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2 Mercredi 2 février 2011 ENTRETIEN « L’innovation doit être au cœur de notre stratégie de croissance » Gagner en compétitivité est un enjeu majeur pour l’économie française dans le nouvel environnement européen et mondial. Éric Besson détaille plusieurs axes prioritaires de son ministère pour rendre les industries françaises plus fortes et plus innovantes. POUR QUE LES ENTREPRISES FRANÇAISES SE DÉVELOPPENT, il faut qu’elles soient compétitives. Or, un rapport qui vous a été récemment remis par le Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Coe-Rexecode) pointe le manque de compétitivité de la France par rapport à l’Allemagne, notre principal partenaire économique. Quels enseignements et quelles réponses vous inspirent ce document ? Le rapport que m’a remis Michel Didier, président de Coe-Rexe- code, intitulé « Mettre fin au différentiel de compétitivité entre la France et l’Allemagne », fournit une base d’analyse très détaillée, chiffres à l’appui, de la compétitivité comparée de la France et de l’Allemagne depuis trois décennies. Ce rapport pointe de manière intéressante que la France a décroché, en termes de compétitivité par rapport à l’Allemagne depuis le début des années 2000. C’est une tendance nouvelle, car dans les années 1970, ou au moment de la réunification allemande, la France gagnait encore des parts de marché. Le rapport étaye cette analyse de chiffres révélateurs, comme la différence entre le solde français et le solde allemand d’échanges de marchandises, qui est aujourd’hui de 200 Md€. En tout état de cause,sur un sujet aussi sensible et important pour nos industries, on ne peut avancer que par la concertation. J’ai donc chargé la Conférence nationale de l’industrie, qui rassemble toutes les parties prenantes, de réfléchir à ce sujet de la compétitivité, et de me rendre son avis et ses propositions pour le 30 mai prochain. Et par rapport aux pays dont les standards sociaux et environnementaux sont bien inférieurs à ceux de la France, que faites-vous pour permettre aux entreprises françaises d’être compétitives ? Je dois dire que la compétitivité d’une entreprise passe par un en- semble d’éléments, dont le prix du produit ou du service proposé n’est que l’un des aspects ! La compétitivité de nos entreprises doit passer par une amélioration continue de notre compétiti- vité hors prix, c’est-à-dire en jouant sur les éléments que sont la qualité, l’innovation, l’image de marque, le service associé au produit. Je crois que l’innovation est notre seule solution face aux pays à bas coût de main d’œuvre ; elle doit être au cœur de notre stratégie de croissance. Des instruments efficaces existent ÉRIC BESSON Ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique © DR déjà en matière d’innovation. Je pense d’abord au crédit d’impôt recherche, ou encore à la politique des pôles de compétitivité qui est un instrument formidable pour développer un écosystème ré- gional favorable à l’innovation dans les secteurs d’avenir. Il faut aussi rappeler que les 35 Md€ des investissements d’avenir finan- cés par le grand emprunt s’inscrivent également dans cette logi- que : il s’agit de préparer, à moyen et long terme, notre économie à faire face au nouvel environnement économique international. Cela dit, et au- delà des aspects bénéfiques pour notre économie et nos entreprises de la mondialisation, il ne faut pas se voiler la face, il existe des comportements néfastes qui nuisent à nos entrepri- ses et à la compétitivité de l’économie française. Il nous faut donc être très fermes à l’égard des entreprises qui ne respectent pas les règles du jeu. L’une de mes préoccupations majeures est éga- lement la protection de la propriété intellectuelle et industrielle. Il est donc impératif de protéger efficacement et vigoureusement les fruits de cette innovation en luttant contre la contrefaçon et le pillage industriel. C’est ainsi que, pour répondre à ces enjeux, mes services travaillent à la création d’un possible label “confidentiel