artois n° 1 mag' - université d'artois · > entretien avec olivier meslay, ... ainsi...

12
> L'Institut Confucius de l'Artois ouvre ses portes > Interview de Suzy Lesniewski, vice-présidente étudiante > L'équipe féminine de football de l'ASU championne de France > Le magazine de l'Université d'Artois ARTOIS N° 1 Octobre 2008 Mag'

Upload: vubao

Post on 15-Sep-2018

216 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

> L'Institut Confucius de l'Artois ouvre ses portes

> Interview de Suzy Lesniewski, vice-présidente étudiante

> L'équipe féminine de football de l'ASU championne de France

> Le magazine

de l'Université d'Artois

ARTOIS N° 1Octobre 2008Mag'

éditodu Président

Sommaire3 l Vie de l’université > Institut Confucius : l’Université d’Artois et la Chine autour d’un centre culturel franco-chinois

> Entretien avec Olivier Meslay, nouveau membre extérieur du CA > Rentrée 2008 : bienvenue aux nouveaux personnels > Interview de Suzy Lesniewski, vice-présidente étudiante

7 l Recherche > De l’efficacité à la compétitivité : bientôt un alternateur de centrale électrique sur le pôle technologique de Béthune

8 l Enseignement > Nouvelle formation à l’IUT de Lens : le numérique pour l’image, le son et les spectacles

> IUFM de Douai et SEPIA : des adultes en reprise d’études préparent le concours de professeur des écoles

> Le CRL (Centre de Ressources en Langues), un espace multimédia destiné aux étudiants

10 l Vie étudiante > L’équipe féminine de football de l’Association Sportive Universitaire de l’Artois championne de France

> Génération développement durable à la FSA

12 l Publications

Voici le numéro 1 d’Artois Mag’, magazine d’information de toute la communauté univer-sitaire de l’Artois. Intégralement conçu par le Service de la Communi-cation, Artois Mag’ espère répondre au besoin souvent exprimé de disposer d’un « support papier », moderne et attrayant, pour informer et promouvoir l’activité et l’actualité de notre universi-té, à l’interne et à l’externe. Sitôt le nou-veau site web de l’Université d’Artois activé, Artois Mag’ se doublera bien sûr d’une version « en ligne » pour en compléter et en faciliter la diffusion. Quatre numéros en sont prévus par an, pour coïncider avec les grands ren-dez-vous et les « saisons » de l’universi-té, de la rentrée jusqu’à la fin de l’année universitaire.

Avec la fierté de vous présenter ce premier numéro, toute l’équipe de conception, de rédaction, de réalisa-tion et de fabrication d’Artois Mag’ attend avec impatience vos réactions et suggestions pour en améliorer la formule, les rubriques, le contenu, et faire de ce magazine le rendez-vous fidèle et complet de l’actualité de l’Université d’Artois, sur tous ses pô-les, dans toutes ses composantes et services, et pour tous ses personnels et usagers.

Bonne lecture, bonne rentrée !

Christian Morzewski,Président de l’Université d’Artois

ARTOIS Mag’ le magazine de l’Université d’Artois

Directeur de publication : Christian MorzewskiRédactrice en chef : Raphaëlle Marcoin - Maquettiste : Aurélie CarpentierImpression : imprimerie DelezenneMerci à Céline Acquaert, Marie-Agnès Dupuy, Marc Dutoit, Mansour Hasnaoui, Mathieu Jacques, Yannis Karamanos, Carmen Pineira-Tresmontant, Jin Siyan et Laurent Verclytte pour leur contribution à la réalisation de ce magazine.

ARTOISMag’> Le magazine

de l’Université d’Artois9 rue du Temple - BP 665 - ARRAS CEDEX

Tél. 03 21 60 37 75 - Fax 03 21 60 37 [email protected]

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

2

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le journal de l’Université d’Artois

L’Université d’Artois et la Chine autour d’un centre culturel franco-chinoisInauguration de l’« Institut Confucius de l’Artois » le jeudi 23 octobre à Arras

Depuis 2004 et dans le cadre d’une politique d’ouverture interna-tionale et d’« exportation culturelle », la Chine a engagé un pro-gramme mondial de diffusion de sa langue et de sa culture, soutenu par le Ministère chinois de l’Education et par 17 de ses plus grandes universités. Il s’agit d’installer, avant 2010, plus de cent « Instituts Confucius » à travers le monde, dont dix ont été initialement pré-vus en France.

... / ...

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le magazine de l’Université d’Artois

Vie de l’université

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

En délégation conjointe au siège du Hanban à Pékin, le 7 janvier 2008, pour y présenter la candidature de l’Université d’Artois.De gauche à droite : Jin Siyan, responsable du département d’études chinoises à l’UFR des Langues ; Zhou Xian, vice-président de l’Université de Nankin ; Christian Morzewski, président de l’Université d’Artois ; Yannis Karamanos, chargé de mission développement international et Cheng Aimin, directeur de l’Institut des étudiants étrangers de l’Université de Nankin.

Baptisés du nom du plus célèbre philo-sophe, penseur et pédagogue de l’Anti-quité chinoise, K’ong fou-tseu (551-479

av. J.-C.) ou sous son nom latinisé Confucius, dont les célèbres Entretiens (le Lunyu) avec ses disciples composent une morale, une sagesse et surtout un art de vivre en harmonie avec les autres et avec le monde (c’est l’un des principes fondamentaux du confucianisme), ces « Instituts Confucius » ont pour mission de diffuser et de promouvoir la langue et la culture chinoises dans le monde entier. Placés sous l’autorité d’un office central basé à Pékin, le Hanban (bureau du conseil international pour la promotion de la langue chinoise), ces centres culturels sont implantés dans de gran-des villes de tous les continents, de Tachkent en Ouzbekhistan à Tel-Aviv en Israël, et sou-vent en partenariat étroit entre une université nationale et une université chinoise. En France, les premiers « Instituts Confucius » ont été im-plantés à Poitiers, Paris VII, Strasbourg, Brest, etc. et c’est sur l’Université d’Artois et la ville d’Arras que s’est porté le choix du Hanban pour sa huitième implantation française.

