b2c n°3 - mai 2008

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Hors série B2C : Exclusif : Les plumes du lycée se rebellent ! Journal du lycée Saint-Exupery - bruit2couloir.free.fr - n°3 - Mai 2008 Portrait d’élève : Paul Zaporta se confie pour nos lecteurs ! P2 Dans ce numéro : Portrait d’élève...........p 2-3 Pas si loin que ça...p 4-5-6-7 Zoom sur...........p 8-9-10-11 Tribune libre...............p 12 Interview VIP..............p 13 Courrier des lecteurs...p 14 Horoscope.....................p 15 Interview VIP...............p16 Hors série Gagnants B2C : Mais où sont nos gagnants ?? P 14 Le journal qui n’a pas peur des mots ! A BIENTÔT CAMARADES ! PETIT CLIN D’ŒIL ... L’édito de la rédaction Bruit de Couloir est de retour ... pour la der- nière fois de l’année ! Le voici en chair et en os pour une version modernisée, tant au niveau du fond que de la forme. Alors si tu veux reprendre le journal l’année pro- chaine, fait nous un signe ! La rédacon sou- haite aussi de très bonnes vacances d’été, et surtout une REUSSITE aux examens. Les cinq let- tres sont là pour vous encourager ! A l’année prochaine .. Reportages au coeur des voyages scolaires organisés par le lycée ! (Montage : Maxime Gammaire) De St-Ex à l’étranger : voyage au centre de l’enfer ! Ils ont été à notre écoute, souvent pendant plusieurs années. Portrait de ces personnels pas comme les autres ! Page 12 & 16

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B2C n°3 - Mai 2008

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Hors série B2C :Exclusif : Les plumes dulycée se rebellent !

Journal du lycée Saint-Exupery - bruit2couloir.free.fr - n°3 - Mai 2008

Portrait d’élève :Paul Zaporta se confiepour nos lecteurs ! P 2

Dans ce numéro :Portrait d’élève...........p 2-3Pas si loin que ça...p 4-5-6-7Zoom sur...........p 8-9-10-11Tribune libre...............p 12Interview VIP..............p 13Courrier des lecteurs...p 14Horoscope.....................p 15Interview VIP...............p16Hors série

Gagnants B2C :Mais où sont nosgagnants ?? P 14

Le journal qui n’a pas peur des mots !

A BIENTÔT CAMARADES !PETIT CLIN D’ŒIL ...

L’édito de la rédaction

Bruit de Couloir est deretour ... pour la der-nière fois de l’année !Le voici en chair et enos pour une version

modernisée, tant au niveau du fond que de laforme.Alors si tu veux reprendre le journal l’année pro-chaine, fait nous un signe ! La rédacCon sou-haite aussi de très bonnes vacances d’été, etsurtout une REUSSITE aux examens. Les cinq let-tres sont là pour vous encourager !

A l’année prochaine ..

Reportages au coeur des voyages scolaires organisés par le lycée !

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De St-Ex à l’étranger :voyage au centre de l’enfer !

Ils ont été à notreécoute, souvent pendant

plusieurs années.Portrait de ces

personnels pas commeles autres !

PPaaggee 1122 && 1166

Bruit de couloir - Page 2

Les lauriers de la Gloire !

“Regarder devant soi, ne jamais baisser les bras…“Interview du 2ème prix “St-Ex Academy” : Paul ZAPORTA

Bruit de Couloir: On sait juste de toique tu t'appelles Paul Zaporta (Paulopour les in8mes). Pourrais-tu te pré-senter pour nos lecteurs ?

PJ'ai 20 ans, je prépare actuelle-ment un B.E.P. Secrétariat. Je suisau lycée depuis 2 ans, j'habite à

Fréjus mais avant j'étais près de Hyères.

B2C: Qu'est-ce qui t'a poussé à par8ci-per à la St Ex. Academy ?Je trouvais que c'était vraiment unsuper projet, que ça permeDait demontrer une autre faceDe des élèves,pas toujours dans l'aspect "cours", maissous un autre angle, plus posiCf. Et puisje me suis dit "le ridicule ne tue pas"(rires) et aussi "tu verras bien"… J'ai faitça pour m'amuser !

B2C: Quels sont tes goûts musicaux ?J'écoute beaucoup de variété française,tout ce qui est chanson d'amour, j'aimebeaucoup les chansons d'amour(rires)… Obispo, Pagny, Cerrada, Bruel…Et puis aussi en anglais, Eagle-eyeCherry, les Cranberries de temps entemps, etc.

B2C: En dehors de la musique, as-tudes passions, des centres d'intérêts,des occupa8ons par8culières ?

(éclat de rire) Ah, là, c'est une bonnequesCon ! Pourquoi ceDe chanson ? Iln'y a rien de parCculier je crois avecelle… Déjà, j'aime bien les chansonsd'amour, c'est tout bête… Non, en fait,les paroles de "Lucie" me touchentvraiment : "regarder devant soi, jamaisbaisser les bras"… c'est ça en fait : ilfaut essayer de se baDre malgré tout.Et puis, il dit aussi "le temps c'est del'Amour"… il résume tout : il faut don-ner beaucoup…

B2C: Comment as-tu vécu la St Ex.Academy, côté coulisses ?C'était génial, on a passé une journéede fous ! J'étais pas mal stressé, mais ily avait beaucoup d'excitaCon. Le faitqu'on se retrouve tous ensemble à ré-péter, c'était super ! Et puis aussi, chan-ter devant 180 personnes, c'était unebelle expérience, les gens étaient ré-cepCfs… On a passé un super moment!B2C: Un dernier message pour les lec-teurs de B2C ?Je voudrais remercier les élèves de laTerminale BP Commerce, et aussi tousles profs qui ont organisé ça, leur Crerun grand coup de chapeau pour toutce travail… Super projet !

C.D

Fut un temps, je praCquais le "foot en fauteuil électrique",je faisais des championnats quand j'étais sur Hyères. On par-tait à Marseille, Lyon, etc. Mais depuis que j'ai déménagé,j'ai dû abandonner. Je m'invesCssais beaucoup là-dedansparce que ça me plaisait… Sinon, j'aime bien sorCr et fairela fête, comme tout le monde !

B2C: Tout le monde te connaît parce que tu fais par8e desélèves handicapés qu'on croise tous les jours dans le lycée,mais dont on ne sait rien… Aurais-tu envie de parler de cepoint en par8culier ou du handicap en général ?Moi, je suis handicapé. Je le vis bien parce que j'ai un en-tourage qui m'aide beaucoup. Ils sont supers. Mes parentsont toujours été là pour moi… J'ai un frère jumeau, on esttrès complices tous les deux, c'est fort… Etre handicapé, çan'empêche pas d'avoir des projets, comme tout le monde !

B2C: Le jour de la St Ex. Academy, tu as ému toute la salleen interprétant "Lucie" de Pascal Obispo. Pourquoi ce9echanson ?

Le 29 avril, à 10h, rencontre au som-met avec les 6 membres de Brea-kout, gagnants de la St Ex Academy,

à la cafète… Ambiance très sympa avecPaul Coursimault (baDeur), Romain Go-dard (guitariste), ValenCn Garioud (gui-tariste), Jérémy Masbou (bassiste), etLudovic Jourdain (chanteur), qui ontbien voulu répondre à quelques ques-Cons.Emilie : Alors, quelles sont vos impres-sions sur le concert ?Paul : Bah c’était cool d’organiser çadans un lycée. Il y avait pas mal deplaces assises, mais il aurait peut-êtrefallu prévoir plus de places debout. Etaussi une meilleure organisaCon, autantpour les audiCons que pour le concert,parce que la sono, c’était celle de Ludo !Romain : C’est vrai, et limiter les placesça n’a pas permis à tout le monde derentrer, c’est un peu dommage... Peutêtre qu’on aurait pu faire le concert surle stade…

à raconter ?Valen8n : Oui, il faudra une infirmièreprésente la prochaine fois.Romain : J’ai saigné sur ma guitare enme raclant les phalanges sur lescordes.Ludovic : Et j’ai complètement oubliéles paroles de Nirvana. Sans oublierque le maCn même j’ai imprimé au CDIles paroles des Raconteurs parce queje ne les avais pas sur moi.Valen8n : Et un grand bravo à Jeremyqui a tenu tout le concert sans faire defausses notes ! (rires) Mais c’est dom-mage que Paul n’ait pas eu de micro : ilfait pas mal de blagues derrière la bat-terie !Emilie : Depuis quand existe legroupe?Ludovic : Depuis les premières audi-Cons, c'est-à-dire 3 mois ! Avec un ré-pertoire de 10 chansons…

Emilie Verdier

Emilie : Oui mais ça aurait été compliqué ! Déjà pour lasono, pour la gesCon de places, et aussi pour la perturba-Con des cours de sport. Bref…Vous avez pensé quoi duspectacle en général ?Valen8n : C’était super varié.Paul : Et le Beat Box, trop bien. Mais surtout un grandbravo à Paul Zaporta. Il a trop bien chanté « Lucie » dePascal Obispo !Emilie : Vous allez rejouer l’année prochaine ?Romain : Carrément, on a envie de recommencer.Paul : Et de parCciper à l’organisaCon.Emilie : Vous avez des anecdotes, un problème technique

Bruit de couloir - Page 3

La St Ex Academy : la gloire sans les paillettes !Tout avait débuté

par un P.P.C.P. (Pro-jet Pluridisciplinaire

à Caractère Profession-nel), c’est-à-dire un tra-vail à meDre en placetout au long de l’annéedémontrant esprit d’ini-CaCve, organisaCon etcréaCvité, et comptantdans le baccalauréat. Untravail pris très au sé-rieux par la classe de Ter-minale Bac ProCommerce qui s’y étaitinvesCe dès le départavec énergie. De septembre à avril,tout avait donc étépensé, discuté, organisé,chiffré pour abouCr à cetaprès-midi du vendredi25 avril, date du specta-cle ouvert à tous, inCtulé avec hu-mour « La St Ex. Academy ».

