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Johanne Saint-Charles [email protected] Pierre Mongeau [email protected]
Affiliation
Johanne Saint-Charles [email protected] Pierre Mongeau [email protected]
PlanAffiliation
Cohésion
Identification
Facteurs et impacts de l’affiliation
Évolution et phases de développement de l’affiliation
Orientation de l’action
Vue d’ensemble
Questions pour retour et analyse
Johanne Saint-Charles [email protected] Pierre Mongeau [email protected]
AffiliationFamille de recherche visant à rendre compte du désir des membres de s’associer à un groupe et d’y demeurer et des facteurs influençant la qualité des relations interpersonnelles au sein du groupe.
Deux courants
cohésion
identité de groupe
Exemples de questions de recherche :
Qu’est-ce qui favorise le désir de travailler ensemble ?
Qu’est-ce qui favorise le sentiment d’appartenance à un groupe ?
Qu’est-ce qui favorise le bien-être des membres ?
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Affiliation(ex. de définition)
By small group, we mean a loosely coupled system of mutually interacting, interdependent members, projects, and technology
with a shared collective identity.
Par « petit groupe », on entend un système lâche d ’interactions entre des membres, des projets et la technologie, tous mutuellement interdépendants et avec une identité collective partagée.
• (Arrow, McGrath et Berdahl, 2000)
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AffiliationSchèmes d’interaction qui conduisent à une augmentation de l’attraction du groupe sur et pour les membres (Oakes, Haslam, Morrison et Grace, 1995; Fielding et Hogg, 1997).
Augmentation de :
la cohésion
désir et bien-être des membres à travailler ensemble.
de l’identification au groupe
sentiment d’appartenance et identification des membres au groupe.
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CohésionComposantes (Mullen et Copper, 1994)
Dimension affectiveattraction interpersonnelle entre les membres (social cohesion);intérêt de la tâche pour chacun des membres (task cohesion).
Dimension cognitiveprestige du groupe
image que le groupe projette sur l'environnement, « réputation » du groupe);
fierté d’appartenir à ce groupe (group pride)
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Identification au groupeTrois dimensions :
cognitive - catégorisation sociale
affective - attraction interpersonnelle
comportementale - interdépendance• Henry, Arrow et Carini, 1999
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Cohésion
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CohésionCohesiveness of a group is here defined as the resultant of all the forces acting on members to remain in the group. These forces may depend on the attractiveness or unattractiveness of either the prestige of the group, members in the group, or the activities in which the group engages (p. 274)(Festinger, 1950)
La cohésion d’un groupe est définie ici comme la résultante de toutes les forces agissant sur le désir des membres de rester dans le groupe. Ces forces peuvent dépendre de l’attrait ou du manque d’attrait à l’égard tant du prestige du groupe, que des membres du groupe, ou des activités dans lesquelles le groupe s’engage.
Il y a « little cohesion in the cohesion literature » (Joyce, Piper et Ogrodniczuk, 2007, p. 271)
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CohésionNotion centrale
qualité de la structure affective d’un groupe.
La cohésion peut également être définie comme la résistance d’un groupe aux forces perturbatrices (Friedkin, 2004)
La cohésion est, pour de nombreux auteurs, un phénomène non spécifique, un peu comme la santé.
La cohésion n’est pas nécessairement donnée au départ, elle se développe avec le temps (Beal et al.,
2003).
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Indicateurs, constructeurs et
destructeurs de cohésionBormann et Bormann, 1988 ; Braaten, 1991
Thompson, 2002
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Indicateurs / constructeurs cognitifs de cohésion
Reconnaissance des apports mutuels
commentaires sur l’excellence du groupe et des membres.
Demandes d'information
dont ils ont besoin parce qu'ils n'ont pas peur d'apparaître ignorants et de perdre du statut.
Manifestations ouvertes des désaccords.
Maximisation/application du feedback.
Échanges sur des contenus non reliés à tâche.
Présence de blagues privées, allusions à des dramatisations ou à des métaphores.
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Indicateurs / constructeurs affectifs de cohésion
Manifestations d’attention, d’approbation
Plus de soutien affectif entre les membres (Forsyth, 2003).
Plus de coopération et d'entraide
Rencontres sont désinhibées.
Membres se disent heureux dans le groupe
se sentent sûrs de leur place
sont intéressés et impliqués.
Attrait des activités pour les membres
capacité des membres à faire ces activités
Type d'interdépendance entre les membres
coopération ➚, compétition ➘.
