happy sitiz n°15
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Sitizhappy
Le MansNuméro 15 • Hiver 2011
Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs
Couleur
F êtes
DécouverteLa Compagnie Live
L’EnsemblierL’Antre Pot
Carnuta
Conseil en Décoration d’Intérieur • Distributeur exclusif au Mans
Collection de Sièges et Canapés, Tissus, Confections et Tapis sur mesures, Lampes, Objets, Peintures et Papiers Peints
TOILES DE MAYENNE & RESSOURCE
nelly.allainguillaume@orange.fr
Nelly Allainguillaume20 Rue Courthardy, LE MANS - 02 43 23 05 19
nelly.allainguillaume@orange.fr
50 avenue du Général de Gaulle • 72000 Le MansTél : 02 43 25 53 89
Fêtes de NöelOuverture
execeptionnelleles dimanches
12 et 19 décembre
15 Prochain Rendez- vous26 janvier 2012
Sitizhappy
Numéro 15 • Décembre • Janvier 2012
Le cœur à la fêteLa Saint-Nicolas, Noël, la Saint-Sylvestre... Comme autant
d’occasions d’oublier les petits tracas du quotidien,
se retrouver en famille, avec ses amis et faire la fête.
Pour son édition de fin d’année, happy Sitiz a voulu être
encore plus... happy qu’à son habitude.
Alors dégustez sans modération ce numéro.
Bonnes fêtes à tous et à l’année prochaine !
Philippe Laville
Sommaire
Anaëlle Poupée 18 • L’Ensemblier 22 • Carnuta 26 • L’Antre Pot 28 •
Les rendez-vous
1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23
happy Sitiz Le Mans est édité par
happy Crazy Editions •Siège social :
1, rue du Port • 72000 Le Mans
Rédacteur en Chef : Philippe Laville
Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce Bon-
aventure, Sophie Berteloot, Henri Boillot,
Jean-Charles Lévy, Natacha de Lorenci.
PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23
La reproduction des textes, dessins et
photos publiés dans ce numéro est la
propriété exclusive de happy Sitiz qui se
réserve tous droits de reproduction et de
traduction dans le monde entier.
Photographe : Justin Sicard
Photo couverture : istockphotos
Valeur de ce magazine : 0,50 e
Distribution : effectué directement par
happy Sitiz par portage dans certains
magasins et enseignes du Mans et
dans quartiers ciblés.
Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours
Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville
Sitizhappy
En rouge... ... et noir
Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6 • Signésitiz 12 • Signature 16 • Sinétique 20 • happy culture 24 • happyroscope 30
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La Marchande de Sable est passée. Nul besoin de compter
les moutons. Légèreté, insouciance, il est alors si doux de se
laisser porter par la magie de Nicolas Boutruche.
happy Hours
(Bulle)
Romantique et chicEnfant, Ségolène était un vrai petit clown.
Passionnée de dessin, de bricolage, la ca-
dette d’un trio de trois sœurs adorait se
rendre à Paris, en famille. Là, elle passait
des heures chez une parente, couturière
chez Jean-Louis Scherrer. Du grand coutu-
rier, elle se souvient qu’elle lui montrait ses
dessins, ses “gribouillages“ de robes qu’elle
dessinait : « je me mettais dans un coin un
crayon à la main. J’étais également en admi-
ration devant les mannequins présentes. »
Adolescente, Ségolène passe son bac en
arts plastiques au Lycée Notre Dame du
Mans. Ensuite, c’est la bougeotte : une
école privée de stylisme, un BEP graphis-
me publicité sur Nantes, plusieurs années
en intérim dans différentes agences de
communication et imprimeries...
Le temps de la maternité passé, Ségolème
propose alors à l’une de ses sœurs de s’as-
socier pour monter au Mans un magasin de
photographie très typé, Ségolène & Héléna.
Sensibles toutes les deux à l’atmosphère
chic et rétro, elles proposent de croquer
les meilleurs moments de la vie (mariage,
grossesse, naissance, anniversaire...) de
façon très romantique. A présent, tout en
restant très liées, elles continuent l’aven-
ture chacune de leur côté. Basée à Saint-
Mars d’Outillé, dans la fermette où elle est
née, Ségolène “shoote“, de façon toujours
aussi soignée, ses modèles : « Je suis cer-
taines personnes depuis très longtemps.