La candidature de l’Artois, déclarée en 2007 et officiellement retenue en février 2008, avait à coup sûr de sérieux arguments à faire valoir. D’abord, la présence sur le campus d’Arras, depuis l’origine de celui-ci, en 1988, d’un en-seignement optionnel de chinois, dont profi-tèrent les étudiants « pionniers » de la nouvel-le université. Son succès fut tel qu’un véritable

département d’études chinoises vit bientôt le jour à l’UFR de Langues & civilisations étran-gères, avec le recrutement de plusieurs ensei-gnants-chercheurs titulaires (aujourd’hui au nombre de quatre permanents, en plus des lecteurs et professeurs invités). Plus de 200 étudiants suivent actuellement ces enseigne-ments de chinois sur le pôle d’Arras de l’uni-versité, et avec l’implantation de l’ « Institut Confucius » bénéficieront de possibilités de mobilité facilitées pour des séjours d’étude dans les universités chinoises partenaires. De son côté, l’Artois accueille chaque année de nombreux étudiants chinois sur tous ses pôles et dans toutes ses disciplines… sauf le chinois, bien entendu !

La qualité du partenariat tissé depuis de longues années avec plusieurs universités chinoises a aussi été un atout de poids dans le dossier de candidature artésien. En particu-lier avec l’Université de Nankin (Nanjing Uni-versity), classée depuis peu au premier rang des universités chinoises, et avec laquelle le président-fondateur de l’Université d’Artois, le Professeur Alain Lottin, avait immédiatement créé un partenariat privilégié. C’est ainsi que, dès novembre 1998, le Professeur Christian Morzewski organisait un colloque consacré à « L’image de la Chine dans la littérature fran-çaise du XXe siècle » qui se déroula à l’Univer-sité de Nankin, avec la collaboration de son collègue chinois le Professeur Qian Linsen. L’année suivante, « voyage retour » pour les

collègues de Nankin venus tenir à Arras un colloque d’histoire sur les relations culturel-les entre la France et la Chine. De nombreuses missions successives et dans les deux sens, des échanges d’étudiants et d’enseignants n’ont cessé depuis de renforcer des liens d’amicale coopération entre les deux établissements, et l’Université de Nankin a spontanément sou-haité « parrainer » la candidature de l’Artois auprès des autorités chinoises, l’équipe de la présidence de Nanjing University ayant même tenu à accompagner et à soutenir la déléga-tion artésienne lors de son « grand oral » au Hanban à Pékin, le 7 janvier 2008.

C’est à l’Ambassade de Chine en France que, le 6 février 2008, la Directrice générale du Hanban souhaitait « la bienvenue à l’Université d’Artois dans le club des Instituts Confucius », confirmant ainsi officiellement le succès du dossier artésien et l’implantation d’un « Insti-tut Confucius » à Arras. Celui-ci sera officielle-ment inauguré le jeudi 23 octobre, en présen-ce des partenaires officiels chinois et français, et sous le haut patronage de M. Jack Lang et de Son Excellence M. Kong Quan, ambassa-deur de Chine en France.

La direction, bicéphale, de l’Institut, sera confiée côté chinois à un universitaire de Nankin, et côté français à Mme Jin Siyan, res-ponsable du département d’études chinoises à l’UFR des Langues, chargée de mission pour l’ « Institut Confucius de l’Artois ».

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

Vie de l’université

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le journal de l’Université d’Artois

ProgrAMME DES MAnIFEStAtIonS D’InAUgUrAtIon :

jeudi 23 octobre 2008, 17h : - Cérémonie d’inaugurationAmphithéâtre Jacques Sys, Bâtiment du Dôme - Université d’Artois

ARRAS

vendredi 24 et samedi 25 octobre 2008 : - Colloque « France-Chine au miroir l’une de l’autre » Université d’Artois - ARRAS

samedi 25 octobre 2008, 20h30 : - Concert de musique traditionnelle par le choeur de la radio télévision de Mongolie chinoise dirigé par Wu Ren San Na Entrée gratuite sur réservation - Théâtre d’Arras, 7 place du Théâtre

• Enseignement du chinois à l’aide des méthodes les plus modernes, dont le multimédia et l’internet • Formation des enseignants désirant enseigner le chinois dans les établissements scolaires du premier degré (écoles primaires) et du second degré (collèges et lycées) • organisation des tests de compétence en chinois HSK (Hanyu Shuiping Kaoshi) ainsi que les autres tests de certification de capa- cité d’enseigner le Chinois Langue Etrangère (CLE)

• organisation de cours de chinois de différents niveaux, dans des domaines variés et pour tout public • Parrainage des activités universitaires et des concours chinois• Diffusion des films et des programmes de télévision chinois • Service de conseil aux personnes souhaitant faire des études en Chine • Mise à disposition des instruments de référence pour les ensei- gnants et autres professionnels

Les objectifs principaux de L’institut confucius de L’artois :

Le choeur de la radio télévision de Mongolie chinoise

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le magazine de l’Université d’Artois

Vie de l’université

Qui est Suzy Lesniewski ?J’ai 21 ans, j’étudie à l’Université d’Artois depuis 2005 et j’ai obtenu ma Licence de Lettres mo-dernes en juillet dernier. Cette année je prépare le concours de Professeur des Ecoles.

Quel est le rôle d’un vice-président étudiant ?La mission principale d’un vice-président étu-diant est de défendre les intérêts des étudiants et d’établir la liaison entre eux et l’administra-tion, dans les deux sens d’ailleurs. A ce sujet, des assemblées générales seront organisées pour les étudiants sur les différents sites.Son rôle est aussi de mettre en œuvre des pro-jets liés à la vie étudiante. versité. Justement, quels sont vos projets pour l’an-née à venir ?Selon moi, les priorités concernent d’abord les besoins des étudiants en matière de logement et de santé. D’ailleurs, des consultations vont

avoir lieu auprès des étudiants afin de connaî-tre leurs attentes. Le soutien aux étudiants étrangers et aux étudiants salariés, ainsi que la défense de la compensation annuelle font éga-lement partie de mes priorités.D’autres souhaits et projets, réalisables à plus long terme, me tiennent à cœur, telles la mise en place d’un campus respectueux de son envi-ronnement ou encore la participation des étu-diants à la gestion de la Maison de l’Etudiant, car, de mon point de vue, ils doivent en devenir les acteurs et pas seulement les consomma-teurs. De manière générale, j’aimerais dévelop-per la démocratie.

