modélisation numérique non linéaire -...

Post on 11-Sep-2018

239 Views

Category:

Documents

5 Downloads

Preview:

Click to see full reader

TRANSCRIPT

Modélisation Numérique Non Linéaire

Déformations

Elastiques (instantanées - réversibles)

E

Visqueuses (fct du temps)

Plastiques (irréversibles - non linéaire)

S

Rappels Aspects physiques

E .

.

.

.

Essais

EcrouissageA

B

t

imposé A

B

mesuré

Fluage - recouvrance

A

t

A

t

imposé

mesuré

A

t

B

Relaxation

mesuréA

t

B

imposé

Rappels Aspects physiques

4

Rappels

Un problème non-linéaire est un problème pour lequel la matrice de rigidité de la structure varie avec sa déformation.

Force

Allongement

F = k(x) x

Ressort non-linéaire raideur variable

Force

Allongement

F = k x

Ressort linéaire raideur constante

• Au cours d’une analyse non-linéaire, la matrice de rigidité de la structure non-linéaire doit être assemblée et inversée à chaque incrément de temps, ce qui rend ce type d’analyse souvent très longue.

• On ne peut pas appliquer de principe de superposition et chaque cas de charge doit faire l’objet d’une analyse.

Aspects physiques

Modèles « linéaires » ==> solides visco-élastiques

Ressort : E

E

Amortisseur :

Modèle de Maxwell : 11 E

Modèle de Kelvin-Voigt : E

Le ressort ou de l’amortisseur peuvent être non linéaire

Rappels Aspects physiques

Modèles non linéaires

Analogie mécanique

Modèles de comportement Essai d’écrouissage

S

Rigide Plastique Parfait

RPP

S

plastique

Élasto-Plastique Parfait EPP

S

p e

Rigide Plastique avec Écrouissage

RPE

S

E1

E2

Élasto-Plastique avec Écrouissage

EPE

S E2

E1 E2+ Modèles de base de la plasticité

Rappels Aspects physiques

Types de non-linéarités des problèmes:

• Contact-frottement et Conditions aux Limites

• Géométriques (grands déplacements et grandes rotations)

• Matériaux (comportement non linéaire- endommagement))

Traitement des problèmes non-linéaires à l’aide d’algorithmes robustes et paramétrables (Newton-Raphson standard à pas adaptatif)

Rappels Aspects physiques

8

Non-linéarités matérielles

• Hyper-élasticité : Comportement non linéaire réversible (élastique linéaire) de certains matériaux de type caoutchouc.

• Plasticité : Ce type de non linéarité concerne aussi les matériaux viscoplastiques ainsi que les comportements avec rupture ou endommagement.

• Viscoplasticité •Endommagement

Aspects physiques

9

Description de la courbe d’écrouissage au-delà de la zone linéaire

- Pour la plupart des métaux l’écoulement plastique correspond à 0,05-0,1% de .- Acier (E = 210 GPa ; Re0,2 = 500 MPa e = 2,4.10-3)

Contrainte d’écoulementRe0,2

Écrouissage

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

10

Notion de contrainte et déformation nominale et vraie

0AFnom

00 lllnom

- Contrainte nominale

- Déformation nominale (allongement par unité de longueur).

(force par unité de surface non déformée),

00

0

0

1lnlnln0 l

ll

llll

ldll

l

Mesure adaptée aux hypothèses de petites déformations.

Nouvelle mesure de la déformation par passage à la limite à partir de la définitionprécédente

ldld

ll

0

Après intégration, nous trouvons :

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

11

Notion de contrainte et déformation nominale et vraie

- Déformation vraie : nom 1ln

nomnom 1

- Contrainte vraie :

0

0

0

0

0

lll

ll

AA

AF

AF

nomvraie

nomvraie

De même, on définit la contrainte vraie ou force par unité de surface déformée à partirde l’hypothèse de déformation à volume constant, on montre :

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

12

Partition de la déformation totale

y

p e

pe

Ee

On mesure la déformation totale

On calcule la déformation élastique

Puis la déformation plastique

Etetp

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

13

Différents types de modèles de comportement plastique

Loi de comportement élasto-plastique parfait (acier doux)

Loi de comportement élasto-plastique avec écrouissage linéaire)

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Différents types de modèles de comportement plastique

Loi de comportement élasto-plastique avec écrouissage (isotrope) non linéaire

np K

1

n

KE

1

- Loi d’Hollomon

- Loi de Ramberg-Osgood

naaa KE

1

1

0

n

E

ou

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Sensibilité de l’écrouissage à la vitesse de déformation et à la température.

- Loi thermo-élasto-viscoplastique Johnson-Cook

m

melt

pnp

V TTTT

CBA0

0

0

1ln1

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Endommagement plastique ductile des métaux (J-C).

Intégration d’un critère d’endommagement à la loi de comportement.

0

05

04321 1ln1exp

TTTTDDDDD

f

mf

0

00

0

0

si

siavec

Df

16

Écrouissage isotrope / cinématique

- Écrouissage isotrope : l’écrouissage acquis en traction reste valable en compression (satisfaisant dans les calculs à chargement monotone ; mauvaise représentation des phénomènes cycliques).

- Écrouissage cinématique : l’écrouissage cinématique linéaire représente assez bien l’effet Bauschinger (adoucissement en compression suite à un écrouissage en traction), mais mal les effets de consolidation cyclique.

Écrouissage isotrope Écrouissage cinématique

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

B

oA

C

O O'

Ce n ’est pas si simple !!

