projet de creation d’un centre de loisir a tulear
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
Présenté par:
RAKOTONDRAVELO Zo Andrianavalona
PROJET DE CREATION D’UN CENTRE DE LOISIR A TULEAR
Sous l’encadrement technique de: Monsieur RAKOTONINDRIANA Parfait Président de la Fédération Sportive de Boxe Savate
Sous la direction pédagogique de: Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier Maître de conférence
Année Universitaire 2005– 2006
Session décembre 2006 22 Décembre 2006
REMERCIEMENTS
Je voudrais avant tout remercier Dieu pour m’avoir toujours soutenu et
accompagné tout au long de la préparation de ce mémoire.
Je tiens aussi à adresser mes sincères remerciements aux Hauts Responsables
de l’Université d’Antananarivo :
- Au Professeur RAJERISON Wilson Adolphe, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo,
- A Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la faculté
de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
- A Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Chef du département
Gestion,
- A Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Directeur du
Centre d’Etude et de Recherche en Gestion,
- A Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Responsable du
Diplôme d’Etudes Approfondies,
- A Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier, Maître de conférence, qui
a bien voulu diriger ce mémoire en tant qu’encadreur pédagogique.
Nos chaleureux remerciements s’adressent plus particulièrement à Monsieur
RAKOTONINDRIANA Parfait Andriantsiory, Double Champion du Monde en Boxe
Savate et Président de la Fédération malgache de la même discipline, qui a
accepté d’encadrer techniquement ce mémoire malgré ses multiples
responsabilités.
Je tiens également à témoigner mes vifs remerciements à mes parents ainsi qu’a
tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire ainsi
qu’à mes amis.
A tous merci.
SOMMAIRE PROJET DE CREATION D’UN CENTRE DE LOISIR A TULEAR REMERCIEMENTS SOMMAIRE PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
INTRODUCTION.................................................................................................. 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET................................................... 4
Section 1 : Historique ...................................................................................................4
Section 2 : Caractéristiques du projet ..........................................................................5
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING................. 7
Section 1 : Etude de marché........................................................................................7
Section 2 : Aspect marketing .......................................................................................7
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION .............................................. 20
Section 1 : Les Outils d’Evaluation.............................................................................20
Section 2 : Les Critères d’évaluation..........................................................................24 PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : INFRASTRUCTURES NECESSAIRES ................................... 25
Section 1 : Les constructions à réaliser......................................................................25
Section 2 : Les matériels et produits d’entretien ........................................................29
CHAPITRE II : PROGRAMMES OFFERTS ET FONCTIONNEMENT ......... 33
Section 1 : La natation ...............................................................................................33
Section 2 : Entretien des bassins ...............................................................................34
Section 3 : Musculation ..............................................................................................36
Section 4 : Répartition horaire et Fréquentation.........................................................45
Section 5 : Facteurs de production.............................................................................47
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE......................................... 49
Section 1 : Organisation structurelle ..........................................................................49
Section 2 : Plan de mise en œuvre ............................................................................51 PARTIE III : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET ........................................................................... 52
Section 1 : Le coût des investissements ....................................................................52
Section 2 : Le financement du projet..........................................................................56
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE ............... 59
Section 1 : les comptes de gestion.............................................................................59
Section 2 : le compte de résultat prévisionnel ...........................................................65
Section 3 : La trésorerie ............................................................................................66
Section 4 : Le bilan prévisionnel.................................................................................67
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET.................................................. 69
Section 1 : Evaluation économique............................................................................69
Section 2 : Evaluation financière ................................................................................69
Section 3 : Evaluation sociale ....................................................................................74
CONCLUSION ................................................................................................. 75 ANNEXES LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES BIBLIOGRAPHIE TABLE DES MATIERES
1
INTRODUCTION
LE LOISIR : c’est le sport, la culture, le tourisme.
C’est « La force de l’épanouissement »
Le loisir est l’utilisation du temps libre dans des activités inhabituelles.
La distraction constitue l’un des besoins fondamentaux de l’homme au même titre
que le travail et la nourriture. La trêve dans le travail de deux heures par jour, deux
jours par semaine, un mois par an sont devenus des droits.
Quand on est fatigué, on doit prendre le temps de s’arrêter afin de reprendre un
nouveau souffle qui permettra par la suite de faire face à l’avenir.
La population en a besoin à cause de la prédominance des pressions de la vie
quotidienne aussi bien sociales qu’économiques. Stressé, chacun a besoin de se
détendre, se divertir, se délasser. C’est à ce stade que les loisirs interviennent, que
ce soit culturel, sportif, de masse, domestique.
Le loisir n’est cependant pas accessible à la majeure partie de la population
dans un pays sous-développé comme le nôtre. Tout le monde n’y a pas accès soit
par manque de temps, de budget, soit par l’indigence de l’offre ; d’autres n’y trouvent
simplement pas d’intérêts.
Le loisir tient pourtant un rôle important pour l’expansion de l’individu. Les trois
fonctions du loisir sont : le délassement, le divertissement, le développement de la
personnalité.
Le DELASSEMENT délivre de la fatigue. En ce sens, le loisir est réparateur
des détériorations physiques ou nerveuses provoquées par les tensions qui résultent
des obligations quotidiennes et particulièrement du travail. Malgré l’allègement des tâches physiques, il est sûr que le rythme de la
productivité, la complexité des relations industrielles, la longueur des trajets du lieu
de travail au lieu de la résidence dans les grandes villes accroîssent le besoin de
repos, de silence, de farniente, de petites occupations sans but. Cette exigence est
encore plus forte pour les dirigeants: 85% des cadres supérieurs de l’industrie se
déclarent surmenés.
Le DIVERTISSEMENT. Si la fonction précédente délivre surtout de la fatigue,
celle-ci délivre surtout de l’ennui. Georges FRIEDMANN 1 a beaucoup insisté sur
l’effet néfaste et la monotonie des tâches parcellaires sur la personne du travailleur.
1. FRIEDMANN Georges Philippe, « la Puissance et la sagesse » (1970).
2
Le manque d’activités ludiques provoque un sentiment de privation et entraîne un
besoin de rupture avec l’univers quotidien. Elle peut aussi être facteur d’équilibre, un
moyen de supporter les disciplines et les contraintes nécessaires à la vie sociale. De
là cette recherche d’une vie de complément, de compensation ou de fuite par la
diversion, l’évasion vers un monde différent, voire contraire au monde de tous les
jours (cinéma, théâtre) : c’est le recours à la vie imaginaire ou virtuelle. Le DEVELOPPEMENT de la PERSONNALITE. Cette fonction délivre des
automatismes de la pensée et de l’action quotidienne. Elle permet une participation
plus large, plus libre, et une culture désintéressée du corps, de la sensibilité, de la
raison, au delà de la fonction pratique et technique. Elle offre de nouvelles
possibilités d’intégration volontaire à la vie des groupements récréatifs, culturels,
sociaux. Ainsi, le loisir peut susciter, chez l’individu libéré des obligations
professionnelles, des disciplines librement choisies en vue de l’épanouissement
complet de la personnalité dans un style de vie personnel et social.
Ces trois fonctions sont solidaires, elles existent à des degrés variables, dans
toutes les situations, pour tous les êtres. Elles peuvent se succéder ou coexister. En
réalité, chacune n’est plus souvent qu’une dominante.
Le projet est essentiellement limité au niveau du district de Tuléar I. L’âge
moyen de la population est de 24 ans et le taux d’accroissement annuel est de
5,3% ; on peut également constater une forte proportion de touristes. Ceci constitue
un potentiel important pour le développement économique de la région.
Le choix de divertissement est restreint à cause du manque d’infrastructures dans ce
domaine, ainsi que l’éloignement des plages salubres. C’est dans ce contexte qu’a
surgi notre idée de construire « un centre de loisir dans cette ville ».
Elle inclut une salle de musculation et deux piscines ; l’une pour l’apprentissage et le
grand public, l’autre conçue pour les touristes et les résidents aisés.
L’intérêt du sujet est à plus d’un titre.
Premièrement, le projet contribue à la promotion du loisir dans cette région.
Ceci conformément à la politique nationale se référant aux résolutions de la charte
de l’ONU « Droit au Loisir » par le biais de ses organes d’exécution : entre autres
l’UNESCO ( par le programme d’éducation pour tous EPT ) et le PNUD ( secteur
culturel ) afin de lutter contre l’oisiveté et la délinquance juvénile.
3
Deuxièmement, ce thème nous permettra de mettre en pratique les
connaissances théoriques acquises à l’Université d’Antananarivo, surtout dans le
domaine de l’initiative privée axée sur la gestion des investissements et des projets.
Les difficultés rencontrées ont été de mener une étude de marché exhaustive
sur le terrain. Le loisir a en effet été mainte fois affilié à plusieurs Ministères :
- Au Ministère de la jeunesse, de la culture et des sports à ses débuts;
- Au Ministère de la culture et du tourisme : pour encourager et appuyer les
opérateurs économiques privés oeuvrant dans le cadre de la promotion des
évènements et loisirs ;
- Au Ministère de la population (décret 2004-026) : en vue de la promotion et le
développement du loisir, ainsi que de l’aménagement du temps libre.
De ce fait, les données sont éparpillées et commencent à peine à se former ; ce
qui ne facilite guère la documentation. Cependant, l’inertie de la filière dans la région
nous a encouragé à persévérer dans cette étude afin de voir de plus près les
opportunités à saisir et si un investissement peut rapporter.
La méthodologie adoptée est l’observation participative. Nous avons eu des
entretiens avec les intervenants de la filière, allant des Ministères aux responsables
de centres de loisir, ainsi qu’avec des pratiquants.
Nous avons également consulter des documents électroniques et techniques
sur le développement des capacités physiques et les équipements sportifs, dans le
souci d’exploiter au mieux le matériel et d’orienter les clients.
Pour affiner ce travail, nous avons adopté un plan composé de trois parties.
• La première partie est consacrée à l’identification du projet : la présentation du
projet et l’étude marketing.
• La seconde partie concerne l’étude proprement dite du projet :
Analyse de l’aspect technique et étude organisationnelle. .
• La troisième partie traite de l’étude financière. Elle permet d’évaluer les
investissements et les différents coûts, ainsi que les comptes de gestion et l’étude de
faisabilité.
PARTIE I
IDENTIFICATION DU PROJET
4
Cette partie traitée en trois chapitres nous donne une approche générale du
projet.
Présentation du projet Etude du marché et aspect marketing
Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Ce chapitre nous fait découvrir une vue globale sur le projet à travers deux
sections :
- L’historique du projet
- Les caractéristiques du projet
Section 1 : Historique
1.1. Origine des loisirs sportifs à la musculation
L’homme a toujours essayé d’acquérir une force de plus en plus grande, et
nombreux sont les héros de l’Antiquité qui jouissaient d’une grande renommée pour
avoir remporter des victoires ou accompli des exploits peu communs.
Antiquité : On raconte que Milon de Crotone, athlète du VIe siècle avant
J.C., avait pour coutume de soulever un veau plusieurs fois par jour et, qu’ une fois le
veau devenu un puissant taureau, l’athlète n’en continua pas moins à pratiquer cet
exercice. Moyen Âge et Renaissance : Nous n’avons que peu de témoignages
concernant la pratique effective de la musculation durant cette époque. Néanmoins,
nous pouvons lire dans le « Gargantua » de Rabelais que le fils de Pantagruel
s’exerçait avec un appareil qu’il nommait « haltères ». De même, Merculiaris (1530-
1606), dans son ouvrage intitulé « De arte gymnastica », recommande la pratique
d’exercices avec haltère. Période moderne : Elle commence avec Don Francisco Amoros (1770-
1850) qui, dans son école militaire de Grenelle, faisait faire des exercices avec
haltère et poulies. Puis viennent Triat et Desbonnet. Desbonnet (1868-1953) propose une méthode selon laquelle les exercices sont
5
répétés environ vingt fois. Cette méthode est à l’origine du culturisme. Sandows, un
élève de Desbonnet, met au point l’exerciseur et donne son nom à ces
« extenseurs ». Cependant, c’est pendant la guerre 1939 -1945 que la musculation
avec charge connaît un véritable essor. Les blessés vont en effet, pendant leur
rééducation, utiliser ce type de travail.
Dès lors, deux directions, symbolisées par deux nations – la France et les Etats-
Unis – vont être empruntées. La musculation en France va faire peu de progrès dans
la mesure où les « exercices de force » y sont réservés à une classe particulière de
sportifs à l’exception d’autres spécialités.
Aux Etats-Unis en revanche, de nombreux athlètes d’autres disciplines utilisent
dans leur entraînement une méthode de musculation. Citons par exemple le nageur
Cleveland, le sauteur à la perche Richards, le coureur Whitefield, les lanceurs Fuchs
et O’Brian. Vu le succès des américains au J.O. de Melbourne puis de Rome,
l’Europe a intégré ce courant. Depuis, l’URSS et les pays de l’Est se sont à leur tour
intéressés à la musculation ; les études pratiquées sur ce sujet en Europe de l’Est
ont souvent fait la preuve de leur sérieux et de leur intérêt.
2.2. Les loisirs malgaches Les malgaches ont toujours associé Loisir et Education, que ce soit intellectuel
ou sportif, pour se divertir et pour transmettre la culture. On pouvait distinguer les
loisirs culturels et intellectuels : fanorona, katro, musique traditionnelle,…et les loisirs
sportifs : le dihy, le tolon’omby, ou le moraingy. Avec l’arrivée des occidentaux, les
mœurs ont évolué avec l’introduction notamment d’autres types de loisirs comme le
cinéma, les spectacles, les fêtes foraines, l’aventure, les jeux vidéoludiques,
l’astronomie,… Le loisir peut varier, il dépend de l’éducation, du milieu socioculturel, du revenu,
des passions, de l’âge, du sexe, du temps disponible,… bref, autant de facteurs
selon chaque individu.
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1. Présentation du projet
Le projet consiste à la création d’un centre de loisir sportif dans la ville de Tuléar.
Ce centre sera pourvu :
6
- D’une grande piscine de norme de compétition - pour les clubs, les écoles
privées locaux et les particuliers ( riverains, vacanciers )
- D’une petite piscine luxueuse réservée aux touristes et aux résidents aisés,
celle-ci sera équipée d’un bar.
- D’une salle de musculation
Beaucoup de touristes ne s’offrent pas d’hôtel 3 étoiles, avec piscine comme
« Le Capricorne », durant leur séjour dans la ville.
Avec la canicule permanente en milieu de journée, l’éloignement des plages
salubres, ou en attente des festoiements nocturnes, la proximité d’une station
balnéoforme serait plus que salutaire.
Ce substitut gardera toutefois les quelques caractéristiques inhérentes au
paysage tels un emplacement avec vue panoramique sur la plage, un service bar
agrémenté de produits locaux ( jus de coco, tamarin, corossol, pastèque,…)
2.2. Lieu d’implantation
Le centre sera implanté dans le district de Tuléar I, à côté des hôtels, à quelques
mètres de la plage. Cette localisation répond parfaitement aux objectifs du projet qui
consistent surtout à toucher la population, notamment les jeunes qui sont les cibles
prioritaires du projet, ainsi que les touristes hébergés dans les hôtels à moyen
confort.
La ville de Tuléar, région de plateaux et de plaines, fait partie des régions
sahéliennes. A la longue saison sèche (7à 9 mois) succède une brève saison de
pluie parfois aléatoire, souvent très irrégulière et toujours pauvre en précipitations
(moins de 600 mm/an).
La température du mois le plus frais est de 20° C, et celle du plus chaud
avoisine les 34° C (autour de décembre). La majorité des routes est praticable toute
l’année, cependant, la région connaît un problème d’insécurité en milieu rural,
aggravé par la dégradation de l’environnement (feu de brousse, coupe illicite).
2.3. Présentation juridique - Dénomination : « Kéo Club »
- Siège social : Mahavatse I
- Forme juridique : c’est une entreprise individuelle au capital de 20.000.000 Ar et
d’une durée de vie de 99 ans.
7
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT
MARKETING
Cette étude va nous permettre de savoir si le marché actuel peut nous fournir
un créneau appréciable pour la réalisation de notre projet.
