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1 A.P.P.I.J.F. Association Professionnelle des Psychiatres Infanto-Juvéniles Francophones a.s.b.l. BULLETIN N°5 avril 2011

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  • 1

    A.P.P.I.J.F.

    Association Professionnelle des Psychiatres Infanto-Juvéniles Francophones

    a.s.b.l.

    BULLETIN N°5

    avril 2011

  • 2

    SOMMAIRE

    1. Editorial du président

    2. Convocation à l‟Assemblée Générale du 26 mai

    2011

    3. Cotisation 2011

    4. Rapports de l‟Assemblée Générale du 5 juin 2010 et des réunions du Conseil d‟Administration du 19 octobre, 18 janvier, 14 mars 2011

    5. Démarches du CA

    6. Union Professionnelle des Psychiatres

    7. Site FPEA mode d‟emploi

    8. Répertoire des psychiatres infanto-juvénile 9. Nomenclature 10. Loi sur le temps de travail des Médecins

    Assistants Cliniciens Candidats Spécialistes (MACCS)

    11. Abonnement à la Revue Enfances -

    Adolescences

    12. Offres d’emploi

    13. Conférences 14. divers

  • 3

    1. Editorial du président :

    Chères Consœurs, Chers Confrères,

    Nous voilà, une nouvelle fois, amenés à prendre la plume pour vous adresser quelques mots et

    vous donner des nouvelles de votre association de défense professionnelle.

    C’est ce qu’est l’ASBL de « l’APPIJF », l’association des psychiatres infanto-juvéniles

    francophones de Belgique.

    Dans l’éditorial du Bulletin N° 4 de Mai 2010, nous vous rappelions quels étaient les

    principaux objectifs de notre association dont le but principal est de vous représenter, là ou

    vous le souhaitez, pour examiner les questions qui sont les vôtres et qui touchent à notre

    pratique professionnelle, qu’il s’agisse de la nôtre en tant que psychiatres infanto-juvéniles

    ou qu’il s’agisse de questions touchant davantage le cadre de travail des équipes inter ou

    transdisciplinaires avec lesquelles nous travaillons la plupart du temps.

    Nous vous rappelons que notre ASBL est représentée évidemment par un Conseil

    d’administration et qu’il avait été décidé que celui-ci serait constitué d’un représentant de

    chaque glem de psychiatrie infanto-juvénile ou de glems psychiatriques auxquels

    participeraient des confrères ou consœurs intéressés par le domaine de l’enfance et de

    l’adolescence.

    Cette représentation nous semble indispensable pour asseoir la légitimité de notre

    association.

    Un nouvel appel vous est donc adressé à chacun.

    D’autant que les mandats des administrateurs sont arrivés à échéance et doivent être renouvelé

    à la prochaine assemblée générale…

    Pour le reste, notre association essaye de répondre au plus près à vos attentes.

    Son action principale au cours de ces derniers mois fut centrée autour de la création d’un site

    (FPEA) qui tente de regrouper les associations ou institutions intéressées par le champ de la

    psychiatrie et de la santé mentale infanto-juvénile.

    Les associations les plus présentes font l’objet d’un « onglet » spécifique présentant leurs

    activités. D’autres associations, dont certaines ont déjà leur site propre, sont accessibles par

    le biais des liens.

    La SPEA regroupe actuellement principalement la SBFPDAEA (société scientifique)

    La WAIMH, la Revue Enfances – Adolescences, l’IFISAM et l’AEPEA (association

    européenne), nous essayons d’en rallier d’autres.

    Le projet serait de développer davantage ce site que vous pouvez déjà consulter pour y

    retrouver des informations (envoyées par des collègues ou collectés par le CA) : l’agenda de

    nombreuses manifestations scientifiques concernant notre clinique et notre cadre de travail,

    les offres et demandes d’emplois dans notre secteur, des fichiers spécifiques à chaque

    association, des liens vers des sites internet intéressants, …

    Nous rêvons qu’au cours de cette année prochaine, nous puissions arriver à ne solliciter

    auprès de vous qu’une seule cotisation dont le montant dépendra du nombre de structures

    auxquels vous souhaiteriez être affiliés. Ce projet fera l’objet de rencontres ultérieures et

  • 4

    espérons –le, facilitera la tâche de chacun individuellement, mais aussi la tâche de chaque

    association à laquelle la plus grande partie de la cotisation sera reversée.

    Comme moi, vous savez combien notre profession de psychiatre infanto-juvénile est une

    profession exceptionnelle pour ne pas dire unique, nous invitant à nous ouvrir à tous les

    champs de réflexion qu’il s’agisse de la réflexion philosophique, ou d’une réflexion éthique

    propre à une démarche en santé mentale, ou encore du champ judiciaire, du champ de l’aide

    sociale, ou encore de ceux de l’éducation et de la pédagogie, sans oublier évidemment le

    champ de la Médecine plus traditionnelle.

    Cette obligation que nous avons à nous frotter à des partenaires incontournables qui pensent

    autrement que nous, analysent en référence à d’autres théories, synthétisent en vertu d’autres

    objectifs, constitue un enrichissement permanent au niveau de notre pratique clinique

    quotidienne.

    Le « site FPEA» est également une invitation à dialoguer entre nous, à échanger nos idées, à

    construire des réflexions, à parfaire le cadre de notre travail…

    Nous partageons d’ailleurs ces réflexions au sein de l’ UPP (Union Professionnelle Belge

    des médecins spécialistes en Psychiatrie), union professionnelle faisant partie du GBS

    (Groupement Belge des Spécialistes) dans laquelle certains d’entre vous sont inscrits et

    surtout, où est également représenté notre alter égo Néerlandophone dont les points de vue

    sont, bien plus souvent qu’on ne le pense, très proches des nôtres.

    Ces quelques mots du président d’un C.A. trop peu connu de vous, ne sont d’ailleurs qu’un

    premier pas, que nous vous invitons à emboiter par le biais du site.

    Un C.A. à votre disposition.

    - André DENIS Président 120, Chaussée de Lille 7500 TOURNAI tél 069 22.51.32

    [email protected]

    - Eric MATHY Vice Président 73, rue de l’enseignement 6140 FONTAINE-L’EVEQUE tél 0473/936438

    [email protected]

    - Véronique HANSOTTE Trésorière 90 / 3, Bd Ed Martens 1080 BRUXELLES tél 02/ 4110095

    [email protected]

    - Catherine BLONDIAU Service de psychiatrie infanto-juvénile Mont Godinne

    35, Avenue de la Citadelle 5100 JAMBES tél 083/ 65.67.80

    [email protected]

    - Françoise VANHALLE 30, rue Brisée 7034 St DENIS (Obourg) tél 065/ 72.86.60

    franç[email protected]

    - Eric DE DONCKER Secrétaire Avenue Albert 1

    er 86 1342 Limelette tél 010/ 41.80.13

    [email protected]

    Pour l’APPIJF,

    A. DENIS Président

    mailto:%[email protected]:%[email protected]:[email protected]:v%C3%[email protected]:[email protected]:fran%C3%[email protected]:[email protected]

  • 5

    2. Convocation à l’Assemblée Générale pour 2010

    Le Conseil d'Administration de L'APPIJF asbl

    (Association Professionnelle des Psychiatres Infanto-Juvéniles Francophones)

    vous invite à son Assemblée Générale

    Date : le 26 mai 2011 juste à la fin (prévue à 12h) de

    la matinée de Serge Tisseron :

    « Entre emprise et réciprocité ; quelle place pour l'empathie »

    organisée par l‟HUDERF Lieu : Campus Erasme, Auditoire J Route de Lennik, 808 1070 Bruxelles

    Ordre du jour:

    1. approbation du rapport de l'AG de l'année 2009 du 5 juin 2010.

    2. rapport d'activités et des projets du CA :

    bulletin n°5, site FPEA et secrétariat de la coupole, UPP, reconnaissance

    des maîtres et des lieux de stage, lits de crise, souhaits des membres,… et

    discussion.

    3. approbation des comptes 2010 et décharge aux administrateurs.

    4. élection du CA ; les membres actuels du CA sont candidats et rééligibles.

    5. divers

    pour le CA, Eric Mathy

  • 6

    A.P.P.I.J.F.

    Association Professionnelle des Psychiatres Infanto-Juvéniles Francophones a.s.b.l.

    PROCURATION :

    Je soussigné(e) : Nom : ………………………………… Prénom : ……………………….

    n’assisterai pas à l'Assemblée Générale de l’A.P.P.I.J. F. le 26 mai 2011

    et donne procuration à

    Nom : ………………………………... Prénom : …………………....... Adresse : ……………………........................................ Code postal : …………… Localité : …………………..

    Signature :

    Attention : - pas plus de cinq procurations par personne présente

    ( assurez-vous en) - Vous pouvez également envoyer votre procuration au CA.

    à Eric Mathy, rue de l‟Enseignement, 73, à 6140 Fontaine l‟Evêque.

    [email protected]

    mailto:[email protected]

  • 7

    3. Cotisation 2011

    Le Conseil d'administration de l‟ APPIJF vous appelle à payer la COTISATION 2011.

    Elle reste fixée à 60 € et pour les psychiatres infanto-juvéniles en formation

    à 25 €.

    Elle est le premier signe tangible de votre soutien à l'association. Cette cotisation est nécessaire pour pouvoir voter lors de l'AG et recevoir le bulletin n°5. Cette cotisation vous donnera droit à une réduction de 40 € pour les congrès organisés par l‟AEPEA et de 10 € pour la Revue Enfances-Adolescences.

    Le compte de l’APPIJF est le 363-0208610-03

    J‟en profite pour vous proposer d‟aller visiter le site internet de la « Fédération Psy Enfants-Ados » que nous avons mis en place pour rassembler les informations et fédérer les énergies des associations œuvrant dans le champ de la santé mentale des enfants et adolescents : http://www.fpea.be/index.html

    Nous comptons sur vous pour l‟alimenter, compléter les informations des associations et le faire vivre...

