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RaViva
bouger pour se sentir mieux
Le pronostic de beaucoup de cancers s’est amélioré tant au niveau de la
guérison que de la survie et des durées de rémissions.
Les patients traités doivent donc pouvoir se réinsérer dans la
vie active et reprendre progressivement une vie sociale et
professionnelle normale.
Renseignements pratiques
•Pour participer à Raviva, vous devez : • être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;
• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt des traitements pour les patients traités par chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et traitements ciblés (Glivec,Avastin, Herceptine...) ……
• être dans la première année de traitement pour les patients traités par hormonothérapie ;
• être majeur.
• Le programme d’activités physiques Raviva est accessible pendant un an sans prolongation possible (sauf en cas de rechute).
5
QU’EN EST-IL DE
L’ACTIVITE
PHYSIQUE? « Tout mouvement de l’organisme produit par la contraction musculaire, qui augmente la dépense énergétique »
L’activité physique au sens large inclut donc tous les mouvements effectués dans la vie quotidienne et ne se réduit pas à la seule pratique sportive, qu’elle soit de loisir ou de compétition.
Elle intègre également l’activité physique pratiquée dans le cadre de la vie professionnelle et de la vie courante (activités ménagères, jardinage, transports…).
La distinction entre sport et activité physique est importante car l’on sait aujourd’hui qu’une activité sportive intensive (surtout professionnalisée) peut avoir un impact négatif sur la santé physique et psychique (Cas du surentraînement pathologique).
6
Relation entre
activité physique et
réduction de la
mortalité
prématurée
toutes causes
confondues
0
20
40
60
80
100
0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000
% d
'am
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Dépense énergétique hebdomadaire (kcal)
Santé
Condition physique
Effet quantité – bénéfice de
l’activité physique sur la santé et la
condition physique
LA FATIGUE ET LE CANCER
La fréquence de cette fatigue est très importante puisqu’elle est mentionnée par 60 à 95 % des patients
recevant une chimiothérapie ou une radiothérapie
8
Pour 30 % d’entre eux ces symptômes
seront toujours présents après une ou
plusieurs années post-traitement
9
La fatigue relative au cancer
• sept facteurs contributifs au déconditionnement général du patient cancéreux ont été identifiés :
• la douleur,
• la détresse émotionnelle,
• les troubles du sommeil,
• l’anémie,
• la déficience nutritionnelle,
• les comorbidités
• le déconditionnement physique
Il est communément admis
aujourd’hui que la fatigue liée
au cancer est majoritairement
liée à ce déconditionnement
physique, ou désadaptation
à l’effort.
Cette désadaptation résulte
d’une perte d’AP dès la prise
en charge du cancer (congé
maladie,alitement, chirurgie,
radiothérapie,
chimiothérapie,etc
10
Schéma physiopathologique du déconditionnement
Fatigue/Déconditionnement
Traitement Maladie Altération physique
Ré-entraînement
Diminution de la fatigue
et reconditionnement
Ré-entraînement
Cercle vicieux
du déconditionnement
Sédentarité Alitement prolongé
cachexie
anorexie asthénie
recommandations pour le traitement de la fatigue liée au cancer
de l’Association francophone
pour les soins oncologiques de support (AFSOS)
• Programme réalisé
• soit au sein d’un groupe de patients
• Soit individualisé prenant en compte
✓ Le stade de la maladie
✓ Les traitements prévus
✓ Les capacités physiques du sujet
✓ Ses préférences sur le type d’exercice
✓ Son état psychologique
• Rechercher et éliminer les contre-indications =>>
• Nécessité d’un certificat médical d’aptitude
11
✓ Altération psychique importante
✓ Cachexie sévère
✓ Troubles cardiopulmonaires
✓ Métastases osseuses à risque ou
cérébrales
✓ … Attention
✓ À la population
métastatique
✓ À l’anémie
✓ À la thrombopénie
✓ À la fièvre
✓ À la neutropénie
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Cramp F, Daniel J. Exercise for the management of cancer-related fatigue in adults. Cochrane Database of Systematic Reviews 2008,
Issue 2. Art. No.: CD006145
Pour participer à Raviva,
vous devez :
• être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;
• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt
des traitements
Si un cancer apparaît, peut-on espérer une action positive du maintien d’une activité physique pendant le traitement?