Il se crée une vraie intimité entre nous. »
Ségolène fait à ce jour de la Photographie
d’Antan, sa marque de fabrique. B
Le talent du tanneur Rue de l’Etoile, Dominique Radureau, arrivée au Mans
depuis quelques mois, vient d’ouvrir une boutique Le Tan-
neur. Maison fondée en 1898, ce maroquinier fabricant
français possède encore deux usines dans l’hexagone,
l’une à Bort-Les-Orgues (Corrèze), site de production,
l’autre à Beley (Ain), ville d’origine de la marque, où l’on
gère notamment le service après-vente et les répara-
tions. Sur 55 m2, la boutique mancelle propose bagage-
rie, maroquinerie et accessoires homme et femme. On
y retrouve, bien entendu, les basiques (le sac à main
Mathilde, la besace Victor...), mais également toutes les
nouvelles tendances de la marque.
Ségolène Mister
6Sitizhappy
© Photographie d’Antan
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IdéemmanuelleIdéemmanuelle est née de l’initiative d’Em-
manuelle Maître. Des idées, elle en a plein ses
tiroirs ! Et crée à l’envi bijoux personnalisés
(argent, liberty...), objets de décoration (pêle-
mêles, cadres, albums photos, lampes...) et
petit mobilier (étagères, tables de nuit...) se-
lon ses chines et ses coups de cœur. Au Mans,
on peut retrouver certaines de ses créations
à La Maison des Bijoux dans la Grande rue de
la Cité Plantagenet. Pour Noël, en compagnie
d’autres créateurs, elle sera présente du 1er
au 11 décembre dans le Hall de la CCI.
Prise de TêteIl a quelque chose d’Amy Winehouse ou des
Selecter, groupe culte ska, dans Prise de
Tête, le salon de coiffure qui vient de s’ouvrir
rue Jankowski. Dans un environnement très
rockabily années 60 - on trouve même des
sièges d’époque de la marque Belmont (le
top !) -, Nathalie et sa coiffeuse Clémence
proposent toutes sortes de coupes. Du classi-
que évidemment, mais aussi des rendus plus
originaux (coupe rock’n roll, tribal, extensions,
dread...). Le tout dans une ambiance cool,
décontractée et sans... prise de tête.
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Rencontres Sitiz
6 rue Saint-Jacques • 3 rue Bolton • Le Mans • 02 43 24 07 03 •
Bouvet Chemisier HabilleurCanali • Burberry • Scabal • Barbour • Paul & Shark • Henry Cotton’s • Vicomte A.
C h e m i s e • V e s t e
paul & sHarkC o l l e c t i o n h i v e r 2 0 1 1
(Bulle)Elie Moure
Sourire d’Orient
Il y a dans le regard d’Elie Moure beaucoup
du soleil du Moyen-Orient. Né à Bteghrine,
un village proche de Beyrouth, le jeune Elie
est l’avant-dernier d’une famille de sept en-
fants. Entre les vacances passées à servir
dans le restaurant de son père (et de ses
oncles) et l’école qu’il suit assidûment, Elie
devient, après le bac, ingénieur diplômé en
travaux publics à l’université de Beyrouth.
Dans le cadre d’un échange franco-libanais,
le jeune homme quitte alors sa famille pour
passer deux ans à Montpellier et obtenir un
nouveau diplôme d’ingénieur dans le BTP
(Bac +5). Fraîchement certifié, il répond à
une annonce qui le fait venir au Mans pour
travailler dans son corps de métier. Il n’en
bougera plus. C’est dans la cité cénomane
qu’il rencontre Mounia, celle qui deviendra
sa femme. Lui, au grè de ses missions, tra-
vaille sur des chantiers. Elle est professeur.
Ensemble, ils ont cinq enfants. La vie pour-
rait continuer comme cela.
Mais, dans le cœur d’Elie, l’envie d’ouvrir un
restaurant, de retrouver les saveurs et les
senteurs du pays, de renouer contact avec
les clients est plus que tenace : « depuis
que je suis tout petit, j’ai toujours voulu
avoir mon restaurant. J’adorais tellement
aider dans celui de mon père. » Au fil du
temps, il scrute la bonne “occase“ pour
s’installer. Et lorsque L’Avant-Goût ferme,
rue du Docteur Leroy, il saute le pas. Et
comme il n’y a pas de restaurant libanais
sur Le Mans, il ouvre le sien : Layaly 24.