Comment étiez vous impliquée dans la vie de l’université avant votre élection ? Je me suis beaucoup impliquée dans le mou-vement anti CPE, puis dans celui contre la LRU. Entre ces deux mouvements j’ai participé à la création de « Sud Etudiant Artois », qui a ob-

tenu ses premiers élus en novembre 2006 lors des élections étudiantes. C’est à cette occa-sion que j’ai été élue au CEVU. Ma candidature au poste de vice-président peut surprendre au départ, mais elle découle d’une longue ré-flexion avec les autres élus étudiants, je tiens à le préciser c’est l’aboutissement d’un travail collectif.

Quels sont les autres représentants des étudiants ?Les étudiants sont représentés par les étu-diants élus au conseil d’administration, au conseil scientifique et au conseil des études et de la vie universitaire. La multipolarité de l’Université d’Artois complique un peu les choses : certains pôles sont moins représentés que d’autres. C’est pour cela qu’avec les autres élus étudiants, je compte me rendre sur les différents sites de l’université pour aller à leur rencontre.

Interview de Suzy Lesniewski, vice-présidente étudiante

La Loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités prévoit l’élection d’un vice-président étudiant au sein de chaque conseil des étu-des et de la vie universitaire. C’est Suzy Lesniewski qui a été élue vice-présidente étudiante par le CEVU de l’Université d’Artois en juin 2008.

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

Entretien avec Olivier Meslay, nouveau membre extérieur du CA Issu d’une formation d’historien d’art, olivier Meslay est actuellement conservateur responsable scientifique et culturel du projet Louvre-Lens. Avant cela, il a travaillé dans le marché de l’art, puis est devenu conservateur au Musée du Louvre au département des peintures, chargé plus spécialement des collections de peintures anglaises, américaines et espagnoles. Il a organisé plusieurs expositions et a dirigé le projet du Louvre à Atlanta pendant trois ans (de 2003 à 2006).En 2006 il a cessé d’être conservateur pour se consacrer au Louvre-Lens, il fait partie de l’équipe projet dans laquelle il assume la responsabilité du projet scientifique et culturel, et en particulier la conception des premiè-res expositions du Louvre-Lens.Il fait désormais partie du Conseil d’Administration de l’Université d’Artois en tant que « personnalité extérieure ».

Que pensez-vous de votre nomination au CA de l’Université d’Artois ?Auparavant je n’avais pas encore eu l’occasion d’établir de relations avec l’Université d’Artois, mais bien sûr quand le président Christian Mor-zewski m’a proposé de me présenter j’ai accep-té avec joie. Pour le Louvre-Lens c’est l’occasion de tisser des liens avec de grands acteurs des territoires du Nord-Pas de Calais et pour moi-même, c’est l’occasion de connaître le fonctionnement uni-versitaire après les grands changements opérés dans l’enseignement supérieur ces dernières années. Je pense en effet que la réforme de l’Université représente une évolution majeure pour l’avenir de notre pays.

Parlez-nous du Louvre-Lens Actuellement la base de l’équipe projet, appe-lée délégation du Louvre-Lens, se trouve à Paris au Musée du Louvre, il y aura d’ailleurs toujours une base au Louvre. Cette délégation se consa-cre uniquement au Louvre-Lens, les personnes chargées de notre secteur se rendent plusieurs fois par semaine dans le Nord-Pas de Calais.Certes, le projet culturel et scientifique est su-pervisé par le Louvre, mais c’est la région qui est maître d’ouvrage. Concernant le budget, 60 % sont financés par la région, 20 % par l’Europe, 10 % par le Conseil général du Pas-de-Calais, 5 % par la communauté d’agglomération de Lens-Liévin et 5 % par la ville de Lens. Le bâti-ment est déjà entièrement conçu.Les travaux vont démarrer courant 2009. Il y a eu cinq appels d’offre pour cinq lots, trois ont été fructueux, deux ne l’ont pas été et ont dû être reconduits, ce qui a occasionné un certain retard. Cependant, le programme est terminé depuis deux mois, il est actuellement en relec-ture. à ce jour, toutes les étapes de préparation sont terminées.

Travaillez-vous déjà dans la région ?Je m’y rends trois fois par semaine, beaucoup à Lille. Nous essayons de faire connaître le projet dans la région et nous y avons déjà fait des ex-positions.

Quelles synergies entre le Louvre-Lens et l’Université d’Artois vont se développer ?Au moment de l’ouverture du Louvre-Lens, il y aura sûrement des visiteurs de l’Université d’Artois, notamment des étudiants en raison de la proximité géographique. Le Louvre-Lens n’est pas qu’un musée, ce sont aussi des équipements culturels qui comportent une scène de spectacle et un centre de ressour-ces documentaires. Ces équipements, qui repré-sentent un gros avantage pour la région, pour-ront servir aux étudiants de l’Université d’Artois.L’Ecole du Louvre a déjà créé un enseignement d’histoire de l’Art à Lens qui a emporté un énorme succès, Lens détient d’ailleurs le record de France du plus grand nombre d’inscrits, j’y vois là le signe d’une grande attente et de très grands besoins dans la région. Le public n’est pas que lensois, des gens viennent d’assez loin. D’ailleurs des cours plus spécialisés vont ensui-te être proposés.