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PREVENTION SECONDAIRE
De multiples essais prospectifs ont été réalisés, évaluant l’impact de l’activité physique, pendant ou surtout après les traitements. Ces essais de durée et de fréquence variables, en aérobie ou contre résistance, comparent un bras sans exercice physique et un bras expérimental avec un programme d’exercice, à domicile ou dans le centre de traitement.
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L’EXERCICE PENDANT LE TRAITEMENT
• Dans une étude parue en 2000, Schwartz trouvait que des patients atteintes d’un cancer du sein qui suivaient un programme de huit semaines basé sur 15 à 30 minutes d’exercices aérobies, 4 fois par semaine, présentaient:
• très peu de jours de fatigue sévère et des niveaux de fatigue beaucoup moins intenses à chaque cycle de chimiothérapie comparés à un groupe de patientes non actives.
• Les patientes actives signalaient aussi une amélioration de leur qualité de vie.
Schwartz A.L., Mori M., Gao R., Nail L.M., King M.E. Exercise reduces daily fatigue in women with breast cancer receiving chemotherapy Med Sci
Sports Exerc 2001 ; 33 : 718-723
Effet de l'exercice sur la capacité fonctionnelle et la
qualité de vie de patients souffrant d’un cancer tête
et cou et recevant une chimioradiothérapie.
Samuel SR, Maiya G A, Babu AS, Vidyasagar M S. Effect of exercise training on functional capacity & quality of life in head &
neck cancer patients receiving chemoradiotherapy. Indian J Med Res 2013;137:515-20
• Il y a peu d'informations disponibles sur les effets de l'exercice chez les patients tête et cou ,d’où l’intérêt de tels études.
• Le groupe exercice, mis à part les soins standard, a reçu un programme basé sur les lignes directrices de l'American College of Sports Medicine qui consistait en un programme de marche rapide et un programme d'exercice actif de type résistance
• L'intensité de ces deux composantes a été guidée la perception de l'effort (RPE).
• La première partie se composait d'un programme de randonnées personnalisé pendant 15 à 20 min à un RPE entre 3-5/10 pour cinq jours par semaine pendant six semaines.
• La deuxième partie consistait en un programme d'exercices actifs sur mesure (RPE 3-5/10) pour les principaux groupes musculaires des membres supérieurs et membres inférieurs (les biceps, les triceps, les muscles ischio-jambiers et les quadriceps.) , cinq jours par semaine pendant les six semaines. Les patients effectué 2-3 séries de 8 - 10 fois les exercices en fonction de leurs niveaux RPE.
• Les patients dans ces deux groupes ont reçu 66 gay en 33 fractions plus d’une chimiothérapie se composait de 100 mg/m2] de surface corporelle (BSA) cisplatine le jour 1, jour 22et 43
Effet de l'exercice sur la capacité fonctionnelle et la qualité de vie de
patients souffrant d’un cancer tête et cou et recevant une
chimioradiothérapie.
Samuel SR, Maiya G A, Babu AS, Vidyasagar M S. Effect of exercise training on functional capacity & quality of life in head &
neck cancer patients receiving chemoradiotherapy. Indian J Med Res 2013;137:515-20
Cette étude fournit des preuves préliminaires qu'un programme d'exercices est sûr et bien toléré chez ces patients.
L'entraînement sous la forme d'un programme de marche dynamique et de renforcement musculaire améliore
les capacités fonctionnelles et la qualité de vie chez les patients recevant une CRT.
La Chimioradiothérapie affecte négativement la cascade de
transport de l'oxygène et perturbe le transport de l'oxygène dans
le corps.
L'augmentation des capacités fonctionnelles observées dans cette
étude peut DONC être attribuée :
• au rôle des exercices de marche ce qui augmente l'endurance
cardio-respiratoire.