    En vous remerciant et en espérant vous rencontrer lors des prochaines réunions,

    Pour le Conseil d'administration,

    Eric MATHY

    http://www.fpea.be/index.html

  • 8

    4. Rapports de l’Assemblée Générale du 5 juin 2010 et des réunions du Conseil d’Administration des 19 octobre 2010,18 janvier 2011 et 14 mars 2011

    PV de l’AG du samedi 5 juin 2010 :

    Pendant la matinée de la SBFPDAEA, dans la salle du conseil proche de l‟Auditoire « La Verrière », Cliniques Universitaires Saint-Luc, av. Hippocrate, 10 bte 2030 à 1200 Bruxelles.

    Présence : 17 confrères et 4 procurations valables (en ordre de cotisation) sur 6 envoyées. Le quorum est atteint.

    1. Le rapport de l'AG de l'année 2008 du 10 décembre 2009 est distribué en séance et approuvé. 2. approbation des comptes 2009 et décharge aux administrateurs. comptes 2009 : dépenses = 4.228,29 € recettes = 2.590 € solde compte courant ING = 700,30 € solde compte épargne ING = 23.040,24 € La mise en place du site et la secrétaire coûte de l‟argent, nous pouvons nous le permettre encore pour l‟année prochaine au vu des réserves. 3. Cotisation 2009 : 60 collègues ont payé. Il est proposé de ne demander qu‟une cotisation pour 2009 et 2010 vu l‟appel de celle-ci fin 2009. Accord 4. rapport d'activités et des projets du CA et discussion.

    - Nous voulons améliorer la collaboration des organisations qui s‟occupent de la santé mentale des jeunes par une coupole. Nous proposons la mise à disposition de notre secrétariat (Mme Tirou) pour gérer les fichiers, l‟information,…et du site internet FPEA (Fédération Psy Enfants-Ados) qui est en cours d‟élaboration. Nous vous invitons à aller le voir en tapant « fpea.be » dans le moteur de recherche ou directement http://www.fpea.be/index.html et à faire part de vos suggestions par courriel. On ne peut laisser de message sur le site. Il est ouvert à tous pour éviter les entrées difficiles comme sur l‟e-groupe. Des informations sensibles comme le répertoire ne sont donc pas accessibles sur le site mais par l‟intermédiaire de la secrétaire ou du CA. Si le public s‟y rend, il sera dirigé vers des liens « grand public ». Pour le moment, le CA propose de financer le tout. A terme nous demanderons aux associations partenaires de prendre une partie en charge.

    - Vous avez reçu le bulletin N°4 qui contient les PV des CA et de nos contacts et de nos actions. Nous participons aux réunions de l‟AEPEA.

    http://www.fpea.be/index.html

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    - Nous essayons d‟appuyer la reconnaissance de la psychiatrie infanto-

    juvénile qui se matérialise depuis peu par plusieurs codes inami spécifiques. Il continue à manquer de confrères (cf les nombreuses offres d‟emploi que nous diffusons). Nous sommes motivés à promouvoir une formation de qualité et en plus grand nombre ainsi que l‟ouverture des lieux de stages à des milieux non universitaires et non hospitaliers (le réseau ambulatoire et intermédiaire).

    - Nous participons aux réunions de l‟UPP (Union Professionnelle des

    Psychiatres) faisant partie du GBS. Le projet de loi Goutry, concernant une uniformisation des procédures de protection des personnes fragilisées y a été notamment évoqué. Nous avons défendu que le projet entraînait une simplification trop massive. Il est nécessaire de maintenir des statuts différentiés. Notons que le G.B.S était peu sensible aux questions éthiques liées à ce projet de Loi. Concernant la reconnaissance du statut de psychologues cliniciens (autre projet Goutry et coll) : l‟APPIJF a défendu la reconnaissance du statut de psychologue clinicien à part entière, d‟une plus grande indépendance au niveau du travail, au moins pour des missions spécifiques (par ex, une expertise) ou dans le cadre d‟une équipe ( par ex, un CRF, un SSM…)

    - Nous voudrions étendre la réduction du ticket modérateur des codes de

    psychothérapies et de consultations à la même proportion que les nouveaux codes 109410 et 109675 (10%). Pour constituer un dossier à l‟UPP puis au GBS, nous cherchons de l‟aide… Le manque de lits K et en particulier de crises en psychiatrie i-j est flagrant. Nous demandons leur accroissement cf étude du KCE. Les prises en charge rapides en ambulatoire sont également saturées.

    5. information de Dominique Charlier concernant les stages de rotations et les maîtres de stages partiels. Les critères pour la reconnaissance des maîtres et des lieux de stages sont trop exigeants et basés sur un fonctionnement hospitalier. Les lieux de rotation pour les assistants vont diminuer. Ces critères devraient être allégés, nous devons le demander. 6. candidature au CA de Lucas Murat, représentant des assistants.Il est formidable de pouvoir compter sur ce renfort.Il est élu. Nous voterons pour renouveler les autres mandats à la prochaine AG. Les candidatures, à envoyer au CA, sont les bienvenues. Il manque notamment des représentants de certains glems et des représentants des universités. Eric Mathy

  • 10

    CA du 19 octobre 2010 à Charleroi : Présents : Lucas Murat, André Denis, Françoise Vanhalle, Eric Mathy, Catherine Blondiau Excusés : Veronque Hansotte, Eric De Doncker

    1) Approbation du PV du CA 4 mai : non reçu

    2) AEPEA Reunion chez JP Matot, qui se charge de créer une branche belge de l‟AEPEA. Françoise Vanhalle y était en tant que représentante de l‟APPIJF. Reunion qui comptait les membres des associations FPEA et universités. Voulait mettre sur pied des groupes de travail en vue des congrès Prochain congrès en mai à Bologne, 5,6,7 mai 2011 :” les nouvelles normalités, nouvelles pathologies, nouvelles pratiques”. Prevision d‟un congrès AEPEA en Belgique. JP Matot avait idée de faire un groupe sur lien”Corps-psy.” Thèmes proposés pour Bologne pour symposium belge :” l‟ambulatoire et l‟hospitalier doivent-ils se marier ?” De l‟intérêt de réseaux différents et de pratiques différentes “Santé mentale et psychiatrie : un même discours? Un même but?” “Quels processus de formation à la psychothérapie?” Comment faire des liens entre les associations, au niveau secrétariat etc Reunion provoquée par Michel Caillaux pour l‟IFISAM et Mireille Tassenoy pour la Société avec JP Matot, E Dedoncker et E Mathy. L‟Ifisam a bcp d‟adresses. Que chaque association s‟insrive sur le site et se positionne sur ce quelle souhaite mettre en commun. Certains ne sont pas prêts à partager les fichiers. Pour l‟APPIJF la liste des membres est nécessaire mais pas les coordonnées personnelles, et madame Tirou ferait des groupes auxquels elle envoie des infos. Chaque association sollicite l‟accord des membres pour qu‟ils donnent les adresses courriel pour recevoir les infos. Il faudrait peut-être demander aux membres ce qu‟on peut diffuser comme adresse. On ne met pas les adresses sur le site FPEA, mais on diffuse les infos . On demande aux gens s‟ils souhaient être informés, et sur quel courriel. On va privilégier courriel, et si courrier papier, peut-on diffuser le fichier courrier ? Eric Mathy fait ce courrier pour s‟aligner su les autres associations. Ceux qui ne répondent pas ne verront pas leurs données diffusées. Faut que les gens donnent leur accord expressément et que puissent arrêter à tout moment.

  • 11

    Lors de cette réunion, discussion au sujet de l‟aspect financier. Cotisation AEPEA 50 euros/pers ou 500 euros/assoc André Denis interpelle JP Matot sur ce que recouvre la cotisation de 500 euros par association. Si profit , revient à AEPEA; mais si déficit , c‟est aux dépens du pays organisateur du congrès

    3) Site FPEA

    Mr Luminet a tenté de former mme Tirou mais elle se sent dépassée. Mais quelle différence de coût entre un informaticien qui gère le site ou une secrétaire ? Il faut demander à Pierre Luminet de revoir le site pour qu‟ilsoit plus accessible. André prend contact avec Véronique pour voir si P. Luminet est payé. On s‟engage à regarder le site et communiquer à Eric ce qu‟on en pense et les modifications. Solutions : essayer de mieux former mme Tirou Ou trouver qq d‟autre à sa place : mr Luminet ou autre secretaire Si formation complémentaire de Mr Luminet, ce serait bien que on arrive à site bien fonctionnel et Eric pourrait se mobiliser pour assister à cette formation, de même que Françoise VanHalle. Le mieux serait que une seule personne assure travail de secrétariat et de webmaster.

    4) Collaboration avec les SAJ Vient d‟une lettre du dr Rodesch, du Glem de Brugmann, qui interpelle APPIJF par rapport à la collaboration pédopsychiatre (terme à entendre de façon élargie à santé mentale) et SAJ. L‟APPIJF a signé an dernier manifeste “Bien-être des enfants et parents en grandes difficultés :constats de terrain et appel au politique » qui incluait un volet sur l‟aide à la jeunesse. Le groupe politique a rencontré CAAJ de Charleroi, délégué droits de l‟enfant, le cabinet d‟Evelyne Uytebroek, le cabinet de Lanaan. Andre Denis : les psy ont un avis à donner mais n‟ont pas à empieter sur les decisions des Saj et Spj. Françoise : mais Saj n‟entend pas toujours la souffrance des enfants quand retours en famille etc. Que veut Glem exactement ? Quel but au groupe de travail? André veut proposer de les rencontrer à leur prochain Glem, est-ce qu‟ils veulent être porteurs de ce groupe de travail? Souvent, on attend des interventions des Saj et Spj qu‟ils ne peuvent pas donner. Une fois qu‟on a identifié les problèmes, il faudra voir que faire? Interpeller les politiques, avec quels objectifs? Donc, la position de l‟APPIJF est de demander à ce GLEM des précisions quant à leur attente par rapport à nous . Voir avec Véronique qui en fait partie.

  • 12

    5) GBS

    André n‟a eu aucune info. Le dernier document date de mai. Eric Mathy a reçu convocation CA mais ne pouvait pas y aller. Personne n‟y est allé. Educadomo : personne ne sait de quoi il s‟agit : école à domicile? Prochaine réunion ? Eric Mathy communique à André la date dès qu‟il l‟aura reçue.

    6) Finances

    On a reçu facture pour solde de Pierre Luminet avec une facture pour le renouvellement de l‟hébergement du site.