« Pour me donner toutes les chances de
réussir, je suis allé chercher une vraie équi-
pe 100% libanaise. Iyad, chef-cuisinier, a
travaillé au Liban, au Qatar. Au service, Elias
connaît son affaire, Il tenait auparavant
un restaurant libanais à Paris. » Dans l’as-
siette, de vrais mets libanais, 100% frais,
préparés au jour le jour en cuisine : « il y a
tellement de choses de chez nous, concè-
de-t-il. Hoummos, Moutalal, Laban, Rikakat,
Arayess, katayek... » Et surtout le sourire et
la gentillesse du patron. Remarquable. B
« Une vraie équipe 100% libanaise »
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happy Hours
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Sitizhappy
Un Monde à part
Le salon de beauté, soins orientaux, hammam
et spa (agréé charme d’orient Cinq Mondes)
va bientôt fêter ses cinq ans d’existence. A
l’occasion des fêtes de fin d’année, Un Monde
à Part vous propose de faire oublier à votre
conjoint(e), votre collaborateur(trice), un(e)
ami(e) que le temps existe... Tout simplement
en offrant une idée cadeau originale : un bon
pour une prestation d’exception à partir de
30 e. Poussez la porte sur le site internet ou
directement, rue du Bourg-Belé...
2 http://www.mondeapart.fr/
Quartier Saint-NicolasComme à son habitude, le quartier Saint-
Nicolas va célébrer la fin d’année. Le samedi 3
décembre, Saint-Nicolas fêtera son arrivée
avec la traditionnelle collecte de cadeaux pour
l’association Culture du cœur. Du 1er au 24 dé-
cembre, pour la première fois, un calendrier
de l’Avent sera proposé dans 22 boutiques du
quartier. Le principe : déposer votre bulletin
dans une urne (un jour égale une boutique)
afin de gagner le lot du jour. Le 24 au soir, aura
lieu le grand tirage d’un “super-lot“ regrou-
pant tous les cadeaux du mois !
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Idées Sitiz
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happy Hours
w w w. h a p py - s i t i z . f r�
Croquez la Pomme !Yannick Jeudy et sa boutique Pomme d’Adam
ont quitté la petite Place du Hallai dans le
Vieux-Mans pour s’installer Passage du Com-
merce, face à la boutique Optique Rondeau.
Présentant des marques comme Guess by
Marciano, IKKS Homme, Bill Tornade ou encore
Joe Rétro, Pomme d’Adam vous accueille dans
une atmosphère “comme chez vous“, élégam-
ment décorée avec des meubles de famille
dans leur jus ou rajeunis par Patines & Cie.
s
Art Monde
Artmonde, boutique de déco et de sa-
veurs, rue de la Juiverie, s’est somptueu-
sement métamorphosée. Des colonnes
venues du Rajasthan, pays des rois, des
arabesques sur les arcades et un imposant
comptoir. Comme un sentiment d’ailleurs...
happy trip
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happy Sitiz en parlez
Julien et Eugénie“Julien et Eugénie“, ce pourrait être le titre
d’un livre de François-René de Chateaubriand.
Mais non. Ceci est notre clin d’œil d’adieu à
deux endroits qui manqueront au Mans : le
salon de thé Le Boudoir d’Eugénie et la bouti-
que de Thierry Julien. Si aujourd’hui, la “belle“
semble partie pour toujours, Julien va, paraît-
il, voyager de part le monde pour mieux...
(nous) revenir.
Machazo plus femmeMachazo a dix ans et s’est émancipé plus tôt
que prévu. Exit la mode enfants pour les bam-
bins et fillettes ! La boutique, rue Bolton, est
devenue femme. Depuis cet été, elle présente
de la mode féminine moyenne gamme. Au rez-
de-chaussée, trois marques sont pour le mo-
ment proposées : Cream et Kaffe, deux lignes
danoises, et Street One. A l’étage, Machazo
offre des collections diversifiées (et renouve-
lées tous les quinze jours) pour grandes tailles
(44 au 52 et plus).
Miam des Smartees !Emmanuel Schnurrenberger, sérigraphiste
de métier, et Franck Choplin, ingénieur en
mécatronique, viennent de lancer, rue de
la Juiverie, Smartees (littéralement T-shirts
malins). Cette boutique propose de vous per-
sonnaliser T-shirts et autres pièces de textile
de façon classique (flocage...), mais surtout
par impression numérique directe, une tech-
nique qu’ils ont eux-mêmes affinée. Le rendu
est superbe et permet de décliner à l’infini les
nuances de couleurs.