Nous allons, pour ce faire, analyser les quatre volets suivants :
- description du marché
- analyse de l’offre
- analyse de la demande
- la concurrence
Section 1 : Etude de marché Dans cette section, nous allons étudier successivement :
- la description du marché,
- l’analyse de l’offre
- l’analyse de la demande
- la concurrence
1.1. Description du marché visé
1.1.1. Domaine d’étude Notre étude porte sur la satisfaction des besoins en matière de loisirs sportifs ; nous
nous concentrons aussi sur la ville de Tuléar qui est notre principal marché cible.
Les clients sont constitués principalement par tous ceux qui associent une part
de leur loisir au sport, ainsi que les touristes (C.f. analyse de la demande).
Le tableau ci-après nous indique une liste de quelques établissements proposant
des loisirs sportifs dans le cadre de leurs activités.
Tableau n°1 : QQQuuueeelllqqquuueeesss hhhôôôttteeelllsss,,, ééétttaaabbblll iiisssssseeemmmeeennntttsss eeettt cccllluuubbbsss dddeee llloooiiisssiiirrr ssspppooorrrttt iii fff dddeee lllaaa cccaaapppiii tttaaallleee
Etablissement Tarif Caractéristiques
Le Sunny
Hôtel
80000Ar abonnement
mensuel
70000Ar carnet de 10 tickets
La piscine la plus spacieuse
Ouverte toute l’année de 6h30 à 22h,
accès à la salle de fitness
Clients de l’hôtel gratuits
8
Motel de
Tanà
- Abonnement
30000Ar / mois / personne
90000Ar/mois/4 personnes
- 4000Ar la séance
2500Ar si moins de 13 ans
Le plus abordable des motels
Ouvert du matin au soir
5000Ar par accompagnateur
Hôtel Colbert
- 37000Ar / séance / public
- 20000Ar pour les clients de
l’hôtel
La plus luxueuse
Ouverte de 7h30 à 16h30
Piscine chauffée,
interdit d’accès au moins de 16 ans
Hôtel Hilton
- 10000Ar/séance,
- 5000Ar si jours ouvrables
- 105000Ar/20 séances
La plus accessible
Moniteur au choix
Club du Car Plus de 200000 / an Natation, tennis, kayak, ping-pong
Saint Michel
E.S.C.A.
A.N.S.
1500Ar / séance
1500Ar / séance
2000Ar / séance
piscine
Manarintsoa 6000Ar/mois +200Ar/séance
Brunot Audier Plus de 200000Ar / an
Centre de musculation et de
Bodybuilding
Source : Enquête sur le terrain
Les tarifs sont très disparates selon la clientèle visée et le service offert.
En outre, 80% des touristes attirés par l’axe SUD transitent par la ville de Tuléar.
Les plages comme Ifaty (27 km), Sarodrano ou Saint Augustin sont éloignées et
l’accès est déconseillé en véhicule de tourisme.
Tableau n°2 : LLLoooiiisssiiirrrsss ooouuu aaacccttt iiivvviii tttééésss ppprrraaattt iiiqqquuuééésss pppaaarrr llleeesss tttooouuurrriiisssttteeesss ddduuurrraaannnttt llleeeuuurrrsss ssséééjjjooouuurrrsss
Touristes Dominante culturelle
Dominante sportive
Ecotourisme Loisirs balnéaires
Autres TOTAL (%)
à titre principal
14,8
8,4
54,9
18,6
3,3
100
à titre secondaire
26,4
4,3
20,5
14,6
34,5
100
TOTAL
19,1
6,9
42,2
17,1
14,8
100
Source : Enquête « Tourisme 2000 », calcul MADIO
9
1.1.2. Situation actuelle du marché L’enquête que nous avons mené montre que l’offre est quasi inexistante.
Marché au stade embryonnaire.
L’inexistence de ces offres a longtemps inhibé les demandes qui sont réelles. De ce
fait, les bénéficiaires sont prêts à participer au fonctionnement du centre moyennant
une qualité de service et un professionnalisme effectif ; en mettant à leur portée des
loisirs sains et sportifs pour occuper leur temps libre.
1.2. Analyse de l’offre Dans la région du Sud, pratiquement tous les équipements sportifs et culturels
appartiennent au domaine privé ; entre autres, la bibliothèque de Sacré Cœur , de l’
Alliance Française et des complexes sportifs de l’ASCO, de la JIRAMA et de la Poste
Malagasy.
La piscine municipale est hors service depuis plusieurs années, tandis que le
minigolf a disparu, avalé par l’installation d’un restaurant au bord de la mer. Les
constructions d’un gymnase couvert et d’une maison de la jeunesse et de la culture
(MJC) ont débuté en 1989, mais les travaux ont été arrêtés en 1991, faute de crédits.
TOLIARA I compte (seulement) :
2 bibliothèques
1 salle de spectacle
1 terrains de football (Stade Maître KIRA)
5 terrains de sports collectifs (volley ou basket)
Aucun centre d’animation et de promotion de la jeunesse.
TOLIARA II :
1 terrain de foot
2 terrains de sports collectifs
10 bibliothèques
10 salles d’exposition
Dont la plupart ne bénéficie d’aucun entretien.
1.3. Analyse de la demande Cette analyse permet d’identifier les consommateurs, de connaître les entités
susceptibles de s’intéresser au produit et de pouvoir en bénéficier.
10
1.3.1. Identification des consommateurs L’analyse porte sur :
La population en général, ayant une part de budget allouée au loisir :
- Les jeunes, les employés et cadres d’entreprise, …
- Les sportifs de haut niveau, les écoles privées secondaires
- Les vacanciers et les touristes.
1.3.2. Ciblage Notre ciblage va s’orienter vers les « critères financier et physique » :
La part de la population correspondant à une consommation annuelle supérieure à
300.000 Ar par an, âgée entre 15 et 55 ans.
• Critère financier Ce critère prend en compte la part de la population qui est financièrement
susceptible d’acquérir le produit (natation et entretien physique). Elle correspond à
une consommation individuelle supérieure à 300.000 MGA par an.
Pour la base de calcul, nous allons utiliser :
« la consommation selon le groupe socio-économique ». Tableau n°3 : CCCooonnnsssooommmmmmaaattt iiiooonnn aaannnnnnuuueeelll llleee mmmoooyyyeeennnnnneee pppaaarrr tttêêêttteee ssseeelllooonnn llleee GGGSSSEEE ddduuu ccchhheeefff dddeee
fffaaammmiii lll llleee (en millier Ar)
Urbain Rural Ensemble
Cadre supérieur Cadre moyen ou agent de maîtrise Ouvrier ou salarié qualifié Ouvrier non qualifié Manœuvre Stagiaire rémunéré Indépendant Chômeur Inactif Petit exploitant agricole Moyen exploitant agricole Grand exploitant agricole Pêcheur Autre
712.6 480.4 348.0 285.8 234.1 375.9 394.0 354.6 512.8 190.3 233.2 255.8 232.4 266.9
639.6 350.9 274.2 226.2 181.0 300.1 255.2 159.7 209.3 171.2 208.1 513.5 197.3 373.7
683.7 516.4 306.9 249.8 194.9 320.9 318.5 318.2 420.7 173.4 210.2 486.5 213.9 300.4
Ensemble 330.6 224.9 248.3
Source : INSTAT / DSM / EPM 2004
11
AGCU : Autres Grands Centres Urbains
CUS : Centres Urbains Secondaires
GSE : Groupe Socio Economique
Dans le milieu urbain, la consommation individuelle supérieure à 300.000 MGA
par an correspond au chef de famille étant « Cadre supérieur, Cadre moyen ou agent
de maîtrise, Ouvrier ou salarié qualifié, Stagiaire rémunéré, Indépendant, Chômeur
ou Inactif ».
En reportant ces données à la « comparaison de la répartition de la population
et de la consommation », on obtient le pourcentage correspondant.
Tableau n°4 : CCCooommmpppaaarrraaaiiisssooonnn dddeee lllaaa rrrééépppaaarrrttt iii ttt iiiooonnn dddeee lllaaa pppooopppuuulllaaattt iiiooonnn eeettt dddeee lllaaa cccooonnnsssooommmmmmaaattt iiiooonnn
ssseeelllooonnn llleee gggrrrooouuupppeee sssoooccciiiooo---ééécccooonnnooommmiiiqqquuueee ddduuu ccchhheeefff dddeee fffaaammmiii lll llleee (en %)
Consommation Population
Cadre supérieur Cadre moyen ou agent de maîtrise Ouvrier ou salarié qualifié Ouvrier non qualifié Manœuvre Stagiaire rémunéré Indépendant Chômeur Inactif Petit exploitant agricole Moyen exploitant agricole Grand exploitant agricole Pêcheur Autre
2,7 4,8 7,1 5,7 3,0 0,2
13,8 0,1 4,1
27,7 17,2 12,3 0,3 1,0
1,0 2,9 5,7 5,7 3,8 0,1
10,8 0,1 2,4
39,7 20,3 6,3 0,4 0,8
TOTAL 100,0 100,0
SOURCE : Source : INSTAT / DSM / EPM 2004
On remarque que 66% des chefs de famille sont des exploitants agricoles, ils
représentent les 57% de la consommation.
En combinant les deux tableaux ci-dessus, on obtient un tableau récapitulatif du
critère financier.
12
Tableau n°5 : CCCrrriii tttèèèrrreee fff iiinnnaaannnccciiieeerrr
Population
Cadre supérieur
Cadre moyen ou agent de maîtrise
Ouvrier ou salarié qualifié
Stagiaire rémunéré
Indépendant
Chômeur
Inactif
1,0
2,9
5,7
0,1
10,8
0,1
2,4
TOTAL 23%
Source : Auteur
Selon le groupe socio-économique du chef de famille, 23% de la population
urbaine affichent une consommation supérieure à 300.000 Ar par an et répondent
ainsi aux critères financiers.
• Critère physique Ce critère regroupe la part de la population tuléarienne ville âgée entre 15 et 55 ans.
Pour ce faire, nous allons utiliser : « la répartition selon le groupe d’âge » Tableau n°6 : EEEsssttt iiimmmaaattt iiiooonnn dddeee lllaaa pppooopppuuulllaaattt iiiooonnn dddeee TTTuuullléééaaarrr
Source : INSTAT « Estimation de la population 2004 »
FARITANY Toliara
Fivondronana Toliara I
Firaisana Tanambao I
Tanambao II
Mahavatse I
Mahavatse II
Betania
Besakoa
2.430.000
110.801
12.513
21.677
21.677
18.963
18.254
25.782
13
Tableau n°7 : RRRééépppaaarrrttt iii ttt iiiooonnn dddeee lllaaa pppooopppuuulllaaattt iiiooonnn ssseeelllooonnn llleeesss gggrrrooouuupppeeesss ddd’’’âââgggeee,,, pppaaarrr mmmiii lll iiieeeuuu (en %)
Capital AGCU CUS Rural Total
0 – 4
5 – 9
10 – 14
15 – 19
20 – 24
24 – 29
30 – 34
35 – 39
40 – 44
45 – 49
50 – 54
55 – 59
60 – 64
65 – 69
70 – 74
75 – 79
80 et plus
12,2
12,3
12,0
9,1
8,2
8,8
7,8
6,4
6,0
4,5
3,5
2,8
3,6
1,3
1,1
0,2
0,3
13,9
11,4
12,3
12,4
10,6
7,7
6,7
5,8
4,9
4,6
3,9
2,4
1,5
1,0
0,4
0,2
0,3
16,5
15,7
13,3
10,1
7,6
7,7
6,4
5,4
4,7
3,5
3,2
1,4
1,5
1,2
1,0
0,4
0,3
18,2
16,3
13,2
10,1
7,5
6,6
5,8
5,2
4,6
3,8
3,2
1,5
1,4
1,0
0,8
0,4
0,4
17,5
15,8
13,1
10,2
7,7
6,9
6,0
5,3
4,7
3,8
3,2
1,6
1,5
1,0
0,9
0,4
0,4
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT / DSM / EPM 2004
TULEAR I faisant parti des AGCU, on constate que 56,6% de la population est
âgée entre 15 et 55 ans.
Avec 110.801 habitants (Tuléar I), on a :
110.801 × 23% × 56,6% = 14.424 consommateurs potentiels répondant aux
critères physiques et financiers.
Comme écrémage, nous estimons que 20% de ces consommateurs potentiels
pourraient s’intéresser au service proposé, soit :
14.424 × 20% = 2.884, ce nombre évolue au fur et à mesure de l’exploitation.
• Nous avons prévu de faire bénéficier de « la grande piscine », pendant une
grande partie de la semaine, les étudiants des écoles privées locales (secondaire
14
second cycle), désireux d’inclure la natation à l’E.P.S. (ce choix sera optionnel dans
l’écolage annuel).
Etant dans le domaine privé, nous considérons qu’ils répondent eux aussi au
critère financier et dont l’âge est inférieur ou égal à 15 ans.
Tableau n°8 : EEEffffffeeecccttt iii fff dddeeesss ééélllèèèvvveeesss FFFaaarrriii tttaaannnyyy TTTooolll iiiaaarrraaa
Primaire Secondaire Total
Premier cycle Second cycle
52.429 9.654 1.954 64.077
Source : INSTAT « Enseignement Privé 2003/2004 »
Tableau n°9 : NNNooommmbbbrrreee ddd’’’ééétttaaabbblll iiisssssseeemmmeeennntttsss ssscccooolllaaaiiirrreeesss fffooonnncccttt iiiooonnnnnneeelllsss ppprrr iiivvvééésss
Primaire Secondaire Total
Premier cycle Second cycle
430 48 8 486
Source : INSTAT « Enseignement Privé 2003/2004 »
Tableau n°10 : RRRééépppaaarrrttt iii ttt iiiooonnn dddeeesss ééélllèèèvvveeesss SSSeeecccooonnndddaaaiiirrreeesss ppprrr iiivvvééésss,,, TTTuuullléééaaarrr III
Premier cycle :
6e
5e
4e
3e
Total
1703
1242
1116
1152
5213
Source : INSTAT « Enseignement Privé 2003/2004 »
Second cycle :
2e
1eA
1eC
1eD
Term A
Term C
Term D
Total
699
208
77
150
290
17
104
1545
Source : INSTAT « Enseignement Privé 2003/2004 »
15
L’enseignement privé secondaire (6ème en Terminale) compte en tout 6.760
élèves. Ils sont prévus pour occuper la grande piscine une bonne partie de la
semaine.
En estimant que 20% d’entre eux sont susceptibles d’être intéressés :
20% × 6.760 = 1350 environ.
• Si l’écotourisme reste le principal attrait de Madagascar, les plages des
côtes malgaches semblent être considérées par les touristes comme secondaires.
Ceci serait dû au retard de l’île en terme d’infrastructures balnéaires.
La petite piscine sera exclusivement réservée aux touristes et aux résidents aisés.
Tableau n°11 : SSSiii ttteeesss llleeesss pppllluuusss fffrrréééqqquuueeennntttééésss
Pourcentage de
touristes
Nosy Be
Tuléar
Sainte Marie
Parc d’Isalo
Antsirabe
Diégo
Fort Dauphin
Tamatave
Ifaty
Périnet
Fianarantsoa
Ranomafana
22,5
21
16
13,3
9,7
9,3
8,6
8,5
7,8
6,8
5,6
3,5
Source : Enquête « Tourisme 2000 », calcul MADIO
En 2005, le nombre de touristes non-résidents arrivés à Madagascar a avoisiné
280.000. La période de 2003-2005 a vu une progression accélérée (28,8%) après la
crise de 2002.
D’après le tableau ci-dessus, 21% d’entre eux visitent la ville de Tuléar.
Soit : 280.000 × 21% = 58.800
Nous estimons que 10% d’entre eux au moins peuvent être intéressés par
notre prestation de service soit à peu près 6.000 touristes par an.
Le total est supérieur à100% à cause du
choix de plusieurs itinéraires possibles.