Suite aux deux journées d’audiConsde décembre et février, 11 parCci-pants avaient finalement été sélec-Connés, dans les catégories«Danse», « Chant » et « Groupemusical ».

180 personnes dedans,mais autant dehors !

Succès total puisque 180 placesavaient été vendues, sans compterles spectateurs restés debout, col-lés contre le mur pour ne pas gênerles autres ! Mais la salle de confé-rence du lycée s’avérait bientôt troppeCte, le public se massant dès 13hà l’extérieur, malgré l’affiche COM-PLET.

Ambiance très aDenCve, mais sur-voltée dans certains coins grâce àSébasCen Garain, alias « Babas » etPierrick HoveDe en animateurs etgrands chauffeurs de salle. Puis,après une sublime démonstraConde beat box de Loïc Barcourt (BTS)en guise d’introducCon, la St ExAcademy pouvait maintenant com-mencer…Pendant deux heures se sont doncsuccédé :- des groupes de rock : FREESON

tout d’abord, composé de Gaïa Van Slingerland(TL2), Mathieu Dejean, Romain Brunengo etSimon Gaignaire de Tle S5. Puis les énergiquesBREAK OUT, avec ValenCn Garioud (1ère ES2),Jérémy Masbou (2nde 11), Paul Coursimault(1ère L1), Ludovic Jourdain (Tle STG3) et RomainGodard (2nde 7).- Dans la catégorie « Chant », seuls face à unesalle remplie, se produisirent Clémen8ne DeCarvalho (Tle STG7), Jessica Merks et sa guitare(1ère ES1), et Alison Laik (2nde6). Puis ce fut letour du duo Floriane Billaut (1ère L2) et Ma-thilde Lompret (2nde 5), et enfin de Paul Za-porta (Tle MS), qui déchaîna le public.Jean-Michel Delavena (Tle VAM2) enflammaaussi la salle avec ses morceaux de rap.- Dans la catégorie « Danse », Brenda Renaudin(Tle MS) mit toute son énergie dans un zouk en-diablé.

Un groupe dissident…

Un groupe « surprise », n’ayant pas parCcipé auxprésélecCons, s’était carrément invité. Difficilepour le jury de refuser lorsqu’on sait qu’il étaitcomposé essenCellement de professeurs… TheSaucepans (en français « les casseroles » !), com-posé de Mme Ferrandi, Mme Perelli, Mme Poja-ghi, M. Gardes et MaD Stedding, l’assistantaméricain, mirent le feu aux poudres, assistéspar Emilie Verdier (Tle BPCo), Stanislas Géron etMelissa Eren (Tle MS). La prestaCon fut mémora-ble, avec une interprétaCon de Where is my minddes Pixies, et Je rêvais d’un autre monde de Télé-phone !

Pour ceux qui n’auraientpas eu la chance d’assisterau spectacle, et qui au-raient du mal à y croire,nous avons des preuves,sous forme d’un DVD dispo-nible au C.D.I !

Et les gagnants sont…

Et oui, qui dit St Ex. Aca-demy dit classement,comme à la télé… Les ar-Cstes récompensés, testsd’applaudimètre à l’appui,furent :- 1er prix : Break out (124décibels) pour leurs re-prises rock saturées et effi-caces.- 2nd prix : Paul Zaporta(120 décibels) pour l’émo-Con pure et la puissance de

son interprétaCon de Pascal OBISPO- 3ème prix : The Saucepans (119 décibels)pour ce moment inoubliable, d’une rare in-tensité !!!Les gagnants reçurent des bons d’achat à uC-liser chez un disquaire de St Raphaël.

Un énorme projet, ayant nécessité des moisde préparaCon, une somme de temps etd’énergie incroyable, et surtout une énormedose de moCvaCon, tant de la part des élèvesque des enseignants ! Tout ça concentré en2 heures de temps, passées bien trop vite auxdires de tous !Mais l’aventure ne devrait pas s’arrêter là :des rumeurs affirment que le projet serait re-pris l’année prochaine, par les Tles MS. Avoir… En tous cas, il devrait y avoir du mondeau rendez-vous !

1 (pour les néophytes, le BEAT BOX, issu du hip hop1 (pour les néophytes, le BEAT BOX, issu du hip hopest un genre musical basé sur la percussion vocale,est un genre musical basé sur la percussion vocale,

au moyen de « scratchs vocaux »).au moyen de « scratchs vocaux »).

C.D.

Les “Saucepans” : des casseroles ? Pas si sûr de ça !Photos : C.D

Jessica Merks, sur un air de guitare .

Espanã, nous voilà !Bruit de couloir - Page 4

Du 27 février au 1er mars 2008,48 élèves de 1ère et Tle sontparCs en Espagne pour visiter

Barcelone, capitale historique, admi-nistraCve et économique de la Cata-logne. Ils étaient accompagnés parMme Falco, professeur d’espagnol,M. Gueyffier, professeur de maths,M. Nègre, proviseur-adjoint, et M.Lyonnaz, adjoint administraCf.

Au programme, de grandes visitesculturelles : la cathédrale de Gérone,le Musée Frédéric Marès et leMusée Dali Esculptor de Barcelonepour la 1ère journée.Puis Jour 2, Barcelone « moder-niste», plus sporCf, mais toujoursaussi culturel : promenade sur lesRamblas, l’emblémaCque avenue es-pagnole de Barcelone entre la Plazade Cataluña et le vieux port de la

ville où se dresse la colonne deChristophe Colomb. Sans oublier ladécouverte du marché couvert de laBoqueria. Parcours sporCf quand onsait que « Las Ramblas » s’étendentquand même sur 1.7 kms !Pour nous achever, le « CircuitGaudi» nous aDendait l’après-midi :les maisons du Paseo de Gracia, avecla visite de la Casa BaDlo, et la célé-brissime Sagrada Familia, œuvre ina-chevée de Gaudi, cathédrale du3ème millénaire, dont la construc-Con, commencée en 1883, devraitnormalement s’achever en 2030 !

La 3ème journée fut plus calme :Stade du Camp Nou, le stade du clubde football du FC Barcelone, peCtpassage dans les tribunes (eh oui, on

n’y coupe pas !), puis vi-site du Musée de l’His-toire de la ville avecnotamment… les cata-combes !

Fa8gués, maiscontents…

La preuve au travers de quelques

commentaires d’élèves !

Le voyage en Espagne avec lelycée était vraiment super !L'emploi du temps que nousavions était cool : visites lema0n et en début d'après-midi, puis quar0er libre ! Plustard dans la soirée, nous sor-0ons faire la fête ! Ce voyagem'a tellement plu que l'annéeprochaine, j'aimerais sûre-ment repar0r !Morgane, 1 ES3

La liberté que nous ont laisséles profs était super ! Ilsavaient une intense confianceen nous, et c'est cela qui a faitque tout le monde s'est trèsbien entendu, et que chacuna pu s'amuser !

Un voyage scolaire pas comme les autres, quirestera longtemps dans nos mémoires… Unvoyage culturel, mais aussi de très bons mo-ments que ce soit le maCn, l'après-midi, lesoir, et même la nuit !

Nous tenons à remercier toute l'équipe pé-dagogique ainsi que tous les élèves, car cevoyage nous a tous beaucoup rapproché. EnaDendant l'année prochaine pour un autrevoyage à Barcelone !

L.N. / C.D.

La Sagrada Familia, projet fou de l’architecte Gaudi !

Les 48 élèves en séance de pose !!Photos rescapées de Frédéric Lyonnaz

Au cœur de l’Italie !Bruit de couloir - Page 5

Hey ! Commentallez-vous cherslecteurs ?

Moi je suis en pleineforme… On m’a de-mandé de rédiger un ar-Ccle pour le journal Bruitde Couloir, sachant quej’ai rendu mes livres, puisque je suis parC en stagede comptabilité pour unepériode de 6 semaines…Le malheur a voulu quej’accepte d’écrire cet ar-Ccle pour débarrasserune jeune demoisellesurchargée de travailproche du BAC. Tout çapour de beaux yeux.Vous me direz, ce n’estpas votre problème !

