n°05
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IMPRESSUM
PARUTION
3 fois Par an
TIRAGE
150 Exemplaires
REDACTION:
Atelier Journal
tel : 20 92
20 91
20 90
LE CANARD DES AINES
Mettez-vous bien ça dans la tête « Sans la liberté de
blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » (Beaumarchais)
FIL ROUGE POUR UN CANARD.
Écrire pour notre nouveau petit
journal. Sans éditorial. Sans article
de fond, donc. Mais avec une sorte
de « fil rouge » à suivre fidèlement,
au hasard du temps qui passe. Le
temps d’un lieu, d’un endroit ; d’un
patrimoine délimité : le temps d’u-
ne Résidence. Le temps de Bon Sé-
jour. Où, qu’on le veuille ou non, il
se passe des choses. En fonction des
personnes, de leurs qualités, de
leurs travers, car ils en ont. Le temps de raconter. Avec
gravité parfois ; avec le sourire d’autres fois. Bref, être
un petit rapporteur qui ose dire et qui a le droit de taire.
Mais dont le désir est que chacun sache tirer « vers
soi » l’information le concernant. Vous avez dit Versoix ?
Vive le printemps !
Commencer avec le printemps. C’est de saison. Il
n’y avait qu’ouïr les exclamations admiratives, pous-
sées, face au fameux magnolia, fleuri de ramures en ra-
mures et qu’une neige répandue à ses pieds, attestait de
la fragilité de ses pétales. Alors que, dans les salles à
manger, retentissaient de sonores exigences afin que
l’on baissât enfin les stores de toile, camouflant ainsi
des rayons de soleil par trop gênants pour des yeux fraî-
chement opérés de la cataracte. Ce que s’empressaient
de faire d’attentives serveuses. Au mécontentement
d’autres convives pour qui le soleil c’est la santé ! →
Fil rouge pour un canard 1/2
Portrait 3
Charades 5
Atelier plaisir des mots 7
Atelier plaisir des mots 8
Dans nos coeurs 14
RBS en Zig Zag 15
Courrier des lecteurs 17
Mamie Botsie 19
Les oinouinades 20
Il est un coin... 21
RBS en Zig Zag 23
Mots cachés 24
Bienvenues 26
Anniversaires 30
Bienvenues 31
Solutions jeux 34
SOMMAIRE
MAI, JUIN, JUILLET, AOUT Année 2009 N°5
Quatre boules de neige…..
Elles sont quatre à table. Insé-parables. A l’identique moutonne-ment capillaire argenté. Si bien que l’on pourrait dire d’elles qu’elles sont quatre joyeuses boules de neige. Di-sertes à souhait. Car c’est vrai et el-les l’avouent crûment « on parle, on parle ; on rit ,on rit , mais c’est sou-vent pour pas grand chose. Cela fait passer le repas et active la diges-tion ! » Alors qu’une autre ne mâche pas ses mots « Oh, moi j’ai pas be-soin de me faire digérer. A croire que j’ai le boyau droit. Un vrai canard. Tout passe tout droit. Une lettre à la poste ! » Heureux estomacs octogé-naires.
Ah, ces fleurs que l’on ne mange pas
Trop de fleurs partout, quand bien-même leur beauté séduit. Elles ne se mangent pas. Mieux vaudrait un bouquet de légumes au cœur de nos assiettes, réclament-t-ils. Répétiti-ves, leurs doléances ont l’amertume de l’endive mal cuite !
Soutien-gorge et cheveux noirs…..
Elle a la chevelure comme pas-sée au cirage noir. Cela tranche net avec son teint marmoréen. Les mau-vaises langues (il y en a !) disent qu’elle a un nez « a décrocher la lu-ne. » Ce qu’elle prend avec le sourire. Elle a le goût d’assortir souvent la couleur noire de son soutien-gorge à celle de sa toison. Cela se voit au tra-vers de la transparence rose des ai-des soignantes. Elle serait plutôt genre gendarmette. Efficace. C’est le principal.
Ce que devine mon fil rouge.
Ils, elles écoutent sans écouteur.
Avec le cœur. Avec la raison. Avec le
pardon pour cette intrusion dans l’inti-
mité de l’autre. De celui, celle d’en face.
Pour comprendre et partager enfin. Sur
ces bases se crée l’échange, l’écoute.
Non pas un dialogue mais Le dialogue.
Arriver là par delà le clair-obscur. Ain-
si chemine le bénévolat. Ainsi marchent
ceux des rendez-vous du cœur.
Se promener mieux.
Promenons-nous là où il y aurait
des bancs de secours. Pour s’asseoir à
l’aise lors d’un coup de lassitude. Agré-
menter le parcours de la Résidence, par
exemple, jusqu’au bord du lac. En pas-
sant par des lieux sécurisés. Pour arri-
ver guilleret là où plaît le paysage. Y
passer un peu de temps. Bien assis de
la fesse et du dos. Regarder l’horizon
lacustre. Compter les embarcations ; les
navires de la CGN. Les voiles aux
boursouflures éoliennes.
Messieurs de la Mairie, un effort de
compréhension. Pour vos vieux. Vos ga-
mins. Vos femmes enceintes.
Des bancs oui, des banc oui, mais des
bancs gentils.
Silence de la nuit.
Pause de mon fil rouge. Très tard
dans la nuit des corridors, des cham-
bres en veilleuses. Quand le silence se
fait, imprègne, s’offre, se respire. Attou-
chements de l’âme et du cœur. Langage
muet. A cause de tant d’amour retenu.
Au bord des lèvres closes.
Heurtebise
Année 2009 N°5 Page 2
PORTRAIT
Année 2009 N°5 Page 3
MES HISTOIRES.
.
Mon retour en Suisse pendant la se-
conde Guerre Mondiale.
Départ de
Byfleet (Surrey)
le 9 juillet 1941,
itinéraire du
premier jour,
destination Lis-
bonne via Pad-
dington Station
(Londres) et la ville de Bristol, par
avion. Deuxième jour : A Lisbonne,
j’entrepris les démarches nécessaires
à accomplir à la Légation Suisse
pour obtenir un visa m’autorisant à
poursuivre mon voyage jusqu’en
Suisse. L’ambassadeur me délivra un
document adéquat et m’avança la
somme de 1500 Escudos à rembour-
ser dès mon retour au pays. Pendant
les deux jours qui suivirent, je profi-
tai du beau temps pour me promener
le long des quais, au bord de la mer
toute proche. Le Portugal et l’Espa-
gne étaient, à cette époque, les deux
seuls pays épargnés par la guerre
qui faisait rage dans le reste de l’Eu-
rope.
Lorsque je me présentai à la récep-
tion de l’hôtel où je devais loger une
nuit, le préposé m’informa que mon
nom ne figurait pas sur leur liste.