Les activités :
Ecotourisme
Soleil et plage
Activité culturelle
Sport et aventure
Autre
55%
19%
15%
8%
3%
16
1.3.3. Marché à satisfaire On peut constater que la demande est nettement supérieure à l’offre.
D’après notre ciblage et notre capacité d’accueil, nous ne pouvons satisfaire qu’une
partie des consommateurs potentiels :
Tableau n°12 : MMMaaarrrccchhhééé ààà sssaaattt iiisssfffaaaiiirrreee
Demande à satisfaire
Capacité ou fréquentation estimée
Ecole
1.350 par an
40 par séance 800 par an
Club
80 membres par an
Grande piscine
Publique
40 par séance 3 après-midi par semaine
Salle de gym
Membre ou publique
2.884
140 membres réguliers par an
Petite piscine
Touristes
6.000 par an
20 par jour
1.4. La concurrence Une des raisons qui nous ont incité à préférer ce projet est l’absence de
concurrent direct. Seul le collège Sacré Cœur dispose d’une salle de « fitness »,
avec des appareils tels que le vélo et le patin, mais ne disposant pas de programmes
conformes aux besoins et aux finalités des clients. Ces derniers, sans assistance,
s’adonnent chacun à ce que bon leur semble.
Quant aux stations balnéoformes, seul un des deux hôtels 3 étoiles (Le
Capricorne) en dispose, ainsi que quelques villas privées.
Les choix sont très restreints pour les résidents, en matière de loisir en général ;
les touristes, quant à eux, peuvent s’adonner à leur passion une fois hors de la ville :
partir en aventure, faire du deltaplane ou de la plongée sous marine,…
Voici par ailleurs d’autres prestataires de services touristiques : Trajectoire : raid moto
Express du Sud : 44× , voiture, bivouac
Express Tours et Voyages
New Horizon : moto, 44×
Bafana : Spot de surf, Catamaran à voile
VTT Location : location de vélo à l’heure ou à la journée.
17
Section 2 : Aspect marketing
2.1. Prestation de service
Notre établissement propose plusieurs services axés sur les loisirs sportifs dont
la natation et la musculation. Il s’agit ici de l’apprentissage, de l’utilisation du matériel,
de l’état de bienséance procuré par la baignade, l’entretien physique et les produits
d’accompagnement.
Le client a le choix entre se divertir ou solliciter l’assistance d’un moniteur et
s’inscrire comme membre. Ainsi, plusieurs objectifs peuvent être envisagés. Par
exemple, la natation améliore la respiration, la circulation sanguine et l’état physique
général ; la musculation a pour effet l’augmentation de la masse musculaire, un
corps dynamique et athlétique, l’accroissement de certaines capacités physiques,
résistance accrue de l’organisme, perte de poids,…
En outre, nous mettons à la disposition de la clientèle des matériels de qualité et
des programmes types selon leurs finalités. Les bassins sont entretenus
régulièrement dans le souci d’hygiène rigoureuse.
2.2. Prix
Le prix est le maillon qui lie le produit aux consommateurs. Il y a plusieurs façons de fixer le prix :
- détermination du prix à partir du coût,
- alignement au prix du marché,
- détermination du prix à partir de la valeur perçue.
Dans notre cas, il a été déterminé en fonction de la valeur perçue du service
offert. Ce choix s’explique par la recherche de l’adéquation « qualité - prix » à la fois
pour imposer une image de marque et pour compenser un coût d’investissement
élevé.
Même en situation de monopole, nos prix sont relativement abordables. Ainsi,
des tarifs optionnels sont proposés lors de l’abonnement selon la durée de celui-ci.
18
Tableau n°13 : TTTaaarrriii fff iiicccaaattt iiiooonnn (en Ariary)
2.3. Distribution L’emplacement du centre est crucial pour un établissement comme le nôtre, il
doit répondre à deux objectifs : la proximité et la sécurité. Ceci afin d’éviter les frais
de déplacement et l’encombrement de l’emploi du temps.
Les billets sont distribués lors de chaque séance pour les non membres ( public,
particuliers, touristes ou vacanciers ). Dans le cas d’une pratique prolongée,
l’abonnement peut se faire directement auprès du responsable du centre.
Nous prévoyons en outre de collaborer avec notamment les lycées privés, les
fédérations sportives locales et les associations sportives d’entreprise.
Figure n°1 : CCCiiirrrcccuuuiii tttsss dddeee dddiiissstttrrr iiibbbuuuttt iiiooonnn
Tarif optionnel
E
40.000 par an
C
70.000 / an 20.000 / trim.
Grande
piscine
P 2.000 / séance
Petite
piscine
touristes
6.000 / séance
Gym
Membres ou publique
240.000 / an 70.000 / trim. 25.000 / mois
Employés (& famille)
Sportifs de haut niveau
écoliers
Touristes particuliers public vacanciers
Associationssportives
Fédérations sportives
Lycées privéssecondaires
CENTRE DE
LOISIR
19
2.4. Communication
2.4.1. Relations publiques Les relations publiques sont les outils permettant à une entreprise d‘entretenir
une bonne relation et un atmosphère de crédibilité avec les entités qui constituent
son environnement. Elles permettent à l’entreprise de se démarquer par rapport aux
autres. Elles sont élaborées en vue de :
- faire essayer le produit
- retirer les contraintes et les réticences liées à la consommation du produit.
Pour ce faire, nous entrevoyons trois actions :
- visites guidées par exemple lors de l’inauguration,
- séances de démonstration pour authentifier l’efficacité des méthodes (bienfaits
des loisirs sportifs, rapidité des modifications souhaités,…),
- sponsoring des meilleures performances lors des compétitions nationales,
- partenariat avec des entreprises disposant des produits complémentaires
(boissons hygiéniques, eau minérale).
2.4.2. Publicité La publicité est l’ensemble des actions destinées à faire connaître le produit. Le
mode de publicité que nous avons choisi est le « Pull » qui consiste à attirer le client
vers le produit. Nous envisageons d’attirer les clients par plusieurs façons :
Eriger de grands panneaux publicitaires à l’entrée et à la sortie de la ville sur
lesquels sont figurés un plan aérien du centre ainsi que les prestations offertes.
Organiser des championnats inter établissements et régionaux chaque fin de
saison (le renouvellement de l’abonnement sera compris dans les lots).
Distribution de prospectus dans les hôtels, les entreprises et les lieux
susceptibles d’être fréquentés par les clients.
Exercices de réveil musculaire chaque matin en partenariat avec les chaînes
télévisées locales.
Un client satisfait reste toutefois la meilleure publicité.
20
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS
ET LES CRITERES D’EVALUATION
L’aboutissement d’un projet réside dans le degré d’atteinte des objectifs
escomptés. Ce chapitre rassemble les moyens théoriques et prévisionnels
d’évaluation du projet.
Il sera traité en deux sections :
- Les outils d’évaluation
- Les critères d’évaluation
Section 1 : Les Outils d’Evaluation Nous ferons un survol rapide des différents critères d’évaluation d’un projet, qui
nous donnera les éléments nécessaires pour apprécier sa faisabilité et sa rentabilité.
1.1. La Valeur actuelle nette : (V.A.N.) Selon la méthode de VAN, toutes les recettes et dépenses liées à
l’investissement sont escomptées (dépréciés) à une date précise. C’est la différence
résultant des entrées et sorties escomptées qu’on appelle Valeur Actuelle Nette
(V.A.N.) de l’investissement, de l’anglais « Net Present Value » (NVP). Le calcul de
la VAN fait intervenir les paramètres suivants :
t : indice temps, sachant t=1,2,…,n
n : durée d’utilisation de l’investissement en années
I0 : dépense liée à l’acquisition de l’objet de l’investissement
Par exemple, prix d’achat d’une machine, frais de transport et d’installation ou
instruction du personnel.
dt : dépenses courantes pendant la durée d’utilisation, échéant à la fin de chaque
période t ( par ex : paiement liés aux facteurs répétitifs, salaires, réparations)
rt : recettes courantes pendant la durée d’utilisation, échéant à la fin de chaque
période et elles consistent essentiellement en le produit de la vente des biens
fabriqués ;
gt : excédent des recettes , autrement dit rt - dt ;
Ln : produit de la liquidation à la fin de la durée d’utilisation (valeur résiduelle).
21
La VAN0 est la différence entre toutes les recettes R0 et toutes les dépenses D0
actualisées :
(1) VAN0 = R0 – D0
(2) R0= nn
n
tt
t
iL
ir
)1()1(1 ++
+∑=
(3) D0= 01 )1(
Ii
dn
tt
t
++∑
=
(4) VAN0 = 01 )1()1(
Iii nn
n
tttt Ldr −
++
+
−∑
=
Lorsque les excédents de recette gt se répartissent uniformément sur l’ensemble
de la durée d’utilisation, on peut, par le calcul de la valeur actuelle, simplifier la
formule comme suit :
(5) VAN0= +−− Igan nn
iL
)1( +
Exemple de méthode VAN
I0=60.000F Ln=10.000 P=10% t=3 g1=20.000F g2=30.000F g3=25.000F
VAN0 = 000.20909,0 × F9245000.60)000.10000.25(751,0000.30826,0 =−++×+
La formule de la VAN et l’exemple chiffré montrent bien que la VAN est
influencée par les facteurs suivants :
Le montant et la répartition dans le temps des dépenses et des recettes
annuelles ;
Le taux d’actualisation.
On voit donc que le choix du taux d’actualisation revêt une importance
particulière. Il existe essentiellement trois possibilités de déterminer ce taux :
(1) On se fonde sur les coût de financement, sachant que l’investissement
devrait produire au moins le rendement à payer pour les capitaux mobilisés.
(2) On prend le rendement qui pourrait être obtenu sur des investissements de
rechange, qu’il s’agisse de projets d’investissements en bien corporels ou
incorporels.
(3) On se fixe sur le rendement que l’on voudrait atteindre compte tenu des
divers facteurs (par ex les chances offertes par le marché ; les risques).
Il existe un rapport étroit entre le taux d’actualisation et la valeur actuelle nette.
Plus le premier est élevé, plus la VAN est faible et inversement.
22
Figure no2 : RRRaaappppppooorrrttt eeennntttrrreee VVVAAANNN eeettt tttaaauuuxxx ddd’’’aaaccctttuuuaaalll iiisssaaattt iiiooonnn
-10000
-5000
0
5000
10000
15000
20000
25000
0 5 10 15 20 25
p
VAN
o
La rentabilité d’un investissement est acquise dès lors que la VAN est positive.
Celle-ci indique en effet que par le biais de la rémunération minimale recherchée
sous la forme du taux d’actualisation i, un excédent de recette a été réalisé.
Faute, en revanche, d’atteindre cette rémunération minimale, autrement si la
VAN est négative, l’investissement pas aux exigences. En conséquence, après
comparaison de plusieurs projets, on retiendra celui qui génère la VAN la plus
élevée.
1.2. Le Taux de rentabilité interne : (TRI) La méthode du taux de rentabilité interne découle très simplement de celle de la
VAN. Le TRI est en effet le taux par lequel la VAN est égale à 0. Il constitue donc la
rémunération interne ou effective d’un investissement. D’où la formule :
(6) n
n
tttt
iiLdrI )1()1(
0
10 +
++
−= ∑
=
Pour déterminer le taux interne de rentabilité i, l’équation ci-dessus doit être
résolue en fonction de i. Lorsqu’on a affaire à des projets d’investissement
comprenant plus de deux périodes d’utilisation, il en résulte des difficultés
mathématiques considérables, de sorte qu’il faut recourir à des solutions itératives.
On procède comme suit :
(1) On détermine un taux d’actualisation tel que la VAN correspondante soit le
plus proche possible de zéro, tout en restant positive.
23
(2) On choisit un second taux d’actualisation avec une VAN elle aussi proche
de zéro, mais négative.
(3) On prend les deux valeurs ainsi déterminées pour calculer, par
interpolation, le TRI correspondant à une VAN de zéro.
Les calculs peuvent, bien entendue, être simplifiés quand ils se reposent sur des
excédents de trésorerie constants, comme nous l’avons déjà vu pour la VAN. La
formule ainsi simplifiée s’écrit :
(7) 00 =−
= LIa nnsachantque
dr
Le taux de rentabilité interne est le rendement (avant déduction des intérêts) par
lequel les capitaux investis non encore récupérés se rémunèrent chaque année.
Autrement dit, on estime que les flux de rentrée annuels qui excède la rémunération
interne servent à rembourser la somme investie I0.
Dans le cas de notre projet, le T.R.I. est obtenu par l’actualisation du Cash-flow :
(8) 01
)1(/ IxCFactxTRI tn
tt −+= −
=∑
1.3. La Durée de Récupération du Capital Investi : (DRCI) La DRCI peut simplifier le temps de récupération.
Le temps de récupération, c’est le temps que met le projet pour récupérer les
sommes investies. Dans le cas le plus simple avec,
I=investissement initial / C=CAF annuelle (supposée constante)
Le temps de récupération (année) est égal à C/I.
Tableau n°14 : DDDRRRCCCIII
Année 1 2 3 4
Résultat net
Dotation amortissement
CAF Annuelle
CAF Cumulée
750
2500
3250
3250
1250
2500
3750
7000
1750
2500
4250
11.250
1750
2500
4250
15.500
L’investissement est donc récupéré au cours de la troisième année. Plus
précisément en supposant une CAF mensuelle moyenne de 4250/12 = 354 le temps
de récupération est de 2 ans et 9 mois, obtenu par (10.000 – 7.000) / 354 = 8,5 mois.
Le temps de récupération est un critère très utilisé, parce que très concret.
24
Il privilégie le temps, ce qui est peut-être un élément majeur. Cela revient aussi à
utiliser un taux d’actualisation très élevé, sans que l’on puisse préciser une valeur.
Mais une critique lui est souvent adressée. Ce critère ne tient pas compte de la
durée pendant laquelle l’investissement rapporte un revenu. Or nous ne pouvons pas
considérer de la même façon une rentabilité sur quatre ans ou sur dix ans. En effet,
cette critique ne touche pas ce critère de manière spécifique mais vise aussi les
formation de rentabilité à partir d’un taux par opposition à un flux qui prend
effectivement en considération la durée des revenus.
Une autre critique plus sérieuse est que ce critère ne tient pas compte de la
différence dans le temps des sommes récupérés tous les ans. Ce défaut correspond
à l’absence d’actualisation. Or la montée en production, par exemple, allonge le
temps de récupération, alors que la rentabilité en période de croisière peut être
bonne.
1.4. Indice de profitabilité Ce taux est défini par le rapport suivant :
investicapitalnetrésultatIp =
Section 2 : Les Critères d’évaluation 2.1. La pertinence
La pertinence peut se définir comme étant le degré de correspondance entre les
objectifs poursuivis ou les résultats obtenus et les besoins à satisfaire.
2.2. L’efficacité C’est le degré d’atteinte des objectifs poursuivis. L’efficacité s’exprime sous forme de
rapport entre les résultats recherchés et les résultats constatés. Elle s’exprime en
pourcentage : sa valeur est le rapport de deux objets de même nature.
2.3. L’efficience L’efficience est la mesure selon laquelle les ressources (fonds, matériels, temps,
main d’œuvre, etc.) sont converties en résultats de façon économe. L’efficience est
une expansion générale du rapport entre la quantité des biens et services produits et
la quantité des ressources utilisées pour les produire.
2.4. Impact du projet On peut définir l’impact du projet comme étant les effets du projet ou ses
répercutions sur l’environnement : géographique, social.
PARTIE II
CONDUITE DU PROJET
25
Cette seconde partie nous permet d’analyser la conduite effective du projet.
Pour cela, nous allons voir trois chapitres :
Les infrastructures nécessaires,
Les programmes offerts, le mode de fonctionnement
L’étude organisationnelle.
Le but de l’établissement ne se fixe pas à la diversification de l’offre ; étant le
premier du genre à se lancer, la disposition des soubassements a été étudiée avec
soin, de même que l’agencement des équipements et la qualité des prestations.
CHAPITRE I : INFRASTRUCTURES NECESSAIRES
La caractéristique de notre projet est qu’il nécessite un investissement
considérable mais ne requiert qu’une dépense de fonctionnement relativement
faible ; cet investissement se justifie par l’ampleur des infrastructures.
Dans ce chapitre, nous allons examiner les deux sections suivantes :
- Les constructions,
- Les matériels et les produits d’entretiens.
Section 1 : Les constructions à réaliser
1.1. Construction de la « Grande piscine »
La grande piscine répond aux critères d’un bassin de compétition.
Elle mesure 25 mètres de long et 12 de large. Sa profondeur minimale est de
1,60 mètres et s’accroît au fur et à mesure qu’on s’éloigne du petit bain pour
atteindre 2 mètres. Elle possède 6 couloirs de nage de 2 m de large chacun.