Je vais donc vous comp-ter l’histoire de notre splendideépopée au cœur de l’Italie, dont lespersonnages principaux sont 47élèves, quatres professeurs et deuxchauffeurs de bus misogynes.

Le Départ…Commençons, par le commence-ment. Tout d’abord l’horaire :22h45, rendez-vous devant notrebon vieux bahut. On peut constaterquelques regroupements entreconnaissances, quelques personnesdélaissées, des joyeux, des moinsjoyeux… Enfin tout ce que l’on re-trouve lors des voyages scolaires…Ca y est ! On est parCs.César n’a jamais réussi à avoir laGaule ! Mais moi, j’aurai Venise !La réparCCon dans le bus ne fut pastrès compliquée. Les couche-tôt de-vant, et les couche-tard… Bref, vousavez compris.Ahhh, ce trajet de plus ou moins8h… On en a vu, et surtout on en asubi : certains chantaient, d'autresronflaient… Si vous voulez desnoms, contactez-moi, accompa-gnez votre demande d’un chèqueSVP.

1er jour : Véné8e !8h : on arrive devant l’hôtel, justele temps de prendre les pass pourles VaporeDos (NaveDe nauCque)qui vont nous transporter jusqu'à

Venise ! Quel bonheur Venise : la Cité des Doges, leGrand Canal où se promènent les inévitablesgondoles, la Place San Marco et sa splendide Ba-silique. Et puis surtout les jeunes et belles Ita-liennes et aussi… les pigeons !Après ceDe première magnifique journée, noussommes retournés à l’hôtel situé sur Lido du Je-solo. On s’est réparCs dans les chambres puisnous sommes allés dîner ! Nous éCons très contents de nos chambres. Té-lévision, en italien bien sûr. Mini frigos pour lesplus chanceux, frigos qui n'ont été bien sûr d’au-cune uClité… Proximité des autres chambres,très important ça ! Mais nous avons eu un peCtproblème d’eau froide, sûrement dû à la mau-vaise entente avec les chambres voisines ! Allezhop ! Au lit !

2ème jour : Les îles de la Lagune !Dés 8h, nous voilà parCs, toujours grâce aux va-poreDos, sur ces fameuses îles entourant Venisequi ont chacune leurs spécialités. Tout d’abordBURANO, village de pêcheurs renommé pour sesdentelles, aux façades de toutes les couleurs.Puis TORCELLO et sa Grande Place dominée parla cathédrale Santa Maria Assunta, fondée en639, mais qui après la malaria fut complètementdésertée. Et enfin MURANOOOOOOO (ADen-zione…), haut lieu de la verrerie, où l’on a pu as-sister à une magnifique démonstraCon desoufflage de verre, dans un atelier rien que pournous. A la fin de la visite de ces trois îles (sous lapluie), nous avons pu retourner marcher sur laplace Saint Marc, pendant quelques heures (sousla pluie), pour profiter de nos derniers moments

sur la lagune…Je dois avouer que la jour-née fut épuisante. On ad'ailleurs pu le constaterlors de ceDe dernière nuit àl’hôtel : au rendez-vous, mi-graines, troubles de la per-cepCon, et autres yeuxrouges pour cause d’aller-gies aux pollens…

3ème jour : Vérone etCiao Italia !CeDe fois-ci, lors de notredépart de l’hôtel, nouséCons accompagnés de nosvalises. C’est donc à 9h pé-tantes que nous avons prisle bus en direcCon de Vé-rone. « O Romeo, Romeo !Wherefore art thouRomeo? Deny thy fatherand refuse thy name. Or if

thou wilt not, be but sworn my love. And I'llno longer be a Capulet ».Vérone, ville de Roméo et JulieDe, mais sur-tout ville du tourisme, et non du romanCsmecomme on pourrait le penser, qui possède laplus riche collecCon de vesCges romains detoute l'Italie du nord. Nous avons pu visiterles Arènes Romaines et marcher sur Il Pontedella Pietra, pont en pierre construit après laseconde guerre mondiale. Un peu déçus à lavue du balcon de JulieDe, nous avons punous raDraper en taguant l’entrée de la bâ-Csse des Capulet (ci-joint photo du délit). Letombeau de JulieDe n’a pas pu être visitépour cause de peCts imprévus !Et pour ceDe dernière soirée en Italie, nousavons pu déguster des pizzas dans un restau-rant au cœur de Vérona, sans oublier le fa-meux "cocktail-surprise"… Et ce fut le départaux alentours de 22h.

Arrivederci…Je Cens à remercier l’équipe pédagogique quinous a permis de parCr en Italie découvrirdes paysages sublimes et partager de grandsmoments ensemble. Merci aussi aux enca-drants (je ne les citerai point, je risquerais dem’emballer au cas par cas sur quelques peCtsdétails crousCllants) pour leur paCence, leurjoie de vivre et tous nos quarCers libres !PS : J’oubliai la conclusion. Pendant cevoyage, j’ai appris beaucoup de choses, maisun mot m’a marqué : "Anencéphale". Cer-tains comprendront, d’autres s’interrogeront,je n’en dirai pas plus...

Ludovic Bergeron

Le groupe italien sur les marches de l’amphithéatre de Veronne.Photo : C.D.

Bruit de couloir - Page 6

Paris : un rêve qui devient réalité pour les TVAM 2 !

Après un grandtravail, nous,élèves de Tvam2

(Vente AcCon Mar-chande) avons réussi àaccomplir notre projet!Le lundi 31 mars à 19 hnous avons pris laroute vers Paris accom-pagnés par nos profes-seurs M. AouinC,professeur principal,M. Bocquillon, profes-seur de français etMelle Ferrandi, profes-seur d’arts appliqués.

Rungis était le point dedépart des nom-breuses visites de cevoyage.Nous avons découvertde près ce marché, lepoint de rencontre de tous lesgrossistes du monde enCer quiprésentent leurs produits à lavente. La visite était très intéres-sante: le guide nous a expliqué

l’importance de ce marché et sonfoncConnement.Dans le domaine de la vente éga-lement, nous avons découvert leluxe des grandes entreprises decommerce au centre commercialde Val d’Europe. Pour notre visiteà Auchan, M. AouinC avait pré-paré un travail pour en savoir da-vantage sur l’organisaCon, lesservices et le marchandisage deséducCon de ceDe entreprise.Puis, aux Galeries LafayeDe, parpeCts groupes, nous avons dé-couvert les produits haut de

gamme et l’architecture extraordinaire de ce grandmagasin.

Dans le domaine culturel, une visite inoubliable auMusée du Louvre et au Musée d’Orsay nous aDen-

dait : nous éCons admiraCfs devanttoutes les merveilles de ce musée,comme l’AnCquité ÉgypCenne, lapeinture française du XIXème siè-cle ou encore la peinture Italienne.Comme les autres touristes dumonde enCer, nous nous sommesémerveillés devant le célèbre sou-rire de la Joconde ! Notre visiteétait guidée par notre professeurd’Arts appliqués qui illustrait la for-midable diversité et l’immense ri-chesse du musée.Puis, direcCon le Musée d’Orsayqui a fait naître en nous un grand

senCment d’admiraCon devant la beauté de sessculptures et de ses arts décoraCfs.

Mais le plus dur nous aDendait : les 700 marches dusymbole de la ville de Paris : la Tour Eiffel !

Pour poursuivre ce voyage dans la joie et le bonnehumeur, nous avons passé une journée inoubliableà Disneyland, où nous nous sommes amusés avecnos professeurs comme des peCts fous !

Dans le cadre de notre programme d’Histoire, nousavions travaillé avec M. Bocquillon sur « la poliCqueet le pouvoir en France », thème qui débute par l’As-semblée NaConale, le « chemin des lois ». Pour re-tenir toutes les informaCons du cours, était prévue

une visite riche à l’Assem-blée NaConale, guidée parl’aDaché parlementaire deM. Ginesta, maire deSaint-Raphaël et députédu Var.

Et maintenant, les remer-ciements !Nous tenons à remerciertous nos professeurs quiont organisé le PPCP pourleurs efforts dans ce beauprojet, et surtout notreprofesseur de GesCon,Mme ChiEh, qui n’a pascessé de nous encourageret de nous moCver pouraccomplir ce voyage. Noustenons aussi à remercierMonsieur le Proviseur, M.Falconnier et toutes lespersonnes qui ont parC-

cipé au financement de notre voyage.Les élèves de TVAM2

Commentaires, côté profs et côtéélèves…

« Ce fut l’abouCssement d’une année detravail, un séjour très agréable, riche enémoCons, une véritable expérience devie. Des élèves impliqués et sympa-thiques qui ont fait de ce projet uneréussite » (M. Aouin0 & M. Bocquillon).« Voyage agréable, sympathique et cul-turel. Agréable récompense que de cap-ter l’aDenCon et l’intérêt des élèves dansle dédale des salles du Louvre et le gi-ganCsme du Musée d’Orsay » (Melle Fer-randi).« C’était difficile à réaliser. Ce voyage futextraordinaire, plein de découvertes entout genre » (Laura Pichon, élève deTVAM 2)

Nadia SOUSSANI et Issame ELASSRI

Le groupe des TVAM2 du haut de la Tour Eiffel !Photos : TVAM2

Bruit de couloir - Page 7

Un échange Franco-UkrainienC’est en avril 2008, que

le groupe “EnsembleImpulsions, est parC

au coeur de l’europe del’Est, en Ukraine. Pour cesjeunes (NDLR: de 11 ans à18 ans), ceDe expérienceest et sera inoubliable !Récit d’un voyage au coeurde nouvelles civilisaCons !