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Indicateurs / constructeurs spatiotemporels de cohésion
Réduction de la distance physique entre les membres
tendent à s’asseoir plus près les uns des autres et à faire montre d’une plus grande coordination;
se touchent plus.
Tolérance à la désorganisation spatiotemporelle
les membres sont indisciplinés.
Assiduité
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Indicateurs de faible cohésion / destructeurs de cohésion
Conversations décousues, ponctuées d'arrêts, de bâillements, de soupirs.
Limitation des échanges au travail / exclusion de la vie privée.
Politesse excessive.
Manifestations d’ennui et de manque d'intérêt.
Indications d’empressement à terminer la réunion au plus vite.
Manifestation non verbale des désaccords (plutôt que verbale)
secouer la tête, froncer les sourcils, ne pas regarder la personne qui parle, etc.
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Phénomènes connexes
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Cohésion et euphorie collective
Il se produit souvent une période d’euphorie collective au début du groupe (Bormann, 1975; Landry, 1977)
les membres du groupe sont ravis d’appartenir au groupe, aiment leur tâche, leur objectif, leurs collègues, etc.;
moment fusionnel où l’on nie les différences dans le groupe;
créé une « mémoire du paradis », un moment de plaisir associé au groupe qui aide lorsque le groupe traverse de fortes tensions.
ces périodes d’euphorie reviennent parfois lorsque le groupe remporte un succès.
Ce moment n’est pas à confondre avec la cohésion.
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Humour et cohésion…joking lubricates social relations and may indirectly improve performance by improving group cohesion (Bettenhausen, 1991).
Des sujets dont la tâche suscitait l’humour ont évalué leur groupe comme étant plus cohésif et ayant un niveau de signification affective plus élevé que des sujets affectés à une tâche non humoristique (Banning et Nelson, 1987).
Les hommes font montre d’un humour plus axé sur la différenciation et les femmes d’un humour plus axé sur la cohésion (Robinson et Smith-Lovin, 2001)
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Homophilie et diversitéL’homophilie favorise la cohésion
tendance à se lier à des gens qui nous sont similaires (McPherson et al., 2001 ; Saint-Charles et Mongeau, 2005).
La diversité (de genre, d’âge, de professions, de disciplines, etc.) contrecarre la cohésion (l’affiliation) et l’implication des membres (Bowers et al.,2000).
En général, le groupe est plus attrayant pour les personnes ayant un statut élevé ou pouvant aspirer à un tel statut dans le groupe,
mais dans les groupes diversifiés
les membres à statut élevé s’identifient moins au groupe;
les membres à faible statut s’identifient plus au groupe.
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Autres variables liées à la cohésion
La proximité favorise l’amitié
Avec le temps les personnes assises proches interagissent plus et deviennent plus amies (Gullahorn,
1952).
Compétition externe
les menaces envers le groupe augmente la cohésion.
Taille du groupe
l’augmentation du nombre de membres diminue la cohésion.
Il y a une corrélation négative entre les conflits affectifs et la cohésion (Evan, 1965; Gladstein, 1984; Wall et Nolan, 1986).
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IdentificationPerspective de l’identité sociale dans les groupes restreints
Abrams, Hogg, Hinkle et Otten, 2005Henry, Arrow et Carini, 1999
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La notion d’identitéL’identité est...
plurielle : “elle implique toujours différents acteurs”;
un construit bio-psychologique et communicationnel-culturel toujours en transformation;
une question de définition de sens (Mucchielli, 1998).
L’identité se construit à travers les relations
elle est un cadre pour les relations (permet, soutient ou défavorise les relations).
Catégorisation de soi et des autres (autodéfinition comme membre d’un groupe).
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La notion d’identitéIdentité sociale
basée sur les caractéristiques partagées par les membres dans le groupe.
plus l'identité sociale est forte, plus les interactions sont « dépersonnalisées »
on s’adresse aux autres comme membres (rôle et identité) et non comme personnes.
Identité individuellebasée sur les caractéristiques idiosyncrasiques des membres (leurs particularités individuelles).
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Groupes et identité sociale
Selon la perspective de l’identité sociale
le principal enjeu dans l’établissement des relations est la construction de l’identité sociale que le groupe « offrira » aux membres.
l’identité sociale participe à la cohérence et à l’uniformité des comportements.
la cohésion est expliqués par l’identité sociale
objectifs, conflits, statuts, attraction interpersonnelle, pression vers la conformité, etc. reposeraient sur l’identification (Hogg & Terry, 2000; Haslam, 2001; Haslam & Ellemers, 2005).