L’infrastructure doit répondre à trois objectifs : l’étanchéité, la facilité de
l’entretien et l’écoulement de l’eau.
1.2. Construction de la « Petite piscine »
La Petite piscine est de type « Carpe Diem » ( en forme de mangue voir annexe,
plan ), son pourtour est de 47 m et sa superficie de 175 m2. Elle a une profondeur
constante de 1m60. Les normes de construction sont les mêmes à quelques
différences près : en surplus, la finition est plus délicate : disposition de matériaux
plus somptueuses comme ceux du bord, ainsi qu’un revêtement avec motif.
26
La plage de la petite piscine est entourée de verdure (gazon, palmier, cyprès) et
dispose d’un bar.
Toutes deux sont pourvues de vestiaires avec douche, bac à eau, pissoir et W.C.
Tableau n°15 : FFFiiiccchhheee ttteeeccchhhnnniiiqqquuueee dddeeesss pppiiisssccciiinnneeesss
Grande piscine
Petite piscine Longueur Largeur Périmètre profondeur
25 m 12 m 74 m
1,60 à 2 m
19 m
47 m 1,60 m
Dimensions
Surface de baseVolume
300 m2 540 m3
175 m2 280 m3
Soubassement Béton 160 m3 94 m3
Revêtement
Parois Bord Plage
434 m2
37 m2
432 m2
Carreaux 5×5 cm2
Carreaux 5×5 cm2
Pavé gravillonné
250 m2
24 m2 245 m2
Carreaux 5×5 cm2
Carreaux 33×33 cm2
Dalle en granite
Figure n°3 : CCCooouuupppeee ddd’’’uuunnn bbbaaassssssiiinnn
Légendes :
bord parois eau filtrée
plage béton eau sale
Le skimmer peut se raccorder à un aspirateur ou à un tuyau flottant
skimmerremplissage
bonde de fond
bonde de refoul latéral filtre
vers piscine
vers égout
pompe
vanne
27
1.3. Construction de la salle de musculation Elle doit être bien aérée et sa superficie doit convenir à l’espace de
fonctionnement requise pour chaque matériel. Le plancher est en carrelage robuste
pour sa résistance et afin de garantir une fraîcheur permanente dans la salle. En
outre, des miroirs sont disposés sur les murs latéraux et celui du fond.
Superficie : 12m × 10m = 1.200m2. Capacité : 25 personnes en moyenne ( elle
peut largement s’accroître selon le principe « exercice – repos » alternatif )
Figure n°4 : PPPlllaaannn dddeee lllaaa sssaaalll llleee dddeee mmmuuussscccuuulllaaattt iiiooonnn
Légendes :
vitre teintée barre fixe, parallèles
miroir porte
La salle de musculation donne directement sur la grande piscine à travers de
grandes vitres teintées en guise de fenêtres ; cette disposition a pour objectif d’inciter
ses adeptes à la baignade et inversement.
Moquette
Tapis de jogging Appareil polygym
Vélo, rameur
Banc de musculation
Grande piscine
Bureau VestiaireAppareil polygym
28
Figure n°5 : PPPlllaaannn ddd’’’eeennnssseeemmmbbbllleee
Salle de musculation
Salle de rangement
Petite piscine
Grande piscine
Bureau
Buvette
Vestiaire
Bar
Vestiaire
29
La petite piscine est séparée de la grande par une murette touffue de cyprès,
garantissant ainsi sa discrétion ; elle offre en sus une vue panoramique sur la plage.
Une buvette est prévue être installée à l’entrée du centre. A part les boissons
hygiéniques, des produits laitiers et protéinés y sont exposés et vendus.
Section 2 : Les matériels et produits d’entretien
Le matériel est sélectionné pour être le plus complet possible et de qualité ; le
dessein est de satisfaire, de fidéliser la clientèle, et d’avoir une bonne image de
marque.
2.1. Les équipements de la Grande piscine - Matériels d’apprentissage et d’entretien
- Matériels de sécurité
- Lignes flottantes
- Les équipements fixes
2.1.1. Les matériels d’apprentissage:
• Les perches d’apprentissage :
De 2 et 3 mètres, faites en alliage léger.
• Ceintures et planches :
- ceintures de natation ( 4 à 5 blocs ),
- planches à battements ( incassable ),
- pull-buoy ( flotteurs placés à mi-mollet ou à mi-cuisse ),
- palette d’entraînement ( pour travail de bras )
Ces matériels sont incassables, imputrescibles et de haute flottabilité. Rangés sur un
chariot métallique à roue, ils seront mis à la disposition de la clientèle.
2.1.2. Les matériels de sécurité
• Perche de sécurité, de longueur 6m avec boucle à l’extrémité
• Bouée de sauvetage ( imputrescible et avec cordage )
• Chaise de surveillance
• Limite de bassin : panneau indiquant la limite du petit bain et le début du grand
bain
30
• Panneau d’urgences, pour joindre facilement les sapeurs pompiers – médecin –
hôpital – gendarmerie – police.
• Matériel d’infirmerie : boîte de premiers secours, protection anti-chlore,
brancard.
2.1.3. Les lignes flottantes
• Ligne de couloir de nage :
Répartit chaque couloir et amortit les mouvements de l’eau
• Ligne de signalisation :
- Ligne de virage pour nage sur le dos
- Ligne de faux départ
2.1.4. Les équipements fixes
• Les plots de départ : avec barre de départ dos inoxydable, numérotés 4 faces.
• Les échelles : 4 pour la grande piscine et 2 pour la petite,
Les faces supérieures sont antidérapantes ainsi que les montants des échelles.
2.2. Les équipements de la Petite piscine
• Parasol - table - chaises, matelas flottant, lit picot, bouée, perche,
• quelques équipements identiques à ceux de la grande piscine,
• Les équipements du bar : comptoir avec 4 tabourets bar, une étagère, un
réfrigérateur.
2.3. Système de filtration
• Pompe aspirante foulante (à raccordements multiples)
• Filtre à sable (avec vanne à 6 positions)
• Skimmer (avec raccord pour aspirateur de fond, balais manuel, tuyau flottant)
• Manomètre : mesure la pression du filtre, indique les nécessités de nettoyage.
2.4. Matériels de musculation
2.4.1. Matériels de musculation fixes
• appareil multifonction : avec plusieurs postes combinées
• banc de musculation : à inclinaison réglable
31
• banc pour abdominaux
• barre fixe, parallèles,
2.4.2. Matériels de musculation mobiles
• haltère : d’échauffement ou à charges graduelles
• barres : barre simple, barre EZ, barre triceps
• Charges : pour barre et pour haltère ( de 1 à 20 kg )
• extenseurs de Sandows
• pieds de barre mobile et presse
2.4.3. Matériels d’entretien physique et de rééducation
• Tapis de jogging (à pente réglable) : manuel et électrique
• vélo, vélo elliptique, rameur
• Medicine-ball, correcteur dorsal
2.4.4. Ameublement et climatisation Ventilateur aspirant – miroir d’arrière salle – sonorisation, lecteur CD-DVD et poste
TV.
2.5. Matériels communs Chaque vestiaire est équipé de :
• casier-vestiaires avec cadenas à serrure numérotée,
• cabines de change rapide,
• bancs muraux.
2.6. Matériels de bureau Le bureau administratif est pourvu d’un ordinateur et d’un appareil téléphonique
et fax (sans fil), ainsi que des mobiliers de rangement et de classification.
2.7. Equipements du bar et de la buvette Chacun est équipé de :
• un comptoir ( avec chaises hautes pour le bar ),
• étagère pour exposer les boissons,
• un réfrigérateur.
32
2.8. Matériels de nettoyage et d’entretien
• Brosse de parois, brosse tri vac (pour angle et coin), épuisette de fond, épuisette
de surface, tuyau flottant.
• Aspirateur : pour nettoyer la salle de musculation
• Matériels de jardinage : brouette, sécateur, balais, faux, râteau
• Corbeilles et soubiques,…
2.9. Produits d’entretien Le nettoyage des deux bassins requiert plusieurs sortes de produits :
- hypochlorite : sa propriété antiseptique élimine les microbes et les bactéries.
- sulfate d’alumine : fait descendre les détritus et les saletés au fond du bassin.
- carbonate de soude : nettoie les algues verts qui s’incrustent sur les parois.
- Détartrant : empêche la formation de dépôts et de croûtes dans les tuyauteries
Ces produits sont aspergés la nuit car ils sont vulnérables aux rayons solaires.
33
CHAPITRE II : PROGRAMMES OFFERTS ET
FONCTIONNEMENT
Ce chapitre sera consacré à l’aspect technique du projet. Pour ce faire, nous
allons effectuer une analyse détaillée des services proposés, de l’emploi du temps et
des moyens mis en œuvre.
Il sera traité en cinq sections :
- La natation
- L’entretien des bassins
- La musculation
- Répartition horaire et fréquentation
- Les facteurs de production
Section 1 : La natation Les 2/3 de notre masse sont constitués d’eau, ce qui devrait faciliter l’évolution
dans le milieu aquatique. Cependant, l’apprentissage de la natation dépend de notre
aptitude à assimiler la technique et de notre endurance. La durée de ces étapes
varie selon chaque individu.
1.1. Exercices de respiration Ils consistent à adapter la fréquence de la respiration avec les différentes
phases de chaque nage. Ces exercices sont essentiels pour contrôler le souffle et
éviter la panique.
1.2. Travail séparé La nage n’est pas une faculté humaine innée. Pour y arriver, la meilleure
technique est de travailler séparément les membres supérieurs et inférieurs avec les
matériels adéquats, après une simulation des mouvements.
- travail des bras : on place un pull-buoy (flotteur) entre les mollets ou les
cuisses pour travailler les bras indépendamment du reste du corps.
- travail des jambes : même principe mais avec l’aide d’une planche pour faire
flotter et immobiliser le tiers supérieur du corps.
34
1.3. synchronisation Après le travail séparé des membres, on entame la synchronisation des
mouvements. Une ceinture de natation fixée au niveau de l’abdomen assure
l’émergence du corps.
1.4. nage libre Cette dernière étape de l’apprentissage rassemble les techniques acquises
ultérieurement mais cette fois sans matériel de flottabilité. L’individu peut à présent
apprendre plusieurs nages : crawl, brasse, papillon, dos, aquagym,... La grande piscine est conçue pour accueillir la majeure partie de la clientèle
visée. On peut accéder à l’apprentissage en tant qu’étudiant ou membre du club.
La petite piscine est un lieu de détente et de relaxation pour les résidents aisés
et les touristes pendant leur séjour en ville : avant ou après les randonnés, aventure,
écotourisme ; ou tout simplement une alternative d’occupation en attendant les
virées nocturnes. On peut s’y baigner et se rafraîchir.
Section 2 : Entretien des bassins Les bassins sont régulièrement entretenus afin de garantir l’hygiène et la
limpidité de l’eau.
2.1. Système de filtration Il existe trois types de filtres qui diffèrent par la nature de l’agent filtrant. La taille
des particules arrêtées varie de 5 à 40 microns selon les filtres.
- Le filtre à caoutchouc : pour les piscines de faible volume. L’entretien s’effectue
2 fois par semaine ; il faut les démonter et les nettoyer par un jet sous pression.
- Le filtre à diatomées : il assure une excellente filtration, mais leur entretien est
délicat. Toutes les 4 à 6 semaines, il faut, après un lavage à contre-courant,
réintroduire une nouvelle charge de diatomées ; à ceci s’ajoute un nettoyage des
supports en fin de saison.
- Le filtre à sable : on a opté pour ce 3ème type de filtre. Utilisé avec l’adjonction
d’un floculant (sulfate d’alumine), son entretien est facile. Il suffit de placer la vanne à
6 voies sur la position requise pour une opération. Le remplacement de la charge
filtrante tous les 5 à 6 ans n’est pas coûteux et permet de conserver une bonne
finesse de filtration.
35
Figure n°6 : LLLeeesss fffooonnncccttt iiiooonnnsss dddeee lllaaa vvvaaannnnnneee 666 pppooosssiii ttt iiiooonnnsss
pompe : elle traverse le sable de haut en bas.
L’eau, récupérée par les crépines, est
renvoyée vers la piscine via les refoulements.
L’encrassement du filtre est contrôlable par
un manomètre.
Filtration Arrivée de l’eau de
la piscine par la
passage par le filtre. Inutile d’encrasser le
filtre dans le cas d’une vidange du bassin
ou passage du balai manuel.
Egout L’eau est renvoyée
directement vers
l’égout sans
sens inverse par les crépines : le sable est
décolmaté et soulevé. L’eau, chargée des
impuretés du sable, part vers l’égout.
Lavage filtre
(décolmatage)
Arrivée de l’eau en Passage direct de l’eau de la pompe vers
le bassin sans traverser le filtre.
(5 à 10s). Les déchets
encore présents dans le circuit sont évacués.
Circulation de l’eau dans le sens de la
filtration, avec rejet à l’égout.
Rinçage
Après le lavage du
filtre, on rince et
retasse le sable
Il n’y a aucun passage de l’eau.
Source : SANIFER
• Composition du filtre : Le filtre est composé de sable fin et de gros sable; leur proportion est de 1/3 - 2/3.
• Nettoyage du filtre : Il suffit de faire un lavage à contre-courant. Cette opération consiste à inverser le
sens de circulation de l’eau. Arrivant par le bas de la cuve, elle décolmate la masse
de sable, en décollant les impuretés qui seront ensuite entraînées dans l’égout avec
l’eau sale. Cette opération ne dure que quelques minutes.
Piscine Egout
Egout
Egout Piscine
Circulation
Fermé
36
• Dépense de fonctionnement : Elle est négligeable, même si le filtre fonctionne 24 h sur 24 ; on multiplie la
puissance de la pompe par le temps de fonctionnement et le prix du kWh.
Nous allons toutefois utiliser le « système gravitaire » lors de la vidange des
bassins pour ne pas solliciter les pompes : il suffit d’ouvrir la vanne correspondante
et l’eau se déverse directement dans les égouts.
2.2. fréquence de l’entretien
• nettoyage manuel : Ce nettoyage se fait chaque matin avant l’ouverture. Il consiste à balayer les saletés
sur les parois et le fond et d’aspirer les dépôts. On utilise des épuisettes pour les
débris.
• filtration de l’eau : Elle se fait deux fois par semaine, on introduit les produits d’entretiens dans le
skimmer.
• lavage du filtre : Le décolmatage ainsi que le rinçage dépend de la performance du filtre, vérifiable
par un manomètre ( pression au delà de 0,7 kg/cm2 ). Ceci environ une fois par
semaine.
• vidange : L’eau des bassins est renouvelée deux fois par an.
Section 3 : Musculation 3.1. But recherché
Plusieurs objectifs peuvent être envisagés avec les programmes proposés :
Corps dynamique et athlétique, augmentation de la masse musculaire,
accroissement de certaines capacités physiques, résistance accrue de l’organisme,
perte de poids,…
3.2. Principes de base
3.2.1. la réaction de la matière vivante La cellule musculaire réagit à une excitation, non seulement par une action
mécanique, mais aussi, dans le cadre d’un entraînement répété, soit par une
37
augmentation du nombre de fibrilles musculaires spécialisées, soit par une
augmentation des mitochondries (organite du cytoplasme indispensable aux
réactions énergétiques), etc. Ainsi, en fonction de telle excitation, on obtient une
modification particulière de la fibre musculaire et des composés chimiques de la
cellule.
3.2.2. la loi de compensation Les composés chimiques : les lipides (les acides gras, les graisses), les protéines,
les glucides ou hydrate de carbone interviennent à des degrés divers comme
carburant dans la contraction musculaire.
Selon Oltzov (URSS), deux constatations ont été faites à la suite de contractions
musculaires répétées :
• 1er constat : On observe une baisse des divers composés chimiques, à la fois au
cours de la contraction et à la fin de la séance.
• 2e constat : Après un laps de temps variable, la teneur de ces divers composés
redevient normale, puis dépasse sa valeur initiale.
Ce phénomène, appelé « surcompensation » (voir figure), atteint son
maximum dans la limite de 24 à 36 heures ; la capacité de travail diminue ensuite.
