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CONGRES DE L’UPDEACONGRES DE L’UPDEA1515èmeème

THEMEACCES A l’ELECTRICITE POUR TOUS LES PEUPLES D’AFRIQUE PAR LA MISE EN COMMUN

DES RESSOURCES ENERGETIQUES

S O M M A I R E

VOLET I : RECOMMANDATIONS DU 15 ième CONGRES DE L’UPDEA

0- PREAMBULE

1 - INTERNATIONALISATION DES GRANDS SITES DE PRODUCTION ET DES GRANDES LIGNES D’INTERCONNEXION ASSOCIEES

2 - ELECTRIFICATION RURALE

3 - GESTION DE LA CLIENTELE

4 - NORMALISATION DU MATERIEL ELECTRIQUE

5 - REFORMES DU SECTEUR ELECTRIQUE AFRICAIN

6 - GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

VOLET II : RESOLUTIONS DE LA 36 EME ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE L’UPDEA

Recommandations du 15ème congrès & Résolutions de la 36ème Assemblée Générale

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VOLET 1 - RECOMMANDATIONS DU 15EME CONGRES DE L’UPDEA


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0 - P R E A M B U L E

P r é a m b u l e-------------------------------

L’UPDEA (Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs de l’Energie Electrique d’Afrique) a organisé son 15èmeCongrès à Accra (Ghana) du 6 au 10 juin 2005.

Ce Congrès qui a connu la participation de plus de 300 délégués venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie a été un grand succès, de l’avis des participants.

En effet, ce 15ème Congrès qui a coïncidé avec le 35ème anniversaire de l’UPDEA a été un grand moment de discussion, d’échanges et de réflexions sur l’avenir du secteur électrique africain de même qu’un lieu de contacts entre les opérateurs électriques, les hommes politiques, les bailleurs de fonds et les diplomates.

Le Secrétariat Général exprime toute sa gratitude aux différentes organisations internationales (Union Africaine, Commission Africaine de l’Energie, Banque Africaine de Développement, Conseil Mondial de l’Energie, CIGRE, Association Africaine de l’Eau, UTE, UEMOA, IEPF, CEDEAO, etc…), aux sociétés membres actifs et affiliés de l’UPDEA ainsi qu’aux exposants de matériels électriques qui ont pris part au congrès pour leur participation active aux débats.

Des résolutions et recommandations pertinentes ont été prises à l’issue des travaux. Le secrétariat Général en publie l’essentiel dans le présent document afin de permettre aux uns et aux autres d’en être suffisamment informés et de s’y référer pour des initiatives à prendre dans nos sphères de responsabilités respectives.


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1 - INTERNATIONALISATION DES GRANDS SITESDE PRODUCTION ET DES GRANDES LIGNES D’

INTERCONNEXION ASSOCIEES

1. Internationalisation des grands sitesde production et des grandes lignes

d’interconnexion associées-----------------------

SITUATION

L’Afrique est le continent le moins électrifié du monde alors qu’elle dispose d’importants sites hydro-électriques (Inga, Cahora Basa…) capables d’alimenter toute l’Afrique en réalisant de grands projets d’aménagement.

Malheureusement, ces grands projets d’électrification (grands barrages, lignes d’interconnexion) exigent beaucoup de capitaux pour leur mise en œuvre ; ceux-ci sont généralement au-dessus des moyens de nos pays pris individuellement.

Par ailleurs, l’étroitesse des marchés d’électricité, limités principalement aux seuls consommateurs nationaux, ne permet pas à ces grands projets d’être rentables. C’est pourquoi ces grands sites restent inutilisés et l’Afrique continue de demeurer dans le noir.

Pour y faire face, il conviendrait que des pays se mettent ensemble pour réaliser en commun les ouvrages électriques qui seraient placés dans un cadre juridique et institutionnel sécurisant pour toutes les parties prenantes.

Il s’agit du concept de l’internationalisation qui permet de partager les risques entre les différents pays et partenaires concernés par un projet spécifique d’intérêt régional ou continental. Bien que porteur d’espoir pour l’Afrique, ce concept tarde à se mettre en place à cause des hésitations des pays concernés.