J’insistai donc pour vérifier moi-
même et constater qu’il avait été mal
orthographié. On me remit une clef
pour me rendre dans ma chambre.
L’ameublement était réduit à sa plus
simple expression avec un lit et une
chaise. Je ne dormis pas de la nuit.
Je fus appelé à 7 h. du matin pour le
petit déjeuner et restai une seconde
journée avant de me rendre à l’aéro-
port pour embarquer avec une ving-
taine de voyageurs dans un avion al-
lemand Heinkel qui desservait cha-
que jour le parcours Lisbonne-
Stuttgart via Madrid et Barcelone.
Pour des raisons de sécurité, les hu-
blots étaient hermétiquement fer-
més. A notre arrivée à Barcelone, un
autocar nous transporta au centre
ville à quelques centaines de mètres
de l’hôtel où une chambre m’avait été
réservée. Au moment même où je
traversai la place, deux individus
s’approchèrent de moi pour m’aider,
mais des soldats de Franco les empê-
chèrent en intervenant violemment.
Je fus ainsi conduit en sécurité jus-
qu`à l’hôtel où je logerais la nuit sui-
vante. Après avoir vérifié mon iden-
tité, le propriétaire de l’établisse-
ment me conduisit à la chambre qui
m’avait été réservée pour la nuit. Je
Avion allemand Heinkel
me rendis ensuite à l’avenue principale
où une foule considérable se déplaçait.
De nombreux hauts-parleurs diffu-
saient des ap-
pels à la popu-
lation, l’inci-
tant à rejoin-
dre les troupes
allemandes qui
développaient
leur offensive
contre les Rus-
ses. De retour
à l’hôtel, on me
servit un pota-
ge, un plat de
rutabagas et
une pêche, le
pain (très rare) était réservé aux habi-
tants du pays. Je montai ensuite dans
ma chambre me coucher mais ne dor-
mit pas. Comme convenu, je fus appelé
à 7 h. pour le petit déjeuner(très frugal)
avant de me rendre à la gare principa-
le, à proximité de l’hôtel, prendre le
train à destination de Port-Bou, à la
frontière française. Le chef de gare re-
fusa de me laisser entrer dans le convoi
comprenant de nombreux wagons dans
lesquels devaient prendre place de nou-
veaux voyageurs avec leurs bagages. La
raison de ce refus provenait de mon
passeport, périmé depuis un jour. Je
parvins enfin à le convaincre que ma
famille m’attendait à Genève et que je
devais absolument poursuivre mon
voyage. Il y consentit à contre cœur. Le
convoi s’arrêtait à chaque gare. A Mont-
pellier, un arrêt de deux heures permit
à tous les voyageurs de se restaurer au
buffet de la station .
Année 2009 N°5 Page 4
J’aperçus par hasard une pauvre
femme et ses deux enfants qui
avaient faim . Ayant pris des provi-
sions , je leur donnai quelques pla-
ques de chocolat et des zwiebacks.
Je ne parvins à destination qu’au
début du jour suivant. A mon arri-
vée à la gare des Eaux-Vives, je fus
soumis à une huitième fouille de ma
valise ainsi que d’un contrôle médi-
cal complet avant de pouvoir rejoin-
dre les membres de ma famille qui
m’attendaient depuis plusieurs heu-
res. J’appris le lendemain que les
troupes allemandes avaient envahi
la zone dite libre. Je me rendis en-
suite au Département militaire
pour l’informer que je devais rejoin-
dre mon unité la Batterie obusiers
de campagne 158, stationnée à Ro-
mont, pour accomplir mes obliga-
tions militaires jusqu’à la fin des
hostilités en 1945.
Les toits de Barcelone
Gare de Perpignan
Année 2009 N°5 Page 5
CHARADES AUTOUR DU PRINTEMPS.
Le 8 janvier visite
de cette crèche ex-
ceptionnelle qui
présente la vie du
Vieux Paris en 1491
avec ses maisons co-
lorées, les bords de
la Seine grouillants
d’animations, Notre
Dame de Paris, et au
centre de cette œu-
vre foisonnante et
colorée :
Mon premier est une marque de biscuits.
Mon deuxième est une note de
musique.
Mon troisième se dit souvent en
anglais.
Mon quatrième fait partie du nom familier donné au phallus.
Mon cinquième est une exclamation méridionale.
Mon tout est éclat, brillance.
Mon premier est une récompense
Mon deuxième est un pronom
personnel
Mon troisième est la première syllabe d’un château français
Mon tout annonce le printemps à la campagne.
Mon premier est une exclamation de joie
Mon deuxième n’a pas d’angle
Mon troisième est une préposition espagnole
Mon quatrième est un article
Mon tout revient d’un grand voyage en sa saison.
Mon premier est une préposition
Mon deuxième est le symbole du radium
Mon troisième réaffirme
Mon quatrième exprime en partie la
négation
Mon cinquième est un verbe à la troisiè-me personne du singulier
Mon tout est une œuvre souterraine de la nature.
La Nativité. Œcumé-
nique, la crèche véhi-
cule un message
d'amour et de paix.
Spectacle distrayant
et culturel, unique .
JANVIER EN
IMAGES
Année 2009 N°5 Page 6
Mon premier est une note de musique
Mon deuxième, il en faut plus pour cons-tituer une phrase
Mon troisième est la première syllabe du nom donné pendant la seconde guerre
mondiale, à de jeunes gens qui se signalaient par leur passion pour le jazz américain et leur élégance tapageuse
Mon tout embaume.
Mon premier est confectionné sur un arbre
Mon deuxième se retrouve tous les jours de la semai-ne
Mon troisième fait partie d’une excla-mation dédaigneuse
Mon quatrième peut être désespéré
Mon cinquième est une ville Suisse
Mon tout se rapporte à mon premier.
Mon premier est la moitié
Mon deuxième fait des taches
Mon troisième fait partie d’une
décision
Mon tout est un spectacle aérien.
Mon premier est une île de l’océan atlan-tique
Mon deuxième est apprécié en hiver
Mon troisième est la première syllabe d’u-ne ouverture
Mon quatrième n’est pas digne de confiance
Mon tout peut être pratiqué en cuisine.
Mon premier est langage de bébé
Mon deuxième a trait aux cheveux
Mon troisième indique la valeur
Mon tout est chanté par des artistes.
Elle mesure près de
18 mètres et met en
scène 421 personna-
ges dont 50 automa-
tes, a été réalisée par
les meilleurs artistes
et techniciens de Pa-
ris.
La GALETTE DES ROIS
Avec Mr.