© Justin Sicard / happy Sitiz et D.R.
happy Hours
(Bulle)
“Prendre le temps“Christophe Allègre connaît la valeur du tra-
vail. Fils d’un couple d’agriculteurs installés
à Villaines-sous-Lucé à côté du Grand-Lucé,
le jeune Sarthois met tout jeune la main à
la pâte, comme ses deux frères. Très pro-
che de sa mère, l’ado ne se sent pourtant
pas l’âme de travailler dans l’exploitation fa-
miliale, ni de continuer le système scolaire
classique. Ce sera donc la coiffure. Son CAP
en poche, il apprend le métier d’abord au
Mans sous la coupe de Françoise Choquet
avant de quitter la Sarthe pour le Sud de
la France. Après un bref passage à Greno-
ble puis Aix-en-Provence, le jeune coiffeur
revient au Mans et repart pour un tour
dans le salon de coiffure de son “mentor“ :
« Elle m’a repris de façon toute naturelle »,
témoigne-t-il avec beaucoup de reconnais-
sance. Après un passage dans un autre
salon de coiffure, Christophe Allège migre
rue de la Juiverie pour ouvrir sa propre af-
faire. Dans un cadre où l’on se sent bien, on
retrouve l’ambiance des salons de coiffure
à l’ancienne : « ici, on ne se prend pas la
tête, sourit-il. C’est cool. On coiffe dans la
bonne humeur. On prend son temps. Les
gens sont là pour se faire bichonner, mais
aussi pour décompresser. » Accompagné
d’une fine équipe (Marie, Romain et Jor-
dan), Christophe a sa “propre“ philosophie :
« Dans ce salon, personne n’attend. On
prend de larges plages horaires pour
s’occuper des clientes, être à l’heure pour
ne pas qu’elles s’impatient. Comme cela, on
peut avoir du temps, faire de la qualité. » A
quelques pas, une dame très chic qui suit
le coiffeur depuis ses débuts acquiesce par
un sourire. Discrètement... B
Rêve de bijoux
C hristophe Allègre
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© Justin Sicard / happy Sitiz
Sitizhappy
© D.R. Dans son petit repère, Les Rêves en papier,
rue de la Juiverie, Sophie Pierrelée a décliné
une collection de bijoux (sautoirs, sautoirs-
cravate, boucles d’oreilles, bracelets...) mi-
nutieusement réalisés à la main, en petites
séries ou pièces uniques sous la marque
S*BoHo. Esprit bohème et romantique, les
matières (laiton, perles semi-précieuses,
tissu, cuir, dentelle...) sont toujours utilisées
de manière délicate et raffinée.
Les CréateursPaule-Renée Corson, titulaire d’un Master 2
en valorisation du patrimoine culturel et dé-
veloppement local, a eu l’idée d’ouvrir, place
du Hallai, une boutique dédiée aux artisans
créateurs sarthois et de la région. Dans l’an-
cienne antre de Pomme d’Adam, la boutique
décline des objets déco, des bijoux fantaisie,
des accessoires de mode (Nathalie Lermite),
des petits meubles (Cartonnat)... Parmi la
quinzaine de créateurs exposés, les plus
connus sont certainement la chapelière Nelly
Bichet et la modiste Hélène Lajoinie.
La Bonne AdresseRue du Cornet, face au Taquito, Mathieu Bou-
vier, le Breton, et Mattéo Papin, sarthois pure
souche, viennent d’ouvrir dans la bonne hu-
meur La Bonne Adresse. Ex-salariés du Vigo,
en haut de la rue, les deux amis ont voulu voler
de leurs propres ailes. Avec un seul leitmotiv :
« faire du bon, cuisiner du frais et uniquement
du frais à pas trop cher. » Ainsi donc, frais
oblige, leur carte variera en fonction des
saisons. Mais on y retrouvera leurs basiques
comme leur foie gras poché au vin rouge ou
les palets sablé au caramel.
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Rencontres Sitiz
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50 avenue du Général de Gaulle • 72000 Le MansTél : 02 43 25 53 89
Fêtes de NoëlOuverture
exceptionnelleles dimanches
11 et 18 décembre
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En rouge...
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Rubrique réalisée par Sophie Berteloot
Coffret ours et bouillotte Sia 39 e
Maison de Jeanne, Le Mans
CréolesLes Pingouins 28 e
Rouge Métal, Le Mans
Montre Ice Watch 99 e
Les Heures du Monde, Le Mans
BonhommeHoptimist
19,50 e le petitet 29,50 e le grand Les Reines des Prés
Téléphone BoucheLa Chaise Longue 14 e
La Boîte à trucs,
Le Mans
Noël, le moment rêvé pour voir rouge.. Et pas la peine de s’énerver !
