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Conférenciers Animateur Réalités et enjeux de l’industrie minière : Pourquoi maintenant des mines à ciel ouvert ? Pourquoi maintenant des mines à ciel ouvert? Parce que la notion de minerai est instantanée. Parce que ce qui fait qu’une roche est un minerai dépend de la valeur marchande. L’extraction de vastes volumes rocheux à basse teneur est une tendance mondiale inexorable. Pourquoi? Parce que c’est la seule manière de répondre adéquatement à la demande à un coût raisonnable. Compétiteurs directs, l’Australie et le Nevada y sont passés il y a plus de vingt ans. Comment fait-on pour extraire ces énormes masses rocheuses? Par un gigantesque « block caving » souterrain ou par ciel ouvert. Les deux méthodes peuvent poser problème : subsidence importante dans le premier cas et vaste fosse dans le second cas. Il existe de très nombreux exemples de restauration réussie dans le monde (voir le livre 101 Things To Do With A Hole In The Ground [http://www.postmining.org]). Un bon exemple est celui de la fosse à ciel ouvert de l’ancienne cimenterie Miron à Montréal, qui est maintenant un quartier résidentiel hautement recherché. Pourquoi la découverte d’un gisement est-elle imprévisible et ne peut donc faire l’objet d’une planification territoriale comme les forêts? À qui appartient le sous-sol sous la surface? Pourquoi en est-il ainsi : archaïsme ou potentielle richesse collective? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre brièvement et de manière vulgarisée afin d’éclairer les discussions de la journée. André Delisle La Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue a de nouveau retenu les services de M. André Delisle pour l’animation du Forum. M. Delisle possède une expérience unique et de haut calibre dans l’animation de ce type d’activité. Il œuvre dans le domaine des communications et de l’environnement depuis le début des années 1970. Il a aussi travaillé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pendant sept ans à titre de commissaire et de vice-président. Ces expériences combinées lui ont donné une importante crédibilité dans le domaine de la gestion et de l’évaluation environnementales, de même qu’en information et en participation du public. Membre intronisé au prestigieux Cercle des Phénix de l’environnement, il est grandement sollicité pour présider des consultations et animer des activités de participation du public. Michel Gauthier Depuis 1982, Michel Gauthier est professeur régulier au département des sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’UQAM. Il a été directeur du département de 1989 à 1991. M. Gauthier a également été professeur invité aux universités de Concepción (Chili, 1988-1989), de Brasília (Brésil, 1989), de Western Australia (2002) et de Liège (Belgique, 2001-2009).

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Page 1: Animateurconferenceregionale.ca/documents/files/conferenciers... · 2011-04-20 · Johanne Gélinas Mme Gélinas est associée chez Deloitte, au Service des risques d’entreprise

Conférenciers

Animateur

Réalités et enjeux de l’industrie minière :Pourquoi maintenant des mines à ciel ouvert ?

Pourquoi maintenant des mines à ciel ouvert? Parce que la notion de minerai est instantanée. Parce que ce qui fait qu’une roche est un minerai dépend de la valeur marchande.

L’extraction de vastes volumes rocheux à basse teneur est une tendance mondiale inexorable. Pourquoi? Parce que c’est la seule manière de répondre adéquatement à la demande à un coût raisonnable. Compétiteurs directs, l’Australie et le Nevada y sont passés il y a plus de vingt ans.

Comment fait-on pour extraire ces énormes masses rocheuses? Par un gigantesque « block caving » souterrain ou par ciel ouvert. Les deux méthodes peuvent poser problème : subsidence importante dans le premier cas et vaste fosse dans le second cas. Il existe de très nombreux exemples de restauration réussie dans le monde (voir le livre 101 Things To Do With A Hole In The Ground [http://www.postmining.org]). Un bon exemple est celui de la fosse à ciel ouvert de l’ancienne cimenterie Miron à Montréal, qui est maintenant un quartier résidentiel hautement recherché.

Pourquoi la découverte d’un gisement est-elle imprévisible et ne peut donc faire l’objet d’une planification territoriale comme les forêts?

À qui appartient le sous-sol sous la surface? Pourquoi en est-il ainsi : archaïsme ou potentielle richesse collective?

Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre brièvement et de manière vulgarisée afin d’éclairer les discussions de la journée.

André DelisleLa Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue a de nouveau retenu les services de M. André Delisle pour l’animation du Forum. M. Delisle possède une expérience unique et de haut calibre dans l’animation de ce type d’activité. Il œuvre dans le domaine des communications et de l’environnement depuis le début des années 1970. Il a aussi travaillé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pendant sept ans à titre de commissaire et de vice-président. Ces expériences combinées lui ont donné une importante crédibilité dans le domaine de la gestion et de l’évaluation environnementales, de même qu’en information et en participation du public. Membre intronisé au prestigieux Cercle des Phénix de l’environnement, il est grandement sollicité pour présider des consultations et animer des activités de participation du public.