Cette restauration (– et ce dépassement du taux des composés chimiques –) est
extrêmement variable suivant les critères. Si, par exemple, l’intensité de l’effort est
importante, le temps de récupération de l’effort sera plus long ; si les groupes
musculaires sont nombreux, le temps de restauration augmentera.
Figure n°7 : LLLaaa sssuuurrrcccooommmpppeeennnsssaaattt iiiooonnn
TAUX
TEMPS
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
ENTRAINNEMENT
38
En conséquence, il est nécessaire de bien se connaître pour déterminer cette
période de surcompensation afin de ne pas reprendre un entraînement avant (ce qui
provoquerait un surmenage), ou après (ce qui empêcherait tout progrès).
3.2.2. les muscles moteurs et les muscles fixateurs Les muscles du corps humain ont des fibres de formes particulières et, de par
leur constitution physiologique, des rôles particuliers : on les classe en muscles
moteurs et muscles fixateurs.
• Les muscles moteurs : Ce sont ceux qui participent à l’exécution d’un mouvement : par exemple le
biceps, les pectoraux, les quadriceps, le grand dorsal,…
• Les muscles fixateurs : Ils participent à la fixation d’un élément osseux de sorte que le muscle moteur
puisse avoir un point d’appui solide. Ce sont par exemple les fixateurs du bassin
(abdominaux) et ceux de la région dorsolombaire.
Le travail des muscles moteurs s’effectue par groupe de muscles pour le
bodybuilding et l’haltérophilie :
1er groupe : pectoraux, triceps, épaule
2ème groupe : dorsaux, trapèze, biceps
3ème groupe : ensemble des muscles du membre inférieur (squats) : quadriceps,
mollet.
Figure n°8 : PPPrrroooccceeessssssuuusss ddduuu tttrrraaavvvaaaiii lll mmmuuussscccuuulllaaaiiirrreee
- Musculation
- Entraînement
- après chaque série
- entre les séances
- saisonnier (athlète)
REPOS EXERCICE
ECHAUFFEMENT
39
3.3. L’échauffement : L’échauffement est l’ensemble des activités préliminaires qui concourent à
établir l’état optimal de préparations physique et psychique nécessaires à une
pratique intense.
Les Effets de l’Echauffement
• Sur le système cardio-vasculaire : augmentation de la fréquence
cardiaque (FC), accroissement de la production d’hormone comme l’adrénaline, du
métabolisme général. Elévation de la pression artérielle (PA), augmente la quantité
de sang en circulation : approvisionnement accru en aliment et en oxygène du
muscle, une meilleure élimination du déchet, une importante oxydation du sang.
• Sur le système respiratoire : la fréquence et l’amplitude respiratoire
augmentent proportionnellement avec l’intensité de l’effort, réduisant ainsi le temps
de latence et augmente l’endurance.
• Sur le système musculaire : diminue la viscosité musculaire grâce à
l’augmentation de la température musculaire (38,39°), diminue les résistances
internes coûteuses du point de vue énergétique. Augmente l’élasticité et l’élongation.
Réduit les risques de blessure.
• Sur les paramètres psychologiques : l’«avant départ», entraîne
l’augmentation de l’attention et donc améliore le niveau de vigilance, de la
coordination et de l’habileté.
3.4. Les moyens de développement des qualités physiques
Voici la façon générale de développer certaines qualités musculaires dont la force,
la vitesse et la puissance par la musculation.
3.4.1. la force « La force est la propriété qu’a un muscle de s’opposer à une résistance ».
Cette résistance peut revêtir plusieurs formes : le corps, un partenaire, des engins de
forme et de poids variés (sacs de sable, haltère, gilets lestés), le milieu : déclivité du
terrain, eau,...
• Les facteurs de force La force d’un muscle est fonction de : la section de son ventre musculaire, l’apport
sanguin, du poids du corps du sujet, de la longueur des leviers osseux qu’il doit
mouvoir, de sa coordination avec son groupe musculaire ainsi que la respiration.
40
• Les moyens de développement de la force La force est acquise par « la méthode des efforts maximaux » qui entraîne en outre
la formation de liaisons neuro-coordinatrices. Deux modalités de travail apparaissent
dans cette méthode : les contractions maximales et les contractions sub-maximal
répétées.
Etablir dans un mouvement donné le maximum que le pratiquant puisse
soulever. Ce maximum prendra la valeur de 100 %.
Les modes de travail cités ci-dessous sont considérés en tant qu’exemples et
peuvent être remodelés en fonction des finalités du pratiquant.
Tableau n°16 : TTTrrraaavvvaaaiii lll dddeee lllaaa fffooorrrccceee
%
REPETITIONS
SERIES
40
4 à 6 2
60
4 à 6
2
80
3
1
90
2 à 3
1
100 1
1
95 2
1
85
3
3
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
3.4.2. la vitesse « C’est la faculté de réaliser des actions motrices dans un temps minimal ».
• Les facteurs de la vitesse L’aptitude qu’a un muscle de se contracter rapidement est fonction de : la force, la
période de latence, la vitesse du mouvement isolé, la fréquence gestuelle.
• Les moyens de développement de la vitesse Les exercices envisagés doivent être simples et ne doivent pas être exécutés sur
fond de fatigue ; ils doivent être maîtrisés de telle sorte que les efforts se portent
uniquement sur la vitesse d’exécution.
41
Tableau n°17 : TTTrrraaavvvaaaiii lll dddeee lllaaa vvviii ttteeesssssseee
%
REPETITIONS
SERIES
40
10 1
50
8
1
40
10
1
50
8
1
40 10
1
50 8
1
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
3.4.3. la puissance La puissance est la combinaison de deux qualités physiques : la force et la
vitesse.
• Les facteurs de puissance Ce sont ceux que nous avons vus précédemment concernant la vitesse et la force.
• Les moyens de développement de la puissance La force et la vitesse sont deux qualités qui s’opposent en ce qui concerne la
méthodologie de leur développement. Cependant, il est possible de jouer sur les
deux tableaux en modulant les deux façons de travailler.
Tableau n°18 : TTTrrraaavvvaaaiii lll dddeee lllaaa pppuuuiiissssssaaannnccceee
%
REPETITIONS
SERIES
55
10 1
70
7
1
75
6
1
80
4
1
85 4
1
75 6
2
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
42
Tableau n°19 : TTTaaabbbllleeeaaauuu rrrééésssuuummmééé ( force, vitesse, puissance )
FORCE
VITESSE
PUISSANCE
OBJECTIF Mis en jeu d’un
maximum d’unité motrice
Recherche de la plus
grande vitesse
d’exécution
Recherche de la force
explosive
(force x vitesse)
INTENSITE Charges importantes à charges limites
(90 à 100%)
Charges faibles (35 à 50%)
Charges importantes (70 à 85%)
VITESSE La plus grande possible Maximum Maximum
REPETITIONS 1 à 3 (charges utiles)
Maximum que permet
une réalisation aisée
(jusqu’à10)
3 à 7
SERIES 1 à 5 5 1 à 7
ECHAUFFEMENT Charge préparatoire (40%) 3 à 6 fois
Répétitions à vide du mouvement
Charge préparatoire (25%) 3 à 6 fois
REPOS Etirements Relâchements
2 à 6 min
Actif pour maintenir
l’excitabilité du S.N.C.
3 à 5 min
Etirements
Assouplissements
3 à 5 min
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
S.N.C. : système nerveux central
3.4.4. les méthodes des contractions maximales (haltérophilie) Elles provoquent un effet essentiellement coordinatif intramusculaire qui n’est
accompagné que d’une hypertrophie réduite ; elles agissent sur les stimulations
nerveuses. Chaque contraction doit être effectuée de la manière la plus explosive
possible, avec un effort de volonté maximal.
3.4.5. les méthodes des contractions sub-maximales (body-build) Elles provoquent une augmentation sensible de la force maximale et une
hypertrophie musculaire, mais une amélioration assez faible de la force explosive.
43
Tableau n°20 : mmméééttthhhooodddeee ddd’’’hhhaaalll tttééérrroooppphhhiii lll iiieee
Contractions concentriques
quasi maximales
Contractions concentriques
maximales
Contractions isométriques maximales
Contractions excentriques maximales
Paramètres Charges
croissantes
Charges
constantes
Distance
invariante
Assistance d’un
partenaire
Intensité 90, 95, 97, 100 % 100% 100% 150%
Répétitions 3 , 1 , 1 , 1 1 2 5
Séries 1 , 2 , 3 , 4 5 5 3
Pause 3 à 5 min 3 à 5 min 3 min 3 min
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
Tableau n°21 : mmméééttthhhooodddeee dddeee bbbooodddyyy---bbbuuuiii llldddiiinnnggg
Méthode standard 1
Méthode standard 2
Méthode body-build 1
Méthode body-build 2
Paramètres Charges
constantes
Charges
croissantes
Epuisement excessif
de la musculature
Epuisement intensif
de la musculature
Intensité 80 % 70, 80, 85, 90 % 60 , 70 % 85 , 90 %
Répétitions 3, 5 12 ,10, 7 , 5 15 , 20 8 , 5
Séries 3, 5 1 , 2 , 3 , 4 3 , 5 3 , 5
Pause 3 à 5 min 5 min 2 à 3 min 3 à 5 min
Source : « Comprendre l’athlétisme » de J.L. HUBICHE & M. PRADET
3.5. L’entraînement et la musculation (sportif de haut niveau) Outre la préparation d’ordre technique qui doit être envisagée tout au long de
l’année, l’athlète doit avoir des séances de musculation qui vont l’amener à
développer les qualités physiques propres à sa technique. Il se doit d’établir un
programme qui va lui permettre progressivement de disposer des plus grandes
qualités physiques à un moment donné (ici : période de compétition).
3.5.1. La préparation physique générale (PPG) Elle a pour objectif d’accroître des capacités fonctionnelles de l’organisme dans
l’optique d’une formation physique polyvalente. Cette phase permet de développer
l’ensemble des qualités physiques : force, vitesse, puissance, souplesse et adresse.
44
3.5.2. La préparation physique spécifique (PPS) La PPS suit la préparation physique générale, mais elle est introduite
progressivement dans le plan d’entraînement. Cette phase vise le développement
des qualités nécessaires à la spécificité et renforcer encore les points forts de
l’athlète.
Le rapport entre la durée de la PPG et la PPS est de 1 sur 2 ; ainsi, si le PPG
dure 4 mois, la PPS peut durer de 6 à 8 mois, en tenant compte de l’introduction
progressive de l’une par rapport à la réduction progressive de l’autre.
3.5.3. La période de compétition (PC) Nous aurons d’une part les compétitions qui font partie de l’entraînement – avec
pour objectif l’adaptation psychologique et l’adaptation au temps de déroulement de
l’épreuve – et, d’autre part, celles qui seront l’occasion de la réalisation de la
meilleure performance.
La période compétitive est fonction du calendrier des fédérations ; néanmoins,
nous veillerons à observer ce principe : « diminution du volume, augmentation de
l’intensité ».
Pour ce qui est de l’entraînement, on a recours à divers types de travails
nommés d’après la forme qu’ils prennent lorsqu’ils sont représentés sur un
graphique.
Graphe n°9 : MMMéééttthhhooodddeeesss dddeee tttrrraaavvvaaaiii lll
POURCENTAGE
60%
65%
70%
75%
80%
85%
90%
95%
100%
SERIES
SOURCE : « Biomécanique des techniques sportives », HAY (J.G)
Méthode pyramidale Méthode pyramidale inverséeMéthode en palier
45
3.6. Les carburants et produits d’accompagnement
- Weight Gainer : accélère le gain de poids et renforce les os
- Fat Burner : brûle les graisses et fait ressortir la musculature (perte de poids)
- Mega Mass : rôle fixateur, endurance et gain de poids
- Protéine (anabolisme et acide aminé) : entraîne l’accroissement du système
musculaire en tant que constituant essentiel des matières organiques.
Ces produits peuvent être accompagnés ou substitués par des produits naturels
comme le soja à la guise des pratiquants mais l’effet est plus lent. Leur combinaison
permet l’augmentation du volume musculaire ou le maintien du plastique souhaité.
Section 4 : Répartition horaire et Fréquentation Nous allons voir la capacité maximale et la fréquentation envisagée.
4.1. Répartition horaire Les répartitions horaires ou « emplois du temps de la semaine » de la grande
piscine, de la petite piscine et de la salle de gym se présentent comme suit :
4.1.1. la grande piscine Tableau n°22 : EEEmmmpppllloooiii ddduuu ttteeemmmpppsss dddeee lllaaa gggrrraaannndddeee pppiiisssccciiinnneee
Par semaine, la grande piscine est ouverte 55 heures, et est partagée entre
E : école, C : club et P : publique. Le jardinage et l’entretien du filtre se fait chaque
dimanche matin. L’eau des deux bassins change deux fois par saison et les
entretiens saisonniers se feront de juin en juillet : les écoles occupent 10 mois sur 12
et la haute saison touristique succède à cette période.
Jour
Heure
Lun
Mar
Mer
Jeu
Ven Sam
Dim
TOTAL
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
E
C
C
C
E
E
E
E
8
10
12 13 14 15
17
E
E
P
E
E
P
P
TOTAL 8 8 9 8 8 9 5 55
46
Tableau n° 23 : hhhooorrraaaiiirrreeesss dddeee lllaaa gggrrraaannndddeee pppiiisssccciiinnneee
Heures par semaine
Durée d’une séance
Nombre de séances
E
école
40
2 heures
20
C
club
6
2 heures
3
P
publique
9
3 heures
3
TOTAL
55 heures
Les membres du club peuvent se baigner gratuitement lors des séances communes P
4.1.2. la petite piscine Celle-ci sera ouverte de 8 heures à 20 heures du soir ; fermeture le lundi matin pour
nettoyage. Ce qui donne 80 heures par semaine. On envisage une fréquentation de
20 touristes par jour en moyenne.
4.1.3. la salle de musculation La fréquentation de la salle de gym varie selon le jour de la semaine.
Tableau n° 24 : LLLaaa fffrrréééqqquuueeennntttaaattt iiiooonnn dddeee lllaaa sssaaalll llleee dddeee gggyyymmm
Lun
Mar
Mer
Jeu
Ven
Sam
Dim
TOTAL
Heures d’ouverture
12
12
12
12
12
12
12
84
Taux de remplissage
(%)
30
30
50
30
30
80
80
47%
Heures occupées
3,6
3,6
6
3,6
3,6
9,6
9,6
40
a) Une personne s’entraîne en moyenne (musculation ou entretien physique) :
2 heures par jour, 3 fois par semaine ou 12 fois par mois
6h / semaine ou 24h / mois
47
b) Or, on envisage 40h de fréquentation par semaine (20 séances de 2h) ou
160h par mois ; et avec 20 personnes par séance, on a :
personneshh 13820
24160
=× par semaine et par mois 58 par jour.
Pour la salle de musculation, la fréquentation envisagée est de 58 personnes par
jour répartis en 3 séances de 2h ; à raison de 20 personnes par séance.
4.2. Fréquentation
Tableau n°25 : EEEsssttt iiimmmaaattt iiiooonnn dddeee lllaaa fffrrréééqqquuueeennntttaaattt iiiooonnn
Section 5 : Facteurs de production Les facteurs de production sont l’ensemble des moyens sans lesquels le centre de
loisir ne peut pas fonctionner.
5.1. Les moyens matériels Ils sont constitués par les immobilisations, les équipements et les matériels.
Ils comprennent :
- un terrain de 1800 m2
- une piscine rectangulaire de 25 m de long sur 12 m de large
Séance
nombre Durée
(h) semaine mois
Fréquentation
E 2
20
80
40 élèves par séance
C
2
3 12
80 membres par an
Grande
piscine
P 3 3
12
40 par séance
Petite piscine
touristes
12
7
28
20 par jour
Gym
Membres
Publique
2
21
84 60 par jour ou
134 par mois
48
- une piscine de forme libre de 175 m2
- un bâtiment incluant la salle de musculation, le bureau, les vestiaires, les salles
de rangement, la buvette
- un autre bâtiment pour le bar et le vestiaire de la petite piscine
- un parking
La particularité du projet réside sur un coût élevé des investissements et une
dépense de fonctionnement relativement faible : les matières premières se résument
par l’approvisionnement en eau et l’achat des produits d’accompagnement.