1er passage

2ème passage

Il faut connaître l ’historique du chargement

Écrouissage isotrope / cinématiqueNon-linéarités matérielles Aspects physiques

Ecrouissage monotone

Ecrouissage ISOTROPE

Même augmentation en traction et compression

Wdef élastique

Ecrouissage CINEMATIQUEEffet Baushingerdurcissement dans un sensadoucissement dans l’autre

2o

Écrouissage isotrope / cinématique

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Critère

Y p( ) 0

E

ET

Y(E)

Etat actuel (,E

Etat présumé

Etat réel

Loi d ’écoulement plastique

ep

1 Ee

) )(( 1

EH Sp

)1( /E

EE T

TH

p

Écrouissage isotrope / cinématique

Non-linéarités matérielles Aspects physiques

20

Plasticité numérique

Fondements de la plasticité « numérique »

- Partition de la déformation totale

- Déformation plastique volume constant

- Décomposition du taux de déformation

pe ddd

0pmoyd

pe La loi de Hooke pilote le changement de volume

Suite au constatations expérimentales

eE La loi de Hooke pilote la déformation élastique

Le chargement est défini par un tenseur de comportement tangent

dEd

dEd Le déchargement est toujours élastique linéaire

Non-linéarités matérielles

21

Plasticité numérique

Fondements de la plasticité « numérique »

Il existe un critère de plasticité F(,k), qui permet de définir le comportement élastoplastique.

élastiqueementdéchdFetFplastiqueécoulementdFetF

élastiquentcomportemeF

arg0000

0

Dans le cas de l’écoulement plastique, celui-ci s’effectue normal à la surface de charge (loi de normalité ; direction qui rend maximal le travail plastique)

p Fd d

Se traduit par le fait que l’incrément de déformation plastique est perpendiculaire à la surface d’écoulement : Condition de normalité

Non-linéarités matérielles

22

Plasticité numérique

Formulation de la matrice de rigidité

F FdF( , k) d dk 0k

- différentielle de la fonction d’écoulement :

pe ddEdEd - application de la loi de comportement :

- calcul de l’incrément de contrainte :

dFdEd

Cond. de normalité- Évaluation de l’incrément du critère de plasticité :

F F F F FE d E d d 0k

F E dd F F F FE

k

Non-linéarités matérielles

23

Plasticité numérique

Formulation de la matrice de rigidité

- Reportons le résultat précédent dans la loi de comportement matrice de comportement élasto-plastique telle que : dEd ep

F

kFFEF

EFFEEE

TT

T

ep

V tT dVBEBK

EEt

ept EE

EEt

Ainsi, la matrice de rigidité tangente prend la forme :avec suivant la nature du comportement :

- comportement élastique :- écoulement plastique :- décharge plastique :

Non-linéarités matérielles

24

Plasticité numérique

Implémentation dans un code de calcul éléments finis

Le traitement numérique de la plasticité s’effectue généralement par des méthodesincrémentales. Nous cherchons à résoudre :

FuK

pe v

epT

v

eT

vt

T BEBBEBdvBEBK

Partie élastique Partie élasto-plastique

ii 1 iK u u n F

i 1 2 3n n , n , n ...n avec n F F

Non-linéarités matérielles

Incrément de charge donné F

FKU 1Calcul élastique ==>

Pour chaque élément ee uB e

Élastique ou non ? ALGORITHME DE PROJECTION ==>

Assemblage et calcul du résidu {R} = {Fext}-{Fint}

Si R RKU 1Il faut itérer

Plasticité numériqueNon-linéarités matérielles

Implémentation dans un code de calcul éléments finis

FSolution cherchée

U

F

F = K(u) U

•Maillage éléments finis

•Définition de l ’historique du chargement (incréments F)

•Définition des lois de comportement o ,E ,ET

•Calcul de [K]

Pour chaque incrément {F}

Initialisation du résidu {R} <== {F}

Tant que || {R} || >

Calcul de {U} = [K]-1 {R}

Pour chaque élément

déformation ==> projection {Fint}e

fin pour

Nouveau résidu {R} = {R} - {Fint}

fin tant que

Impression des résultats de l ’incrément

fin pour

Convergence lente

{R1} Convergence la plus rapide

Plasticité numériqueNon-linéarités matérielles

Implémentation dans un code de calcul éléments finis

27

Plasticité numérique

Méthode d’intégration explicite

Une fois la fonction de charge choisie on évalue le multiplicateur plastique

FkFFEF

dEF

dT

T

T

pt t t t td ; d ,d ,d ; dr On évalue au temps t les quantités :

Actualisation à t+t grâce à un schéma explicite :

tttt d p

tp

tp

tt d tttt drrr

- Conditionnellement stable- Précision dépendant de la taille de l’incrément de temps- Le multiplicateur plastique d vérifie la condition d’écoulement au temps t,- L’intégration ne garantie plus cette condition au temps t+t !!!- La solution peut diverger

- Intégration simple

Non-linéarités matérielles

28

Plasticité numérique

Méthode d’intégration implicite (retour radial)

- Évaluation pour un incrément de chargement impliquant une déformation plastique, d’une solution au-delà de la surface limite donnée par le critère d’écoulement (prédicteur élastique)- Calcul du correcteur plastique permettant de revenir sur la surface d’écoulement,

pet

eet

e

plastiquecorrecteur

p

élastiqueprédicteur

et

et GITrG 22

ITrG ee 2- Loi de Hooke

- Déformation élastique en fin d’incrément

- La méthode implicite permet de remédier au problème du schéma explicite, en ayant de plus l’avantage d’être inconditionnellement stable.

- La précision reste tout de même dépendante de taille de l’incrément de temps.

