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Impacts du B2C sur les modes de vie et comportements de

consommation

Conséquences sur la logistique urbaine - Développement de la LAD et de la LHD -

21 mars 2011

Bruno Durand

Université de Nantes

Modes de livraison des internautes

BD

1 – Quelques caractéristiques du « B to C » 2 – Les modèles logistiques du « B to C » 3 – La problématique des livraisons urbaines

à domicile (LAD) et hors domicile (LHD)

4 – Impacts du « B to C » sur la logistique urbaine

1 – Caractéristiques du B to C

Définition du e-commerce

  vente ou achat de biens ou de services (transaction commerciale)

- effectué par une entreprise, un particulier, une administration

- réalisé au moyen d’un réseau électronique (commande/Internet) le règlement financier et la livraison pouvant être réalisés en ligne ou par d’autres moyens

Le e-commerce n’est jamais qu’une VAD…

BD

issue de La Vente Par Correspondance (VPC) :

1885 Catalogue papier - Courrier 1970 Catalogue papier - Téléphone 1980 Catalogue papier - Minitel 1995 Catalogue numérique - Internet (80%) 80% des Français achètent à distance

La Vente A Distance (VAD)

BD

1 – Caractéristiques du B to C

BD

1 – Caractéristiques du B to C

Avantages du e-canal de distribution

•  Canal court : « Producteur Consommateur » •  Personnalisation de la relation client : « 1 to 1 »

(historique des achats – disponibilité & suivi de la commande)

•  Offre de produits et services : - actualisable en temps réel - accessible : - 24h sur 24 (avantage temporel) - à une clientèle éloignée (av. spatial)

•  Tarification généralement avantageuse…

L’évolution du « B to C » en France

6

12

20

25

31

46

0 10 20 30 40 50

2004

2006

2008

2009

2010

2012

CA  du  "B  to  C  "

en milliards d’euros – Source : Fevad

+ 100%

+ 67%

+ 24%

+ 25%

+ 48%

BD

1 – Caractéristiques du B to C

L’évolution du « B to C » en France

•  X 35 en 10 ans (X 4 en 5 ans de 2005 à 2010) •  Nombre d’internautes : 33 millions 1 Français / 2 •  Nbre de consonautes : 27 millions 4 internautes / 5 •  325 millions de transactions en 2010 :

-  soit 12 transactions en moyenne / consonaute -  soit environ 1 transaction / mois / consonaute

-  soit environ 1.170 € dépensés / consonaute

-  soit 100 € / transaction / consonaute Source : Fevad

BD

1 – Caractéristiques du B to C

L’évolution du « B to C » en France

•  La France rattrape son retard, mais reste… le 8ème pays européen par son taux de consonautes :

1 - Danemark : 60% 2 - Royaume-Uni : 57% 3 - Pays-Bas : 56% 4 - Allemagne : 53% 5 - Suède : 53% … Finlande (51%) / Luxembourg (49%) 8 - France : 44%

Précision : le taux moyen de consonautes de l’UE est de 35%

Source : Le Journal du Net & Eurostat

BD

1 – Caractéristiques du B to C

L’évolution du « B to C » en France

Qui sont les consonautes français en 2009 ?

•  51% sont des femmes •  38% des CSP+ et… 31% des CSP-

contre 13% en 2008…

Source : Fevad

34%21%20%17%8%Autres

Tranche  d'âge  des  consonautes  français

Part  décroissante

35  -­‐  49  ans25  -­‐  34  ans50  -­‐  64  ans16  -­‐  24  ans

BD

1 – Caractéristiques du B to C

Source : Filser

BD

1 – Caractéristiques du B to C Le comportement du consommateur

BD

1 – Caractéristiques du B to C Parallèle entre l’e-commerce et l’hypermarché

L’année de référence n est 1963 pour les hypermarchés et 1997 pour le e-commerce Source : Moati et alii (2003)