    7) Prescriptions logos pour dysphasie L‟INAMI avait oublié de mentionner les pédopsys. Cedric Leclercq a envoyé copie d‟une lettre envoyée à l‟INAMI. André renvoie une lettre à l‟INAMI avec copie André envoie les règles de remboursement et nomenclature logo à Eric Mathy.

    8) Thérese Dubois:

    Thérèse est décédée durant l‟été. André a écrit un mot au nom de l‟APPIJF à l‟institution dans laquelle elle travallait.

    9) Nouvelles candidatures :

    On devrait ré-interpeller les gens pour participer à nos réunion. André a fait un projet lettre qu‟il a envie d‟envoyer par voie postale.

    10) prochain CA mardi 18 /01, à 20h à Charleroi

    PV de la réunion du CA du 18/01/11, à Charleroi

    Présents : André Denis, Eric Mathy, Eric De Doncker, Véronique Hansotte,

    Catherine Blondiau Excusé : Lucas Murat Rem : courriel Véronique : [email protected] 1/ AEPEA

    André a écrit à JP Matot, pour demander davantage de précisions sur les bénéfices pour l‟ APPIJF de s‟inscrire à AEPEA.

    mailto:[email protected]

  • 13

    Réponse : - Premièrement, que les groupes de travail auxquels participent les

    membres soient reconnus AEPEA avec visibilité internationale - Deuxième bénéfice: réduction de l‟inscription au congrès de AEPEA pour

    10 membres de l‟association ou pour tous les membres, mais alors soumis à l‟avis des organisateurs (ex pour Bologne réduction de 40 euros par personne est pressentie)

    - Troisième avantage : au niveau des membres, au niveau APEA belge,

    décider entre membres de l‟affectation des fonds pour un projet en commun. JP Matot signale que l‟HUDE, UCL, IFISAM, WAIMH, Antoine Masson, sont membres.

    La question de l‟affiliation à l‟AEPEA nous amène à discuter de notre frustration générale, en tant qu‟administrateur de l‟APPIJF par rapport à la représentativité et au manque de dynamisme et d‟échange au sein de notre association. Nous avons parfois l‟impression que l‟APPIJF se résume à la fine équipe des administrateurs… ce qui évidemment ne répond pas aux objectifs de représentation d‟une profession. La participation à l‟AEPEA nous apparaît come une occasion supplémentaire de stimuler les réflexions et les échanges, de même que d‟améliorer notre visibilité, et favoriser les « retours » par rapport aux questions abordées, ce qui, bien entendu augmenterait notre crédibilité . On pourrait suggérer à l‟ AEPEA que si des questions touchent au travail de pédopsychiatre (davantage au cadre qu‟au contenu du travail de pédopsychiatre), de politique de santé mentale, nous puissions être interpellés plus spécifiquement. Une telle structure qui stimule l‟émulation intellectuelle, pourrait peut-être intéresser les étudiants en médecine, ce qui viendrait bien à point au vu de la pénurie de candidats pédopsy. Bref, l‟idée séduit tout le monde ! On soumet cette question à l‟AG.

    Comment a été fixé le montant de 500 euros ? Cela viendrait de AEPEA internationale, qui ristourne une part à AEPEA belge. C‟est le même genre de fonctionnement que GBS. Au niveau financier, cela serait possible, puisque nous avons encore une réserve sur le compte. Cc : On s‟engage et Véronique paie la cotisation. Prochain congrès de AEPEA : Bologne, 5 au 7 mai

    2) FPEA http://www.fpea.be/index.html ou http://www.fpea.be/

    Où en est-on par rapport au site ?

    http://www.fpea.be/index.htmlhttp://www.fpea.be/

  • 14

    Pierre Luminet a été payé (900 d‟installation du site + 60 euros d‟hébergement du site pour un trimestre, et a accepté la mission de gérer le site, pour la somme de 250 euros par trimestre. (Après vérification par mois) Pas énormément de changement. Mr Luminet suit bien, et veille à alimenter le site en fonction de ce qu‟on lui apporte ; et à retirer les informations périmées (dates de congrès etc). Il a été convenu que c‟est P. Luminet qui assure la gestion et Mme Tirou qui continue le travail de secrétariat * Eric Mathy se sent un peu seul pour alimenter le site … ! Au sein de l‟APPIJF, il est seul, et il est également seul par rapport aux autres associations… Nous tenterons de le soutenir davantage…

    Il nous semble particulièrement important d‟alimenter la rubrique « liens ». Voici, en vrac les idées qui nous viennent : - Universités - Inami - blogs type site internet Hayez - Yapaka - Squiggle - Site Serge Tisseron - Site ULB - Formations universitaires - Formations en psychothérapie autres : Mons (Dominique Voituron etc)

    La forestière L‟institut L‟Ifisam

    - Psycorps - Psynem - Site Inami avec raccourci pour arriver à la psychiatrie

    Attention, Eric nous dit qu„en tant que APPIJF on ne peut mentionner que formations de médecin, et que c‟est aux autres associations de la coupole à alimenter les liens vers les sites qui leur semblent intéressants.

    Rubrique « contact » Deux noms y figurent : Eric Mathy, Mme Tirou. Si on veut s‟adresser à P Luminet, il est accessible à ce courriel (présent également sur la rubrique « contact » du site) : [email protected]

    « Info usager » reprend contacts avec les patients et renseignerait les contacts à prendre

    Il nous semble qu‟il serait intéressant d‟élaborer une rubrique administrative, style boite à outil, sur le site, et pas dans les liens. (dans la rubrique infos pro ?) Celle-ci reprendrait des informations utiles aux psychiatres infanto-juvénile par rapport aux formalités et documents divers dont il convient de connaître l‟usage. Nous pensons aux items suivants :

    mailto:[email protected]

  • 15

    - Nomenclature dont l‟ajustement des prix - Comment prescrire logo, kiné, psychomotricité, - Inscription SRJ, et cocof, - recours aux allocations familiales majorées, - l‟entrée en hôpital psychiatrique, - mise en observation, - modalités de remboursement de la rilatine, - accréditation.

    Les deux Eric se réunissent pour compléter le site. Nous les remercions.

    Financement du site On s‟était engagé à assurer les finances pour un an. Nous voilà au bout de deux ans. Si on rempile pour une troisième année, les autres associations risquent de ne pas s‟engager.

    La question du financement du site se repose actuellement. Le site coute 1500 euros par an (1000 € de frais de fonctionnement du site, 145,20 € pour hébergement du site de frais de ligne et 300 euros/an pour le travail de Mme Tirou). On garderait les finances jusqu‟à la prochaine AG, et jusqu‟à ce que l‟accessibilité au site soit plus facile. On redemande à P. Luminet que l‟accès soit plus aisé. Le CA doit interpeller les autres associations. Il nous semblerait équitable qu‟on partage les frais entre les différentes associations : ABOBB, AEPEA, WAIMH, revue, société, les deux ligues (bxl et wallonne), APPIJF. Deux remarques à cette proposition :

    - Les deux ligues ont leur site, et seraient plutôt reprises dans les liens. - Certaines associations ont des moyens financiers, mais d‟autres

    comme l‟ABOBB n‟en n‟ont pas. Il faut peut-être en tenir compte dans le partage des frais.

    Problème d‟accessibilité au site En réalité, actuellement, si on ne tape pas l‟adresse exacte du site, on n‟y arrive pas via le moteur de recherche de goggle. Les internautes avisés précisent qu‟au plus souvent un site est consulté, au plus il remonte dans l‟ordre d‟apparition des pages. Il faut donc enrayer le cercle vicieux en diffusant largement l‟adresse exacte, en veillant à la garder dans les favoris, et encore en cliquant le plus souvent possible sur le site.

    Il faudrait intégrer dans les messages mail qu‟on envoie aux membres le lien avec le site http://www.fpea.be/index.html

    courriel de Michel Caillaux envoyé le 19 octobre à APPIJF, qui propose que chaque association envoie un courrier à ses membres suggérant de rejoindre le site de FPEA, et d‟y trouver les infos.

    Parallèlement à cela APPIJF créerait une liste de diffusion couplée à site FPEA. C‟est Mme Tirou qui gérerait les envois

    http://www.fpea.be/index.html

  • 16

    La lettre de M Caillaux reprend tout à fait les mêmes idées que celles qu‟on avait discutées lors de notre réunion du 19/10/2010. Eric Mathy avait donc répondu favorablement à ce courriel le 14/12 en marquant l‟accord de l‟APPIJF par rapport aux modalités de fonctionnement du site.

    3) Cotisation et AG Il faut faire appel à cotisation 2011 : 60 euros, et 25 euros pour les assistants. A vérifier si les membres de APPIJF ont une réduction pour la revue (écrit sur dernière page de revue) Eric Mathy écrit un mot à Dominique Charlier pour confirmer la réduction. Une AG doit être organisée avant le 30 juin, moyennant une activité qui rassemble pas mal de monde. On fera un autre appel pour l‟AG Catherine s‟engage à vérifier si des dates de colloque sont prévues à Bxl (congrès ados ?) 4) GBS

    Prochaine réunion du GBS : le 24/02/2011, à 20h. Eric De Doncker, ira. 5) Glem et SAJ

    Véronique Hansotte nous informe de la suite de la lettre que André avait envoyée au Glem de Brugmann , suite à leur demande que APPIJF crée un groupe de travail réfléchissant aux collaborations avec les SAJ. Ce glem avait pris comme fil conducteur de l‟année : l‟aide à la jeunesse . V2ronique n‟a pas eu l‟occasion de rediscuter en tant que APPIJF à la dernière réunion de ce glem, puisqu‟un juge était invité à cette réunion. Au sein de la ligue bruxelloise, il y a eu des groupes de travail SSM, SAJ, réunions gérées par Christian Vanuyfelt. Il y a probablement des archives de pv à la ligue qui pourraient représenter des documents de travail intéressants. Véronique ajoute que d‟autres invités extérieurs sont prévus pour le prochain glem Brugmann. La question sera donc encore postposée à la réunion suivante. 6) Les logopèdes

    Nous avions reçu un courrier de C Leclercq concernant l‟exclusion des pédopsychiatres dans la possibilité de prescrire de la rééducation logopédique pour dysphasie. C. Blondiau avait eu un contact avec un médecin conseil à ce sujet, qui avait précisé qu‟il s‟agissait d‟un oubli mais que cela allait être régularisé. André a écrit un mot aux Dr Lerminiaux, Leclercq , et à Mr Ghislain de l‟INAMI pour les traitements logopédiques en général. Pas de réponse de l‟INAMI

