Équitation lesp ommesd e galan n’aurontp lusjamaislamêmes

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Sports Ouest-FranceJeudi�31�juillet�2008

SAISON 20082009

20h Stade Jean Bouin

Vendredi 1 aoûtwww.angers-sco.fr

ANGERSSCOREIMS

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« Le� juge� unique� de� la� commis-sion�du�Statut�du�Joueur�de�la�FIFA�confirme� l’obligation� de� libérer� les�joueurs�de�moins�de�23�ans. »�L’in-titulé�du�communiqué�est�clair :�les�clubs�sont�désormais�tenus�d’obéir�en�laissant�libre�leurs�jeunes�interna-tionaux� convoqués� pour� le� tournoi�olympique.Mais�à�première�vue,� le�FC�Nantes�n’a� pas� vraiment� l’intention� de� se�laisser� faire.� «� Ça ne change riensur notre décision, explique�Chris-tian� Larièpe,� nous gardons nosjoueurs. Mais si la Fifa est prête àprendre en considération le préju-dice sportif et financier, du fait quenous perdons nos joueurs pendantun mois, alors on pourra commen-cer à discuter.� » Le� dialogue� de�sourd�est�en�marche.

Car� du� côté� des� instances� diri-geantes�du�football,�on�évoque�plu-tôt�«�la chance qui est offerte à sesjeunes joueurs de pouvoir goûterà une compétition olympique. Desstars comme Canizares ou Kanu(respectivement�champions�olympi-ques�en�1992�et�1996,�N.D.L.R) ledisent, les Jeux sont une véritableopportunité dans une carrière.� »Pékka�Odriozola,�l’un�des�porte-pa-role�de�la�Fifa,�tente�de�défendre�la�position�de�son�camp�mais�son�ar-gumentaire�va�avoir�du�mal�à� trou-ver�un�écho�dans�l’oreille�des�grands�clubs�européens.

Ces� derniers,� en� France� en� tout�cas,� prévoient� même� de� se� réu-nir� afin� de� lancer� une� contre-at-taque.� «� Nous allons nous réu-nir, commente� Christian� Larièpe,�et nous allons discuter pour

savoir ce que nous allons faire en-semble.�» Saisir�le�Tribunal�Arbitral�du�Sport�(TAS) ?�Difficile�de�voir�l’or-ganisme�suisse�désavouer�une�ins-titution�comme�la�Fifa,�encore�plus�à� quelques� jours� seulement� de� la�

cérémonie� d’ouverture� des� JO� de�Pékin.�Et�ce�n’est�pas�tout.

La�Fifa�frappe�en�effet�un�(grand)�coup�et� semble�avoir� trouvé� la�pa-rade.�Le�FC�Barcelone,�Schalke�et�les� autres� se� défendaient� jusqu’ici�de�n’avoir�aucune�obligation�à�libé-rer� leurs� joueurs,�« puisque� le�tour-noi� olympique� n’est� pas� inscrit� sur�le�calendrier�officiel�de�la�Fifa. »�Ré-ponse :�«�L’annexe 1 du règlementde la Fifa prévoit que les clubs ontobligation de libérer leurs joueursen sélection nationale selon deuxcas, explique� très� distinctement�Pékka�Odriozola.�Si la compétitionest inscrite sur le calendrier officielmais également en cas de décisionspéciale du comité d’urgence. Cecomité se réunit très rarement, 4à 5 fois par an, et là, c’est lui qui astatué sur cette affaire. Il a rendusa décision, les clubs doivent libé-rer leurs joueurs.�»

Les�Nantais�Stefan�Babovic�et�Fi-lip�Djordjevic,�retenus�par�la�Serbie,�peuvent�commencer�à�sortir�les�va-lises�du�placard.�Certes,�ils�sont�loin�d’être�partis,�mais�si�après�LA�déci-sion,�vient� le� temps�des�sanctions,�«�nous n’en sommes pas encore là,mais c’est bien évidemment envi-sageable�»,�conclut�le�porte-parole�de� la� Fifa, le� FC� Nantes� sera� bien�obligé� de� plier� et� de� conduire� ses�protégés�à�l’aéroport.

Alexis�BERNARD.

Football

Vers�un�bras�de�fer�Fifa�-�FC�Nantes ?Jeux Olympiques. La�Fifa�confirme�l’obligation�de�libérer�les�joueurs�de�moins�de�23�ans.�Mais�le�FC�Nantes�n’a�visiblement�pas�l’intention�d’obéir.

Le�FC�Nantes�refuse�de�libérer�ses�internationaux�serbes,�ici�Stefan�Babovic,�pourtant�retenus�en�équipe�nationale�pour�participer�aux�Jeux�Olympiques�de�Pékin.