Non-linéarités matérielles

En élasticité linéaire, on considère une structure de volume soumise à des charges de volume F, des charges de tractions répartie sur une surface , des déplacements imposés sur une surface

Modèle réel

Modèle approché

e

t tu u

Schémas numériques d’intégration

Equilibre – méthode des éléments finis

Non-linéarités matérielles

La méthode des éléments finis englobe trois domaines principaux.

1. Les méthodes de discrétisation qui permettent de transformer un problème continu en une approximation discrète

2. Les méthodes variationnelles qui permettent de transformer une équation aux dérivées partielles (EDP) en une forme approchée variationnelle,

3. Les méthodes numériques qui permettent de résoudre les systèmes d'équations linéaires, non linéaires ..., recherche de valeurs propres

Résolutions numériques des équations d’équilibre

Comment les chargements externes (températures, forces et moments) et internes(poids) et leurs variations dans le temps et dans l'espace affectent-ils :

1. les déplacements de chaque point de la structure (3 inconnues)2. les déformations internes en tout point de la structure (6 inconnues)3. les contraintes en tout point de la structure (6 inconnues)4. le gradient de température en chaque point de la structure (1 inconnue)

Non-linéarités matérielles

1. Les 6 équations liant les déplacements de la structure auxdéformations

uBuGrad.uGraduGraduGrad TT

21

2. Les 6 équations traduisant le comportement du matériau de lastructure

Te:D

3. trois équations traduisant l’équilibre dynamique de la structure et uneéquation traduisant l’équation de la chaleur

TCrTgrad.kdiv

ufdiv

v

v

zzyzxz

yzyyxy

xzxyxx

zzyzxz

yzyyxy

xzxyxx

Non-linéarités matérielles

L'ÉDP qui régit ce problème est obtenue en combinant ces quatre ensembles derelations :

Objectif :Il faut trouver une solution pour {u(x,y,z,t)} et pour T qui satisfasse cette ÉDP et auxconditions aux limites spécifiques de chaque problème.

vfuB:Ddivu

Déplacements Déformations Contraintes

Géométrie Matériau

Chargements

rTBkdivTC v

Non-linéarités matérielles

dvW21

S

sv udSfudvfT

S

sv udSfudvfdvTWU21

L’équation de l’énergie potentielle U = W-T

Énergie de déformation Travail des efforts extérieurs

k

n

k

k u),,(Nu 1

Approximation du déplacement

Approximation de la déformation

uBuuuu TT 21

Approximation de la contrainte

uBD:D

Approximation de l’énergie potentielle

S

sTT

vTTTT

Ssv dSfNudvfNuDBudvBuudSfudvfdvU

21

21

Approximation de l’énergie potentielle

0dudUEquilibreMinU

0

Ss

Tv

TT dSfNdvfNuDBdvB

Équilibre statique

DBdvBK T S

sT

vT dSfNdvfNF

Matrice de rigidité Vecteur des forces

FuK

0dudUEquilibreMinU

T T T Tv s

S

N Ndv u B DBdv u N f dv N f dS 0

Équilibre dynamique

M u K u F

Matrice masse

TM N Ndv

T T T T T T T Tv s

S

1U u B DBudv u N Nudv u N f dv u N f dS2

Énergie potentielle totale :

S

sv

vv

travailDéfo/Energie dSufdvufdvTUV21

Théorème du Principe des Travaux virtuels à l’équilibre : Parmi tous lesdéplacements cinématiquement admissibles, la solution (déplacement quisatisfont les conditions d’équilibre) est caractérisée par la stationnarité(extremum) de l’énergie potentielle totale

0TUV travailDéfo/Energie

Energie / Défo travail v sv v S

1V U T dv f u dv f u dS2

M u C u K u F

Équilibre dynamique

0

0

0 txx

t)t,x(fdtdx

Soit un système dynamique compose d'une équation d'évolution (ODE 1er ordre)

t

tdt)t),t(x(fx)t(x

0

0

Problème aux limites, contraintes, variabilité, …

m)t,v,x(F

dt)t(dv

)t(vdt

)t(dx

vx

xÉquation de degré 1 :– 2 dimensions– Remplacer équation de degré 2 à une dimension

)t(vm

)t,v,x(Ff

Exemple : soit un système dynamique 2eme ordre, on se ramène à une ODE d’ordre 1 :

État courant x donné :

• Calculer f(x,t) à l’état courant • Avancer d’un pas• Prendre nouvelle valeur x

Pour résoudre le problème qui est décrit par un modèle continu dans le temps, ondécompose la durée d’observation en intervalles de temps de durée égale ou non et onprogresse numériquement dans le temps de façon discrète.

Comment passer d'une valeur approchée xk connue à la valeur suivante xk+1? Comment remplacer le système dynamique en temps continu par un système dynamique discret (xk)?

1. Un schéma mono pas s’il ne couple que deux stations de temps successives.

2. Un schéma multi pas s’il couple (K+1) stations temporelles successives.

Un schéma mono pas est dit explicite lorsque seul l’état du système au temps tn-1est utilisé pour calculer l’état de ce système au temps tn.

Le schéma mono pas est implicite lorsque l’état du système au temps tn-1 et uneprévision de l’état à l’instant tn sont utilisés pour calculer l’état de ce système au tempstn.