    Date prochain CA : lundi 14 /03 à Charleroi à 20H

  • 17

    CA de l’APPIJF du 14/03/2011 Présents : Eric De Doncker, Eric Mathy, Lucas Murat, Veronique Hansotte, André Denis, C. Blondiau Excusée : Françoise Van Halle Ordre du jour : 1. approbation du pv de la réunion précédente, du 18/01/2011 2. site FPEA et secrétariat commun, état, perspectives. 3. cotisation 2011, retour de l'appel ? 4. bulletin N°5, préparation 5. préparation de l'AG. 6. UPP, retour de la réunion? 7. prescription de logopédie pour la dysphasie, appel aux confrères flamands ? 8. Aide à la jeunesse, glem de Brugmann 9. divers Rem préliminaire : - Lucas remet à jour la liste des assistants des 3 universités - On post-pose le point « Violence à l‟école » puisqu‟il a été mis à l‟ordre du jour par Françoise Van Halle absente à la réunion du jour. 1. le PV du 18 janvier est approuvé. 2. Le site FPEA et la coupole

    . Eric M. trouve que dans la rubrique « grand public » du site FPEA, la mise en page n‟est pas optimale. Proposition à voir avec Pierre Luminet : les sites concernant le grand public seront repris directement dans l‟onglet horizontal « info public »

    Modifier la rubrique « infos pro », rajouter un point « infos générales »

    Il serait important de contacter l‟ABOBB via Rosella Sandri, pour que l‟association puisse alimenter le site. Veronique Hansotte la contacte

    La Société doit vérifier ce qui a été mis sur le site. Eric a déjà envoyé un mot à M. Tastenoy et J-M Gauthier à ce sujet. Cela faisait partie d‟un courrier parlant aussi de la cotisation et de l‟idée d‟envoyer un appel à cotisation commun. Il n‟a pas de réponse. Nous sommes en question par rapport à l‟investissement de la Société par rapport au site, mais tout le monde est bien occupé, et on espère avoir un retour dans les jours qui viennent…

    Les 2 ligues (Bxl et wallonne) ont un très bon site. Suffit-il de les reprendre dans l‟onglet horizontal « liens » et libérer les parties dans l‟onglet gauche vertical pour d‟autres associations ? André prend contact avec les deux ligues pour leur demander leur avis.

    Le site FPEA est bien remonté dans la liste des pages internet du serveur google

    Annick Ferooz a pris le relai par rapport à la Revue, et a contacté Eric M. Elle se demandait ce qu‟il en était par rapport à notre répertoire pour diffuser la

  • 18

    Revue. Eric a évoqué la question de la réduction pour les membres APPIJF et celui de l‟envoi groupé de la cotisation. Eric a proposé qu‟on re-centralise les fichiers des membres chez Mme Tirou. La Revue doit compléter le site en mettant une photo de couverture à fournir, et nous envoyer clairement le document pour le montant de la cotisation. Les fichiers de la Revue et de la société semblent moins bien actualisés que celui de l‟APPIJF. Cela demande un travail constant et fastidieux.

    Comment organiser des lieux où les différentes associations peuvent se rencontrer ? On ne va pas organiser trop de réunions. C‟est précisément le but de la coupole, de faciliter les transmissions d‟informations. Les réunions AEPEA semblent le meilleur endroit, qui regroupe les intéressés pour lancer les questions et évolutions. Il faudrait donc à une réunion avec les associations (la Revue, la Waimh, la société, l‟APPIJF, et Abobb, l‟Ifisam et l‟AEPEA, …) pour traiter les questions : - des fichiers. Comment gérer des fichiers de chaque association en commun ? - du site FPEA. Au niveau du financement, l‟APPIJF s‟est engagée pour un an puis 2 pour le fonctionnement de la coupole. Après, ce serait bien si toutes les associations pouvaient contribuer selon leurs moyens. - de la cotisation groupée avec répartition secondaire entre les différentes associations, et non obligation des membres de s‟affilier à toutes les associations de la coupole. André envoie une lettre aux partenaires concernés 3. Cotisations 24 personnes ont payé la cotisation 2011. Certains ont payé deux fois la cotisation, alors que une seule cotisation était prévue pour 2009 et 2010. Pour notre AG à venir, il faut être en règle de cotisation 2009-2010 A l‟avenir, cela faciliterait les choses qu‟on envoie l‟appel à cotisation chaque année à la même date. Eric attend deux semaines pour l‟envoi papier pour que la Revue envoie le papier officiel pour les grouper. 4. Le bulletin n°5 On envoie le bulletin aux membres en ordre de cotisation pour 2009/10 et11 et à tout les courriels connus. Nous nous engageons à lire le bulletin 5 et donner nos éventuelles remarques Il manque 2 PV : celui de la dernière AG, d‟une réunion du CA et les points de l‟UPP Quelques courriers indépendants y sont joints. Ajouter la nouvelle loi par rapport aux conditions de travail des assistants. 5. L‟AG La réunion doit statutairement avoir lieu avant fin juin. L‟idéal eut été qu‟une journée de la Société soit organisée.

  • 19

    A défaut, la journée de Tisseron à Erasme le 26 mai est envisagé. André écrit à Anne François pour voir si cela est possible après la matinée et où. Si pas, on prend contact avec UCL pour éventuellement la coupler à la journée du 6 mai d‟hommage à Edith Tylmans-Ostyn. 6. Retour de UPP Eric De Doncker donne le retour Une réunion est prévue le 28/4 pour l‟AG de l‟UPP, 20h au Carestel Demande du VVK de poursuivre les réflexions autour de loi Goutry, mais de toute façon, comme le gouvernement est en affaire courante, cela n‟avancera pas. Concernant le statut de reconnaissance des psychologues, la position des psy infanto-juvéniles et psychiatres adultes sont différentes. Il y a eu demande GBS de candidature à l‟UPP pour nommer des experts au conseil supérieur pour la reconnaissance des lieux de stage. Vincent Ryckmans a proposé sa candidature, en tant que représentant des psychiatres privés. 7. Logopédie Prescription de logo pour dysphasie. Pour rappel, les psychiatres infanto-juvéniles ne sont pas repris dans la liste des médecins habilités à prescrire une ré-éducation logopédique pour dysphasie. André avait écrit un courrier à l‟INAMI à ce sujet et nous avons reçu la réponse négative. Pour l‟obtenir, faut-il s‟associer aux flamands ? Nous en reparlons à l‟UPP. 8. Aide à la jeunesse-Glem Brugman Le programme du glem étant déjà bien rempli (invitation de personnes extérieures), Veronique Hansotte n‟a pas eu l‟occasion d‟en reparler à la dernière réunion. Cela concerne les jeunes enfants en danger, passant par le SAJ aussi, dont les parents semblent inadéquats. La question est de savoir comment protéger les enfants, surtout quand tout un travail psy a déjà été entamé avec les familles et que rien ne change ? La demande du glem était de savoir si APPIJF pouvait travailler ces questions Eric : un ouvrage publié en 2003 par l‟APEP Charleroi évoque ces questions: « La Maltraitance en question(s), les limites du Décret de l‟Aide à la Jeunesse dans la prise en charge des situations de maltraitance grave » Le CA de l‟APPIJF ne peut pas s‟engager davantage par rapport à nos moyens. Le glem peut mettre un document de réflexion sur le site 9. Divers

    Véronique voudrait se décharger de la fonction de trésorière. Nous reverrons les postes en CA après l‟élection de l‟AG.

    André a reçu un coup de fil de J-Y Hayez qui serait intéressé de participer au CA de l‟APPIJF, mais pas en soirée.

    Prochain CA, le lundi 2 mai 11 à 19h15

  • 20

    5. Démarches du CA :

    - APPIJF -

    ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES PSYCHIATRES INFANTO-JUVENILES

    Docteur A . DENIS Docteur E. MATHY

    Président Vice Président

    120, Chaussée de Lille Rue de l’Enseignement 73

    7500 TOURNAI 6140 FONTAINE - L’EVEQUE

    Tel. : 069 /22.51.32 Tél : 071/54.02.37

    Fax : 069 /22.51.34 Courriel : [email protected]

    Courriel : [email protected] Mobile : 0473/ 93.64.38

    Mobile : 0499/281143

    Tournai, le 23 Novembre 2010.

    Au J.D.M

    Monsieur Th GOORDEN

    Rue du Bourdon 100

    1180 BRUXELLES

    [email protected]

    Monsieur,

    C’est avec beaucoup d’attention que j’ai lu votre article dans le JDM, N° 2111 du 15/10/

    2010 – P 36. Cet article concerne : « Les Belges se disent heureux, mais consultent

    davantage les psy »

    Vous comprenez que la question du « bonheur » ( !!) retienne évidemment l’attention des

    psychiatres infanto-juvéniles habitués à recevoir de très jeunes enfants totalement en détresse

    sur le plan psychique.

    Certes, les « psys » ne sont en rien des faiseurs de bonheur.

    Par contre, ils tentent de soutenir « le sujet » dans la recherche de ses ressources propres

    susceptibles de lui offrir un maximum de plaisir dans lequel le sujet peut puiser les sources de

    petits moments d’épanouissement vrai... Lesquels peuvent peut être à leur tour engendrer des

    « petits bonheurs ».

    On pourrait évidemment s’interroger sur le pourquoi nos concitoyens consultent davantage

    de « psy » surtout lorsqu’il s’agit d’enfants.

    Il n’est pas possible ici de faire une liste exhaustive de ces raisons, mais on pourrait épingler :

    mailto:[email protected]:[email protected]

  • 21

    - Le fait que nous soyons à un changement de civilisation avec abandon des valeurs anciennes, sans que la société n’ait encore mis sur pieds de vraies nouvelles valeurs.

    - La question de l’expression de l’agressivité qui n’arrive plus à s’élaborer au niveau de l’espace psychique et qui tend davantage à s’exprimer au travers d’actes de violence.

    - Le tissu social dans l’ensemble moins soutenant, malgré une générosité de plus en plus grande des citoyens.