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Dans� la� lignée� de� son� renouvel-lement�d’effectif,�Angers�BC�a�peut-être� fait� bonne� pioche� en� recrutantVincent�Margueritte�à�l’intérieur,�arri-vé�tout�droit�de�Cognac�où�il�a�passéles�deux�dernières�années,�avec�unbilan� plus� que� satisfaisant� puisqueson�équipe�avait�fini�meilleure�de�Na-tionale�2�avant�de�manquer�la�mon-tée�en�Nationale�1�de�peu.�«Vu quenous avions raté la montée en N1de peu, il est évident que venir à An-gers pour moi était plus en adéqua-tion avec mes ambitions, déclaraitl’intéressé. Ce n’est pas un niveauqui m’est inconnu, et il n’y a pas deraison pour que ça se passe mal.�»

En� effet,� avant� de� rejoindre� Co-gnac,� l’intérieur� de� 2,09m� était� toutde� même� passé� par� la� Pro� A� avecChalon sur Saône avant de vivre la�montée en Pro B avec Quimper. Si�ses� trois� dernières� années� se� sontdéroulées en N2, ce n’est pas pour�autant qu’il n’a rien à apporter à�l’ABC. Pour l’entraîneur Mickaël Hay,�au� contraire,� son� arrivée� ne� peutêtre� que� bénéfique :� «Vincent estun joueur physique, on va comp-ter sur sa densité et son impact àl’intérieur. En plus de cela, il a unbon shoot extérieur ce qui devraitlui permettre de s’écarter un peu. Ilest complémentaire avec les autresintérieurs et devrait apporter un réelplus à l’équipe».

Ce que s’empressait de confirmer�

le�natif�de�Saint-Lô.�«�Je ne suis arri-vé à Angers que depuis jeudi, je neconnais pas trop la ville, ni d’ailleursles joueurs de l’équipe, sauf quel-ques-uns pour avoir joué contreeux. Personnellement j’ai tout àprouver, mais collectivement, j’aiconfiance dans l’encadrement et

mes coéquipiers, nous sommescapables de réaliser une bonnesaison cette année�».

Reste�à�effectuer�une�bonne�pré-paration de pré-saison afin de créer�des� automatismes� et� ensuite� êtreprêt�à�rentrer�dans�le�bain�dès�débutseptembre.

Basket-ball

Vincent�Marguerite�vu�de�l’intérieurZoom. Pur�produit�de�l’Insep,�ce�grand�pivot�de�27 ans�vient�de�signer�à�l’ABC.�En�provenance�de�Cognac�(NM2),�il�pourrait�bien�se�relancer�ici.

Angers�BC�a�peut-être�fait�bonne�pioche�en�recrutant�Vincent�Margueritte�à�l’intérieur.

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Texto

‡2, 3, cadets et juniors à La Tour-landry� : David Sinclair (Team Eu-rope) s’impose. Le� jeune� licencié�du� Team� Europe� s’est� imposé� à�La� Tourlandry� (104 engagés),� di-manche.�La�course�était�organisée�par�l’UC�Cholet�49.�Il�a�parcouru�les�102 km�en�2 h 32’53’’.

Le classement. 1.� David� Sinclair�(Team� Europe)� les� 102� km� en�2 h 32’53’’ ;� 2.� P.� Czapala� (Team�Bigot)�à�8’’ ,�3.�A.�Roger�(US�Saint-Herblain)�à�10’’ ;�4.�A.�Tulick�(1er jui-nior,�ECC�Olonnes)�mt ;�5.�V.�Cro-chard� (OCC�Sablé)�mt ;�6.�F.�Friou�(AS�Pons)�mt ;�7.�P.�Despeignes�(VC�Thouars)�mt ;�8.�F.�Bassière�(VS�Val-let)�mt ;�9.�M.�Tréhin�(CC�Château-briant)�mt ;�10.�M.�Ploquin�(UV�Poi-tiers)�mt…

Cadets (33 engagés). 1.� Romain�Guyot�(Angers)�en�1 h 40’33’’ ;�2.�B.�Dupé�(CV�Chemillé) mt ;�3.�J.�Cheva-lier�(VC�Luçon)�à�3’’ ;�4.�A.�Moulinier�(UCC�49)�à�10’’ ;�5.�S.�Chemineau�(UCC 49)�à�1’05’’ ;�6.�D.�Dublin�(Gua-deloupe)�mt ;�7.�R.�Cardis�(Evad)�mt ;�8.�C.�Sachet�(Nantes�Doulon)�mt ;�9.�J.�Berthonneau�(Bressuire�AC)�mt ;�10.�T.�Rambaud�(La�Roche-sur-Yon)�mt…

Cyclisme

Monique� Girard-Claudon� s’estéteinte�lundi�soir.�Elle�était�proprié-taire�de�chevaux,�fidèle�depuis�plusde tente ans à la famille Touzaint.�Elle�n’apportera�plus�ses�pommesà�Galan�de�Sauvagère,�les�soirs�defrais�sous�son�suroît�vert,�sur�les�plusbeaux� concours� de� France� et� dumonde.�Il�en�raffolait�de�ses�grossespommes� jaunes,� Galan.� Elle� disaitqu’il� les�méritait.�Elles� lui�manque-ront�à�Hongkong.

