arnaud gauthier, président · révolution technologique, millenials, ... virtuelle, serious game...

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Numéro 33 / mc 2 i News 01 Vous informer, c’est déjà vous conseiller 01 septembre 2017 numéro 33 ARNAUD GAUTHIER, Président Avec son emménagement au 51 rue François 1 er , mc²i Groupe écrit une nouvelle page de son histoire, 28 ans après sa créaon. mc²i Groupe bât son modèle, sa notoriété et son développement sur les qualités et les valeurs des femmes et des hommes qui la composent, ce qu’on appelle « l’ADN de mc²i Groupe ». Nous avons décidé d’aborder ce tournant en conjuguant à la fois connuité, dans les valeurs, et innovaon, dans la concepon des espaces et des aménagements. Nous nous sommes appuyés sur ce qui fait de mc²i Groupe un cabinet leader indépendant dans le conseil en transformaon digitale : - favoriser la proximité et la convivialité : en décloisonnant les bureaux, pour collaborer et communiquer toujours plus ; - renforcer l’innovaon : par des aménagements modernes, pour plus de créavité, d’agilité et de réacvité ; - transmere la culture d’entreprise : pour accompagner les iniaves internes de nos consultants et permere l’ouverture la plus large. L’ouverture, c’est tout d’abord la localisaon du siège, un lieu très accessible près des transports en commun, où l’on peut venir rapidement de n’importe où. L’ouverture, c’est ensuite la convivialité d’un lieu très agréable, lumineux et moderne, où l’on a plaisir à travailler, échanger, partager. L’ouverture, c’est enfin être fiers de pouvoir accueillir : - Accueillir nos consultants, qui sont en mission chez nos clients et qui viennent régulièrement au siège pour collaborer, se former ou encore développer les experses du cabinet. - Accueillir également les candidats, pour qui nous organisons près de 1500 entreens par an, tous ces talents d’aujourd’hui et de demain qui veulent rejoindre mc²i Groupe. - Accueillir enfin nos clients, dans des salles modernes, interacves et agiles, adaptées à la réflexion, à la créavité et à l’innovaon, pour répondre à leurs aentes d’excellence et de sens du service. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » A. Lavoisier À compter de septembre 2017, mc²i Groupe change d’adresse : 51 rue François 1 er Paris 8 e mc²i Groupe se réunit au sein d’une seule et même adresse dans des locaux modernes et créatifs, favorisant la proximité et l’innova- tion, cœur de notre culture d’entreprise. Nos autres coordonnées restent inchangées : mc²i Groupe 51 rue François 1er 75008 Paris 01 44 43 01 00 www.mc2i.fr [email protected]

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Numéro 33 / mc2i News

01

Vous informer,

c’est déjà vous conseiller

01

septembre 2017numéro

33ARNAUD GAUTHIER, Président

Avec son emménagement au 51 rue François 1er, mc²i Groupe écrit une nouvelle page de son histoire, 28 ans après sa création.

mc²i Groupe bâtit son modèle, sa notoriété et son développement sur les qualités et les valeurs des femmes et des hommes qui la composent, ce qu’on appelle « l’ADN de mc²i Groupe ». Nous avons décidé d’aborder ce tournant en conjuguant à la fois continuité, dans les valeurs, et innovation, dans la conception des espaces et des aménagements.

Nous nous sommes appuyés sur ce qui fait de mc²i Groupe un cabinet leader indépendant dans le conseil en transformation digitale :

- favoriser la proximité et la convivialité : en décloisonnant les bureaux, pour collaborer et communiquer toujours plus ;

- renforcer l’innovation : par des aménagements modernes, pour plus de créativité, d’agilité et de réactivité ;

- transmettre la culture d’entreprise : pour accompagner les initiatives internes de nos consultants et permettre l’ouverture la plus large.

L’ouverture, c’est tout d’abord la localisation du siège, un lieu très accessible près des transports en commun, où l’on peut venir rapidement de n’importe où. L’ouverture, c’est ensuite la convivialité d’un lieu très agréable, lumineux et moderne, où l’on a plaisir à travailler, échanger, partager.

L’ouverture, c’est enfin être fiers de pouvoir accueillir : - Accueillir nos consultants, qui sont en mission chez nos clients et qui viennent régulièrement au siège pour collaborer, se former ou encore développer les expertises du cabinet.

- Accueillir également les candidats, pour qui nous organisons près de 1500 entretiens par an, tous ces talents d’aujourd’hui et de demain qui veulent rejoindre mc²i Groupe.

- Accueillir enfin nos clients, dans des salles modernes, interactives et agiles, adaptées à la réflexion, à la créativité et à l’innovation, pour répondre à leurs attentes d’excellence et de sens du service.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » A. Lavoisier

À compter de septembre 2017, mc²i Groupe change d’adresse :

51 rue François 1er

Paris 8e

mc²i Groupe se réunit au sein d’une seule et même adresse dans des locaux modernes et créatifs, favorisant la proximité et l’innova-tion, cœur de notre culture d’entreprise.

Nos autres coordonnées restent inchangées :

mc²i Groupe51 rue François 1er

75008 Paris01 44 43 01 00

[email protected]

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Ressources Humaines

"Leur montée en compétences, un des facteurs clés de succès pour la croissance de l’entreprise, offre un atout concurrentiel et est un point central de la transformation et de l’innovation."

COMMENT LE DIGITAL REDYNAMISE-T-IL LA FORMATION ?

Révolution technologique, millenials, recherche de compétences rares... autant de nouvelles problématiques auxquelles il faut faire face.