entreprise” afin de lutter contre l’espionnage industriel. La nouvelle stratégie élaborée pour lutter contre la désin- dustrialisation à la suite de l’organisation des États généraux de l’Industrie commence-t-elle à donner des signes positifs ? Vous le savez, le président de la République a décidé, à l’issue des États généraux de l’Industrie, de consacrer 200 M€ sur trois ans à un nouveau dispositif incitatif, destiné à accompagner des inves- tissements créateurs d’emploi et contribuant à la réindustrialisa- tion. Il s’agit tout d’abord de faciliter des investissements dans des secteurs industriels ou des territoires jugés trop peu attrac- tifs par les partenaires financiers traditionnels des entreprises. Une quarantaine de projets sont attendus d’ici juin 2013 avec, à la clé, environ 400 M€ d’investissements industriels et 2 000 emplois créés. J’ai à ce jour décidé d’apporter une aide à trois projets représentants un investissement cumulé d’environ 45 M€ et la création de plus de 160 emplois, essentiellement dans des bassins ayant connu de lourdes pertes d’emplois. L’État va accompagner ces projets à hauteur de 12,8 M€. L’aide à la réindustrialisation est un guichet ouvert à un spectre très large d’entreprises et d’activités, mais ciblant des projets à fort potentiel de croissance et d’emploi : cette priorité doit être sans doute mieux perçue. Le deuxième objectif de cette action est d’amplifier et d’enrichir notre expertise relative aux déter- minants de la localisation des investissements industriels. À travers les “cas références” que cible l’Agence régionale de l’in- novation (ARI), nous allons approfondir notre benchmark ter- ritorial, mieux identifier les indices de compétitivité propres aux territoires français par rapport à d’autres localisations, en apparence plus attractives. Nous menons donc aujourd’hui, une politique industrielle structurelle et durable, afin de ren- dre nos industries plus fortes et plus innovantes. POUR Y ACCÉDER, la première étape consiste à ouvrir gratuitement un compte électronique documentaire chez TrustMission, le seul opérateur actif en France. Il est as- socié à un relevé d’identité documentaire et à un coffre- fort électronique pour l’archivage. Quel que soit le service suivant choisi, il offre des garanties de sécurité, de valeur probante et d’opposabilité juridique optimales. ENVOI DE LETTRES SIMPLES OU RECOMMANDÉES SUR PAPIER : dépôt des éléments sur le compte élec- tronique documentaire suivi d’une impression sur papier, d’une mise sous pli et d’un affranchissement, l’achemi- nement étant assuré par La Poste. TrustMission dispose d’une capacité éditique très importante. ENVOI DE LETTRES SIMPLES OU RECOMMANDÉES ÉLECTRONIQUES : TrustMission est l’inventeur de ce ser- vice. Le récepteur doit notamment posséder un compte électronique documentaire et déclarer qu’il accepte de recevoir des documents électroniques. En cas de lettre re- commandée, le destinataire se voit proposer la possibilité de signer l’accusé de réception avec son téléphone mobile, une innovation brevetée par TrustMission. L’horodatage est assuré par une horloge atomique sous séquestre. ENVOI DE FACTURES : il peut se faire de trois manières. L’une utilise le support papier. Les deux autres emprun- tent la voie électronique : l’EDI avec valeur fiscale ou la facture PDF signée (par TrustMission pour le compte du client). Avec ces deux derniers systèmes, les factures n’ont plus besoin d’être imprimées pour avoir une valeur probante. Les problèmes liés à l’archivage et à la saisie sont également éliminés. SIGNATURE EN LIGNE DE CONTRATS : La signature d’un contrat ou d’un devis est souvent une opération lourde et coûteuse, qui nécessite un aller-retour de documents papiers acheminés par voie postale et un archivage fas- tidieux. La solution de signature en ligne proposée par TrustMission est à la fois simple et économique tout en garantissant la valeur juridique de l’échange. ET ENCORE : envoi de fax et de courriels certifiés sous séquestre pour apporter les preuves d’envoi, d’intégrité, de