Georges Pascal
JANVIER EN
IMAGES
ATELIER PLAISIR DES MOTS
Année 2009 N°5 Page 7
Janvier
en Images
Visite de l’exposition
porcelaine de Meissen
au musée de
L’Ariana
TOUR DE FRANCE A DEUX.
En cinquante tours.
A un tournant marquant de leur vie conjugale,
Monsieur Bois de la Tour offre à sa tourterelle un
tour de découverte original qui les entraîne en un
tour de main à la tour Eiffel et à la Tour Bau-
bourg. Paris je t’aime ! C’est la fête : tour de ville,
tours de chant, tour de bateau-mouche sur la Seine
et le tour du Jardin du Luxembourg, commande
dans la haute couture de la rue Saint-Honoré avec
bien sûr prise des mensurations : tour de hanche,
tour de poitrine, tour de taille de la douce tourte-
relle, achat d’un collier tour - de- cou dans un bi-
jouterie, dégustation de tourteau, tournedos et
tourte aux carottes.
La seconde étape du voyage les amène à Tourcoing
avec la visite des tourbières. Le mauvais temps,
des tourbillons de vent et la pluie les tourmentent.
Mais par bonheur, ils se réconfortent au cirque sur
la grand’place : tours de jonglerie, tour de prestidi-
gitation et de passe-passe à tour-de-bras. Dans un
dernier tour de piste, les artistes saluent à tour de
rôle l’assistance ébahie. Puis ils font encore quel-
ques tours de carrousel. A la sortie, quel tour pen-
dable les attend. Le gardien les bloque. En effet, on
ne sait pas pourquoi, certains spectateurs ne
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Chorale Epsilon
Février
en Images
Crêpes de la
Chandeleur
Avec concert
D’orgue de Barbarie
PLAISIR DES MOTS
Janvier
en Images
peuvent pas passer à leur tour et personne ne veut
donner son tour. Ils en ont le tournis. Trempés et
dépités , Monsieur et Madame Bois de la Tour déci-
dent de rentrer à l’hôtel. Ils ont bien mérité une
tournée de vin chaud.
Pour leur troisième et dernier jour, les tourtereaux
visitent la Touraine, Ils sont émerveillés à Tours
par une exposition du peintre célèbre de la Tour et
quelques fameux tableaux de tournesols de Van
Gogh.
Sur le chemin du retour, ils s’arrêtent à l’Abbatiale
de Tournus pour admirer l’art architectural qu’ils
aiment tant. Caché derrière un pilier soutenant la
tour maîtresse, un tourne- disque avec de la musi-
que baroque les transporte quelques siècles en ar-
rière. Tour à tour, ils rêvent des pères touriers, des
tailleurs de pierre, les potiers moyen-ageux travail-
lant derrière leur tour.
Hélas, leur périple prend fin. A aucun moment, les
voyageurs n’ont eu envie ni de faire demi-tour ni
de tournicoter au hasard. Le cœur à la fois lourd et
rempli de beauté, ils rentrent au pays, La Suisse.
Ils vont retrouver leur maison au boulevard de la
tour à la Tour de Peilz.
Résidence Bon Séjour Versoix Plaisirs des mots. 1 et 8 décembre 2008.
Texte inventé à partir du mot tour et de la syllabe initiale tour.
PLAISIR DES MOTS
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Glacière de St Georges
Entrée de la Glacière
La barre de glace:
Le congélateur :
La barre de glace:
OBJETS D’AUTREFOIS
ET
OBJETS D’AUJOURD’HUI.
Dialogue 30 : les moyens utilisés pour la réfrigéra-
tion.
Sur les lieux d’une ancienne glacière réputée à l’é-
poque « Les glacis du beau monde « , un guide or-
ganise des visites pour montrer la façon d’extraire
la glace dès ses débuts. Afin de concrétiser l’expo-
sé, il prend soin d’apporter une barre de glace. Non
loin de là, dans une pièce d’exposition, se trouve le
concurrent moderne, un congélateur. C’est ainsi
que se rencontre la barre de glace et le congéla-
teur.
(tout en regardant cette armoire
métallique toute blanche bizar-
re) que fais-tu là dans ce local à
côté de moi ?.
Malgré les apparences, nous fai-
sons le même métier. Nous réfri-
gérons les denrées périssables et
surtout la viande afin de les
conserver. Je travaille avec l’é-
lectricité. Et …toi ?
Je suis extraite des « glacis du
beau monde », une glacière si-
tuée dans une grotte naturelle
des montagnes suisses et toute
heureuse d’avoir vécu parmi les
stalactites et les stalagmites, les
rochers et la neige en hiver.
Les stalactites
et
stalagmites
Ton existence féerique me fait rê-
ver. Mais à quel prix étais-tu ex-
traite ?
En effet mon extraction n’était
effectuée qu’aux heures fraîches
de la journée, vers le coucher de
soleil, même le plus souvent en
fin de nuit jusqu’au lever du so-
leil. Les barres de glace était sou-
vent emballées dans des caisses
avec de la paille ou de la sciure.
Les glaciers-employés à cette ex-
traction, résistaient aux condi-
tions difficiles. Ils travaillaient
avec des pioches ou des pics, des
berces (séparation des morceaux),
des crochets, des scies à grandes
dents-vrilles, des haches poin-
tues et des charrues à glace.
Je comprends pourquoi tu étais
un produit rare et coûteux réser-
vé aux riches jusqu’en 1860, épo-
que à laquelle on commença à
produire de la glace artificielle.
Ah oui, que veux-tu dire ?
En 1862, lors de l’exposition uni-
verselle de Londres, l’ingénieur
français Ferdinand Carré
Le congélateur :
La barre de glace:
Le congélateur :
La barre de glace:
Le congélateur:
Berce ou sépara-
teur
Les
glaciers-employés
Pics à glace
PLAISIR DES MOTS
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PLAISIR DES MOTS
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Affiche publicitaire
Transports urbain
En route pour la ville
depuis la glacière
présenta une machine permet-
tant de fabriquer en continu des
cubes de glace (200 kilos/heure).
C’est magnifique ! Vive le pro-
grès ! Quant à moi, j’ai été ex-
ploitée plus largement dès le dé-
but du XX siècle, sciée selon les
normes de mensuration bien
établies et transportées de nuit
par un attelage de chevaux.
Et moi, j’ai été transporté de
jour, bien attaché dans un ca-
mion. Il est vrai que c’est moins
poétique, mais je suis très utile.
Moi aussi. Au début, j’étais li-
vrée dans les brasseries renom-
mées et très vite dans divers
commerces. Puis devenue popu-
laire, j’entrais chez tout un cha-
cun.
Comment, diable ? faisais-tu des
glissades sur les parquets cirés
et les escaliers des particuliers ?