L’évolution du « B to C » en France

Source : Fevad

Evolution du nombre de sites marchands

9  300      

15  200       23  900      

36  900       48  650      

64  000      

-­‐

10  000      

20  000      

30  000      

40  000      

50  000      

60  000      

70  000      

2004 2005 2006 2007 2008 2009

+ 63%

+ 57% + 54%

+ 32% + 32% 73 200 sites en 2010

BD

1 – Caractéristiques du B to C

L’évolution du « B to C » en France

Source : Fevad

Les produits achetés en ligne en 2009

Produit en  %  des  internautesTechnique  (informatique,  électroménager,  image  et  son…) 52%Voyage  et  tourisme 51%Culturel  (livre,  CD,  DVD…) 46%Habillement 46%Equipement  de  la  maison  (meuble,  bricolage,  jardinage…) 25%Hygiène  /  Beauté  /  Santé 24%Jeu  et  jouet 18%Alimentation  générale 11%Voiture 3%

BD

1 – Caractéristiques du B to C

BD

1 – Caractéristiques du B to C Critères de vendabilité sur le Net Propension des consommateurs à acheter

des produits sur Internet Types de produits Exemples Vendabilité

Numérisables CD / DVD / Livres… Très élevée

Intangibles Voyages / billetterie / finance… Elevée

Tangibles, nécessitant d’être vus, touchés, essayés, ou encore produits de marque…

M e u b l e / h a b i l l e m e n t / automobile / luxe…

Complémentaire a u m o d e d e distribution existant

Tangibles, nécessitant des infrastructures de conservation, de livraison…

P r o d u i t s alimentaires… Limitée

Plus l’e-logistique est simple et plus … la vendabilité est élevée.

L’évolution du « B to C » en France

en milliers de visiteurs uniques - Source : Fevad

Le « Top 10 » des sites marchands selon les visites

Rang Site  marchand Catégorie Moyenne  journalière1 eBay  ("de  tout"  en  achat  et  vente  /  en  neuf  et  occasion) Pure-­‐player 4322 Price  Minister  (Produits  à  dominante  culturels) Pure-­‐player 3493 Amazon  (Produits  à  dominante  culturels) Pure-­‐player 2734 Cdiscount  (Groupe  Casino  -­‐  Produits  techniques) Click-­‐and-­‐mortar 2685 La  Redoute  (Dominante  habillement) VADiste 2576 Fnac  (Produits  à  dominante  culturels) Click-­‐and-­‐mortar 2527 SNCF  (Voyage  et  tourisme) Click-­‐and-­‐mortar 2438 3  Suisses  (Dominante  habillement) VADiste 2269 Vente-­‐privée  (Dominante  habillement  et  grandes  marques) Pure-­‐player 19410 Pixmania  (Produits  techniques) Pure-­‐player 187

13 Carrefour  (dont  l'alimentation  générale) Click-­‐and-­‐mortar 14215 Eveil  &  Jeux  (Groupe  Fnac  -­‐  Jeu  et  jouet) Click-­‐and-­‐mortar 117

BD La Redoute 1er en 2010 (383)

1 – Caractéristiques du B to C

BD

1 – Caractéristiques du B to C

BD

1 – Caractéristiques du B to C Profil d’une commande

•  Nombre de lignes faible et quantité par ligne faible •  Fréquence irrégulière

Modes de livraison : A Domicile (LAD) / en deHors du Domicile (LHD)

sous 24/48h, mais également plus…

Service attendu : •  Suivi de la commande •  Montage et mise en main •  Retour de la commande •  Personnalisation des produits diff. retardée •  Personnal. du profil du client offre adaptée

BD

1 – Caractéristiques du B to C

38%

23%

22%

19%

14%

12%

6%

6%

4%

3%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

Aucun

Problèmes pour surfer sur le site

Utilisation non autorisées des données personnelles

Retard dans la livraison

Communication avec le SAV

Publicité ou offre mensongère

Produit ou service non livré

Manque de clarté dans le prix

Impossibilité rendre produits non désirés

Problèmes de paiement

Problèmes rencontrés par les internautes…

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

L’effet « désintégrateur » du B2C

Passage de

flux massifs d’entreprise (B2B)