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Des environnements de travail toujours plus exigeantsLa révolution technologique, l’arrivée de la génération du millénaire en entreprise, les exigences des clients, les difficultés liées au recrutement des talents aux compétences rares ou clés sont des problématiques majeures pour le monde du travail. Il est de plus en plus difficile d’en prédire l’état en 2030 en raison de l’apparition de nouveaux métiers et produits.

De manière générale, cette mutation du monde du travail requiert de nouvelles compétences, la majorité des collaborateurs devra apprendre au cours des prochaines années à maîtriser des outils techniques et technologiques, comme les outils d’analyse ou le cloud. Les dirigeants doivent rester vigilants face à ces exigences accrues, se positionner en soutien des collaborateurs et adopter un véritable plan de formation continue. Bien souvent, les postes clés manquent de plans de successions et de continuité ce qui peut impacter les performances de l’entreprise. De plus, grâce aux nouvelles technologies, les nouvelles générations changent profondément leurs manières de travailler. Elles acquièrent de nouvelles compétences qui doivent être régulièrement revalorisées.

Plusieurs défis se profilent donc pour les entreprises de demain : Identifier et recruter les collaborateurs compétents, et enfin, les fidéliser via la mise en place de formations leur permettant de s’adapter aux nouveaux métiers, outils, méthodes et espaces de travail.

Une culture de la formation accrueLes collaborateurs conscients de ces nouveaux défis cherchent à développer leurs compétences. La transmission de savoir-faire ne permet pas forcément une montée en compétences des collaborateurs, car le partage de connaissances n’est pas toujours systématique et encouragé dans certaines entreprises. Le facteur temps, le turn-over ou le manque de pédagogie peuvent être d’autres freins à cette pratique. On estime par ailleurs selon Oxford Economics que seulement 52% des entreprises ont mis en place un programme de tutorat formel pour la transmission des savoir-faire. L’approche d’apprentissage doit désormais être encore plus personnalisée et répondre à la demande du marché et des salariés.

Cette démarche doit s’inscrire dans la mise en place d’une stratégie de formation adaptée aux besoins des collaborateurs, mais également aux exigences du marché. Les plans de formation encouragent la fidélisation et la motivation des salariés. C’est pourquoi les managers et dirigeants doivent répondre aux besoins accrus de formation de leurs salariés. Leur montée en compétences, un des facteurs clés de succès pour la croissance de l’entreprise, offre un atout concurrentiel et est un point central de la transformation et de l’innovation.

Avoir une stratégie de Knowledge Management permettant de conserver, partager et actualiser les connaissances est donc capital, mais doit être couplée à une stratégie de formation permettant la montée en compétence des salariés. Les bouleversements numériques de ces dernières

années ont permis de transformer en profondeur le visage de la formation. Celle-ci offre aujourd’hui de nouvelles méthodes d’apprentissage, de nouveaux supports et permet toujours plus d’efficacité et de flexibilité.

Le digital et le renouveau dans le monde de la formationLes nouvelles technologies permettent de répondre au mieux aux besoins de formation, elles proposent des outils adaptés (formation, évaluation, auto-évaluation) et il devient possible de créer un bilan personnalisé pour chaque salarié. L’ère du numérique a réellement permis de proposer de nouveaux modèles de formations dans les entreprises, en passant de formations présentielles à des formations distancielles (e-learning). La formation en entreprise prend des formes de plus en plus variées et mobiles.

Des outils d’apprentissage digitalisés permettent de connaître en temps réel les besoins de professionnalisation de chaque salarié et de soumettre par exemple un plan de formation individualisé par exemple. Outre le e-learning, les formations se réinventent grâce au digital: classe virtuelle, serious game avec des simulations 2D et 3D, learning social, quizz manager, classe inversée ou encore blended learning. Les formations se déclinent ainsi parmi un éventail de méthodes outillées.

Ces nouveaux produits digitaux permettent d’offrir une souplesse d’utilisation aux utilisateurs et leurs bénéfices peuvent être mesurés en termes d’efficacité et de motivation dans l’apprentissage. La digitalisation de ces outils offre une forte flexibilité pour le collaborateur qui peut désormais suivre sa formation sur son smartphone ou tablette, en online ou offline si besoin.

L’explosion du nombre de start-up RH spécialisées dans la formation témoigne d’une demande plus importante des professionnels RH de proposer à leurs collaborateurs des expériences de formation plus apprenantes, originales et flexibles. La start-up Serious Factory, spécialiste des solutions pédagogiques innovantes permettant aux organisations de concevoir leurs propres simulateurs comportementaux, a d’ailleurs été primée par les professionnels des Ressources Humaines et de la formation en entreprise comme étant la Startup RH de l’année 2016 au Digital Heroes Day.

Instaurer une culture de la formation dans les entreprises peut paraître un défi à relever, mais celui-ci s’avère indispensable pour sa croissance et son rayonnement. Mobiles, interconnectés, efficaces, intelligents, personnalisés, variés, collaboratifs sont autant d’atouts qu’apporte la formation digitalisée aux entreprises et collaborateurs. Ces derniers attendent de leur employeur une vraie culture de formation avec une offre correspondant au plus près de leur besoin. La digitalisation de tout le parcours formation (identification des besoins, reporting salarié, catalogue et format de formation) est aujourd’hui plus que nécessaire et prépare l’entreprise de demain.

"À ce jour, plus de 80 % des données existantes dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années. "

ET SI VOUS MISIEZ SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR OPTIMISER VOTRE GESTION FINANCIÈRE ?

Gestion

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L’entreprise de demain se dessine chaque jour un peu plus au fil des évolutions technologiques. � l’heure où la performance, l’anticipation des risques et la gestion des données sont au centre des préoccupations financières, étudier les pratiques rendues possibles grâce à l’Intelligence Artificielle (IA) et, plus généralement, ses impacts, s’avère hautement stratégique.

