était de
planifier les activités prioritaires pour la préparation de la
saison cyclonique 2013 par thématiques prioritaires.
Afin d’aborder l’ensemble des thématiques prioritaires
pour la préparation de la saison cyclonique 2013, cinq
groupes de travail ont été identifiés :
IV. Planification de la saison cyclonique 2013
Recommandations liées à l’intégration de la protection dans la préparation et la réponse
- Mise en place/ réactivation de la Table Sectorielle Protection Sociale (MAST) au niveau
central et départemental.
- Intégration de leaders communautaires, organisations à base communautaire (dans les
structures de coordination existantes).
- Mise en place d’un système de monitoring, vérification et analyse, et rapportage des
données protection (rapports de situation - COUN).
- Intégration des questions liées a la protection de l’enfant urgence et développement dans les
structures de coordination au niveau départemental (ex. tables sectorielles protection
sociale, COUD, COUC).
- Renforcement et mise en place des organisations à base communautaire pour sensibiliser
population locale sur la protection des enfants (violence, trafic, délinquance et domesticité)
- Intégration des aspects genre dans la révision du Plan National de Gestion des Risques et
Désastres (PNGRD) pour promouvoir la participation des femmes dans les structures de
protection civile.
- Intégrer les PSH et personnes âgées dans le monitoring et l’identification des besoins lors de
la réponse.
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Le premier atelier de travail a abordé des questions spécifiques liées aux thematiques précitées afin
de discuter et analyser les éléments clés des leçons apprises de la saison cyclonique 2012. Le
deuxième atelier de travail a visé à déterminer spécifiquement les axes de travail, objectifs et
activités prioritaires pour la préparation de la saison cyclonique 2013.
A. La coordination générale de la réponse
Au niveau central :
Le groupe thématique ‘coordination générale de la réponse’ à abordé les thematiques suivantes :
̵ Coordination COUN/E-Joint/Expanded Joint Operation center – EJOC/ Relation
avec cellule technique opérationnelle au COUN
̵ Relation entre la direction technique COUN (DTCOUN) et aires des opérations
̵ Activation/désactivation du COUN
̵ Fonctionnement et mise en place des nouveaux COUD (équipements etc.)
̵ Gestion des fonds d’urgence
̵ Implication des volontaires dans les COU
Groupe 1 : La coordination générale de la réponse au niveau central et départemental
Groupe 2 : L’évacuation des populations pendant l’alerte et la gestion des abris,
Groupe 3 : La communication pendant les urgences,
Groupe 4 : Le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse (infrastructure, santé, éducation, agriculture etc.)
Groupe 5 : Logistique
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Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’intervention, les objectifs et les
activités proposées sont les suivantes :
Axes d’intervention Objectifs Activités proposées
Au niveau départemental :
Pour le niveau départemental, deux pistes de réflexion avait été priorisées pour cet atelier : (1) l’intégration des volontaires dans les Comites de Protection Civile et (2) la gestion des fonds d’urgences.
Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’interventions, objectifs et activités proposées sont les suivantes :
Axe d’intervention Objectifs Activités proposées
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B. Evacuation des populations et gestion des abris
Le groupe thématique ‘évacuation des populations et gestion des abris’ à abordé les thématiques suivantes :
Sensibilisation de la population concernant les évacuations préventives
Gestion efficace des abris provisoires (mise en place de comités)
Mise en œuvre du guide gestion des sites et abris d’évacuation (GGSAE)
Evaluation des abris/bâtiments. Application des principes et standards liés
aux services de base (eau, assainissement, sécurité etc.)
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Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’interventions, objectifs et activités proposées sont les suivantes :
Axe d’intervention Objectifs Activités proposées
C. Communication pendant les urgences
Le groupe thématique ‘communication pendant les urgences’ à abordé les thématiques suivantes :
- Renforcement du pool communication
- Rôles des consultants communications départementaux pendant et hors urgences
- Lien entre pool communication et les autres aires de travail du COU
- Relation avec les medias pendant les urgences
Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’interventions, objectifs et activités proposées sont les suivantes :
Axe d’intervention Objectifs Activités proposées
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D. Le rôle des secteurs dans la préparation et la réponse
Le groupe thématique ‘rôle des secteurs dans la préparation et la réponse’ a eu pour but de déterminer le
rôle des interventions sectorielles dans les activités de préparation et de réponse. Ceci comprend,
entre autres, une réflexion sur l’utilité des plans de contingences sectoriels, la mise en place des
comités sectoriels, le renforcement de l’implication des secteurs dans les COU et, enfin, la mise en
place d’un « canal » de communication
adéquat et efficace entre les COU et les
ministères de ligne durant les urgences.