5.2. Les moyens humains Les moyens humains réunissent le personnel qui assure les diverses tâches de
l’activité :
- 1 gérant
- 1 responsable des locaux et entretien
- 2 maîtres nageurs
- 2 moniteurs
- 1 caissière
- 1 barman
- 1 serveur
- 2 gardien jardiniers
- 1 technicien de surface
5.3. Les moyens financiers Ils sont constitués d’une part par les apports en nature et en numéraire : 30% des
investissements soit 32.100.000 Ar, et d’autre part par emprunt auprès d’une
institution financière : 70% soit 74.900.000 Ar.
49
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
L’organisation est la combinaison, l’agencement et la répartition des éléments qui se
coordonnent pour concourir à un résultat. Dans cette étude organisationnelle, nous
allons analyser les deux sections suivantes :
- L’organisation structurelle
- Le plan de mise en œuvre
Section 1 : Organisation structurelle
1.1. Organigramme envisagé L’organigramme est la représentation schématique des rapports mutuels entre
les éléments humains qui constituent l’entreprise. Dans notre cas, elle doit répondre
à deux mots d’ordre : assistance et netteté.
Voici la représentation schématique de l’organisation ; les rectangles
symbolisent les postes et les lignes de liaison la voie hiérarchique et les relations de
subordination.
Figure n°10 :
ORGANIGRAMME
Gérant
Maître nageurs
Moniteurs
Responsable des locaux et
entretien
Caissière
Technicien de surface
Gardien jardiniers
Barman
Serveur
50
L’objectif visé est de faciliter la communication et le flux d’informations ascendantes
ou descendantes entre chaque poste pour assurer et l’encadrement et le suivi des
clients, ainsi que de résoudre rapidement les problèmes éventuels.
1.2. Répartition des tâches
1.2.1. Le Gérant C’est lui qui dirige et coordonne les activités du centre et en assure le bon
fonctionnement. Il fait office de comptable.
Il peut savoir en temps réel tout se qui s’y passe en consultant l’emploi du temps
ainsi que le registre des écoles, des membres et les rapports d’activité.
Il est en relation directe avec les moniteurs, les maître nageurs et le responsable
des locaux et entretien.
1.2.2. Maître nageurs Au nombre de deux, mixtes, ils assurent les séances de natation lors de
l’apprentissage, et la sécurité des baigneurs pendant les heures communes
(exemple le samedi après-midi). Suivant la répartition horaire, ils se répartissent les
clients réguliers : club, école. Pour cette dernière, ils pointent la fiche de présence et
y notent les absences ainsi que les retards. En outre, ils sont responsables de
l’utilisation des matériels de piscine et en effectuent régulièrement l’inventaire.
1.2.3. Moniteurs Deux moniteurs également prennent en charge la salle de gym. Le premier est
spécialisé en musculation et l’autre en entretien physique et en rééducation. Ils
préparent les postes de travail et vérifient les charges avant chaque séance; ils
attribuent le poste ou le matériel approprié à chaque client selon leur physionomie et
leur programme. Enfin, ils effectuent le rangement quotidien du matériel. Signalons
qu’ils animent éventuellement une émission télévisée de réveil musculaire diffusé par
les chaînes locales.
1.2.4. Responsable des locaux et entretien Il est le premier responsable de l’assainissement des lieux et prend en charge
l’approvisionnement de la buvette et du bar. Il doit avoir un regard exigeant pour
51
percevoir les anomalies et les résoudre en conséquent ; c’est également lui qui dirige
les entretiens saisonniers (changement d’eau et peinture) et propose les
perspectives. Il est assisté par deux gardiens jardiniers et un technicien de surface.
• Gardiens jardiniers Ils assurent à la fois la sécurité et l’entretien quotidien à l’extérieur des bâtiments,
tondent le gazon, taillent les haies et rentrent les matériels de la petite piscine. Ils
sont aussi responsables du nettoyage hebdomadaire des piscines.
• Technicien de surface Il effectue tous les travaux d’entretien à l’intérieur des locaux ( salle de gym,
bureau, vestiaire,…).
1.2.5. Caissière C’est elle qui distribue les billets et oriente les clients en fonction de leur itinéraire.
Elle s’occupe aussi de la buvette.
1.2.6. Barman Il sert les boissons au comptoir du Bar ( cocktail, jus naturel,…).
1.2.7. Serveur Il prend les commandes, sert les boissons, nettoie et range les tables.
Section 2 : Plan de mis en œuvre Tableau n°26 : CCChhhrrrooonnnooogggrrraaammmmmmeee
N – 1 N PERIODE
O N D J F M A M J J A S
Administration
Aménagement
Construction
Système de filtration
Equipement
Agencement
Embauche
Remplissage
Approvisionnement
Inauguration
Ouverture
PARTIE III
ETUDES FINANCIEREs DU PROJET
52
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET
LE FINANCEMENT DU PROJET
Ce premier chapitre des études financières est consacré aux investissements
nécessaires à la réalisation du projet et la manière dont nous comptons les financer.
Il sera étudié en deux sections, à savoir :
- le coût des investissements
- le financement du projet
Section 1 : Le coût des investissements L’investissement est l’ensemble des capitaux destinés à l’acquisition des moyens de
production et des équipements.
1.1. Immobilisation incorporelle Tableau n°27 : iiimmmmmmooobbbiii lll iiisssaaattt iiiooonnn cccooorrrpppooorrreeelll llleee
Frais de développement immobilisables et inauguration
1.200.000 Ar
1.2. Immobilisations corporelles Tableau n°28 : llleeesss iiimmmmmmooobbbiii lll iiisssaaattt iiiooonnnsss cccooorrrpppooorrreeelll llleeesss
Terrain
8.000.000 Ar
Agencements, aménagements
600.000 Ar
Les constructions
• Grande piscine
Soubassements, revêtement, évacuation d’eau
• Petite piscine
• Salle de gym
Avec bureau, vestiaire, buvette
24.000.000 Ar
16.000.000 Ar
10.000.000 Ar
53
Les équipements et matériels
• Equipement de la grande piscine
Matériel d’apprentissage, de sécurité, lignes flottantes
• Equipement de la petite piscine
Matériel flottant, matériel de plage
• Système de filtration
Pompe, filtre, skimmer, manomètre (1 lot par bassin)
• Matériel de musculation
Matériel fixe, matériel mobile
Matériel d’entretien physique et de rééducation
Ameublement et climatisation
• Equipement de vestiaire Cabines de change rapide
Casier vestiaires
Bancs muraux
• Equipement de bureau
Matériel informatique, appareil téléphonique
Mobilier de bureau
• Equipement du bar et de la buvette
Equipement frigorifique
Comptoir, étagère
• Matériel de nettoyage et d’entretien
• Lampadaire et autres luminaires
5.000.000 Ar
3.000.000 Ar
8.000.000 Ar
12.000.000 Ar
2.000.000 Ar
2.000.000 Ar
5.000.000 Ar
600.000 Ar
1.000.000 Ar Immobilisations corporelles
97.200.000 Ar
TOTAL IMMOBILISATIONS
98.400.000 Ar
54
1.3. Amortissements L’amortissement est la reconstitution graduelle du capital employé lors de
l’investissement grâce aux bénéfices tirés. On applique le taux d’amortissement
linéaire suivant leur durée de vie :
Frais de développement immobilisables ....................2 ans
Constructions ..........................................................10 ans
Agencement et aménagement ..................................5 ans
Equipements .............................................................5 ans
Filtration de piscine ...................................................5 ans
Matériels de musculation ..........................................5 ans
Equipements de vestiaire...........................................5 ans
Matériels et mobiliers de bureau ...............................5 ans
Equipements du bar et buvette ..................................5 ans
Autres équipements ..................................................5 ans
55
Tableau n°29 : llleeesss aaammmooorrrttt iiisssssseeemmmeeennntttsss (en millier d’Ar)
Rubriques
Montants Taux (%)
Durée 01 02 03 04 05
Frais de développement immobilisables 1.200 50 02 600 600
Constructions 50.000 10 10 5.000 5.000 5.000 5.000 5.000
Agencements et aménagements 600 10 05 120 120 120 120 120
Equipements de piscine 8.000 20 05 1.600 1.600 1.600 1.600 1.600
Système de filtration 8.000 20 05 1.600 1.600 1.600 1.600 1.600
Matériels de musculation 12.000 20 05 2.400 2.400 2.400 2.400 2.400
Equipements de vestiaire 2.000 20 05 400 400 400 400 400
Matériels et mobiliers de bureau 2.000 20 05 400 400 400 400 400
Equipements du bar et buvette 5.000 20 05 1.000 1.000 1.000 1.000 1.000
Autres équipements 1.600 20 05 320 320 320 320 320
TOTAL 90.400
13.440 13.440 12.840 12.840 12.840
56
1.4. FRI Le fond de roulement initial est la somme des charges d’exploitation depuis le
démarrage jusqu’à la réalisation des recettes. Dans notre cas, il correspond au
premier mois d’exploitation.
Il s’élève à 4.500.000 Ar, montant qui sera supporté par les disponibilités bancaires.
Tableau n°30 : FFFRRRIII (en Ar) Rubriques
Premier mois
Charge du personnel
Achat de marchandises
Autres charges courantes
Eau et électricité
Produits d’entretien
Charges externes
Entretien et réparation
Publicité
Télécommunication
Assurance
Cotisations sociales
Impôts et taxes
1.760.000
1.820.000
215.000
304.000
25.000
84.000
42.000
6.000
230.000
14.000 TOTAL
4.500.000
Section 2 : Le financement du projet
2.1. Plan de financement
L’investissement initial nécessaire pour la réalisation de ce projet est :
Io = 107.000.000 Ariary
Une partie est financée par emprunt de l’ordre de 74.900.000 Ar soit 70%, et le reste
par apport en fond propre 32.100.000 Ar soit 30 %.
57
Tableau n°31 : PPPlllaaannn dddeee fff iiinnnaaannnccceeemmmeeennnttt (en Ar)
Montant
EMPLOIS : INVESTISSEMENTS
- Terrain
- Agencement et aménagement
- Frais d’établissement
- Constructions
- Equipements et matériels
- M.M.B.
- Autres équipements et matériels
FRI
Imprévus
8.000.000
600.000
1.200.000
50.000.000
35.000.000
2.000.000
1.600.000
4.500.000
4.100.000 A – TOTAL DES BESOINS
107.000.000
RESSOURCES : Apport en fonds propres
Emprunts (70% des besoins)
32.100.000
74.900.000 B – TOTAL DES RESSOURCES
107.000.000
58
2.2. Le remboursement des emprunts Il réunit la décomposition des remboursements et la manière dont elle va s’effectuer.
Le taux pratiqué par l’institution financière est de 18% pendant 5 ans.
Tableau n°32 : LLLeee rrreeemmmbbbooouuurrrssseeemmmeeennnttt dddeeesss eeemmmppprrruuunnntttsss
Année Montant à amortir
Intérêt
Amortissement constant
Annuité
Capital restant dû
00
74.900.000
01
74.900.000
13.482.000
14.980.000
28.462.000
59.920.000
02
59.920.000
10.785.600
14.980.000
25.765.600
44.940.000
03
44.940.000
8.089.200
14.980.000
23.069.200
29.960.000
04
29.960.000
5.392.800
14.980.000
20.372.800
14.980.000
05
14.980.000
2.696.400
14.980.000
17.764.400
0
TOTAL
40.446.000
74.900.000
115.346.000
Unité : Ariary
59
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE
RENTABILITE Elle comprend :
- Les comptes de gestion
- Le compte de résultat prévisionnel
- La trésorerie
- Le bilan prévisionnel
Section 1 : les comptes de gestion
Les comptes de gestion sont constitués par :
Les produits :
- les prestations de service offertes par le centre de loisir
- les produits d’accompagnement (ventes des boissons et produits protéinés)
et
Les charges :
- les charges du personnel
- achat de produit d’accompagnement
- les charges externes
- les impôts et taxes
- les amortissements
1.1. Les Produits Les prestations de service englobent l’apprentissage, l’entraînement et l’usage des
matériels.
1.1.1. Produits de la grande piscine (G.P.)
• Ecole :
La G.P. peut accueillir 20 classes de 40 élèves chacune dans l’année.
1 élève 40.000 / an
40 élèves (un groupe) 1.600.000 / an
20 groupes.................................................................. 32.000.000 / an
60
• Club :
On estime 80 adhésions par an (saison complète)
Inscription 20.000 Ar / trimestre ou 70.000 / an
80 membres.................................................................. 5.600.000 / an
• Particuliers :
40 personnes, 3 fois par semaine, 2.000 Ar par séance
40 × 2.000 = .................................................................... 80.000 / jour
960.000 / mois
11.520.000 / an
1.1.2. Produits de la petite piscine
• Touristes :
20 touristes par jour, 6.000 Ar la séance
20 × 6.000 = .................................................................. 120.000 / jour
3.360.000 / mois
40.200.000 / an
• Bar :
Consommation.............................................................. 8.000.000 / an
Boissons gazeuses..................................................... 14.600.000 / an
Jus naturels et Eau vive................................................ 2.800.000 / an
1.1.3. Produits de la salle de gym Dans l’estimation de 60 visites par jour, 134 par semaine et par mois,
et en supposant que chaque membre complète la saison
Tarif 25.000 / mois ou 70.000 / trimestre ou 240.000 / an
134 × 240.000 =.......................................................... 32.160.000 / an
1.1.4. Produits de la buvette Boissons gazeuses....................................................... 8.400.000 / an
Produits protéinés ........................................................ 4.020.000 / an
61
Tableau n°33 : TTTaaabbbllleeeaaauuu rrrééécccaaapppiii tttuuulllaaattt iii fff dddeeesss ppprrroooddduuuiii tttsss (en Ariary)
On estime que le chiffre d’affaire augmente de 5 % par an.
Tableau n°34 : EEEvvvooollluuuttt iiiooonnn ddduuu ccchhhiii fff fffrrreee ddd’’’aaaffffffaaaiiirrreee eeennn 555 aaannnsss (en Ariary)
Période
Chiffre d’affaire annuel
Année 1
159.420.000
Année 2
167.391.000
Année 3
174.087.000
Année 4
181.050.000
Année 5
188.292.000
fréquentation Nombre
Tarif optionnel
Chiffre d’affaire annuel
E 40 élèves par
séance 20 groupes par semaine
par an
40.000 par an
32.000.000
C 80 membres
par an 80
par an
70.000 / an 20.000 / trim.
5.600.000
Grande
piscine
P 40 par
séance 480
par mois
2.000 / séance
11.520.000
Petite
piscine
touristes
20 par jour
560 par mois
6.000 / séance
40.320.000
Gym
Membres Publique
60 par jour ou134 par mois
134 par semaine / mois / an
240.000 / an 70.000 / trim. 25.000 / mois
32.160.000
Boissons
Produits protéinés
33.800.000
4.020.000
TOTAL
159.420.000
62
1.2. Les Charges
1.2.1. les charges du personnel
Tableau n°35 : LLLeeesss ccchhhaaarrrgggeeesss ddduuu pppeeerrrsssooonnnnnneeelll Poste
Nombre
mensuel
annuel
Gérant
Resp. locaux et entretien
Maître nageur
Moniteur
Barman
Caissière
Serveur
Gardien jardinier
Technicien de surface
1
1
2
2
1
1
1
2
1
240.000
200.000
160.000
160.000
140.000
140.000
120.000
100.000
80.000
2.880.000
2.400.000
3.840.000
3.840.000
1.680.000
1.680.000
1.440.000
2.400.000
960.000 SALAIRE
12
1.760.000
21.120.000
Cotisations sociales CNaPS ( 8% )
OSTIE ( 5% )
140.800
88.000
1.689.600
1.056.000 TOTAL
1.988.800
23.865.600
1.2.2. l’achat des produits d’accompagnement - Bar
• Consommation................................................................. 2.000.000
• Boisson gazeuse ............................................................. 7.300.000
• Jus naturel ....................................................................... 1.400.000
- Buvette
• Boisson gazeuse ............................................................. 7.300.000
• Produits protéinés............................................................ 3.800.000
63
1.2.3. les autres charges courantes
• eau
Les 2 bassins ont un volume total de 820 m3 et nécessitent 2 changements d’eau par
saison. Ce qui donne à peu près 2500 m3 d’eau par an avec le nettoyage des filtres
et l’évaporation.