Coccinelle à pousser 18 e Tire-Boulettes, Le Mans
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Lundi de 14h30 à 20hMardi au samedi 10h-13h / 14h30-20h
Vous habiller mâle vous fera le plus grand bien
21, rue Marchande • 72 000 le Mans • 02 43 24 84 98
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Rubrique réalisée par Sophie Berteloot
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Thé Lov’organic9,20 e les 100 grL’épicerie buissonnière,
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Le moment de se redire aussi que noir is beautiful !
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Joaillier, Le Mans
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Si alternatifTêtes RaidesOn ne présente plus les Têtes Raides.
Déjà 25 ans de présence remarquée dans
la chanson alternative française. Les “sept
mercenaires“ du rock populaire débarquent
une nouvelle fois à Allonnes, armés de
leur dernière cartouche, leur album « L’An
Demain ». Un opus fervent et grave, sombre
et semé de tâches de soleil avec des ciels
rouillés et des rages bitumeuses. On y re-
trouve “nos“ Têtes Raides renouvelées, avec
plus d’espoirs et de fraternité que jamais.
Lieu : Salle Jean Carmet à Allonnes
La date • Jeudi 8 décembre à 20h30
Signature
Cirque PhénixMulanLes Européens connaissent le personnage de Mulan, cette jeune chinoise, fille d’officier, qui se travestit pour aller à la guerre, grâce notamment à Walt Disney. Le Cirque de Pékin en a fait le fil conducteur de son nouveau spectacle où cinquante artistes exceptionnels enchaînent sur ce thème des numéros épous-touflants : sauts périlleux avec échasses, antipodistes, jonglerie, icariens, haute voltige...
Lieu : Antarès
La date • Le 22 janvier à 17 h
Si partagéTout s’écroule, rien ne reste telŒuvres de la collection du Frac des Pays
de la Loire, la trentaine de peintures, sculp-
tures, photographies, vidéos et installations
exposées, veulent nous faire réfléchir sur le
positionnement de l’homme dans la nature,
son devenir, le sens de la vie et de la mort.
Chaque mise en scène proposée est une
invitation à la réflexion sur le présent et sa
perpétuelle évolution.
Lieu : L’espal
Les dates• Du 13 janvier au 30 mars
Musique
Cir
que
happy adore
happy craque
Musique de chambreTrio Karénine
Dans le cadre de la saison musicale
de l’Epau, le Trio Karénine jouera
le Trio opus n°70 en ré Majeur
Des esprits (de Beethoven) et le
Trio n°2 en mi mineur opus 67
(de Chostakovitch). Moment plein
d’émotion digne de Tolstoï...
Lieu : Espace de Vie Etudiante à l’Université du Maine
La date • Le 11 janvier à 19 h
La case
Bar
oque
CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure
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© D
.R. Si tribalRokia TraoréVictoire de la musique pour « Tchamantche »
dans la catégorie album des musiques du
monde aux Victoires de la musique 2009, la
Malienne présente, dans le cadre du festival
Au fil des voix, un concert inédit. Accompa-
gnée de trois musiciens et autant de choristes,
elle propose un rendez-vous acoustique
aux sons du n’goni, du bolon et de la kora.
Lieu : L’Espal
La date • Vendredi 2 décembre à 20h30
© D.R.
© D.R. ExposSi cosmiqueNicolasBoutrucheQuand on découvre
les photos de Nicolas
Boutruche, on se sent
léger, léger, léger. Ses
mises en scène sur le thème Apesanteur
sont autant de portes ouvertes sur
l’imaginaire. De son petit train (Les ponts
neufs -jour) à sa bergère (Marchande de
sable) en passant par son boulanger
(Au bon levain), son sens de la lévitation est
un formidable remède pour oublier
nos chapes de plomb quotidiennes.
Lieu : MJC Ronceray
Les dates• Du 29 novembre au 23 décembre
La case
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© D.R.
SitizhappySitizhappy
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Anaëlle Poupée
Anaëlle Poupée, Diva du cabaret dans le prochain spectacle de La Compagnie Live, rêve de vivre de sa passion : le music-hall.
Rêve de diva
Par Philippe Laville
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Sitizen
© Photographie : Emmanuel Vita / Conception : Les productions du Grillon
IIl y a quelques mois, Anaëlle Poupée a tout plaqué. Par passion.