L’Intelligence artificielle : entre challenge technologique et stratégie proactiveEn pratique, un ordinateur est doté d’une intelligence artificielle (IA) lorsqu’il est capable d’apprendre à partir des données qu’il traite, puis d’agir ou restituer ces connaissances. C’est par cette capacité de mémorisation et de raisonnement, qu’il réplique les capacités cognitives du cerveau humain.

Outre le challenge technologique relatif à sa mise en place, combiner la puissance de stockage et de traitement des données d’un outil, à la dialectique humaine, soulève de nombreuses opportunités pour les entreprises À ce jour, plus de 80 % des données existantes dans le monde ont été créées au cours des deux dernières années. Comment gérer l’accroissement du nombre d’informations internes et externes ? Quelles sont les données à analyser ? Pour quelle utilité ? Telles sont les questions que toute entreprise doit se poser pour se développer et donner à ses managers les clés pour optimiser leur prise de décision.

L’IA trouve sa place dans l’entreprise pour optimiser la gestion financièreAu cours des dernières années, gérer les effets de la crise financière et mettre en place les évolutions réglementaires conséquentes (normes IFRS et SEPA) a mobilisé de façon significative les directions financières.

Si collecter, consolider, et restituer les données apparaît comme une évidence pour les grandes entreprises, l’IA apparaît comme un nouvel axe stratégique. Elle permettra d’améliorer significativement l’automatisation des processus,

la gestion des risques, les prévisions d’activité et la fonction conseil, et cela également au sein de PME dans différents domaines :

- Prévision des comportements de paiement : l’analyse de millions d’expériences clients inter-entreprises et de l’expérience client en interne, permettra avec précision de cibler les clients à risque.- Mise en œuvre de reportings « Intelligents » : Les contrôles d’écarts et les commentaires associés seront automatisés lors des clôtures comptables. Les informations comptables ou financières erronées détectées. Ainsi, les contrôleurs de gestion interviendront sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Des analyses avec les données d’entreprises de son secteur seront également possibles, ce qui enrichira d’autant plus les indicateurs de performance. - Optimisation de la gestion des stocks : Grâce au Machine Learning, les prévisions des ventes permettront d’établir les capacités de stocks nécessaires. Les éventuels vols pourront être observés automatiquement.- Anticipation du risque de fraude et sécurisation des systèmes d’information : Les algorithmes de l’IA seront capables de prévenir le risque d’une cyber menace par l’analyse des comportements anormaux.

Cette liste est loin d’être exhaustive, mais elle permet néanmoins de dresser les opportunités que peut apporter l’IA à la gestion financière de l’entreprise.

Un marché qui représentera 11 milliards de dollars d’ici 2024Compte-tenu des prévisions de croissance du marché de l’IA et son champ d’application, ce ne sera pas sans conséquence pour les entreprises. Et cela notamment sur le plan culturel, organisationnel et technologique.

Elle demeure toujours comme une notion complexe dans l’esprit des entreprises même si elle fait désormais partie de notre quotidien comme par exemple à travers les systèmes de reconnaissance vocale des téléphones portables.Les équipes devront s’adapter à de nouvelles méthodes de travail, et s’engager à collaborer avec les machines.Par ailleurs, afin de garantir un cadre de développement propice aux évolutions technologiques et de garantir l’éthique, il sera nécessaire de légiférer sur l’IA (protection des données, sécurité…) sans pour autant freiner la dynamique en place. L’IA a la capacité de rendre les entreprises plus agiles et plus intelligentes en accompagnant la prise de décision à tous les niveaux de l’entreprise. Pour ce faire, le management sera vecteur de performance et devra conduire cette transformation.

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"Sur la base des réponses de l’utilisateur, le robo-advisor va formuler un programme d’allocation d’actifs ainsi que des recommandations d’investissements spécifiques."

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ROBO-ADVISORS : LE GRAND REMPLACEMENT ?

Banque Finance

En pleine mutation technologique, le secteur de la gestion d’actifs subit aujourd’hui un profond bouleversement de son fonctionnement et un renouvellement de ses acteurs. Les gérants d’actifs, autrefois essentiels au processus d’investissement sont en train de devenir obsolètes, remplacés par des outils dits « d’intelligence artificielle » appelés « robo-advisors » qui répondent aux besoins des nouveaux investisseurs, plus jeunes et plus mobiles, et s’adaptent à leurs nouveaux comportements.

Un robo-advisor c’est quoi ? Un robo-advisor est une technologie financière qui permet d’offrir aux investisseurs une gestion et une construction de portefeuille de qualité à des tarifs qui sont bien inférieurs à la gestion traditionnelle. En effet, les frais moyens pratiqués en France par les robo-advisors sont compris entre 0,6% et 1,6% en fonction du niveau de risque alors qu’une banque va demander entre 2% à 4% pour un service équivalent.

Cette attractivité s’explique par le fait que la gestion est effectuée via des systèmes automatisés, donc sans intervention humaine, et basée sur des questionnaires destinés à l’investisseur et qui permettent au conseiller virtuel de connaître les objectifs ainsi que l’appétence au risque de l’investisseur. Sur la base des réponses de l’utilisateur, le robo-advisor va formuler un programme d’allocation d’actifs ainsi que des recommandations d’investissements spécifiques. Les produits généralement proposés à la vente sont des contrats d’assurance-vie ou des compte-titres. Les investissements peuvent être réalisés dans des fonds actifs mais également dans des ETF* ou des obligations Etats.