à

une multitude de flux éclatés de particuliers (B2C) : logistique diffuse

(door to door)

flux + nombreux et - volumineux

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Circuit de Distribution "B to B"

Rôle fondamental du magasin(lieu de rencontre du client et du produit)

Fournisseur A Fournisseur C

Clients 1

Magasin 1

Clients 2

Magasin 2

Entrepôt 1

Clients 3

Magasin 3

Clients 4

Magasin 4

Entrepôt 2

Fournisseur B

Clients 5

Magasin 5

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Circuit de Distribution "B to C"

Le magasin est virtuel(Le produit est directement livré chez le client)

Fournisseur A Fournisseur C

Clients 1 Clients 2 Clients ...

Entrepôt 1

Clients 3 Clients 4 Clients ...

Entrepôt 2

Fournisseur B Clients 5 Clients ...

2 - Les modèles logistiques du B2C Stockage et préparation sur sité dédié en amont

avec consolidation par un P.S.L.

90%

infomédiaire

e-supply chain culturelle

La Poste / TNT Express / FedEx…

BD

Le cas de la cyber-épicerie française L’alternative retenue par le commerce intégré

(Carrefour – Auchan – Cora – Télémarket…) préparation sur entrepôt dédié et livraison à domicile

Tournées de LAD des

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Scénario du Warehouse-picking

BD

Le cas de la cyber-épicerie française Stratégies logistiques des cyber-épiciers intégrés

Cybermarchés auchandirect.fr houra.fr ooshop.com telemarket.fr Nbre références 5.500 50.000 8.000 10.000

Zone de livraison Paris – Lyon – Lille – Toulouse - Marseille 24 départements Paris – Lyon - Ouest Paris et 71 dépts

Nombre d’entrepôts 6 2 3 1

Localisation des entrepôts

2 en Ile-de-France, 1 à Lyon, 1 à Lille, 1 à

Toulouse et 1 à Marseille depuis 2009

Bussy - Externalisé Marignane - En propre

+ 2 plates-formes

Marly-la-Ville et Vélizy pour Paris

Vaise pour Lyon Pantin

LAD Internalisée Hybride Externalisée (Star) Hybride (Chronopost)

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Caractéristiques du warehouse–picking

  Désintermédiation du magasin

  Site de préparation intégré ou externalisé, souvent dédié et de taille variable

  Livraisons à domicile (LAD sur tournées « longues ») : Transport intégré ou externalisé Remise en mains propres

Dépôt en boîtes à lettres   Livraisons hors domicile (LHD) réintermédiation

dépôt en consigne de proximité (tri-température)

Investissements Commandes suffisantes en volume ou valeur

Le cas de la cyber-épicerie française L’alternative retenue par le commerce associé

(Intermarché – Système U – Leclerc) stockage et préparation en magasin

Tournées de LAD internalisée des

ou REM (Retrait En Magasin) Chronodrive (Auchan) a

développé une solution hybride : le RED - Retrait En Dépôt dédié de proximité -

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Scénario du Store-picking

BD

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Caractéristiques du store–picking

  Bivalence du magasin

  Proximité dépendante du maillage du territoire (liée à la densité en magasins du réseau de distribution)

  Livraisons à domicile (LAD sur tournées « courtes ») : Transport intégré ou externalisé Remise en mains propres

Dépôt en boîtes à lettres   Enlèvement direct au magasin envisageable

Zéro-investissement dans la « brique » (brick and mortar)

Le cas de la cyber-épicerie française Synthèse des stratégies logistiques

des cyber-épiciers français

Nature du distributeur

Préparation en entrepôt(s) dédié(s) et centralisé(s)

