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ADDITIFS ALIMENTAIRES Horizons MARDI 5 MARS 2019 - 28 DJOUMADA ETHANI 1440 - N° 6667 - PRIX 10 DA Q U O T I D I E N N A T I O N A L .PAGE 3 2 20 0 C CA AN ND DI I D DA A T TS S À À L L A A M MA AG GI I S ST TR RA A T TU UR RE E S SU UP PR RÊ ÊM ME E L e délai fixé par le Conseil constitutionnel pour déposer les dossiers de candidature à la présidentielle du 18 avril prochain a pris fin dimanche dernier à minuit. Vingt candidats ont déposé leur dossier auprès du Conseil constitutionnel qui doit statuer sur leur validité au plus tard dans dix jours. PRÉSIDENTIELLE 2019 L a sûreté interne des établissements est un véritable investissement que seules les grosses entreprises peuvent se permettre, affirment des spécialistes de la sécurité et des opérateurs économiques. Pour eux l’élément humain est un facteur tout aussi important. Mais ce type de dispositf coûte cher. . PAGE 7 ww SÛRETÉ DES ÉTABLISSEMENTS .PAGE 24 n ANP Gaïd-Salah en visite de travail aujourd’hui à l’Académie militaire de Cherchell HOMMAGE AU COMPOSITEUR KAMEL HAMMADI .PAGE 9 FESTIVAL DU FILM AMAZIGH THOMAS LAURENCEAU (EXPERT CONSOMMATION POUR L’UNION EUROPÉENNE) «Il faut éviter les colorants» U n hommage particulier a été rendu, dans l’après-midi de dimanche dernier, au petit théâtre de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi Ouzou, à un monument de la culture algérienne, Larbi Zeggane, plus connu sous le nom artistique de Kamel Hammadi. Les entreprises loin des normes Ph : Fouad S. Ph : D. R. .LIRE EN PAGES 11-12-13 « J ai écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui m’ont interpellé sur l’avenir de notre patrie», a affirmé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message lu en son nom par le directeur de sa campagne, Abdelghani Zaâlane, peu après le dépôt du dossier de candidature au Conseil constitutionnel. A l’appel de la population réclamant pacifiquement et avec force un changement qualitatif dans un élan de civisme rarement observé dans le monde, un enga- gement résolu et serein dicte le temps des réformes radicales à tous les niveaux de la vie politique, institutionnelle, économique et sociale. «Je suis à l’écoute de toutes les opinions qui s’expriment dans notre société. Je fais le serment que je ne laisserai aucune force, politique ou économique, détourner le destin et les richesses de notre nation au profit d’intérêts personnels ou de groupes occultes», a assuré le président de la République. Bien au-delà du nihilisme ravageur et des prê- cheurs du chaos, le basculement dans une nouvelle ère s’inscrit dans une démarche consensuelle à hauteur des acquis de l’Algérie de la réconciliation et de la stabilité interpellée par le «devoir ultime» de consolider la marche en avant vers «la démocratie, le progrès et la prospérité sans rompre les processus d’accumulation de ses acquis». Elle s’affirme, dans un sursaut national, dans la «confé- rence nationale inclusive et indépendante» destinée à débattre, après la tenue du scrutin du 18 avril, des réformes globales et fixer la date d’une élection présidentielle anticipée «dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence» à la quelle le président Bouteflika ne parti- cipera pas. Par voie référendaire, une nouvelle Constitution devra consacrer l’avènement de la «nou- velle République». Une nouvelle loi électorale est également prévue pour mettre en place un méca- nisme indépendant d’organisation des élections qui aura la responsabilité exclusive de l’organisa- tion des scrutins. D’autres engagements ont été pris par le président de la République, s’il est réélu, pour mettre en œuvre des «politiques publiques» en faveur d’une plus grande justice sociale et d’une intégration des jeunes dans «toutes les sphères du développement économique et social» aux antipodes de la marginalisions et l’exclusion sociales. Ensemble, une nouvelle page s’ouvre pour la naissance de la «nouvelle République», dont le scrutin du 18 avril est l’acte fondateur pour une «transmission générationnelle» dans une Algérie réconciliée avec elle-même. n Horizons UN CHANGEMENT RADICAL L’ÉDITO L L A A P P P P É É T T I I T T D D E E T T O O U U S S L L E E S S R R I I S S Q Q U U E E S S Ph : Fouad S. Photo : Fouad S. n Horizons : 05-03-2019 PUB Dossier

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ADDITIFS ALIMENTAIRES

HorizonsMARDI 5 MARS 2019 - 28 DJOUMADA ETHANI 1440 - N° 6667 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

.PAGE 3

2200 CCAANNDDIIDDAATTSS ÀÀ LLAA MMAAGGIISSTTRRAATTUURREE SSUUPPRRÊÊMMEE

Le délai fixé par le Conseil constitutionnel pour déposerles dossiers de candidature à la présidentielle du 18

avril prochain a pris fin dimanche dernier à minuit. Vingt

candidats ont déposé leur dossier auprès du Conseilconstitutionnel qui doit statuer sur leur validité au plustard dans dix jours.

PRÉSIDENTIELLE 2019

La sûreté interne desétablissements est un

véritable investissementque seules les grossesentreprises peuvent sepermettre, affirment desspécialistes de la sécuritéet des opérateurséconomiques. Pour euxl’élément humain est unfacteur tout aussiimportant. Mais ce typede dispositf coûte cher.

.PAGE 7

ww SÛRETÉ DES ÉTABLISSEMENTS

.PAGE 24

n ANPGaïd-Salah

en visite de travailaujourd’hui

à l’Académie militaire de Cherchell 

HOMMAGE AU COMPOSITEUR KAMEL HAMMADI

.PAGE 9

FESTIVAL DU FILM AMAZIGH

THOMASLAURENCEAU

(EXPERTCONSOMMATION POURL’UNION EUROPÉENNE)

«Il fautéviter les

colorants»

Un hommage particulier a été rendu, dansl’après-midi de dimanche dernier, au petit

théâtre de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, à un monument de laculture algérienne, Larbi Zeggane, plus connu

sous le nom artistique de Kamel Hammadi.

Les entreprisesloin des normes

Ph

: F

ouad

S.

Ph : D. R.

.LIRE EN PAGES 11-12-13

«J’ai écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers dejeunes qui m’ont interpellé sur l’avenir de notre patrie», a affirmé le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, dans un message lu en son nom par le directeur desa campagne, Abdelghani Zaâlane, peu après le dépôt du dossier de candidature auConseil constitutionnel. A l’appel de la population réclamant pacifiquement et avec

force un changement qualitatif dans un élan de civisme rarement observé dans le monde, un enga-gement résolu et serein dicte le temps des réformes radicales à tous les niveaux de la vie politique,institutionnelle, économique et sociale. «Je suis à l’écoute de toutes les opinions qui s’exprimentdans notre société. Je fais le serment que je ne laisserai aucune force, politique ou économique,détourner le destin et les richesses de notre nation au profit d’intérêts personnels ou de groupesoccultes», a assuré le président de la République. Bien au-delà du nihilisme ravageur et des prê-cheurs du chaos, le basculement dans une nouvelle ère s’inscrit dans une démarche consensuelle àhauteur des acquis de l’Algérie de la réconciliation et de la stabilité interpellée par le «devoir ultime»de consolider la marche en avant vers «la démocratie, le progrès et la prospérité sans rompre les

processus d’accumulation de ses acquis». Elle s’affirme, dans un sursaut national, dans la «confé-rence nationale inclusive et indépendante» destinée à débattre, après la tenue du scrutin du 18 avril,des réformes globales et fixer la date d’une élection présidentielle anticipée «dans des conditionsincontestables de sérénité, de liberté et de transparence» à la quelle le président Bouteflika ne parti-cipera pas. Par voie référendaire, une nouvelle Constitution devra consacrer l’avènement de la «nou-velle République». Une nouvelle loi électorale est également prévue pour mettre en place un méca-nisme indépendant d’organisation des élections qui aura la responsabilité exclusive de l’organisa-tion des scrutins. D’autres engagements ont été pris par le président de la République, s’il est réélu,pour mettre en œuvre des «politiques publiques» en faveur d’une plus grande justice sociale etd’une intégration des jeunes dans «toutes les sphères du développement économique et social» auxantipodes de la marginalisions et l’exclusion sociales. Ensemble, une nouvelle page s’ouvre pour lanaissance de la «nouvelle République», dont le scrutin du 18 avril est l’acte fondateur pour une«transmission générationnelle» dans une Algérie réconciliée avec elle-même.

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UN CHANGEMENT RADICAL L’ÉDITO

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

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Tél. : (023) 50.21.14 / 50.21.13 / 50.21.12Téléfax : (023) 50.21.17 / 50.21.23

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 023-50 21 12 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25

Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD Horizons

L’OIPC décerne la médaille du chevalier à la Protection civile algérienne

L’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) a décerné la médaille du chevalier à laProtection civile algérienne en hommage à son «professionnalisme» dans l’opération de dégage-

ment du cadavre d’Ayache Mahdjoubi coincé dans un puits artésien janvier passé dans la commune deHouamed (M’sila), a indiqué le directeur local de la Protection civile, le colonel Bachi Merzak. Lors

d’une cérémonie tenue dimanche dernier à l’unité principale de M’sila, le même responsable a préciséque «la médaille récompense le professionnalisme de la Protection civile qui avait recouru à une métho-de minutieuse basée sur une bonne étude du terrain». L’OIPC a demandé à la Protection algérienne de

lui remettre un rapport détaillé sur l’opération d’extraction du corps de la victime pour l’adoptercomme méthode de secours aux personnes coincées dans les puits artésiens, a ajouté la même source. Il a

été procédé à la promotion de 94 officiers de la Protection civile et à la distinction de plusieurs agentsayant participé à l’opération de dégagement du cadavre d’Ayache Mahdjoubi ainsi que les lauréats decompétitions sportives. Une exposition de matériels de secours a été organisée à l’occasion, à laquelle a

assisté le wali de M’sila, Brahim Ouachène.

g CICLe Centre international des conférencesd’Alger organise, jusqu’au 7 mars, le Saloninternational de ventilation, chauffage etclimatisation.

g CCIFLa Chambre de commerce et d’industriefrançaise à l’international organisera,aujourd’hui et demain à 9h, à l’hôtelMéridien d’Oran, une rencontre algéro-française de l’industrie pétrolière etgazière.

g CIRQUE IL FLORILEGIOLe cirque Amar (Il Florilegio) revient à Alger avec un tout nouveauspectacle où se mêlent super-héros,trapézistes, acrobates,l’impressionnant globe de motos, lesanimaux sauvages et clowns. Lesreprésentations se dérouleront sur leparking du centre commercial Ardis,jusqu’au 1er avril, du dimanche au jeudi à18h30.

g MUSÉE DE L’ENLUMINUREUne exposition collective composée d’unevingtaine d’œuvres, intitulée «Charme et gaîté de la miniaturealgérienne», se tient jusqu’au 18 avril auMusée national de l’enluminure, de laminiature et de la calligraphie à LaCasbah d’Alger.

g SONELGAZLa cérémonie de signature du protocoled’accord entre Sonelgaz et la compagniegénérale de l’électricité de Libye (Gecol) sedéroulera, aujourd’hui à 9h30, à l’Ifeg deBen Aknoun (Alger), en présence duministre de l’Energie et le chargé d’affairesde l’ambassade de Libye en Algérie.

g CACILa Chambre algérienne de commerce etd’industrie et la Bourse algérienne desous-traitance et de partenariatorganiseront, du 11 au 14 mars, à laSafex (Alger), la 5e édition du Salonnational inversé de la sous-traitance.

2 HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019Au fil du jourAu fil du jour

Ministère dela Jeunesseet des SportsLe ministre de laJeunesse et des Sports,Mohamed Hattab, effec-tuera aujourd’hui unevisite de travail dans lawilaya de Tindouf.

Ministère de l’Industrie et des Mines Le ministre de l’Industrie et desMines, Youcef Yousfi, effectueraaujourd’hui une visite de travailet d’inspection dans la wilaya deSkikda.

SECOURISMEMinistère des Ressourcesen eau Le ministre des Ressourcesen eau, Hocine Necib,effectuera aujourd’hui unevisite de travail et d’inspec-tion dans la wilaya deRelizane.

Ministère de la Culture

Le ministre de la Culture,Azzedine Mihoubi, présidera,aujourd’hui à 9h30, au Muséedes beaux-arts à Alger, le 1er

conseil d’administration duCentre régional pour la sau-vegarde du patrimoine cultu-

rel en Afrique.

iinnffoo Top

Ministère del’EnvironnementDans le cadre de la tenue de la2e édition du Salon internationalde l’environnement et des éner-gies renouvelables, la ministre del’Environnement et des Energiesrenouvelables, Fatma-ZohraZerouati, animera aujourd’hui à10h, au Palais des expositionsune conférence de presse.

Télex...

Ministère de laFormation professionnelleLe ministre de la Formation etde l’Enseignement profession-nels procédera, aujourd’hui à8h30, à l’ITFPB de Kouba, Alger,à l’ouverture d’une journée d’in-formation sur le financement.

HCALe Haut-Commissariat à l’amazighité et

le ministère du Tourisme et del’Artisanat organisent les festivités

amazighs du tourisme et de l’artisanatau Centre national supérieur de la

formation professionnelle de Djanet, du7 au 11 mars. Outre un séminaire animé

par un panel d’universitaires et deprofessionnels du tourisme et de

l’artisanat intitulé «L’artisanat : identité,culture et économie», se tiendront

également deux ateliers autour de «latraduction du portail électronique» du

ministère partenaire ainsi que «lacodification du tifinagh pour

l’amazighisation de l’environnement».

Vingt candidats à la magistraturesuprême et absence de l’opposition

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HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

ALGÉRIEACTUALITÉSLETTRE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Soutien sans faille du FLNet du RND

Le FLN et le RND ont réagi, hier, àla lettre du président de la

République adressée, dimanche der-nier, à l’occasion du dépôt du dossierde sa candidature au Conseil constitu-tionnel, lue en son nom par son direc-teur de campagne, AbdelghaniZaâlane. Le FLN a «fortement salué»le contenu et approuvé les engage-ments pris par le chef de l’Etat. «Il afixé une feuille de route claire avec

des objectifs ambitieux et réalisables pour répondre auxattentes du peuple algérien, notamment la jeunesse. LePrésident s’est engagé à conforter les réformes et renforcerles institutions à travers la consécration de la volonté popu-laire et le respect des lois de la République», lit-on dans lecommuniqué. Pour le FLN, «les engagements pris parBouteflika reflètent sa fidélité à ses serments qu’il a maintesfois réitérés, par respect au peuple algérien qui prouve àchaque fois sa conscience nationale et son attachement auxintérêts de son pays». Le FLN a ajouté que «les engage-ments du chef de l’Etat démontrent sa lecture saine et justedes revendications exprimées par des manifestations organi-sées à travers le pays par les citoyens qui se sont manifestésdans le calme en faisant preuve d’un civisme exemplaire,soucieux de la nécessité de préserver la stabilité du pays etde construire un Etat fort et souverain où liberté, justice etsolidarité nationale seront ancrées». Et d’ajouter que laconférence nationale annoncée par le Président de laRépublique constituera une «occasion inédite» dans l’histoi-re politique du pays et un «virage décisif», car elle «vise àatteindre un consensus national concernant les réformesqu’il faut initier dans le cadre d’une nouvelle Constitutionqu’approuvera le peuple par voie référendaire et concrétiserala naissance d’une nouvelle République». Le parti a favora-blement accueilli la volonté politique du Président d’organi-ser une élection présidentielle anticipée à laquelle il ne serapas candidat. Sur le même ton, RND a exprimé sa «satisfac-tion» du contenu de la lettre en affirmant que les engage-ments pris par le Président, notamment l’organisation d’uneconférence nationale, la révision de la Constitution, l’organi-sation d’une élection présidentielle anticipée, constituent«une réponse claire et sans ambages aux revendications descitoyens qui demandent le changement». Dans un communi-qué rendu public, le parti d’Ahmed Ouyahia a estimé que lemessage du Président constitue la confirmation et la réaffir-mation de sa volonté à répondre aux revendications descitoyens exprimées lors des manifestations organisées à tra-vers le pays. Le RND a tenu à exprimer son «soutien» et son«adhésion» entière et sans faille aux réformes engagées parle Président. Le RND a souhaité voir ce message contribuerà l’instauration de la quiétude permettant à notre pays decontinuer à avancer dans la sérénité et la stabilité vers le ren-dez-vous du 18 avril prochain. Pour le RND, cette échéance«est une halte importante pour aplanir la voie aux réformeset au changement tout en préservant la stabilité du pays et sapérennité», conclut le communiqué.

n Amokrane H.