L'idée de base pour construire un schéma numérique est d'intégrer la relationdynamique par rapport au temps (remplacer la relation différentielle par une relationintégrale):

1111

i

i

t

tii dt))t(x(f

txx

t

• La plus simple• La plus intuitive• Pas de temps donné h• Étant donné X0=X(t0), avancer d’un pas t1 = t0 + h : X1 = X0 + h x f(X0,t0)• La taille des pas : Contrôle la précision par des petits pas pour suivre la courbe de plus près

Schéma d’intégration d’Euler

•Comment choisir le pas h ?– Trop large : erreurs, instabilité, divergence…– Trop petit : on n’avance pas, long temps de calcul

•On veut un pas idéal :– Aussi grand que possible sans trop d’erreur– Lié aux raideurs des équations– Le pas idéal peut varier au cours du temps

•Le pas idéal peut varier :– grand pas dans les endroits « faciles »– petit pas dans les endroits « difficiles »

•Adapter la taille du pas aux difficultés– Automatiquement– En cours de résolution, en fonction des calculs

Pas variable automatique :•On part avec un pas h– On fait une itération,– On estime l’erreur commise– Erreur grande :• On diminue h,• On recommence– Erreur petite :• On accepte le résultat,• Éventuellement on augmente h

Comment décider ?

Comment estimer l’erreur?•On calcule l’itération par deux méthodes :– Euler avec un pas h– Euler avec deux pas h/2– Erreur estimée = différence des deux valeurs • Ce n’est qu’une estimation :– Facile à calculer– Peut être prise en défaut– Raisonnablement efficace

43

Méthodes numériques pas à pas

Méthodes pas à pas en dynamique FqKqCqM

Ce système ne peut être découplé que dans quelques cas :

- [M] et [K] indépendants du déplacement et [C] nul (syst. linéaires non amortis),- [M] et [K] indépendants du déplacement et [C] combinaison linéaire de [M] et [K] nul(syst. linéaires à amortissement linéaire),Il est alors possible les résoudre par la méthode de superposition modale…

Système d’équations couplés en dynamique

Dans le cas général, on accède à la solution à un instant donné, en déterminantl’histoire de cette solution.On génère la solution à l’instant suivant à partir de la solution aux instantsprécédents, d’où le nom de « méthodes de résolution pas à pas ».

Méthode de résolution pour les pb non-linéaires ou à amortissement quelconque.

44

Schéma d’intégration numérique

Schéma d’intégration numérique façon d’approcher les vecteurs inconnus

En général, une relation de différences finies

Utilisation d’un développement en série de Taylor

- / +

Approximation de l’accélérationet de la vitesse en fonction des déplacements

Méthodes numériques pas à pas

45

Formulation explicite

Écrivons le système à l’instant t+t à l’aide du schéma d’intégration numérique :

FqKqCqM

Le terme de droite n’utilise que des quantités connues à t+t explicite

La solution est obtenue par le produit .Si ne dépend pas du déplacement, une seule inversion => itérations très rapides.

RK 1

K

Problème : méthode non conditionnellement stable

Méthodes numériques pas à pas

Ainsi plus le maillage est fin plus le pas de temps est petit.Un schéma d’intégration explicite permet de rendre compte des phénomènes locaux et d’assurer untransfert numérique des efforts au sein de la structure.

),,(1 nnnn uuugu

Pour ce cas la matrice [K’] obtenue ne dépend pas de la matrice de raideur [K], mais uniquement de la matrice de masse [M], soit : )(K' Mf

2

222

ttttttt

tttttttt

utuu

uttuu

Schéma d’intégration explicitedes différences centrales :

Le schéma explicite n’est pas inconditionnellement stable. Une condition de stabilité liele pas de temps au pas d’espace et s’exprime :

structureladansondesdescéléritégrandeplusélémentpetitplusdulongueurtt stable

Modélisation des phénomènes de dynamique rapide - (choc ou explosion)

Formulation expliciteMéthodes numériques pas à pas

47

Formulation implicite

Si on utilise une relation de différences finies décentrée à droite, on obtient l’algorithmequi est implicite.

Le système doit être résolu à chaque itérationLe schéma est inconditionnellement stableItérations moins nombreuses, mais plus longues à effectuer

),,,,( 111 nnnnnn uuuuufu

Méthodes numériques pas à pas

48

Le vecteur déplacement du pas suivant est fonction des caractéristiques du pas précédent et du pas suivant (algorithme de type déplacement).

Algorithmes généralement inconditionnellement stable

Si calcul élastique linéaire

aucune condition sur le pas de temps.

un seul calcul de la matrice de raideur d’où un seul assemblage et une seule inversion de [K’]

Une force locale appliquée a un effet immédiat sur le reste de la structure. Pas de traitement dynamique local, mais rendu à l’échelle de la structure d’une force transitoire appliquée.

Formulation implicite

),,,,( 111 nnnnnn uuuuufu

Méthodes numériques pas à pas

49

Formulation mixte : algorithme de Newmark

On exprime les vecteurs vitesses et déplacement en fonction des vecteursaccélérations et des anciens vecteurs vitesse et accélération :

Il existe des variantes selon les valeurs de a et b utilisées, (a = 0 ; b = 0) schéma purement explicite(a = ½ ; b = ½) schéma mixte

Le schéma est conditionnellement stable !

Méthodes numériques pas à pas

50

Dynamique rapide

Domaine :Forces d’inertie (liées à la masse et à la vitesse) supérieures aux efforts internes(liés à la rigidité)

Difficultés auxquelles il faut faire face :- distorsion du maillage en raison des très grands déplacements,- lois de comportement extrêmes, pl forte élévation locale de température,- traitement explicite des équations très faible pas de temps (nombre d’itérationsélevé, 104-106) (ici 6.10-6s tcrit 10-9 à 10-10s),- gestion délicate des zones de contact.

Méthodes numériques pas à pas

51

Dynamique rapide - (ou explicit dynamic)

C’est une méthode efficace pour résoudre une large variété de problèmes nonlinéaires en mécanique du solide et des structures.