Préparation en magasins ou sur dépôts de proximité

Intégré

- Carrefour ooshop.com / 3 e - Auchan auchandirect.fr / 6 e - Galeries Lafayette

telemarket.fr / 1 entrepôt - Cora houra.fr / 2 e

- Carrefour ooshop.com magasins d’appui sur l’Ouest

- Auchan chronodrive.fr / 20 sites - Monoprix monoprix.com - Casino coursengo.com

44 magasins sur Paris

Associé

- Intermarché expressmarche.com 350 supermarchés

- Système U coursesu.com 260 magasins

- Leclerc expressdrive.fr 65 hypermarchés

BD

2 - Les modèles logistiques du B2C

Scénario des e-Small Grocery Stores BD

3 – La problématique des livraisons

Le développement du commerce en ligne « B to C » va progressivement accentuer le problème des livraisons, urbaines qu’elles se fassent : -  directement au domicile de l’internaute (LAD) ou

éventuellement sur son lieu de travail (LAT)

ou -  en dehors du domicile de l’internaute (LHD), sur un point relais ou directement au magasin (REM) ou encore sur un dépôt de proximité (RED).

BD

3 – La problématique des livraisons

BD

Incidences probables du développement du « B to C » sur les livraisons urbaines

–  risques :

•  augmentation des encombrements en centre-ville : trafic + livraisons sur voirie

•  augmentation de la pollution urbaine

–  objectifs :

•  améliorer la fluidité de la circulation

•  diminuer la pollution

3 – La problématique des livraisons

BD

B2C et fluidité du trafic ?

3 – La problématique des livraisons

BD

Quelles solutions pour les livraisons urbaines ?

1 - Les P.D.U. (Plans de Déplacements Urbains) ?

•  instaurent une réglementation :

–  interdiction de circulation ou d’arrêt

–  limitation des plages de livraison

•  semblent accentuer le problème

(concentration des flux) :

« Plus de véhicules en moins de temps »

3 – La problématique des livraisons

BD

Quelles solutions pour les livraisons urbaines ?

2 - Les C.D.U. (Centres de Distribution Urbaine) ?

•  constituent des plates-formes d ’éclatement à proximité des centres-villes.

•  permettent un tri des marchandises à livrer par quartier (fonction « postale »).

•  s ’ i n sc r i ven t dan s u n e démarc h e d’optimisation (tournées & clients) :

« Livrer plus avec moins de véhicules »

3 – La problématique des livraisons

BD

Fournisseur A Fournisseur D Fournisseur B Fournisseur C

Entrepôt Plate-forme

Centre de Distribution Urbaine

Quartier Nord Quartier Ouest Quartier Est Quartier Sud

Clients B/C Clients B/C Clients B/C Clients B/C

BD

3 – La problématique des livraisons

Les attentes du cyberconsommateur au niveau de la livraison du produit : le respect des délais et …

•  être livré chez lui, sur RDV (ou dépôt en BAL ou en « SAS » si absence)

•  être livré sur son lieu de travail

•  enlever le produit dans un point relais voisin (via les réseaux Kiala, Sogep, La Poste, à2pas…)

•  retirer la commande en magasin ou en Drive

… au niveau des enlèvements à domicile (organisation de type reverse logistics ou rétrologistique)

… et au niveau du coût (raisonnable / valeur produit ?)

3 – La problématique des livraisons

La répartition LAD / LHD

Source : Fevad

Livraison PartLAD 88%LAA 10%LAT 5%Point  relais 43%REM 19%

LHD

Aujourd’hui, le rapport « LAD & Co » / « LHD » est de l’ordre 62 / 38.

BD

3 – La problématique des livraisons L’impact du D. D. sur la vente en ligne :

un triple défi (E / E / S)...