LE DÉLAI FIXÉ PAR LE CONSEILCONSTITUTIONNEL pour déposer

les dossiers de candidature à laprésidentielle du 18 avril

prochain a pris fin dimanche àminuit.

Vingt candidats ont déposéleurs dossiers auprès duConseil constitutionnelqui doit statuer sur leurvalidité. Les postulants àla candidature sont le pré-sident sortant, AbdelazizBouteflika, le président

du Front El Moustakbal, AbdelazizBelaïd et Abdelkader Bengrina du mou-vement El Bina. Il y a aussi OmarBouacha (Mouvement El Infitah), AdoulMahfoudh (Parti de la victoire nationa-le), Ali Zeghdoud (Rassemblement algé-rien) et Ahmed Gouraya (Front desjeunes démocrates pour la citoyenneté).Ali Rebaïne de Ahd 54 et Issa Belhadi duParti de la bonne gouvernance ont eux,également, confirmé leur participation àcette élection après le dépôt de leurs dos-siers de candidature. Outre les candida-tures d’Abdelhakim Hamadi et le généralà la retraite Ali Ghediri, le Conseilconstitutionnel a enregistré cellesd’Abdelhakim Hammadi, de la doublurede Rachid Nekkaz et d’AbdelchafikSanhadji. D’autres noms peu connus surla scène politique sont également de lapartie, à l’image d’Ali Skouri,Mohammed Boufrach, Amara Mohsen,Bentabi Farhat, Louth Bonatero,Chaâbane Rizuk et Ayyeb Raouf (candi-dats indépendants). Par ailleurs, le prési-dent du parti Talaie El Hourriyet, AliBenflis, a annoncé qu’il ne se présenterapas à l’élection du 18 avril. Le présidentet candidat déclaré du Mouvement de lasociété pour la paix (MSP), AbderrezakMakri, a affirmé, pour sa part, qu’il neparticiperait pas à cette élection prési-dentielle en cas de candidature du prési-dent sortant, Abdelaziz Bouteflika. Le

Parti des travailleurs (PT), qui avait aussiretiré les formulaires de souscription designatures individuelles au ministère del’Intérieur, a décidé également de ne pasy aller. «Le Conseil constitutionnel devradécider de la validité de toutes ces candi-datures après vérification des dossiers»,explique Me Ahmed Ghaï. «Les dossiersvalidés seront ceux qui répondront auxconditions prévues par la loi organique etla Constitution», a ajouté l’expert endroit pénal, précisant que la décision duConseil constitutionnel sera connue auplus tard dans dix jours. La même loi sti-pule que le retrait du candidat n’est niaccepté ni pris en compte après la valida-tion des candidatures par le Conseilconstitutionnel, sauf en cas d’empêche-ment grave légalement constaté par leConseil constitutionnel ou en cas dedécès de l’intéressé. LES CONDITIONS POUR ÊTRE CANDIDAT

Parmi les conditions requises pour lacandidature à la magistrature suprême dupays, Me Ghaï citera, entre autres, uneliste comportant aux moins 600 signa-tures individuelles de membres élus d’as-semblées populaires communales, dewilaya ou parlementaires et réparties, aumoins, à travers 25 wilayas. Le candidat

peut également fournir une liste de 60.000signatures individuelles d’électeurs ins-crits sur une liste électorale. Aux termesde l’article 139 de la loi organique portantrégime électoral, le dossier de candidaturedoit comprendre les formulaires de signa-ture, portées sur un imprimé individuel etlégalisées auprès d’un officier public. Ledossier du postulant doit par ailleurs com-porter une déclaration sur l’honneur attes-tant que l’intéressé possède uniquement lanationalité algérienne d’origine et un cer-tificat de nationalité algérienne d’originedu conjoint, selon le juriste. Une déclara-tion sur l’honneur attestant la résidenceexclusive et sans interruption en Algériependant 10 ans et une autre attestant de saconfession musulmane sont égalementobligatoires. L’intéressé est appelé aussi àfournir une attestation de participation à laRévolution du 1er Novembre 1954 pour lescandidats nés avant le 1er juillet 1942 etune attestation de non implication desparents du candidat, né après le 1er juillet1942, dans des actes hostiles à laRévolution. La documentation requisecomprend également un certificat attes-tant l’exécution du service national ou uneexemption.

n Assia Boucetta

MSP La lettre du président Bouteflika

s’inspire de notre initiative Le président du Mouvement de la société pour la

paix (MSP), Abderrezak Makri, a soutenu, hier,que la lettre du président Abdelaziz Bouteflika aupeuple algérien où il explique les raisons de sacandidature «a été inspirée, voire copiée de l’ini-tiative du MSP qui a prôné un consensus natio-nal». Makri a expliqué, lors d’un point de presseanimé au siège de son parti à Alger, que le MSPavait envoyé le document contenant cette initiativeà la présidence de la République. «Le contenu dela lettre du Président est une photocopie», a-t-il

renchéri. Il a rappelé que la lettre du MSP évoquait la nécessité d’unepériode de transition, de six mois à une année, qui sera gérée par un pré-sident issu d’un consensus national. «Celui-ci présidera la conférencenationale qui rassemblera l’ensemble de classe politique», a-t-il ajouté.Selon le président du MSP, les thèmes que développe son parti dominentactuellement la scène politique, au point que les dirigeants de l’opposi-tion ne refusent plus de différer l’élection présidentielle, sous prétexte deviolation de la Constitution. «Aujourd’hui, ils réclament un délai de sixmois et un report du rendez-vous électoral du 18 avril prochain», a-t-illancé. Makri s’interrogera ensuite sur la collecte par les partis de l’allian-ce de six millions de formulaires au profit du candidat Bouteflika. «Unnombre aussi important aurait provoqué des queues interminables etremarquables devant les guichets des APC», a-t-il ironisé. A propos desmanifestations, le responsable du MSP a lancé des appels au calme. Il aannoncé aussi que son parti va créer un réseau pour interagir avec lemouvement populaire. Ce réseau, selon lui, coordonnerait avec ce mou-vement sans attache partisane et principalement composé de jeunes. LeMSP recommande enfin la mise en place «d’une coalition des forcesnationales contre la corruption». «Ce phénomène qui s’est généralisédans le pays a pris des proportions effarantes», a-t-il conclu.

n M. Benkeddada

PT Hanoune appelle à

l’annulation du scrutinLa secrétaire générale du Parti des travailleurs

a lancé, hier, un appel pour l’annulation de laprésidentielle du 18 avril

prochain. Lors d’uneconférence de presse ani-mée au siège du parti à

El Harrach (Alger),Hanoune a souligné l’im-portance de «restituer la

parole au peuple».Comme alternative, lePT demande l’élection

d’une assemblée consti-tuante souveraine. Dans

son appel, elle demande aussi «au nom de 1,5million de martyrs de la Révolution, des mar-

tyrs de la décennie noire, d’Octobre 1988,d’avoir pitié pour le pays et pour un moudja-hid». S’adressant aux membres du Conseil

constitutionnel, la SG du PT a dénoncé la viola-tion de son règlement intérieur. Son appel

s’adresse aussi aux jeunes et aux larges couchesde la société qui ont manifesté. «Ne répondezpas aux provocations et préservez le caractèrepacifique de la contestation», a-t-elle lancé.

Evoquant justement cette mobilisation populai-re et celle des jeunes notamment, Hanoune aestimé que les manifestants ont donné une

leçon extraordinaire de courage, de sens de res-ponsabilité, de capacité de discernement et depréservation de la sécurité nationale en décré-

tant le caractère pacifique des marches.n Souhila H.

FRONT EL MOUSTAKBAL

Belaïd menace de se retirer Le président du Front El Moustakbal a

déclaré, hier, au siège du parti, lors d’uneconférence de presse, qu’«il allait retirer sacandidature au cas où le dossier du candidatAbdelaziz Bouteflika serait retenu». «Lesconditions dans lesquelles a été déposé cedossier de candidature sont contraires aurèglement intérieur du Conseil constitution-nel», a-t-il soutenu. Selon Abdelaziz Belaïd,son parti œuvre, depuis sa création en 2012,au respect des lois de la République et de la

Constitution. «  Les pro-5e mandat ont violé une énième fois laConstitution et le règlement intérieur du Conseil constitutionneldont l’article 28 stipule que le dépôt du dossier se fait par le can-didat lui-même et non par procuration», a-t-il clamé. Evoquant lesmanifestations de vendredi dernier, il a exprimé sa satisfaction etsa fierté quant à leur caractère pacifique. «Personne ne peut maîtri-ser la rue quand celle-ci se soulève», a-t-il néanmoins averti. Il està rappeler que le président du Front El Moustakbal a déposé sondossier de candidature à la magistrature suprême dimanche dernier.«Nos élus et militants ont rencontré des contraintes et constaté desdépassements de la part de l’administration lors de la collecte dessignatures. Cela dit, nous avons pu avoir le nombre requis», s’est-il félicité. Belaïd est revenu sur certaines rumeurs qui circulent.«Nous sommes contre le report de la présidentielle et contre le pro-longement du mandat actuel. L’Algérie a vécu des états d’excep-tion. Cela suffit. Le processus doit se poursuivre et les décideursont l’obligation de répondre aux revendications du peuple et nonagréer le 5e mandat du président Bouteflika», a-t-il déclaré. Enfin,il a regretté la politique d’entêtement. «La rue a donné un nouveausouffle et de l’espoir aux jeunes. Le pouvoir est au peuple. Tout unchacun doit prendre ses responsabilités pour trouver une issue  àl’impasse dans laquelle s’est retrouvée notre pays», a-t-il lancé.

n Karima Dehiles

PRÉSIDENTIELLE 2019

CONSEIL CONSTITUTIONNEL

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

MINISTÈRE DESTRAVAUX PUBLICS

ET DES TRANSPORTS

Temmar prend ses fonctions

par intérim

Le ministre de l'Habitat, del'Urbanisme et de la Ville,

Abdelwahid Temmar, a pris, hier,ses fonctions de ministre des

Travaux publics et des Transportspar intérim. Le président de la

République, Abdelaziz Bouteflika,a chargé Temmar d'assurer

l'intérim du poste de ministre desTravaux publics et des

Transports, en remplacementd’Abdelghani Zaâlane, nommé

directeur de campagne ducandidat à l'élection présidentielledu 18 avril, Abdelaziz Bouteflika.

COMMERCE EXTÉRIEUR

Mise en placed’une stratégievisant à soutenirles exportateurs

Une stratégievisant à «sou-

tenir et à accom-pagner» lesexportateursnationaux seramise en placed’«ici à fin avrilprochain» dans

le but de booster les exportations horshydrocarbures, a affirmé, hier, à AïnDefla, le ministre du Commerce, SaïdDjellab. «Une stratégie comportant lesmécanismes et instruments à même desoutenir et d’accompagner les exporta-teurs nationaux sera mise en place d’icià fin avril prochain afin de booster lesexportations hors hydrocarbures», aprécisé Djellab, qui inspectait l’entre-prise El Sweedy-Cable dans le cadre desa visite de travail dans la wilaya. Il aexpliqué, à ce propos, que la stratégieen question est basée notamment surune plus grande présence aux foires etmanifestations commerciales régio-nales et internationales, des manifesta-tions qui, a-t-il dit, permettent demettre en relief le produit national.«Lors des foires de Berlin et d’AbouDhabi, dans lesquelles j’étais présent,je peux vous assurer que les produitsalgériens étaient particulièrement pri-sés», s’est-il réjoui, mettant l’accentsur l’importance d’adopter unedémarche résolument «offensive».Selon lui, les fruits de la diversificationde l’économie nationale, entaméedepuis quelque temps, sont indéniables,faisant état de 2,8 milliards de dollarsreprésentant les opérations d’exporta-tions hors hydrocarbures. Il a observéque les opérations d’exportations ontpermis d’engranger la somme de 230millions de dollars rien que durant lemois de janvier de l’année en cours.Sur le plan continental, il a, parailleurs, fait état de la tenue le 10 dumois en cours de la 1re foire régionalequ’abritera Tamanrasset et à laquelleprendront part les opérateurs écono-miques du Mali et du Niger, en sus de100 de leurs homologues algériens.Auparavant, le ministre a inauguré lemarché de gros de fruits et légumes deBourached (15 km au sud-ouest d’AïnDefla), une structure s’étalant sur 12,2ha et par laquelle un volume de pro-duction de 480 millions de quintauxtransitera annuellement. Le ministre aégalement mis l’accent sur la nécessitéde lever les contraintes empêchant lesexportateurs d’exercer leur activitédans les meilleures conditions, faisantétat de la prochaine mise en place d’un«système d’alerte».

SALON INTERNATIONAL DE LA FEMME «EVE 2019»

La Direction générale des douanesalgériennes (DGDA) vient d’êtredotée d’un nouveau système d’infor-mation douanier, le premier du genreen Algérie. Hakim Berdjoudj, direc-teur d’études chargé du cabinet de laDGDA, a rappelé, dans une étude éla-borée, que jusqu’ici, les Douanes uti-

lisent le Système d’information et de gestionautomatisée des Douanes (Sigad). Il constitue laseule source d’informations sur le commerceextérieur de l’Algérie. Berdjoudj a indiqué quela mise en place de ce nouveau système permet,entre autres, de clarifier les rôles et responsabi-lités exercés, de comprendre les exigences duclient, de rechercher la valeur ajoutée, d’identi-fier les gaspillages et de diminuer les coûts et lesdélais des processus de dédouanement. Enoutre, le nouveau système intégrera non seule-ment toutes les activités douanières, mais per-mettra aussi un échange de données informatisé(EDI) avec tous les intervenants de la chaînelogistique du commerce international, y com-pris les autres départements et organismespublics intervenant dans le commerce extérieur.Pour assurer ce suivi, un formulaire a été mis àla disposition des usagers sur le site web desDouanes. Au-delà des réunions régulièrementorganisées au sujet du système d’informationdes Douanes, une «analyse des modes de

défaillance, de leurs effets et de leur criticité» aété opérée en vue de gérer le risque en matièrede déploiement du nouveau système, a faitsavoir le même responsable. Cette méthode diteAmdec permet à un groupe d’identifier et detraiter les causes potentielles de défauts et dedéfaillances avant qu’ils ne surviennent. Parmiles risques identifiés figurent le manque d’adhé-sion du personnel et des utilisateurs du systèmeet leur incapacité à adapter leurs méthodes detravail. Les effectifs ont été également renforcéspar une trentaine d’ingénieurs et de technicienssupérieurs en informatique, appelés à appuyerleurs collègues par de nouvelles méthodes.

RESPECT DU CODE DE CONDUITE ET DE DISCIPLINE

Evoquant les avantages du nouveau système,le directeur des études a affirmé qu’il seradéployé graduellement sur une période de troisannées à compter de janvier dernier. L’anciensystème et le nouveau auront à coexister durantla période de déploiement, a-t-il expliqué. Lenouveau système d’information aura pour avan-tages notamment de dématérialiser toutes lesprocédures douanières et, ce faisant, d’éliminerle pouvoir discrétionnaire des agents desDouanes, de garantir la transparence des opéra-tions et de réduire le risque de collusion. Il per-mettra également d’appliquer les méthodes declassification multicritères des risques de fraude

pour contrôler moins tout en réalisant demeilleurs résultats et permettre ainsi à l’admi-nistration des Douanes de jouer pleinement sonrôle de protecteur de l’économie nationale. Ils’agit également de permettre d’instaurer unecentrale de gestion des risques qui s’appuierasur les bases de données dynamiques, que lesystème générera et sur celles auxquelles il seraconnecté. Parmi les autres avantages, la traçabi-lité dans la gestion des ressources humaines. Cesystème assure, selon le responsable, la gestionde la mobilité périodique aléatoire des agentsdes Douanes, ainsi que le suivi des carrières etle développement des compétences. Il garantitégalement le respect du code de conduite et dediscipline et sécurise les dossiers individuels dupersonnel grâce à une gestion électronique desdocuments, et ce, pour assurer une gestion desressources humaines sur la base de référentielspréétablis. Berdjoudj a relevé les efforts entre-pris par la DGDA en matière de formation. «Lescadres de l’administration douanière en chargedu dossier du système d’information ont bénéfi-cié d’une formation en gestion de la chaînelogistique. La direction s’attelle à organiser descercles de concertation qui permettront aux usa-gers du secteur privé de se familiariser avec lesnouveautés qu’apportera le nouveau systèmed’information», a-t-il conclu.

n Neïla Benrahal

La traçabilité des opérationset la transparence comme

objectifs

LE NOUVEAU SYSTÈMED’INFORMATION aura pour

avantages dedématérialiser toutes les

procédures douanières et,ce faisant, d’éliminer le

pouvoir discrétionnaire desagents des Douanes, de

garantir la transparencedes opérations et deréduire le risque de

collusion.