Michel GauthierDepuis 1982, Michel Gauthier est professeur régulier au département des sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’UQAM. Il a été directeur du département de 1989 à 1991. M. Gauthier a également été professeur invité aux universités de Concepción (Chili, 1988-1989), de Brasília (Brésil, 1989), de Western Australia (2002) et de Liège (Belgique, 2001-2009).

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ConférenciersRéalités et enjeux économiques :Les répercussions économiques des activités minières

Les activités minières occupent une place importante dans l'économie québécoise. En plus d'être à la source d'une portion significative des exportations du Québec, le secteur minier soutient plus de 50 000 emplois bien rémunérés, génère une demande de biens et services dans une multitude d'industries différentes et contribue à la richesse économique de plusieurs régions. Cet apport devient encore plus notable pour l'Abitibi-Témiscamingue. La région se distingue non seulement par l'envergure de ses activités minières, mais également par la concentration d'expertises, de fournisseurs et de services spécialisés qu'on y trouve. L'objectif de la présentation est d'esquisser un portrait des répercussions économiques des activités minières au Québec et dans la région. Elle abordera les avantages et les inconvénients de cette filière d'activités sur le plan économique. L'effet différenciant des mines à ciel ouvert par rapport aux opérations souterraines sera aussi traité.

Daniel DenisAu cours des 26 dernières années, M.  Daniel Denis a été impliqué dans la coordination et la réalisation d’un très grand nombre d’études d’impacts économiques, et ce, pour plusieurs secteurs d’activités industrielles différents. Il est, à cet égard, très familier avec les enjeux économiques qui sont associés au secteur des mines et des métaux. Au cours des dernières années, il a ainsi été amené à évaluer les répercussions économiques de projets potentiels dans les secteurs de l’or, du fer, du nickel et de l’aluminium.

M.  Denis détient une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Montréal. Depuis 1989, il est associé principal de la firme Groupe SECOR et responsable des études économiques. M.  Denis agit en tant que conseiller stratégique auprès de dirigeants d’entreprises privées et publiques. Ses principaux champs d’expertise sont le développement économique, l’organisation industrielle, la stratégie d’entreprise et le financement. Il est un expert régulièrement invité par les médias pour commenter les enjeux économiques.

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Bruno BussièreIngénieur minier de profession, M. Bruno Bussière est diplômé de l’École Polytechnique de Montréal où il a obtenu sa maîtrise et son doctorat en hydrogéologie et environnement minier. Il est professeur à l’Unité d’enseignement et de recherche en sciences appliquées de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue depuis 1999, où il a œuvré comme agent de recherche durant quelques années avant d’obtenir son poste de professeur. Il est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la restauration des sites miniers abandonnés (depuis 2003) et titulaire adjoint de la Chaire CRSNG Polytechnique-UQAT en environnement et gestion des rejets miniers (depuis 2001).

Réalités et enjeux environnementaux :Principaux défis associés à la restauration de sites miniers opérant par une exploitation à ciel ouvert

Les activités minières au Québec connaissent actuellement une croissance marquée. Depuis 2003, les investissements dans ce secteur ont plus que doublé, et de nouveaux projets évalués à près de 4 G$ ont récemment été annoncés. De nombreux projets sont présentement à l’étude ou en développement en Abitibi-Témiscamingue, et certains de ceux-ci prévoient exploiter leur gisement à l’aide de mines à ciel ouvert opérant à des tonnages importants. Dans ce contexte, l’objectif de cette présentation consiste à identifier les principaux défis associés à la restauration de sites miniers dont le gisement est exploité par une mine à ciel ouvert. Dans un premier temps, une comparaison entre les impacts environnementaux reliés à l’exploitation minière opérant de façon souterraine et à ciel ouvert sera réalisée. Les défis de restauration associés à chacun des deux types d’opération seront discutés. Une attention particulière sera portée sur l’utilisation de l’ouverture dans le processus de restauration, où les avantages et les inconvénients d’un remblayage des fosses seront présentés. Enfin, on discutera de quelques exemples récents de restauration de mines à ciel ouvert au Canada et ailleurs dans le monde.

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Johanne Gélinas Mme Gélinas est associée chez Deloitte, au Service des risques d’entreprise où elle dirige le groupe Développement durable et change-ments climatiques. Son groupe aide les entreprises et les organismes gouvernementaux canadiens à prendre une longueur d’avance et à adopter une approche proactive en matière de gestion des enjeux liés à l’environnement et au déve-loppement durable.