    - Les familles davantage éclatées avec des progénitures souvent disséminées dans le pays, les continents ou d’autres lieux.

    - Des parents moins confiants dans leurs compétences parentales.(à tort !) - Une vie extrêmement agitée qui ne permet plus de s’arrêter. - Une diminution de la sensibilité et de l’intérêt pour le langage, la pensée, le jeu, la

    créativité… Sauf si celle-ci est source de rentabilité économique…

    Ceci dit, il me semble vraiment capital de rendre à César ce qui est à César, c'est-à-dire de

    soutenir nos politiques dans les efforts qu’ils font pour stimuler la création de petites

    institutions susceptibles de ré intéresser l’Homme à sa propre humanité, à son humanisme.

    Je pense surtout au soutien des petites institutions du réseau ambulatoire et du champ de la

    santé mentale.

    Ce réseau ambulatoire est relativement récent en Belgique, tout autant que la prise de

    conscience de la spécificité du champ de la santé mentale qui échappe en grande partie

    aux règles plus spécifiquement médicales ou psychiatriques.

    - Merci également aux politiques de renforcer la première ligne en médecine, première ligne concernant essentiellement la médecine générale, mais également merci « de

    soutenir » cette « autre première ligne » qui se situe au niveau du champ de la santé

    mentale. (et non de la médecine)

    Je pense particulièrement aux services de santé mentale, de planning familial, de S.O.S.

    enfants…

    Cette « première ligne » n’est pas en concurrence avec la première ligne de la médecine,

    mais la complète adéquatement.

    Enfin, afin de conclure, disons que, si c’est vrai que ces petites institutions s’adressant au

    « sujet » dans sa recherche d’un équilibre mental, aident 71 % des Belges à se sentir

    vraiment mieux et plus humains on pourra dire avec plaisir et sans arrière pensée qu’il y a

    là une vrai réussite dont tous peuvent se réjouir, que se soient les acteurs politiques, les

    intervenants au niveau clinique ou les familles en général.

    Je ne sais si ces quelques mots vous intéresseront. Je reste évidemment tout disposé à les

    détailler davantage si vous le souhaitiez.

    Vous remerciant de l’attention que vous aurez prise à les lire, je vous prie de croire à

    l’expression de mes sentiments reconnaissants.

    DR. A DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Président de l’ APPIJF

    Maître de stages

  • 22

    Tournai, le 26 Novembre 2010.

    Au J.D.M

    Monsieur Luc RUIDANT

    Rue du Bourdon 100

    1180 BRUXELLES

    [email protected]

    OBJET : Réaction à l’article concernant l’hyperactivité dans le J.D.M. 2110 du Mardi 12

    Octobre 2010 en page 11.

    Cet article épingle les Thadas (troubles de l’hyperactivité avec déficit attentionnel), syndrome

    de plus en plus dénoncé aujourd’hui et atteignant de plus en plus d’enfants.

    Il met en évidence une découverte évidemment fondamentale à savoir :

    Il y aurait des particularités génétiques retrouvées chez bon nombre d’enfants présentant ce

    tableau.

    Cette révélation est évidemment importante même si elle ne nous fait, en réalité, que nous

    rappeler que les « facteurs de terrain prédisposant » sur le plan génétique ont toujours une

    incidence importante (mais non nécessairement dominante) sur les diverses expressions

    pathologiques.

    De là à affirmer, comme il est dit à la fin de l’article, qu’avec « certitude, le Thada est une

    maladie génétique », est une affirmation fausse ou en tout cas abusive.

    Il faut se rappeler que tout sujet humain est particulièrement complexe.

    Il faut se rappeler qu’il n’existera jamais de « science du sujet ».

    Cela permet encore de nous rappeler que tout sujet est la résultante extrêmement mouvante

    des 4 déterminants qui le constituent, à savoir : la génétique, le fonctionnement somatique, les

    conditions de vie sur le plan socio familial, le fonctionnement psychique.

    Ces 4 déterminants sont en interaction constante l’un avec l’autre, donnant au sujet une

    spécificité propre, faisant de chacun de nous un être unique.

    Découvrir qu’il y a un soubassement possible (et même probable) sur le plan génétique dans

    le Thada, n’est qu’enfoncer une porte ouverte.

    Cette découverte si importante qu’elle soit, n’enlève en rien la nécessité tout aussi impérative

    de poursuivre des recherches dans les trois autres déterminants, puisqu’il est tout aussi évident

    que l’état de santé d’un sujet sur le plan somatique intervient dans l’expression de ce

    syndrome, aussi bien d’ailleurs que son environnement social et familial ou encore son

    fonctionnement psychique, c'est-à-dire le rapport que le sujet peut avoir avec le langage.

    Affirmer que c’est une maladie génétique est tout aussi abusif que d’affirmer qu’il s’agit d’un

    syndrome lié à une « mauvaise éducation » ou encore à un « laxisme ».

    mailto:[email protected]

  • 23

    Ce n’est pas l’endroit pour faire une étude sur les différents éléments pathogéniques donnant

    naissance à ce syndrome, mais je voudrais épingler quand même notre mode vie en Europe de

    l’Ouest et la carence de plus en plus grande retrouvée chez la plus part de ces enfants dans

    leurs rapports au langage.

    Il s’agit alors d’un phénomène lié, si pas à un vrai changement de civilisation, au moins à un

    changement de culture.

    Enfin, mettre en parallèle le Thada avec l’Autisme et la schizophrénie me parait, après 43 ans

    de travail dans le domaine de la psychiatrie infanto-juvénile, un amalgame scandaleux et peu

    digne d’un journal scientifique.

    Sans doute, peut-on retrouver quelques manifestations extérieures semblables dans beaucoup

    de tableaux psychiatriques, ce n’est pas pour autant qu’il faille les assimiler les uns aux

    autres.

    Enfin, affirmer que ce syndrome est génétique est déresponsabilisant pour les parents.

    Un peu comme s’il n’y avait qu’a s’incliner devant un ennemi aussi puissant.

    Or, si nous sommes pour la plupart des parents responsables et compétents, il y a plusieurs

    stratégies susceptibles d’être mises en place pour aider ces enfants… et le milieu de vie.

    Vous remerciant de l’attention que vous aurez portée à ces quelques mots succincts, restant à

    votre disposition pour approfondir l’un ou l’autre point si vous le souhaitiez, croyez à

    l’expression de mes sentiments très confraternels.

    DR.A. DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Président de l’ APPIJF

    Maître de stages

    Tournai, le 1er Décembre 2010.

    JDM

    Rue du Bourdon 100

    1180 BRUXELLES

    [email protected]

    Objet : Quelques réflexions suite à l’article paru dans le JDM 2120 du 23 novembre 2010

    Page 8. : «développer des alternatives à l’hospitalisation » avis du K.C.E.

    mailto:[email protected]

  • 24

    L’article dont référence ci-dessus est évidemment intéressant et pour une fois, même en

    temps que psychiatre infanto-juvénile et président de l’association professionnelle des

    psychiatres infanto-juvéniles francophones (APPIJF) je partage le point de vue avancé par le

    KCE en faveur :

    - Du développement de l’extrahospitalier (… ou pourquoi pas de l’ambulatoire ) - D’une plus grande intégration dans la société et le milieu de vie habituel de patient

    présentant des pathologies chronicisées et suffisamment stabilisées.

    J’espère de tout cœur que ces vœux s’adressent également à de plus jeunes patients,

    adolescents ou jeunes adultes, présentant des handicaps suffisamment stabilisés.

    Je partage également l’espoir que les « habitations protégées » se développent et constituent

    une réponse pour ces jeunes handicapés même s’ils ne sont pas passés par le réseau

    hospitalier - extrahospitalier.

    Les habitations protégées restent effectivement difficilement accessibles lorsqu’une

    proposition émane du réseau ambulatoire.

    La situation est toutefois en mouvement et la prise de conscience par le réseau hospitalier -

    extrahospitalier, extrêmement puissant, se fait progressivement par rapport au réseau

    ambulatoire très démuni

    En Belgique, on peut identifier 4 grands réseaux qui fonctionnent bien à l’intérieur d’eux

    même mais ont relativement peu d’interaction entre eux.

    Chaque réseau possède effectivement ses institutions, ses lieux de coordinations, ses bases

    théoriques, ses habitudes et peut être même sa propre réflexion éthique.

    Identifions :

    - le réseau hospitalier et extrahospitalier. Sans doute le plus ancien et de très très loin le plus

    nanti sur le plan financier.

    - Le réseau intermédiaire constitué de tas de petites institutions subsidiées par des pouvoirs

    différents, offrant parfois des possibilités résidentielles surtout pour les enfants et les

    adolescents, mais généralement offrant des temps de traitement moins lourd qu’au niveau de

    l’hôpital mais plus accentué qu’au niveau du réseau intermédiaire.

    - Le réseau ambulatoire constitué d’une multitude de petites équipes, bien souvent peu

    étoffées au niveau du personnel, beaucoup de structures travaillant avec trois ou quatre mi-

    temps maximum. Ce réseau s’est surtout développé pour les enfants et les adolescents, même

    s’il est vrai que de nombreuses équipes travaillent également avec des adultes. Il est identifié

    depuis 1975.

    - Un 4ème

    réseau, sans doute moins « formel encore », est constitué par des spécialistes

    travaillant en privé.

    Si la collaboration entre ces différents réseaux est difficile (en particulier entre les réseaux

    hospitaliers - extrahospitaliers d’une part et le réseau ambulatoire d’autre part ) c’est

    probablement en grande partie parce que les populations qui consultent le premier ou le

    troisième de ces réseau sont différentes. Des études ont été réalisées je pense dans les

    provinces de Liège et de Luxembourg. Elles ont démontré que 75 % des patients ayant

    recours au premier réseau, et ce d’entrée de jeu, restent fidèles à ce réseau. Il en est de même

    pour les consultants, en première intention, du réseau ambulatoire.

    Une petite explication vient sans doute du fait que le réseau ambulatoire s’est surtout

    développé, au départ, autour de consultations infanto-juvéniles.

    Enfin, s’il faut évoquer la réforme de la psychiatrie (via l’article 107) il faut reconnaître que

    cette réforme ne touche exclusivement que le réseau hospitalier - extrahospitalier.