Banques et sociétés de gestion de portefeuille : une mutation déjà amorcée L’émergence des robo-advisors apparaît comme une évidence dans un contexte règlementaire mouvementé avec notamment la directive MIF II qui traite des marchés d’instruments financiers et la révolution numérique opérée par les banques et les sociétés de gestion d’actifs.

Pour avoir un ordre d’idée, en 2014, les sociétés proposant des services de robo-advisors ne représentaient que 20 Mds$ soit 0,5% des fonds épargnés dans le monde.En effet, l’engouement pour ce type de service est particulièrement important sur les classes des petits et moyens investisseurs, qui avant, n’avaient pas accès aux services de gestion de fortune et qui peuvent dorénavant en profiter à moindre coût et avec un capital de départ faible qui se situe généralement entre 1 000€ et 10 000€. La population visée par ces sociétés serait de l’ordre de plus de 3 millions de foyers en France. Le secteur des robo-advisors en France, représentant 120 M€, est encore en développement mais déjà très dynamique. De nombreuses sociétés ont été créées et sont, depuis 2012, quelques-unes à proposer ce type de gestion : Yomoni, Marie Quantier, Advize, Fundshop, Wesave. Ces nouveaux acteurs se partagent le marché avec les banques en ligne comme ING Direct ou Boursorama.Aux Etats-Unis, afin de toucher de nouveaux épargnants, des groupes internationaux reconnus et ayant une activité de gestion de portefeuille ont commencé à organiser des nouveaux services de robo-advisors en partenariat avec des start-up. Vers une uniformisation des robo-advisorsLes encours sous gestion des services de robo-advisors vont très certainement se multiplier de façon exponentielle dans un futur proche grâce à la simplification de la relation client et à la digitalisation des services.Les robo-advisors disposent également d’un atout considérable. En termes de gestion et de transformation des SI, ces services proposent des parcours utilisateurs qui sont optimisés au maximum afin de développer une interface de service qui soit la meilleure possible pour les investisseurs. En effet, la simplicité d’utilisation de ces plateformes est un réel avantage concurrentiel dans le sens où l’inscription à ces services est dématérialisée et ne nécessite pas de passer en agence physique.Dans ce sens, les robo-advisors ont un réel apport fonctionnel comparés à une gestion humaine en termes d’expérience utilisateur et de gains d’efficacité. De nombreuses institutions financières classiques se positionnent en France comme Amundi, BNP Paribas, La Financière de l’Echiquier. A terme l’ensemble des structures, dites classiques, qui composent le marché vont être impactées, voire remplacées, par l’arrivée de ces nouveaux modèles de gestion. Cela pourrait mettre fin au long règne des sociétés traditionnelles et enclencher le renouveau de l’investissement particulier…

*ETF : Exchange Traded Funds. Les ETF sont considérés comme des trackers. Ce sont des fonds indiciels qui sont cotés en bourse et qui répliquent la performance d’un indice, par exemple le Dow Jones ou le CAC 40.

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Digital

IOT : POURQUOI ET COMMENT JOUER LA SÉCURITÉ ?

Les enjeux business de l’IoT sont désormais indéniables, mais leur présence dans notre quotidien en fait également de puissantes armes technologiques qui placent la question de la sécurité au coeur des préoccupations.

Vendredi 21 octobre 2016, le prestataire technique Dyn qui gère le DNS* de Twitter, Netflix, Spotify, Airbnb, mais aussi Paypal et Playstation Network, subissait une cyberattaque qui paralysait totalement l’accès à leur site. Point de départ de ce piratage : les objets connectés. Ce sont les failles de sécurité de près de 100 000 appareils qui ont été exploitées pour déployer l’attaque par «déni de service» consistant à saturer un serveur par un envoi massif de requêtes.

L’IoT dans le viseur des hackersLa hausse des attaques informatiques ces dernières années met en lumière les failles de sécurité des objets connectés grand public. Souvent moins sécurisés que les ordinateurs, ils apparaissent comme des cibles privilégiées pour les hackers. Ainsi, via des logiciels malveillants tel que Mirai, les pirates peuvent contrôler des objets de domotique comme les caméras de surveillance, les réfrigérateurs connectés ou encore les imprimantes. En plus d’être des relais pour des cyberattaques plus ou moins importantes, les objets connectés collectent une masse de données personnelles et confidentielles immense : l’état de santé, la vitesse au volant ou les cycles de sommeil des utilisateurs n’en sont que quelques exemples. Par ailleurs, le rapport «Global Consumer Trust» publié en 2015 indique que 36% des personnes interrogées admettent avoir rencontré des problèmes liés à la sécurité et la confidentialité de leurs données sur certains appareils. Dans ce contexte, les consommateurs sont désormais de plus en plus exigeants quant à la protection de leur vie privée, à tel point que 47% des personnes interrogées sont prêtes à payer plus pour une application qui ne partagerait pas leurs données.

Sécurité de l’IoT : les bonnes pratiques pour sécuriser les objets connectésFace aux nouvelles exigences tant juridiques que technologiques et marketing, l’organisation Online Trust Alliance, qui travaille sur les questions de l’IoT depuis 2015, a partagé avec les professionnels du secteur (fabricants, développeurs et vendeurs d’appareils intelligents), des clés pour renforcer la sécurité des objets connectés. Parmi leurs recommandations, on trouve notamment la nécessité de

communiquer sur les politiques de confidentialité et de collecte des données avant la commercialisation et l’achat du produit connecté, et sur le devenir des données lorsque le consommateur se sépare de l’appareil.