L’origine du Projet ?En novembre 2007, Phi-lippe Mabboux, professeurde musique au collège del'Estérel, à Saint-Raphaël(Var) rencontre un groupede professeurs de françaisukrainiens de Kiev, en stagede perfecConnement àSaint-Raphaël.Il leur présente les acCvitésde l'orchestre inter-établis-sements qu'il dirige, l'Ensemble IM-PULSIONS, en parCculier, l'échangefranco-tchèque réalisé en 2006/2007.Suite à ceDe présentaCon, un des sta-giaires, Oleg SKRIPACHUK, Principald'un collège/lycée de KIEV, proposede meDre en place un échange cultu-rel et musical entre le collège de l'Es-térel, « port d'aDache » de l'EnsembleIMPULSIONS et son établissement« School 285 » qui possède une cho-rale.

Un voyage à voca8ons culturelles etMusicales !

Le groupe a visité la ville de Kiev, avec ses cata-combes (NDLR : dans la religion orthodoxe, lescroyants prient durant la période de Pâques dansdes catacombes, voire même dorment dedans) :expérience qui en a choqué plus d’un ! Nousavons visité les momuments de Kiev, comme laporte d’Or, les églises orthodoxes aux toits dorés,et même l’opéra, où le groupe a pu découvrir unBallet et un opéra en Ukrainien (Nous n’avonsrien compris !) Le groupe à joué à deux reprises:

e lycée Français Anne deKiev ainsi que l’académiedes Arts de Kiev où PhilippeMabboux, chef d’orchestre,a pu écrire dans le livre d’orde l’ami à Victor Youchenko(NDLR: V.Y. est le présidentde la Républiqued’Ukraine)! L’ensemble aaussi découvert de cirquede Kiev, où des ours et deschats vous présentent unspectacle à couper le soufle! Certains d’entre nous, ontmême dû “avaler” la vodkad’ukraine: on vous dit pas lenombre de nez rouge en re-venant en France... L’or-chestre Cent à remercierparCculièrement les fa-milles d’accueil qui ont étéd’une très grande hospita-lité envers nous. Une délé-

gaCon d’Ukrainiens viendront d’ici le mois deseptembre pour venir découvrir la France, etsurtout la côte d’Azur ! Un grand merci à l’équipe d’encadrement :Philippe Mabboux, chef d’orchestre; MaryseMabboux, professeur d’SVT au lycée SaintExupéry; Sylvie ViloDa, professeur au lycéeProfessionel Saint Exupery; et à tout l’Orches-tre Impulsions, sans qui tout cela ne seraitpas arrivé !

Maxime Gammaire.

Qu’est ce qu’Impulsions?Créé en septembre 2006 par Philippe Mabboux, cet orches-tre regroupe entre 25 et 30 jeunes musiciens des collèges etlycées du secteur de Fréjus/Saint-Raphaël. C'est un orches-tre inter-établissements qui existe au sein de l'EducaCon Na-Conale.C'est le collège de l'Estérel qui héberge l'orchestre et fournitles heures d'enseignement nécessaires : l'orchestre répète2 heures par semaine, le vendredi de 17h30 à 19h30 sous ladirecCon de Philippe Mabboux. Le répertoire de l'ensembleIMPULSIONS est très riche: en moins de 3 ans, 50 morceauxont été étudiés. Tous les styles ont été abordés : classique,jazz, musique de film, pop music, créaCons... Philippe Mab-boux écrit tous les arrangements pour l'orchestre, en es-sayant de s'adapter au niveau de chacun, tout en faisantprogresser l'ensemble. Complémentaire et non concurent des Ecoles de Musique,l'ensemble IMPULSIONS permet aux jeunes musiciens de

valoriser leur bagage instrumental au sein d'une grosse formaCon, deparCciper à des projets variés et ambiCeux, de se produire plusieurs foispar an dans de véritables concerts...

Maxime Gammaire.

Les Franchousses à l’heure du départ ! Tout le monde est triste delaisser un peuple aussi chaleureux ! Photos : E. Impulsions

Pour plus d’informations : http://www.ensemble-impulsions.comPour plus d’informations : http://www.ensemble-impulsions.com

Bruit de couloir - Page 8

Quand les jeunes de St-Ex se transforment en journalistes :rencontre avec les protagonistes de ceDe journée...

Le jeudi 27 mars,c’était la grande ex-pédiCon de nos

jeunes, à la rencontre dejournalistes “bobos pari-siens”! Une délégaCond’une cinquantaine depersonnes au total (les20 journalistes de Bruitde Couloir, accompagnésde la classe de Tle BPComptabilité de MmeMoracchioli) ont ainsi pudécouvrir le méCer dejournaliste.

Pourquoi ce9e journée ?

Il s’agit d’une journéeunique dans l’académiede Nice, qui a lieu tousles ans. Son objecCf est d’abord de familiariser les jeunes avecles différents supports des médias, presse écrite, radio, télévi-sion et internet, afin de renforcer leur fréquentaCon de ces mé-dias.

Plusieurs ateliers et animaCons sont proposés aux élèves, quileur permeDent de découvrir des organes de la presse écrite,radio télé et internet. A travers un jeu de quesCons-réponses,ils affinent leur approche de la presse et peuvent comparer lesdifférents supports et leurs caractérisCques. Dans un secondtemps, les conférences et les tables rondes éclairent un pointparCculier et viennent synthéCser les observaCons réaliséesdans les ateliers.

Des grabds noms étaient prévus : Paul Rozenberg, André Ber-coff, Ariel Wizman, Memona Hinterman, Philippe Karsenty,Christophe Bourseiller, Eve Couturier, Philippe Cohen, IvanLevaï... et même le célèbre avocat Maître Jacques Vergès, qui amalheureusement décommandé au dernier moment !

Les conférences...

Les conférences traitaient des médias, du pouvoir poliCque etde la manipulaCon en général. Les Ctres étaient d’ailleurs élo-quents : “Images de presse et informa8on”, “Média8sa8ondu pouvoir et pouvoir des médias”, “Je buzz danc je suis”,“Tous journalistes ?”, “Peopolisa8on et société spectacle”, etc.

Les élèves étaient réparCs en peCts groupes de 10, 12 élèveset” tournaient” d’un atelier à l’autre toutes les 45 minutes en-viron.

Des élèvesimpa8ents

etcri8ques...

“C’est inadmissible, onveut voir Ariel Wizman!”s’exclamait MathieuChaptal, un élève de TleES2 qui s’était invesC àfond dans ceDe manifes-taCon...

La conférence principaleà laquelle nous avons as-sité était mené par Phi-lippe Cohen, grandjournaliste d’invesCga-Con, auteur, entre au-tres, de la célèbre BD Laface karchée de Sarkorzy.

CeDe conférence portait sur “La manipulaCon des médias”. Un peu baclée, elle fut néammoins mémorable : un des élèves,Emeric Fayol, s’est fait remarquer par la perCnence de ses in-tervenCons et surtout par la caméra de Web tv, à laquelle il adaigné accorder une interview (vidéo à voir sur le site webtv-nice.com).

A la fin de ceDe journée, les avis sont partagés :“On n’a toujours pas vu Wizman !”, “certains journalistesn’étaient pas là quand on arrivait dans l’atelier !”, “les ateliersne nous correspondaient pas”, etc.“Je me suis trouvé fort désappointé devant l’absence du trèsnoble et respecté Ariel Wizman.” nous a confié Emeric Fayol(encore lui !), qui ajoute : “C’était une forte belle journée, avecquelques gou1es de pluie toutefois superflues. Un peu longue,mais intéressante... à de brefs moments !”.

A la fin de ceDe journée, le groupe est reparC sur St Raphaël,avec, pour certains, l’envie d’être journaliste plus tard...

Maxime Gammaire

Philippe Cohen et Elisabeth Levy Photo : Annick Darmon

JJJ : 3 lettres qui veulent tout dire !

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Ceux qui sont partis trop tôt...Si ce sont toujours les

meilleurs qui par-tent les premiers,

que penser des éjacula-teurs précoces ?".

Pierre DESPROGES, hu-moriste noir au verbecassant, décédé à l'âgede 49 ans, fait parCe dece groupe d'arCstes quinous ont malheureuse-ment quiDés sans avoiraDeint l'apogée de leurart… Auteur des Chro-niques de la haine ordi-naire, animateur portantla robe austère de la jus-Cce au Tribunal des Fla-grants Délires, cethomme dans ses sketchsfusCge les hommes enpassant des handicapés aux immi-grés, des nazis à la démocraCe, toussujets délicats de nature polé-mique.