RECOMMANDATIONS

a) Sur le plan institutionnel

- Il doit être mis en place par l’Union Africaine, pour les grands sites hydro-électriques (INGA, Cahora BASSA, etc.) une commission indépendante et autonome pour le développement des capacités existantes.

Pour chaque projet identifié, la commission relative devra comprendre les représentants de tous les acteurs y compris ceux des pays hôtes et l’UPDEA

- Pour tenir compte des intérêts des pays hôtes de ces sites, il a été proposé le concept de «coût de souveraineté» qui doit être négocié entre les promoteurs du projet et les pays concernés afin que chaque partie y gagne.

b) Sur le plan commercial

- Compte tenu du faible taux d’électrification du continent, la priorité doit être de satisfaire d’abord les besoins énergétiques des pays africains avant l’exportation vers un autre continent.


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- Les tarifs à l’exportation et les droits de transit doivent être harmonisés à l’échelle régionale afin de faciliter et encourager les échanges d’électricité entre pays.

- Les petits projets d’interconnexion à l’échelle des sous-régions doivent êtreencouragés. En effet, vu leur coût relativement abordable, ils permettent d’accélérer l’intégration électrique du continent et harmoniser les liens entre les peuples qui très souvent parlent la même langue.


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2 - ELECTRIFICATION RURALE

2.Electrification Rurale-----------------------

SITUATION L’Afrique demeure le Continent le moins électrifié du monde avec des taux d’électrification variant entre 3 à 35% pour la plupart des pays au sud du Sahara.

Si en milieu urbain des efforts sont faits pour desservir les populations en électricité, il n’en n’est pas de même des milieux ruraux où dans beaucoup de pays, des populations entières sont abandonnées à elles-mêmes, sans espoir de bénéficier de bienfaits qu’apporte l’électricité.Cette situation est due à plusieurs causes, notamment :

- le manque d’une politique volontariste d’électrification rurale au niveau des pays ;

- l’absence d’une structure nationale spécifique chargée de prendre en main les problèmes d’électrification rurale ;

- le manque des financements adaptés aux conditions des milieux ruraux, étant donné que les privés ne sont pas intéressés d’y investir par manque d’intérêts financiers.

RECOMMANDATIONS

a) Sur le plan institutionnel

L’UPDEA recommande à tous les Etats africains de définir et de mettre en œuvre, chacun en ce qui le concerne, une politique volontariste d’électrification rurale assortie d’un plan directeur à court, moyen et long termes.

L’UPDEA recommande vivement à tous les Etats Africains de mettre sur pied, chacun suivant ses réalités, des entités autonomes chargées de l’Electrification Rurale.

Celles-ci pourront être établies sous forme d’agences ou services nationaux ayant une autonomie de gestion et relevant directement du Ministère de l’Energie.

b) Sur le plan financement

L’UPDEA propose la création d’un fonds pour le financement de l’électrification rurale qui pourrait être constitué notamment par:

1. Une fiscalité adéquate (taxe de solidarité, taxes communales, etc.)

2. TVA sur les factures d’électricité de certaines catégories de clients (Mines, industries, clients en milieux ruraux etc.…) à reverser dans le Fonds.

3. Contribution des populations bénéficiaires.

4. L’exonération des droits de douanes et taxes sur le matériel destiné aux projets d’électrification rurale


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5. Dons divers (en matériel électrique et/ou en numéraire)

6. Etc.….

Un groupe de travail doit être mis en place pour approfondir l’idée, examiner sa faisabilité et définir une feuille de route pour les actions ultérieures.

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3 - GESTION DE LA CLIENTELE

3. GESTION DE LA CLIENTELE ----------------------

SITUATION

L’atteinte des performances à la hauteur des exigences du client devient, de plus en plus une préoccupation majeure pour bon nombre de sociétés d’électricité des pays membres de l’UPDEA. Parmi les multiples attentes de la clientèle, la sécurité et la qualité de la fourniture et du service rendu occupent une place très importante.

Dans la plupart des sociétés, on peut observer ce qui suit :

a) Sécurité des installations

Les installations électriques des clients sont très peu sécurisées dans la plupart des pays africains.