UN NOUVEAU SYSTÈMED’INFORMATION

POUR LES DOUANES

Promouvoir le made in bladiLe premier Salon pour la femme algé-

rienne, plus connu sous le nom de«Eve 2019», a ouvert, hier, ses portes auPalais des expositions de la Safex (PinsMaritimes). Organisé annuellementdepuis 2005, par le World Trade CenterAlgiers, le Salon qui attire de plus enplus de visiteuses. Elles peuvent trouverles dernières nouveautés, en matière debeauté et de bien-être. C’est ainsi que leSalon s’est imposé au fil du tempscomme un espace de découverte, derencontres, d’échange mais aussi depromotion des produits algériens. Pasmoins de 130 sociétés et groupes indus-triels, nationaux et étrangers, représen-tant différents secteurs d’activités(nutrition et bien-être, décoration etlinge de maison, hygiène féminine, produits capillaires et coiffure, esthé-tique et produits de beauté, détergents) sont présents. Cette année, l’ob-jectif principal des organisateurs est de promouvoir les produits locaux,comme l’a précisé Kamla Idir, le manager de World Trade Center. «Notremission est accompagner les entreprises locales, notamment pour l’export.Ce Salon est justement une grande ouverture pour les producteurs algé-riens désirant ou projetant d’exporter, puisque lors des rencontres B to C,les clients peuvent tester les produits», ajoute-t-elle. Plusieurs marquescomme Eleis, Swalis, Venus font tester leurs produits sur place. Cetteannée, selon Mme Idir, la plupart des fidèles exposants ont développé de

nouveaux produits pour répondre à laforte demande des clientes. «Ils les ontpréparé spécialement pour cet évène-ment annuel, qui draine plus de 200.000visiteurs», glisse-t-elle. Pour elle, «lesrestrictions aux importations de produitscosmétiques ont poussé la plupart desproducteurs algériens à améliorer leursproduits». Outre les produits cosmé-tiques et de bien-être, le Salon se veutaussi un espace où la femme puisse seretrouver dans son monde. C’est ainsique des produits de l’électroménagercomme Moulinex, Seb, Condor sontproposés à des prix promotionnels. Anoter que les sponsors du Salon sontEleis et le Amor Benamor. Pour notreinterlocutrice, «le but du Salon est d’of-

frir une vitrine de tous les produits qui touchent la femme algérienne,jeune, âgée, célibataire, mariée et/ou mère de famille». Mme Idir a fait étatde la participation d’entreprises étrangères, surtout turques et françaises.La nouveauté cette année est l’ouverture de deux stands gastronomiqueset de dégustation chez Amor Benamor et Extra. Des chefs cuisiniers derenom, comme Chef Saïd Hamis, sponsorisé par Extra présenteront desplats à base de leurs propres produits pour la dégustation. Ils organiserontaussi des concours culinaires, les 8 mars et 9 mars, jour de clôture duSalon.

n Samira Azzegag

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ALGÉRIEACTUALITÉS

CONSEIL DES MINISTRES ARABES DE L’INTÉRIEURBedoui reçoit la médaille de premier rang de l’Emir Nayefpour la sécurité Le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI) a décidé,

dimanche dernier, à Tunis, de décerner la médaille de premier rang del’Emir Nayef au ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et del’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, en guise de reconnais-sance de ses «efforts valeureux» dans le renforcement du processussécuritaire arabe commun. Proposée par les responsables du haut comitédu Prix Nayef pour la sécurité arabe, présidée par le président honorairedu CMAI, le ministre de l’Intérieur saoudien, le prince héritier,Abdelaziz Ben Saoud Nayef Ben Abdelaziz Al Saoud, cette décision,contenue dans le communiqué final de la session, a permis d’honorerBedoui, président de la 35e session du Conseil, qui a reçu cette médailleen guise de reconnaissance pour «ses efforts valeureux dans le renforce-ment du processus sécuritaire commun, et de l’intérêt que portel’Algérie au Conseil et à son secrétariat général». Le haut comité a déci-dé de décerner la médaille de premier rang de l’Emir Nayef pour lasécurité arabe de l’émir de l’Etat du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah, «en guise de reconnaissance pour ses efforts valeureuxen matière de renforcement de la sécurité arabe et en faveur des causesarabes justes». Lors de la session à laquelle a pris part le ministre de laJustice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, au nom du ministre del’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire,Noureddine Bedoui, le Conseil a adopté «le 9e plan de conjoncture de lastratégie arabe de lutte contre le trafic de drogue et de psychotrope, le 8e

plan de conjoncture de la stratégie arabe de lutte contre le terrorisme etle 5e plan de conjoncture de la stratégie arabe de la Protection civile». LeConseil a adopté, en outre, les recommandations issues des conférenceset des réunions organisées par le secrétariat général du Conseil en 2018et les résultats des réunions communes tenues la même année. Lesministres de l’Intérieur et les représentants d’organisations arabes etinternationales participant à cette session ont évoqué «les menaces sécu-ritaires auxquelles fait face la région arabe, notamment le terrorisme, ladrogue, la migration et le crime organisé», soulignant le soucis de«poursuivre les efforts pour le renforcement et le développement de l’ac-tion sécuritaire arabe commune en continuant à accomplir des réalisa-tions afin d’assurer la sécurité et la stabilité aux peuples arabes».

Les hadjis algériens appelés à s’assurer de l’agrément des

agences de voyagesL’Office national du pèlerinage et de la omra (ONPO) a appelé, hier à

Alger, les hadjis algériens désirant voyager avec des agences de tou-risme et de voyages à s’assurer que celles-ci figurent sur la liste des 42agences agréées pour l’organisation du hadj 2019, a indiqué un commu-niqué de l’Office. Les hadjis peuvent vérifier la liste sur le site électro-nique de l’Office www.onpo.dz, a ajouté la même source. A noter que

pour la prochaine saison du pèlerinage, les frais du hadj et du billetd’avion seront payés en une seule tranche au niveau de la Banque

d’Algérie (BA), les services d’Air Algérie devant prélever leurs droitsdirectement auprès de la BA.

Bellal Mekkid désigné à la tête de Mobilis

Bellal Mekkid, président-directeur général de l’Entreprise d’appui audéveloppement du numérique (EADN), a été désigné directeur général

d’Algérie Télécom Mobile (Mobilis) en remplacement de Sid-AhmedZaïdi, appelé à d’autres fonctions, a-t-on appris, hier, auprès de Mobilis.Le conseil d’administration de Mobilis, réuni hier, a procédé à l’installa-tion de Bellal Mekkid, un énarque de 36 ans, doctorant en études finan-cières et fiscales, qui a assuré jusqu’à aujourd’hui la fonction de présidentdirecteur général de l’EADN, a-t-on précisé de même source. Pour sa part,Zaidi a été désigné pour assurer la mise en œuvre de la résolution duConseil des participations de l’Etat (CPE) relative au développement desnouvelles activités au niveau du Groupe Télécom Algérie, suite à l’entréeen service «réussie» du nouveau câble sous-marin à fibre optique(MEDEX), notamment par la supervision de la réalisation du data-centrede Lakhdaria, et la mise en route de la nouvelle filiale dédiée au dévelop-pement et à la commercialisation des services à valeur ajoutée, de l’héber-gement des données à grande échelle et la commercialisation des servicesà l’international, a-t-on ajouté.

Le ministre de l’Energierépondait aux députés auterme d’une séance pléniè-re de l’APN consacrée àl’étude d’un projet de loi.«Aucun volet n’a éténégligé lors de son élabo-ration, notamment les

aspects relatifs à la souveraineté del’Etat et la protection de l’environ-nement», a-t-il assuré. Le projet deloi fait suite à la ratification de plusde quinze traités et conventionsinternationaux. «Ce nouveau cadrejuridique ne doit pas en sortir, sinonl’Agence internationale de l’énergieatomique risque de débarquer àn’importe quel moment», a expliquéle ministre qui a rappelé que l’ura-nium dont le traitement doit êtreinférieur à 20% est sous contrôle.«Autrement, des problèmes risquentde surgir, comme c’est le cas pourl’Iran», a-t-il averti. «Le nucléairen’est pas chose aisée. Il est très sur-veillé», a-t-il fait remarquer.Concernant les deux réacteursnucléaires algériens, Guitouni adéclaré que celui de Draria mis enexploitation depuis une trentained’années est en train d’être rénovédans le cadre d’une coopération avecl’Argentine. «Il sera prêt dansquelques jours», a-t-il annoncé. Leministre a reconnu que ce réacteurest dépassé et ne répond plus auxexigences de l’AIEA. Il est géré par450 experts algériens dont la forma-tion est mise à jour en permanen-ce.  «Ce sont les Algériens qui diri-gent le nucléaire du pays», a-t-il pré-cisé. Pour ce qui est de la rénovationdu réacteur de Bérine (Djelfa) réali-sé en 1992 et qui n’a jamais été misen service, un contrat a été concluavec des Chinois et il sera réception-né dans quelques jours. «Le nucléai-re, c’est très important. Ou on prendle train de la science, ou on reste enmarge du processus. Il faut s’y enga-ger, car il n’y a aucun danger sur leshabitants ou l’environnement», a

lancé le ministre. «Les techniquesont évolué et l’Algérie doit se doterde sa propre centrale nucléaire à desfins pacifiques tant que toutes lesgaranties ont été assurées», a-t-ilproclamé. Le ministre a tenu à expli-quer, par ailleurs, que les zones irra-diées suite aux essais nucléairesfrançais à Reggane ont été traitéesconformément aux accords interna-tionaux. «L’ANP a fait ce qu’il fal-lait et cette question a été régléedepuis très longtemps», a-t-il indi-qué. A propos de l’indemnisationdes victimes des radiations,Guitouni a rappelé qu’il existe uneloi que tous les Etats appliquent,mais à laquelle la France veut sesoustraire. Lors de sa présentationdu projet, le ministre a réaffirmé quel’utilisation de l’énergie nucléaire àdes fins pacifiques était «un choixstratégique de l’Algérie». La straté-gie vise essentiellement à la mise enplace d’une infrastructure derecherche et de développement tech-nologique, accompagnée d’un pro-gramme de formation pour acquérirle savoir et maîtriser les applicationsnucléaires dans différents domainessocioéconomiques (santé, agricultu-

re et ressources en eau). LeCommissariat à l’énergie atomique aété créé pour mettre en œuvre lapolitique nationale de renforcementet de développement des techniqueset applications nucléaires. Ce textecontenant 19 chapitres et 156articles définit les dispositions appli-cables aux activités liées aux utilisa-tions pacifiques de l’énergie nucléai-re, aux techniques nucléaires, à laprotection des personnes, des bienset de l’environnement des répercus-sions de la radioactivité nucléaire.S’agissant des déchets radioactifs, leministre a précisé que les responsa-bilités des utilisateurs-générateurs etdes pouvoirs publics sont détermi-nés, sans oublier l’existence d’unétablissement public pour leur ges-tion. Le projet de loi exige, parailleurs, l’obtention d’une autorisa-tion préalable avant que toute per-sonne morale ou physique puisselancer une activité mettant en jeu desmatières nucléaires et des sourcesradioactives. Ces autorisations sontdélivrées exclusivement parl’Autorité de sûreté et de sécuriténucléaires.

n Karima Alloun Kordjani

TÉLÉPHONIE MOBILE

HADJ 2019

PROJET DE LOI SUR LES ACTIVITÉS NUCLÉAIRES

Pour un usage strictement pacifique «UNE LOI SUR LES ACTIVITÉS NUCLÉAIRES N’A POUR BUT QUE LA DIVERSIFICATION DESSOURCES D’ÉNERGIE DANS NOTRE PAYS. Leur utilisation pacifique a pour principal objectif lamultiplication des richesses», a soutenu, hier, Mustapha Guitouni.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Atteindre la couverture quotidien-ne de 86% de la population dont

50% en H24 en eau potable durantl’été 2019, tel est l’objectif ques’est assigné le ministère desRessources en Eau. Pour améliorerdavantage la situation, le ministre,Hocine Necib, a présidé, hier, uneréunion consacrée à l’examen del’état de mise en œuvre des pro-grammes de développement de sonsecteur à travers le territoire natio-nal. Cette réunion a regroupé lesdirecteurs centraux du ministère, lesdirecteurs de wilaya, les directeursgénéraux des organismes de gestion du service public del’eau, ainsi que les représentants des entreprises chargéesde la réalisation des projets. Dans son allocution, Neciba rappelé la situation difficile qui a prévalu durant la sai-son estivale 2017, marquée par des perturbations enmatière d’alimentation en eau potable ayant affecté 25wilayas et l’engagement de solutions d’urgence pouraccélérer la mise en service partielle des projets structu-rant. Ainsi que le lancement d’un programme complé-mentaire d’urgence pour 30 wilayas en coordination

avec le ministère de l’Intérieur,des Collectivités locales et del’Aménagement du territoire etles autorités locales. Le bilanétabli à fin février 2019 fait res-sortir une amélioration consi-dérable en matière de distribu-tion d’eau potable à l’échellenationale. En effet, 80% de lapopulation est actuellementdesservie au quotidien (dont45% h24). Un résultat atteintgrâce à la mise en service de 53projets, qui ont permis unemobilisation supplémentaire de

265.000 m3/j et une capacité additionnelle de stockage deplus de 110.000 m3 touchant directement une populationde 2,5 millions d’habitants. L’objectif tracé sera atteint àla faveur de la mise en service de plusieurs réalisationsdont la livraison de 16 projets structurants qui vont per-mettre la mobilisation supplémentaire de 955.000 m3/j,touchant directement une population de 4,4 millionsd’habitants. Par ailleurs, il est prévu l’intégration àl’Algérienne des eaux de 150 communes d’ici à la fin dumois de juin 2019.

Necib préside une réunion en prévision de la saison estivale

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HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

TÉBESSA

Réinhumationdes restes

de 24 chouhada

Le ministre desMoudjahidine,

Tayeb Zitouni, a présidé, hierà Tébessa, la réinhumation

de 24 chouhada dont lesrestes ont été exhumés en

janvier dernier d’un puits dela localité de Kara Senoune,

dans la commune deBoukhedra. La cérémonie de

réinhumation des martyrsdont une chahida s’est dérou-lée au cimetière des chouha-da de Boukhedra (45 km aunord de Tébessa), en présen-ce de la famille révolution-naire, et a coïncidé avec le

63e anniversaire de l’incendiecriminel du marché de

Tébessa le 4 mars 1956.Dans son allocution, le

ministre a estimé que l’occa-sion est «une opportunité

pour se souvenir des chouha-da dont le sang a coulé dansles diverses wilayas du pays,écrivant une épopée du sacri-fice pour une Algérie fière etdigne». Au début de sa visi-te, le ministre s’est recueilli,en compagnie des autoritéslocales, à la mémoire des

chouhada de l’incendie cri-minel du marché de Tébessa,devant la stèle érigée en leur

souvenir. Les restes de 24chouhada exécutés durant laguerre de Libération et enter-

rés collectivement ont étéexhumés d’un puits situé

dans une grotte de la régionde Kara Senoune, dans lacommune de Boukhedra.