2.500 m3 × 300 Ar le m3 = ........................................................... 750.000
On estime consommer dans les vestiaires et pour l’arrosage
Consommation courante ............................................................. 120.000
• électricité............................................................................. 960.000
• les produits d’entretien (pour les deux bassins)
L’eau des bassins est filtrée deux fois par semaine :
Hypochlorite : 5 kg, par filtration 50 kg : 250.000
Sulfate d’alumine : 5 kg, par filtration
Carbonate de soude 8 litres par ans, à raison de 30.000 Ar / litre
Détartrant : 16 cl par semaine chacun 15.000 Ar / litre
En une année : ......................................................................... 3.648.000
Hypochlorite, sulfate d’alumine
50 kg 250.000
960 kg 4.800.000
Carbonate de soude, détartrant
8 l × 30.000 = 240.000
8 l × 15.000 = 120.000
1.2.4. les charges externes
• Publicité .......................................................................... 1.000.000
• Télécommunication ............................................................ 500.000
• Peinture et réparation saisonnières ...................................... 40.000
• Assurance 6.000 × 12 = ........................................................ 72.000
1.2.5. impôts et taxes
• IFPB ................................................................................... 160.000
(Impôts fonciers sur les propriétés bâtis)
64
Tableau n°36 : TTTaaabbbllleeeaaauuu rrrééécccaaapppiii tttuuulllaaattt iii fff dddeeesss ccchhhaaarrrgggeeesss (en Ariary) Rubriques
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Charge du personnel
Achat de marchandises
Autres charges courantes
Eau et électricité
Produits d’entretien
Charges externes
Entretien et réparation
Publicité
Télécommunication
Assurance
Cotisations sociales
Impôts et taxes
Amortissement
Charges financières
21.120.000
21.800.000
1.830.000
3.648.000
300.000
1.000.000
500.000
72.000
2.745.600
160.000
13.440.000
13.482.000
21.120.000
22.900.000
1.920.000
3.830.000
300.000
1.000.000
500.000
72.000
2.745.600
160.000
13.440.000
10.785.600
22.200.000
24.000.000
2.010.000
4.020.000
330.000
1.000.000
500.000
72.000
2.745.600
160.000
12.840.000
8.089.200
22.200.000
25.200.000
2.110.000
4.230.000
330.000
1.100.000
500.000
72.000
2.745.600
160.000
12.840.000
5.392.800
23.300.000
26.400.000
2.215.000
4.340.000
360.000
1.100.000
500.000
72.000
2.745.600
160.000
12.840.000
2.696.400 TOTAL
80.097.600
78.773.200
77.966.800
76.880.400
76.729.000
65
Section 2 : le compte de résultat prévisionnel Tableau n°37 : CCCRRRPPP pppaaarrr nnnaaatttuuurrreee
RUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Produits opérationnels
Vente de marchandises
121.600.000
37.820.000
127.680.000
39.711.000
132.787.000
41.300.000
138.100.000
42.950.000
143.623.000
44.669.000
I – Production de l’exercice 159.420.000 167.391.000 174.087.000 181.050.000 188.292.000 Achats de marchandises
Charges externes
Autres charges courantes
21.800.000
1.872.000
5.478.000
22.900.000
1.872.000
5.750.000
24.000.000
1.902.000
6.030.000
25.200.000
2.002.000
6.340.000
26.400.000
2.032.000
6.555.000
II – Consommations de l’exercice 29.150.000 30.522.000 31.932.000 33.542.000 34.987.000
III – VALEUR AJOUTEE 130.270.000 136.869.000 142.155.000 147.508.000 153.305.000 Charges salariales
Impôts et taxes
23.865.600
160.000
23.865.600
160.000
24.945.600
160.000
24.945.600
160.000
26.045.600
160.000
IV – Excédent Brut d’Exploitation 106.244.400 112.843.400 117.049.400 122.402.400 127.099.400 Dotation aux amortissements 13.440.000 13.440.000 12.840.000 12.840.000 12.840.000
V – Résultat OPERATIONNEL 92.804.400 99.403.400 104.209.400 109.562.400 114.259.400
Charges financières 13.482.000 10.785.600 8.089.200 5.392.800 2.696.400
VI – RESULTAT FINANCIER (13.482.000) (10.785.600) (8.089.200) (5.392.800) (2.696.400)
VII – RESULTAT AVANT IBS (V+VI) 79.322.400 88.617.800 96.120.200 104.169.600 111.563.000 IBS = 30% × ( VII ) 23.796.720 26.585.340 28.836.060 31.250.880 33.468.900
VIII – RESULTAT NET 55.525.680 62.032.460 67.284.140 72.918.720 78.094.100
IX – CAF ( VIII + Amortissement ) 68.965.680 75.472.460 80.124.140 85.758.720 90.934.100
66
Section 3 : La trésorerie Tableau n°38 : FFFllluuuxxx dddeee tttrrrééésssooorrreeerrr iiieee (méthode directe)
Ariary Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Encaissements reçus des clients Sommes versées aux fournisseurs Sommes versées au personnel Autres décaissements sur activités courantes Sommes versées aux sous-traitants I.F.P.B. Intérêts et frais financiers Impôts sur les résultats
159.420.00021.800.00023.865.6005.478.0001.872.000
160.00013.482.00023.796.720
167.391.00022.900.00023.865.6005.750.0001.872.000
160.00010.785.60026.585.340
174.087.00024.000.00024.945.6006.030.0001.902.000
160.0008.089.200
28.836.060
181.050.00025.200.00024.945.6006.340.0002.002.000
160.0005.392.800
31.250.880
188.292.000 26.400.000 26.045.600 6.555.000 2.032.000
160.000 2.696.400
33.468.900
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (A) 68.965.680 75.472.460 80.124.140 85.758.720
90.934.100
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Décaissement sur acquisition d’immobilisation 98.400.000
Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements (B) (98.400.000)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement Apport Encaissements provenant d’emprunts Remboursements d’emprunts
32.100.00074.900.000
14.980.000 14.980.000
14.980.000 14.980.000
14.980.000
Flux de trésorerie provenant des activités financières (C) 107.000.000 (14.980.000) (14.980.000) (14.980.000) (14.980.000)
(14.980.000)
Variation du trésorerie de la période (A+B+C) 8.600.000 53.985.680 60.492.460 65.144.140 70.778.720
75.954.100
Trésorerie à l’ouverture de l’exercice Trésorerie à la clôture de l’exercice
08.600.000
8.600.00062.585.680
62.585.680123.078.140
123.078.140188.222.280
188.222.280259.001.000
259.001.000 334.955.100
67
Section 4 : Le bilan prévisionnel
4.1. Le bilan d’ouverture
Tableau n°39 : BBBiii lllaaannn ddd’’’ooouuuvvveeerrrtttuuurrreee ACTIF
IMMOBILISATION INCORPORELLE
F.D.I.
IMMOBILISATION CORPORELLE
Terrain
Agencement et aménagement
Constructions
Equipements et matériels
M.M.B.
Autres équipements et matériels
Disponibles
1.200.000
8.000.000
600.000
50.000.000
35.000.000
2.000.000
1.600.000
8.600.000 TOTAL ACTIF
107.000.000
PASSIF
Capitaux propres
Emprunt
32.100.000
74.900.000 TOTAL PASSIF
107.000.000
68
4.2. Le bilan prévisionnel Tableau n°40 : BBBiii lllaaannn ppprrrééévvviiisssiiiooonnnnnneeelll ACTIF Année 1 Année 2 Année 3
Montant
brut
Amort. Montant
net
Montant
brut
Amort. Montant
net
Montant
brut
Amort. Montant
net
IMMOB. INCORPORELLES
F.D.I.
IMMOB. CORPORELLES
Terrain
Agencement et aménagement
Constructions
Equipements et matériels
M.M.B.
Autres équipements et matériels
Disponibles
1.200.000
8.000.000
600.000
50.000.000
35.000.000
2.000.000
1.600.000
62.585.680
600.000
120.000
5.000.000
7.000.000
400.000
320.000
600.000
8.000.000
480.000
45.000.000
28.000.000
1.600.000
1.280.000
62.625.680
1.200.000
8.000.000
600.000
50.000.000
35.000.000
2.000.000
1.600.000
123.078.140
1.200.000
240.000
10.000.000
14.000.000
800.000
640.000
0
8.000.000
360.000
40.000.000
21.000.000
1.200.000
960.000
123.078140
1.200.000
8.000.000
600.000
50.000.000
35.000.000
2.000.000
1.600.000
188.222.280
1.200.000
360.000
15.000.000
21.000.000
1.200.000
960.000
0
8.000.000
240.000
35.000.000
14.000.000
800.000
640.000
188.222.280
TOTAL ACTIFS 147.545.680 194.598.140 246.902.280
PASSIF
Capitaux propres
Capital
Résultat
Report à nouveau
Emprunts
32.100.000
55.525.680
0
59.920.000
32.100.000
62.032.460
55.525.680
44.940.000
32.100.000
67.284.140
117.558.140
29.960.000
TOTAL PASSIFS 147.545.680 194.598.140 246.902.280
69
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
1.1. Valeur ajoutée
C’est la différence entre la valeur de la production et celle des produits nécessaires à
cette production ( consommations intermédiaires ).
Tableau n°41 : VVVaaallleeeuuurrr aaajjjooouuutttéééeee ( en millier d’Ar )
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Valeur ajoutée
130.270
136.869
142.155
147.508
153.305
Le projet est générateur de valeur ajoutée ou créateur de richesse. Elle concourt au
PIB du pays.
1.2. l’IBS L’impôt sur les bénéfices de société ( 30% du résultat net ) étoffe la caisse de l’Etat.
Tableau n°42 : IIIBBBSSS pppooouuurrr llleeesss 555 ppprrreeemmmiiièèèrrreeesss aaannnnnnéééeeesss ( en millier d’Ar )
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
IBS
23.796
26.585
28.836
31.250
33.459
Section 2 : Evaluation financière
2.1. Selon les outils d’évaluation
2.1.1. Marge brute d’autofinancement ( MBA ) Elle est synonyme de capacité d’autofinancement ou de cash-flow.
La MBA se calcule comme le résultat net auquel on ajoute les amortissements.
70
Tableau n°43 : MMMaaarrrgggeee bbbrrruuuttteee ddd’’’aaauuutttooofff iiinnnaaannnccceeemmmeeennnttt (en Ariary)
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Résultat net
55.525.680
62.032.460
67.284.140
72.918.720
78.073.100
Amortissement
13.440.000
13.440.000
12.840.000
12.840.000
12.840.000
MBA
68.965.680
75.472.460
80.124.140
85.758.720
90.934.100
La capacité d’autofinancement est élevée, signe d’une aisance financière.
2.1.2. Cash-flows actualisé (CFact) Nous allons actualiser les cash-flows des cinq premiers exercices.
∑= +
=3
1 )1(t t
t
iCF
CFact
Où t est le nombre d’années d’exploitation mises en compte.
i le taux d’actualisation.
Dans notre cas, le Cash-flow actualisé est donnée par la formule suivante :
5)1(
100.934.904)1(
720.758.853)1(
140.124.802)1(
460.472.751)1(
680.965.68
iiiiiCFact
++
++
++
++
+=
où i = 18%
i dépend du taux d’actualisation pratiqué par l’institution financière.
Il entrera dans le calcul de la valeur actuelle nette.
2.1.3. Valeur actuelle nette (VAN) C’est la différence entre le CFact et Io ( investissement initial )
VAN = CFact – Io , i = 18 %
5)1(
100.934.904)1(
720.758.853)1(
140.124.802)1(
460.472.75
)1(
680.965.68
iiiii ++
++
++
++
+=
- 107.000.000
= 245.396.187 - 107.000.000
VAN = 138.396.187 Ar
71
2.1.4. Taux de rentabilité interne (TRI) C’est le taux d’actualisation qui annule le VAN
01
)1(/ IxCFactxTRI tn
tt −+= −
=∑
ON a :
TRI = 35 % I = 170.969.708,1
TRI = 36 % I = 167.950.450,9
Ce qui donne :
36 % < TRI < 35 %
167.950.450,9 < Io < 170.969.708,1
Par interpolation linéaire, on obtient :
1,708.969.1709,450.950.167000.000.1709,450.950.167
353636
−−
=−
−TRI
2,257.019.31,549.049.236
−−
=−TRI =0,6788
TRI = 36,67 %
La valeur du TRI est deux fois supérieure aux pratiqué par l’ institution financière ( ici
de l’ordre de 18 % ), ce qui indique la rentabilité du projet.
2.1.5. Indice de profitabilité (Ip)
investicapitaltrésultatneIp =
Rubrique
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Ip
0,32
0,36
0,39
0,42
0,46
2.1.6. Durée de récupération des capitaux investis (DRCI) Le calcul du TRI nous montre que la valeur actuelle nette s’annule au bout de 2,12
ans. Le délai de récupération est :
DRCI = 2 ans et 2 mois
Tableau n°44 : IIIppp eeennn 555 aaannnsss
72
2.2. Selon les critères d’évaluation La sous-section suivante nous donne certains ratios utiles pour l’évaluation du projet.
2.2.1. les ratios de structure financière - L’autonomie financière
Exemple pour la première année, elle est de : 87.625.680 / 147.545.680
A.f.1 = 0,59
- l’endettement à long terme
Pour la première année, l’endettement à LT = 59.920.000 / 147.545.680
E.L.T.1 = 0,40
- le financement des immobilisations
Pour la première année,le F.I. = 147.545.680 / 98.400.000
2.2.2. Les ratios de rentabilité financière La sous-section suivante récapitule certains ratios de rentabilité qu’on peut utiliser
pour évaluer la pertinence du projet.
- la rentabilité commerciale
permanentscapitaux proprescapitaux financière Autonomie =
permanentscapitaux termelong à dettes termelong àt Endettemen =
nettes immob. permanentscapitaux F.I. =
F.I.1 = 1,49
100 affaired' chiffre
net résultat C. R. ×=
73
Pour la deuxième année, la R.C. = ( 62.032.460 / 167.391.000 ) × 100
R.C.2 = 37 %
- le rendement des capitaux investis
Pour la première année,R C I = (55.525.680 / 147.545.680) × 100
- le taux de rendement propre
Pour la deuxième année, T.R.P. = (75.472.460 / 194.598.140) × 100
- le rendement de l’activité
Pour la deuxième année, R.A. = (75.472.460 / 142.619.000) × 100
2.2.3. Durée de vie
La durabilité ou la viabilité du projet réside sur sa capacité à être financièrement
autonome après un certain laps de temps.
Le plan de trésorerie nous montre que déjà à la fin de la cinquième année, le solde
de fin période ( 375 million Ar ) est supérieur au triple de l’investissement initial
( 107 million Ar ). Ceci signifie une aisance financière qui s’explique par l’absence
d’opérations de stockage et un moindre approvisionnement.
100 permanentscapitaux
net bénéfice R.C.I. ×=
R.C.I.2 = 37,63 %
100 permanentscapitaux
C.A.F. T.R.P. ×=
T.R.P.2 = 38,78 %
100 AjoutéeValeur
C.A.F. R.A. ×=
R.A.2 = 52,91
74
2.2.4. L’impact du projet Ce projet a d’abord pour objet la satisfaction des besoins longtemps inhibés par
l’absence de l’offre dans ce secteur. Il vise aussi à favoriser les performances
sportives des athlètes en incluant la musculation et ou la natation dans leur
programme d’entraînement. A ceci s’ajoute la promotion de l’image de la région.
Section 3 : Evaluation sociale
3.1. Création d’emploi
La réalisation de ce projet nécessite dès le départ des moyens financiers et humains
considérables, et sollicite la participation de plusieurs intervenants.
Le personnel composé de 12 personnes assure le bon fonctionnement du centre ; on
fait régulièrement appel à la sous-traitance pour les entretiens saisonniers.
3.2. Développement social de la région Sur le point de vue social, le projet participe à la promotion des loisirs sains et
sportifs de la région. Sa pratique régulière a pour bienfait l’amélioration de la santé et
de ce fait l’accroissement de la rentabilité, la diminution des charges maladies.
Le loisir vise avant tout l’épanouissement individuel.
75
CONCLUSION
Les raisons qui nous ont incité à élaborer ce projet sont multiples.