Quelques mots de conclusion…Je suis très heureux de travailler avec l’Université d’Artois qui a pris une grande ampleur ces derniers temps. Lors du premier CA auquel j’ai assisté, j’ai été très frappé par le dynamisme de l’Université d’Artois et de voir toutes les transformations, les évolutions qui ont été de-mandées et qui ont été entreprises.

personnels biatoss <

Affaires juridiques : Fatima BOUHALLELAgence comptable : François ROGER

DRH - enseignants : Mireille BLANGER DRH - suivi des moyens : Abmajid BELHADJ SAOIP : Eliane DRELON, Nathalie OTTMANN

SCD Emmanuel BOET, Lise DUFLOSSCD - Douai : Léna BARBIER-THOMAS

Secrétariat général : Raphaël PECHILLON UFR EGASS : Audrey GUILLAUME

UFR Histoire-géographie : Richard CHAPELETUFR de Langues : Pierre HUGONNAUD

UFR de Lettres & Arts : Nathalie COUSSEMENT UFR STAPS : Brigitte SAUVAGE

> personnels enseignants

UFR EGASS : Souleymane ABBA GANA, Corinne ROBACZEWSKI, Sofia SHERFI UFR de Droit : Maxence LAUGIER, Thomas LINDEMANN UFR Histoire-Géographie : Marie-Odile LAFORGE-CHARLES, Philippe LAYMOND, Claire LEYMONERIE, Romain LIAGRE, Christophe QUEVA, Olivier TORTUFR de Langues : Adrian GRAFE, Aurélie LE NEE, Stephen ROWLEY UFR de Lettres & Arts : Camille COMBES-LAFITTE, Caroline LACHET, Angélique MASSET, Nicolas WANLINUFR des Sciences : Mikaël DETALLE, Etienne MATHERONUFR des STAPS : Guillaume COUDEVYLLE, Isabelle JOING, Hugo JUSKOWIAK Faculté des Sciences Appliquées : Besma GLAA, Zohir YOUNSIIUT de Béthune : Sonia AIT-AMAR, Vincent DUBOIS, Cyril ROUSSEAU IUT de Lens : Chérifa KHEROUA, Marie-Pierre PARENTON, Sébastien TABARYIUFM : Gilles BUI-XUAN, Thomas DE VITTORI, Béatrice FERRIER, Jean-François GREVET, Haimo GROENEN, Bélinda LAVIEU, Christine MANGIANTE, Sophie NECKER, Isabelle URSULET

Rentrée 2008 : bienvenue aux nouveaux personnels

Vie de l’université

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le journal de l’Université d’Artois

Dans quelques mois, le pôle techno-logique universitaire de Béthune accueillera un équipement de re-

cherche scientifique unique au monde : un alternateur de centrale électrique gran-deur nature ! La venue de cet instrument est la première étape qui doit conduire à la construction, en 2009, d’une plateforme ex-périmentale intitulée « Structures et Efficaci-té Énergétique » comprenant de nombreux équipements de recherche. Un formidable outil de travail pour les partenaires du pôle de recherche technologique MEDEE (Maî-trise Énergétique Des Entraînements Élec-triques) dont le LSEE1 sera un des grands bénéficiaires. Objectif pour les laboratoires et les entreprises de la région Nord Pas de Calais : s’imposer comme des acteurs incon-tournables de la recherche et de l’innovation sur l’efficacité énergétique. Un défi de taille quand on sait que les moteurs représentent 70 % de la consommation électrique dans l’industrie européenne !

Instruments XXL300 tonnes, 10 mètres de long, 125 MW de puissance. Certes, on est loin des dimen-sions de l’accélérateur de particules du CERN (27 km de diamètre...) inauguré le 10 septembre dernier, mais dans la catégorie des alternateurs, ces dispositifs qui trans-forment de l’énergie primaire (thermique, hydraulique…) en électricité, c’est un bel appareil. De quoi assurer la production an-nuelle en électricité d’une ville quatre fois plus peuplée que Béthune ! « Mais l’objectif de cette installation n’est pas de produire de l’électricité sur le campus béthunois » assure Jean-François Brudny, di-recteur du LSEE. Il s’agit

d’étudier, sur cette machine provenant de la centrale de Dunkerque, le comportement des matériaux qui composent l’alternateur, notamment leur vieillissement. C’est un des axes de recherche du laboratoire. En ligne de mire, l’amélioration de l’efficacité énergéti-que de ces dispositifs électriques. L’ADEME2 est d’ailleurs partenaire d’un des projets de recherche du pôle MEDEE. L’arrivée d’un tel dispositif sur le campus du pôle de Béthune se fera d’ici la fin de l’année. Un transport qui devrait rappeler celui des éléments de l’Airbus A380 entre Langon et Toulouse en 2004.

Vers la compétitivitéL’alternateur se couvrira par la suite d’un bâtiment pour former la plateforme techno-logique qui englobera le LEME3 et le labo-ratoire d’EDF R&D, situé à Clamart. Près de dix bancs de mesure qui vont être instal-lés aux côtés de l’alternateur de 125 MW : un alternateur hydraulique (fourni égale-ment par EDF), un banc « Air comprimé », un banc « Pompage », etc. Autant de sujets de recherche pour les entreprises interna-tionales qui figurent au comité de pilotage de MEDEE avec trois laboratoires de la ré-gion Nord-Pas de Calais (le L2EP4, le LME5 et le LSEE). D’autres laboratoires, extérieurs à la région, participent également à ce projet. Outre la plateforme située à Béthune, deux autres verront

prochainement le jour. Celle appelée « Éner-gie répartie », principalement dédiée aux énergies renouvelables, sera installée à l’Éco-le Nationale Supérieure des Arts et Métiers de Lille et la plateforme « multiphysique » sera construite sur le site de l’usine Jeumont, à Jeumont dans Nord.

MEDEE, porté par le Ministère de l’ensei-gnement supérieur et de la recherche et le Conseil Régional, a été déclaré projet « pha-re » dans le cadre de ce CPER6. Des atouts qui devraient lui permettre de retenir l’at-tention de la commission chargée d’attribuer la labellisation « Pôle de Compétitivité » lors de sa prochaine réunion.