SIT-IN DEVANT LE SIÈGE DE L’UGTA

Des syndicalistesprotestentUn sit-in a été observé par des travailleurs

et des syndicalistes, hier, en milieu dematinée, devant le siège de l’UGTA àAlger. Ils ont réclamé, entre autres, la révi-sion de la grille des salaires au sein desentreprises et des statuts particuliers destravailleurs de la Fonction publique. Prèsd’une centaine de manifestants se sontdonné rendez-vous devant le siège del’Union nationale des travailleurs algérienspour revendiquer des réformes au sein desentreprises. Ils ont notamment réclamé l’in-tégration des corps communs (ouvriers pro-fessionnels et agents de sécurité) et le res-pect de leurs statuts respectifs. RamdaneAlioui a appelé au dégel des projets pourrelancer le développement. Selon lui, «cetteaction se veut également une réponse aumépris affiché à l’encontre des travailleurset de leurs représentants». «Nous souhai-tons qu’on nous accorde un peu plus d’at-tention», s’est-il écrié. Le sit-in se veut,selon Smaïn Kouadria, membre du syndicatde wilaya d’Alger-Centre affilié à l’UGTA,«une démarche pacifique qui n’a d’autrebut que d’arracher nos droits». Il a égale-ment insisté sur l’importance d’une mobili-sation massive à travers le pays des diverssyndicats affiliés à l’organisation. Cesjours-ci, à travers les manifestations, lescitoyens ne cessent d’appeler au change-ment. Nous participons à notre niveau pourdénoncer les inégalités sociales et éviter depénaliser davantage les travailleurs», a ren-chéri Kouadria. Par ailleurs, les manifes-tants ont réclamé l’alternance au poste deprésident de la République. Dans la foulée,certains ont exhorté le secrétaire général del’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, à céder saplace. Le sit-in, qui a duré près de deuxheures, s’est déroulé dans le calme et aucunincident n’a été enregistré. 

n Walid Souahi

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Organisé en collaboration avec laCommission nationale du droit humani-taire international (CNDHI), la 2e éditiondu concours a réuni 16 étudiants desfacultés de droit et sciences juridiquesdes universités d’Alger, de Constantine,de Tizi Ouzou et de Bejaïa. Le concoursencadré par un comité de jury (ensei-

gnants et magistrats) avait pour thème : «La plaidoiriedu droit humanitaire international pendant les conflitsarmés». «Cet événement est l’occasion de faire sortir ledroit de la partie théorique, afin que les étudiants assi-milent mieux son application pratique dans lescontextes de conflit armé et approfondir leurs connais-sances dans ce domaine», a indiqué le chef-adjoint de ladélégation du CICR en Algérie, Philippe Beuchat, lorsde la cérémonie d’ouverture du concours, en présencedes représentants des ministères de la Défense nationa-le, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que duCroissant-Rouge algérien (CRA). A travers des plaidoi-ries fictives, les étudiants doivent démontrer avoir com-pris l’esprit des règles du droit humanitaire internatio-nal, distinguer les victimes, les parties en conflit et le

rôle de chacun pour assurer l’application des disposi-tions du droit humanitaire international, a soulignéBeuchat. Le responsable humanitaire a, à la mêmeoccasion, rappelé l’adhésion de l’Algérie aux conven-tions de Genève de 1949 ainsi qu’aux traités internatio-naux en matière de protection de l’enfance, desmembres d’organisations humanitaires, des blessés etde prisonniers de guerre. Expliquant que le droit inter-national humanitaire est un ensemble de règles quivisent à limiter les conséquences des conflits armés surles populations civiles, à travers notamment des restric-tions sur les moyens et méthodes de guerre, Beuchat aajouté que l’équipe lauréate de l’épreuve de présélec-tion représentera l’Algérie pour le concours régionalprévu au Caire à la fin du mois de mars. «J’espère cettefois-ci que l’équipe algérienne passera avec succèsl’épreuve régionale qui aura lieu au Caire. L’Algérierecèle des compétences dans le domaine du doit etpourra disposer de futurs avocats du droit humanitaireinternational», a souhaité Beuchat, mettant en exerguel’importance, pour le CICR, de «travailler avec les uni-versités algériennes sur les questions du respect du droithumanitaire international».

Concours de plaidoirie au profit d’étudiants algériens

LA DÉLÉGATION DUCOMITÉ INTERNATIONAL

DE LA CROIX-ROUGE(CICR) a organisé, hier, à

Alger, la 2e édition duconcours national de

plaidoirie en droitinternational humanitaire

(DIH) qui a opposé 4groupes d’étudiants en

droit issus d’universitésalgériennes en vue de

sélectionner une équipelauréate pour prendre part

au concours régionalprévu en Egypte, fin mars.

COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE

n Horizons : 05-03-2019 - Anep 1916100575 n Horizons : 05-03-2019 - Anep 1930000088

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HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

ALGÉRIEACTUALITÉS

SÛRETÉ DES ÉTABLISSEMENTS

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Le coup d’envoi de la quatrième édition duchallenge automobile «Raid des Reines»,

un rallye exclusivement féminin, a étédonné hier à partir du carrefour deBounoura, à la sortie sud de Ghardaïa, a-t-on constaté sur place. Ce rallye raid, qui aréuni une trentaine de concurrentes dedivers horizons (France, Brésil, Yémen etAlgérie), se déroule sur la route nationaleRN-1 (bitumée), dans le respect du code dela route et en plusieurs étapes avec Ghardaïacomme ville de départ et Tamanrasset, villed’arrivée. Les concurrentes vont parcourirplus de 2.000 km dans un environnementdésertique d’exception et découvrir durantce périple les somptueux décors du Grand-

Sud algérien et ses richesses culturelles,touristiques et économiques, a indiqué unmembre organisateur. L’évènement secaractérise par un parcours oasien où lesparticipants traverseront durant une semai-ne, en sept étapes, la beauté du paysage dela région de Ghardaïa et ses ksour ainsi quel’oasis pittoresque d’El Ménéa avant devisiter les régions du Gourara (Timimoune),du Touat (Adrar), le plateau de Tademaït et

le Tidikelt (In Salah) pour rejoindre ensuitela capitale de l’Ahaggar, Tamanrasset, der-nière étape du raid. Cette manifestationsportive à portée divertissante et touristique,qui sera ponctuée par des haltes et bivouacssur des dunes de sable ainsi que des visitestouristiques des ksour, des sites et vestigeshistoriques, constitue une belle occasionpour promouvoir la destination touristiquedu Sud algérien, a affirmé à l’APS l’initia-

teur de ce rallye, Toufik Boughali.L’objectif de cet événement organisé parl’agence touristique «M’zab Tours», sousl’égide du ministère du Tourisme et del’Artisanat, est de renforcer la position del’Algérie en matière de tourisme, de pro-mouvoir l’image du Sud algérien commedestination touristique internationale et debooster la destination des oasis et du Sudalgérien. L’occasion sera aussi, à la veille dela célébration de la Journée internationalede la femme, d’encourager la femme à par-ticiper aux courses automobiles et de mettreen avant le courage, la ténacité et le dépas-sement de soi, qualités caractérisant lesfemmes actives, selon les organisateurs.

RAID DES REINES

Début de la quatrième édition

SALON INTERNATIONALDE LA VENTILATION, CHAUFFAGE ETCLIMATISATION

De nouvellessolutionspour le bâtimentLe Salon international de la ventilation, chauf-

fage et climatisation (SIVECC) a été inaugu-ré, hier, au Centre international des conférencesd’Alger. La première édition se poursuivra jus-qu’au 7 mars. «Le Salon est un rendez-vousexceptionnel de professionnels qui veulentrépondre aux nouveaux besoins du marchéalgérien, en proposant toutes les nouvelles solu-tions dans ce domaine», affirme Samira Lebib,la commissaire du Salon où l’on attend 4.000visiteurs. Fabricants, distributeurs, installateurs,utilisateurs, bureaux d’études, architectes sesont donné rendez-vous. Ils dresseront un étatdes lieux et partageront leurs visions. C’estl’occasion, selon les organisateurs, de jeteraussi un regard sur l’état du secteur.L’événement sera enfin une plateformed’échanges et un moment privilégié de partageavec la clientèle. Le Salon se veut une opportu-nité d’échanges et de communication pour lesinstitutions publiques et privées. La présenced’exposants étrangers permettra de prendreconnaissance des dernières prouesses technolo-giques. Pour Chabane Aziz, directeur adjoint del’entreprise «MS Pub» qui organise le Salon, cedernier procure fierté et satisfaction. MustaphaMazouz, expert international patrimoine etarchitecture auprès de l’Ordre des experts inter-nationaux de Genève, a recommandé aux orga-nisateurs de «tenir compte des besoins auniveau institutionnel et économique, pour lamise en place en Algérie d’une véritable indus-trie orientée vers la chaîne de froid et de dispo-sitifs. «Nous avons construit 4 millions de loge-ments qu’il faut équiper et l’élimination desparaboles individuelles a induit le recalibrage»des équipements», soutient-il. «Il est égalementnécessaire de repenser à une climatisation cen-tralisée pour éliminer les climatiseurs desfaçades», ajoute-t-il. Brahim Kouidri est res-ponsable du développement commercial de«Cype», un bureau d’études techniques spécia-lisé dans les études thermiques, acoustiquespour lutter contre les pollutions sonores. «Nousavons remarqué que le domaine est en train dechanger. Nous avons ramené des solutions auxprofessionnels, capables de prendre en chargetout le volet de la construction à partir de lapartie structure thermique jusqu’à la gestion deprojets avec un générateur de prix spécialementpour l’Algérie», a-t-il confié.

n Samira Sidhoum

«Pas à la portée de tous», selon des opérateurs

Les textes législatifs relatifs à la sûreté internedes établissements (SIE) stipulent que celle-

ci doit être appliquée d’une manière à rendreefficaces les dispositifs de protection et dedéfense, notamment en cas de situation d’ur-gence. «La SIE doit permettre de faire face àtoute menace par le déroulement et la synchro-nisation d’actes technico-opérationnels entemps réel, exécutés avec des moyens tech-niques et humains préalablement préparés ettestés selon les scénarios et les hypothèses pré-vus à cet effet», explique l’expert en sciences ettechniques engineering de la sûreté et de lasécurité, le Dr Mohammed Dekakène. Si l’ins-tallation des moyens techniques adéquats,indique-t-il, en matière de surveillance, télésurveillance, télédétection,protection mobilière et immobilière, moyens de communication, detransmission et de défense doit être conforme à l’audit de vulnérabilité etaux menaces prévalant sur des points sensibles, tous les personnels dudispositif opérationnel de la sûreté interne doivent obligatoirement êtredes professionnels, aptes à cerner l’incertitude. «Pour cette raison, il estnécessaire de créer un institut national de hautes études en sûreté interneou de proposer des programmes de formation spécifique sur l’étude et lagestion des risques notamment», soutient-il. Le président de laFédération nationale des hôtels, Ahmed Oulbachir, abonde dans le mêmesens. Il déplore que la plupart des infrastructures hôtelières ne soient pasdotées d’une véritable SIE, rappelant, à ce propos, l’intrusion d’individusà l’hôtel El Djazaïr vendredi passé lors de la marche populaire. «Leshôtels dotés de ce type de sûreté relèvent de la catégorie 5 étoiles. Les

autres établissements, de classe inférieure, nepeuvent se permettre ce type de sûreté qui exigebeaucoup de moyens et un personnel qualifié,cher et qui ne court pas les rues», soutient-il.Pour ces cas-là, estime-t-il, la Sûreté nationaleest appelée à soutenir ces établissements demême qu’il est nécessaire d’organiser des ate-liers ou des journées d’étude au profit des per-sonnels de ces établissements sur la notion derisques, de menaces et sur la prévention. SelonDekakène, il ne suffit pas, en matière de sûretéinterne, d’ériger des murs ou de procéder àl’installation de centaines de caméras de détec-tion et de télésurveillance ou même de faireappel à des drones avec tous les systèmes élec-

troniques de communication et de transmission de données en temps réel.«Il ne faut pas négliger le facteur humain indispensable pour créer unepolitique de sûreté, de développer une culture et une formation dans cesecteur», affirme-t-il. «Il faut penser sûreté à tout instant», lance-t-il.Conscientes, d’après le président de l’Association des producteurs algé-riens de boissons, Ali Hamani, les grandes usines, versées dans ce cré-neau, font appel à des entreprises spécialisées de gardiennage et de sécu-rité pour assurer leur sûreté interne. «C’est un véritable investissementque seules les grosses entreprises peuvent se permettre. Ces entreprisesde gardiennage et de sécurité agréées par le ministère de la Défense ontcomme pour mission la protection des sites», fait-il savoir. Selon lui,«tous les moyens, dont le port d’arme, gardiennage avec chiens, sont uti-lisés par ces entreprises pour accomplir leur mission».

n Farida Belkhiri

LES SPÉCIALISTES EN GYNÉCOLO-GIE-OBSTÉTRIQUE, les sages-

femmes ainsi que l’ensemble desintervenants dans la prise en charge

et le suivi de l’état de santé de lafemme gestante de la wilaya de

Tipasa sont en conclave depuis hier,et ce, pour trois jours à l’hôpital

psychiatrie de Nador, pour s’initier àla maîtrise de la nouvelle platefor-

me numérique de gestion de la priseen charge de la femme gestante.

«Jusqu’à maintenant, les étapesde la prise en charge et du suivide l’état de santé de la femmegestante sont consignées surregistre. Désormais, d’ici troisjours, une nouvelle applicationnumérique prendra le relais»,annonce le directeur de la santé

de la wilaya de Tipasa, Djassim Amrani.L’introduction des TIC dans ce segment de lasanté, qui est une première expérience enAlgérie, se veut, selon le même responsable,un mécanisme efficace pour optimiser l’or-ganisation de la prise en charge de la femmeenceinte, et ce, afin d’éviter les complica-tions maternelles et fœtales. «La prise encharge de la femme gestante est un problèmede santé publique», souligne le responsable.

Et d’ajouter  : «Notre objectif est de réduireau maximum la survenance des drames, d’oùla mise en place de cette application qui meten réseau l’ensemble des intervenants en cesens.» A l’en croire, les principales causesqui peuvent éventuellement aggraver lescomplications en question sont l’absence oula mauvaise prise en charge et le suivi dansdes structures inappropriées, les évacuationsanarchiques et la saturation des services. «Enrecourant au support papier, nous rencon-trions des difficultés, dans la mesure oùl’évolution de l’état de santé de la femme

gestante n’est pas évaluée en temps réel.Avec la nouvelle plateforme numérique, ceproblème est définitivement résolu», prometAmrani. Ainsi, dès la captation de la grosses-se, le dossier de la femme gestante sera intro-duit dans la plateforme avec un identifiantpersonnel. Le document est accessible sur leréseau de tous les intervenants chargés deson suivi. Ainsi, la programmation desconsultations et le lieu de son hospitalisationpour accouchement seront programmés àl’avance selon son état de santé.

n Amirouche Lebbal

PLATEFORME NUMÉRIQUE POUR LE SUIVI MÉDICAL DE LA FEMME GESTANTE

Entrée en vigueur de l’application

FESTIVAL DU FILM AMAZIGH

Un hommage particulier a été rendu, dans l’après-midi de dimanche dernier, au petit théâtre de lamaison de la culture Mouloud-Mammeri, à unmonument de la culture algérienne, LarbiZeggane, plus connu sous le nom artistique deKamel Hamadi, qui a livré à l’assistancequelques pans de sa vie à travers une table rondeanimée par notre confrère de la radio locale de

Tizi-Ouzou, Samir Ouanzar. Cette rencontre a permis aux pré-sents de découvrir bien des choses sur le parcours de cetimmense auteur-compositeur qui, malgré ses 83 ans (né le 22décembre 1936 à Aït-Daoud dans la commune de Yataffen),garde une grande lucidité et une mémoire éléphantesque.Kamel Hamadi a évoqué sa carrière et sa vie, sans le moindresoupçon d’oubli ou de voile dans sa mémoire. Il était capablede citer un par un les 120 artistes avec lesquels il avait travaillédurant 66 ans de carrière. Et ce, dans les deux langues kabyleet dialecte algérien. Il citera un grand nombre d’entre eux pourne retenir, entre autres, que les plus grands à l’instar d’El-Anka, Azem, Aït-Menguelat, El Djamoussi, El Ankis,Saâdaoui, Chaou, Allam, Athmani, le roi et le prince Mami etKhaled pour les hommes, mais aussi de nombreuses chan-teuses comme Noura qui est devenue, plus tard, le 25 février1960, sa femme, H’nifa pour laquelle il a composé 14 titres,Fadhéla Dziria, Djahida, Malika Medah, Zoulikha... Hamadinous apprendra qu’il avait composé plus de 2.000 chansonsentre textes et musiques pour ces artistes tout en côtoyant ausside grands hommes comme Missoum, Skandrani et Bachtarzi.Mais aussi des monstres de la scène française commeAznavour, Ferrat, Brassens, Dalida et Moustaki. «A cetteépoque (années 50 ndlr), nous manifestions une curiosité artis-tique et intellectuelle aux travaux de ces artistes occidentauxcomme ils manifestaient de leur côté la même curiosité pourl’œuvre artistique algérienne» dira-t-il pour illustrer ces ren-contres avec les stars de la chanson française. L’occasion a étéaussi pour lui de se rappeler son enfance lorsqu’il avait atteintl’âge de la scolarité. Une scolarité entamée dans une écolefrançaise située à 4 km de son domicile parental. «J’y étaisscolarisé grâce à mon oncle qui avait réussi à convaincre monpère qui était récalcitrant de me voir fréquenter une école fran-çaise tant c’était mal vu à l’époque dans mon village». Il diraaussi que son père, Saïd Zeggane, qui était tailleur, «voulaitque j’assure sa relève du fait que dans la famille on était pourainsi dire tailleur de père en fils, si bien qu’il m’avait envoyédans l’Oranie, du côté de Sig, chez un de mes oncles pourapprendre le métier. Je suis resté 3 années entre Sig etBouguirat avant de venir à Alger en 1950 chez un autre de mesoncles, lui aussi tailleur». Mais il avouera que la couture de