On observe beaucoup d’incendies et autres accidents provoqués par des installations électriques intérieures ne répondant à aucune norme de sécurité.

b) Qualité de la fourniture

Dans un grand nombre de sociétés la qualité de fourniture est peu satisfaisante; elle est caractérisée par des délestages et des ruptures de courant intempestives occasionnant des dommages et désagréments aux clients. Cette situation est due à :

- la vétusté et la surcharge du réseau,- les mauvaises maintenances et exploitations des installations,- la non maîtrise des équipements par certains agents,- la mauvaise installation des équipements.

c) Services rendus à la clientèle

Dans bien des sociétés, il n’existe pas un système d’écoute de la clientèle chargé d’analyser les attentes de la clientèle et de définir des solutions adéquates à y apporter.

d) Pertes non techniques

La fraude de l’électricité constitue un problème préoccupant pour beaucoup de sociétés dont certaines enregistrent des pertes allant jusqu’à 40% du chiffre d’affaires.

Il ressort des travaux effectués par l’UPDEA que :

- le suivi des pertes non techniques n’est pas souvent pris en main de façon volontariste et systématique par les entreprises africaines d’électricité.

- la revue du processus « relevé-facturation » pouvant permettre de circonscrire les dysfonctionnements, d’analyser les causes et de mener les actions correctives n’est pas bien maîtrisée dans la plupart des sociétés, suite notamment à :

la complicité des agents


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les installations non sécurisées la centralisation excessive de la gestion clientèle.

- le comptage à prépaiement, bien que réduisant la fraude sur le compteur n’exclut pas les fraudes sur les branchements,

- la fraude n’est pas efficacement combattue par manque d’une législation pouvant offrir un cadre juridique approprié pour défendre les intérêts de l’entreprise.

RECOMMANDATIONS

a) Sécurité des installations

1. Le contrôle des installations électriques des clients doit être effectué avant le branchement au réseau de distribution et ensuite périodiquement, suivant une fréquence correspondant aux réalités de chaque pays.

2. Le contrôle des installations doit être effectué par un organisme spécifique, indépendant de la société d’électricité. Cet organisme peut être sous contrôle étatique ou un organisme indépendant mais regroupant toutes les parties prenantes. Dans ce dernier cas, il doit être entendu que la tarification des attestations de conformité reste du domaine de l’Etat.

3. Il doit être fait une large sensibilisation des usagers sur les risques encourus par les installations électriques intérieures non réglementaires et l’utilisation de matériels non conformes.

4. La formation des installateurs doit être une préoccupation permanente des autorités compétentes.

5. Il doit être mis en place une procédure d’agrément des installateurs qualifiés.

b) Qualité de la fourniture

1. Les sociétés d’électricité doivent assurer une bonne protection des transformateurs HT/MT par des entretiens systématiques prévus et les mesures de charges périodiques afin d’équilibrer les phases du réseau en MT. Pour cela, la société SERGI (France) a conçu un système préventif adaptable à tout type de transformateur qui, monté sur celui-ci, renforce sa sécurité et prévient des risques d’explosion. Ce système est recommandé à toutes les sociétés.

2. Les sociétés d’électricité doivent systématiquement faire une analyse des incidents par causes et déduire les solutions appropriées.

c) Services rendus à la clientèle

1. Chaque société doit mettre en place, suivant ses réalités, un système d’écoute de la clientèle. La pertinence de l’adoption d’un système d’écoute est justifiée, car elle permet entre autre d’anticiper sur les attentes des clients, de faire un travail de proximité mais surtout d’améliorer la réactivité de l’entreprise face aux préoccupations de sa clientèle.


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2. L’entreprise doit organiser périodiquement une enquête auprès de sa clientèleafin de connaître son degré de satisfaction par rapport au service rendu. Au vu des résultats, elle peut alors entreprendre des actions correctives au risque de provoquer une réaction négative de la clientèle.