Tu te moques de moi. Très tôt, le
matin, nous étions plusieurs
barres à être transportées de
l’entrepôt jusqu’aux domiciles
des clients sur un char tiré par
des chevaux.
La barre de glace:
La barre de glace:
Le congélateur:
Le congélateur:
La barre de glace:
Fabrique de glace
Sortie des blocs de
glaces
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Le porteur de glace vêtu d’un
grand tablier de cuir me débitait
avec un fragmenteur de glace,
une scie et un tire-glace puis me
portait sur sur l’épaule revêtue
d’un sac épais en toile de jute.
Jusqu’où le porteur de glace te
déposait ?
Dans les armoires « ad hoc » ins-
tallées pour cet usage. Au fil de
la journée, à la fois je refroidis-
sais les denrées alimentaires et
redevenais liquide déversé peu à
peu dans un bac. Il en était ainsi
chaque jour.
Est-ce enfin mon tour de prendre
la parole et de me présenter ?
Je t’écoute. Intriguée, je suis tou-
te ouïe.
J’ai vu le jour en 1929 aux Etats-
Unis, grâce aux bons soins de l’a-
méricain Clarence Birdseye.
Meuble utilitaire perfectionné, je
suis issu du premier réfrigéra-
teur domestique à électricité fa-
briqué à Chicago en 1913. J’ai
bouleversé l’alimentation des ru-
raux en permettant une diversi-
fication de la nourriture à la
campagne.
Le congélateur:
La barre de glace:
La barre de glace:
Le congélateur:
Le congélateur:
Buffet à glace pour
brasserie
Armoire à glace
familiale
Seille pour trans-
port
PLAISIR DES MOTS
PLAISIR DES MOTS
Année 2009 N°5 Page 13
Ferdinand Philippe
Edouard Carré né en
1824 et mort en 1900 .
Moi l’aïeule, je n’en reviens pas
de tout ce que tu m’apprends.
Le rythme de l’emploi du temps
des campagnes et même des villes
a été profondément modifié. On
fait son pain, on tue le cochon on
abat le veau, on ramasse les légu-
mes, on cueille les fruits, on pré-
pare les glaces et les sorbets. On
remplit ensuite tous mes tiroirs
que je garde au grand froid à -20
- 30 degrés,température qui per-
met la conservation pour les longs
mois à venir. Ainsi, au fil des se-
maines, la ménagère peut nourrir
sa famille, inviter à l’improviste,
amis et visiteurs. Je vis en princi-
pe à la cave ou au sous-sol des
maisons.
Je suis émue d’incarner « le petit
commencement » de la grande
aventure du froid domestiqué.
Résidence Bon Séjour
Plaisir des mots 7 – 14 et 21 juil-
let 2008.
La barre de glace:
Le congélateur:
La barre de glace:
Clarence Birdseye (9
déc. 1886 – 7 oct. 1956)
est considéré comme le
père des techniques de
conservation des ali-
ments par le froid et
plus particulièrement
des techniques de
congélation.
Mme Ayer Irène
Mme Peynirian Eugénie
Mr Zbinden André
Mme Turcan Renée
Mme Durouvenoz Suzanne
Mme Mooser Olinda
J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est mort souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends...
Guillaume Apollinaire.
DANS NOS COEURS
Année 2009 N°5 Page 14
Visite à La Fonderie fondée par Antoine PACCARD
en 1796. A cette époque, la commune de Quintal
(Haute-Savoie) réclamant à l'évêché un prêtre pour
sa paroisse, s'entendit répondre par l'évêque "vous
aurez un prêtre, quand vous aurez une cloche à votre
clocher". La commune s'adressa alors à un maître
fondeur de Carouge, près de Genève, nommé Jean-
Baptiste PITTON. C'était encore le temps où la fonte
des cloches se faisait à pied d'œuvre.
Jean-Baptiste
PITTON eut
besoin d'un ap-
prenti, le syn-
dic de la com-
mune s'offrit et
c ' e s t a ins i
qu'Antoine PACCARD, fondateur de la maison, fit
son apprentissage à Carouge et créa la Fonderie de
Quintal. A sa mort, ses fils Jean-Pierre et Claude
PACCARD continuèrent l'exploitation de la fonderie.
Devant l'extension prise par la nouvelle industrie,
Georges fit transférer l'usine de Quintal à Annecy-le-
Vieux entre 1854 et 1857 Georges, Francisque et Vic-
tor PACCARD, fils de Jean-Pierre, firent prospérer
l'entreprise qui, dès la fin du XIXème siècle, acquit
PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR Il était une balade, au bord du Lac d'Annecy...
Année 2009 N°5 Page 15
Année 2009 N°5 Page 16
Une réputation mondiale. Georges s'occupait de la
direction technique; il présida ainsi à la coulée de
plus de 10 000 cloches. C'est à
lui que l'on doit la beauté des
formes des cloches PAC-
CARD, la justesse de leur to-
nalité, l'ampleur de leur tim-
bre et de leur harmonie. Il fut
en France le principal promo-
teur des carillons dont la vo-
gue venait de Belgique et qui
s'est répandue dans tout l'Occident.
En 1891, il fondit la plus grosse cloche de France :
la "Savoyarde" du Sacré-Cœur de Montmartre.
Après son instal-
lation à Sevrier,
au bord du Lac
d'Annecy, en
1989, la fonderie
réalisa de nom-
breux carillons,
tel que le carillon
de Chambéry (plus grand carillon d'Europe). Les
nouveaux ateliers permirent de répondre à une de-
mande soutenue. Et puis, en 1998, ce fut le tour de
la World Peace Bell, la plus grosse cloche en volée
du monde avec ses 33 tonnes !
Février en images
Spectacle de danses et bugnes
pour Carnaval
Thé a Rolle
Théâtre de poche
COURRIER DES LECTEURS Un divorce, c’est quoi ?
On n’est pas toujours tenu de divorcer entre
humains. Aussi, ai-je décidé qu’après beaucoup de
discussions, de conciliations, de recherches, d’entente,
de divorcer de mon genou droit.
Cela va vous paraître « saugrenu » mais trop, c’est
trop. J’ai essayé tous les moyens inimaginables pour
tenter une réconciliation.
En effet, des radiographies, des anti-inflammatoires,
des calmants, des infiltrations.
Tu es resté de marbre , toujours présent, à l’affût d’un
petit faux pas de trop !!. Et hop la grosse douleur.
Aussi, maintenant, je t’ignore, je ne m’occupe plus de
toi, je ne te parle pas, quoique tu fasses.
Par contre, je te réserve une « surprise party » (une
boum) cet été où tu feras moins le malin, quand tu te
trouveras sur une certaine table, tu va perdre ta supé-
riorité.