Contact : Mathieu [email protected]

Tél. 03 21 63 72 55

1 Laboratoire Systèmes Électrotechniques et Environnement - Université d’Artois - FSA Béthune. Dir. Jean-François Brudny.2 Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.3 Laboratoire d’Essais de Matériels Électriques.4 Laboratoire d’Électronique et d’Électronique de puissance - Université de Lille 1.5 Laboratoire de Mécanique et d’Énergétique - Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.6 Contrat de Projet État-Région.

De l’efficacité à la compétitivité : bientôt un alternateur de centrale électrique sur le pôle technologique de Béthune

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le magazine de l’Université d’Artois

Recherche

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

Nouvelle formation à l’IUT de Lens :Le numérique pour l’image, le son et les spectaclesFraîchement sortis de leur bac + 2, une quinzaine d’étudiantes et étudiants viennent d’intégrer la li-cence professionnelle « techniques et Activités de l’Image et du Son » en formation initiale et conti-nue proposé par l’IUt de Lens. Cette nouvelle formation s’effectue en partenariat avec le départe-ment Arts du spectacle de l’UFr de Lettres & Arts de l’Université d’Artois.

La licence professionnelle TAIS - « Techniques et Activités de l’Ima-ge et du Son » a pour objectif de

former des professionnels spécialistes des technologies multimédias numéri-ques sachant se mettre au service des créateurs d’événements alliant images, sons et lumières ou encore des diffu-seurs TV. Cette formation accessible en formation initiale et continue se déroule sur un an, exclusivement en alternance. Elle a pour objectif de fa-voriser les passerelles indispensables entre les métiers du numérique et des spectacles.Cette formation est développée avec

le département Arts du spectacle de l’UFR Lettres & Arts. Elle s’adresse à un public d’étudiants titulaires d’un bac + 2 scientifique et technique ou artisti-que (DUT Services & Réseaux de Com-munication, Informatique, Mesures Physiques, Réseaux & Télécom, Info-Com ; BTS Audiovisuel ; Licence 2 Arts du spectacle, Arts et communication, Audiovisuel).

Elle offre des débouchés dans les mi-lieux du théâtre, du spectacle vivant, de l’événementiel opérationnel, des télévisions locales ou des entreprises sur réseaux (Web TV), des collectivités

ou encore des centres d’art contempo-rain.

Les diplômés apportent un soutien lo-gistique et méthodologique aux créa-teurs de spectacles et scénographes, aux réalisateurs et producteurs audio-visuels, aux producteurs de spectacles et d’événements prestataires utilisant les technologies numériques et les ré-seaux locaux ou longues distances. Ils mettent à la disposition des créateurs de spectacles la puissance des outils numériques, dont ils maîtrisent les méthodes, les formats d’échange de données et les technologies réseaux. Ils sont en mesure de spécifier les moyens à mettre en œuvre pour une création artistique, une convention d’entreprise ou plus généralement un événement. Ils sont également en me-sure de prendre en compte l’évolution de la création contemporaine dans le domaine du théâtre, de la musique et des arts plastiques. Ils mettent à dispo-sition leurs savoir-faire technologiques pour la photo, la vidéo et le son.

Contact : [email protected]

Tél : 03 21 79 34 40

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

Enseignement

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le journal de l’Université d’Artois

Financée par le Conseil Régional Nord – Pas de Calais, celle-ci se déroulera du 15 septembre 2008 au 20 juin

2009. Elle accueille d’ores et déjà 17 sta-giaires issus de toute la région (Douai, Ar-ras, Lens-Liévin, Béthune mais aussi Lille) et sélectionnés à l’issue d’une évaluation dans les principaux domaines de connais-sances et de compétences du métier de professeur des écoles.

Originaires de formations en lettres, lan-gues, histoire ou sciences économiques et de niveau bac + 2 à bac + 5, les stagiaires possèdent des expériences profession-nelles variées (formateur, assistant d’édu-cation, animateur, cadre commercial) et prépareront le concours externe ou le concours « 3e voie ». La formation, d’un vo-lume global de 560 heures, sera assurée dans les locaux du centre IUFM de Douai,

où elle constituera le 17e groupe de « PE1 » (élèves-professeurs des écoles en 1ère an-née de formation).

A l’instar des étudiants de formation initia-le, les stagiaires du SEPIA bénéficieront de l’expertise d’une équipe pédagogique de formateurs de l’IUFM dont le cœur de mé-tier est la préparation aux concours de l’en-seignement. Ils ont accès à l’ensemble des ressources pédagogiques et sont encadrés par une équipe pluri-catégorielle. La forma-tion comprendra trois semaines de stage portant sur la découverte des différents cy-cles de l’école primaire, l’observation d’une classe, ainsi que des séquences pédagogi-ques. Une demi-journée de formation par semaine sera assurée dans les locaux de la Faculté de Droit de Douai, où les stagiaires seront régulièrement suivis par le conseiller en formation continue.

IUFM de Douai et SEPIA : des adultes en reprise d’étudespréparent le concours de professeur des écolesEn coopération étroite avec le centre IUFM de Douai, le SEPIA, service commun de formation continue de l’Université d’Artois, vient d’ouvrir une nouvelle formation à destination des demandeurs d’emploi : la préparation au concours de recrutement des professeurs des écoles (CrPE).

Il s’agit d’un espace multimédia dédié à l’apprentissage, au perfectionnement et à la pratique des langues étrangères en auto-

formation guidée. Ce mode d’apprentissage permet à chaque étudiant de développer en autonomie, à son rythme, et selon ses centres d’intérêt, des compétences linguistiques orales et écrites.

Le CRL dispose d’équipements variés et adap-tés à l’autoformation : plate-forme multimédia, audio, vidéo, ouvrages, méthodes d’appren-tissage, journaux, magazines, etc. Il offre éga-lement aux étudiants qui le souhaitent l’aide d’un enseignant qui peut les guider ou les conseiller.