3. Chaque société doit utiliser, pour son système d’écoute, une batterie d’outilssans en privilégier aucune : appels téléphoniques, application informatique pour la mesure de l’indice de la satisfaction de la clientèle, gestion des réclamations, accueil physique, journées portes ouvertes, rencontres avec la clientèle, visites et foires, etc.

d) Pertes non techniques

Il est recommandé aux sociétés de :

1. créer un environnement juridique favorable à la répression de la fraude sur les installations électriques,

2. Faire une large sensibilisation des usagers et des agents des sociétés sur les risques encourus

3. Affirmer la volonté de la Direction de l’entreprise par la mise en place de structures opérationnelles.

4. Faire une bonne analyse avant de s’engager dans le comptage à prépaiement, car il ne constitue pas la solution technologique infaillible de lutte contre la fraude bien qu’aidant à réduire les pertes non techniques.


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5 - REFORMES DU SECTEUR ELECTRIQUE AFRICAIN

5. Réformes du secteur électrique africain-----------------------------

SITUATION

Durant la période 2003-2005, l’UPDEA a analysé par son Comité d’études « Restructuration et financement du secteur électrique », les résultats obtenus par les expériences des réformes opérées dans le secteur électrique africain. Il en ressort que depuis le début des années 1990, certains pays ont procédé à des réformes institutionnelles de leur secteur électrique national, impliquant, pour certains, l’introduction du partenaire privé, soit au niveau de la participation au capital, soit au niveau de la gestion de la société.

Certains pays ont fait aussi l’expérience de l’introduction des producteurs indépendants.

Près de 15 ans après, les résultats obtenus sont mitigés. Si, dans certaines sociétés, il a été observé une amélioration des performances techniques et commerciales, dans d’autres, par contre, ces expériences de réformes se sont révélées être des échecs, à cause principalement d’une mauvaise négociation des conventions entre l’Etat et les repreneurs. Dans bien des cas, on a observé en effet:

- la persistance des délestages et des coupures intempestives d’électricité,- une facturation non maîtrisée,- une vétusté des installations due à un sous investissement alors que le repreneur était sensé s’en occuper,- la persistance de la fraude,- la dégradation du climat social dans l’entreprise.

RECOMMANDATIONS

1. L’Etat doit continuer à jouer le rôle moteur dans l’alimentation en énergie électrique des populations urbaines et rurales. A cet effet, il doit :

- définir les politiques énergétiques nationales et sous-régionales cohérentes,

- mettre en place les cadres juridiques et institutionnels appropriés avant tout processus de restructuration et de privatisation des sociétés d’électricité et l’introduction de la production indépendante.

2. L’Etat doit former les cadres nationaux dans le domaine de négociation des con-trats internationaux liés au processus des réformes et les impliquer à toutes les phases de négociations.

3. L’Etat doit favoriser l’émergence des producteurs indépendants nationaux.

4. Les sociétés, quant à elles, doivent adopter des méthodes de bonne gouvernance dans leur gestion afin que les gouvernements ne soient pas tentés de recourir à la privatisation.


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4 - NORMALISATION DU MATERIEL ELECTRIQUE

4. Normalisation du matériel électrique

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SITUATION

Les matériels électriques utilisés dans les réseaux électriques des pays africains ne sont pas toujours adaptés aux conditions et réalités de ces derniers et plus particulièrement aux conditions des réseaux du monde rural. Les coûts de branchement et d’exploitation sont, par conséquent, très élevés ; ce qui ne permet pas d’accroître sensiblement le taux d’accès à l’électricité.

Par ailleurs, la disparité des normes et des standards utilisés par les sociétés d’électricité complique les interconnexions des réseaux de même que le secours mutuels en cas de pannes vu que les équipements utilisés par les uns et les autres ne sont pas interchangeables.

RECOMMANDATIONS

L’Afrique doit se doter des normes adaptées à ses réalités. Pour ce faire, il doit être créé une Commission Electrotechnique Africaine de Normalisation sous les auspices de l’UNION AFRICAINE.

Cette commission devra comprendre les représentants des structures continentales et nationales chargées de la normalisation de même que ceux de l’UPDEA et de la Commission Africaine de l’énergie.