• au rôle des exercices de renforcement des muscles périphériques,
ce qui augmente l'absorption d'oxygène par les tissus ,
notamment l'absorption d'oxygène musculaire périphérique.
Pour participer à Raviva,
vous devez :
• être atteint ou avoir été atteint par un cancer ;
• être en cours de traitement OU être dans l’année qui suit l’arrêt
des traitements
Si un cancer apparaît, peut-on espérer une action positive du maintien d’une activité physique pendant et après le
traitement?
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PREVENTION TERTIAIRE
De multiples essais prospectifs ont été réalisés, évaluant l’impact de l’activité physique, pendant ou surtout après les traitements. Ces essais de durée et de fréquence variables, en aérobie ou contre résistance, comparent un bras sans exercice physique et un bras expérimental avec un programme d’exercice, à domicile ou dans le centre de traitement.
Bénéfice sur la survie de l’activité physique après un traitement
Série Nbre MET –
h/sem
RR/
Inactif IC
NHS sein 2 987 9 - 15 0.5 0.31 – 0.82
Whel sein 1 490 > 12 0.56 0.31 – 0.98
CALGB colon 832 > 18 0.51 0.26 – 0.97
NHS colon 573 > 18 0.39 0.18 – 0.82
Ces 4 séries prospectives retrouvent un bénéfice en terme de survie
21
Activité physique et survie après un cancer du sein
22
Ce qui est important , c’est que ce gain de survie en cas d’AP se retrouve aussi en intégrant les facteurs pronostiques classiques tels que • l'âge, • le stade tumoral TNM, • la présence de récepteurs
hormonaux, • le lieu de résidence, • l’alcoolisme ou le
tabagisme, • l’indice de masse
corporelle (IMC) • et le statut hormonal de la patiente.
Le maintien d’une AP au-delà de 8 a 9 MET/h
(Metabolic equivalent/heure) est associé à une
réduction de près de 50 % du risque de décès par
cancer,
Le bénéfice en terme de survie à 5 ans et à 10 ans est de 4 et de 6%.
La réduction du taux de rechute augmente avec le
niveau d’exercice jusque vers 20 MET/h.
Les autres cancers : le cas du poumon par exemple
Activité physique et cancer 23
Les preuves résumées dans cette métaanalyse suggèrent que l'entraînement physique peut potentiellement augmenter la capacité d'exercice des personnes après une résection pulmonaire NSCLC. Les auteurs concluent cependant que les résultats doivent être interprétés avec prudence en raison de l'écart entre les études, les limites méthodologiques, certains risques importants de distorsion et de petites tailles d'échantillon. Cette revue systématique souligne la nécessité pour les grands essais cliniques randomisés
Exercise training undertaken by people within 12 months of lung resection for non-small cell lung cancer. Cavalheri V, Tahirah F, Nonoyama M, Jenkins S, Hill K. Cochrane Database Syst Rev. 2013 Jul 1;7:CD009955
Les autres cancers : le cas du poumon par exemple
24
“IN-PATIENT REHABILITATION OF LUNG CANCER PATIENTS—A PROSPECTIVE STUDY »
H. Riesenberg & A.Lübbe Support Care Cancer (2010) 18:877–882
Conclusion : les auteurs concluaient en une amélioration à la fois psychologique et physiologique après ce programme.
44 patients avec un cancer du poumon de grade I-III étaient inclus dans un programme de réhabilitation après chirurgie et /ou radiothérapie et /ou chimiothérapie Ce programme comprenait un entraînement aérobie
Mais aussi une nette diminution des paramètres
liés à la fatigue
• Action sur les oestrogènes • Contrôler leur activité permet de réduire les risques.
• L’activité physique modifie le taux d’œstrogène dans le sang.
• En pré-ménopause, le taux d’œstrogène varie peu.
• En revanche, en post-ménopause, le taux sanguin d’œstrogène peut diminuer rapidement grâce à un peu de sport.