vêtement ne l’emballait guère. «Je ne me voyais pas faire car-rière dans ce métier et vivre de cela». La poésie qui coulaitdans ses veines et son amour pour l’art le détournèrent de lavocation familiale. C’est ainsi que la fièvre de l’écriture et dela composition s’est emparée de lui. «Mais, être chanteurc’était aussi mal vu, par mon père surtout, et il était impos-sible, voire pas question du tout, pour lui, de voir un artiste ausein de sa famille. «Mais j’étais déterminé à le devenir, quitteà changer de nom comme ce fut le cas pour de nombreuxartistes de l’époque» dira-t-il. Mais comment trouver un nomd’artiste ? Tel était le dilemme. «Comme j’aimais la culture,le cinéma et la chanson égyptiennes, surtout deux grandsacteurs, Imad Hamdi et Kamel Chenaoui, j’avais décidé deporter le prénom de Kamel Chenaoui et le nom de ImadHamdi, à savoir Kamel Hamdi» nous apprendra-t-il en ajou-tant que la lettre «A» de Hamadi a été malencontreusementinsérée par la secrétaire qui avait inscrit son nouveau nomd’artiste. «Je ne l’ai pas contesté car il me convenait bien».«Depuis, que de chemin parcouru ! J’ai rencontré, durant toutema carrière, de nombreuses personnes qui, chacune d’entre-elles, m’avait appris bien des choses. Mais la plus grandechose que j’ai apprise en elles est que, malgré leur talent et leurgrandeur, elles restaient humbles et surtout dignes». Unehumilité et une dignité que Kamal Hamadi incarne tant.Malgré cette longue carrière et les succès qui furent les siens,comme toutes ces chansons intemporelles qu’ils avaientécrites, pour certaines en moins de 24 heures, à El Anka(Ammi Azzizen), Aït Menguelat (Lfrak- A ttbib dawiyi), il estresté égal à lui-même. A l’écouter retracer sa carrière, on restesuspendu à ses lèvres tant c’était passionnant. Mais une choseest certaine, on avait bien compris qu’écrire un texte et com-poser une musique était inné pour lui. «C’est en quelque sorteun don divin» nous indiquera un confrère. Oui Kamel Hamadiest une icône de la culture nationale. Il avait même eu le donde faire interpréter des chansons en kabyle à la compagne desa vie, Noura, la fille du Chenoua (née Fatima-Zohra Badji en1942 près de Cherchell, morte le 1er juin 2014 à Paris), qui, enplus d’épouser l’homme, elle a aussi épousé la langue kabyleoù elle excellera même, ou encore à El Anka qui, bien qu’ori-ginaire de Taguercift, dans la région de Aghribs, ne parlaitguère le kabyle. Kamel Hamadi, qui est en train d’écrire sonlivre biographique, est aujourd’hui un homme heureux decontinuer à fréquenter les salles de spectacles et les salles obs-cures. «La scène est ma raison de vivre» nous a-t-il confié.Enfin, il est à rappeler qu’il a eu de nombreuses distinctionsdont la plus importante est la croix de la Légion d’honneur.Une médaille qui lui a été remise, au mois de juillet 2009, parle ministre français de la Culture, Jacques Toubon, en recon-naissance de son grand apport à la culture en tant qu’auteur oucompositeur de 2.000 œuvres. S’agissant du festival du filmamazigh qui lui rend hommage, Kamel Hamadi, auquel le réa-lisateur Abderezzak Labri Cherif a consacré un documentaire-portrait (Kamel Hamadi Ger Yenzizen, 2010, 63 minutes), nemanquera de saluer tous les efforts des jeunes réalisateurs etproducteurs «qui œuvrent pour la promotion de ce cinéma mal-gré le peu de moyens dont ils disposent». Il souhaite surtoutvoir ce festival élevé au rang de festival international pour unmeilleur rayonnement sur le cinéma mondial.

nRachid Hammoutène

EN MARGE DES PROJECTIONS DE FILMS ENGAGÉSDANS LA COMPÉTITION POUR L’OLIVIER D’OR, leFestival culturel national annuel du film amazigh

(FCNAFA) a eu aussi son lot de conférences thématiques.

Très faible fréquentationLe Festival national culturel du film Amazigh (FNCFA) a

été boudé par le grand public. Les projections de cette

17e édition se sont déroulées dans une salle (Maison de la

culture) bien vide. Seuls quelques badauds et les amis et

familles des réalisateurs y avaient prit part. A la décharge

des organisateurs, ce festival s’est tenu dans des condi-

tions et une ambiance particulières où la chose politique

prenait plus le dessus sur la chose culturelle. D’ailleurs

au second jour du festival et la nouvelle marche pacifique

de vendredi dernier, les projections se sont faites prati-

quement à huis clos tant on appréhendait l’issue sur

laquelle allait déboucher cette historique marche dont la

chute était justement le siège de la wilaya mitoyen de la

maison de la culture Mouloud-Mammeri. Et dire que

cette année, la qualité des films était meilleure que lors

des années précédentes.

Vibrant hommage au compositeurKamel Hamadi

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a reçu hier, ausiège du ministère, le directeur du réseau des Centres des

Instituts Cervantès dans le monde, Luis Garcia Montero, envisite en Algérie à la tête d’une délégation de personnalités etresponsables de la culture et du patrimoine espagnoles. A l’is-sue de la rencontre, Montero, après avoir exprimé sa gratitudepour l’intérêt qu’accorde l’Algérie à la langue espagnole et àl’Institut Cervantès, a mis en avant le patrimoine historique etculturel commun aux deux pays qui font que «l’Espagne esttoujours présente en Algérie et l’Algérie présente en Espagne».Luis Garcia Montero a déclaré : «J’ai eu l’honneur, en ma qua-lité de directeur des Instituts Cervantès, d’être en présence duministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, pour discuter sur lesprojets futurs, pour les cultures algérienne et espagnole, quinous permettront de faire connaître la production culturelle etlittéraire algérienne en Espagne.»

Pour sa part Azzedine Mihoubi a déclaré : «La rencontre quim’a réunit avec le directeur général du Réseau InstitutsCervantès a été très fructueuse, car nous avons abordé plusieurspoints de la culture, de l’histoire et du patrimoine.» Il a ajoutéque «nous avons rappelé l’importance de renforcer les relationsculturelles entre nos deux pays et j’ai évoqué la classificationpar l’Algérie de la grotte Cervantès ainsi que les fortifications

espagnoles à Oran en tant que patrimoine culturel national».Mihoubi a déclaré qu’«une démarche commune entre nos deuxpays est entreprise pour la classification de ces fortifications,avec celles qui existent en Espagne, comme à Saragosse, au

patrimoine mondial de l’Unesco». Le ministre de la Culture aégalement reçu une invitation de Montero pour participer auxlectures sur l’écrivain espagnol Miguel de Cervantès qui repré-sente un patrimoine culturel commun à nos deux pays, commeje l’ai également convié, en sa qualité de grande figure littérai-re espagnole à être parmi les invités du prochain Salon du livred’Alger». Le ministre a affirmé que «Montéro a exprimé sa joied’être présent à une conférence internationale sur la cultureespagnole qui sera organisée en Algérie».

La ministre a annoncé que le directeur général du réseauCervantès est en train d’œuvrer pour l’ouverture d’un institutCervantès au niveau des camps des refugiés sahraouis, consi-dérant qu’il existe un héritage culturel dans cette région qui doitêtre préservée. Il a déclaré également que Montero travaillepour que les deux instituts Cervantès, d’Alger et Oran, puissentêtre en relation avec toutes les institutions culturelles algé-riennes pour une coopération plus élargie dans plusieursdomaines tels que la traduction et le théâtre. «Chose qui montrela volonté de renforcer la présence de la culture espagnole enAlgérie et offrir une plus large participation pour la culturealgérienne dans les différentes manifestations en Espagne»,déclare le ministre.

n Hakim Metref

COOPÉRATION

CULTURELLE

ALGÉRO-ESPAGNOLE

Mihoubi reçoit le directeur du RéseauInstituts Cervantès dans le monde

CULTUREwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

DDOOSSSSIIEERRwww.horizons.dz

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HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

Le 9 janvier dernier, le direc-teur de la santé de la wilayade Djelfa a émis une note met-tant en garde contre la nocivi-té de certains composants pré-sents dans les denrées alimen-taires qui seraient même can-cérigènes. Quelques semaines

auparavant, le ministère du Commerceavait procédé au retrait de la poudre dejus instantané «Amila» du marché, avecgel de l’activité de la société productriceSarl Promasidor, domiciliée à Boufarik(Blida). Cette mesure a été prise, suite àune correspondance de la direction ducommerce de la wilaya d’El Bayadh fai-sant état de l’existence d’une substanceprohibée appelée «Pyrazole» dans lescomposants de ce produit. Le Pyrazolen’est pas une substance prohibée maisdevient dangereuse pour la santépublique quand son taux de concentra-tion dépasse les quantités autorisées parles services compétents. Ces dernièresannées, les alertes relatives à l’utilisa-tion de certains additifs alimentairesdont E211, E330, E171, E102, E307,

E339, E325, n’ont pas manqué. Ellessuscitent inquiétude et interrogation. Undéluge de questions. Que contiennentvraiment nos assiettes ? Sommes-nousdes victimes qui s’ignorent d’une mau-vaise nutrition ? Que sont ces nanoma-tériaux qui nous contaminent de façoninvisible ?Colorants, conservateurs, antioxydants,exhausteurs de goût, arômes de synthè-se, une kyrielle de substances artifi-cielles, sont disséminés dans nos ali-ments. De nos jours, il est presque rared’acheter un produit qui n’en contientpas. On les trouve surtout dans lesboissons, les biscuits, les confiseries etviande. Ils sont partout mais souventinvisibles et illisibles sur les fameusesétiquettes nutritionnelles. Les additifs nesont pas facilement identifiables.Environ 320 additifs alimentaires sontautorisés dans les denrées alimentaires.Il existe cinq grandes familles d’additifsalimentaires, les colorants qui permet-tent de donner une couleur attirante auproduit (de E100 à E199), les conserva-teurs (E200 à E299) indispensables carils empêchent la prolifération de moisis-

sures, les antioxydants (E300) et don-nent son aspect à un produit. Lesexhausteurs de goût (E600) complètentla liste. L’usage des colorants est varié.Il y a ceux qui rehaussent le goût,allongent la conservation les aliments.Ils n’ont pas une bonne réputationmême si aucune étude ne prouve réelle-ment leur nocivité. Des scientifiquesestiment que ces derniers ne sont pasdangereux, à condition de respecter undosage quotidien. Autrement dit, évitezune surconsommation pour ne pas expo-ser votre organisme. Face aux inquié-tudes des consommateurs, les industrielstentent de rassurer sans pouvoir donnerd’arguments convaincants. Mais peut-onréellement s’en passer ? Ce n’est pasaussi facile. Certaines substances sontinévitables, voire obligatoires. Ils ontpour rôle de préserver les qualités nutri-tionnelles des denrées. Ils limitent parexemple l’oxydation de vitamines ou ladégradation des acides aminés. D’autressont là pour améliorer le goût des ali-ments et leur conférer un parfum dereviens-y. Bon appétit, malgré tout.

n A. H.

Parmi les textes juridiques régissant en Algérie, l’utilisa-tion des additifs alimentaires figure le dans le décretexécutif 12-214 du 15 mai 2012. Celui-ci fixe leurs

conditions et modalités d’utilisation dans les denrées ali-mentaires destinées à la consommation humaine. Cedécret est une modification importante de règlements

antérieurs, notamment de l’arrêté interministériel du 14février 2002 et des règles d’étiquetage des additifs.

L’article 3 du décret précise la notion d’additif alimentai-re, la dose journalière admissible (DJA), la concentrationmaximale d’un additif, le processus de mise à la consom-

mation et la bonne pratique de fabrication…n A. H.

Le Codex Alimentarius Stan 192-1995 est la base de laréglementation algérienne. Il ne s’agit pas d’une régle-

mentation officielle mais d’une norme, une recommanda-tion internationale d’utilisation de produits. Le codex

définit les denrées alimentaires et précise leur classifica-tion. Il présente aussi un tableau de références croisées

des normes Codex des produits et du système de classifi-cation des denrées.

n A. H.

On ne peut pas mettre un additif de n’importe quellemanière. Il existe des études toxicologiques à mettre enplace en amont. De part sa nature, un additif alimentaire

doit permettre sa dissolution dans la composition del’aliment. S’agissant de concentration, on ne doit pas

dépasser 2% de la composition de l’aliment. Au delà, lesadditifs peuvent se révéler toxiques.

n A. H.

DE TOUS LES RISQUES

lRÉGLEMENTATION ET UTILISATIONDécret exécutif 12-214

du 15 mai 2012

lLe Codex Alimentarius…

lUsage…

CES DERNIÈRES ANNÉES, lesalertes relatives à l’utilisation de

certains additifs alimentaires n’ontpas manqué. Elles suscitentinquiétude et interrogation.

réaliser par Amokrane Hamiche

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13nn Réalisé par Amokrane Hamiche

PRODUCTEURS ALGÉRIENS DE BOISSONS CONSOMMATEURS

Entretien réalisé par : A. Hamiche

Quels sont les additifs alimentaires suspectésd’être dangereux pour notre santé ? Pour Dr

Bouchaib, les additifs ne doivent pas être considé-rés comme dangereux, à condition de respecter ledosage lors des préparations. Autrement dit, ellepréconise d’éviter la surconsommation. Sonconseil ? Privilégier les plats préparés à la maisonen lieu et place de ceux concoctés avec des addi-tifs et autres colorants.

Des additifs alimentaires se retrouvent dansnotre alimentation. Sont-ils inoffensifs ?

Les additifs alimentaires ne sont pas dange-reux. Ceux qui sont utilisés chez nous sontconformes à ceux qui figurent sur la liste validéepar le Comité mixte FAO/OMS d’experts desadditifs alimentaires (JECFA). Nous n’avons pas ànous inquiéter. Les additifs font objet de réévalua-tion régulière et continue. Le danger peut se mani-fester dans les cas où des producteurs ne respec-tent pas la dose. Les conséquences vont de lasimple intolérance alimentaire, l’allergie, l’atten-tion, l’hyperactivité, l’échec scolaire, jusqu’auxpathologies plus graves telles que les maladies car-diovasculaires et les cancers. Les personnes doi-vent limiter leur consommation de produits bour-rés d’additifs. il faut consommer intelligemment.

Diverses subsistances sont suspectées d’ag-graver des troubles de l’attention et de déclen-cher des réactions allergiques, d’asthme. Qu’enpensez-vous ?

Il ne faut surtout pas sous-estimer les effetsnéfastes des additifs. Utilisés en fortes doses, cesproduits chimiques peuvent entraîner d’importantseffets secondaires. Mélangés, ils peuvent s’avérercancérigènes, même si cela n’est pas confirmé pardes études. Les additifs peuvent également causerdes allergies, des retards de croissance chez l’en-fant (pour le benzoate), des migraines (glutamatemonosodique). Il y en a d’autres qui provoquentéventuellement et potentiellement des maladies.Nous ne sommes pas dans l’incertitude. Plusieursétudes scientifiques à l’échelle mondiale assurent

qu’il y a un effet nocif sur la santéhumaine. Mais je le redis, la dangero-sité réside dans l’utilisation indus-trielle abusive qui ne respecte pas ledosage ou le recours à des additifsqui ne sont pas sur la liste autorisée.La consommation à long terme etquotidienne d’aliments riches enadditifs peut entraîner des effets indé-sirables.

Existe-t-il un effet sur la crois-sance des enfants ?

Des études ont révélé que deschangements significatifs s’opèrentdans le comportement des enfantslorsque les colorants et les additifssont retirés de leur alimentation. La recherche faitmême un lien direct entre la consommation de cesproduits et des problèmes comme le manque deconcentration.

Les plats préparés devraient être une sorte de«dépannage». Dans la mesure du possible, il estconseillé de privilégier les préparations faites à lamaison. Les parents ont malheureusement tendan-ce à céder. Cela fait mal de voir tous ces enfantsgrignotant des chips en présence des parents. EnEurope, les chips sont assimilées à un canceremballé dans une boîte. Les parents doivent faireattention. Ils doivent penser à la santé de leursenfants et revenir à nos traditions et éviter pour legoûter les barres chocolatées, les génoises bour-rées d’additifs alimentaires. Il faut céder à la ten-tation industrielle une fois par semaine mais pastous les jours.

Le consommateur est-il maître de sesgestes ?Le consommateur n’a pas vraiment le choix.