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IdentificationDeux aspects
Identification aux membres
Relations
processus intragroupe (Copeland et coll., 2008)
Identification au groupe
comparaison intergroupes
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Identification aux membres
Relations intragroupe et prototypicalité
Prototype
représentation théorique idéale incarnant l’identité (attitudes, comportements, valeurs) du groupe (membre idéal) (Fielding & Hogg, 1997)
Les relations intragroupe et le statut sont liés à la « prototypicalité » des individus.
• L'action du groupe se mobilise autour de la « position prototypique » du groupe.
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Identification aux membres et identité
• Les membres d'un groupe sont plus favorables aux membres de leur propre groupe qu'aux membres d'autres groupes.
• Les différences interpersonnelles sont acceptables, mais les réactions aux membres qui ne se conforment pas aux normes du groupe sont fortes (membres qui s'éloignent de la prototypicalité).
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Identification aux membres et identité
• On perçoit plus de différences entre les membres de son propre groupe qu'entre les membres d'autres groupes• les membres des autres groupes semblent plus
homogènes.
• Chaque membre cherche à se différencier de son groupe • à valoriser sa différence.
• La distinction du soi• de la double tendance au conformisme et à la
différenciation; • chacun cherche à se valoriser à partir des normes du
groupe • solution : je suis meilleur.
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Identification au groupe• Repose sur l’idée du « groupe en interaction ».
• émerge des interactions répétées (Copeland et coll., 2008)
• La force de l’identification dépend, entre autres :• de l’impression d’être valorisé et respecté;• du partage de normes;• de la réputation et de la représentation du groupe
(Tyler et Blader, 2000).
• L'identification au groupe peut être comprise comme ayant trois dimensions : cognitive, affective et comportementale (Henry, Arrow et Carini, 1999)
• ces trois dimensions sont fortement interreliées et sont nécessaires à l'identification.
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Dimensions cognitive de l’identification au groupe
(Henry, Arrow et Carini, 1999)• Dimension cognitive
• Les identités sociales des individus (appartenance à différents groupes) affectent leur identification au groupe.
• Opérationalisation de la dimension cognitive (Cameron, 2004)
• fréquence à laquelle le groupe vient à l’esprit;• évaluation de l’importance du groupe dans la
définition de soi.• Les similarités perçues conduisent vers l'attraction
interpersonnelle • un aspect de la dimension affective (rappel -
homopholie).
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Dimensions affective et comportementale
de l’identification au groupe• Dimension affective
• liens affectifs positifs (activités, personnes, tâches) contribuent à l’identification au groupe.
• Dimension comportementale (spatiotemporelle)• l’identification au groupe est liée à
l’interdépendance des comportements et des résultats;
• les conséquences communes et les comportements communs affectent la construction de l’identité.
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Indicateurs / constructeurs d’identification au groupe
(Copeland et coll., 2008)
• Identification au groupe liée à la recherche de conseil• on cherche conseil auprès des membres de son
groupe avant ceux des autres groupes;• on consulte plus les membres prototypiques de
son groupe;• on cherche aussi plus conseil auprès de
membres prototypiques des autres groupes.
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Indicateurs / constructeurs d ’identitifation et territorialité
• L’espace (la territorialité) sert de base pour le développement de l’identité du groupe (Holahan,
1982).
• Les étrangers évitent de pénétrer dans l’espace du groupe [physique : murs— ou social : barrières invisibles] (Knowles, 1973; Cheyne et Efran, 1972; Lindskold, Baer, Albert, & Moore, 1976).
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Identification au groupe et identité• La comparaison intergroupes offre aux membres une source
d ’identité (statut) • Le statut du groupe est déterminé par la comparaison à d’autres
groupes sur différentes dimensions• La stabilité et la légitimité perçues des différences et
l'importance accordée aux dimensions sur lesquelles se base la comparaison influence l’affiliation (susceptible d'être affaiblie par un faible statut du groupe).
• Les membres cherchent à maintenir une identité sociale positive à travers la comparaison • Les « menaces » mobilisent des stratégies d'entretien de
l'identité. • Lorsque la comparaison affecte l’identité du groupe, celui-ci
cherche à changer les critères de comparaison• les groupes à plus faible statut tendent à créer de
nouvelles dimensions qui leur permettent de se définir plus positivement.