  • 25

    Les structures œuvrant davantage dans le champ de la santé mentale que dans le champ

    plus spécifiquement psychiatrique n’ont en rien bénéficié de ces réaménagements.

    L’hôpital garde ses prérogatives… Et son argent.

    Tant qu’une partie de ce dernier ne pourra pas quitter « l’enveloppe hospitalière » pour

    étoffer les petites équipes œuvrant dans le réseau ambulatoire, nous resterons avec un clivage

    et très peu d’interactions entre les différents réseaux

    Pour qu’une collaboration soit plus intense, surtout au niveau de la clinique infanto-juvénile,

    il faudrait :

    - Donner davantage de moyens aux équipes ambulatoires. - Changer un peu les mentalités en reconnaissant et en respectant la pertinence de toutes ces

    équipes, même si leur mode d’intervention est très différent (SSM ; S.O.S enfants, aide à

    domicile, planning familial, CRF, mais peut être aussi SAI, SAIE, AMO...)

    - Que l’hôpital ne soit plus « la référence » pour tout. - Que notre regard sur l’hôpital change. Non, il n’est pas « le lieu » idéal et privilégié pour

    la pratique médicale… comme cela s’entend encore trop souvent.

    - Qu’au niveau de la psychiatrie infanto-juvénile cet hôpital soit plus accessible et plus mobile avec des procédures d’admission moins lourdes puisque actuellement celles-ci

    peuvent prendre trois à six mois si pas davantage.

    Pour ma part, je reste convaincu que, même si chaque réseau fonctionne un peu sur lui-même,

    il faut que ces réseaux apprennent à se connaître, à se respecter, à reconnaître leurs

    spécificités et leurs richesses dans un esprit réel de complémentarité.

    Voilà, les quelques réflexions que cet article m’a inspiré.

    Restant à votre disposition pour en éclairer l’un ou l’autre aspect, sans doute trop résumé au

    travers de ces quelques lignes, je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les plus

    cordiaux.

    DR.A DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Président de l’ APPIJF

    Maître de stages

    Tournai le 25 Janvier 2011.

    Monsieur A. GHILAIN

    Président de la commission des

    Conventions entre logopèdes et un

    Organisme assureur

    INAMI

    Avenue de Tervuren 211

    1150 BRUXELLES

  • 26

    OBJET : Prescription de bilans et de rééducations logopédiques par les psychiatres

    Infanto-juvéniles dans le diagnostic de dysphasie.

    Monsieur,

    Le 21 Mai 2010, les Docteurs Cédric LECLERCQ et Damien LERMINIAUX

    pédopsychiatres et le professeur Jean-Marie GAUTIER, pédopsychiatre à Liège vous

    adressaient un courrier concernant l’objet repris en rubrique.

    Le 25 Octobre 2010, je vous adressais un courrier allant dans le même sens, si ce n’est qu’il

    ne stipulait pas de manière suffisamment claire que les difficultés concernaient surtout le

    diagnostic de dysphasie.

    Comme pour les prescriptions plus générales de logopédie il semble que dans les diagnostics

    de dysphasie, les prescripteurs « psychiatres infanto-juvéniles » aient été oubliés.

    Ont-ils vraiment été oubliés ou considère-t-on en haut lieu que le diagnostic de dysphasie ne

    puisse pas être posé par les médecins psychiatres infanto-juvéniles.

    Pour notre part, nous estimons que ces derniers ont toutes les compétences nécessaires pour

    poser un tel diagnostic parfois en collaboration avec des équipes plus spécialisées en

    neurologie, ce diagnostic restant tout de même très difficile à poser.

    Il n’y a aucun doute qu’une telle pathologie soit sous-tendue par un terrain génétique

    prédisposant (encore que ce ne soit pas démontré). Il n’y a pas de doute non plus quant au fait

    qu’on rencontre chez ces patients des problèmes au niveau des synapses inter neuronales.

    Mais on ne peut pas non plus nier la possibilité d’une lecture sur un plan social, culturel, et

    psychique.

    Comme pour beaucoup de pathologies chez l’enfant, les 4 déterminants contribuent à la

    pathogénie (génétique, somatique, socioculturel, psychique)

    En conséquence, nous insistons fermement, pour que vous puissiez corriger « cet oubli » ou

    ouvrir un débat quant à notre compétence pour poser un tel diagnostic et à prescrire de la

    logopédie s’il y a lieu.

    Je reste étonné que mon courrier du 23 octobre 2010 soit toujours sans réponse.

    Espérant davantage de diligence de votre part, je vous prie de croire à l’expression de mes

    sentiments distingués.

    Pour l’APPIJF

    A. DENIS Psychiatre infanto-juvénile Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Maître de stages

    Président de l’APPIJF

  • 27

  • 28

    Tournai, le 20 Février 2011.

    INAMI

    Monsieur A GHILAIN

    Conseiller Général

    Monsieur A. JANSEN

    Avenue de Tervuren

    BRUXELLES

    [email protected]

    OBJET : Prescription des traitements de Dysphasie par les psychiatres infanto-juvéniles

    Et les spécialistes en réadaptation fonctionnelle. (code de compétence 780 et 784)

    Chez une logopède.

    Vos réf : CClogo/2011

    mailto:[email protected]

  • 29

    Votre courrier du 8 Février 2011.

    Monsieur,

    C’est évidemment avec beaucoup d’attention que j’ai pris connaissance du contenu de votre

    courrier en réponse à notre interpellation quant à la prescription de traitements logopédiques

    dans le cadre du diagnostic de « Dysphasies ».

    Nous avons pris bonne note du fait que les psychiatres infanto-juvéniles avaient été exclus de

    la liste des prescripteurs et que ceci avait été confirmé par un arrêté Royal entrant en vigueur

    au 1er décembre 2008.

    Toutefois, comme nous vous l’avons laissé entendre dans notre courrier précédent, ils nous

    semblent évident que les « syndromes de dysphasies » ont beaucoup évolué dans leur

    conception par rapport à il y a une cinquantaine d’années.

    Je pense qu’aujourd’hui, tous, nous sommes sensibles à la « pathogénie multiaxiale » de

    telles pathologies qui interpellent tant l’héritage génétique, que le fonctionnement

    neurologique inter neuronal ou encore que la culture portée par notre civilisation en

    changement ou encore par le fonctionnement psychique d’un sujet.

    Certes, ces 4 déterminants interviennent de façon variable en fonction des sujets mais il ne fait

    aucun doute qu’ils sont tous les 4 à mettre en cause, au moins la plupart du temps,

    par rapport à la mise en route d’un syndrome dysphasique.

    En conséquence, nous pensons être totalement pertinents et cohérents en continuant à

    solliciter le fait que le prescription de logopédie, entre autre démarche thérapeutique, peut de

    façon adéquate être proposée par des psychiatres infanto-juvéniles.

    Nous ne doutons pas qu’un avis neuro-pédiatrique soit souvent indispensable mais il faut

    savoir que la logopédie, dans de telles situations, ne constitue sans doute qu’un aspect du

    traitement à mettre sur pieds.

    Ce type de traitement souvent complexe et dépendant largement des ressources familiales et

    régionales surtout dans les régions plus rurales, est bien souvent assumé, coordonné par des

    psychiatres infanto-juvéniles.

    Nous vous prions dès lors instamment de resoumettre cette question à la commission de

    convention entre les organismes assureurs et les logopèdes, commission que vous évoquez

    dans votre courrier.

    Espérant que vous pourrez être notre relais auprès de celle-ci, restant évidemment à votre

    disposition si d’autres démarches devaient être entreprises. Je vous prie de croire à

    l’expression de mes sentiments distingués.

    DR. A. DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Maître de stages

    Président de l’APPIJF

  • 30

    Tournai, Février 2011.

    RENOUER

    [email protected]

    OBJET ; « RENOUER » P 9 n° 98 - Mai et juin 2010.

    La vie de l’assurance maladie

    « Santé Mentale : chantier ouvert »

    Mesdames, Messieurs,

    Ne sachant qui a pris la plume pour écrire le tout petit article dont référence ci-dessus, je ne

    peux m’adresser qu’à votre rédaction.

    En effet, ces quelques lignes témoignent à mon sens, de méconnaissances quant aux

    définitions du champ de la santé mentale et du champ de la psychiatrie.

    Il est tout à fait clair que la réforme évoquée dans ce petit article n’est que « très

    partiellement » une réforme de la santé mentale. Il s’agit uniquement d’une réforme de la

    psychiatrie essentiellement hospitalière, laquelle ne constitue au niveau infanto-juvénile en

    tout cas, que 20 % des problématiques abordées et reçues dans le champ de la santé mentale.

    La réforme de la psychiatrie est davantage une réforme qui s’adresse au réseau hospitalier -

    extrahospitalier.

    Elle ne concerne hélas pas le réseau ambulatoire.

    Cet article dit : « de meilleurs soins de santé mentale sont liés à la construction de réseau de

    soins » encore faudrait-il déterminer ce que sont ces réseaux.

    Pour ma part, je pense qu’il existe en Belgique 4 grands réseaux :

    - Le réseau hospitalier - extrahospitalier - Le réseau dit intermédiaire ou des structures médico-psycho-sociales - Le réseau ambulatoire - Le réseau des « privés »

    A l’intérieur de chaque réseau, se trouvent un certains nombres d’institutions qui ont pris

    l’habitude de travailler plus ou moins ensemble.

    Par contre, lorsqu’on évoque les circuits de soins, il faudrait aussi apprendre à les définir.

    Il me semble intéressant de retenir la définition Liégeoise explicitant que le circuit est

    constitué des institutions qui vont être sollicitées face à une situation clinique et aux besoins

    spécifiques du sujet, que ces institutions appartiennent à un même réseau ou à plusieurs des

    réseaux.

    Si on veut renforcer la qualité de soins, il faut :

    - Renforcer les équipes ambulatoires toujours dépassées et submergées. (tant elles sont petites)

    - Développer le réseau ambulatoire - Savoir de quoi on parle en différenciant les pratiques en santé mentale et les pratiques

    en psychiatrie.

    mailto:[email protected]

  • 31

    Plus loin dans l’article, sont évoqués « les réseaux extra et intra-murales » Il s’agit sans

    doute d’une traduction littéraire du néerlandais. Il s’agit là à mon sens, du réseau hospitalier -

    extrahospitalier c'est-à-dire de l’hôpital et de tout ce que l’hôpital a créé en dehors de ses murs

    mais en lien avec lui sous l’impulsion des différents Ministres qui se sont succédés.