- Étude des événements survenant à grande vitesse sur des temps très courts(explosion…)

- Problèmes complexes de contact (en raison d’une formulation plus simple) gestiondu contact entre différentes pièces indépendantes… étude du transitoire dans lesproblèmes d’impact et des variations rapides de surfaces de contact

- Problèmes d’évolution post-flambement (traitement d’instabilités)

- Problèmes quasi-statiques fortement non-linéaires (pb. de contact & de mise enforme ; forgeage, filage, étirage…)

- Problèmes avec prise en compte d’endommagement et de ruine des matériaux(fissuration fragile dans les bétons et les céramiques, endommagement ductile desmétaux avec gestion de la disparition des éléments totalement endommagés…)

Méthodes numériques pas à pas

52

Méthode éléments finis dynamique explicite

- Un schéma d’intégration explicite est construità l’aide des différences finis centrés pourl’intégration temporelle de la cinématique

),,(1 nnnn uuugu

Pour ce cas la matrice [K’] obtenue ne dépend pas de la matrice de raideur [K], mais uniquement de la matrice de masse [M], soit :

)(K' Mf

Au début d’un incrément, on doit résoudre l’équilibre dynamique tel que la matrice de masse nodale [M] par l’accélération nodale , soit égale aux forces nodales (différence entre les forces extérieures P et les forces internes I.

IPuM u

L’accélération au début de l’incrément courant (temps t) sera : tt IPMu 1

La matrice de masse utilisée étant diagonale (lumped mass matrix), ce calcul est trivial et très rapide.

Méthodes numériques pas à pas

53

Méthode éléments finis dynamique explicite

L’intégration temporelle de l’accélération par différences finis centrés donne :

t

ttttttt

uttuu 222

L’intégration temporelle de la vitesse, ajoutée au déplacement au temps t, permet lecalcul du déplacement en fin d’incrément

2ttttttt

utuu

On constate bien que le déplacement en fin d’incrément s’exprime uniquement enfonction des quantités (déplacement, vitesse, accélération) calculées au début del’incrément.

Méthodes numériques pas à pas

54

Méthode éléments finis dynamique explicite

1 – résolution aux nœuds ttt IPMu 1

2 – Calcul sur les éléments

b – intégration temporelle explicite

2

22 2

ttttttt

tttt

tttt

utuu

utt

uu

a – équilibre dynamique

a – évaluer l’incrément de déformation à partir du taux desdéformationsb – calcul des contraintes à partir de loi constitutive

c – assemblage des forces internes aux nœuds

3 – Actualiser t à t+t puis aller à l’étape 1.

Dynamique Rapide

55

Méthode éléments finis dynamique explicite

Le schéma explicite n’est pas inconditionnellement stable. Le critère de stabilité faitintervenir la plus grande fréquence propre du système et vaut en l’absenced’amortissement :

D’une façon pratique la condition de stabilité lie le pas de temps au pas d’espace par larelation :

max

2

stablet

d

estable C

Ltt Le : longueur du plus petit élémentCd : plus grande célérité des ondes dans lastructure

ECd

Acier : (210 GPa ; 7800 kg.m-3) Cd ≈5200 m/sSi Le = 5mm alors Dt ≈ 1.10-6 s

Dynamique Rapide

• Pour le plus petit élément, la relation suivante doit être vérifiée:

• Facteur d'échelle:Pour assurer la stabilitéPour introduire la non-linéarité de l'état du Courant

Cas particuliers:Un élément de maille [ Sf = 0.1Mousses (non-linéarité élevée) [ Sf = 0.67

clSt c

fe Sf est le facteur d'échelle

[ et[ [

c

Ec

ellt

Dynamique Rapide

l

lcl cl

l

l

lD

el A Dle = 0.707 l le = 0.866 l

Ainsi plus le maillage est fin plus le pas de temps est petit.Un schéma d’intégration explicite permet de rendre compte des phénomènes locaux et d’assurer untransfert numérique des efforts au sein de la structure.

Distorsion / mass scaling ?

Dynamique Rapide

Vitesse

Non linéarité

Statique Dynamique

Rupture

Damage

Flambage

Plasticité

Elasticité

Explicite

Implicite

Explicite ↔ Implicite

Dynamique Rapide

Complexité

Temps (CPU)

Statique / Elastique Non Linéaire Dynamique

Implicite

Explicite

Explicite ↔ Implicite

Dynamique Rapide

Explicit Implicit

(-) Conditional stability (+) Always stable

(-) Small (+) Large

(+) Precision (+) Precision

(+) [M]-1 (diagonal matrix) (-) ([M]+a[K])-1 (non diagonal)

(+) Low memory (10 MW) (-) High memory (6000 MW)

(+) Dynamic and Shock problems (+) Dynamic and Static problems

(+) « Element-by-Element » methodLocal treatment

(-) Global resolutionNeed of convergence at each step

(+) High RobustnessHigh and Coupled nonlinearities

(-) Low RobustnessNull pivots, Divergence, …

(+) Relatively low cost« Low » CPU, « Low » Memory

(-) Too expensiveHigh CPU, High Memory

ctt

t t)( s )(ms

2t 2t

Explicite ↔ Implicite

Dynamique Rapide

Dans de nombreux systèmes mécaniques, les liaisons mécaniques, les

transmissions des efforts, les procédés de transformation des matériaux

(emboutissage, découpage, usinage, forgeage), sont assurés par des

conditions de contact.

Le contact peut avoir lieu entre des solides déformables ou entre solides

déformables et contacteurs rigides.