Monique�Girard-Claudon�est�par-tie�comme�ça.�« Elle s’est endormieet ne s’est pas réveillée »,�dit�Jean-Yves� Touzaint,� le� père� de� Nicolas.�Elle�les�avait�appelés�il�y�a�quelques�jours�pour� leur�dire�sa� tristesse�de�ne�pas�avoir�les�moyens�physiques�d’aller� avec�eux�à�Pékin.�Pour� leur�dire�qu’elle�serait�derrière�eux.�Pour�leur�dire�son� inquiétude�aussi,�son�espoir� que� tout� se� passe� pour� le�mieux.�Elle�était�toujours�inquiète.

« Mes chevaux ne sont pasà vendre�»

Monique� Girard-Claudon� avait�77 ans.�« C’était une femme excep-tionnelle. Une femme de carac-tère, passionnée. » C’est� toujours�Jean-Yves� Touzaint� qui� parle.� Leur�histoire�avait�commencé�avec�Anda-lou,�qu’elle�avait�acheté�pour�les�JO�de�Montréal�en�1976.�Depuis,�elle�a�été� d’une� fidélité� indéfectible,� ren-forcée� un� peu� plus� par� sa� relation�

avec�Nicolas�Touzaint,�« son »�Nico-las.�Elle�lui�a�offert�plusieurs�chevaux�au�fil�des�ans :�Galan�de�Sauvagère,�Joker�d’Helby,�Hildago�de�l’Isle puis�Mirliton (dont�la�récente�grave�bles-sure�en�concours�fut�vécue�comme�un�drame).�Un�piquet�exceptionnel,�dont�rêveraient�tous�les�cavaliers�de�complet�du�monde.

Elle�détonnait�dans�le�milieu.�Elle�refusait� contre� vents� et� marées� de�vendre� ses� chevaux,� quel� que� soit�le� prix� proposé.� Elle� était� atteinte�d’une� envie� maladive,� impérieuse,�absolue�de�droiture�et�d’excellence.�Elle�avait�parfois�un�fichu�caractère�Monique� Girard-Claudon.� Elle� di-sait :�« Mes chevaux ne sont pas àvendre. C’est ça ma force. Avoir unbeau piquet signifie ne surtout pasvendre. Et puis j’ai la chance de nepas avoir besoin de cela pour vivre.Le concours complet est un petitmilieu. On est fidèle jusqu’au bout,c’est tout. »

À�l’annonce�de�son�décès,�Nico-las� Touzaint� s’est� écroulé.� C’étaitjuste�avant�de�monter�dans� l’avionpour� Pékin,� mardi.� Il� s’est� écrou-lé� parce� qu’entre� eux,� c’était� ami-cal, profond, personnel, maternel,�presque. Ce sont ses propres mots.�Entre� eux,� c’était� des� promessesd’amis�les�yeux�fermés,�sans�para-phes.

Monique� Girard-Claudon� racon-tait� Nicolas� à� beaux� mots.� Elle� di-sait :�« Il assouvit mes ambitions,

m’offre du bonheur. C’est un peumon petit-fils. C’est un garçon gen-til, Nicolas. Il est doué, bosseur,sérieux. Et il veut toujours gagner.Nous avons tissé des liens trèsforts. »

Miss�Wanted�Lady�Fast,dernière merveille

De�cette�phrase�à�venir,�l’histoireentre�eux�deux�prend�encore�un�peuplus de relief aujourd’hui. Ce jour-là,�en plein Mondial du Lion-d’Angers,�depuis son appartement parisien,�elle�avait�dit,�les�yeux�à�demi�noyés :« Un jour, j’ai demandé à Nicolasce qu’il fera quand je ne serai pluslà. Il m’a dit : « J’arrêterai moi aus-si. » Elle�avait�souri�dans�un�silenceet�dit�son�désaccord.�Depuis,�elle�luia�acheté�une�merveille�prénomméeMiss� Wanted� Lady� Fast pour� qu’ilaille�jusqu’aux�Jeux�de�Londres.

Monique� Girard-Claudon� s’estdonc� éteinte� lundi� soir.� Ses� obsè-ques� seront� célébrées� vendredi,� à10 h 30,�en�l’église�Saint-Charles�deMonceau,�à�Paris�(XVIIe).�Elle�n’ap-portera�plus�de�pommes�à�Galan de�Sauvagère.� Des� grosses� pommesjaunes�mêlées�à�quelques�pointesde�carottes,�dans�un�cageot�qu’elleportait�comme�son�sac�à�main.�Lespommes�de�Galan n’auront�plus�ja-mais�la�même�saveur.

Mathieu�COUREAU.

Équitation

Les�pommes�de�Galan n’auront�plus�jamais�la�même�saveurNécrologie.�Monique�Girard-Claudon�s’est�éteinte�en�début�de�semaine.�Elle�était�propriétaire�des�chevaux�de�la�famille�Touzaint�depuis�30 ans.

Monique�Girard-Claudon,�77 ans,�s’est�éteinte�lundi.�Elle�était�la�propriétaire�des�chevaux�de�la�famille�Touzaint�depuis�près�de�40 ans.�Parmi�eux :�Galan�de�Sauvagère,�le�cheval�olympique�de�Nicolas.

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