Renforcer les opérations de cryptage des données personnelles échangées et stockéesPar ailleurs, la sécurisation de l’Internet des objets doit se penser dès la conception de l’appareil, puis se peaufiner à l’utilisation en passant par la commercialisation du produit. Ainsi, les fabricants doivent s’assurer de la qualité et de la robustesse des logiciels développés en insistant sur les étapes d’architecture, de design, d’implémentation et de configuration ; étapes au cours desquelles le plus de failles de sécurité sont remontées. Depuis 2015, pour appuyer leurs démarches, les constructeurs peuvent soumettre leurs produits à des tests afin d’obtenir le CERT™, 1er certificat européen dédié à la sécurité des objets connectés.

Enfin, si les fabriquants sont incontestablement les premiers acteurs à garantir la sécurité des objets connectés, les consommateurs doivent aussi revoir leurs comportements à l’utilisation. Cela commence par la mise en place et le renouvellement des mots de passe sur leurs appareils ou par l’utilisation de coffres forts numériques afin de protéger leurs données personnelles. En parallèle, avec la multiplication des cyberattaques, plusieurs professionnels de la sécurité proposent l’intervention de «white hats» ou «hackers éthiques» pour répondre aux défis technologiques lancés par les pirates. Sont-elles suffisamment efficaces ? Contestables d’un point de vue légal ? Ces questions ne font que renforcer la nécessité d’intervenir en amont sur les questions de sécurité.

*DNS ou domain name system: annuaire permettant de transformer les noms de domaine en

adresse IP (donnant accès aux sites internet).

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"36% des personnes interrogées admettent avoir rencontré des problèmes liés à la sécurité et la confidentialité de leurs données sur certains appareils. "

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7 IDÉES POUR ADAPTER SON ORGANISATION AUX ENJEUX DE LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES D’INFORMATION

L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information a diffusé sa nouvelle version du guide d’hygiène informatique – « Renforcer la sécurité de son système d’information en 42 mesures ». Près de la moitié de ces mesures visent à mettre une place une gouvernance, des procédures ou encore des formations efficaces, prouvant que la cybersécurité n’est pas qu’un enjeu technique mais aussi une vraie problématique d’organisation.

Connaître son capital en temps réelUne bonne politique de sécurité s’appuie avant tout sur des cartographies exhaustives et à jour du réseau, des outils, des profils utilisateurs et même des usages du numérique dans l’organisation. Un responsable de la sécurité des systèmes d’information doit donc avoir une vision globale de l’entreprise et de ses biens et l’actualiser en permanence avec rigueur.

Adapter sa gouvernance au fonctionnement naturel de l’organisationPour avoir plus de chance d’être respectées, les mesures de sécurité doivent s’adapter à la culture de l’entreprise. Si les filiales ont une forte indépendance, il faut nommer des responsables sécurité locaux. A l’inverse, si les salariés sont déjà habitués à travailler avec un centre de services pour la bureautique ou la logistique, il est logique de créer un centre de services de sécurité de systèmes d’information.

Posséder une liste de prestataires de confianceRéaliser une cartographie des compétences cybersécurité disponibles en interne permet de détecter les talents d’une organisation, mais aussi de pointer les expertises qu’on ne possède pas. Pour pallier ces manques, il faut prendre le temps de rencontrer des entreprises ou des consultants spécialisés à titre préventif. Ainsi, on dispose d’une liste de personnes fiables à contacter en urgence en cas d’attaque.

Réaliser des retours d’expérience post-attaquesLes entreprises mettent en place des procédures à suivre à titre préventif et en cas d’attaque, mais néglige l’après. Pourquoi ne pas formaliser et présenter un retour d’expérience à l’ensemble de l’équipe chargée de la sécurité à la suite d’une attaque ? Cela crée un moment d’échange constructif sur la capacité de réaction du dispositif de sécurité mis en place. Il est encore plus bénéfique de réaliser un retour d’expérience à chaud, puis à froid un mois plus tard par exemple.

Déculpabiliser les salariésTrois quart des entreprises mènent des actions de formation des utilisateurs à la sécurité des systèmes d’information (étude Usine Nouvelle et Orange Business Services) Pour les rendre plus efficaces, il faut en profiter pour déculpabiliser. De nombreux salariés comprennent trop tard qu’ils ont cliqué sur un lien malicieux et ne le signalent pas de peur d’être pris en faute ou encore d’être licenciés. En formation, il faut toujours bien rappeler qu’il ne faut pas avoir honte d’avoir fait une erreur.

Faire des dirigeants des exemplesLes dirigeants et les membres des équipes informatiques sont les premiers à contourner les mesures de sécurité qu’ils prônent (étude Absolute). Pourtant, l’exemple est un excellent vecteur de diffusion des bonnes pratiques et il est bon de le rappeler au top management lors de leurs formations à la sécurité.

Partager son expérienceEn 2016, 62% des entreprises ne communiquaient pas sur leur politique de sécurité (étude Usine Nouvelle et Orange Business Services ). Néanmoins, échanger ses derniers supports de communication avec les utilisateurs entre responsables sécurité ou partager la manière dont sont structurées ses équipes, sont autant de moyens de faire émerger de nouvelles mesures organisationnelles sans pour autant divulguer la configuration de ses outils techniques.

Transformation des Organisations

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"Réaliser une cartographie des compétences cybersécurité disponibles en interne permet de détecter les talents d’une organisation, mais aussi de pointer les expertises qu’on ne possède pas. "

Assurance

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MC²I GROUPE ACCOMPAGNE ASSUREURS ET MUTUALISTES

DANS LEURS ENJEUX DE TRANSFORMATION AU SEIN

D’UNE OFFRE DÉDIÉE

Déjà très actif sur le secteur Banque/Finance depuis une dizaine d’années, le cabinet de conseil en SI mc²i Groupe a choisi de dédier une offre aux acteurs de l’assurance et de la prévoyance. Son objectif : répondre à leurs enjeux spécifiques, notamment en matière d’actualité réglementaire, de transformation de la relation avec les usagers et de communautarisation. Autant de sujets majeurs qui impactent directement leurs systèmes d’information : le digital avec le Big Data et l’Internet des Objets (IoT), l’expertise métier, le SIRH et la relation client.