    Les pratiques dans les différents réseaux évoqués ci avant ne sont pas exactement les mêmes.

    Elles se complètent et n’entrent en rien en rivalité.

    En effet, on sait depuis quelques années suite à des études réalisées par la Ligue Wallonne

    pour la Santé mentale, que 75 % des patients qui consultent dans le réseau hospitalier -

    extrahospitalier ne consultent jamais dans le réseau ambulatoire, l’inverse étant vrai pour ceux

    qui consultent le réseau ambulatoire.

    Ce n’est donc pas le renforcement des liens entre ces deux réseaux qui va augmenter la qualité

    des soins.

    C’est davantage la compréhension de leur différence et de leur complémentarité sachant que

    chacun de ces réseaux a ses propres institutions, ses propres théories, ses propres objectifs

    thérapeutiques, ses propres moyens et sans doute aussi sa propre réflexion éthique.

    Libérer des finances de l’hôpital pour la construction de projet « de prise en charge » extra-

    muros, ne concerne pas le réseau ambulatoire.

    Dans ce dernier de tout façon, il ne s’agit pas de prendre en charge mais davantage de

    « traiter » c'est-à-dire de tenter d’aider un sujet à reprendre la route en s’appuyant sur ses

    propres ressources… Ce qui est un concept qui va à l’inverse de la prise en charge par un

    médecin d’une maladie du sujet (c’est sans doute un peu schématique)

    La seule issue, tout le monde le sait, c’est de rompre la pratique des enveloppes fermées et

    de pouvoir dévier une partie de l’argent qui « appartient » à l’hôpital vers le réseau

    ambulatoire.

    Cela, ce serait déterminer une vraie politique de soins conforme à l’évolution culturelle de

    notre société.

    Il faut prendre conscience et ces quelques mots peuvent y aider même s’ils vont déclencher

    la colère chez l’un ou l’autre confrère, il faut donc prendre conscience que toute la politique

    des soins de santé en Belgique reste extrêmement centrée sur le fonctionnement de l’hôpital

    pris un peu comme modèle idéal.

    Il ne faut pas libérer de l’argent pour « créer des circuits de soins » il faut donner de l’argent

    pour les praticiens de terrain qui vont aider leurs patients enfants, adolescents, ou adultes à

    trouver les institutions susceptibles de les aider c'est-à-dire à créer leur propre circuit de soins

    correspondant à leurs besoins.

    Libérer d’importantes sommes pour engager des coordinateurs, des concertateurs, des

    accompagnateurs… Me semble être un réel gaspillage. Au fil du temps, il me semble qu’on

    rencontre de plus en plus de conciliateurs au détriment de ceux qui, tous les jours et

    inlassablement, acceptent de rencontrer directement et sur le terrain le drame de patients ou

    de familles.

    J’ai bien conscience que tout ceci devrait se déployer davantage.

    J’espère que ces quelques mots auront retenus votre attention.

    Je sais qu’ils vont sans doute susciter l’un ou l’autre sourire sarcastique tant nous sommes

    accrochés à nos anciennes habitudes, mais il me semblait indispensable de dénoncer un

    nouvelle fois les méprises de langage qui entraî nent un comportement politique

    incompréhensible.

  • 32

    Vous remerciant, restant à votre disposition, je vous prie de croire à l’expression de mes

    sentiments les meilleurs.

    DR.A DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Maî tre de stages

    Président de l’APPIJF

    Tournai, le 1er Février 2011.

    A Monsieur JP VANKEERBERGHEM

    Magazine des Glems

    126, rue de Trazegnies

    6180 COURCELLES

    OBJET : Article sur les jeunes enfants difficiles - page 11 du N° 95 du Magazine des

    GLEMS ( Août septembre 2010)

    Monsieur,

    C’est évidemment avec beaucoup d’intérêt en tant que Psychiatre infanto-juvénile professant

    depuis près de 45 ans, que j’ai lu l’article dont les références sont reprises en rubrique.

    Il faut toujours à la fois un peu de temps et un peu de courage pour réagir à certains

    documents, mais je trouve qu’il y en Médecine, une mode excessive renvoyant tout au

    « génétique ». Il me semble important de dénoncer cette tendance qui résumerait un « sujet

    humain » à un ensemble de gènes disposés de façon particulière sur des chromosomes…

    Cela ne veut évidemment pas dire que je ne crois pas aux prédispositions de terrain pour les

    enfants difficiles comme dans beaucoup d’autres pathologies.

    Toutefois, si le terrain génétique peut inviter à l’expression de certaines pathologies, il faut

    reconnaître qu’en termes de « pathogénie », les trois autres déterminants jouent un rôle aussi

    fondamental que le déterminant génétique (le déterminant social, le déterminant somatique, le

    déterminant psychique).

    Il ne s’agit pas ici de contrer les conclusions de cet article, mais de tenter d’apporter un petit

    éclairage sur la scène pathogénique auquel l’article ne fait en aucun cas référence.

    En effet, tout praticien psychiatre infanto-juvéniles acceptant une « consultation tout venant »

    a une large expérience de ces enfants difficiles, irascibles, révoltés, impulsifs, obéissants peu

    Tout praticien est témoin de l’augmentation exponentielle de ce type de plaintes dans le cadre

    de la consultation pour des enfants de 3 à 7 ans.

    Voici quelques précisions :

  • 33

    1- Si on épingle les enfants de 3 à 7 ans, ce n’est pas à mon sens lié au hasard. C’est vers l’âge de 3 ans que le fonctionnement psychique d’un jeune enfant se met en place

    et que le langage devient prioritaire par rapport à tous les modes d’expression. Je

    pense donc que le désinvestissement du langage (et non de la parole) dans notre

    société contemporaine, est un des facteurs déterminants par rapport à l’augmentation

    des plaintes autour de ces enfants.

    Je ne partage donc pas l’idée de l’équipe de l’UCL, qui conclut en début d’article qu’il

    ne s’agit pas « d’un problème de société » puisque les enfants retenus sont issus de

    milieux socio-économiques moyens ou supérieurs.

    L’apparition de ces problèmes de comportement n’est à mon sens lié ni à l’éducation,

    ni au niveau financier des familles. Il est davantage lié à la culture générale de notre

    société, laquelle est en profond changement. Nul ne peut échapper à la culture

    ambiante. Il s’agit donc bien à mon sens de l’expression d’une particularité

    socioculturelle et non socio-économique.

    2- Lorsque on évoque les « caractéristiques » de ces enfants au niveau de leur comportement, elles témoignent à mon avis largement de leur incapacité ou de leur

    difficulté à accéder à un langage signifiant. Ils sont impulsifs, agités, distraits, parfois

    même violents parce qu’ils n’arrivent pas à construire, à élaborer leurs difficultés

    affectives dans le champ de la psyché. Ces enfants, malmenés par leurs émotions et

    leurs sensations, confient donc au corps la mission de mettre en scène leurs difficultés

    internes.

    Ce qui les caractérise à mon sens, ce n’est pas tant l’impulsivité ou l’agitation, mais la

    pauvreté de leur langage, leurs difficultés à secondariser, l’absence du rêve, le peu

    d’impact des mots dits par les adultes sur leur comportement…

    Ce sont des enfants peu langagiers, peu symbolisés.

    Ces caractéristiques doivent être vue en amont des plaintes avancées par les parents au

    niveau de l’impulsivité, de la désobéissance….

    3- Les parents sont découragés. D’accord ! mais c’est d’abord et avant tout par ce que le mode éducatif traditionnel lié à la culture de la fin du siècle passé « ne fonctionne

    plus ». Le « mot » n’est pas porteur chez ces enfants là.

    Du coup, évidemment, les parents ne font plus confiance à la portée de ce qu’ils disent

    à leurs enfants, ils finissent eux-mêmes par ne plus croire aux mots, à ne pas faire ce

    qu’ils disent… Mais ce sont là des conséquences plus souvent que des causes.

    Par contre, on évoque dans l’article le retour à la « récompense » en dénonçant ce

    comportement. Je ne suis pas d’accord. Je crois au contraire, que lorsque les mots ne

    portent plus, il faut en revenir à des « objets réels » pour permettre à l’enfant de

    revenir à un langage du corps, tel qu’on le déploie dans les relations précoces maman -

    bébé.

    4- Quant au traitement, l’article dit qu’il n’y a pas de traitement spécifique. C’est vrai sans doute si on pense à un « programme » tel qu’on peut le concevoir dans

    les thérapies du comportement.

    Pourtant, il me semble vraiment qu’une « position psychothérapeutique » est la seule

    issue pour ces enfants, même s’il faut revenir au « langage du corps » propre aux

    relations précoces mère - bébé, dans un premier temps.

    Il faut parler avec des « mots - corps », des phrases simples. Il faut « apprendre à

    jouer » à ces enfants comme on le fait en thérapie du développement psychomoteur. Il

  • 34

    faut les aider à raconter et écouter des histoires comme on pourrait le faire au

    travers d’un traitement logopédique.

    On peut également les aider à s’exprimer au travers de la réalisation d’objets à

    construire au départ de matériaux divers, en partant du rêve de la création d’un objet,

    en passant par l’élaboration du projet et en allant jusqu’à la réalisation concrète de

    l’objet comme on peut le faire dans un cadre ergo thérapeutique.

    On peut aussi resolliciter le corps par toutes sortes de techniques corporelles.

    Beaucoup de structures offrent ce type de travail que ce soit au départ de la kiné, de la

    psychomotricité, d’organisations comme « psy-corps »…

    5- La médication peut être à mon sens utile pour juguler un peu l’angoisse archaïque existentielle persistante de manière trop importante ou trop longtemps par rapport à

    l’âge, ce qui va entraver tous les projets de l’enfant, user la confiance des parents….

    A ce titre, les neuroleptiques incisifs et les thymoleptiques à toute petite dose peuvent

    s’avérés des compléments thérapeutiques tout à fait intéressants et sans réel danger

    pour le développement de l’enfant.