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AffiliationFacteurs et impacts communs à la cohésion
et à l’identification
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Facteurs d’affiliation• Rencontre entre les besoins et valeurs des membres
et la capacité du groupe d’y répondre• besoins d’identification, de reconnaissance, de
sécurité, d'argent, ou autres besoins dont la satisfaction peut être obtenue au moyen du groupe.
• Attentes du membre quant aux résultats• probabilité subjective que le groupe aura des
conséquences bénéfiques ou non pour lui ou elle. • Comparaison à des expériences antérieures
• évaluation des résultats par rapport à d'autres groupes (Thibaut et Kelley, 1959);
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Facteurs d’affiliation• Buts du groupe
• appropriation par les membres;• probabilité de les atteindre.
• L’histoire et le futur perçus du groupe affectent les interactions entre les membres (Arrow, McGrath et
Berdahl, 2000).
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Impacts sur le groupe• Maintien de l'adhésion de la personne au groupe
• augmentation de la participation et de la présence;
• moins d’absentéisme, de retards, de retrait et de défections.
• Pouvoir du groupe sur ses membres; plus grande conformité aux normes du groupe (Forsyth, 2003).
• Rendement accru (si c’est la norme).• En cas d’échec : chaque membre
s'autoresponsabilise, l'ensemble du groupe est désigné (pas des personnes ou sous-groupes); attribution à des causes extérieures.
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Impacts sur les individus• Tendance à prendre une décision plus ou moins
tranchée que celle prise individuellement• le «sens» (+ ou -) de l’accentuation est
déterminé par le point de vue prédominant dans le groupe.
• Niveau d'anxiété individuel plus faible.• Plus grande intolérance envers la déviance.
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Évolution et développement de
l’affiliation
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Modèle Worchel (1994)
• première phase de malaise • où le groupe ne contribue que très peu à l’identité des
membres,• suivie d’un événement précipitant
• qui renouvelle leurs modes d’interactions, • une phase où l’identité du groupe se précise
• durant laquelle l’identification des membres au groupe augmente,
• une augmentation de l’énergie et de la productivité. • plus on s’approche de l’atteinte des objectifs,
• une phase d’individuation • où les membres reviennent à leurs préoccupations
personnelles et à un déclin de leur contribution qui ramène le groupe à une phase de malaise.
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Orientation de l’action
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Orientation de l’action• Porter attention aux différents indicateurs de cohésion
• plaisir d’être ensemble• plaisir de la tâche
• il faut plusieurs indicateurs avant de tirer une « conclusion »
• souligner les ressemblances (homophilie)• souligner en quoi le groupe répond aux besoins.
• Porter attention aux différents indicateurs d ’identification au groupe• représentation et statut du groupe• comparaison avec autres groupe (compétition,
menaces) ?• appropriation d’un espace, d’un lieu.
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Vue d’ensemble
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AffiliationIdentification, cohésion
CognitifÉlaboration, échange de représentations
IdentitéPerception et attentes à l’égard du groupeExpériences antérieuresStatut et prestigePrototypicalité
AffectifAttractions, répulsions. émotions
CohésionIndices de cohésionAttrait et prestigeHumour et conflits
SpatialSituation ou déplacement dans l’espace
Proximité favorise les relationsTerritorialité et frontière
TemporelSéquence, fréquence,durée
Passé et futur perçusModèle de Worchel
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Questions pour retour et analyse
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Observer et analyser le processus d ’affiliation dans un groupe
• Éléments-clés à discuter : attrait du groupe, ressemblances et identité.
• Quelles caractéristiques sociodémographiques ou psychologiques les membres ont-ils en commun ? Quelles ressemblances ou différences sont mises en évidence ? Comment influencent-elles l'attrait exercé par le groupe ?
• Quelle serait la représentation du membre idéal ? Comment chacun s'en rapproche-t-il ou s'en écarte-t-il ?
• En quoi la qualité des relations entre les membres (amabilité, conflits, humour, etc.) affecte-t-elle leur désir de travailler et d'être ensemble ?
• En quoi l’intérêt des membres pour la tâche affecte-t-il l'attrait exercé par le groupe ?
• Les membres retirent-ils de la fierté ou du prestige de leur identification au groupe ? Quel en est l'impact ?
• Les membres comparent-ils leur groupe à d'autres groupes ? Avec quel effet ?