Je tenais à te mettre au courant, car je trouve
qu’après des années de vie commune, je te devais bien
ça !
Merci tout de même de m’avoir servi pendant des dé-
cennies, mais tout à une fin.
N.B. pour la bonne règle, je vous signale que je lui paie
très régulièrement la pension alimentaire mais rien ne
le fait changer d’idée à mon égard.
Oh ….non!!! Toujours aussi obstiné à camper sur ses
positions.
(tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin, elle se casse.)
Myrielle Christin
Musée Histoire Naturelle
Michel Roggo nous présente
à travers ses photographies
les poissons tels qu'ils se
dévoilent dans l'ambiance
parfois irréelle de nos lacs
et rivières. Avec ingéniosité
et patience, cet artiste natu-
raliste a su saisir des scènes
uniques et souvent fugaces
chez nos espèces les plus
communes. Et nous font
partager toute la poésie de
ce monde aquatique.
Année 2009 N°5 Page 17
Février en images
Le Brochet
Le Chabot
Les Perches
Le Silure
PETITE SUITE DE ?
J’ai attendu quelques semaines avant de
vous révéler que l’on m’a offert pour
mon « petit chez moi » un ordinateur, tu ver-
ras, c’est utile, tu vas t’amuser (j’ai déjà en-
tendu
ce refrain) et bien, non, je ne m’amuse pas
du tout, me voilà à nouveau en guerre à pei-
ne remise du portable.
J’ai souvent entendu parler de souris. Je suis
toujours restée en très mauvais termes avec
ces petites bêtes qui courent aussi vite qu’un TGV.
J’ai tout de même des souvenirs des souris des champs (grises) blanches pour
nourrir les reptiles et celles des laboratoires qui paient un très lourd tribu pour
les humains.
Maintenant, parlons de choses sérieuses. La souris doit être tenue au bout de
ma main droite (ou gauche) et j’essaie de l’amadouer afin qu’elle veuille bien se
soumettre et se tenir tranquille, car pour l’avoir sur votre écran, il faut de la
patience, des nerfs d’acier, et envie de connaissances et surtout un doigté léger
léger….
Si malheureusement, vous l’avez perdue, il faut tout recommencer.
Je pense tout de même qu’il faut prendre conscience que l’esprit vif ne suffit
pas pour un ordinateur, têtu, voire désagréable .
Aussi, ai-je pris une décision !!
Je vais continuer à parler à mes fleurs et aux arbres.
Là ! j’y trouve des créatures de Dieu qui me comble de joie à chaque saison,
elles m’apportent leurs couleurs de vie de cette nature si belle, si vivante et qui
se renouvelle toujours et que rien ne pourra arrêter.
Myrielle Christin
COURRIER DES LECTEURS
Année 2009 N°5 Page 18
Année 2009 N°5 Page 19
LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE
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1 ) disposer les 250 gr de farine en
fontaine
2) battre trois oeufs et les disposer
au centre de la fontaine avec 75gr de
beurre ramolli, une pincée de sel , une
cuillère de rhum, et six cuillères à soupe
de sucre en poudre, 7gr de levure chimi-
que, et une cuillère à café d’eau de fleur
d’oranger.
3) mélanger les éléments puis
pétrir longuement la pâte, la rouler en
boule.
4) l’ envelopper de film transparent,
la placer au réfrigérateur pendant cinq
heures.
5) sortir la pâte enfariner le plan de
travail et abaisser la pâte…
6) jusqu’à une épaisseur de 2 a 3 mm
7) à l’aide d’une roulette crantée, cou-
per cette pâte en bande de 4 cm de large.
8) avec la roulette,diviser ces bandes
en morceaux de 10 cm , faire une fente
de 5 cm au centre de chaque bandelet-
tes.
9) glisser une extrémité de la bande-
lette dans la fente….
10)…… tirer de manière à obtenir une-
sorte de nœud
11) procéder de même pour les autres
12) chauffer de l’huile à 180°
13) tremper quelques bugnes dans
l’huile, les laisser dorer et les retourner
à l’aide d’une écumoire
14) une fois cuite les égoutter sur du
papier absorbant les sou poudrer de su-
cre glace et les déguster tiède.
Bugnes de Carnaval
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LES OINOUINADES
- J'ai battu un record.
- Ah bon, lequel ?
- J'ai réussi a faire en 15 jours un puzzle
sur lequel il y avait écrit "de 3 a 5 ans".
Deux anges font la causette :
- Quel temps fera-t-il demain ?
- Nuageux.
- Ah tant mieux, on pourra s'asseoir !
Lors d'un mariage, une fillette demande à sa mère :
- Maman, maman, pourquoi la madame elle est habillée tout
en blanc ?
- Hé bien, c'est pour montrer qu'elle est heureuse, c'est une
couleur qui annonce le bonheur, pour dire que son amour du-
rera toujours.
- Ha, mais pourquoi le monsieur alors il est tout en noir ?
Une jeune fille se plaint à son amie :
- A tous nos rendez-vous, il m'offre des
fleurs fanées.
- Eh bien, essaye d'arriver à l'heure ...
Un savant fait travailler une puce. Il lui dit :
-Saute !
La puce saute. Il lui coupe les pattes et dit :
- Saute !
La puce ne saute pas, alors le savant note sur son
carnet, "Lorsqu'on coupe les pattes d'une puce, elle
devient sourde."
Une maman moustique prévient ses petits :
- Ne vous approchez jamais des humains, ils es-
saieront de vous tuer.
- C'est faux, maman. Hier, il y en a un qui a pas-
sé la soirée à m'applaudir !
CHEMIN DU BOIS-DE-LA-GUEULE.
Le Bois de la Gueule est situé entre le chemin
des Douves et l’autoroute.
Le mot « gueule » est une variante du mot patois
romand « gollhe « ou « gouille « qui signifie,
flaque d’eau, mare. On connaît la Gouille à
Marion, un étang marécageux dans la forêt de
Veytay, commune de Mies. La «gueulléré-à-
noz » , est une fée malfaisante qui sort
d’une gueule dans la « noz » ( = nuit).
Le Bois de la Gueule était, en fait, un lieu très
humide jusqu’à ce que la construction de
l’autoroute ait nécessité un abaissement de la
nappe phréatique. En 1978 des volontaires de
l’Association pour la protection des bois de la
rive droite du Lac ont creusé une nouvelle
gouille dans le Bois de la Gueule, dont le nom
est ainsi de nouveau bien justifié.