La fréquentation du CRL contribue à faciliter la préparation d’un stage à l’étranger, de la mobi-lité étudiante et des certifications adossées au cadre européen de référence, comme le Certifi-cat de Compétences en Langues de l’Enseigne-ment Supérieur (CLES).

Espace convivial, multilingue et multiculturel, le CRL s’est doté de ressources et de program-mes d’activités en anglais, allemand, espagnol, chinois et français langue étrangère. L’offre du CRL sera progressivement enrichie par d’autres langues.

L’accès au CRL est libre et gratuit pour tous les étudiants de l’Université d’Artois, qu’ils soient ou non spécialistes en langues étrangères. Déjà en fonctionnement sur le campus d’Arras (1er

étage du bâtiment NTIC), il sera prochainement mis en service sur le site de Béthune (début 2009), puis sur les sites de Lens et de Douai.

Le CRL de l’Université d’Artois s’inscrit dans le cadre d’un projet « Inter-U » qui réunit les six universités de la région du Nord-Pas de Calais, dans l’objectif commun de permettre à tous les étudiants de se parfaire en langues. Ce projet bénéficie du concours financier de l’État et de la Région Nord-Pas de Calais.

Contact : [email protected]

Tél. 03 21 60 60 55

Le Centre de Ressources en Langues (CRL)Un espace multimédia destiné aux étudiantsLe nouveau Centre de ressources en Langues (CrL) vient d’ouvrir ses portes à l’Université d’Artois.

� ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le magazine de l’Université d’Artois

Enseignement

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

10

En finale à Mérignac au mois de mai dernier, l’équipe de l’ASU de l’Univer-sité d’Artois est sortie victorieuse à

l’issue d’un match de haut niveau disputé face à l’équipe de l’Université d’Orléans.Un résultat remarquable au regard du nombre d’équipes en lice : 25 au total, ve-nues de tous les points de l’hexagone pour représenter leur université.

Détentrice du titre de championne de France, l’équipe s’est vue qualifiée aux championnats universitaires d’Europe qui se sont tenus cet été à Kiev, en Russie.L’équipe a terminé à la 4e place derrière l’Espagne (championne d’Europe), l’Al-

lemagne et la Pologne. Auparavant, elle s’était distinguée en remportant l’un des deux pools éliminatoires.Cette rencontre à Kiev a été vécue par les joueuses comme une aventure extraor-dinaire tant sur le plan sportif que sur le plan humain : occasion pour elles de faire connaissance avec des étudiantes venues de plusieurs pays d’Europe, mais aussi de visiter la Russie.

L’équipe était composée d’Estelle Verstaen, Marie Dubreucq, Julie Busin, Céline Ac-quaert, Vanessa Arold, Marie Gosse, Aurélie Desmaretz, Cindy Toursel, Justine Molto, Caroline Grard et Cindy Prouveur, onze

étudiantes évoluant dans les principaux clubs féminins de la ligue du Nord-Pas de Calais (Hénin-Beaumont, Arras F.A., Bruay-Labuissière, USO Lens et Auxi-le-Château) et qui s’étaient entraînées toute l’année pour l’Association Sportive de l’Université d’Artois.

L’équipe masculine de football de l’ASU Artois a quant à elle remporté la 3e place du podium aux championnats de France universitaires Elite 2.

Félicitations à nos deux équipes pour ces beaux résultats !

L’équipe féminine de football de l’Association Sportive Universitaire championne de France ! L’équipe féminine de football de l’ASU a remporté le championnat universitaire de France de football féminin et a participé aux cham-pionnats européens à Kiev.

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

10

Vie étudiante

11 ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le journal de l’Université d’Artois

« Génération développement durable » à la FSALe 7 juin 2008, pendant le salon européen de la recherche et de l’innovation qui se tenait à Paris, Kevin Cosnard, Quentin Arban, grégory Marre et romain raziminski, tous étudiants de la Licence « génie éner-gétique et énergies renouvelables » de la Faculté des Sciences Appliquées de Béthune ont présenté leur projet de « Quartier de demain » au 4e concours « génération développement durable ». Le résultat de 6 mois de travail qui leur a valu d’être classé dans les 75 premiers parmi les 250 dossiers présentés à ce concours organisé par le magazine La Recherche, l’ADEME et générali !

A l’annonce du classement des trois pre-miers de l’épreuve, les seuls récompen-sés par un prix financier, il n’y a pas eu

de bonne surprise pour l’équipe engagée par la FSA de Béthune dans le concours « Génération D2 ». Pas de grande déception non plus, tant les projets proposés par l’ENSA Lyon (Architecture), l’INSA Toulouse (école d’ingénieurs) et l’Univer-sité du Québec à Montréal intégraient des so-lutions « durables » à toutes les facettes d’une ville. « C’est surtout au niveau de la présentation orale que nous avons pêché », regrettait Grégory, un des membres de l’équipe béthunoise. « Il aurait fallu que nous construisions une maquette de notre quartier pour prétendre à la victoire ». Car dans leur projet du « Quartier de demain », Grégory et ses collègues ont pensé à tout. Pas le choix, puisque le concours 2008 imposait de « proposer des solutions pertinentes pour re-penser la ville dans son ensemble et réduire les impacts sur l’environnement. » L’intitulé précisait que « Les travaux [seraient] évalués sur des critè-res de pertinence, de faisabilité et d’innovation. » Première étape, la conception des bâtiments, et le choix du plan des bâtiments, des matériaux pour les murs, les revêtements, l’isolation ou le vitrage. Le projet intègre également des propo-sitions sur les déplacements des habitants, avec la méthanisation comme source de transport. « Il s’agit d’un ensemble de réactions naturelles qui transforment la matière en biogaz » explique Ke-vin. « Les avantages sont multiples ! Ce processus génère 2,2 fois plus d’énergie qu’il n’en consomme et les émissions polluantes à la combustion sont très réduites par rapport au gazole ! ». Et la faisa-bilité dans tout ça ? Cette source d’énergie ali-mente déjà près de trois cents bus dans la mé-tropole lilloise, mais aussi à Stockholm et Rome. Ces réalisations font partie du projet Biogasmax qui vise à répondre à l’objectif européen de remplacer, d’ici 2020, 20 % des carburants fossi-les dans les transports par 8% de biocarburants, 10 % de gaz naturel et 2 % d’hydrogène.Autre facette du projet des étudiants de la Fa-culté des Sciences Appliquées, l’utilisation de l’eau à travers la mise en place de son recyclage par phytorestauration. « Il s’agit d’épurer les eaux usées et pluviales grâce à un procédé basé sur un ingénieux système de bassins filtrants. » Encore une fois, le respect de l’environnement et du cadre de vie est au centre du projet, puisque ces bassins intégrés dans les quartiers favori-sent l’implantation de jardins et d’espaces verts. Autre chapitre du projet : la gestion des déchets ménagers par l’utilisation du système suédois ENVAC. « Collecter les déchets en utilisant un système pneumatique permet de s’affranchir du