date. Pour accéder à ces services et ouvrir un compte gratuit : netcorrespondance.com NUMÉRIQUE Des solutions uniques pour sécuriser votre correspondance documentaire TrustMission est le premier acteur à garantir l’opposabilité juridique de la lettre recommandée électronique et à lancer la signature en ligne de contrats en France. Entretien avec son directeur général, Éric Normand. QU’EST-CE QUI FAIT la singularité et la force de TrustMission ? Tout d’abord, TrustMission est un opérateur et non pas un éditeur de lo- giciels ou un intégrateur de solutions. Cela fait de l’entreprise un acteur uni- que sur le marché de la correspon- dance documentaire sécurisée. Nous ne vendons que des services. Ensuite, TrustMission se distingue par son offre globale. Elle tranche avec celles de ses concurrents, souvent limitées à une spécialité (fax, mail, facture, courrier, etc). Par ailleurs, TrustMis- DES SERVICES QUI RÉPONDENT À TOUTES LES ATTENTES Éric Normand sion est un tiers de confiance, admi- nistrateur de la Fédération nationale des tiers de confiance. Cela signifie que nous garantissons la sécurité, la valeur probante et l’opposabilité juri- dique des correspondances documen- taires. C’est un point fondamental. Il faut savoir que l’envoi d’un document par Internet n’a aucune valeur légale s’il n’a pas été traité conformément aux dispositions normatives et fisca- les en termes de signature, d’horoda- tage, d’intégrité et d’archivage par un tiers de confiance. TrustMission peut garantir les identités de l’émetteur et du récepteur, que le document n’a pas été modifié entre différentes étapes, que les dates d’émission et de récep- tion sont fiables. Nous sommes les premiers à avoir mis au point ce genre d’assurances. Pour ce faire, nous nous appuyons sur un ensemble d’éléments techniques,procéduraux et juridiques performants. Ainsi, nous sommes les seuls à séquestrer les opérations chez un huissier de justice, afin qu’il en dresse un procès verbal. Si nous som- mes aussi en pointe, c’est parce que nous investissons fortement dans la recherche-développement. Cet effort a abouti au dépôt d’une vingtaine de brevets, dont l’un est très connu : l’authentification et la signature par le téléphone mobile. Concrètement, quels services proposez-vous ? Tous ceux qui sont utiles aux entre- prises, aux administrations, aux pro- fessionnels, aux particuliers et pour la gestion de leurs documents : envoi ou réception de lettres simples ou recommandées sur papier, de lettres simples électroniques, de factures papier ou électroniques, de fax et de courriels certifiés (séquestrés). Depuis quelques mois, nous avons encore étendu notre offre. Nous ve- nons d’ajouter l’envoi de lettres re- commandées électroniques récem- ment autorisées par un décret pris par le ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et l’Économie numéri- que. Nous sommes le premier opé- rateur à garantir l’opposabilité juri- dique de ce type de documents en France. Ce service était très attendu, notamment, par les professionnels de l’immobilier pour envoyer les con- vocations aux assemblées générales par voie électronique. Autre innova- tion de TrustMission, le lancement de la signature en ligne (par nos soins pour le compte du client) de contrats, devis, bons de commandes, etc. Elle simplifie et accélère les démarches. Elle résout les problèmes d’archivage. Et elle a une valeur juridique identi- que aux versions papier. Mais ces prestations de haute qualité sont-elles à la portée de toutes les bourses ? Oui. Chez TrustMission, l’ouverture d’un compte électronique documen- taire est gratuite, on ne paye que ce que l’on consomme et on économise entre 30 et 80 % par rapport à un ache- minement classique. Par exemple, pour une entreprise, l’envoi d’une let- tre recommandée coûte en moyenne, 15 € tout compris. Avec nous, cela ne coûte que 3 €. Nos services sont donc accessibles à tous. Il faut aussi pren- dre en compte le fait qu’ils permet- tent de réduire les risques d’erreur humaine, de fraude et de procès. TrustMission.com © DR COMMUNIQUÉ