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Le secteur de l’assurance face à des enjeux majeurs

Un contexte disruptifLes acteurs de l’assurance et de la prévoyance sont confrontés à une pression concurrentielle de plus en plus forte, due à la multiplication des comparateurs, mais aussi à l’émergence de start-up aux modèles plus agiles et en phase avec une société ultra-connectée. Demain, les GAFAM prendront également leur place dans cette vague ascendante, en utilisant leur puissance d’analyse des données. Ces mouvements obligent aujourd’hui les acteurs traditionnels à repenser leurs offres, leur relation client et leurs modes de fonctionnement : une transition délicate et stratégique, sur laquelle mc2i Groupe apporte accompagnement personnalisé et expertise.

Une utilisation des données pleine d’opportunitésDans ce contexte, les données représentent un enjeu crucial de différenciation, permettant de caractériser les offres, qui s’aligneront sur les comportements réels des assurés. L’enjeu pour les acteurs de l’assurance et de la prévoyance est double : collecter les données de façon fluide et transparente, et les valoriser, en exploitant tout leur potentiel.

Pour ce faire, les données devront être analysées au regard de la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), une nouvelle réglementation européenne qui entrera en vigueur en mai 2018. Dès lors, comment différencier les données légalement exploitables de celles qui ne le sont pas ?

Les objets connectés permettent désormais d’affiner la connaissance du client. La possibilité d’implanter des collecteurs de données au plus près des biens et personnes « assurables » (voiture, maison, animaux domestiques, etc.) ouvre de vastes perspectives, inenvisageables il y a encore quelques années, en termes de connaissance client et de mesure de prévention du risque.

Transparence et conseilDans un secteur où le consommateur est le plus souvent consomm’acteur, de mieux en mieux informé et n’hésitant pas à passer d’une offre à une autre, et dont la volatilité est facilitée par la loi Hamon, la transparence et le conseil sont autant d’arguments commerciaux à faire valoir.

La transposition de la DDA (Directive européenne sur la Distribution d’Assurances) en droit français au 28 février 2018 vient, entre autres, renforcer le devoir de conseil des acteurs de l’assurance. En effet, cette loi obligera les assureurs à vendre des produits qui correspondent réellement aux exigences et aux besoins des clients. Ils devront également leur prodiguer un conseil sur toute la durée de vie du

contrat. L’idée sous-jacente est de faire évoluer les rapports fournisseurs-distributeurs, afin de défendre les intérêts des assurés et de garantir une meilleure transparence des pratiques commerciales, dans une démarche de fidélisation.

Une offre mc²i Groupe dédiée pour aider les assureurs à réinventer leur métier Pour rester dans la course, les compagnies d’assurance et les acteurs de la prévoyance doivent réinventer leur métier. L’objectif : profiter des nouvelles opportunités offertes par le digital pour enrichir l’expérience client, mais aussi échanger de façon plus approfondie avec les assurés, afin de leur proposer des offres sur-mesure.

C’est dans cette optique que mc²i Groupe formalise aujourd’hui une expertise qui leur est exclusivement dédiée. Pour cela, le cabinet s’appuie sur l’expérience acquise par ses consultants dans l’accompagnement de grands acteurs du secteur (Groupama, Crédit Agricole Assurances, AXA, CNP Assurances, Malakoff Médéric, MIF ASSUR... ), très au fait des enjeux auxquels ils sont confrontés.

mc²i Groupe a développé une méthodologie unique dans le secteur du conseil, associant expertises technique et fonctionnelle, ce qui lui permet de répondre à l’ensemble des problématiques du marché. À ce jour, le cabinet mobilise plus de 80 consultants sur ces sujets, qui s’inscrivent à toutes les étapes de l’évolution des systèmes d’information : stratégie digitale et marketing, développement d’applications, SIRH, analyse des flux clients, accompagnement sur les nouvelles réglementations, etc.

Avec cette nouvelle expertise, mc²i Groupe entend bien se positionner comme un partenaire de tout premier plan de ces acteurs de l’assurance et de la prévoyance.

« Les consommateurs sont aujourd’hui en attente d’offres omnicanales sur-mesure, à l’image du « Pay How You Drive » (« Payez comme vous conduisez »). Dans ce contexte, les données vont devenir un enjeu central de différenciation.», explique Lorenzo BERTOLA, Directeur de l’expertise Assurance de mc²i Groupe.

« Les groupes bancaires ont été un moteur sur l’aspect digital et leurs clients ont pris l’habitude de se connecter régulièrement à leur espace en ligne. Ce n’est absolument pas le cas dans le secteur de l’assurance. Pour prendre le virage de la transformation numérique, ces acteurs ont besoin de repenser leur relation client. Nous travaillons donc avec eux sur la façon de proposer plus de services personnalisés, ce qui est l’un des enjeux majeurs à une époque où la volatilité des clients est plus forte », conclut Lorenzo BERTOLA.

« Il y a un fort enjeu de fidélisation sur lequel le conseil va devenir un point majeur de différenciation », souligne Lorenzo BERTOLA.

RÉALITÉ AUGMENTÉE : LE COUP DE GRÂCE DE LA VENTE PHYSIQUE AU PROFIT DE L’E-COMMERCE ?

Retail

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La réalité virtuelle a ouvert le champ des possibles pour les marques, puisqu’elles peuvent immerger le consommateur dans un univers particulier. Pour les e-marchands, cette technologie peut être l’opportunité de littéralement «donner à voir» au client.