dépôt des ordures dans le quartier, et donc d’évi-ter les nuisances sonores (camions poubelles), vi-suelles, et surtout olfactives ! » Un volet social est également intégré au projet , car l’implantation de l’hôpital, de la crèche et des espaces verts a été réfléchi. Au final, c’est un projet d’aménage-ment du territoire très complet qu’ont réalisé les trois étudiants dans le cadre de ce concours. « Nous avons bénéficié de l’aide de nos profes-seurs MM. Autier et Molcrette sur tous ces aspects techniques » précise Kevin. Devant le succès du projet présenté et l’en-gouement pour le développement durable des étudiants, toutes filières confondues, le service « Vie culturelle et associative » de l’Université d’Artois a décidé d’organiser un appel à pro-jet auprès de tous les étudiants de l’université.

Une règle cependant : présenter une équipe pluridisciplinaire (droit, sciences et techniques, sciences sociales, économie, etc.) et réaliser un projet innovant. Les projets seront présentés le 5 février 2009, lors d’un rassemblement autour du développement durable. L’équipe vainqueur sera inscrite au concours et ira défendre les chances de l’Université d’Artois lors de la finale du concours à Paris. Une formidable expérience et une bonne carte de visite pour les étudiants qui, plus tard, souhaitent mettre leurs compé-tences au service de la planète !

Contact : Mathieu Jacques

[email protected]él. 03 21 63 72 55

11 ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1

Le magazine de l’Université d’Artois

Vie étudiante

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

12

éDITIONS ARTOIS PRESSES UNIVERSITéS :

L’Enfance des héros - L’enfance dans les épopées et les traditions orales en Afrique et en EuropeEtudes réunies par Marie-Agnès Thirard et Myriam White-Le GoffCollection Etudes littéraires et linguistiques

Depuis un séminaire tenu à Dakar en novembre 2000, des chercheurs européens et africains se rencontrent régulièrement pour étudier conjointement et compa-rer les traditions épiques, et plus généralement les tra-ditions orales de leurs différentes cultures. Une société a été fondée, le Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées, dont le quatrième Congrès a eu lieu en sep-

tembre 2006 à Arras et Lille autour du thème de l’enfance dans les épopées et les traditions orales. Ce volume en présente les Actes, autour de trois grands thèmes. Consacré à des récits épico-mythiques, celui des enfances merveilleuses met no-tamment en valeur des enfants terribles nés dans des circonstances extraordinaires. Le deuxième thème est celui des initiations, des épreuves par lesquels l’enfant doit passer pour acquérir ces qualités, et plus généralement pour accéder à l’âge adulte. Quant au dernier, des enfants terrifiants, il s’attache à la violence dont les futurs hé-ros se montrent capables dans les contes et les épopées traditionnelles.

Les Protestants et la création artistisque et littéraire (Des Réformateurs aux Romantiques)Etudes réunies par Alain Joblin et Jacques SysCollection Lettres et civilisations étrangères

L’objet du colloque organisé les 21 et 22 octobre 2004 à l’Université d’Artois, dont les actes sont ici présen-tés, fut de saisir la légitimité de toute forme de créa-tion dans le monde protestant. Créer de nouvelles formes en matière artistique, produire de nouveaux sons et de nouvelles harmonies, imaginer de la fiction littéraire, n’était-ce pas sacrilège et démarche blas-phématoire aux yeux de protestants qui se référaient

à l’interdit du Décalogue : « Tu ne feras pas de statue » (Ex, 20-4) ? Les protestants surent contourner cet interdit et développèrent une création artis-tique et littéraire multiforme tant le domaine de la poésie, du théâtre et des lettres que de celui de la musique. L’interdit divin, les artistes protestants le contournèrent également dans le domaine de la création picturale. L’exercice fut ici plus délicat, les protestants ayant montré à maintes reprises leur rejet de ce genre artistique par de violentes manifestations iconoclastes.

Jacques Sys :Travaux de lumièreEtudes réunies par Jean-Marc VercruysseCollection Lettres et civilisations étrangères

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’anglais, docteur d’État, Jacques Sys (1948-2007) a enseigné à l’université de Pau, de Lille 3 et de l’Artois dont il fut le président avant sa brutale disparition.Sa bibliographie laisse apparaître trois grands champs d’in-vestigation. En premier lieu, l’écrivain irlandais C.S. Lewis, auteur notamment des célèbres Chroniques de Narnia, à qui il consacra son sujet de thèse : « Le Temps et l’Histoire

dans l’oeuvre de C.S. Lewis ». Parallèlement, Jacques Sys s’est intéressé à l’histoire de la pensée religieuse de langue anglaise avec une attention particulière pour les écrits de J. Milton, R. Baxter, J. Bunyan, et du cardinal. Newman. Autant de tra-vaux scientifiques qui annonçaient ce qui allait devenir l’essentiel de sa recherche : le questionnement des Écritures et les relations d’intertextualité entretenues par la Bible et la littérature que vint couronner la création de la revue G raphè. La présente anthologie se veut un hommage à l’enseignant-chercheur, réputé et chaleureux, lu-mineux et plein de finesse, mais aussi au poète à la haute inspiration que fut Jacques Sys.