Les rayons des supermarchés sont de plus en plusachalandés de plats préparés. Toutefois, un certainnombre d’arguments santé devraient nous faireréfléchir. La déclaration nutritionnelle est obliga-toire pour la majorité des produits. Sur l’étiquettedoit figurer la liste des principaux ingrédients pourpermettre au client de savoir ce qu’il doit acheter.Il faut avoir le reflexe de lire et de s’intéresser àl’étiquette. Les ingrédients apparaissent parfois

avec une taille de caractère qui lesrend illisibles. Toutefois, on peut tou-jours chercher sur Internet plus d’in-formations. Quels sont les additifs à éviter ?Les colorants artificiels qu’on retrou-ve dans les yaourts aromatisés, lesjus de fruit et surtout les bonbons. Ily a le fameux additif qui donne unecoloration rouge. Les édulcorantsartificiels donnent le fameux beausucré substitutif au sucre classique. Ilne faut pas croire qu’un produit ali-mentaire où il est écrit additif est for-cément bon pour la santé. L’éditique,qui contient de l’aspartame, un addi-

tif alimentaire incriminé dans l’addiction au sucreet dans l’apparition du cancer, on le retrouve dansles produits allégés comme les boissons, les bis-cuits, les confiseries etc. Il est conseillé de l’éviter,par précaution, même s’il manque des preuves for-melles quant à ses risques. Il faut éviter l’asparta-me. C’est un édulcorant suspect. Le sirop de glu-cose-fructose est un concentré de sucre qu’onretrouve notamment dans les biscuits. Le problè-me est que notre organisme a du mal à l’identifier.Il fait monter notre glycémie en flèche et présentedes risques de diabète. A long terme, sa consom-mation peut causer des dommages cardiovascu-laires. L‘hydroxytoluène butylé, le fameux BHTtrès présent dans les produits alimentaires, est uti-lisé comme antioxydant. Son innocuité n’a pas puêtre établie, mais il pourrait favoriser le dévelop-pement de tumeurs. L’huile partiellement hydrogé-née contient des graisses insaturées ayant subi unprocessus d’hydrogénation partiel. On la retrouvedans les viandes et beurres .

Il est aussi un additif de la famille des exhaus-teurs de goûts qu’on retrouve dans presque tous lesaliments transformés. Des boissons aux biscuits enpassant par le pain et les conserves. Les nitrates,qu’on trouve surtout dans les charcuteries pour lesconserver, peuvent favoriser, dans certaines cir-constances, l’apparition de composés cancéro-gènes, les nitrosamines.

n A. H.

Farouk Slimani est un spécialistedans la transformation et le

conditionnement de la pomme deterre et les légumes sous-vide.

Producteur de frites sous-vide, ilaffirme avoir le droit de rajouter un

conservateur ou un antioxydant pouréviter l’oxydation de la pomme de

terre, lors de la coupe et la mise à sacsous vide pour peu que la dose soit

bien respectée. «Autrement, dit-il, onpeut avoir des problèmes qui serépercuteront sur la santé des

consommateurs et la qualité de l’huilede cuisson». Il citera notamment lemétabisulfite, un conservateur quipeut détruire la qualité de l’huile en

un temps record et qui peut entraîner,chez le consommateur, des allergies.«Au départ, j’ai commencé à utiliserles conservateurs. Par la suite, je n’en

ai pas vu la nécessité, parce que lapomme de terre est consommée

chaque jour. Et puis, le fait de mettrele produit sous vide est déjà unemanière d’éviter l’oxydation»,

explique t-il. Il a décidé, alors, de neplus utiliserles additifs mais reconnaîtque le contrôle des doses, une énormeresponsabilité, s’avère très difficile».«Il faut être très vigilant par rapport

au code d’utilisation. Une dose,utilisée selon les normes prescrites,permet à la tubercule de tenir deuxheures, voire une demie-journée etmême une journée au maximum»,explique notre interlocuteur. Mais

quand on double ou triple la dose leproduit peut «tenir» trois jours.

«Mais cela est très mauvais pour lasanté», assène-t-il. Un éclair de

tristesse passe dans ses yeux. «Quandje passe devant des restaurants, je

reste angoissé en voyant des sacs depomme de terre exposés en dehorsdes magasins dans des sacs qui ne

sont pas sous-vide. C’est anormal quela couleur de la denrée reste blanchedurant toute la journée», poursuit-il.Connaisseur, le producteur constateque beaucoup de conservateurs sont

utilisés sans aucun calcul ni respect dela dose préconisée. Pour lui, il est

impossible que la pomme de terre nes’oxyde pas durant toute la journée, sielle n’est pas découpée et mise sous-vide. Il faut rappeler que l’Algérien

consomme en moyenne près de 111 kgde pomme de terre par an. La

moyenne mondiale est, quant à elle,estimée à 31 kg. D’où l’intérêt et la

saveur de ce témoignage. n A. H.

Sous la loupe du ministère du Commerce Les additifs alimentaires sont encadrés par la loi

09-03 du 25 février 2009. Un décret exécutif du15 mai 2012 fixe, quant à lui, les conditions etmodalités d’utilisation des additifs alimentairesdans les denrées alimentaires destinées à laconsommation humaine. Selon un responsable duministère du Commerce, le décret s’appuie essen-tiellement sur la directive du Codex Alimentariusqui fixe tous ce qui a trait aux additifs. Pour notreinterlocuteur, «l’opérateur économique, producteurou importateur, est tenu de respecter les disposi-tions légales et réglementaires». Le responsable duministère est catégorique. Les opérateurs sonttenus de présenter les additifs utilisés avec exacti-tude sur l’étiquetage. Ils doivent mentionner,entre autres, la notion d’additif alimentaire, ladose journalière admissible (DJA), la concentra-

tion maximale, le processus de mise à la consom-mation, la bonne pratique de fabrication, le signeconventionnel et la fonction technologique del’additif. «Le contrôle se fait par rapport à tous cescritères. D’abord est-ce que l’additif est autoriséou non ? S’il est autorisé est-ce qu’on respecte leslimites maximales fixées par la loi ?», explique-t-il.

INFRACTIONS Le département de Djellab rassure quant à l’effica-cité des opérations de contrôle qui s’effectuent demanière continue. «Il y a un contrôle minutieux etrigoureux par rapport aux additifs alimentaires.L’article 12 de la loi 09/03 oblige chaque opéra-teur à effectuer un autocontrôle et détenir la preu-ve qu’il s’est autocontrôlé. «Même les additifs quipénètrent sur le territoire national en tant que

matières premières sont strictement contrôlés etvérifiés», proclame le cadre du ministère. Desinfractions minimes sont toutefois enregistrées.Elles sont liées, notamment, à l’absence de lafonction technologique de l’additif sur l’étiquetageet l’utilisation d’un additif pour une autre fonctionpour laquelle il n’est pas autorisé. «Les infractionssont rares. Le ministère y veille. Nous avons troislaboratoires de répression de la fraude (Sétif,Alger et Constantine) chargés des vérifications quitravaillent en étroite collaboration avec le labora-toire scientifique de la police. Quant au Centre derecherches scientifiques et techniques en analysesphysico-chimiques (CRAPC) de Bousmail, sa mis-sion est d’effectuer des analyses d’autocontrôlepour les opérateurs économiques.

n H. A.

FAROUK SLIMANI

Un producteurqui a renoncéaux additifs

HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

Suite

de l

a pa

ge 11

La réglementationstrictement respectée

La fabrication de boissons nécessitebeaucoup d’additifs. Pour le prési-

dent de l’Association des producteursalgériens de boissons (Apab), AliHamani, «il n’y a pas de raison de s’in-quiéter». Rassurant, il explique quel’utilisation des additifs est parfaite-ment légale et autorisée par la régle-mentation internationale régie par leCodex Alimentarius (une commissiond’experts des Etats membres de la FAOet de l’OMS) et nationale (décret exé-cutif n° 12-214 du 15 mai 2012). Pournotre interlocuteur, certains directeursexécutifs de wilaya ont «fait preuve degrave légèreté» en répercutant desinformations collectées auprès de per-sonnes non habilitées. Pour lui, ilsn’ont pas tenu compte des enjeuxnationaux, ni respecté la réglementa-tion qui encadre l’utilisation de toutadditif alimentaire. «Les déclarationserronées ont un impact désastreux àtous les niveaux. Elles remettent enquestion nos textes, la souveraineté denos instances seules habilitées à traiterde telles problématiques et affecte sur-tout la crédibilité des directions de lasanté censées appuyer les gros effortsdéployés pour protéger le consomma-

teur», déplore Hamani. Il se dit persua-dé que ce type d’alerte sème la confu-sion dans l’esprit des consommateurset alimente l’angoisse et la paniquechez eux, sans compter le préjudicecausé à toutes les filières de l’industrieagroalimentaire, notamment celle desboissons. «Tous les additifs alimen-taires, objets de campagne de dénigre-ment, sont utilisés par les filièresagroalimentaire et pharmaceutique»,a-t-il rappelé.

«On se demande alors pour qui rou-lent ces personnes qui peuvent condui-re à la rupture du lien de confianceentre le consommateur et le producteuralgériens», regrette-t-il. Hamani a faitsavoir que les unités de production sontsoumises à 13 contrôles, avant l’ache-minement du produit sur le marché.«La plupart des producteurs disposentde laboratoires ultramodernes et unpersonnel très compétent capable d’ef-fectuer les analyses nécessaires», assu-re-t-il. Il a précisé, enfin, que la ten-dance actuelle est l’utilisation d’addi-tifs naturels et la majorité des additifsutilisés dans notre pays sont importésd’Europe.

n A. H.

THOMAS LAURENCEAU (ENSEIGNANT, EXPERT CONSOMMATION POUR L’UNION EUROPÉENNE)

«Il faut éviter les colorants» Entretien réalisé par : A. Hamiche

Journaliste spécialiste de la consomma-tion, Thomas Laurenceau estime que les

additifs ne sont pas dangereux. Toutefois,il relève qu’avec le progrès des connais-sances, certains que l’on croyait inoffen-sifs sont remis en cause par des étudesscientifiques.

Quelle est la composante des addi-tifs ?

Certains sont naturels, d’autres totale-ment chimiques. Mais naturel ne veut pastoujours dire inoffensif et chimique n’au-torise pas à qualifier un additif detoxique. Ainsi, le colorant rouge E120 est tiré d’unminuscule insecte, la cochenille.

Il est naturel mais susceptible de provoquer desallergies. Une inquiétude a surgi avec les additifs sousforme de nanoparticules, c’est-à-dire extrêmementpetites (une nanoparticule ne mesure que quelquesnanomètres, et il faut un million de nanomètres pour

faire un millimètre). Le colorant blancE171, déjà cité, se trouve souvent sousforme «nano». Or on ne connaît pas vrai-ment l’impact des nanoparticules surl’organisme.

Où réside le danger ? Normalement, il ne devrait pas y avoir dedanger. En théorie, les additifs qui sontartificiellement ajoutés aux aliments nesont autorisés que s’ils ne font pas courirde risques aux consommateurs. La plu-part du temps, c’est d’ailleurs ce qui sepasse. Certains additifs permettentmême de limiter certains risques alimen-taires, par exemple en améliorant laconservation des aliments. Toutefois,avec le progrès des connaissances, des

additifs que l’on croyait inoffensifs sont remis en causepar de nouvelles études. On découvre qu’ils peuventêtre impliqués dans l’apparition de maladies, parfoisgraves. Même si la dose est faible, la consommation surde longues durées et la multiplication des sources d’ex-position viennent aggraver les risques, notamment avecles aliments ultra-transformés par l’industrie.

Quels sont les additifs les plus nocifs pour lasanté ? Soyons clairs, les plus nocifs sont déjà interdits.

Mais certains sont toujours autorisés, malgré des soup-çons importants. C’est le cas par exemple de colorantsazoïques (identifiés en Europe sous les appellationsE102, E104, E110, E122, E124), soupçonnés de favori-ser l’hyperactivité chez les enfants. Certains conserva-teurs aussi sont très controversés, comme les nitrates etles nitrites qu’on peut trouver dans les viandes transfor-mées (E249 à E252), qui pourraient favoriser la surve-nue de certains cancers, ou encore l’acide benzoïque etses dérivés (E210, E211, E212, à E213), qui pourraient,entre autres, être impliqués dans des réactions aller-giques. On découvre aussi que des émulsifiants jouentun rôle dans l’inflammation de l’intestin et l’obésité,l’une des grandes menaces sanitaires à laquellel’Algérie n’échappe pas.

Faut-il interdire des additifs et comment luttercontre la surconsommation ? Il ne faut pas paniquer inutilement car la plupart des

additifs sont sans danger. L’E300 n’est au fond que dela vitamine C, pour ne citer que cet exemple. Maiscomme il existe des centaines d’autres, on ne peut pas

apprendre par cœur la liste de ceux qui sont à éviter etde ceux qui ne présentent aucun danger. La premièrechose à faire est d’éviter les additifs qui n’apportentrien au produit. Un conservateur est utile, un colorantne l’est pas. C’est pourquoi il est légitime de demanderl’interdiction du dioxyde de titane E171, pas forcémentle plus dangereux, mais il ne sert qu’à rendre plus blanc.On en trouve partout, dans les chewing-gums, les pâtis-series, les produits laitiers et les plats préparés. EnFrance, il va bientôt être interdit. Les produits serontd’un blanc moins éclatant, c’est tout. La deuxièmechose à faire, c’est de limiter le nombre d’additifs et deprivilégier les aliments les plus simples. En France,l’idée est défendue, depuis des années, par des nutri-tionnistes. C’est désormais une recommandation trèsofficielle de l’agence Santé publique France : «Par pré-caution, privilégiez les aliments sans additifs ou avec laliste la plus courte d’additifs», recommande-t-elle. Avecla nouvelle obligation d’étiquetage nutritionnel enAlgérie, vous allez pouvoir comparer : quand vous hési-tez entre deux paquets de biscuits ou entre deux platspréparés, regardez la liste des ingrédients et optez pourle produit qui contient le moins d’additifs.

n A. H.

On ne sait plus quoi avalerHacène Menouar est président de l’associa-

tion «El Aman  pour la protection desconsommateurs». Selon lui, la plupart de cesderniers sous-estiment la quantité d’additifsalimentaires et ignorent leurs doses dans lesaliments qu’ils ingurgitent. Il fera savoir quel’association exploite toutes les enquêtesmenées ailleurs sur leur impact sur la santé.«Faute de moyens, humains et financiers, nousne pouvons pas mener nos propres études.Nous sommes en contact permanent avec desexperts et des associations étrangers pour s’in-former», expliquera-t-il. Il fera remarquer quedans les pays développés, l’utilisation desadditifs est strictement contrôlée. «Chez nous,ce n’est malheureusement pas le cas», a-t-ildéploré. «Notre consommation de plus en plusexcessive devient un effet de mode. Notre pro-blème de fond est notre dépendance aux pro-duits riches en additifs, particulièrement lesboissons», fera-t-il remarquer. Peut-on s’enpasser  ? «Il n’existe pas beaucoup de solu-tions. Malheureusement, nous n’avons pas lechoix. Même l’Etat est impuissant devant cer-tains producteurs», a-t-il soutenu. «Notre seulsalut est d’intensifier la sensibilisation endirection des consommateurs. Nous devonsréduire impérativement notre consommation»,a-t-il assené. Pour notre interlocuteur, lesréseaux sociaux sont devenus un vrai labora-toire pour faire passer et surtout tester ce genred’alertes et provoquer des scandales sanitaires.«Cela a eu un effet négatif sur le comporte-

ment des consommateurs. L’angoisse s’est ins-tallée et ils ne savent plus quoi acheter», a-t-ilreconnu. «En tant qu’association, nous nesommes pas censés faire des analyses aprèschaque alerte. Il faut agir maintenant. Leministère du Commerce doit faire son travailpour gérer les situations de crise. Nousdevrons êtres informés publiquement sur laqualité des produits douteux», a-t-il réclamé.

Pour le président de l’Association de pro-tection et orientation du consommateur et sonenvironnement, Mustapha Zebdi, colorants,antioxydants et conservateurs sont les plus uti-lisés en Algérie. Or, certains colorants déclen-chent ou aggravent des troubles de l’attentionet du comportement chez l’enfant. «Notreinquiétude est légitime même s’il n’y a pas lieude s’alarmer», confie-t-il. «Les additifs utiliséschez nous sont autorisés par la réglementa-tion», rassure-t-il. Zebdi fait remarquer enfinque dans les pays développés, on privilégiel’utilisation d’additifs naturels. «Chez nous, onutilise beaucoup plus les additifs chimiques.»Il y a urgence surtout à revoir le système decontrôle. «Il est inacceptable que les analyseseffectuées sur les échantillons d’additifs se fas-sent dans les laboratoires de producteurs et nonauprès d’un établissement autonome», a-t-ilsuggéré. Pour lui, c’est surtout l’utilisation dessubstances chimiques qui est inquiétante. «Lesproducteurs respectent-ils la dose tolérée  ?»,s’est-il aussi interrogé.

n A. H.