Mme  Gélinas a connu une brillante carrière comme haut fonctionnaire. Elle a notamment été commissaire à l’environnement et au développement durable du Canada de 2000 à 2007. Auparavant, Mme  Gélinas a été commissaire au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement du Québec (BAPE) et membre de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, où elle a présidé le Groupe de travail sur le développement durable des transports. Elle a aussi assisté l’Association des produits forestiers du Canada dans l’élaboration de sa stratégie sur les changements climatiques.

En plus de sa pratique chez Deloitte, elle préside le conseil d’administration de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (Institut EDS) de l’Université Laval et celui de la Fondation Sedna. Elle est membre du comité consultatif en développement durable de Procter & Gamble; elle est membre du comité de liaison du Plan stratégique de développement durable de la Ville de Montréal ainsi que membre du comité consultatif sur le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques.

Elle est également formatrice certifiée de la GRI et enseigne régulièrement à l’Université McGill pour l’Institut des administrateurs de sociétés publiques. Elle a reçu, en 2009, le Prix Reconnaissance UQAM ainsi que le Prix Femmes d’affaires du Québec, qui lui ont été décernés afin de souligner sa vision avant-gardiste et son engagement à l’égard du développement durable.

Réalités et enjeux sociaux :Pour une approche stratégique régionale du développement minier en Abitibi-Témiscamingue

Dans le secteur minier, le permis social d’opération était habituellement une affaire de conformité réglementaire souvent reliée à des permis environnementaux ou de santé-sécurité. De nos jours, ce permis social est davantage lié à des enjeux moins réglementés tels que les impacts communautaires et les retombées économiques. Les parties prenantes de divers horizons, comme les investisseurs, les prêteurs, les communautés locales, les groupes de pression environnementaux ou sociaux, ont aujourd’hui des attentes à la fois plus hautes et à la fois plus nombreuses sur des enjeux communément regroupés sous la terminologie de « Développement durable ». De quels enjeux parle-t-on exactement? Quelles sont les attentes spécifiques de certaines parties prenantes ainsi que leurs moyens d’action et de pression?

Dans le contexte particulier du dévelop-pement minier de type à ciel ouvert en Abitibi-Témiscamingue, cette présentation s’attachera à démontrer la nécessité ainsi que les possibles modalités d’une approche concertée du développement minier régional. En effet, malgré les efforts de certaines entreprises pour améliorer leur performance en développement durable, la région fait face à des pressions de développement économique, de cohésion sociale et de préservation environnementale qui ne peuvent être réglées projet par projet sans courir le risque d’aboutir à des incohérences et des disparités locales qui engendreraient frustrations et conflits sociaux.

Conférenciers

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PanélistesGilles ChapadeauConseiller régional à la FTQ pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec depuis novembre 2005, Gilles Chapadeau a entrepris sa carrière de syndicaliste en 1978 à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, alors qu’il travaillait pour Postes Canada. Par la suite, il a occupé diverses fonctions à l’intérieur du mouvement syndical au Québec et dans le reste du Canada. En 1993, il a été élu secrétaire-trésorier national du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes du Canada, pour ensuite se joindre à la Fédération syndicale internationale Union Network International, qui regroupe plus de 15 millions de membres à travers le monde. Lors de son séjour à l’international, il a œuvré à titre de directeur régional au bureau du Panama de la Fédération syndicale internationale pour le secteur postal et celui du commerce, en plus de participer en tant que membre des comités postal, mondial et du commerce. De même, il a participé à différentes campagnes d’organisation des travailleurs en Amérique latine et sur tout le continent.

Jacinthe Châteauvert Mme  Châteauvert est très impliquée dans le milieu environnemental depuis une  vingtaine d’années. Technicienne forestière de formation, elle œuvre dans ce secteur depuis  plus de  25 ans. C’est surtout grâce à elle que le groupe environnemental Recyclo-Nord, en Abitibi-Ouest, a été fondé en 1991. Mme Châteauvert a également milité pour la création d’un comité de bassin versant du lac Abitibi. Elle a contribué à la création du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue en 1996. Elle a occupé le poste de vice-présidente jusqu’en 2000, pour ensuite devenir présidente, poste qu’elle occupe encore aujourd’hui.

Guy LeclercM. Leclerc, en plus d’être architecte, est un homme d’affaires impliqué et militant pour un développement économique et social sain dans la communauté de Rouyn-Noranda et l’ensemble de la région. Il a toujours été un défenseur des principes fondamentaux de respect de l’environnement naturel, humain et social. Il a été président du Comité permanent sur l’environnement de Rouyn-Noranda. Il a également occupé le poste de président de l’Association des architectes en pratique privée du Québec et de vice-président de l’Ordre des architectes du Québec. Il agit actuellement comme président de la firme d’architecture groupe conseil Artcad et de Développement Tétra, promoteur immobilier.