Le Bois de la Gueule est un site de valeur pour
les batraciens forestiers, avec de bonnes
populations de grenouilles rousses, de crapauds
et, dans une moindre mesure, de tritons et de
grenouilles agiles. On notera toutefois l’absence
Année 2009 N°5 Page 21
Il est un coin et des souvenirs, de mon Village
BOIS DE LA GUEULE
CRAPAUD COMMUN
SONNEUR A VENTRE JAUNE
GRENOUILLE ROUSSE
Année 2009 N°5 Page 22
du sonneur à ventre jaune, faute de petits bioto-
pes favorables à la reproduction. Globalement, ce
peuplement est très similaire à celui de Combes-
Chapuis, le Bois-de-la-Gueule ne semble pas trop
colonisé par la grenouille rieuse, ce qui favorise
grandement la présence de la grenouille rousse et
des tritons. Une gestion appropriée permettrait
sans doute de retrouver le sonneur qui est encore
présent ailleurs dans le massif forestier de la
Versoix. L’étang des Douves possède
une richesse floristique intéressante,
surtout dans la végétation immergée
(potamot noueux Potamogeton nodo-
sus, potamot nageant P.natans), pa-
lustre (renoncule flamette Ra-
nunculus flamula) et dans la
magno-cariçaie, ainsi que
quelques espèces d’oiseaux
d’eau caractéristiques comme le râle d’eau et la
rousserolle effarvatte. L’étang du Bois-de-la-
Gueule abrite la spirdodéle (Spirodela polyrhiza).
Les vieilles fûtaies (chênes de
plus de 60 cm de diamètre) du
Bois-de-la-Gueule sont remar-
quables et abritent des coléoptè-
res du bois (par exemple
Anthaxia helvetica et A. quadripunctata).
GRENOUILLE AGILE
TRITON
QUADRIPUNCTATA
ANTHAXIA HELVETICA
RÂLE D’EAU
ROUSSEROLLE EFFARVATE
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Mars
en images
Soirée Moules et Frites
Au Foyer Livada
En nous baladant au
Parc de l'Indépendance,
nous avons découvert
un site exceptionnel et
magnifiquement entretenu, une quantité d'arbres
au port majestueux et
pour certains séculaires,
impressionnants par
leurs formes particuliè-
res tels les fayards pleu-
reurs.
En ce mois d’avril l’hon-
neur est fait aux bulbes,
puisque c'est la fête de la tulipe. Des centaines de
milliers de bulbes,
plantés en grande par-
tie par les apprentis
horticulteurs en autom-
ne, s'épanouissent en
dégageant de sublimes
parfums. Tulipes, jon-
quilles, jacinthes, et
muscari, offrent leurs
cocktails et cascades de couleurs sans retenue. Un
parc harmonieux
dans lequel on ne
peut qu'assouvir
sa soif de bonheur.
Les visiteurs l'ont
bien compris puis-
qu'ils étaient très
nombreux à venir
s'y balader.
Ballet National de Georgie
Spectacle de Marionnette à
EMS Les Marronniers
RBS EN ZIG ZAG
TULIPES A MORGES
Année 2009 N°5 Page 24
MOTS CACHES : Vocabulaire Romand H B U B B W V R M Z N C H P M I K H D B A C C H A N A L F Y
L O I T O N G A I A Z I U A Q I E L L I U O R C Q B M P A V
E R S A N R A E C S L I O I R E N G U I L L O N M O B S V B
Y G H Ç S A L V F O T L S N S A T C Y K Q Y H E H E S E C O
A N X A N P M I Ç D C R O R P S S U O A W A R E Z U H E M G
B E E Ç O E B P K F C O E C C A E S A L L V P Z Z F S S C U
B T T S Y R E I Y V B B L T H R I T E I E H G T E X U S R E
A T T A A C E S V Y M E U E T U X L T I P T X E L G G I Y T
N E E T C H L Y S A S L P T R E E O L E D G T U L R U P B C
K N L L B E C M C A I E R B M E A L J E S F R G I E S T D R
W R P A X R I A A X C I M W L I E C N U U E B I O U R U E F
Z C U G C N C U F L O I S A N S S A T G L P X W R L A E S I
Q H C L K I L R O L Z A R E X N R C C A R N O T Z E T D U L
P E U F F E O T A T T C H F E O O H V L D Ç F M R T U A E O
C N B Q P U E V F A B C F D L N M E X H D E N I O T E R B C
M E U O I R E G A T O P E D L G R M M C H B O U N E D J N H
S A Q L O D P W I T Z R O Y I E U A Q S B N C T O R E E D E
E U L T R B O H P Q U D Y W U S R I P N I N O T N A L P U P
B E M D N N U Z W P Q T S M O S R L F S G B N O R U E M R A
R P S K E Y S S E H C A T L G U A L H T J U R R U G E C E R
I I D N R A S B R A N T E B C O R E L L I A L L U O P E L V
Q N O I L L O B M I B E R L R P L R A I S I N E T R C E F I
U E J Q J W I D Y G M W O T M E E H P R O N E R E E A E I R
E T F X O U R B R E Ç N H S J R S E E G A N F H A U T L N O
R Z K E E R R E V A E N B I B O R N E Z Z R C D M G E A P L
A R A M Q T M D G R N F T N E G E R I X D O M R G N L S S E
C P T M X C R U C L O N V B D T V I W F T E B N M I L M F T
S O M M E L I E R E Y N O H C I N E B N D W M L M R E F R N
H N L S C J U B I L E R O B B Q E I I O I P O U S S I N E Q
W F E D E R A L E T T E P A P M R P P Ç M A S C O G N E A E
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ABBAYE
AGNOTI
BACCHANAL
BENICHON
BEUSE
BIBORNE
BOEUF
BOGUET
BONNARD
BORGNETTE
BRANTE
CACHEMAILLE
CAMBER
CARNOTZET
CATELLE
CAYON
CHENEAU
CHENI
CICLEE
COCOLER
CRALEE
CROUILLE
CUISSETTES
CUPLETTE
DENIOTER
DERUPE
DEVALOIR
EBRIQUER
EPOULLAILLER
EPOUSSOIR
FEDERALE
FILOCHE
FRICASSEE
GOUILLE
GREULETTE
GUILLON
HARASSE
JUBILER
MASCOGNE
MEDZE
MERVEILLES
MEURON
MINCOLET
MORSE
NAGEE
NIFLER
NION
NOIREAUD
PAILLEU
PAPETTE
PECLOTER
PEUFFE
PIAUTE
PINTE
PINTOCHER
PIORNER
PISSEE
PIVE
PLANTON
POTAGER
POUSSINE
RAISINET
RAPE
RAPERCHER
REBIMBOLLION
REGENT
RELAVER
RENVERSE
REPOUSSEGNON
RINGUE
RISTRETTE
ROILLE
RONER
RUCLON
RUCLONER
SALEE
SCHLAGUEE
SOMMELIERE
SUGUS
TACHES
TOREE
VERREE
VIROLET
WIGUETZE
WITZ
YASS
Année 2009 N°5 Page 26
BIENVENUE CHEZ NOUS Je m’appelle Mina,
j’ai 10 mois, je suis un
Jack-Russel et j’ai fait
mon entrée officielle à la
Résidence de Bon Séjour
à Noël. Je dois vous par-
ler du parcours de ma
toute première jeunesse
étant venue tout bébé avec Evelyne qui es-
sayait de m’apprendre les rudiments de la
Zoothérapie avec les résidantes(ts) car c’était
le début d’une période très importante pour
ma marraine.