BOUCHAIB SANA (ÉPIDÉMIOLOGISTE, CHEF DE SERVICE NUTRITION À L’INSP)

«Le danger est dans l’utilisationet la consommation abusives»

SÉLÉCTIONS08h00 : Bonjour d’Algérie (direct)09h30 : El mechouar (rediff)10h00 : Radjeli chef (rediff)10h30 : El karayine (rediff)11h00 : Questions d’actu (rediff)12h00 : Journal télévisé en français12h25 : Atebae el moustachefa el talete13h40 : Dar oum hani

14h20 : Sawt el ahrar (rediff)15h15 : Ils ont rejoint le front pour libérerl’Algérie (rediff)16h20 : El djazair tarikh oua hadhara16h50 : Dans le champ (rediff)17h20 : El mechouar18h00 : Journal télévisé en amazigh18h25 : Radjeli chef

19h00 : Journal télévisé en français19h25 : El karayine20h00 : Journal télévisé en arabe20h45 : Eden22h30 : Expression livre23h20 : Festival de la musique malouf

11:00 Les feux de l’amour12:00 Les 12 coups de midi !12:55 Petits plats en équilibre13:00 Le 13h13:35 Petits plats en équilibre13:55 Liaison dangereuse avecmon professeur15:35 Liaison dangereuse avecmon étudiante17:10 Les plus belles mariées18:15 Bienvenue chez nous19:20 Demain nous appartient20:00 Le 20h20:35 Le 20h le mag20:45 My Million20:50 C’est Canteloup21:00 S.W.A.T21:55 S.W.A.T22:50 S.W.A.T

11:20 Les z’amours11:55 Tout le monde veut prendresa place13:00 13 heures13:55 Ça commence aujourd’hui15:05 Je t’aime, etc16:15 Affaire conclue17:05 Affaire conclue17:55 Affaire conclue : la vie desobjets18:05 Tout le monde a son mot àdire

18:40 N’oubliez pas les paroles !19:20 N’oubliez pas les paroles !19:55 Météo20:00 20 heures20:35 Météo20:36 Image du jour20:37 Basique20:40 Un si grand soleil21:00 La fabuleuse histoire de lamaison23:10 On nous appelait«beurettes»

10:50 Ensemble c’est mieux !12:00 12/1312:01 Journal régional12:25 Journal national12:55 Météo à la carte13:50 Rex14:35 Rex15:25 Rex16:05 Un livre un jour16:10 Des chiffres et des lettres16:45 Personne n’y avait pensé !17:30 Slam18:10 Questions pour unchampion19:00 19/2019:01 Journal régional19:18 Édition locale19:30 Journal national20:00 Vu20:10 Météo régionale20:20 Plus belle la vie20:45 Tout le sport

20:55 Météo21:00 La stagiaire21:55 La stagiaire22:50 La stagiaire

10:00 Desperate Housewives10:50 Desperate Housewives11:45 Desperate Housewives12:40 Météo12:45 Le 12.4513:10 Astuce de chef13:25 Scènes de ménages14:00 Prête à tout pour être reine15:50 Mes plus belles années17:35 Les reines du shopping18:40 Les rois du gâteau19:45 Le 19.4520:15 Météo20:25 Scènes de ménages21:00 Le sens de l’effort23:00 Le sens de l’effort, que sont

10:55 Les derniers mondessauvages11:55 Quand la peur rend malade :anatomie d’une émotion12:50 Arte journal13:00 Arte Regards13:30 Ailleurs en Europe13:35 La dame de Shanghai15:05 Villages de France15:35 Carnavals16:30 Invitation au voyage17:10 Xenius17:35 Habiter le monde

18:05 Histoires d’arbres18:55 Flâneries dans les Balkans19:45 Arte journal20:a05 28 minutes20:50 Religieuses abusées, l’autrescandale de l’Église22:25 Entretien22:40 Esclaves de Daech

11:20 Plus belle la vie11:40 La minute nature11:45 Tout le monde veut prendresa place12:30 Rires du monde13:15 Embarquement13:30 Le journal de la RTBF14:00 Anomalia14:40 Anomalia15:25 Paname15:50 Parents mode d’emploi15:55 Parents mode d’emploi16:00 Un si grand soleil16:20 Les sentinelles de la nature16:30 Questions pour unchampion17:00 Temps présent17:55 Pays et marchés du monde18:00 64’ le monde en français18:20 Le journal de l’économie18:25 Météo18:30 L’invité18:40 69 minutes sans chichis20:20 Destination francophonie20:30 Le journal de France 221:00 Unité 921:45 Unité 9

Stéphane Bern propose, encompagnie de l’animatrice

Églantine Éméyé et dudécorateur Thomas Lecointe, deremonter le temps pour découvrir

concrètement, au cours deplusieurs chapitres de notre

histoire, la transformation de notre habitat et de notremanière de vivre «à la maison». Un voyage dans letemps en costumes et dans des décors d’époque

rigoureusement reconstitués. Cette fabuleuse histoirecommence à l’époque de nos ancêtres les Gaulois, quivivaient sous des toits de chaume dans des habitats en

torchis. Elle se poursuit dans les châteaux de laRenaissance, quand apparaissent de vraies fenêtresou encore les toutes premières chambres à coucher.

L’équipe d’Hondo doit démante-ler un réseau de vente aux

enchères d’enfants haïtiens à deriches familles pour servir d’es-

claves domestiques. Au momentd’interpeller les deux respon-

sables, un violent séisme secoueLos Angeles et l’un des hommess’enfuit avec un otage. Mais Hondo parvient à l’arrêteret retrouve le garçon pris en otage. Déchu du S.W.A.T.,Jim Street travaille au LAPD sur des affaires trop ordi-

naires pour lui. Il sauve une jeune fille de manièrespectaculaire lors du tremblement de terre. Hondo a

une liaison Nia Wells, procureure adjointe dépêchée àLos Angeles.

PLEINÉCRAN16

HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

TF1 : 21:00

www.horizons.dz

DDÉÉ PPAA RRTT Emma Thompson

abandonne la production du film

«Luck»Emma Thompson est une femme deprincipes. L’actrice britannique vient

d’annoncer qu’elle quittait le casting dufilm d’animation Luck, produit par

Skydance. Et dans une lettre envoyée auxproducteurs (qu’elle a autorisé le L.A.

Times à publier), la star a expliqué qu’elleagissait en réaction à l’embauche de l’ex-

patron de Pixar John Lasseter en débutd’année. «Je trouve étrange que votre

société choisisse de recruter quelqu’un quia démontré d’aussi mauvais comportements

que M. Lasseter. Etant donné le climatactuel, les gens qui ont votre pouvoir sont

attendus au tournant pour changer leschoses», a expliqué la star de Love

Actually.

PROGRAMME

Elton John agit en coulisses pour son club de cœur, Watford

Le club de foot de Watford a une arme secrète et elle s’appelle… Elton John. Le chanteurmythique ne chausse pas les crampons en douce, mais il agit en coulisses, comme l’a

récemment expliqué le président de la formation londonienne à talkSPORT. «Saconnaissance du football est incroyable. Il m’envoie des textos ou des e-mails pour medemander si je regarde tel ou tel match de deuxième division (…). Il recommande des

joueurs dont je n’ai jamais entendu parler et quand je transmets le message à nosrecruteurs, ils reviennent me voir en me disant ‘’Très bon joueur, on va regarder ça’’», a

révélé Scott Duxbury.

Offset secoué par les commentaires en ligne quand Cardi B l’a quitté

Offset a été très touché par les commentaires sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’estséparé de Cardi B. Le rappeur et sa femme, qui le soupçonnait d’infidélité, ont mis

fin à leur histoire en fin d’année dernière. Et s’ils se sont depuis réconciliés, ilsemblerait que cette période ait été particulièrement difficile pour le membre du

groupe Migos. «Je ne suis pas parfait, j’ai fait des conneries, mais on estpassé à autre chose. Je grandis en tant qu’homme, je m’éduque, mais les

blogs essaient toujours de me tirerdans les pattes. Et ça

provoque un manque deconfiance à la maison»,

a-t-il expliqué dansune interview pour

GQ.

Olivia Colman a voulu fêter son Oscar avec une tasse de théAprès une soirée riche en émotions. Olivia Colman, aurait tout fait pour avoir

une tasse de thé lorsqu’elle a remporté l’Oscar de la Meilleure Actricedimanche dernier. «Ça va me calmer, me relaxer un peu», a expliqué

la star de La Favorite au Governors Ball, juste après la cérémonie,d’après le Daily Mail. La très british interprète de la Reine Anne

aurait ensuite, selon The Sun, passé lasoirée à faire le tour des soirées

post-Oscars à Hollywooddans un bus loué pourl’occasion.

RÉCONCILIATION

«Swat»

CÉLÉBRATION

FRANCE 2 : 21:00«La fabuleuse

histoire dela maison»

F A N

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

o t s C r o i s é sM

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Mot

s cr

oise

s

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre,reconstituez les

mots au fur et àmesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1- Pleines d’acrimonie. 2- Souvent confondue avec l’expéri-ence professionnelle. 3- Arbre d’Afrique. Oiseau des îlesCanaries. 4- Salut romain. Holmium. Cale. 5- Musiciens. 6- Fin de messe. Ville de l’Hexagone. 7- Lettres du Qatar. Admettons.Baryum. 8- Versant d’une montagne. Moinesbouddhistes. 9- Roi d’Israël. Coin d’une chambre. 10- Boites à musique.

HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

HORIZONTALEMENT

I- Extrémistes. II- Inéluctable. III- Retire la matière grasse du lait.Rivière alpestre. IV- Dépôt de fond. Scandium. V- Laize. Auréole. Révolution. VI- Privé d’ombre. VII- Première d’un canard. Entier. VIII- Paysannes d’un seigneur.Vocable. IX- Canal d’un marais salant. Ecrithaineux. X- Monnaie d’Asie. Arrêts de lacirculation du sang.

1-Bahr el Arabe : Pour peu que cet excellentcoursier de 5 ans ne soit pas contrarié par son

poids élevé, il ne devrait pas se révéler dansune telle épreuve car il ne faut pas perdre devue ce qu’il a réalisé durant ses dernièrescourses. 2-Tamame : Ce coursier à la pointure

classique, qui a déjà été vu à sonavantage dans des épreuves de mêmequalité, s’élancera de sérieuses ambitions

pour venir terminer en très bon rang àl’arrivée surtout qu’il aura pour partenaire

l’une des meilleures cravaches de Tiaret.3-Chergar : Ce poulain de 4 ans, qui a réalisé debons essais durant ses débuts, misera sur safraîcheur physique et bien-sûr sur l’efficacité deYs. Badaoui son jockey du jour, pour tenter de luifrayer un passage à l’arrivée de cette épreuve quireste élevée, il faut en convenir.4-Afous : Toujours égal à lui-même, cet excellent

coursier, qui est également bien monté en lacirconstance, ne devait pas rencontrer de grandesdifficultés pour venir augmenter son capital gainsur une distance qui lui a réussi à plusieursreprises.

5-Sahab el Mesk : Vu la forte opposition enprésence, ce mâle alezan de 5 ans, devra sortir legrand jeu pour traiter d’égal à égal avec lesgrosses cylindrées de l’épreuve du jour.

6-Biska M'hareche : Jument combative etaccrocheuse à souhait, qui donne toujours le

meilleur d’elle-même à chaque coursier, elle va encore une

fois s’illustrer sur le parcours du jour où elle a réussi les meilleursrésultats de sa carrière et qu’elle est pilotée par un jockey quiréussit bien dans les épreuves à caractère.7-Cheikh el Arabe: Il faudra se méfier particulièrement de cepoulain de 4 ans, qui relève de la grande écurie M.Dilmi et quipartira avec la confiance de son entourage pour venir disputer lespremières places dans cette épreuve qui reste des plus équilibrées.8-Azteque : Rien que pour la monte du très efficace jockeyAz.Athmana, cette pensionnaire de l’ancien talentueux jockeyD.Djellouli, devra faire l’objet de la plus grande attention à l’heuredes choix malgré son inconstance avérée.9-Amirat Esahra : Pour peu que cette jument de grande qualitésoit présentée avec la plénitude de ses moyens, alors elle nedevrait redouter aucun concurrent au sprint final dans une épreuvelargement à sa portée où elle visera, à ne pas en douter, la cagnefinale.10-Badouiat el Mesk : En progrès constant, cette pensionnaire del’efficace entraîneur K.Feghouli et qui sera pilotée par la finecravache K.Haoua, mérite qu’on s’attarde sur ses chances pourvenir terminer en bon rang à l’arrivée surtout que ses dernièressorties,plaident largement en sa faveur.11-Chakira d'Hem : Embusquée dans le bas du tableau, cettepouliche de 4 ans, qui a réalisé de bons essais tout au long de sacarrière et qui a tiré un bon numéro à la corde, peut venir, sanscrier garde, mettre son grain de sel à l’arrivée à belle cote.12-Cape Mehareche : Il faudra reconnaître que ce jeune poulainde 4 ans n’a pas été gâté par le sort et que son entourage ne lui apas choisi la facilité en l’engageant dans une telle épreuve où il secontenter de participer sans plus.13-Calif du Sersou : Logé à la même enseigne que CapeMehareche, ce mâle alezan de 4 ans est à revoir dans d’autrescirconstances.

JOKER DE CHARME11-Chakira d’Hem

COUP SURPLACÉ9-Amirat Esahra

CHEVAL DU JOUR7-Cheikh el Arabe

PREMIÈRES CHANCES

09-Amirat Esashra

02-Tamame

04-Afous

06-Biska M’hareche(0)

07-Cheikh El Arabe

10-Badouiat El Mesk

01-Bahr El Arabe

SECONDES CHANCES

08-Azteque

03-Chergar

11-Chakira D’hem

OUTSIDERS

05-Sahab El Mesk

ABANDONNÉS

12-Cape Mehareche

13-Calif Du Sersou

CHAMP «F» SPÉCULATIF9-7-4-11-X

LES COURSES À TIARET

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Mardi 5 Mars 201921

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

RE

S CC

HHAA

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ET

09-Amirat Esashra / 02-Tamame / 04-Afous / 07-Cheikh El Arabe / 06-Biska M’hareche (0)/ 10-Badouiat El Mesk / 08-Azteque En H.S : 9-2-4-7-X

TURFR

etour au champs decourses Kaïd-Ahmed deTiaret avec un pari mutuelbien composé au menu dela réunion hippique d’au-jourd’hui avec ce prixJibal pour servir de cadreaux pari Tiercé, Quarté et

Quinté et qui verra la participation detreize coursiers pur-sang arabes nés etélevés en Algérie, qui se donneront laréplique sur la distance de 1500 m oùl'on relèvera une forte participation des4 ans qui seront au nombre de six pou-lains et pouliches et 7 cinq ans et plusdont les meilleures chances de participa-tion reposeront sur la protégée de l'effi-cace écurie M. Dilmi, Amirat Esahra,qui possède des atouts pour venircontrer ses cadets. Quant aux autres jeu-nots, ils miseront sur leur fraîcheur phy-sique et leur marge de progression afinde «taquiner» certains participants uséssur le mors. Cependant, les chevaux lesplus en vue de l'épreuve seront incontes-tablement les coursiers rompus à cegenre d'épreuve à l'image de l’excellentmâle bai de 6 ans, Affous, de l'efficaceécurie St.Benzadi, qui donne l'impres-sion de vouloir frapper fort comme lemontrent ses derniers essais et plus par-ticulièrement, trouve dans l’épreuve dujour une belle opportunité pour tenter debriguer l’une des plus hautes marchesdu podium surtout qu’il a laissé unebonne impression tout au long de sesdernières sorties. Il faudra tenir compteégalement du vaillant coursier de 7 ans,Tamame, car il ne faut pas perdre devue tout ce qu’il a réalisé dans salongue et riche carrière et qu’il relèved’un entrainement qui n’engage qu’àbon escient et dont la distance du journ’est pas pour lui déplaire, ainsi que lesdeux 4 ans, Cheikh el Arabe qui serecommandent de très bonnes perfor-mances dans des lots bien composés etqui restent en mesure sur la distance dujour de venir occuper une place de qua-lité dans la bonne combinaison, ainsique la pensionnaire de la célèbre écurieAh.Feghouli, Badouiat el Mesk, quivient d’accomplir de gros progrès à sadernière sortie et qui peut égalementdisputer les premières places ainsi quela jument de métier Biskra M’harechedont les conditions de course lui sontfavorables. Pour le reste des accessits, ilfaudra ratisser large encore une fois carl’épreuve du jour reste des plusouvertes. Pour rappel, ce pari mutuels’adresse aux chevaux de 4 ans et plus,pur-sang arabes, nés et élevés enAlgérie, n’ayant pas totalisé la sommede 256.000 DA en gains et placesdepuis le 01.09.2018, poids 4 ans 51 kg,5 ans et plus 53 kg, surcharge de 1kgpar tranche de 57.000 DA cumulé engains et places depuis la même dated’effet de la condition.

n Y. S.