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2Mercredi 2 février 2011

ENTRETIEN � « L’innovation doit être au cœur de notre stratégie de croissance »

Gagner en compétitivité est un enjeu majeur pour l’économie française dans le nouvel environnement européen et mondial. Éric Besson détaille plusieurs axes prioritaires de son ministère pour rendre les industries françaises plus fortes et plus innovantes.

POUR QUE LES ENTREPRISES FRANÇAISES SE DÉVELOPPENT, il faut qu’elles soient compétitives. Or, un rapport qui vous a été récemment remis par le Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Coe-Rexecode) pointe le manque de compétitivité de la France par rapport à l’Allemagne, notre principal partenaire économique. Quels enseignements et quelles réponses vous inspirent ce document ?Le rapport que m’a remis Michel Didier, président de Coe-Rexe-code, intitulé « Mettre fin au différentiel de compétitivité entre la France et l’Allemagne », fournit une base d’analyse très détaillée, chiffres à l’appui, de la compétitivité comparée de la France et de l’Allemagne depuis trois décennies. Ce rapport pointe de manière intéressante que la France a décroché, en termes de compétitivité par rapport à l’Allemagne depuis le début des années 2000. C’est une tendance nouvelle, car dans les années 1970, ou au moment de la réunification allemande, la France gagnait encore des parts de marché. Le rapport étaye cette analyse de chiffres révélateurs, comme la différence entre le solde français et le solde allemand d’échanges de marchandises, qui est aujourd’hui de 200 Md€. En tout état de cause, sur un sujet aussi sensible et important pour nos industries, on ne peut avancer que par la concertation. J’ai donc chargé la Conférence nationale de l’industrie, qui rassemble toutes les parties prenantes, de réfléchir à ce sujet de la compétitivité, et de me rendre son avis et ses propositions pour le 30 mai prochain.

Et par rapport aux pays dont les standards sociaux et environnementaux sont bien inférieurs à ceux de la France, que faites-vous pour permettre aux entreprises françaises d’être compétitives ?Je dois dire que la compétitivité d’une entreprise passe par un en-semble d’éléments, dont le prix du produit ou du service proposé n’est que l’un des aspects ! La compétitivité de nos entreprises doit passer par une amélioration continue de notre compétiti-vité hors prix, c’est-à-dire en jouant sur les éléments que sont la qualité, l’innovation, l’image de marque, le service associé au produit. Je crois que l’innovation est notre seule solution face aux pays à bas coût de main d’œuvre ; elle doit être au cœur de notre stratégie de croissance. Des instruments efficaces existent

ÉRIC BESSONMinistre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique

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Rdéjà en matière d’innovation. Je pense d’abord au crédit d’impôt recherche, ou encore à la politique des pôles de compétitivité qui est un instrument formidable pour développer un écosystème ré-gional favorable à l’innovation dans les secteurs d’avenir. Il faut aussi rappeler que les 35 Md€ des investissements d’avenir finan-cés par le grand emprunt s’inscrivent également dans cette logi-que : il s’agit de préparer, à moyen et long terme, notre économie à faire face au nouvel environnement économique international. Cela dit, et au- delà des aspects bénéfiques pour notre économie et nos entreprises de la mondialisation, il ne faut pas se voiler la face, il existe des comportements néfastes qui nuisent à nos entrepri-ses et à la compétitivité de l’économie française. Il nous faut donc