Maintenant, je vais avoir bientôt une
année, et je me considère déjà comme une
grande fille !!!(sans prétention) et la collabo-
ratrice directe d’Evelyne qui fait appel à moi
très souvent, pour réchauffer les genoux des
clientes!Je dois dire que mes journées à la
Résidence sont bien remplies. J’arrive le ma-
tin à peine réveillée à 9 heures. Je vérifie
mon cageot à jouets, je les compte, je les sens
et j’attends avec impatience que l’on mette
mon pull attitré sur le fauteuil, car sans ce-
lui-ci, je deviens pénible et désagréable.
J’ai beaucoup de plaisir à jouer à la
baballe sur toute la longueur de la cafétéria
et à 11 heures, je me pointe à la salle du per-
sonnel où je gratte avec vigueur, si la porte
ne s’ouvre pas, car je viens chercher ma École de Musique de
Versoix
Mars
en images
Chants Danses et
Gaufres à la Cafétéria
petite collation, ayant été mise en contribution sur plusieurs genoux
dans le salon de coiffure. Beaucoup de portes me sont ouvertes mais
certaines sont interdites je cherche tous les moyens d’y pénétrer
mais gare, si je me fais attraper! On ne badine pas avec la discipli-
ne!
Je suis punie et mise à la laisse pour un bon moment. Trouvez-vous
cela normal cette façon de faire à un pauvre petit chien misérable ?
le monde des humains est bien difficile à comprendre. J’ai pris l’ha-
bitude de faire mon tour de santé au rez-de-chaussée pour le mo-
ment !!!.Bientôt il y aura les étages à découvrir ! je dois dire qu’une
fois, j’ai pris l’ascenseur « par mégarde » je m’en suis bien portée,
mais je préfère ne pas m’étendre sur la panique de marraine et du
personnel.
Dans toute vie si intense, je dois vous informer que j’ai une
concurrence énorme avec des volatiles que l’on appelle des tourterel-
les. Oh !!! elles sont bien gentilles, mais tout de même, devoir parta-
ger l’amour que j’ai pour Evelyne, cela devient très pénible, enfin je
doit l’accepter.
Vraiment un bonheur immense de me trouver au milieu d’une
si grande famille, car je reçois tant de caresses, et d’attention et de
gentillesse.
Je suis certaine qu’il existe au monde peu de chiens si gâtés
que moi au milieu de toutes ces mamies et papis qui m’aiment et que
j’aime de tout mon cœur. Mina
Ps : àpres avoir volé et mal digéré
les « Kiris » de Fatou je m’excuse de
ce geste incontrôlé car bien mal ac-
quis ne profite jamais.
Année 2009 N°5 Page 27
BIENVENUE CHEZ NOUS
À Mme Renée Bernel entrée à la RBS en
janvier 2009.
Mme Renée Bernel est née à Court dans le Jura
Bernois. Elle apprend le métier de couturière
puis décide de faire des études d’infirmière à la
clinique de la Source à Lausanne. Elle s’inscrit
alors à la mission religieuse et part au Mozam-
bique. Elle travaille là-bas pendant quatorze ans dans un hôpital.
Ensuite, son contrat terminé elle rentre à Genève et s’oriente en gé-
riatrie aux HUG. À sa retraite, elle reprend la couture, le tricot. Ja-
mais mariée sa sœur jumelle et ses deux frères ont eu des enfants. Se
nièces et neveux viennent la trouver. Elle aime rester tranquille à la
Résidence
BIENVENUE CHEZ NOUS
À Mme Nadine Stranieri entrée à la RBS en
janvier 2009.
Mme Stranieri Nadine est née à Genève, elle
fait ses écoles obligatoires aux Eaux-Vives et
passe son Certificat Fédéral de Capacité de coif-
feuse. Après quelques années d’expérience elle
ouvre son propre salon de coiffure qu’elle ex-
ploite pendant quelques années puis le remet à sa cousine. Elle se
marie, ils n’ont pas d’enfants. Par la suite elle travaille à la fourrière
pour animaux à Collex-Bossy . Mme Nadine Stranieri est une pas-
sionnée des bêtes. Puis à sa retraite , son époux achète un camping
bus. Ils ont voyagé en Europe , comme en Italie, en France et en
Hollande. Ils ont beaucoup aimé leur périple au Mont-Saint-Michel .
Année 2009 N°5 Page 28
À Mme Anne David entrée à
la RBS en février 2009.
Mme David est née dans le
nord de L’Angleterre, elle
fait des études littéraires bi-
lingue Anglais-Français. En
1956 elle suit son époux qui
travail pour l’ ONU et est
transféré à Genève. Quatre
enfants naissent, elle reste au foyer et par la
suite, son mari est muté aux Philippines, en In-
de, aux Etats-Unis et en Afrique . Elle le suit et
doit évidemment chaque fois se reconstituer une
vie sociale. Dès la retraite de son époux ils voya-
gent beaucoup. A Genthod Mme David a tou-
jours aimé jouer au bridge qu’elle pratique enco-
re quand elle le peut. Ses autres loisirs sont la
lecture et regarder la télévision.
Avril en Images
École de Musique
Soirée Filets de Perche
Sortie Tulipes à Morges
BIENVENUE CHEZ NOUS
Année 2009 N°5 Page 29
À Mr Roger Chevalaz en-
tré à la RBS en janvier
2009.
Mr Chevalaz est né dans
le canton de Vaud, à
Aubonne. Ses parents ont
une exploitation agricole.
Il fait ses écoles obligatoi-
res, puis l’école des mé-
tiers à Lausanne, section
Sortie Thé à Rolle
Année 2009 N°5 Page 30
BIENVENUE CHEZ NOUS
mécanicien-électricien. Il est alors monteur électricien aux CFF . Il se
marie et décide de passer les examens pour être conducteur. Il réussit
et ensuite devient commis de gare. Il postule pour un poste à Cosso-
nay où il travaille quelques années , puis est muté à Genève comme
agent de train et chef de mouvement à la Praille. En tout Mr Cheva-
laz aura travaillé 42 ans aux CFF . À sa retraite son épouse et lui
font beaucoup de voyages . Il se rendent au Vietnam, en Amérique du
sud , en Afrique etc… Ils voyagent de manière individuelle et prépa-
rent toujours leur itinéraire de façon approfondie. En dehors de ça Mr
Chevalaz a beaucoup pratiqué le tir, la marche en montagne et il ado-
re le football.