Croiser des ptérodactyles perchés sur nos arbres, déployant leurs immenses ailes à la manière des chauves-souris, est aujourd’hui enfin devenu possible grâce à la réalité augmentée. Alors que la réalité virtuelle nous téléporte dans un univers purement imaginé de toute pièce, la réalité augmentée nous immerge dans un monde où la réalité et le virtuel se côtoient. L’année 2016 a été l’apogée de la commercialisation de nombreux nouveaux casques à réalité augmentée. Nous recensons aujourd’hui plus de vingt casques largement médiatisés, tels que l’Oculus Rift, l’HTC Vive, le Samsung VR ou encore le Playstation VR. Cette technologie est aujourd’hui surtout utilisée par les constructeurs de jeux vidéo, mais de nombreux domaines pourraient bien tirer profit de l’expérience d’immersion totale qu’elle offre à ses utilisateurs. Les chiffres nous montrent que les investisseurs ont bien saisi ce potentiel montant, puisque cette année, plus de 2,5 milliards de dollars ont été investis dans la réalité virtuelle ou augmentée.

Accélérer l’hégémonie de l’e-commerce L’e-commerce s’est considérablement développé ces dernières années : il est maintenant bel et bien ancré dans nos habitudes de consommations. En effet, 71 % des consommateurs déclarent acheter un produit sur Amazon plutôt que de passer par le site internet marchant officiel. Cependant, 85% des consommateurs avouent préférer toucher, sentir et essayer un produit avant de l’acheter. Et si la réalité augmentée donnait le coup de grâce aux sites de ventes physiques, déjà affaiblis par l’e-commerce, en comblant les attentes visuelles et sensorielles des consommateurs ? Des gants à réalité augmentée, tel que le Manus VR, peuvent même être couplés aux casques visuels et sont déjà disponibles sur le marché : ils permettent de reproduire la sensation physique du touché grâce à des jauges de déformations placées sur la surface du gant.

Une opportunité marketing Certes, cette technologie donne le pouvoir aux entreprises de satisfaire les désirs sensoriels des consommateurs, mais elle permettra aussi de les influencer en tirant profit d’un nouvel univers publicitaire, tout en lui appliquant les anciens codes de marketing ayant déjà fait leurs preuves. L’utilisateur sera plongé au cœur de l’univers de la marque, et pour un impact maximum, il en deviendra pour la première fois l’acteur.

Des innovations à court, moyen et long termes Mais alors, quelles innovations concrètes attendre pour les prochaines années ? Tel Ikea, qui a mis en ligne en 2013 un logiciel permettant de visualiser son mobilier directement dans l’habitation de l’utilisateur, des applications similaires sont attendues dans le court terme. Certaines sociétés ont déjà anticipé des innovations à moyen terme, en analysant, par exemple, la décoration du consommateur pour lui proposer de visualiser des produits qu’il juge compatibles chez lui.

L’algorithme de la start-up What a nice place, par exemple, affiche un ensemble de produits choisis en fonction des coloris de la pièce, d’une estimation du niveau de gamme des objets environnants et de l’encombrement de la pièce. Concernant le long terme, de nombreuses innovations révolutionnant nos habitudes sont à attendre. Si les prochaines générations d’automobiles ne sont pas totalement autonomes, elles afficheront de précieuses informations de conduite directement sur le pare-brise. Cette trajectoire se confirme par le récent dépôt de brevet sur un système de cartographie en réalité augmentée pour l’automobile par Apple.

Malgré la pléthore de nouveaux casques à réalité augmentée, cette technologie peine à se démocratiser. En effet, seulement 6% de la population américaine possède un casque à réalité augmentée. Les entreprises croient néanmoins à cette technologie nouvelle car elles observent l’intérêt des consommateurs croître pour les premiers produits à réalité augmentée (télévision, téléphone, ordinateur...) et voient les coûts de production diminuer fortement.

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"Cette année, plus de 2,5 milliards de dollars ont été investis dans la réalité virtuelle ou augmentée."

Numéro 33 / mc2i News

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LES NOUVEAUX ENJEUX DE LA 5G SUR LE MARCHÉ DES TÉLÉCOMS

Media & Telecoms

La 5G devrait voir le jour en 2020 avec des promesses de performance des réseaux 100 fois supérieure à celles actuelles.

La mise en place de la 4G atteint actuellement un niveau de maturité suffisant pour pouvoir se lancer dans la phase suivante de l’exploitation des technologies 5G. L’ensemble des acteurs du marché des télécoms ont démarré la phase de recherche et développement afin d’anticiper le futur déploiement de cette technologie.La commission européenne et les acteurs de régulation des réseaux de télécommunication ont fait part de leur forte volonté de faire de l’Europe un des leaders dans le domaine. La commission européenne prévoit un investissement massif de plus de 700 millions d’euros et plusieurs centaines de milliards d’euros du secteur privé comme du secteur public seront nécessaires.

La 5G : Comment cela fonctionne-t-il ?Actuellement les téléphones sont des appareils qui émettent et reçoivent des ondes radios. Ils transforment la voix en signal électrique qui est ensuite transmis à la station cellulaire la plus proche et ainsi de suite pour enfin arriver à destination. La même chose se produit lorsque vous envoyez toutes autres sortes de données. La 5G fonctionne sur de plus hautes fréquences radios que la 4G (6GHz). L’utilisation de ces nouvelles fréquences augmente drastiquement la vitesse de déplacement de l’information. Seuls prérequis, les opérateurs vont devoir multiplier les antennes relais afin de véhiculer efficacement les flux sur l’ensemble du territoire.