Contact et frottement

1 - Forgeage 3D d’un cardonHigher punch

Wokpiece

Die

Lower punch

Contact et frottement

2 - Découpage des tôles

Poin

çon

Contact et frottement

3 - Emboutissage des tôles

Tôle déformableMatrice rigide

Poinçon rigide

Serre-flanc rigide

Contact et frottement

4 - Matriçage d ’une bielleLopin déformable

Outil rigide

Contact et frottement

( , , )Rigide

Déformable

1t

cn

C

M

h

2

1

2t

Cinématique du mouvement

Repère local au point de contact

cn

1t

2t

2u

1u

Déplacement du solide 1

Déplacement de l’outil 2

Contact et frottement

Déplacement des obstacles

Gestion de contact

h1 h2h3

Points tangents

Points intérieurs Points tangents

Projection orthogonale sur la surface

Obstacle

Obstacle

CiblePoint tangent

tc

n un.uu

cn n.uu

c21 n.uuh

cnt n.uuu

Vecteur déplacement Déplacement normal Déplacement tangentiel

tc

n Rn.RR

cn n.RR

c

nt n.RRR

Vecteur réaction Réaction normale Réaction tangentielle

Distance entre pièce 1 et pièce 2

cn.R

Contrainte normale de la pièce déformable

Contact et frottement

Contact unilatéral et bilatéral

Contact peut avoir lieu :1. Entre solide déformable et contacteur rigide2. Entre deux solides déformables3. Entre deux parties du même solide

Contact peut être :1. Purement glissant (sans frottement)2. Avec frottement

Contact est :1. Bilatéral (zone de contact reste fixe au cours de la déformation)2. Unilatéral (zone de contact varie au cours de la déformation)

1 (sec) 0 (glissant ou lub rifiant)

Contact et frottement

1. Contact bilatéral :

Le contact est bilatéral si la condition de contact suivante est maintenue

0n.uuh c12

2. Contact unilatéral (ou de SIGNIORI) :Les deux solides sont libres de se décoller si les réactions extérieuresvont dans ce sens (perte de contact) :

0hR0R0n.uuh nnc

21

Contact et frottement Contact unilatéral et bilatéral

1. Impénétrabilité : condition de contact cinématique

2. Non adhésion : condition de contact statique, le point M ne doit pascoller au solide (réaction toujours positive)

3. Non contact : condition de décollement cinématique, le point M setrouve à l’extérieur du solide décollement

0h

0R0h n

0R0h n

Contact et frottement Contact unilatéral et bilatéral

Lois de frottement

1. Loi de Coulomb

: coefficient de frottement de Coulomb entre la cible et le contacteur

nt RR

t

tnt u

uRR

Remarque : Il existe un seuil de déclenchement d’un phénomène irréversible

0u t

si glissement

0u t

si adhérence

nt RR

1,0 22t2

1tt RRR

Contact et frottement

tR

tu

nRglissement

adhérence

nR glissement

Contact et frottement Lois de frottement

tR

tu

0p

1p

10 p

Dans le cas ou p= 0, on retrouve la loi de Coulomb. Lorsque 0 < p < 1, la loi donne une relation biunivoque entre les efforts tangentiels et la vitesse de glissement. Lorsque est faible, elle reste proche de la loi de Coulomb.

y : Contrainte d’écoulement et coefficient de Tresca

2. Loi de Tresca

3. Loi de Coulomb-Orowan

t

t

Py

t

tnt u

u3

m,uuRMinR

t

tt u

u3

mR

: Contrainte équivalent de von - Mises

4. Loi de Critescu

t

tP

yt u

u3

mR

1,0m

Contact et frottement Lois de frottement

ntt R)u(fR

Remarque :1. Fonction de régularisation f(u) (discontinuité du déplacement au voisinage de 0)

1uf tulimt

avec

5. Loi de Norton-Hoff ptt uR

1p0 et a est le coefficient de frottement de Norton-Hoff (en Pa)

0

tt u

uarctan2)u(f

Exemple de fonction de régularisation :

Contact et frottement Lois de frottement

2. Loi de Norton-Hoff est très pratique pour les calculs en viscoplasticité

3. Loi de Coulomb-Orowan est difficile d’emploi, elle dépend de Rn et dela déformation plastique cumulée (inconnues du problème)

4. Loi de Tresca se prête bien aux calculs simples de plasticité

5. Loi de Critescu se prête bien aux matériaux écrouissables

6. Loi de Coulomb se prête bien aux calculs simples d’élasticité isotrope

Contact et frottement Lois de frottement

77

012 n.uuh

x1

x2

n

2

1

n.xxh

120

Condition cinématique sans distance initial (gap initial)

Condition cinématique avec distance initial

0012 hn.uuh

contacth 0 contactnonh 0

0h

Équilibre des solidesContact et frottement

Équilibre des solides

Corps rigide (contacteur)

Corps déformable

cn t

u

sf

u

Surface de contactc

M

1

2

Contact et frottement

cc

s

c

u

v

surRn.surfn.sur0hsuruusur0fdiv

a. Équations d’équilibre (contact solide déformable – outil rigide):

Équilibre des solidesContact et frottement

b. Action de contact sans frottement :

V

sV

vsolide dSu.fdVu.fdV:21W

Action des efforts de outil 2 sur le solide 1

cc

dSnRdSn.n.Rf cn

cccont

Equilibre du solide 1 sans contact :

Travail des actions de contact sur le solide 1

c

dSu.fW ncontcont

cc12n n.n.uuu

Équilibre des solidesContact et frottement

c. Action de contact avec frottement

Action des efforts du contacteur 2 sur le solide 1

c

dSRnRf tc

ncont

Travail des actions de contact sur le solide 1

c

dSu.Ru.nRW ttnc

ncont

cn12t n.uuuu

contV

sV

vsolide WdSu.fdVu.fdV:21W

Equilibre du solide 1 avec contact + frottement

Équilibre des solidesContact et frottement

Discrétisation par éléments finis de l’équilibre

:C Loi de comportement

uB

u N u k

interpolation des déformations

interpolation des déplacements

FuuKu

21W TT

solide

sous forme matricielle

K B C BdVT

V

dSfNdVfNF sT

Vv

T Matrice de rigidité

Vecteur efforts extérieures

contV

sV

vsolide WdSu.fdVu.fdV:21W

Contact et frottement

contact0uGn.n.uuhéquilibre0Wdiv

nTcc

12

solide

L’équilibre du système avec contact revient à minimiser l’équation de l ’énergie sous la contrainte suivante:

1. Méthode de pénalisation

2. Méthode de multiplicateur de Lagrange

3. Méthode du lagrangien augmenté

4. Méthode du lagrangien perturbé

Méthodes de résolution du contact :

Discrétisation par éléments finis de l’équilibreContact et frottement

Gestion numérique du contact

1. Un tri des nœuds esclaves (appartenant au solide déformable)susceptibles d’être en contact

2. Chaque nœud esclave sélectionné est projeté orthogonalement surles facettes de la surface maîtresse (obstacle)

3. Les fonctions de forme et les normales extérieuresdes obstacles sont utilisées pour déterminer la position du point P

4. La position relative h du nœud esclave et sa projection orthogonalesont données par :

Node

1k

kkc

Node

1k

kCP nhX,NhnXX

PX

,N k cn

h

cX

Contact et frottement

5. Le point est jugé concerné par la facette de l ’obstacle si la distance hpar rapport aux autres facettes est minimale :

11 1 D : +1-1

)hmin(h i6. La position du point concerné sur la facette est calculé par ses coordonnées dans le repère de référence :

11et11

2 D :Quadrangle

+1

+1

-1

-1

,

7. Le point est concerné par la facette si :

Gestion numérique du contactContact et frottement

8. La position par rapport à cette facette est déterminée par le signe de h

1. h = 0 point tangent2. h > 0 pénétration 3. h <0 pas contact

9. Pour chaque point on connaît :a. distance au contacteur : h

b. position de son projeté sur la surface du contacteur

c. normale de son projeté

d. déplacement à imposer :

110et10et10

Triangle

+1

+1

Node

1k

kk n,N

,

Node

1k

ckk n,Nhu

Gestion numérique du contactContact et frottement

1. Méthode de pénalisation :Il faut traduire la condition de non-pénétration h = 0 pour calculer les déplacementsde contact. La méthode est de remplacer le problème avec contrainte par larésolution d’une suite de problème sans fonction contrainte en introduisant la notionde multiplicateurs de pénalité. Cette méthode consiste à ajouter un terme très granda à l’expression de l’énergie du système

uFuGGu2

uKu21uW TTT

solide

FuGGKu

W0W Tsolide

FuGGK T

Méthodes de résolution du contact

contact0uGn.n.uuhéquilibre0Wdiv

nTcc

12

solide

Contact et frottement

2. méthode des multiplicateurs de Lagrange :

L’inconvénient de la méthode de pénalisation est que la solution dépend du choix ducoefficient de pénalisation a. La méthode des multiplicateurs de Lagrange peut palierà ce problème en introduisant une inconnue l (avec un sens physique). Contrairementà la méthode des pénalisation, la taille du problème est augmentée dans cetteméthode.

uFuGuKu21,uW TTT

solide

0uG

FGuK

0W

0u

W

0),u(W Tsolide

0Fu

0GGK

T

Méthodes de résolution du contactContact et frottement

3. méthode du lagrangien perturbé :Pour éviter les problèmes de zéro sur la diagonale de la matrice deraideur, on a remplacé la contrainte de la méthode des multiplicateursde Lagrange par

uF21uGuKu

21,uW TTTT

solide

021uG T

0uG T

01uG

FGuK

0W

0u

W

0,uW Tsolide

0

Fu1GGK

T

Méthodes de résolution du contactContact et frottement

kTk1k

kkT

solide uGFGuGGK

0W

0uW

0),u(W

4. méthode du lagrangien augmenté :1 - La solution (ou précision) dépend directement du coefficient a dans la méthode duLagrangien perturbé et de pénalisation.

2 - La méthode des multiplicateurs de Lagrange fournit une solution exacte mais lataille du système du problème augmente.

3 - La présence de zéros sur la diagonale des matrices nécessite des précautionsnumériques.

4 - La méthode lagrangien augmenté peut être comme une technique restant simpleet permettant de minimiser les inconvénients précédents.

uFuGGu2

uGuKu21,uW TTTTT

solide

Méthodes de résolution du contactContact et frottement

Exemple d’application

Obstacle

Déformable

Avant

Après

Contact et frottement

Déformable

1

2 3

4

1

2

(0,20)

(10,10) (20,10)

(30,20)

3

(5,0) (15,0) (25,0)A B C

A0 A1

(35,0)(-5,0)

Obstacle

Condition Avant

Contact et frottement Exemple d’application

(5,0) (15,0) (25,0)

A’

B’

C’

(10,-10) (20,-10)

(30, 0)h1h2

h3

A B C

A0A1

(-5,0) (35,0)

(0, 0)

1

2 3

4

Déplacement de l ’obstacle: u=0 et v=-20

Condition Après

Exemple d’application

cccc2

cc1c

cccc2

cc1c

2121

2121

y121y1

21yNyNy

x121x1

21xNxNx

-1 +1

21

Élément obstacle 1D linéaire

11

0,020,020,0v,uy,xy,x c10

c10

c1

c1

Pt 1 :

10,1020,010,10v,uy,xy,x c20

c20

c2

c2

Pt 2 :

10,2020,010,20v,uy,xy,x c30

c30

c3

c3

Pt 3 :