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6 - GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

6. Gestion des Ressources Humaines -------------------------------------------

SITUATION

Les ressources humaines constituent la principale ressource de toute entreprise. Malheureusement, bon nombre de sociétés d’électricité ne sont pas toujours attentives aux problèmes qui concernent les ressources humaines et qui, à la longue, peuvent entraver leur bonne marche Il s’agit, notamment, des problèmes de :

- recyclage du personnel à tous les niveaux de l’entreprise pour acquérir davantage de compétence

- motivation du personnel pour mobiliser les compétences par la reconnaissance des mérites basés sur la performance

- climat social dans l’entreprise

- impact du VIH/SIDA en milieu de travail

- équilibre hommes/femmes dans les professions au sein de l’entreprise.

RECOMMANDATIONS

Il est recommandé aux entreprises :

a) Dans le domaine de recyclage

- d’élargir les plans de formation des agents aux cadres et directeurs et d’affecter suffisamment de fonds aux programmes de formation continue des employés

- d’organiser au niveau de l’UPDEA des séminaires de formation de courte durée (1 jour) destinés aux Directeurs Généraux consacrés aux techniques et instruments modernes de management.

b) Dans le domaine de la motivation

- d’initier un mécanisme d’évaluation susceptible de permettre une reconnaissance de la contribution du personnel à la performance de la société,

- d’élaborer des mécanismes de rémunération des performances réalisées par des équipes, services/directions ou secteurs de travail.

c) Dans le domaine du climat social

- de mettre en place ou de renforcer les structures de « veille » dans les sociétéset d’organiser, de manière systématique, l’écoute du personnel.

d) En ce qui concerne l’impact du VIH/SIDA

- de mettre en œuvre une politique de prévention et de sensibilisation y comprisla prise en charge des employés infectés,

- de favoriser un environnement non discriminatoire aux employés souffrant de de cette endémie.


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VOLET 1I -RESOLUTIONS DE LA 36EME

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE L’UPDEA

Résolutions de la 36ème Assembleée Générale Ordinaire------------------------------

1ERE RESOLUTION : DU COMITE DE DIRECTION

La 36ème Assemblée Générale Ordinaire de l’UPDEA, réunie à Accra le 06 juin 2005,

Considérant le rapport du Comité de Direction sur l’évolution du nombre des membres en Afrique de l’Est,

Décide, conformément au titre VI du Règlement Intérieur relatif aux dispositions transitoires, de revenir à la représentation normative des membres du comité de Direction, à savoir 3 membres par sous-région, à l’exception de la sous-région qui abrite le siège qui a droit à 4 membres,

Agissant conformément à l’article 13 des Statuts,

Met en place le Comité de Direction pour la période 2005-2008 comme suit :

* Afrique du Nord1. EEHC (Egypte)2. SONELGAZ (Algérie)3. STEG (Tunisie)

* Afrique de l’Ouest1. NEPA (Nigeria)2. SOGEPE (Cote d’Ivoire)3. VRA (Ghana)4. SOGEM (Mali-Mauritanie- Sénégal)

* Afrique Centrale1. SNEL (RDC)2. SEEG (Gabon)3. AES-SONEL (Cameroun)

* Afrique Australe1. ESKOM (RSA)2. ENE (Angola)3. ZESCO (Zambie)

* Afrique de l’Est1. KenGen (Kenya)2. ELECTROGAZ (Rwanda)3. EEPCO (Ethiopie)

Les sociétés suivantes ont été élues comme Vice-Présidents sous-régionaux de l’UPDEA :

1. Afrique du Nord : EEHC (Egypte)2. Afrique de l’Ouest : SOGEM (Mali-Mauritanie-Sénégal)3. Afrique Centrale : SNEL (RD Congo)4. Afrique Australe : ZESCO (Zambie)5. Afrique de l’Est : KenGen (Kenya)


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Désigne la VRA (Ghana) comme Président de l’UPDEA et Président du Comité de Direction pour la période 2005-2008

2EME RESOLUTION : PROGRAMME D’ACTIVITES 2005-2008


Considérant la nouvelle vision de l’UPDEA définie en 2002, à savoir que l’UPDEA doit être désormais le vecteur principal de la réalisation de l’accès à l’électricité pour tous les peuples d’Afrique,