La technologie 5G, vecteur incontournable du développement des objets connectésLe développement du réseau 5G est devenu une nécessité pour subvenir aux besoins d’une société hyper connectée et des utilisateurs toujours plus exigeants en termes de performance et de qualité de service. La technologie 5G doit offrir la possibilité aux utilisateurs de connecter l’ensemble de leurs appareils à tout instant, partout où ils sont. Le nombre d’interconnexions des objets connectés se verra dupliqué et la vitesse de chargement théorique sera alors de 10 Gb/s.Actuellement les opérateurs utilisent des réseaux en parallèle les uns des autres. Mais avec les performances de ce nouveau système ils seraient alors en mesure de pouvoir déployer un seul et unique réseau suffisamment puissant et de partager l’infrastructure. Cela offrira une nouvelle opportunité aux opérateurs pour réduire les coûts de maintenance réseau au profit

de nouveaux services. Cela impliquera également de structurer le marché des « télécoms » sur un seul et unique marché.La 5G offre également de nouvelles opportunités pour les entreprises dans les secteurs de l’industrie, de la robotique, de la santé, de l’énergie, des médias et bien plus encore. En effet, la 5G doit répondre aux différents besoins des applications industrielles et rendre plus performant le flux d’information, bien sûr en rapidité (temps de latence) mais aussi sur la sécurisation des données, la fiabilité des échanges et la faible consommation énergétique.

La course vers cette nouvelle technologie est déjà lancéeDe nombreux équipementiers comme Nokia, Huawei, Ercisson, Intel, SK Telecom, Mediatel, Samsung ou encore ZTE ont entamé des phases de recherche et développement sur la technologie 5G. Nokia a, par exemple, déjà fait des démonstrations lors du Mobile World Congress 2016 qui s’est tenu à Barcelone. L’entreprise a exposé plusieurs cas d’utilisation très concrets qui seraient alors possibles avec cette nouvelle technologie 5 G.Les véhicules équipés de la technologie 5G seraient alors capables de procurer une conduite en toute autonomie de manière bien plus fiable et sécurisée qu’actuellement. L’inter connectivité des capteurs de détection et le temps de traitement des informations en temps réel en seraient grandement améliorés.On parle également de la technologie qui donnerait jour aux premières entreprises 4.0. Cela permettrait le pilotage à distance des outils robotiques, de suivre en temps réel la productivité du site et de gérer l’offre et la demande. On peut également imaginer qu’un chirurgien puisse prendre part, dans des cas d’urgence, à une opération délicate dans son domaine d’expertise à des centaines de kilomètres de la salle d’opération.Enfin, Nokia a aussi fait la démonstration de la capacité du système à atteindre un nombre inégalé d’interconnexions entre objets connectés. Les tests ont prouvé la fiabilité et la rapidité de transfert que cette avancée technologique pouvait apporter dans un avenir proche.

Du concretRécemment, la Commission européenne a pris l’initiative de lancer le projet 5G PPP «The 5G Infrastructure Public Private Partnerships».Une consultation publique a été lancée en mai 2013 en partenariat avec la commission européenne et des entreprises du secteur privé, spécialisées dans les réseaux télécoms telles que Alcatel-Lucent, Ericsson, France Telecom, Huawei, Intel, Nokia Solutions ou encore Networks et Telecom Italia. Elle souhaite créer une cohésion dans la recherche, le développement et le déploiement de cette nouvelle technologie et ainsi devenir l’un des leaders dans le domaine d’ici 2020.

"On parle également de la technologie qui donnerait jour aux premières entreprises 4.0"

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NUMÉRO 33 - septembre 2017

Directeur de publication : Vincent PASCALRédacteurs en chef : Alexis MONNEROT DUMAINE, Aude LAMODIÈRECoordination : Anaïs ALARYRédaction : Caroline PIGEON, Camille ANEZO, Pierre DEMURGER, Alexandra PLAIRE, Olivier ROJO, Xavier CAZOTTESVersion digitale : Yann GOUPILConception : Orkidées / Réalisation : J’magineCrédits photographiques : iStock / Fotolia

Brèves

HR TECH AMSTERDAMmc²i Groupe sera présent les 24 et 25 octobre 2017 au salon HR Tech World, salon de référence en Europe dans le monde SIRH.Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter nos experts.

LE CABINET MC²I GROUPE CLASSÉ « EXCELLENT » DANS DÉCIDEURS MAGAZINEmc²i Groupe a été classé au rang d’Excellence par Décideurs Magazine dans le classement des meilleurs cabinets de conseil à travers la France en 2017.

OBTENTION DU STATUT GOLD LABEL ECOVADISEcoVadis, plate-forme internationale d’évaluation de la RSE des entreprises a classé mc²i Groupe au statut Gold Label, positionnant ainsi la société dans le top 3% des entreprises les plus éco-responsables.

51 rue François 1er - 75008 PARIS01 44 43 01 [email protected]

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En appui aux directions métiers et aux directions des systèmes d’information, mc²i Groupe apporte son expertise méthodologique sur l’ensemble des phases projet : conseil stratégique et opérationnel, assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMOA), pilotage de la maîtrise d’œuvre (AMOE).

UN ACTEUR INDÉPENDANTL’expertise et la valeur ajoutée des prestations de mc2i Groupe sont renforcées par son indépendance à l’égard des acteurs du marché, en particulier des éditeurs de solutions, des intégrateurs de systèmes et des infogéreurs.

Cette indépendance garantit l’intégrité des recommandations formulées aux clients, enrichies par une veille permanente et des benchmarks réguliers des solutions du marché.

LE CONSEIL EN TOUTE INDÉPENDANCE

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