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Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’intervention, objectifs et activités
prioritaires sont les suivantes :
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E. Logistique
Pour la préparation de la saison cyclonique 2013, les axes d’intervention, objectifs et activités
prioritaires liées à la logistique sont les suivantes :
Axes d’intervention Objectifs Activités proposées
Si cet atelier de leçons apprises de la saison cyclonique 2012 a fait ressortir un certains nombres de
faiblesses, points forts et recommandations, on notera quelques défis importants auxquels le
SNGRD devra faire face en 2013 :
La transition des clusters humanitaires : La fermeture de sept clusters sur onze en 2012 a initié le processus de transition de fonctions de la communauté humanitaire vers le gouvernement. Si ce processus représente un défi, il s’agit surtout d’une opportunité pour opérer un meilleur renforcement du cadre institutionnel et technique du SNGRD. Chaque secteur a établi un plan de transition pour l’année 2013. Un plan pour la coordination intersectorielle a également été développé conjointement avec la DPC et le SPGRD.
V. Défis pour 2013
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A ce stade, une appropriation et une validation politiques des plans de transitions par le Gouvernement haïtien est attendue pour assurer une prise en compte du processus dans les stratégies nationales. A cet effet, un document consolidé des différents plans développés ainsi qu’un MoU entre le gouvernement et le Coordonateur Humanitaire, constitue la prochaine étape vers la mise en œuvre complète de la transition des secteurs vers les entités nationales.
La création de la table sectorielle risque et désastre : La mise en place de la table sectorielle
risques et désastres est un des grands défis pour l’année 2013. Cette table risque et désastres
regroupant les ministères clés et les bailleurs principaux du SNGRD devrait permettre de renforcer
l’intégration et la prise en compte de la thématique GRD dans les politiques publiques.
La création des comités sectoriels : Une des bases du SNGRD réside dans l’implication des secteurs dans la réponse aux urgences. Cette implication passe par la création de comités sectoriels au sein de chaque ministère afin d’assurer une gestion des informations adéquates pour la réponse et un lien direct avec le SNGRD. Un plaidoyer au niveau politique est donc nécessaire pour faciliter la création de ces comités et l’identification des personnes clés en cas d’urgence au sein de chaque ministère
Le renforcement de structures décentralisées du SNGRD : Le renforcement du niveau décentralisé et l’appui aux comités de protection civile au niveau départemental reste, egalement, un des défis majeurs pour 2013. Au niveau départemental, la création des nouveaux COUD avec l’appui de Southcom offre une opportunité pour renforcer la coordination au niveau décentralisé grâce à des équipements adéquats pour le fonctionnement des comites départementaux de protection civile en temps normal et d’urgences. Au niveau communal, le SNGRD et ses partenaires devront continuer à renforcer et créer si nécessaires les comités communaux de protection civile afin d’assurer une coordination adéquate des urgences.
Ce rapport a donc très largement résumé l’ensemble des réflexions ressorties de l’atelier des leçons apprises de la saison cyclonique 2012 et apporter les premières pistes de travail pour planifier la saison cyclonique 2013. En effet, l’ensemble des réflexions et objectifs ressortis des différents groupes de travail ont permis de définir le cadre des activités qui devront être réalisées pour préparer efficacement la saison cyclonique qui s’écoulera de début juin à fin novembre 2013.
Si de nombreuses activités ont déjà été déterminées par les différents groupes de travail, il reste à définir clairement quels activités seront considérés comme prioritaires et réalisables en tenant compte des ressources humaines, matériels et financières disponibles par les différentes organisations responsables (institutions principales et d’appuis).
VI. Prochaines étapes et conclusion
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Après diffusion de ce rapport mi février 2013 à l’ensemble des acteurs du SNGRD, une réunion de suivi, sur base de ce document, sera organisée avec le Secrétariat Permanent de Gestion des Risques et Désastres (SPGRD) afin de déterminer et fixer le cadre définitif des activités de préparation de la saison cyclonique 2013.
En conclusion et comme énoncé dans ce rapport, on aura remarqué des progrès considérables au cours de la saison cyclonique 2012, notamment, en matière de renforcement des comité de protection civile (implication des volontaires etc.), coordination au niveau départemental, gestion de l’information entre le niveau central et décentralisé, collaboration avec la communauté internationale. Il reste, cependant, un travail colossal pour garantir que les capacités du gouvernement dans des domaines importants puissent être transformées en un système national durable. Il est, des lors essentiel d’assurer, en 2013, un plaidoyer permanent pour assurer un engagement politique fort et nécessaire à la pérennité du système national de gestion des risques et désastres (SNGRD).