0,3020,020,30v,uy,xy,x c40

c40

c4

c4

Pt 4 :

Exemple d’application

151012101

21y1

21y1

21y

151012101

21x1

21x1

21x

c2

c1

1c

c2

c1

1c

Élément obstacle 1

(5,0)1

2

A’ 1

h1n1

n2

(15,0) (25,0)

h1

h1

A B C

(10,-10)

(0,0)

22,

22n1

22,

22n2

0y

5x

p

p

Coordonnées des point du solide déformable :

Coordonnées de l’obstacle 1 :

0y

15x

p

p

0y

25x

p

pA B C

Exemple d’application

11c

y1

11c

x1

h22nh

h22nh

1cy1

1cp

1cx1

1cp

nhyx

nhxx

22

221

21

221

21hn1

21n1

21n

22

221

21

221

21n1

21n1

21n

1y2y11c

y

x2x11c

x

Système à résoudre :

Calcul de la normale de élément 1 de l’obstacle : Exemple d’application

21

2215h

0h2215

15h2215

1

1

1

11015

2225h

0h2215

25h2215

1

1

1

21

522h

0h2215

5h2215

1

1

1

Impossible

Point C

Point B

Point A

225

2215,

225minh1

21

25

22

225

25

22

225

1

1

v

uDéplacement pt A:

Exemple d’application

1010121101

21y1

21y1

21y

3520121101

21x1

21x1

21x

c3

c2

2c

c3

c2

2c

Élément obstacle 2

1112111

21n1

21n1

21n

0012101

21n1

21n1

21n

3y

2y

2cy

3x

2x

2cx

(5,0)

2 3B’2

(10,-10)

h2

n2 n3

(15,0) (25,0)

(20,-10)

h2 h2

A B C 1,0n1

1,0n2

Calcul de la normale de élément 2 de l’obstacle :

Coordonnées de l’obstacle 2 :

Exemple d’application

1210h

0h105035 2

2

010h

0h101535 2

2

Point C

Point B

Point A

Impossible

1210h

0h102535 2

2

Impossible

10v

0u2

2

Déplacement pt B:

Exemple d’application

150121101

21y1

21y1

21y

5530121201

21x1

21x1

21x

433c

433c

Élément obstacle 3

22

221

21

221

21n1

21n1

21n

22

221

21

221

21n1

21n1

21n

y4y33c

y

x4x33c

x

(5,0)

3

4

C’3

(20,-10)

h3 n4

n3

(15,0) (25,0) (30,0)

h3

h3

22,

22n1

22,

22n2

Calcul de la normale de élément 3 de l’obstacle :

Coordonnées de l’obstacle 3 :

Exemple d’application

21

522h

0h2215

25h2255

3

3

3

Point C

Point B

Point A

Impossible

1015

2522h

0h2215

5h2255

3

3

3

21

1522h

0h2215

15h2255

3

3

3

225

2215,

225minh 3

Déplacement pt C:

25

22

225

25

22

225

3

3

v

u

Exemple d’application

Soit deux barres de longueur L et soumises à un effort de traction F. L’extrémité 0 estencastrée et on impose la condition de contact

FL,E,S L,E,S

U2=u1 = constant0 1 2

1u 2u21 uu

Solution analytique :

ESFLu

LuEE

SF

22

ESFLuu 21

Exemple d’application

K K ESL1 2

1 11 1

Matrice de rigidité (élément de barre)

Vecteur des efforts extérieurs

F FF1 2

00

0

Assemblage :

K ESL

1 1 01 2 1

0 1 1 F

F

00

Exemple d’application

comme on ne considère que les ddl : et u10u 0 u2 , le système s’écrit :

F0

uu

1112

LES

2

1

Condition de contact h = 0 :

0uGuu

11uuh T

2

112

11G T

F00

uu0

110121

011

LES

2

1

Ce système est équivalent à :

1111

GG T

Exemple d’application

a. méthode de pénalisation :

FuGGK T

F0

uu

LES

LES

LES

LES2

2

1

uu

FLES

ES LES L

1

2

12

Solution exacte si :

11

ESFL

uu

2

1

Solution du système :

Exemple d’application

b. méthode des multiplicateurs de Lagrange :

0

0

011

1

12

2

1

Fuu

LES

LES

LES

LES

L/ES11

ESFLu

u

2

1Solution du système

F représente la force de réaction

0Fu

0GGK

T

Multiplicateur de Lagrange est la réaction normale

Exemple d’application

c. méthode du lagrangien perturbé :

Fuu

LES

LES

LES

LES

00

/111

1

12

2

1

LESLES2

1

ESFL

uu

2

1

F

Solution exacte si

11

ESFL

uu

2

1

0

Fu1GGK

T

LESFL

Solution du système

et

et

Exemple d’application

uu

F LE S

E S LE S L

10

20

12

00

k k

k

kk k k

uu u u

1 1

21 21 1 ( )

d. méthode du lagrangien augmenté :

k

k

k2

k1

Fuu

LES

LES

LES

LES2

FGuGGK kkT

Remarque : La première itération de la méthode du lagrangien augmenté correspond à la solution de la pénalisation

Étape 1 :

Exemple d’application

le calcul de solution du ce système : u u11

21,

LESFL)uu( 0

201

01

1

1

12

11

Fuu

LES

LES

LES

LES2

Étape 2 :

212

11

LESESLES2LES

1

ESFL

uu

Solution du système :

Exemple d’application

k

k1k

FLES

ES1LES

FL)uu( 21

11

12

1n2

n

kk

kk

kk

kk1

kF

F

Étape 3 :

Étape n :

11

ESFL

uu

2

1

Exemple d’application

top related