Véronique Faburel et Yves Bouvier :Paluel, 20 ans d’énergieCollection Histoire

Construite entre 1976 et 1986, la centrale électronucléaire de Paluel comprend quatre réacteurs de 1300 MW, entrés en service à partir de 1984, ce qui en fait le second site français en capacité de production. Avec son architecture pensée par le Collège des architectes, son insertion dans le site confiée à un paysagiste, sa technologie innovante, cette centrale EDF a transformé la vie d’une région. à l’annonce du projet, qui ouvre le temps de la discussion, de l’explica-tion et de la contestation, succède la période du chantier

avec ses milliers d’ouvriers et ses convois de déblais et de matériels. La phase de l’ex-ploitation suppose également l’arrivée et la formation de centaines de personnes qui doivent trouver leur place, aussi bien dans le site qu’à l’extérieur. Comment dépasser les représentations collectives autour du nucléaire pour faire l’histoire d’un site en exploitation ? Comment considérer la dimension régionale d’un grand programme technique national ? De quelles logiques relève l’implantation de l’énergie nu-cléaire dans le territoire ?

AUTRES éDITIONS :

Marc Loison :L’école primaire française - de l’ancien régime à l’éducation prioritaireEditions Vuibert

Cet ouvrage se veut une synthèse des plus récents travaux relatifs à l’histoire de l’école primaire en France, de l’Ancien Régime, caractérisé par l’émergence des petites écoles, jus-qu’à l’apparition de l’idée de discrimination positive et la mise en place de réseaux d’éducation prioritaires.Les thèmes qu’il aborde et surtout les remises en question qu’il suggère sont susceptibles d’intéresser les chercheurs, les étudiants, les personnels de l’Éducation nationale mais

aussi un public plus large.De fait, après avoir abordé de manière chronologique les grandes étapes histori-ques ayant forgé l’école primaire d’État - notamment la naissance de l’idée d’édu-cation populaire, les débats révolutionnaires à propos de l’instruction publique et de l’Éducation nationale, l’invention de la notion de jeune enfant, la création des salles d’asile puis de l’école maternelle -, le lecteur abordera les grandes questions qui ont traversé et traversent l’école dans une société en mutation : l’école unique, l’adaptation de la structure de l’enseignement à la structure sociale, le principe de discrimination positive, l’illettrisme, l’exclusion et la violence scolaire.Marc Loison est maître de conférences en histoire et didactique de l’histoire à l’IUFM Nord-Pas de Calais. Docteur en histoire de l’éducation, il a été chargé de mission pour l’éducation prioritaire auprès de l’inspection académique du Pas-de-Calais. Il consacre ses recherches à l’histoire de l’éducation et à la formation des en-seignants.

Olivier Chovaux :Des colonies de vacances à l’économie sociale - Histoire de l’UFCV (1907-2007)Publication de l’Injep

Histoire de l’UFCV (1907-2007)Née en 1907, l’UFVC (Union Française des Centres de Va-cances et de loisirs) occupe une place originale dans la galaxie des organisations de jeunesse et mouvements d’éducation populaire. Trois périodes rythment cette « his-toire en mouvement ».Un « premier XXe siècle » (1906-1946) où l’Union, regrou-pant des oeuvres parisiennes et provinciales organisatri-

ces de colonies « au grand air », se structure progressivement. Elle propose à ses adhérents un certain nombre de services, crée quelques antennes régio-nales et développe avant-guerre ses premiers stages de formation de moni-teurs.Ce « temps des oeuvres » laisse place aux « Trente Glorieuses » (1906-1946). Dans une période de très forte expansion des loisirs, l’UFCV propose des vacances collectives, forme des moniteurs et directeurs de colonies, prépare à l’animation professionnelle dans son école de cadres, et devient une orga-nisation d’envergure nationale. Institution d’éducation « non confessionnelle et spiritualiste », elle construit ses orientations pédagogiques puis décline ses valeurs et ses finalités à partir du personnalisme d’Emmanuel Mounier.Enfin, les « vingt décisives » de l’Union (1976-2006) inaugurent des temps plus incertains pour « l’entreprise associative » UFCV. Réformes de structure, redéfinitions de son projet et de ses choix d’action ponctuent cette période qui marque le renforcement de la diversification de ses champs d’action, en particulier en direction de la formation et de l’insertion professionnelles.

Le Recteur d’académie - Deux cents ans d’histoiresous la direction de Jean-François Condette et d’Henri LegohérelEditions Cujas

Exception française, héritage de l’université napoléonienne, le recteur d’académie a connu au fil de ses deux siècles d’existence d’importantes évolutions dans sa fonction ad-ministrative. Celles-ci se trouvent ici retracées dans l’ouvra-ge de Jean-François Condette (maître de conférences en histoire à l’IUFM Nord - Pas de Calais) et Henri Le Gohérel, qui distinguent quatre grandes périodes dans l’histoire de cette fonction : du décret fondateur du 17 mars 1808 jusqu’aux remises en cause par la loi Falloux (qui porte un coup terrible à la fonction en instaurant en 1850, les « petits

recteurs » départementaux) suivies d’une pérennisation de la fonction jusqu’en 1870, avant de nouvelles évolutions pendant la IIIème République, puis pendant la décen-nie 1945-1954, jusqu’à la période contemporaine. L’ouvrage, illustré pour la partie contemporaine de témoignages et de souvenirs très intéressants, aide à comprendre l’évolution des fonctions de cet agent de l’Etat, représentant direct du ministre dans les académies. Sorte de « préfet des études » à l’origine, s’occupant essentiellement du pri-maire et du secondaire où il affirme les droits de l’Etat en matière éducative, il acquiert à partir de 1954 un prestige renforcé grâce à l’extension de sa fonction à l’enseigne-ment supérieur et à son titre de chancelier des universités.

ARTOIS Mag’ l Octobre 2008 l N°1Le magazine de l’Université d’Artois

12

Publications des enseignants-chercheurs de l’Université d’Artois