Mais aujourd'hui, cet humour se-rait-il bien perçu ? La société ac-tuelle accepterait-elle de se fairevilipender, ou se retrancherait-ellederrière le C.S.A. (Conseil Supérieurde l'Audiovisuel, chargé de veillerau respect des lois en maCère au-diovisuelle) ? Que penserait la doxa si un humo-

riste venait à rire du cancer avecdes injoncCons telles que : "Pluscancéreux que moi, tumeur !", ouqu'il venait à s'excuser auprès desnazis de s'être moqué d'eux ?

On a aujourd'hui de nombreux humoristes, qui,de sketchs en sketchs, nous font sourire, réfléchirsur la bêCse humaine ; mais retrouvera t'on unhumoriste qui nous émerveillera par la beautéde son verbe, qui nous laissera coi par son au-dace, et qui nous fera nous esclaffer à l'écoutede ses galéjades plus que "poliCquement incor-rectes" ?"On peut rire de tout… mais pas avec tout lemonde", disait Desproges, mais le rire n'est quela politesse du désespoir…Dans le paysage culturel français, aucun humo-riste ne pourra détrôner le Verbe Desprogien…

"J‘en ai vu, dans le show-biz, ramper de si peudignes et si peu respectables qu’ils laissaientdans leur sillage des rires de complaisance aussivisqueux que les mucosités brillantes qu’on im-pute aux limaces."

"Les hommes naissent libres et égaux endroit" : qu'on me pardonne, c'est unephrase que j'ai beaucoup de mal à diresans rire. Quel profond imbécile auraitl'outrecuidance de soutenir, au nom desgrands principes révolu0onnaires, qu'unimmonde boudin trapu possède lesmêmes armes pour asseoir son bonheurterrestre qu'une grande fille aux millecharmes troubles où l'œil se pose etchancelle avec une bienveillante lubricitécontenue. Quelquefois, je trouve queDieu pousse un peu…".

LIRE, VOIR, ECOUTER…- Chroniques de lahaine ordinaire [au CDI, cote= 843 DES]- Desproges en B.D.- Vivons heureux enaDendant la mort- Les réquisitoiresdu Tribunal des Flagrants Dé-liresEt ses spectacles en DVD etCD audio.

Benjamin Richard

(NDLR : A visiter absolument : (NDLR : A visiter absolument : le site h�p://desproges.fr)le site h�p://desproges.fr)

Bruit de couloir - Page 10

Entre Terre et Mer: le Kite SurfUn oiseau rouge

qui surf sur un flotturquoise -

On connaît tous laplanche à voile de l’Al-manarre, le surf d’Hos-segor, le skim de Fréjuset ... le kite-surf.Ça vous parle?Si si . Les ailes coloréesdans le ciel qui semblentn’être aDachées à rien,et des « panCns » qui vo-lent, qui surfent... despanCns maîtres de leurvoile.Maîtres des vagues, durythme des flots quis’échappent sous leurspieds. « VicCmes » debien-être et de « liberté» - comme me confit l’und’eux - ils savent aussi la faire partager à leurs spectateurs. Nul besoin d’une structure bien recherchée pour les contenter: « l’eau et le vent ». C’est tout ce qu’ils réclament.

Du côté du Brésil, de la Bretagne via l’AtlanCque, du Maghrebvia la Méditerranée et chez nous.Beauduc en Camargue, l’Almanarre à Hyères, Sait Aygulf, SaintRaphaël, le Palm Beach à Cannes. On les trouve sur tous cesspots, ceux qui rivalisent et s’accordent avec les fun-boardeurs: les kiteurs.

Adeptes dans leur sport, on voit en majorité des hommesâgés de 20 à 40 ans mais la gente féminine se fait plus rare. Desados sont également passionnés et pour cause, ils ont com-mencé ou commencent vers 10 - 12 ans le kite-surf .C’est souvent grâce à un parent ou un proche déjàcompétant en la maCère qu’ils apprennent à ma-nier une aile et se débrouiller sur l’eau ; mais ilexiste des profs de kite - contacts dans les surf-shops - qui retrouvent leurs anciens élèves inscritsdans une équipe de compéCCon, car la progressiondans ce sport est rapide.

CeDe discipline née dans les années 90 inventée pardes Bretons, commence à être reconnue, fortementpraCquée et rend « accro ». Elle reste cependanttrès risquée et provoque beaucoup d’accidentschaque année, graves et parfois même mortels… «Tu peux être projeté a 200m en une fracCon de se-conde »…C’est souvent que je les admire et les remercie, entant que photographe amatrice et spectatrice, cesfans du vent.Il nous suffit de sorCr du lycée, se diriger vers SantaLucia par mistral - vent d’ouest - ou Saint Aygulf parponant - vent de sud-est -, en octobre comme en mai; ils seront

là. Les voir en plein moisd’août au milieu deszones de baignade et denous tous, bronzant surleur coin de plage quileur est réservé, c’estmoins sûr de les y trou-ver. En janvier non plus, àmoins de senCr cartond’est et d’avoir une com-binaison de 4 mmd’épaisseur. Ce problèmede baisse de tempéra-ture qu’ « il faut surmon-ter » n’est pas seulexistant dans les incon-vénients que présente lekite-surf; puisqu’un ma-tériel adapté est néces-saire, et pas des moinscoûteux. Cependant, ilreste abordable par laplupart des gens ayant

un revenu correct, puisque nombreux sont les kiteurs. La placeaccordée aux kiteurs pose aussi un problème car elle est plusque restreinte - bien qu’une zone leur soit réservée à Saint Ay-gulf - et le plus souvent inexistante car la praCque interdite.Ces interdicCons sont parCculièrement dues aux accidents qu’apu et que peut provoquer ce sport, notamment avec les débu-tants ou ceux qui se suresCment.

Enfin, pour la plupart de ces sporCfs, les sensaCons et le plai-sir de naviguer en surfant dépasse toutes les contraintes exis-tantes du kite-surf, parfois même celle du danger.

Constance Heilmann - Herat

Un sport extrème, pas tout à fait comme les autres !Photos : Constance Heilmann - Herat

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Sapeurs-pompiers volontaires, un métier d’avenir !Dans le lycée, il y a des élèvessapeurs-pompiers volontaires.Ce sont des lycéens commeles autres, mais animés d’unepassion : sauver des vies etêtre uCles à la populaCon.

Présenta8on du mé8er :Les sapeurs-pompiers, qu’ilssoient civils ou militaires, vo-lontaires ou professionnels,sont prêts à chaque instant àporter secours à leurs conci-toyens, au péril de leur vie.Même s’ils bénéficient d’uncertain presCge dû à leur dé-vouement, leur recrutementainsi que leur formaCon, leursmissions, leurs matériels, leurrôle éducaCf et social dans lasociété sont souvent ignorésde la plupart des personnes...Si on devait présenter ce mé-Cer, qui est davantage une passion, onn’aurait pas assez d’un journal enCer poureffleurer le sujet ! Mais les sapeurs-pom-piers, comme le dit ceDe expression « ceDegrande famille qui a trouvé sans chercherce que l’égoïste cherche sans trouver »,rencontrent plusieurs difficultés. Eh oui !Même si ce méCer fait parCe des plusbeaux et des plus passionnants au monde,il n’a pas que des bons côtés...

Les difficultés :Les pompiers ont pris une importancecroissante qui se ressent à travers leur for-maCon technique de plus en plus poussée,pour la mise en œuvre d’un matériel da-vantage perfecConné faisant donc appel àl’informaCque, la roboCque, au GPS… Dans de nombreux pays, leurs missions sesont incontestablement diversifiées, pourrépondre à de nouvelles aDentes comme laprotecCon de l’environnement, la luDecontre les accidents chimiques et radioac-Cfs, etc.La France est l’un des rares pays dans le-quel les pompiers portent secours aux per-sonnes. On sait qu’ils se « baDent » pourgarder ce privilège. De plus, le progrèsn’aide pas les sapeurs-pompiers, par exem-ple avec les nouvelles voitures aux doublesénergies ou les hybrides : en effet, en casd’incendie, le moyen d’exCncCon du feusera différent en foncCon des énergies uC-lisées…Dans notre région, il est de plus en plus dif-ficile de rester volontaire à cause d’une for-maCon longue, du peu d’argent gagné et dela rivalité entre pompiers professionnels et

volontaires. Pour faire ce méCer (et surtout y res-ter) il faut avoir un fort caractère, être passionnéet moCvé. Car ce qu’il y a en intervenCon n’estpas toujours très joli à voir et de plus, si on n’estpassionné, le méCer se révèle plus dur qu’il n’yparaissait. Pour garder le niveau, il faut entrete-nir la forme, d’où un entraînement sporCf exi-geant.

Les points posi8fs :Si vous aimez le social, le contact humain, lesport, l’esprit d’équipe et le dépassement de soi,le méCer de pompier vous est conseillé ! Quandvous rentrez chez vous le soir et que vous repen-sez à votre journée, vous vous endormez l’espritléger en sachant que vous avez aidé votre pro-chain. Le contact avec les gens et entre pompiersest très fort et c’est assez difficile de l’expliqueren trouvant les bons mots car il n’y en a pas !Il faut le vivre pour le comprendre...