être très fermes à l’égard des entreprises qui ne respectent pas les règles du jeu. L’une de mes préoccupations majeures est éga-lement la protection de la propriété intellectuelle et industrielle. Il est donc impératif de protéger efficacement et vigoureusement les fruits de cette innovation en luttant contre la contrefaçon et le pillage industriel. C’est ainsi que, pour répondre à ces enjeux, mes services travaillent à la création d’un possible label “confidentiel entreprise” afin de lutter contre l’espionnage industriel. La nouvelle stratégie élaborée pour lutter contre la désin-dustrialisation à la suite de l’organisation des États généraux de l’Industrie commence-t-elle à donner des signes positifs ?Vous le savez, le président de la République a décidé, à l’issue des États généraux de l’Industrie, de consacrer 200 M€ sur trois ans à un nouveau dispositif incitatif, destiné à accompagner des inves-tissements créateurs d’emploi et contribuant à la réindustrialisa-tion. Il s’agit tout d’abord de faciliter des investissements dans des secteurs industriels ou des territoires jugés trop peu attrac-tifs par les partenaires financiers traditionnels des entreprises. Une quarantaine de projets sont attendus d’ici juin 2013 avec, à la clé, environ 400 M€ d’investissements industriels et 2 000 emplois créés. J’ai à ce jour décidé d’apporter une aide à trois projets représentants un investissement cumulé d’environ 45 M€ et la création de plus de 160 emplois, essentiellement dans des bassins ayant connu de lourdes pertes d’emplois. L’État va accompagner ces projets à hauteur de 12,8 M€. L’aide à la réindustrialisation est un guichet ouvert à un spectre très large d’entreprises et d’activités, mais ciblant des projets à fort potentiel de croissance et d’emploi : cette priorité doit être sans doute mieux perçue. Le deuxième objectif de cette action est d’amplifier et d’enrichir notre expertise relative aux déter-minants de la localisation des investissements industriels. À travers les “cas références” que cible l’Agence régionale de l’in-novation (ARI), nous allons approfondir notre benchmark ter-ritorial, mieux identifier les indices de compétitivité propres aux territoires français par rapport à d’autres localisations, en apparence plus attractives. Nous menons donc aujourd’hui, une politique industrielle structurelle et durable, afin de ren-dre nos industries plus fortes et plus innovantes. �

POUR Y ACCÉDER, la première étape consiste à ouvrir gratuitement un compte électronique documentaire chez TrustMission, le seul opérateur actif en France. Il est as-socié à un relevé d’identité documentaire et à un coffre-fort électronique pour l’archivage. Quel que soit le service suivant choisi, il offre des garanties de sécurité, de valeur probante et d’opposabilité juridique optimales.

� ENVOI DE LETTRES SIMPLES OU RECOMMANDÉES SUR PAPIER : dépôt des éléments sur le compte élec-tronique documentaire suivi d’une impression sur papier, d’une mise sous pli et d’un affranchissement, l’achemi-nement étant assuré par La Poste. TrustMission dispose d’une capacité éditique très importante.

� ENVOI DE LETTRES SIMPLES OU RECOMMANDÉES ÉLECTRONIQUES : TrustMission est l’inventeur de ce ser-vice. Le récepteur doit notamment posséder un compte électronique documentaire et déclarer qu’il accepte de recevoir des documents électroniques. En cas de lettre re-commandée, le destinataire se voit proposer la possibilité de signer l’accusé de réception avec son téléphone mobile, une innovation brevetée par TrustMission. L’horodatage

est assuré par une horloge atomique sous séquestre.

� ENVOI DE FACTURES : il peut se faire de trois manières. L’une utilise le support papier. Les deux autres emprun-tent la voie électronique : l’EDI avec valeur fiscale ou la facture PDF signée (par TrustMission pour le compte du client). Avec ces deux derniers systèmes, les factures n’ont plus besoin d’être imprimées pour avoir une valeur probante. Les problèmes liés à l’archivage et à la saisie sont également éliminés.

� SIGNATURE EN LIGNE DE CONTRATS : La signature d’un contrat ou d’un devis est souvent une opération lourde et coûteuse, qui nécessite un aller-retour de documents papiers acheminés par voie postale et un archivage fas-tidieux. La solution de signature en ligne proposée par TrustMission est à la fois simple et économique tout en garantissant la valeur juridique de l’échange.