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

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MARDI 5 MARS 2019

K. Rahmoune

M. Djellouli

Ys. Badaoui

R. Belmorsli

K. Boubeleur

H. Belmorsli

L. Boubekeur

Az. Athmana

Wf. Djellaoui

K. Haoua

M. Belmorsli

F. Ammar

Jj.W. Hamoul

JOCKEYS

Bahr El Arabe

Tamame

Chergar

Afous

Sahab El Mesk

Biska M’hareche(0)

Cheikh El Arabe

Azteque

Amirat Esashra

Badouiat El Mesk

Chakira D’hem

Cape Mehareche

Calif Du Sersou

CHEVAUX

B. Boubekeur

H. Metidji

F. Metidji

St. Benzadi

Ah. Feghouli

Haras Du Mehareche

M. Dilmi

D. Djellouli

M. Dilmi

Ah. Feghouli

Mz. Metidji

Mr. Khaldi

F. Metidji

PROPRIÉTAIRES

01

02

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06

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13

15H30A.Boubekeur

H. Djellouli

H. Fatmi

K. Asli

K. Feghouli

S. Rouane

Wf.Djellaoui

Proprietaire

Wf.Djellaoui

K. Feghouli

H. Fatmi

Proprietaire

R.Boubekeur

Possible

Du métier

Trouble-fête

En bon rang

Aléatoire

Son parcours

Belle carte

Bien montée

La favorite

Ne pas négliger

Méfiance

Barré

Barré

57

57

57

57

56

55

55

55

54

54

54

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51.5

07

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09

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11

12

PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : JIBEL PS.AR.N.E.E

(0) : Chevaux portant des œillères

Amirat Esahra sur sa valeur Amirat Esahra sur sa valeur

n Horizons : 05-03-2019 - Anep 1916100568 n Horizons : 05-03-2019 - Anep 1916100674

23SPORTSTous les

HORIZONS • Mardi 5 Mars 2019

Les Sang et Or ont livré un match intense lors duquelils pouvaient inscrire plus d’un but n’étaient les nom-breuses occasions gâchées par Yousfi, Khiat, Yaya etNtankeu. D’un autre côté, il faud reconnaître aussique les Husseindéens pouvaient essuyer un semi-échec face à un adversaire qui n’était pas venu pourdu tourisme. La bande à Ighil a accompli sa missionen réussissant l’essentiel.

Yousfi a été le bourreau et l’artisan du succès de son équipeen étant l’unique buteur de la partie en logeant de la tête le bal-lon au fond des filets du gardien kenyan Frederick Odhiambo(9’). Cette ouverture du score a permis aux Nahdistes de se ras-surer et de gérer la suite de la rencontre avec moins de pressionobligeant par la même occasion les hommes de l’entraîneurserbe, Hassan Oktay, à courir derrière le score. Le résultat auraitpu leur sourire si l’arbitre de la rencontre, Boubou Traoré, avaitvalidé le but inscrit par les Kenyans à l’heure de jeu. En effet,suite à un corner botté par Francis Nyambura, l’attaquant depointe Jacques Tyisenge a repris victorieusement le ballon de latête et a remis les pendules à l’heure, mais le referee a refusé lebut arguant une faute sur le portier nahdiste Gaya Merbah alorsque la faute (charge illicite sur le gardien) a été commise parson propre défenseur. En l’absence de la VAR (vidéo assistan-

ce), la contestation des Kenyans a été vaine au grand bonheurdes Sang et Or. Ayant animé conjointement le point de pressed’après-match, les deux entraîneurs Ighil (NAHD) et Oktay(Gor Mahia) ont indiqué que toutes les équipes du groupe gar-

dent leurs chances de qualification intactes. «Nous avons faitl’essentiel. Mes joueurs ont confondu entre vitesse et précipita-tion, mais ils sont tout de même à féliciter car ils ont fait ce qu’ilfallait faire. Le classement est très serré et chaque équipe gardeses chances de se qualifier. Je crois que le verdict sera pronon-cé lors de l’ultime journée de la phase de poules où nousaccueillerons le Zamalek», a déclaré Meziane Ighil. De son côtéHassan Oktay dira : «Au vu de notre prestation, nous aurions purevenir au moins avec le nul.

L’arbitre était vicieux et nous a privés d’un but valable. EnAfrique, les arbitres avantagent toujours les équipes locales.Rien n’est encore joué et nos chances de qualification restentintactes. Notre dernier match face à Petro Atlético sera décisif.»Grâce à cette victoire et à la faveur du succès du Zamalek SC àLuanda devant Petro Atlético (0-1), le NAHD prend seul lescommandes avec un capital de 7 points et devance Gor MahiaFC d’une petite longueur. Totalisant 5 points, les Zamalekoisd’Egypte occupent la 3e place alors que le Petro Atlético (4points) est lanterne rouge du Groupe D. La prochaine journée(5e) est programmée pour dimanche prochain (10 mars) etverra le NAHD se rendre en Angola pour défier Petro Atléticoalors que le Zamalek SC accueillera Gor Mahia FC.

n Khaled H.

COUPE DE LA CAF (4e JOURNÉE) : NAHD 1 – GOR MAHIA FC 0

Le Nasria seul aux commandesLE NA HUSSEIN DEY A BIEN NÉGOCIÉ SON RENDEZ-VOUS EN COUPE DE LA CAF en venant à bout des Kenyans du Gor Mahia FC (1-0) dimanche soir dernier austade 5-Juillet (Alger) pour le compte de la quatrième journée du groupe D de la phase de poules.

La sélection nationale algérienne d’aviron aentamé dimanche dernier, sur le plan d’eau

du barrage de Beni Haroun (Mila), un stagebloqué de 15 jours, a indiqué à l’APS ledirecteur du stage, Bilel Mahrez. Ce premierstage de l’année auquel prennent part 6 ath-lètes (3 hommes et 3 femmes ). selon la

même source qui a souligné que le barrage deBeni Haroune offre toutes les conditionsnécessaires pour préparer au mieux les pro-chaines échéances sportives et les compéti-tions longues distances notamment sur 15 et20 km. M. Garidi a expliqué que ce stage viseà préparer les premiers Jeux africains des

plages prévus cette été au Cap-Vert, maisaussi les Jeux africains de la jeunesse 2019 etles éliminatoires des Jeux olympiques Tokyo2020. Il a également fait savoir que le pland’eau de Beni Haroun accueillera du 14 au 16mars prochains le championnat nationald’aviron.

La sélection nationale en stage à Beni Haroun AVIRON

FOOTBALL

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HorizonsFORUM DE L’ÉNERGIE ALGÉRO-AMÉRICAIN : Guitouni jeudi à Houston

Les travaux du Forum de l’énergie algéro-américain, auxquels prendra part le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni,débuteront jeudi prochain à Houston (Texas), a indiqué le ministère dans un communiqué. Organisé les 7 et 8 mars pro-

chain par le Conseil des affaires algéro-américain et la Chambre de commerce bilatérale américano-arabe, avec le soutien del’ambassade d’Algérie à Washington, ce forum vise à faire connaître les différentes opportunités qu’offre le marché algérien,ses atouts et son potentiel, notamment dans les domaines de l’énergie et des hydrocarbures, a précisé la même source. Pour

rappel, les investissements des compagnies pétrolières américaines, très présentes en Algérie, ont enregistré une baisse signi-ficative ces dernières années, reculant à 100 millions de dollars en 2015, après avoir atteint 600 millions de dollars en 2010.

Une cinquantaine de compagnies américaines activent sur le marché algérien des hydrocarbures, certaines dans le secteur desservices et d’autres dans l’exploration et la production.

Le président de la Haute-Instance indépendantede surveillance desélections (HIISE),Abdelwahab Derbal, aaffirmé, hier àMostaganem, que laHIISE est indépendan-

te et s’engage à respecter la loi.Lors d’un point de presse à lapermanence de wilaya de cetteinstance, Derbal a souligné quela HIISE est une «instance de loi,qui ne dépend de personne (can-didats, administration et justi-ce)», déclarant que «personne nepeut porter atteinte à son indé-pendance». La loi électorale s’in-téresse plus au dossier de candi-dature déposé auprès du Conseilconstitutionnel qu’à la personnedu candidat à l’élection présiden-tielle, a-t-il dit, affirmant quec’est la loi qui tranche dans cesujet et non pas l’opinion oul’humeur. Les articles 139 et 140de la loi électorale prennent en

considération le cas du dossier decandidature et non pas celui ducandidat, contrairement à l’ar-ticle sur les élections législatives,a ajouté le président de la HIISE,soulignant que la loi oblige, pourles élections législatives, le can-didat tête de liste à déposer ledossier de candidature, et en casexceptionnel et avec un motif

valable, le deuxième dans la liste. «La candidature à l’élection

présidentielle n’est pas par liste.Elle engage un seul candidat etles applications du Conseilconstitutionnel dans ce sens sontclaires», a-t-il rappelé, notant quela loi est au-dessus de touteconsidération et qu’un texte deloi malgré son imperfection estplus adaptable qu’une opinion;aussi juste soit-elle.«L’amélioration du processusélectoral dans notre pays nécessi-te davantage d’efforts, de com-préhension, de sérénité et peud’ardeur», a-t-il déclaré, estimantque «ce qui a été énoncé dans lalettre, dimanche, du président dela République à la nation concer-nant les opérations électoralesconfirme que nos recommanda-tions formulées lors des deuxderniers rendez-vous électorauxau sujet de dysfonctionnements,d’observations et de propositionsalternatives ont abouti à 100%».

ABDELWAHAB DERBAL À PROPOS DE LA PRÉSIDENTIELLE

La loi électorale prend en considération

le dossier de candidature

SÉTIF ET ORAN Deux éléments de

soutien aux groupesterroristes arrêtés

Une casemate de terroristes contenant 9bombes de fabrication artisanale, ainsi

qu’une quantité de substances explosiveset divers outils de détonation ont étédécouverts et détruits, dimanche dernier,à Skikda, par les éléments de l’Arméenationale populaire (ANP), au momentoù 2 éléments de soutien aux groupes ter-roristes ont été arrêtés à Sétif et Oran, aindiqué, hier, un communiqué du ministè-re de la Défense nationale (MDN). «dedétonation», précise le communiqué. «Demême, des détachements combinés del’ANP ont arrêté deux éléments de sou-tien aux groupes terroristes, et ce, suite àdeux opérations distinctes à Sétif etOran», ajoute la même source.

CONDOLÉANCESLe président-directeur général et l’ensemble du personnel du quotidien Horizons, très

affectés par le décès de la tante de leur ami et collègue Liesse Djeraoud, présentent à ce der-nier ainsi qu’à la famille de la défunte, leurs condoléances les plus attristées et les assurent,

en cette douloureuse circonstance, de leur profonde compassion. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

Le député de la wilaya de Tamanrasset àl’Assemblée populaire nationale (APN),

Mohamed Baba Ali, est décédé hier à l’hôpitalmilitaire universitaire de Bouchaoui (Alger), àl’âge de 52 ans, a-t-on appris de ses proches. Ledéfunt est natif de la commune d’Idelès (200 kmde Tamanrasset) où il a fait ses études des cyclesprimaire et moyen, avant de rallier les rangs desScouts musulmans algériens et d’adhérer au mou-vement associatif en cofondant l’association cul-turelle Tinfoussine, puis au sein de l’Union natio-nale de la jeunesse algérienne. Il a été élu àl’Assemblée populaire de la wilaya deTamanrasset, où il a assumé plusieurs mandats, eta été secrétaire de wilaya du parti du RND, avantd’être élu durant deux mandats successifs à l’APN. Le défunt a été victime d’unaccident de la circulation depuis quelques jours dans la wilaya de Tamanrasset oùil a été soigné, avant d’être évacué vers l’hôpital de Bouchaoui où il est décédé. Sadépouille devait être transférée hier soir à Tamanrasset et sera inhumée aujourd’huidans sa ville natale (Idelès). Le défunt était marié et père de cinq enfants.

ALGÉRIE-FRANCE

Paris souhaiteque l’élection

présidentielle se déroule dans de bonnes conditions

La France souhaite que l’élection présidentielle enAlgérie se déroule dans de «bonnes conditions»,

a indiqué hier la porte-parole du Quai d’Orsay,Agnès Von Der Mühll, rappelant que son pays a pris

note de la candidature du président AbdelazizBouteflika. «Nous souhaitons que l’élection

présidentielle se déroule dans de bonnes conditions.C’est au peuple algérien qu’il appartient de choisirses dirigeants et de décider de son avenir», a-t-elle

déclaré dans un point presse électronique.

LES ARTICLES 139 ET 140 DE LA LOI ÉLECTORALE prennent en considération le cas dudossier de candidature et non pas celui du candidat, contrairement à l’article sur lesélections législatives, a expliqué le président de la HIISE

ANP

TAMANRASSET

Le député Mohamed Baba Alin’est plus

Gaïd-Salah aujourd’hui àl’Académie militaire de Cherchell

pour une visite de travail

n Alger 19° n Annaba 23° n Constantine 22° n Oran 24° n Ouargla 26° n Tamanrasset 25 n Tindouf 28° n Illizi 28°La Météo du MMaarrddii 55 MMaarrss 22001199

Fedjr....................5.48Dohr ..................13.00Assar .................16.15Maghreb.............18.48Ichaâ .................20.07

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«Le vice-ministre dela Défense nationa-

le, chef d’état-major del’Armée nationalepopulaire, le général decorps d’armée AhmedGaïd-Salah, effectueraaujourd’hui une visitede travail au niveau del’Académie militaire deCherchell Houari-Boumediène», a indi-qué, hier, un communi-qué du ministère de laDéfense nationale(MDN). Cette visite sera une occasion durant laquelle legénéral de corps d’armée aura à «évaluer le degré d’appli-cation des programmes de formation au niveau del’Académie et tenir une rencontre d’orientation avec lescadres et les élèves officiers de ce prestigieux établisse-ment de formation», a précisé le communiqué du MDN.

CONSEIL DE LALIGUE ARABE Messahel prendpart au Caire auxtravaux

Le ministredes

Affairesétrangères,AbdelkaderMessahel,prendra part,aujourd’huiet demain auCaire, aux

travaux de la 151e session ordinai-re du Conseil de la Ligue arabe auniveau ministériel, a indiqué, hier,un communiqué du ministère.Cette session, dont les travaux setiendront au siège du secrétariatgénéral de la Ligue arabe, débattrades derniers développements de lasituation dans la région, notam-ment la question palestinienneainsi que la situation en Libye, enSyrie et au Yémen. La sessiondébattra, entre autres, de la promo-tion de l’action commune arabe etde thèmes à caractère internatio-nal, à l’instar du terrorisme inter-national et évaluera les relationsarabes avec les groupements inter-nationaux et régionaux, ajoute lamême source. Le chef de la diplo-matie algérienne participera, éga-lement, aujourd’hui au Caire, auxtravaux de la réunion ministérielletripartite (Algérie-Egypte-Tunisie)sur la Libye, et ce, après laréunion tripartie organisée à Algerle 21 mai 2018 pour débattre desderniers développements survenusdans ce pays frère, a conclu lamême source.

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PROTECTION CONTRELES CRIMES

TRANSFRONTALIERS

L’Algérie et laTunisie signent

deux conventions etdeux protocoles

Le ministre de la Justice, garde desSceaux, Tayeb Louh, et le secré-

taire général du ministère del’Intérieur, des Collectivités locales et

de l’Aménagement du territoire,Salah-Eddine Dahmoune, ont signé,

hier à Tunis, deux conventions et deuxprotocoles relatifs à la protection de la

région arabe contre les crimes trans-frontaliers. La cérémonie de signature

s’est déroulée en marge des travauxd’ouverture de la réunion conjointe du

Conseil des ministres arabes del’Intérieur et de la Justice qui se tient

à Tunis. Il s’agit de la conventionarabe sur l’organisation de la trans-

plantation et de la greffe d’organes etde tissus humains, et de lutte contre

leur trafic, de la convention arabe surl’interdiction et la lutte contre le clo-

nage humain, le protocole arabe delutte contre la traite d’humains,

notamment des femmes et des enfants,protocole additionnel complétant la

convention arabe sur la lutte contre lecrime organisé transfrontalier, et le

protocole arabe sur l’interdiction et lalutte contre la piraterie et les vols à

main armée, protocole additionnelcomplétant la convention arabe sur la

lutte contre le crime organisé trans-frontalier.