Le sport en équipe est agréable car en plus de sedéfouler, de se garder en forme, il permet de res-serrer les liens entre collègues et de garderl’unité au sein de la caserne. Les compéCConsdépartementales, naConales et internaConalesfavorisent cet échange. L’esprit d’équipe est puis-sant, c’est aussi pour cela, qu’entre sapeurs, dansles moments difficiles, on se dit souvent : « Tutombes, on tombe ! ». Ensuite pour ce qui est dudépassement de soi, ce méCer permet de décou-vrir nos limites, et de les dépasse.

Certains pensent que les pompiers ont le pres-Cge de l’uniforme, gagnent pas mal d’argent etreçoivent des médailles, mais la seule récom-pense à laquelle on peut s’aDendre, c’est la réus-site d’avoir porté secours ou d’avoir contribué à

éteindre un feu. Or le pres-Cge de l’uniforme, certes onle remarque, mais on l’oublieparfois : quand on reçoit descaddies de supermarchés surles camions, qu’on se fait cail-lasser, insulter, tabasser, voirCrer dessus à coup de pisto-let… Ensuite si vous désirezgagner beaucoup d’argent, ceméCer n’est pas pour vous !

Comme l’a signalé le prési-dent de la république NicolasSarkozy lors de l’enterrementde deux sapeurs-pompiers deParis, le 21 novembre 2007 :« Ce sont des héros humbleset discrets qui poursuivent unbut noble ». Mais ce méCerest une passion qui brûle enchacun de nous tel un feu(c’est le cas de le dire…).

Est-ce que ça nous rend différents des autreslycéens ?Oui et non. Non, car en aucun cas les sa-peurs-pompiers volontaires lycéens sont dif-férents des autres. Ils ont juste des volontéset des connaissances. Et oui, car quand onrentre à 16 ans ou à 18 ans chez les volon-taires, on se prend une « claque », on se re-trouve dans deux mondes. On découvre ladouleur, la souffrance, la mort, sans y êtreforcément préparé.

Que conseiller aux jeunes intéressés parce9e passion ?D’avoir une bonne condiCon physique etmentale, de développer leur esprit d’équipe,et de ne pas écouter ceux qui disent : « Maisnon, laisses tomber, tu n’y arriveras pas, ceméCer n’est pas pour toi, tu n’es pas assezfort, pas assez sporCf, etc.». Mais d’écouterleur cœur, car s’ils sont assez moCvés et pas-sionnés, ils peuvent le faire à condiCon des’en donner les moyens !Et ne surtout pas oublier : « Si tu veux, tupeux ! ».

Lexique :GRIMP : Groupe de Reconnaissance et d’Interven-Con en Milieu Périlleux.CMIC : Cellules Mobiles d’IntervenCon ChimiqueCMIR : Cellules Mobiles d’IntervenCon Radiolo-giqueSPV : Sapeurs-Pompiers VolontairesSPP : Sapeurs-Pompiers ProfessionnelsJSP : Jeunes Sapeurs-Pompiers

Pour plus d’infos (site...) : bruit2couloir.free.frA. B. et J.T.

Casques F2 (feux de forêts ) et F1(feux urbains et intervenCons diverses) Photos : A. B.

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Une leçon de vie...Pendant trois se-

maines où moncorps est resté

immobile, allongée24h./24… Durant cestrois semaines, j’avaistoujours besoin d’aide :si ma couverture étaittrop basse, je ne pou-vais la remonter moi-même ; si j’avais lemalheur de faire tom-ber quelque chose parterre… Tout cela àcause d’un malheureuxaccident de scooter. J’aitout simplement glissédans un virage, jen’étais pas en très bonéquilibre car j’avaisvoulu éviter une simplepomme de pin (Allez-y,riez, et priez pour queje ne vous voie pas !). Trois semainespile après mon accident, j’aDendaisdans ma chambre (avec une grande im-paCence) que le kiné vienne enfin melibérer : « ça y est, je vais enfin pouvoirre-marcher ! ». Après quelques ver-Cges, la vision floue et foncée, je n’en-tends que des échos, quelquessensaCons bizarres dans les pieds etmes pauvres jambes sans force…je par-viens à marcher, à m’asseoir…

Avant tout cela, je suis passée par plu-sieurs moments, plusieurs émoCons. Ilm’arrivait parfois de m’endormir enplein après-midi, quelques heures,quelques minutes, et de me réveillerles larmes aux yeux. Pourquoi ? Je nele savais pas. Peut-être ceDe sensaConde solitude, ceDe vue des quatre mursblancs, ceDe blouse pâle, deux rosesfanées à ma gauche, ce store toujoursdétraqué. J’étais désemparée, et mal-gré ce sourire que j’arrivais à transmet-tre, un vide me hantait. Je pensaisrevenir en cours ce lundi 17 mars,même si mes proches me le déconseil-laient, car j’avais envie de revoir mesamis, envie de retrouver ceDe rouCnequi vous ennuie tant. Et même si je nele fais pas pour moi, je le fais pour lesmilliers d’enfants et d’adolescents quieux sont obligés de rester chez eux ouà l’hôpital et qui rêveraient de ceDerouCne, d’être comme nous.

Durant ces trois semaines, j’ai eu beau-

coup de temps pour réfléchir : à l’amour,au temps qui passe, aux personnes quim’entourent, à la vie. La vie est un trésorqu’on ne peut dilapider éternellement. Onne se rend pas compte à quel point on ap-précie tous nos faits et gestes : une simplepromenade en forêt ou sur une plage, sansrien ni personne. On s’en rendra compte,sûrement, mais trop tard. Cet accident apermis à mon corps de lui montrer son im-portance, à mon cerveau de lui prouverqu’un peu de solitude permet de réfléchirplus profondément, et à mon cœur depenser aux personnes qui ont souffert etqui souffrent encore. Aux personnes inca-pables de marcher ou celles qui passentou ont passé une grande parCe de leur vieà l’hôpital. Comment vous faire compren-dre que tous vos gestes, comme ce quevous êtes entrain de faire, peuvent faireplaisir à quelqu’un qui voudrait avoir votreliberté… Aujourd’hui je me rends compte àquel point la vie est dure et fragile. Maisaussi qu’elle est unique et que chaque ins-tant est à meDre à profit. En si peu detemps j’ai l’impression d’avoir appris beau-coup de choses, c’est vrai, cependant il mereste toute une vie pour encore mieuxcomprendre.

Je dédie ce « peCt » mot à tous ceux quisouffrent, moralement et physiquement,à ceux qui ne peuvent pas vivre comme lesautres mais qui le voudraient, à ceux quiont mal et qui devront vivre avec ceDedouleur. Mais aussi à Grégory Lemarchal, grâce à

qui je garde et garderai es-poir dans les moments diffi-ciles. C’est grâce à lui enparCculier que j’ai accepté,la tête haute, mon hospita-lisaCon, en pensant quebeaucoup d’enfants ont dessymptômes bien plusgraves et souffrent davan-tage. C’est grâce à lui quedes millions de personnesaujourd’hui se rendentcomptent que la vie vautd’être vécue, malgré sabrièveté. Merci Grégory.Je rejoindrai un jour Gré-gory et je m’excuseraid’avoir râlé à cause de mesdouleurs. Non, je n’en avaispas le droit, j’ai eu de lachance, je peux remarcher,être autonome, rire, sorCr…Et oui, cela peut paraître

n’être rien, mais un enfant pourrait donnerbeaucoup pour pouvoir seulement faire cesquelques gestes. Une vie, c’est tout ; sans lavie, rien ; une vie, c’est ce qu’il y a de plusbeau.Prenez un peu de courage et regardez la réa-lité en face : demandez-vous ce que vous fe-riez si vous ne pouviez plus marcher… et oui,de simples quesCons. Imaginez non seule-ment les difficultés mais surtout le regard desautres. Vous allez dire : « Qu’importe le re-gard des autres ! »…oui, mais quand il vouspoursuit toute une vie ?cela peut devenir in-supportable. Il en faut peu pour être heureux !

Au moment où j’écris ceci, je ne rêve que dema maison, mon chez moi, ma chambre…Les humains ont la rouCne, le monde estpâle, la solidarité se fait rare et l’espoir d’unebelle vie naît chez l’enfant et meurt chaquejour…On ne décide pas d’être beau, on ne décidepas d’être riche, on ne décide pas d’être enbonne santé ; on peut seulement se donnerles moyens d’arriver à trouver notre proprebonheur. « Seules les vicCmes ne sont pascoupables ». Il faut se remeDre en quesCon,il faut en avoir conscience, avant qu’il ne soittrop tard. La vie peut basculer d’un instant àl’autre, et c’est cet accident qui m’a aidée àen prendre conscience.

On a tous le droit d’être heureux, et de re-trouver notre sourire d’enfance dans les mo-ments sombres. Souriez, vous êtes aimés !