• De plus, en contribuant à la diminution de la masse graisseuse, l’activité physique participe à la fixation des œstrogènes libres
• Action sur l’insuline
• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)
• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines
• Réduction de l’inflammation
• Action positive sur l’immunité
• Augmentation de la motilité intestinale
26
• Action sur les oestrogènes
• Action sur l’insuline • Dans les 24 à 36 heures après l’activité physique, le taux d’insuline, facteur
favorable à la prolifération cellulaire baisse dans le corps.
• De plus cette activité améliore le taux d’insulinorésistance de l'organisme et augmente la captation du sucre. La régularité de l’exercice accroit la durée et l’importance de la captation du sucre.
• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF) • L’IGF est une hormone sécrétée en même temps que l’insuline lors de la digestion
d’un repas. Elle est également en partie responsable de la croissance des cellules tumorales. L'activité physique permet de la même façon de la diminuer.
• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines
• Réduction de l’inflammation
• Action positive sur l’immunité
• Augmentation de la motilité intestinale
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• Action sur les oestrogènes
• Action sur l’insuline
• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)
• Réduction de l’inflammation • Pratiquer une activité physique régulière modère la sécrétion de certaines
protéines comme les cytokines qui ont un rôle majeur dans le processus inflammatoire. Diminution du stress oxydatif …
• Action positive sur l’immunité
• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines
• Augmentation de la motilité intestinale
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• Action sur les oestrogènes
• Action sur l’insuline
• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)
• Réduction de l’inflammation
•Action positive sur l’immunité • Action sur les hormones lipidiques et les adipokines
• Augmentation de la motilité intestinale
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• Action sur les œstrogènes
• Action sur l’insuline
• Atténuation de la sécrétion de l’Insuline-like Growth Factor (IGF)
• Réduction de l’inflammation
• Action positive sur l’immunité
• Action sur les hormones lipidiques et les adipokines
• Augmentation de la motilité intestinale
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33
Réhabilitation du patient cancéreux
Utiliser
tout processus permettant de
restaurer les capacités mentales
et/ou physiques perdues suite à la
maladie, en vue d’un fonctionnement
normal ou quasi normal.
(Definition from National Cancer Institute)
34
Pour un patient donné, il est important de prendre en
compte trois questions essentielles
• Qu'est-ce qu'il est physiquement capable de faire ?
• Qu'est-ce qu'il est psychologiquement prêt à faire ?
• Quel est son objectif ?
Des efforts
35 mais des bénéfices
AVANT TOUT
BOUGER !!!!!
SELON SES
POSSIBILITES
ALORS QUE FAIRE
EN PRATIQUE?
36
MAIS QUE FAIRE?
Type d’exercice Intensité Fréquence Volume dosage
Endurance 55-90% FC max
Ou 40-85% FC
max de réserve
3 à 5 fois par
semaine
20-60 minutes Continu ou
intermittent
Résistance (ou
anabolique)
50-80% 1RM
ou 6-12 RM
1 à 3 fois par
semaine
1 à 4 répétitions
par groupe
musculaire
Flexibilité ? 2 à 3 fois par
semaine
10-30 secondes
PRIVILEGIER L’ENDURANCE CARDIO-RESPIRATOIRE ….
MAIS EN FONCTION DES POSSIBILITES
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MAIS QUE FAIRE?
Type d’exercice Intensité Fréquence Volume dosage
Endurance 55-90% FC max
Ou 40-85% FC
max de réserve
3 à 5 fois par
semaine
20-60 minutes Continu ou
intermittent
Résistance
(ou
anabolique)
50-80% 1RM
ou 6-12 RM
1 à 3 fois par
semaine
1 à 4 répétitions
par groupe
musculaire
Flexibilité ? 2 à 3 fois par
semaine
10-30 secondes
Intérêt dans certains cancers comme la PROSTATE
38
Charleroi
Sport
Santé
Charleroi
Sport
Santé
CE QUE NOUS PROPOSONS
Avec la collaboration de
Marc Strobbe
40
L’exercice est un traitement
Il doit être prescrit de façon :
précise adaptée
PRIVILEGIER L’ENDURANCE CARDIO-RESPIRATOIRE ….