    Ce type de médication n’entraînant pas trop de dépendance ni de résultat immédiat

    protège assez l’enfant d’une éventuelle dépendance tout en facilitant l’induction du

    sommeil souvent difficile.

    6- Réfléchir avec les parents : évidemment.

    Il faut les aider à comprendre ce qui se passe chez leur enfant, il faut les requalifier

    dans leurs fonctions parentales, il faut leur rendre confiance dans leurs talents et en

    particulier dans la force des mots. Il faut les aider à trouver des activités de loisir bien

    ajustées ( ex pas de sport d’équipe, mais bien plutôt des sports individuels en groupe)

    Voilà quelques données pratiques et concrètes à propos des traitements.

    7- Quant au diagnostic la question posée dans l’article me semble pertinente.

    En effet, on peut se demander s’il s’agit d’une vraie « maladie ».

    Pour moi « non », sauf si on évoque peut –être le « vrai Thada » qui concerne sans

    doute moins de 10% des enfants pour lesquelles les parents consultent autour de

    problèmes de comportement.

    Cette problématique, à l’inverse du Thada, est nouvelle.

    Elle témoigne de profonds changements de société, et pour moi d’un changement de

    civilisation, donc de culture, lesquels influencent tous les niveaux de comportements

    des adultes.

    Ceci mériterait évidemment un long développement pour montrer comment le

    langage, aujourd’hui, n’intéresse plus fondamentalement nos contemporains au profit

    d’autres valeurs qui tendent à se mettre en avant.

    8- Les conséquences ?

    Bien sûr, les tests, dits objectifs, risquent d’être moins bons parce qu’ils testent les

    compétences de l’enfant et non les capacités potentielles, gênées dans leur expression

    par le problème de comportement.

    Les performances intellectuelles sont probablement moins bonnes chez ces enfants,

    mais il s’agit à mon sens non d’une cause, mais bien d’une conséquence, la cause étant

    à voire davantage en amont comme dit ci-dessus.

    Ce n’est pas tout à fait le « sens » de l’article.

    9- En conclusion

  • 35

    Il me semble que les positions thérapeutiques à prendre sont assez claires

    aujourd’hui, qu’il s’agisse des traitements au départ de positions psychothérapeutiques

    et sous forme de psychothérapie à média, qu’il s’agisse des médications ou encore du

    travail à soutenir avec les parents.

    Dans le même sens, il me semble qu’une explication psycho-socio-génétique serait

    intéressante à déployer à coté du terrain génétique prédisposant.

    Il me semble que toutes les équipes « du réseau ambulatoire « et du « champ de la

    santé mentale » ont tout ce qu’il faut pour « traiter » correctement ces enfants.

    Je pense aux CRF Psy-enfant, aux SSM, aux plannings familiaux… A condition qu’il

    n’y ait pas trop de tracasseries administratives inutiles et que les équipes toute petites

    de ces institutions, puissent être renforcées plutôt que d’en créer de nouvelles.

    Voilà cher Monsieur, quelques considérations pratiques et concrètes en écho à

    cet article. J’ai bien conscience que certains points devraient être développés.

    Je peux le faire sans difficulté mais il ne me semble pas que ce soit ces colonnes–ci qui s’y

    prêtent.

    Par contre, « le partage de nos pratiques » correspond bien à la fonction des Glems tels qu’ils

    ont été conçus au départ.

    Vous remerciant de votre attention, je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les

    meilleurs.

    DR. A. DENIS

    Psychiatre infanto-juvénile

    Spécialiste en réadaptation fonctionnelle

    Maître de stages

    Président de l’APPIJF.

    6. UPP (Union Professionnelle des Psychiatres) et 4. GBS (Groupement Belge des Spécialistes)

    Introduction Comme vous le savez, trois membres du C.A. de l’APPIJF participent régulièrement maintenant

    aux « bureaux directeurs » de l’union professionnelle des psychiatres dans le cadre du GBS, lequel

    reste fédéral.

    Même si c’est au prix d’un certain acharnement, nous pouvons affirmer que les idées de l’APPIJF

    imprègnent de plus en plus la manière de voire de nos consoeurs et confrères néerlandophones.

    Ceux-ci paraissent parfois plus « groupés » sans doute parce que leur point de vue est surtout

    hospitalo centré, ce qui n’est pas le cas pour les représentants francophones.

  • 36

    On peut aussi affirmer que les positions du VVK (Vlaamse Vereniging voor kinder- en

    jeugdpsychiatrie, équivalent néerlandophone de l’APPIJF) sont très proches des nôtres, ces deux

    associations ayant tout de même des points de vues souvent divergents par rapport aux psychiatres

    d’adultes.

    Voici une brève « revue » des thèmes abordés au cours de ces comités directeurs.

    Si les avis défendus par l’APPIJF sont un peu caricaturés ici et que vous souhaitez en savoir plus,

    n’hésitez pas à nous interpeller.

    « Revue » des thèmes abordés

    Les trois représentants de l‟APPIJF ont tenu à rester mobilisables durant cette année. Mais il faut reconnaître que les événements politiques que connaît notre pays depuis le mois de juin dernier – soit au moment de notre dernière Assemblée Générale – ont rendu les rencontres moins riches, plus rien ne pouvant se négocier, encore moins se décider, puisque notre gouvernement fédéral ne fonctionne plus depuis qu‟en affaires courantes. Les points principalement abordés ont touché quelques sujets en rapport avec notre pratique :

    la visite du médecin généraliste accrédité au patient hospitalisé en psychiatrie, dont nous tenons l‟extrait du Moniteur Belge à votre disposition ;

    les débats relatifs à la reconnaissance du statut de psychothérapeute, du statut de psychologue clinicien et à l‟organisation des soins : la proposition de « loi Goutry » a suscité pas mal de discussions, l‟UP a rencontré des représentants de différentes associations de psychologues, espérant déboucher à un texte de consensus. Ce texte a été soumis au politique, la fraction socialiste, et surtout le Mouvement Réformateur n‟ont pas pu y adhérer, pour des motifs différents. Mais suite à la démission du Gouvernement Fédéral, tout ce travail devra être recommencé une fois que nous disposerons d‟un Gouvernement en plein exercice…

    la réflexion relative aux réseaux et circuits de soins (article 107) : là aussi, les débats promettaient d‟être riches et animés, tant sur le plan des finalités que sur celui des financements, mais à nouveau, cette réflexion a été mise en veille, compte tenu des circonstances politiques actuelles.

    Nous avons également pris connaissance d‟une note émanant de la Chambre des Représentants, visant à présenter des propositions en vue de répondre au manque de lits K en Belgique. Là aussi, la réflexion que cette note aurait pu susciter a du être suspendue, pour les mêmes raisons.

    Les rencontres de l‟année 2010 ont également abordé certains points en lien avec la structure et la représentativité de l‟Union Professionnelle. Pour information, en 2007, l‟Union Professionnelle comptait 155 membres, en 2011, on en dénombre 351 en ordre de cotisation. Par ailleurs, une collaboration active voit actuellement le jour entre l‟APPIJF et le VVK (équivalent flamand de notre Association), en lien bien sûr avec la visibilité que notre nouveau site permet aujourd‟hui.

  • 37

    On ne peut que se réjouir de constater combien notre pratique est de mieux en mieux représentée au niveau de l‟instance qui reste le répondant du Gouvernement Fédéral. Encore faut-il que celui-ci puisse reprendre le plein exercice de sa fonction… Enfin, l‟union Professionnelle des Neuropsychiatres ayant été dissoute, les travaux ont pu mettre en œuvre l‟ouverture d‟une section « neuropsy » au sein de l‟Union Professionnelle des Psychiatres. En outre, nous sommes sollicités pour contribuer aux travaux de l‟UEMS (Union Européenne de Médecins Spécialistes) : cette union organise deux fois par an un Congrès, rassemblant des représentants médicaux de l‟ensemble de l‟Europe : nos contacts nous permettent de croire aujourd‟hui à la possibilité de représenter, à terme, avec le VVK, la pratique de la psychiatrie infanto-juvénile de notre pays (Nord et Sud) à l‟étranger. Bref, si les travaux de l‟année ont été quelque peu paralysés par la chute du Gouvernement, notre Association a pu renouer des contacts avec des partenaires privilégiés, particulièrement le VVK, ce qui pourra contribuer à une représentativité plus importante, pour peu que notre Conseil d‟Administration de l‟APPIJF soit encore sollicité par ses membres. Dans ce sens, nous restons préoccupés par le peu de répondant de l‟ensemble des GLEMS.

  • 38

    7. site FPEA = Fédération Psy Enfants-Ados, mode d’emploi:

    - Allez le voir: http://fpea.be/index.html - Nous offrons aux associations oeuvrant dans le champ de la santé mentale

    des enfants et adolescents un site internet commun pour rassembler les informations (annonce de congrès, de réunion, informations pratiques comme

    la nomenclature, offres d’emploi,…) et fédérer les énergies ... - Dans ce site l’APPIJF, comme les autres associations intéressées, a une

    page qui lui est propre. Jusqu‟à présent, sont intéressés par ce projet : l‟APPIJF, la Revue Enfances - Adolescences, l‟ABOBB, l‟IFISAM, l‟AEPEA (association européenne de psychiatrie de l‟enfant et de l‟adolescent), la SBFPDAEA (société Belge francophone de psychiatrie et des disciplines associées de l‟enfance et de l‟adolescence) , la WAIMH Belgo – Luxembourgeoise ….

    - les pages seront accessibles par le public, nous réserveront la diffusion

    d‟informations sensibles au filtre de la secrétaire par exemple le répertoire des collègues.

    - Nous comptons sur vous pour l‟alimenter, compléter les informations des

    associations et le faire vivre. Si vous avez des informations, envoyer les à [email protected] ou [email protected]

    Espérons que ce site sera pour chacune et chacun plus accessible que l‟e-groupe proposé précédemment, ce qui donnera davantage d'efficacité, de flexibilité, d‟interrelation !

    http://fpea.be/index.htmlmailto:[email protected]

  • 39

    8. Répertoire des psychiatres infanto-juvéniles: Nous comptons sur vous pour l’améliorer.

    Des collègues ne sont plus joignables, les courriels et courriers nous reviennent… D'autres entament leur carrière et nous ne pouvons les toucher. Vérifiez vos coordonnées et donnez-nous cel