� ET ENCORE : envoi de fax et de courriels certifiés sous séquestre pour apporter les preuves d’envoi, d’intégrité, de date.Pour accéder à ces services et ouvrir un compte gratuit :

netcorrespondance.com

NUMÉRIQUE � Des solutions uniques pour sécuriser votre correspondance documentaire

TrustMission est le premier acteur à

garantir l’opposabilité juridique de la

lettre recommandée électronique et à lancer

la signature en ligne de contrats en France.

Entretien avec son directeur général,

Éric Normand.

QU’EST-CE QUI FAIT la singularité et la force de TrustMission ?Tout d’abord, TrustMission est un opérateur et non pas un éditeur de lo-giciels ou un intégrateur de solutions. Cela fait de l’entreprise un acteur uni-que sur le marché de la correspon-dance documentaire sécurisée. Nous ne vendons que des services. Ensuite, TrustMission se distingue par son offre globale. Elle tranche avec celles de ses concurrents, souvent limitées à une spécialité (fax, mail, facture, courrier, etc). Par ailleurs, TrustMis-

DES SERVICES QUI RÉPONDENT À TOUTES LES ATTENTES

Éric Normand

sion est un tiers de confiance, admi-nistrateur de la Fédération nationale des tiers de confiance. Cela signifie que nous garantissons la sécurité, la valeur probante et l’opposabilité juri-dique des correspondances documen-taires. C’est un point fondamental. Il faut savoir que l’envoi d’un document par Internet n’a aucune valeur légale s’il n’a pas été traité conformément aux dispositions normatives et fisca-les en termes de signature, d’horoda-tage, d’intégrité et d’archivage par un tiers de confiance. TrustMission peut garantir les identités de l’émetteur et du récepteur, que le document n’a pas été modifié entre différentes étapes, que les dates d’émission et de récep-tion sont fiables. Nous sommes les premiers à avoir mis au point ce genre d’assurances. Pour ce faire, nous nous appuyons sur un ensemble d’éléments techniques, procéduraux et juridiques performants. Ainsi, nous sommes les seuls à séquestrer les opérations chez un huissier de justice, afin qu’il en dresse un procès verbal. Si nous som-mes aussi en pointe, c’est parce que nous investissons fortement dans la recherche-développement. Cet effort a abouti au dépôt d’une vingtaine de brevets, dont l’un est très connu : l’authentification et la signature par le téléphone mobile.

Concrètement, quels services proposez-vous ?Tous ceux qui sont utiles aux entre-prises, aux administrations, aux pro-fessionnels, aux particuliers et pour

la gestion de leurs documents : envoi ou réception de lettres simples ou recommandées sur papier, de lettres simples électroniques, de factures papier ou électroniques, de fax et de courriels certifiés (séquestrés). Depuis quelques mois, nous avons encore étendu notre offre. Nous ve-nons d’ajouter l’envoi de lettres re-commandées électroniques récem-ment autorisées par un décret pris par le ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et l’Économie numéri-que. Nous sommes le premier opé-rateur à garantir l’opposabilité juri-dique de ce type de documents en

France. Ce service était très attendu, notamment, par les professionnels de l’immobilier pour envoyer les con-vocations aux assemblées générales par voie électronique. Autre innova-tion de TrustMission, le lancement de la signature en ligne (par nos soins pour le compte du client) de contrats, devis, bons de commandes, etc. Elle simplifie et accélère les démarches. Elle résout les problèmes d’archivage. Et elle a une valeur juridique identi-que aux versions papier.

Mais ces prestations de haute qualité sont-elles à la portée

de toutes les bourses ?Oui. Chez TrustMission, l’ouverture d’un compte électronique documen-taire est gratuite, on ne paye que ce que l’on consomme et on économise entre 30 et 80 % par rapport à un ache-minement classique. Par exemple, pour une entreprise, l’envoi d’une let-tre recommandée coûte en moyenne, 15 € tout compris. Avec nous, cela ne coûte que 3 €. Nos services sont donc accessibles à tous. Il faut aussi pren-dre en compte le fait qu’ils permet-tent de réduire les risques d’erreur humaine, de fraude et de procès. �

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