Sélène Verennes

Après son accident, Sélène Verennes nous raconte sa mésaven-ture qui aurait pû lui coûter la vie Photo : Sélène Verennes

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Mr Dessolin : une retraite bien méritée !Bruit de couloir :

"Depuis combiende temps êtes-vous

Conseiller Principald'Educa0on ?”Monsieur Dessolin: At-tendez, il faut que je cal-cule… J'ai été toutd'abord surveillant,"pion" comme on dit, en1967. C'était pour payermes études, ça a duré 4ans, jusqu'en 1971. Puisj'ai passé le concours deC.P.E. en 1972, aux alen-tours de 30 ans. Au total,ça fait donc 42 ans pas-sés dans l'EducaCon Na-Conale !

B2C : "Et CPE au lycée Saint Ex ?"M.D: Je suis arrivé en 2003 à StExupéry, il y a 5 ans, après 15 ansau collège de Villeneuve à Fréjus.

B2C : "Pourquoi avez-vous choisi cemé0er ?"M.D: J'ai toujours su, depuis toutpeCt, que je voulais travailler dansl'enseignement. J'ai été pion pourfinancer mes études et là, j'ai ren-contré quelqu'un qui a été pourmoi un déclencheur. Il était pioncomme moi, mais "faisait foncCon"de CPE. C'était en 70-71, donc pastrès longtemps après mai 68. Onétait en plein dans les répercus-sions de ceDe période, c'est-à-direque l'idée d'autorité imposée, etdonc subie par les élèves avait étéabandonnée au profit de la noCond'échange, de dialogue… On ne di-sait plus "surveillant général", maisConseiller Principal d'EducaCon, etj'ai été un des premiers à avoir étéreçu dans ceDe nouvelle foncCon.La clé, c'est ça : une rencontre, etun méCer "modernisé" basé surl'échange.

B2C : "Pouvez-vous nous raconteren deux mots votre carrière ?"M.D: Je suis passé par tous lestypes d'établissements. J'ai fait 20ans en Bourgogne. Mon premierposte, c'était à Monceaux les

Mines, dans un gros lycée professionnel qui ve-nait de s'ouvrir, avec des électroniciens, ce quiétait tout nouveau à l'époque… C'était au tempsdu Plan "InformaCque pour tous", des TO7 et desMO5 (ordinateurs fabriqués par l'entreprise fran-çaise Thomson au début des années 80). C'étaittrès formateur de "monter un bahut" comme ça.En plus, c'était un internat, et il n'y a rien demieux pour connaître les ados, il y a forcémentune réelle qualité d'échanges dans un internat.Ca devrait être obligatoire dans la formaCon detout jeune CPE (rires). Puis en 1988, je suis arrivéau collège de Villeneuve à Fréjus et j'y suis resté15 ans. Très différent, mais intéressant aussi. Puisen 2003, un peu par nostalgie du lycée, j'ai de-mandé à venir au lycée Saint Exupéry.

B2C : "Savez-vous combien d'élèves vous avez vupasser depuis que vous êtes CPE ?"M.D: Ouh la… il va falloir calculer…voyons… 20ans dans un lycée de 500 élèves… [après calcul,tout le monde s'y met, et addiCon posée, on ar-rive à…] Oui, c'est ça : 28000 élèves !

B2C : "Avez-vous des souvenirs par0culiers ? Mé-morables ? Inoubliables ?"M.D: J'ai essenCellement des souvenirs heu-reux… Celui qui me vient à l'esprit maintenant,c'est ce soir où un grand élève est venu me voirau collège, très en colère, avec une carabine. Ilavait quiDé le collège et était passé au lycée de-puis, mais pour une histoire de vol de montredans son lycée, il est venu et m'a lancé un sort…heureusement, il ne s'est pas servi de sa carabine! (rires)

B2C : "Quels sont vos hob-bies ?M.D: Je suis musicien. Jejoue de la guitare, j'aimême failli gagner ma vieavec ça. J'ai commencé vers7, 8 ans, et en 4ème onavait monté un groupe avecles copains. Je conCnue àgraDer un peu pour m'amu-ser… J'aime bien les auto-mobiles aussi, j'ai unebonne culture "voitures". Jene suis pas vraiment collec-Conneur, mais j'ai quelquesvoitures miniatures chezmoi. Certaines valent trèscher, elles sont encore dansleurs boîtes d'origine !(rires)

B2C : "Avez-vous déjà prévuce que vous allez faire

quand vous serez à la retraite ?"M.D: Rien et plein de choses à la fois ! (rires).Je vais me promener, voyager, au Canada etailleurs…

B2C : "Quelque chose à rajouter pour les lec-teurs de B2C ?"M.D: CPE, c'est un beau méCer… Vous savez,je reste persuadé que le style de vie dans unétablissement compte autant pour un ado-lescent que le contenu des cours et les ensei-gnements. Je me rappelle encore de ce quedisait un Inspecteur Général en parlant de ceméCer : "La noCon de Vie Scolaire, c'est celled'une sorte de Cssu conjoncCf qui entoure etsupporte l'acte pédagogique et le relie auxautres actes semblables, dont la conCnuitéet la conCguïté donnent à l'enseignement sacohérence".

Bonne route M. Dessolin!

Propos recueilli par Maxime Gammaire

Monsieur Dessolin, CPE du lycée : le dialogue avant tout ! Photo : Maxime Gammaire

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Bruit de couloir sur le net !bruit2couloir.free.fr

Rendez-vous tout de suite sur le site du journal :

Concours « Bruit de couloir » : l’enquête est ouverte…

Rappelez-vous, dans notre N°2, nous lancions un grand concours. Il fallait répon-dre à 5 quesCons et découvrir surtout le « mot-mystère » caché dans un des arC-cles et signifiant « aux belles fesses »….

Le mot mystère était « callipyges », à replacer dans une conversaCon mondaine !

Cinq « brillants » lecteurs auraient trouvé toutes les bonnes réponses aux quesConsdu concours. Mais certains soupçons pèsent sur ces résultats : une enquête a été ou-verte pour déterminer si l’appartenance à une ES des cinq membres du gang est due au hasard…Le SLAFJJL (Sec0on de Lu1e contre la Fraude Journalis0que dans les Journaux Lycéens) s’interroge égale-ment sur la significaCon, peut-être mysCque, du chiffre 2 ; la thèse d’une secte vouée au Dieu « Bac » a étéavancée…

Les 5 gagnants sont : POPA Nicole en TES2CHAPTAL Mathieu en TES2LE TALLEC Nastasia en 1ère ES2DAS NEVES Nicolas 1ère ES2CAMBIANICA Sophie en 1ère ES2

En aDendant le résultat de ces invesCgaCons, nous souhaitons à ces élèves autant de réussite aux épreuvesdu bac qu’à ce modeste (mais ô combien plus drôle !) concours…

Parce que l'Art embellit la vie...

Jusqu'à fin mai au CDI, une exposiCon àne pas manquer, celle des travauxd'élèves en Arts PlasCques et Arts Appli-

qués.Les thèmes : "Les masques" en Arts Appli-qués et "De l'ombre à la lumière" en ArtsPlasCques.

En Arts Appliqués, les Terminales BEP onttravaillé sur le thème du théâtre masqué,alliant composiCon et format. Par le biaisdu théâtre masqué japonais, le Théâtre Nô,ils se sont penchés sur sur la diversité desformats des masques : les loups, les demi-masques et les masques à Cges. Les élèvesde 2nde BEP ont également travaillé sur lacomposiCon et le format, mais par le biaisdu photo-montage, en réalisant des por-traits-robots, sortes de caricatures.

En Arts PlasCques, les élèves des Classes

Arts (Spécialité Art et OpCon Art) ontexploré l'image à travers différentes en-trées : le rôle de l'espace et le rôle dulieu ( recréer un lieu, imaginer un décor,des passages, des iCnéraires), mais aussile rôle de la forme (déstructuraCons,métamorphoses). Le fil conducteur estla lumière qui favorise l'appariCon et ladéstructuraCon des figures.Ils ont étudié les CHIMERES d'AnneDeMessager, les construcCons de Picassoet les curiosités du Surréalisme.Merci à tous les élèves qui par leurscréaCons, redessinent le monde pournotre bonheur !

Mme Ferrandi & M. Muracciole

Poisson (20 fev-20 mars)Le futur a une douce odeur de réus-site et ça se voit. Amours, études, va-

cances… tout autant de projets desCnés àréussir. Les astres le disent, votre avenir sentbon !

Sagi9aire (23 nov-22 dec)vous aurez du pain sur la planchealors reprenez vous car on a rien

sans rien. Et ne vous inquiétez pas pourvotre temps libre car une agréable ren-contre va vous réconforter.

Capricorne (23 dec-20 jan)Le soleil brille, les oiseaux chan-tent… mais il ne faut pas se fier

aux apparences. Méfiez-vous car les pro-chains jours s’annoncent difficiles.

Scorpion (24oct - 22nov)En ce moment, on ne sait pasquelle mouche vous a piqué mais

vous semblez complètement désorientéet irritable. Stress des examens ? Nevous inquiétez pas car la chance est avecvous.