Mr Chevalaz est incollable en géographie et en histoire suisse. Il est
arrière grand-père.
À Mme Sonia Bergdorf entrée à la RBS en
janvier 2009.
Mme Bergdorf est née à Lausanne, elle ren-
contre son futur mari très jeune à une fête forai-
ne à Monthey.
Elle se marie à 18 ans et à trois enfants. Elle
passe toute sa vie dans les foires, ils ont plu-
sieurs manèges du petit caroussel pour enfants à
la grand roue. Lorsqu’elle n’est pas sur la route, elle aime rester dans
sa roulotte à Versoix. Sa destination préférée est le Tessin. Mme
Bergdorf parle un peu le suisse allemand et l’italien.
DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES
Année 2009 N°5 Page 31
MAI
Le 03. Mme Golaz Rosine
Le 13. Mr Baud Maurice
Le 19. Mr Koenig René
Le 22. Mme Lehmann Pierrette JUIN
Le 23. Mme Piccot Germaine
Le 23. Mr Champ-Renaud Jean-Marc Le 04. Mme Gisiger Jeannine
Le 24. Mme Guillot Odette Le 04. Mr Graf Jean
Le 26. Mme Varrin Agnès Le 06. Mme Pesenti Mathilde
Le 28. Mme Landolt Raymonde Le 06. Mr Kroug Marcel
Le 06. Mr Stalder Hans
Le 15: Mr Guex Emile
Le 16. Mme Kaiser Ines
Le 25. Mr Pastor Pierre-Antoine
JUILLET
Le 04. Mme Bodmer Pierrette
Le 10.Mme Suter Emillia AOUT
Le 11. Mme Ungrad Viasta Le 02. Mme Sutter Olga
Le 23. Mme Plantard Juliette Le 09. Mme Brocard France
Le 31. Mr Cartier Jean Le 15. Mme Krille Simone
Le 19. Mme Genoud Simone
Le 22. Mme Weinstein Jeannine
Le 23. Mme Stapfer Rosa
Le 24. Mme Morgenegg Leony
Le 26. Mr Mauley Robert
Le 26. Mme Gunther Marianne
Le 26. Mme Péclard Mathilde
BIENVENUE CHEZ NOUS
Année 2009 N°5 Page 32
À Mme Paulette Delaunay entrée à la RBS en
mars 2009 .
Mme Delaunay est née à Carouge, elle étudie en
externat et fait quelques années d’études litté-
raires. Ses parents ont une entreprise de grains,
son père la sollicite rapidement pour donner un
coup de main soit à la comptabilité ou à la ven-
te. Puis elle se marie, deux enfants naissent, el-
le s’occupe de leur éducation. Son époux est gérant d’immeuble. Dès
la retraite Mme Delaunay voyage avec « Art Musique » et le « Pèleri-
nage biblique » en Inde et au Japon.
Ils se rendent aussi souvent en Vendée où ils ont fait construire une
maison. Mme Delaunay apprécie beaucoup cette région, elle essaye
de s’y rendre le plus souvent possible . Aujourd'hui Mme Delaunay
est arrière grand-mère. Elle aime résider à Bon-Séjour et a du plaisir
à participer à un maximum d’activités.
À Mme Lydie Getaz entrée à la RBS en
décembre 2008.
Née à Château d’Oex , Mme Getaz fait un ap-
prentissage de couturière. Par la suite elle
travaille à Lausanne dans un atelier-
magasin ,puis elle remonte à Château d’Oex
où elle rencontre son époux. Elle arrive à Ge-
nève dans le vieux bourg de Versoix. En 1955
elle reprend une activité professionnelle ,
malgré ses trois enfants, chez Ricci et également au Comptoir des
Tissus.Aujourd’hui Mme Getaz vit tranquillement à la Résidence, elle
est arrière grand-mère deux fois.
Année 2009 N°5 Page 33
BIENVENUE CHEZ NOUS
À Mme Kien-Minh Ha-Lam, femme de chambre qui
travail à la Résidence à cinquante pour cent depuis
janvier 2009 .
Mme Kien-Minh Ha-Lam est d’origine vietnamien-
ne (du nord), elle fait partie d’une grande fratrie (
ils sont 14 frères et sœurs) . Certains d’entres eux
vivent en Chine, aux États-Unis et au Canada.
Mme Kien-Minh Ha-Lam à une fille. Son mari est à
la retraite. Arrivée à Genève en 1980, Mme Kien-Minh Ha-Lam a tra-
vaillé pendant 15 ans à la papeterie de Versoix au « contrôle du pa-
pier ». Puis la fabrique a fermé, elle s’est orientée ver la restauration.
En dehors de son travail elle passe du temps avec son époux.
À Benoît Lecam originaire de la
Côte d’Yvoire, engagé comme aide cuisinier
à100% depuis le premier Février 2009.
Mr Lecam quitte la Côte d’Yvoire à l’âge de
cinq ans avec ses parents ( il est fils unique)
pour venir en France. Ils vivent en région
parisienne. Mr Lecam Fait ses études obli-
gatoires puis commence à travailler en cuisi-
ne, il aime beaucoup ce métier et apprécie
tout particulièrement la mise sur assiette et
ses couleurs. Ils travail pour des restaurants
et des hôtels. En décembre 2008 il décide de venir à Genève.
Rapidement il trouve un job au DSR.
À côté de son travail, pour se détendre il pratique le footing et la mus-
culation. Il n’a pas d’enfant.
Année 2009 N°5 Page 34
Pour prochain N° : dernier délai pour les textes Août 2009
ATELIER JOURNAL LES 2eme ET 4eme JEUDI DE 13h30 à 14H 30 Animation
REPONSES DE LA PAGE 5 et 6
Luminosité.
Primevère.
Hirondelle.
Enracinement.
Mimosa.
Nidification.
Migration.
Réchauffement.
Renouveau.
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS
Solutions des jeux
DIMANCHE 10 MAI FÊTE DES MERES
Mme Muller Corinne Accordéon
VENDREDI 19 JUIN FÊTE DE LA MUSIQUE
Mr LANCHET Homme Orchestre
MERCREDI 15 JUILLET
Paris Faubourg Duo Chants accordéon
SAMEDI 1er AOÛT FÊTE NATIONALE
Orchestre Duo Melody Paola et Stefano
VENDREDI 21 AOÛT
Richerme Jean Louis Chanteur Animateur
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