l'opéra de strasbourg
Post on 14-Mar-2016
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De la façade aux coulisses,suivez le guide...
par
cour
s dé
couv
erte
L’Opérade Strasbourg
Après un siècle d’existence, la « Comédie française », installée dans la Grange d’avoine au milieu de la place, est détruite par un incendie.
On pose la première pierre de l’édifice actuel, baptisé en l’occasion « Théâtre Napoléon ».
Au bout de dix-sept ans de chantieret d’atermoiements, est inauguréle « Théâtre français ».
D’importants travaux donnent à la grande salle et au foyer l’apparence qu’on leur connaît encore.
Le bombardement prussien livre le bâtiment aux flammes : seuls restent debout les murs extérieurs et le péristyle.
Reconstruit à l’identique par les autorités allemandes, le théâtre rouvre ses portes.
L’adjonction de salles techniques conduità la construction de la rotonde au chevetdu bâtiment.
La technique de scène est considérablement modernisée avec, en particulier, la création d’un plateau tournant, d’un gril technique et d’un monte-décors.
La grande salle et son plafond font l’objet de la dernière grande campagne de restauration en date.
1800
1804
1821
1854
1870
1873
1888
1941
1965
en 10 dates
le théâtre
L’élévationSix colonnes en grès rose et jaune couronnées de chapiteaux ioniques, surmontées d’un entablementet d’une corniche en saillie.
Le mur Sur les lignes de refend du mur se découpent des ouvertures en plein cintre au niveau inférieur, des fenêtres rectangulaires à balustrade à l’étage.
élevée selon les plans de 1818 par Villot, architecte de la ville, la façade avant est de facture néo-classique. Inspirée de modèles comme le théâtre de l’Odéon à Paris, elle en adoucitla rigueur par le choix de l’ordre ionique et la présence d’une galerie de Muses.
Les six Muses du péristyleCommandées par Villot au sculpteur Landolin Ohmacht, les figures représentent six des neuf Muses : de gauche à droite, Euterpe préside à la musique et Clio à l’histoire, Thalie est la marraine de la comédie tandis que Melpomène commande à la tragédie, Erato inspire les poètes lyriques et Terpsichore, enfin, donne le mouvement à la danse.
la façadeavant
édifiée en 1888, cette abside monumentale reprend les éléments de la façade principale, mais dans l’esprit wilhelminien des bâtiments environnants de la Place de la République.
L’élévationEntre les six colonnes ioniques engagées dans le mur, on retrouve l’ordonnancement vertical de la façade opposée.
La fonction du bâtiment se lit aux mascarons de comédie et de tragédie sur la coursive et à la grande lyre d’Apollon au pignon.
La décoration Elle se fait plus présente avec les balustrades des fenêtreset de la coursive, les acrotères,les oculi et le couronnement du toit en dôme.
la façadearrière
le p
lafo
ndla
gra
nde
salle
▪
Dans la grande salle, l’or le dispute à la pourpre sur fond d’ivoire. Réplique de celle de 1854, cette salle à l’italienne inaugurée en 1873 élève ses quatre galeries jusqu’au plafond, à quelque 18 mètres de hauteur. D’une capacité de 1142 places, elle est remarquable autant par la variété que par l’unité de son décor.
Au-dessus du cadre de scèneApollon, une main posée sur sa lyre, tend de l’autre une couronne de laurier à la troupe des neuf Muses.
En faceAu pied de la statue d’Athéna, dans un théâtral geste d’effroi se joue, devant des figures de Gorgones, la Tragédie.
à gauche en regardant la scèneUn amour ailé présente le grimaçant masque de la Comédie devant desspectatrices ravies.
à droite en regardant la scèneUne ronde de jeunes filles tourneau son de la flûte d’un satyre :voici la Danse.
arrière
la grande sallele
s av
ant-
scèn
es
Loge de première galerieLe fronton cintré de la grande loge présente, environnées de chêne et de laurier, les armes de Strasbourg, dites d’argent à la bande de gueules(fond d’argent barré de rouge).