Balance (24 sept-23oct)Raison ou passion ? Ce choix dif-ficile vous aDend avec d’un côté

une rencontre charmante mais un peufolle et de l’autre votre sérieux habituel.Un conseil : les vacances arrivent alorslâchez-vous une fois votre travail accom-pli.

Lion (23 jui-23 août)une rencontre surprenante etravageuse vous aDend. Si vous

trouvez votre quoCdien un peu troprouCnier, vous n’allez pas être déçu carceDe rencontre va tout remeDre encause.

Cancer (22 juin-22 jui)Votre santé faillit en mêmetemps que votre moral et ça

se voit. Vous travaillez trop : reposez-vous et réjouissez-vous car les va-cances arrivent avec leur lot derencontres dont une en parCculier….

Gémeaux (23 mai-21 juin)Un vent de réussite vous en-traîne : rencontres, examens

passés avec brio, tout vous réussi !

Verseau (20 Jan - 18 fév)Les choses deviennent plusclaires pour vous et la vie de-

vient plus facile mais ne vous reposezpas sur ces lauriers et restez sur vosgardes.

Bruit de couloirDirecteur de la publication : Lycée Saint-ExuperyDirectrices de la rédaction : Emma Broussegoutte,Christine Denel, Emmanuelle PluvinetRédacteurs en chef : Maxime GammaireService Relecture : Véronique MoracchioliJournalistes : Lilia El Abed, La classe de 1ère BPCS, HéloïsePrim, Maxime Gammaire, Nadia Soussani, la classe de laTVAM 1, K. Aubin, Christine Denel, Carole Becquet.

Graphiste : Eymeric Fayolle, Maxime GammaireRéalisé grâce au Foyer Socio-éducatif de Saint-ExuperyContacter la rédaction :“Bruit de couloir” :

Service communication :Lycée Saint Exupery, 270 avenue de Valescure

83700 Saint-RaphaëlTél. : 04.94.19.72.80 - Fax : 04.94.19.72.82

Retrouvez le magazine en ligne sur le web :

bruit2couloir.free.fr

HHeellpp mmee !!

Vous appréciez la compagnie desenfants ? Vous voudriez deveniranimateur ? Vous avez de l’expé-rience en tant qu’animateur, ou

vous aimeriez en avoir ?

VENEZ NOUS REJOINDRE !

Un échange entre les enfants de l’hôpi-tal Bonnet de Fréjus et le lycée Saint

Exupéry de Saint-Raphaël va peut-êtreêtre créé, afin de redonner de l’espoir et

des rires aux enfants malades. Veneznombreux afin de meDre en place une

bonne ambiance chaleureuse !Sélène Verennes, 2nd 11

Bélier (21 mars-20 avril)amour, travail, loisirs…. Lestress vous envahit comme

toujours ! Il est temps de changer et defoncer dans le tas car affronter ses sou-cis en face est le meilleur moyen pourvaincre ses peurs.

Le signe du mois : Taureau (21 avriil-22 mai)

Ayez crainte car le ciel vous tombe sur la tête.Entre malchance et maladresse vous n’allezpas être verni. Cependant soyez rassuré, laroue tourne…

Vierge (24 août-23 sept)Les temps s’annoncent difficiles pourvous et ce n’est pas près de s’arranger

mais essayez de ne pas dramaCser car avec dela bonne humeur tout devient plus facile.

Par respect, la reproduction sous quelque forme que ce soit de nos articles, et/ou du journal, est interdite.

Bruit de couloir - Page 15

Votre astrologue : Romain Delannoy

Pour plus d’informaCon,

contacter le journal au

C.D.I.

Astro: En mai, fait ce qu’il te plait!

Bruit de couloir - Page 16

Mme Bartak : la réussite des élèves avant tout...Bruit de couloir :

"Vous allez nousqui1er pour une

muta0on au collègeMarie Mauron àFayence. Voici la pre-mière de nos ques-0ons: depuis combiende temps êtes-vousProviseure-adjointe?”Madame Bartak: “J’aiété Proviseure adjointeet Principale adjointependant 9 ans en tout: 3 ans au lycée SaintExupéry et auparavant6 ans en collège.

B2C : "Racontez nousen deux mots votrecarrière".Mme.B: “J’ai donc dé-marré dans l’EducaConNaConale en tant que professeur deMusique. Je joue de l’accordéon clas-sique. J’ai fait mes débuts dans lesquarCers sensibles de Sarcelles où j’aidû intéresser les élèves à la musique,pas facile... Avec eux, j’ai décidé demonter un grand projet, une comédiemusicale inCtulée “The Blues Brothers”.Au total, 350 élèves étaient sur ce pro-jet...Et puis je suis restée sur l’académie deVersailles où j’ai dirigé une chorale de70 élèves. Nous avons fait beaucoup despectacles, nous avons même chanté àla Salle Pleyel à Paris, c’était un grandmoment, riche en émoCon... C’est là jepense qu’a eu lieu le glissement : j’aisenC que j’avais envie de piloter desprojets, de manager des équipes... Il ya quelques similitudes entre la direc-Con d’une chorale et le travail de direc-Con dans un établissement scolaire(rires)....

Au total, j’ai donc été prof de musiquependant 12 ans avant de passer leconcours de personnel de DirecCon, etd’exercer 3 ans sur Versailles. Puis jesuis descendue à Cannes-la-Bocca,pour 3 ans aussi, puis le lycée St Ex...

B2C : "Qu’est-ce qui est important pourvous dans ce mé0er” ?Mme.B : Ma priorité, c’est la réussitedes élèves... J’aime les élèves, je suistrès soucieuse de leur réussite. Sinon,ce qui est important pour moi, ce sont

les relaCons humaines, se meDre au ser-vice des élèves et des familles.”

B2C : "Savez-vous combien d'élèves vousavez vu passer au total ?"Mme B.: “Pas évident comme quesCon(rires)... Un peCt calcul s’impose : 6000élèves sur 12 années en tant que profes-seur, puis 1950 élèves sur Versailles, 2940à Cannes, et 6100 sur 3 ans à St Ex... Ca fait16.990 élèves ! Ça fait beaucoup ! (rires).”

B2C : "Avez-vous des souvenirs par0culiers? Mémorables ? Inoubliables ?"Mme B.: Oui j’en ai beaucoup ! Des mau-vais souvenirs aussi... Mais le meilleurreste quand même la comédie musicaleque j’ai montée avec mes élèves. C’était ungrand projet, dans lequel tous les profes-seurs se sont impliqués, et tous lesélèves... On répétait même les jours deChabbat ! Il y a aussi ce souvenir extraor-dinaire de la Salle Pleyel avec les élèves dela chorale, où je me souviendrai toujoursde leurs yeux écarquillés ....En tant que personnel de direcCon, dessouvenirs , j’en ai plein, par exemple dessituaCons difficiles où j’ai été entourée parune équipe d’enseignants qui m’a soute-nue, et ça a vraiment été inoubliable... Jesuis triste de les avoir quiDés, parce quej’ai le senCment d’avoir un peu quelquechose à leur rendre. ..Sinon, mon souvenir principal, c’est d’avoirpu aider un grand nombre d’élèves à réus-sir. En tant que prof, j’ai tutoré des élèvesqui étaient en situaCon difficile. Je garde

toujours des contacts avecmes anciens élèves, c’estimportant !”.

B2C : "Quels sont vos hob-bies ?”Mme B: Sans hésitaCon jedirai les chevaux ! J’adorepasser beaucoup de tempsavec les chevaux. Malheu-reusement, j’ai fait unechute un jour, et je ne peuxplus remonter sur des che-vaux... Mais il me reste lamusique. Malheureuse-ment, ma foncCon ne mepermet pas d’en faire beau-coup, faute de temps. ..”

B2C : "Avez-vous déjà prévuce que vous allez faire plustard ?"Mme B: Vous le savez déjà

je pense ! Les chevaux ! J’aimerais monter uncentre équestre pour accueillir des élèveshandicapés et praCquer l’équithérapie(NDLR: L’équithérapie est une thérapie à partenCère et complémentaire à la fois, qui uC-lise le cheval comme partenaire thérapeu-Cque). J’aimerais aussi faire du souCenscolaire ! Mais ça, ça sera à la retraite !Quand je serai Principale au collège deFayence, mon objecCf sera d’amener lesélèves vers la 2nde.”

B2C : "Quelque chose à rajouter pour les lec-teurs de B2C ?"Mme B: “Oui, bon courage à tous les élèvesqui vont passer leurs examens, et bonnechance pour leur orientaCon future...J’ai aussi une pensée pour les professeurs, lesagents, tout le personnel de l’établissement,ils sont trop souvent oubliés... Je Cens aussi àremercier mon assistante Mme Bougnouxpour l’aide qu’elle m’a apportée pendant cestrois années ! J’ai essayé de faire mon méCerde Proviseure-adjointe du mieux que j’ai pu,en essayant surtout d’être juste, parce quec’est ce qui est le plus important à mes yeux,la jusCce”.

Propos recueillis par Maxime Gammaire

Mme Bartak, une proviseure-adjointe à l’écoute de tous !Photo : Maxime Gammaire