Considérant le travail réalisé par le Comité de Direction et le Secrétariat Général pour la mise en œuvre du programme d’activités 2002-2005, en accord avec cette vision,

Considérant que certaines actions réalisées ou démarrées dans la période 2002-2005 mériteraient d’être poursuivies afin de les finaliser pour le bénéfice des sociétés membres,

Décide que pour la période 2005-2008, l’activité de l’UPDEA devra être centrée sur 5 axes principaux, à savoir :

1. La coordination des Power-Pools sous-régionaux2. L’électrification rurale y compris l’électrification transfrontalière3. La Banque de données du secteur électrique africain4. La Commission Electro-Technique Africaine de Normalisation5. Le rayonnement de l’UPDEA

Demande au Comité de Direction de mettre en place un plan d’action ayant les principales articulations suivantes :

1. Power-Pools sous-r égionaux

- Créer un forum de coordination et d’intégration des activités des power pools africains et en coordonner les activités.

2. Electrification rurale y compris l’ électrification transfrontalière

- Explorer toutes les possibilités de financement de projets et en informer les sociétés concernées,

- Organiser des rencontres entre les bailleurs de fonds et les sociétés d’électri- cité concernées,

- Assister les promoteurs des projets à avoir accès aux financements.

3. Banque de donn ées du secteur électrique africain

- Commencer les essais du système avec les données disponibles, même incomplètes,

- Etudier les meilleures approches pour collecter les données dans les sociétés ayant des problèmes en ce domaine, y compris le recours à une source extérieure.

- Rendre la Banque de données opérationnelle au plus tard en octobre 2005.


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4. La Commission Electro-Technique Africaine de Normalisation (AFSEC) - Participer à la mise en place d’AFSEC en étroite collaboration avec l’Union africaine et l’AFREC,

- Produire des standards de distribution à adopter par les sociétés membres et qui vont être endossés par les gouvernements et les bureaux nationaux de normalisation.

- Assurer un soutien technique et l’expertise nécessaire à AFSEC.

5. Le rayonnement de l’UPDEA

- Travailler en étroite collaboration avec la Commission de l’Union Africaine afin d’obtenir le statut d’institution spécialisée de l’Union Africaine,

- Etendre l’Union à d’autres sociétés,

- Publier une revue périodique de l’UPDEA en faisant recours à des agences d’édition, si nécessaire.

3EME RESOLUTION : LIEU ET THEME DU 16EME CONGRES


Retient la ville de Nairobi (Kenya) pour abriter en 2008 le 16eme Congrès de l’UPDEA.

Demande au Comité de Direction d’en fixer la date et d’en règler les modalitésd’organisation avec la société hôte, en l’occurrence KenGen (Kenya).

Adopte comme suit le thème du 16eme Congrès : La bonne gouvernance des secteurs électriques nationaux, facteur clé de la réalisation de l’accès à l’électricité pour tous les peuples d’Afrique.

4EME RESOLUTION : COMMISSAIRE AUX COMPTES


Considérant la décision prise par la 35ème Assemblée Générale réunie à Douala (Cameroun) de procéder au remplacement du Commissaire aux Comptes de l’UPDEA,

Après analyse des offres reçues de différents candidats suite à l’appel d’offres public lancé à cet effet,

Retient Monsieur TIEMELE YAO DJUE comme Commissaire aux Comptes de l’UPDEA pour la période 2005-2008.


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5EME RESOLUTION : DES AFFAIRES GENERALES


Se félicite de la bonne participation des sociétés africaines d’électricité, des sociétés membres affiliés de l’UPDEA, des organisations internationales et d’autres organismes au 15ème Congres de l’UPDEA,

Adresse ses vives félicitations au Comité de Direction et au Secrétariat Général de l’UPDEA pour la qualité de travail réalisé au cours de ces trois dernières années et qui a fait rayonner l’image de marque de l’UNION en Afrique et dans le monde.

Exhorte le Comité de Direction et le Secrétariat Général à poursuivre les efforts entrepris afin de développer davantage les activités de l’UNION.

Fait à Accra, le 06 juin 2005

L’ASSEMBLEE GENERALE


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