Michel LeclercM. Leclerc a plus de 25 ans d’expérience au sein de l’industrie minière. Natif de Rouyn-Noranda, il a fait ses études à l’École Polytechnique (1985). Il a notamment travaillé pour plusieurs opérations minières dans la région de Rouyn-Noranda. Il y a dix ans, M. Leclerc s’est joint à l’équipe de Mines Agnico-Eagle, une société aurifère internationale en croissance, où il a occupé plusieurs fonctions. Il a été récemment promu au titre de directeur corporatif des opérations. M.  Leclerc œuvre activement depuis de nombreuses années au développement minier québécois et, depuis peu, dans un cadre international. Il a occupé plusieurs postes d’ingénierie et d’opérations dans des mines au Québec.

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Vous avez une question technique?

Demandez aux expertsVous avez une question sur le monde miner, les impacts environnementaux, la surveillance environnementale ou encore sur les réglementations ou la législation? Profitez de la présence d’une équipe de personnes-ressources mise à votre disposition. N’hésitez pas à faire appel à leur expertise afin d’éclairer vos questionnements et d'alimenter vos discussions lors des périodes d’échanges pendant la journée. Ces personnes-ressources se feront un plaisir de répondre à vos questions.

Chantal CarrierMme Chantal Carrier est détentrice d’un baccalauréat en urbanisme de l’Université de Montréal. Elle a œuvré au sein de plusieurs organisations, notamment dans le milieu des municipalités régionales de comté, dans le domaine privé et dans la fonction publique québécoise. Mme Carrier a une vaste expérience en matière d’aménagement et d’urbanisme. Dans le cadre de ses fonctions au sein du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT), elle informe les élus et les fonctionnaires municipaux, de même que les citoyens, sur l’application des différentes lois qui concernent le milieu municipal.

Pierre DoucetM. Doucet est géologue régional à la Direction des affaires régionales, Direction générale régionale de l’Abitibi-Témiscamingue, pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il œuvre au bureau de Rouyn-Noranda depuis son entrée au MRNF en 1998. Il est membre de l’Ordre des géologues du Québec, de l’Association géologique du Canada et de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole. Il a obtenu un baccalauréat en géologie de Queen’s University, à Kingston en Ontario, en 1981 et une maîtrise en pétrologie métamorphique de Dalhousie University, à Halifax en Nouvelle-Écosse, en 1983.

Hélène GirouxMme Giroux est avocate et membre du Barreau du Québec depuis 1988. Elle est chef du Bureau de la conversion et des litiges miniers, à la Direction générale de la gestion du milieu minier, au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF).

Hélène IracàMme  Iracà est directrice régionale du Centre régional de contrôle environnemental de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec depuis octobre 2008. Elle détient un baccalauréat en sciences appliquées de l’Université Laval en plus d’une maîtrise en gestion de projets de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

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Louis JalbertM. Jalbert est analyste à la direction régionale de l’analyse et de l’expertise du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) depuis 2003. Il est responsable de l’analyse des demandes de certificat d’autorisation pour les projets miniers. Il détient un baccalauréat en géologie de l’Université du Québec à Montréal et a œuvré pendant plus de quinze ans dans l’industrie minière avant de se joindre au MDDEP.

Robert LacroixM. Lacroix est ingénieur chargé de projets à la Direction de la restauration des sites miniers du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) au bureau de Val-d’Or depuis 1996. Il est membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Il a obtenu un baccalauréat en génie géologique de l’Université Laval en 1981 et une maîtrise en sciences appliquées de l’École Polytechnique de Montréal en 1986. Depuis son arrivée au MRNF, il voit à l’application de la Loi sur les mines en regard de la restauration des sites miniers des compagnies privées et de ceux de l’État, de même que de leur sécurisation. Il représente le MRNF-secteur Mines à l’Organisme de bassin versant Abitibi-Jamésie (OBVAJ) et au Comité de bassin versant de la rivière Bourlamaque. Il siège également au comité de gestion et au comité technique du projet de restauration Manitou-Goldex de même qu’au comité de gestion du projet de restauration du parc à résidus East Malartic.

James MooreheadM. Moorhead est géologue régional à la Direction des affaires régionales, Direction générale régionale de l’Abitibi-Témiscamingue, pour le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). Il travaille pour le MRNF au bureau de Val-d’Or depuis 1988. Il est membre de l’Ordre des géologues du Québec, de l’Association géologique du Canada et de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole. Il a obtenu un baccalauréat en géologie (1983) et une maîtrise en géologie (1989) de l’Université McGill.

Édith van de WalleMme van de Walle est directrice régionale de l’analyse et expertise en Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec pour le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) depuis 2003. Elle siège aussi comme membre nommée par le gouvernement du Québec à la Commission de la qualité de l’environnement Kativik (depuis 1998). Elle a obtenu un baccalauréat en biologie de l’Université de Sherbrooke en 1981 et une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, en 1986.