Tout d’abord, les infrastructures de loisirs sportifs dans cette région sont infimes par
rapport au potentiel démographique et l’attrait que porte nos sportifs pour la natation
ou l’haltérophilie, par exemple, lors du dernier jeu des îles (voir annexe)
Etant le premier établissement du genre à se lancer dans la région, et d’après
les constatations faites au cours de cette étude, la demande est largement
supérieure à l’offre ; la concurrence est quasi inexistante.
En outre, toutes les saisons sont propices à l’exploitation : un système de
climatisation rafraîchit la salle de gym pendant les heures chaudes de la journée et
les bassins sont opérationnels pendant l’ensemble de l’année, sauf pendant les
entretiens saisonniers ; contrairement à ceux de la capitale qui ferment de longs
mois en hiver.
Le loisir est indispensable pour s’affranchir des soucis quotidiens.
Les principaux atouts d’un centre de loisir sportif et balnéoforme résident dans la
proximité, la sécurité, l’encadrement et la diversité. Il contribue également à
l’augmentation du budget alloué à l’entretien physique : « tout développement
commence par soi même ».
Un espace est consacré aux touristes choisissant le Sud comme itinéraire dont
la majorité transite par la ville pendant environ le quart de leur séjour.
Le projet contribue alors à la diversification de l’offre et à l’accroissement de la
recette touristique. Les prestations sont garanties par une charte de la qualité, et les
équipements et les logistiques sont conformes aux normes actuelles.
En somme, cette étude a permit de rassembler les techniques de gestion des
investissements et des projets, compléments indispensables aux acquis théoriques
durant nos études universitaires afin de mieux appréhender la carrière
professionnelle.
En ce qui concerne les perspectives d’avenir, nous entrevoyons d’assister des
sportifs de haut niveau, et même de dénicher et de former des futurs talents.
La grande piscine peut entre autre servir de centre d’examen officiel pour la natation
et accueillir les championnats régionaux.
Nous entrevoyons une extension suivant l’évolution du marché et de la rentabilité.
ANNEXES
2
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Carte membre - natation
Annexe 2 : Pompe et Filtre - piscine
Annexe 3 : Appareils et matériels – musculation
Annexe 4 : Tableau exemple « entraînement et musculation » Cas d’un lanceur
Annexe 5 : Le tableau final des médailles des 6e Jeux des Iles de l’Océan Indien
( Maurice 2003 )
Annexe 6 : Les médailles malgaches
Annexe 1 : CCCaaarrrttteee mmmeeemmmbbbrrreee --- nnnaaatttaaatttiiiooonnn
Annexe 2 : PPPooommmpppeee eeettt FFFiii lll tttrrreee --- pppiiisssccciiinnneee
Nom : _______________________________ Prénom : _____________________________ N° : __________________________________ Saison : ______________________________
Kéo Club
4
Annexe 3 : AAAppppppaaarrreeeiii lllsss eeettt mmmaaatttééérrriiieeelllsss --- mmmuuussscccuuulllaaatttiiiooonnn
Annexe 4 : TTTaaabbbllleeeaaauuu eeexxxeeemmmpppllleee ««« eeennntttrrraaaîîînnneeemmmeeennnttt eeettt mmmuuussscccuuulllaaatttiiiooonnn »»» CCCaaasss ddd’’’uuunnn lllaaannnccceeeuuurrr MOIS XII I II III IV V VI VII VIII IX X XI SEMAINE 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
DOMINANTE CONTENU
Récupération
100%
85%
SEANCE
60%
30%
0%
RECHERCHE
Pour ce qui est de l’intitulé « RECHERCHE », les courbes qui y sont représentées indiquent l’intensité ou le souci de l’athlète
de travailler telle ou telle qualité en fonction du moment de l’année. Il ne faut pas considérer ces courbes comme reflétant
l’augmentation ou la diminution des qualités physiques.
P.P.G P.P.S MIXTE COMPETITION REPOS
Recherche de la meilleure performanceExplosivité
Recherche de laforce maximale
Amélioration de laforce générale et d
potentiel
VITESSEPUISSANC
FORCE
Annexe 5 : LLLeee tttaaabbbllleeeaaauuu fff iiinnnaaalll dddeeesss mmmééédddaaaiii lll llleeesss dddeeesss 666eee JJJeeeuuuxxx dddeeesss III llleeesss
dddeee lll ’’’OOOcccéééaaannn IIInnndddiiieeennn ((( MMMaaauuurrriiiccceee 222000000333 )))
Or
Argent
Bronze
Total
1. France Océan Indien
2. Maurice
3. Seychelles
4. Madagascar
5. Comores
6. Maldives
68
57
43
26
1
0
49
76
40
30
1
0
64
52
32
51
9
0
182
185
115
107
11
0
Annexe 6 : LLLeeesss mmmééédddaaaiii lll llleeesss mmmaaalllgggaaaccchhheeesss
Disciplines
Or
Argent
Bronze
Total
Athlétisme
Badminton
Basket-ball
Boxe
Cyclisme
Football
Haltérophilie
Judo
Natation
Tennis
Tennis de table
Voile
Volley-ball
17
0
1
2
0
0
2
1
0
3
0
0
0
13
0
1
1
0
0
3
5
2
2
1
0
2
7
0
0
3
0
0
20
11
4
1
5
0
0
37
0
2
6
0
0
25
17
6
6
6
0
2
Total
26
30
51
107
Source : Le journal des jeux, n°9 septembre 2003
LISTE DES ABREVIATIONS AGCU : Autres Grands Centres Urbains
CUS : Centres Urbains Secondaires
GSE : Groupe Socio Economique
SNC : Système nerveux central
E : Ecole
C : Club
P : Publique
VAN : Valeur Actuelle Nette
TRI : Taux de rentabilité interne
DRCI : Durée de Récupération des Capitaux Investis
Ip : Indice de profitabilité
CAF : Capacité d’autofinancement
CFact : Cash-flow actualisé
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
PPG : Préparation physique générale
PPS : Préparation physique spécifique
PC : Période de compétition
O.I. : Océan Indien
8
LISTES DES TABLEAUX ET GRAPHES
LISTE DES TABLEAUX
Page
TABLEAU n°01 :
TABLEAU n°02 :
TABLEAU n°03 :
TABLEAU n°04 :
TABLEAU n°05 :
TABLEAU n°06 :
TABLEAU n°07 :
TABLEAU n°08 :
TABLEAU n°09 :
TABLEAU n°10 :
TABLEAU n°11 :
TABLEAU n°12 :
TABLEAU n°13 :
TABLEAU n°14 :
TABLEAU n°15 :
TABLEAU n°16 :
TABLEAU n°17 :
TABLEAU n°18 :
TABLEAU n°19 :
TABLEAU n°20 :
TABLEAU n°21 :
TABLEAU n°22 :
TABLEAU n°23 :
TABLEAU n°24 :
TABLEAU n°25 :
Quelques hôtels, établissements et clubs de loisir sportif de la
capitale
Loisirs ou activités pratiqués par les touristes durant leurs
séjours
Consommation annuelle moyenne par tête selon le GSE du
chef de famille
Comparaison de la répartition de la population et de la
consommation selon le groupe socio-économique du chef de
famille
Critère financier
Estimation de la population de Tuléar
Répartition de la population selon les groupes d’âge, par milieu
Effectif des élèves Faritany Toliara
Nombre d’établissements scolaires fonctionnels privés
Répartition des élèves Secondaires privés, Tuléar I
Sites les plus fréquentés
Marché à satisfaire
Tarification
DRCI
Fiche technique des piscines
Travail de la force
Travail de la vitesse
Travail de la puissance
Tableau résumé
méthode d’haltérophilie
méthode de body-building
Emploi du temps de la grande piscine
horaires de la grande piscine
La fréquentation de la salle de gym
Estimation de la fréquentation
08
09
11
12
13
13
14
15
15
15
16
17
19
24
27
40
42
42
43
44
44
46
47
47
48
9
TABLEAU n°26 :
TABLEAU n°27 :
TABLEAU n°28 :
TABLEAU n°29 :
TABLEAU n°30 :
TABLEAU n°31 :
TABLEAU n°32 :
TABLEAU n°33 :
TABLEAU n°34 :
TABLEAU n°35 :
TABLEAU n°36 :
TABLEAU n°37 :
TABLEAU n°38 :
TABLEAU n°39 :
TABLEAU n°40 :
TABLEAU n°41 :
TABLEAU n°42 :
TABLEAU n°43 :
TABLEAU n°44 :
Chronogramme
immobilisation corporelle
les immobilisations corporelles
les amortissements
FRI
Plan de financement
Le remboursement des emprunts
Tableau récapitulatif des produits
Evolution du chiffre d’affaire en 5 ans
Les charges du personnel
Tableau récapitulatif des charges
CRP par nature
Flux de trésorerie
Bilan d’ouverture
Bilan prévisionnel
Valeur ajoutée
IBS pour les 5 premières années
Marge brute d’autofinancement
Ip en 5 ans
52
53
53
56
57
58
59
62
62
63
65
66
67
68
69
70
70
71
72
LISTE DES FIGURES ET GRAPHES
Page
FIGURE n°1 :
GRAPHE n°2 :
FIGURE n°3 :
FIGURE n°4 :
FIGURE n°5 :
FIGURE n°6 :
GRAPHE n°7 :
FIGURE n°8 :
GRAPHE n°9 :
FIGURE n°10 :
Circuits de distribution
Rapport entre VAN et taux d’actualisation
Coupe d’un bassin
Plan de la salle de musculation
Plan d’ensemble
Les fonctions de la vanne 6 positions
La surcompensation
Processus du travail musculaire
Méthodes de travail
Organigramme
19
23
27
28
29
36
38
39
45
59
10
BIBLIOGRAPHIE
- DUMAZEDIER Joffre, « Vers une civilisation du loisir » Le Seuil, 1962
- GES THOMASSON 1978, « Matériel d’équipement collectif », Fournisseur
officiel des Jeux Olympiques 1976.
- HAY (J.G) : « Biomécanique des techniques sportives »
- HUBICHE Jean-Louis, PRADET Michel : « Comprendre l’athlétisme »
Sa pratique et son enseignement. Collection entraînement
- RENAULT (A.) : « Musculation et récupération » : un exemple de stratégie d’un
entraînement de haut niveau. Cinésiologie , janvier , février 1986
- « Bilan économique 2005 » Economie de la Réunion, hors série n°1
- « Enquête périodique auprès des ménages », 2004
- Le Journal des Jeux, n°9 septembre 2003
- Midi Madagascar, n°7031 du 18 septembre 2006
- P.C.G. 2005
WEBLIOGRAPHIE
- www.arnaudfrichphoto.com/hotel/hotel-piscine-09.htm
- www.culligan.fr
- www.e-visibilite.com
- www.france-piscines.fr
- www.ksb.com
- www.toutannonces.com
11
TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS SOMMAIRE
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
INTRODUCTION.................................................................................................. 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET................................................... 4
Section 1 : Historique............................................................................................. 4 1.1. Origine des loisirs sportifs à la musculation.......................................................4 2.2. Les loisirs malgaches ........................................................................................5
Section 2 : Caractéristiques du projet .................................................................... 5 2.1. Présentation du projet .......................................................................................5 2.2. Lieu d’implantation.............................................................................................5 2.3. Présentation juridique........................................................................................6
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING................. 7
Section 1 : Etude de marché................................................................................... 7 1.1. Description du marché visé ...............................................................................7 1.2. Analyse de l’offre ...............................................................................................9 1.3. Analyse de la demande .....................................................................................9 1.4. La concurrence..................................................................................................6
Section 2 : Aspect marketing ................................................................................. 7 2.1. Prestation de service .........................................................................................7 2.2. Prix ....................................................................................................................7 2.3. Distribution.........................................................................................................8 2.4. Communication................................................................................................19
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION ................................ 20
Section 1 : Les Outils d’Evaluation ..................................................................... 20 1.1. La Valeur actuelle nette : (V.A.N.) ...................................................................20 1.2. Le Taux de rentabilité interne : (TRI) ...............................................................22 1.3. La Durée de Récupération du Capital Investi : (DRCI) ....................................23 1.4. Indice de profitabilité : (Ip) ...............................................................................24
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Section 2 : Les Critères d’évaluation ................................................................... 24 2.1. La pertinence...................................................................................................24 2.2. L’efficacité........................................................................................................24 2.3. L’efficience.......................................................................................................24 2.4. Impact du projet...............................................................................................24
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : INFRASTRUCTURES NECESSAIRES ................................... 25
Section 1 : Les constructions à réaliser................................................................ 25 1.2. Construction de la « Petite piscine » ..............................................................25 1.3. Construction de la salle de musculation ..........................................................27
Section 2 : Les matériels et produits d’entretien.................................................. 29 2.1. Les équipements de la Grande piscine ...........................................................29 2.2. Les équipements de la Petite piscine ..............................................................30 2.3. Système de filtration ........................................................................................30 2.4. Matériels de musculation .................................................................................30 2.5. Matériels communs .........................................................................................31 2.6. Matériels de bureau.........................................................................................31 2.7. Equipements du bar et de la buvette ...............................................................31 2.8. Matériels de nettoyage et d’entretien...............................................................32 2.9. Produits d’entretien..........................................................................................32
CHAPITRE II : PROGRAMMES OFFERTS ET FONCTIONNEMENT......... 33
Section 1 : La natation ......................................................................................... 33 1.1. Exercices de respiration ..................................................................................33 1.2. Travail séparé..................................................................................................33 1.3. synchronisation................................................................................................34 1.4. nage libre.........................................................................................................34
Section 2 : Entretien des bassins .......................................................................... 34 2.1. Système de filtration ........................................................................................34 2.2. fréquence de l’entretien...................................................................................36
Section 3 : Musculation........................................................................................ 36 3.1. But recherché ..................................................................................................36 3.2. Principes de base ............................................................................................36 3.3. L’échauffement : ..............................................................................................39 3.4. Les moyens de développement des qualités physiques..................................39 3.5. L’entraînement et la musculation (sportif de haut niveau) ...............................43 3.6. Les carburants et produits d’accompagnement ...............................................45
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Section 4 : Répartition horaire et Fréquentation.................................................. 45 4.1. Répartition horaire...........................................................................................45 4.2. Fréquentation ..................................................................................................47
Section 5 : Facteurs de production....................................................................... 47 5.1. Les moyens matériels......................................................................................47 5.2. Les moyens humains.......................................................................................48 5.3. Les moyens financiers.....................................................................................48
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE......................................... 49
Section 1 : Organisation structurelle.................................................................... 49 1.1. Organigramme envisagé .................................................................................49 1.2. Répartition des tâches.....................................................................................50
Section 2 : Plan de mise en œuvre ....................................................................... 51 PARTIE III : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CHAPITRE I : LE COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET.............................................. 52
Section 1 : Le coût des investissements............................................................... 52 1.1. Immobilisation incorporelle ..............................................................................52 1.2. Immobilisations corporelles .............................................................................52 1.3. Amortissements...............................................................................................54 1.4. FRI...................................................................................................................56
Section 2 : Le financement du projet ................................................................... 56 2.1. Plan de financement........................................................................................56 2.2. Le remboursement des emprunts....................................................................58
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE ............... 59
Section 1 : les comptes de gestion ....................................................................... 59 1.1. Les Produits ....................................................................................................59 1.2. Les Charges ....................................................................................................62
Section 2 : le compte de résultat prévisionnel .................................................... 65
Section 3 : La trésorerie ...................................................................................... 66
Section 4 : Le bilan prévisionnel ......................................................................... 67 4.1. Le bilan d’ouverture .........................................................................................67 4.2. Le bilan prévisionnelValeur ajoutée.................................................................68
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CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET.................................................. 69
Section 1 : Evaluation économique...................................................................... 69 1.1. Valeur ajoutée .................................................................................................69 1.2. l’IBS.................................................................................................................69
Section 2 : Evaluation financière ......................................................................... 69 2.1. Selon les outils d’évaluation ...........................................................................69 2.2. Selon les critères d’évaluation .........................................................................72
Section 3 : Evaluation sociale .............................................................................. 74 3.1. Création d’emploi.............................................................................................74 3.2. Développement social de la région..................................................................74
CONCLUSION ................................................................................................. 75
ANNEXESS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
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