Activité physique et cancer
42
Le programme RAVIVA a pour objectif :
• Une amélioration de la forme physique après un traitement d’un cancer.
• Une amélioration de la qualité de vie.
• Et comme corollaire, une facilitation de la réinsertion dans la vie active.
Ne pas oublier
• Des chercheurs français se sont servis de questionnaires concernant l’activité physique soumis, à deux ans d’intervalle, à 59 308 femmes ménopausées (dont 2 155 ont été atteintes d’un cancer du sein invasif) entre 1993 et 2005.
• Le risque de cancer du sein invasif semble être réduit de 10 % chez celles ayant eu une activité physique correspondant à 4 heures de marche modérée ou 2 heures de vélo par semaine au cours des 4 dernières années.
• Par contre, cette baisse de risque ne semble pas être présente chez les femmes qui ont eu un niveau similaire d’activité physique dans les 5 à 9 ans ayant précédé la récolte des données finales, mais n’ont plus pratiqué d’activités physiques dans le courant des 4 dernières années.
• Il est donc important de poursuivre après la ménopause une activité physique débutée avant celle-ci, même si le risque de cancer du sein diminue aussi chez les femmes qui débutent une activité physique après la ménopause.
• L’effet bénéfique d’une activité physique n’est pas lié à l’indice de masse corporelle (mesure de la corpulence : poids divisé par la taille au carré) ou à la circonférence de l’abdomen
Une activité modérée suffit si elle est régulière
Recent Recreational Physical Activity and Breast Cancer Risk in Postmenopausal
Women in the E3N Cohort .Fournier A, and al.
Published OnlineFirst August 11, 201
PREVENTION PRIMAIRE
Les personnes qui pratiquent des exercices physiques de manière intensive
meurent moins souvent d’un cancer • Les chercheurs se sont intéressés à 2.560 hommes finlandais entre 42 et 61 ans suivis
pendant 16 ans et qui ne présentaient pas d’antécédents de cancer. Ils ont suivi de près leur activité physique : fréquence, durée moyenne et intensité.
• Une augmentation de 1,2 unités métaboliques était liée à une moindre mortalité, principalement par cancer pulmonaire et gastro-intestinal, et ce après correction pour l’âge, la consommation d’alcool et de tabac, le BMI et l’ingestion de fibres et de graisses.
Jari A Laukkanen, Rainer Rauramaa, Timo H Makikallio, Adetunji T Toriola, and Sudhir Kurl Intensity of leisure-time physical activity and Cancer mortality in men
Br. J. Sports Med., Jul 2009;
«Bouger même de façon modérée
est conseillé pour réduire la mortalité par cancer»
44
SAMEDI 8 NOVEMBRE 2014
Auditoire De Cooman- Institut André Vésale- Montigny-le Tilleul.
L’ACTIVITE PHYSIQUE : UNE ARME NOUVELLE CONTRE LE
CANCER
Présidences de séance : Pr Marc Francaux (UCL) et Dr. Didier Vander
Steichel (Fondation contre le cancer)
09h00 Accueil des participants.
09h 30 Le programme d’activités physiques RAVIVA : une aide précieuse
pour nos patients.
Dr. Didier Vander Steichel (Directeur médical de la Fondation
contre le cancer)
10h00 Que savons-nous du rôle de l’activité physique dans la prévention
du cancer ?
Le cas particulier du poumon.
Dr. Jacques Lecomte ( Médecine du sport et pneumo-
oncologie CHU Charleroi).
10h30 Pause
10h50 Fatigue et cancer : comprendre pour mieux traiter.
Pr. Marc Francaux (Université Catholique de Louvain).
11h20 Les bases théoriques de l’utilisation de l’activité chez le
cancéreux.
Pr. Laurent Bosquet ( Université de Poitiers).
11h50 Notre expérience de terrain du programme RAVIVA.
Mr. Marc Strobbe (Préparateur physique ; Centre Charleroi
Sport Santé ).
12h15 Conclusion de la journée et clôture du Congrès.
Dr. Jacques Lecomte (Chef de service du Service de
Médecine du Sport du CHU Charleroi).
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