Les colonnesDes colonnes corinthiennes d’ordre colossal ornées de trophées supportent des candélabres de bronze.
Loge de troisième galerieDe chaque côté de la scène, les masques de la comédie et de la tragédie se font face sur fond de treillage losangé.
Le frontonétendus sur ses rampants, deux élégants putti retiennent, de part et d’autre d’une urne, de riches guirlandes.
la grande salle
les
balc
ons
Quatrième galerieAu royaume de Pomone, moulurede fruits et bouquets de grenades,de figues et de raisins.
Troisième galerieEncadrant des urnes, les trophées réunissent des instruments bucoliques : cornemuses, castagnettes, flûtes de pan, tambourins, mandolines…
Deuxième galerieDans les cartouches, des masques de comédie et de tragédie alternent avec des trophées qui superposent lyres et autres instruments de musique.
Première galerieHuit putti musiciens couronnés de pampres dionysiaques ou de laurier apollinien jouent de divers instruments devant le parapet conçu comme une balustrade aveugle.
De style Louis XV, le foyer offre un vaste espace lumineux où les moulures dorées se détachent sur des lambris blancs. Son nom rend hommage à Paul Adrien Bastide, directeur de l’Opéra de Strasbourg avantla Seconde Guerre mondiale et à la Libération.
le foyerSalle Paul Bastide
Sous la balustrade d’un balcon en trompe-l’œil sont honorés, sous un ciel d’azur, les sciences et les arts, représentés par des livres et divers instruments de mesure et de musique.
Le buste de Louis ApffelLe buste de 1874 (réplique par Philippe Grass qui en avait sculpté l’original en 1854) célèbre Louis Apffel : par testament, ce magistrat de Wissembourg dota le théâtre de Strasbourg afin de favoriser « la perfectibilité et un plus ample développement de l’art dramatique et musical ». Son legs finança les travaux de 1854.
derrière...
... le rideau
La fosse d’orchestre> capacité en « petite fosse » : 65 musiciens> capacité en « grande fosse » : 75 musiciens> largeur : 12,50 m> profondeur : 9 m
Le cadre de scène> largeur : 11,20 m> hauteur maximale : 7,20 m
La scène
> profondeur utile : 19 m> profondeur totale(bord de fosse / fond de scène) : 21,50 m> largeur de mur à mur : 26 m> hauteur utile maximale : 16 m> diamètre de la scène tournante : 16 m
La machinerie> 88 perches contrebalancéessur toute la profondeur de la scène> longueur d’une perche : 16 m> capacité d’une perche : 220 kg> charge maximale des palans motorisés (« ponctuels ») : 500 kg> capacité du monte-décors en fond de scène (L : 17 m, l : 2 m, h : 4 m) : 5 000 kg
Rideaude fer
côté
pub
lic
Tourellescôtés Cour et Jardin
Cabine « poursuite »(projecteurs)
Régie lumière / vidéo / surtitrage& Régie son
Rideaude fer
Cintres
Passerelle de charge
Loges
Passerellede manipulation(ou passerellede manœuvre)
Loge chœur dames
Loge chœur hommes& loge perruqueset maquillages
Loges solistes
Scène
Dessous de scène
Cage de scène
Régies de scènecôtés Cour et Jardin
côté coulisses
Monte-décors
Gril techniquePont d’éclairage
Cabine « poursuite »(projecteurs)
Régie lumière / vidéo / surtitrage& Régie son
Entrée des artistes
Textes Pierre ZimmerPhotos Frédéric Godard Conception graphique Flora Klein - OnRImpression IREG StrasbourgImprimé à 30 000 exemplairesN°ISSN 2103-981XLicences 2 - 1055775 et 3 - 1055776
Opéra national du Rhin19 place Broglie ▪ BP 8032067008 Strasbourg cedex France+33 (0)3 88 75 48 00 opera@onr.fr
www.operanationaldurhin.eu
Directeur généralMarc Clémeur
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