1 - en LAD & Co : « 0-commande non livrée »   pas de retour et de re-livraison

  respect des plages horaires de livraison   équipement des foyers en boîtes de réception partagées

2 - en LAD : « le tout en une livraison »   le coup de sonnette unique

  consolidation des commandes sur des CDL ou des CDU   intermédiation d’e-PSL (coursiers)

3 - en LHD : « le point de retrait unique » ?...   intérêt économique de la LHD pour le ...

  risque de multiplication anarchique   vers une nécessaire intermédiation des CDL/CDU

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

Désormais, la logistique urbaine doit aussi tenir compte :

- des mutations commerciales : - le développement du commerce en ligne : impact sur les livraisons en ville

- le renouveau des magasins de proximité : impact sur le trafic en ville

- des préoccupations environnementales : impact sur la réduction des GES

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

I l dev ien t donc u rgen t de cons idé re r l e s problématiques logistiques du « B2C », et en priorité celle des livraisons (LAD & LHD), dans le cadre d’une logistique urbaine globale.   1ère étape : Leur intégration dans les PDU

(Plans de Déplacements Urbains)

Le levier réglementaire

  2ème étape : Vers la création de CDU (Centres de Distribution Urbaine)

Le levier technico-organisationnel

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

1ère étape : Le levier réglementaire les horaires

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

1ère étape : Le levier réglementaire Quelques expérimentations :

-  en France :

- Paris

- Communauté urbaine de Lyon les points Rapido : système de régulation de l'accueil des livraisons et des courses de particuliers

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

1ère étape : Le levier réglementaire voies, motorisation…

Quelques expérimentations :

-  en Europe :

- Barcelone balisage électronique permettant un usage multiple des voies (circulation, stationnement nocturne ou livraison) en fonction des horaires

- Stockholm mise en place de LEZ (Low Emission Zones – Zones à faibles émissions polluantes) accessibles aux véhicules remplissant des minima en matière de motorisation

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

1ère étape : Le levier réglementaire nuisances sonores

Quelques expérimentations :

-  en Europe :

- Belgique instauration du label PIECK dans le cadre de la loi sur la limitation des nuisances sonores générées par les l ivraisons de marchandises . Livraison la nuit sous conditions :

< 65 dBA de 19 à 23h < 60 dBA de 23 à 7h

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

2ème étape : Vers la création de CDU

Le levier technique

•  l’innovation dans les moyens de transport (véhicules électriques [ElecTruckCity - Deret] ou fonctionnant au GNV)

des véhicules plus écologiques

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

2ème étape : Vers la création de CDU

Le levier technique

•  l’innovation dans les moyens d’exploitation (optimisation des tournées...) et de télécommunication (temps réel)

éviter les kilomètres inutiles (ex. : re-livraison)

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

2ème étape : Vers la création de CDU

Le levier organisationnel et concurrentiel

•  la solution (bonne ?...) des points relais

Développement de l’offre

• Grande proximité des P.R. •  Large plage d’ouverture

•  Risque de saturation de certains point relais •  Inadapté pour les produits encombrants, frais, surgelés

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

2ème étape : Vers la création de CDU

Le levier organisationnel et concurrentiel

•  l’exemple de la solution

Message de livraison - Accès au SAS - Accès à la B.R. - Retrait du colis

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine Le Centre de Distribution Urbaine

une super-structure de mutualisation élément-clé d’une logistique urbaine durable

Distribution urbaine sans CDU

PSL 1

PSL 3

PSL 2

CDU

Distribution urbaine avec CDU

Le CDU un outil d’optimisation économique et environnementale,

et de coopétition entre PSL et e-PSL

BD

4 – Impacts du B2C sur la logistique urbaine

CDU, mais aussi ELU (Espace Log. Urbain) & Consignes

BD

Conclusion

Comment cela va-t-il évoluer demain ?

1 - Le « B to C » : un phénomène irréversible… 2 - Mutation indispensable

des modèles de logistique urbaine vers

des modèles d’e-logistique urbaine

3 - Emergence de nouveaux opérateurs (e-PSL) 4 - Implication forte et « contrôle » des collectivités

BD

Impacts du B2C sur les modes de vie et comportements de

consommation

Conséquences sur la logistique urbaine - Développement de la LAD et de la LHD -

21 mars 2011

Bruno Durand

Université de Nantes