La jeune femme de 25 ans, comme ses acolytes de La Compa-
gnie Live, a décidé de se donner toutes les chances de réussir
: « J’ai eu le déclic l’an passé, après la série de nos représen-
tations de fin d’année. Je me suis dit que c’était vraiment ça
que je voulais faire : être sur les planches et m’épanouir. J’ai
donc abandonné mon travail, changer en quelque sorte de
vie pour réussir ce pari. » Petite, Anaëlle fait une multitude
d’activités. Danse, solfège et violon sont au menu de l’enfant
: « Mais, j’ai arrêté la danse au bout d’un moment. Paradoxa-
lement, je ne me sentais pas à l’aise. Trop timide peut-être. »
Après le solfège, c’est le violon qu’elle stoppe bien plus tard
: « C’est dommage. J’aimais énormément. A l’adolescence on
rêve parfois d’autres choses. » Cela ne l’empêche pas d’écrire
chaque jour des paroles de chanson sur des vieux cahiers, de
chanter dans un groupe de copains. Comme ça. Jusqu’à “la“
grande histoire.
La grande histoire... Celle-ci débute aux portes d’un lycée du
Mans. C’est là qu’elle fait la connaissance de Julien Grassin,
Pauline Bailleul et Aurélien Legendre. Ensemble, ils rêvent de
spectacle, de cabaret et montent, pour le Téléthon de Coulai-
nes, une petite représentation. Entre eux, le courant passe. Ils
adorent se retrouver, travailler… Et, tous les ans, ils remettent
ça. Jusqu’à ce que le groupe s’étoffe, s’affirme pour devenir
une vraie troupe. L’an passé, La Compagnie Live (c’est le nom
qu’elle s’est choisie) joue son nouveau spectacle “Les Lives
font leur cabaret“, à trois reprises devant une salle (Henri Sal-
vador de Coulaines) comble. Le succès est au rendez-vous.
Une vraie troupe de 25 personnes
« Maintenant, La Compagnie Live, c’est 25 personnes, expli-
que Anaëlle. Des comédiens aux danseurs, en passant par la
chorégraphe, les musiciens et les techniciens. » Une véritable
“petite usine“ proche du professionnalisme : « Monter un spec-
tacle nous demande aujourd’hui six mois de préparation. »
Pour être au top, Anaëlle répète pratiquement tous les jours
et “sacrifie“ tous ses week-ends du matin jusqu’au soir. Sans
répit. Totalement investie, la Diva du Cabaret est également
la costumière de la troupe et se partage avec Solène Peza-
vant, chorégraphe, la confection des toilettes et apparats :
« Nous n’avons pas le choix si nous voulons aller au bout de
notre rêve. » Car cette année, la compagnie pressent qu’un
palier supplémentaire sera franchi : « Pour les fêtes, nous
avons programmé huit représentations de notre nouveau
spectacle. Cela doit nous servir de tremplin pour étoffer
notre calendrier, jouer ailleurs qu’en Sarthe, toute l’année. »
Comme tout le reste de la troupe sarthoise, Anaëlle Pou-
pée rêve de trouver le chemin pour vivre sa vie comme une
artiste à part entière. Le bonheur parfait.
Le titre de leur spectacle, A la recherche du bonheur, serait-il
prémonitoire ? B
« Leur spectacle s’appelle à la recherche du bonheur »
Sinétique
20
Le PatisDîner et spectacle Music-Hall Saint-SylvestreLa date : samedi 31 décembre à 20hLe plus : Soirée présentant des tableaux chantés et dansés, de la magie, de l’humour et des numéros visuels.
Tout sur : http://www.cabaretlepatis.fr/
Les Live font leur cabaret“A la recherche du bonheur“La date : vendredi 30 décembre à 20h30 à l’espace culturel Henri Salvador (Coulaines)Le plus : Un spectacle mené tambours battants avec une pêche d’enfer !
Tout sur : http//leslivefontleurcabaret.com
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That’s cabaret !Music-halls et compagnies sarthoises vont vous étonner. Réservez vos places !
Magic Las VegasDîner et spectacle Music-Hall Saint-SylvestreLa date : samedi 31 décembre à 19h45 à Bessé-sur-Braye (La Pléïade).Le plus : Le dîner. Un spectacle en deux parties. Les voeux à l’entracte puis animation dansante jusqu’au bout de la nuit.
Tout sur : http://www.magiclasvegas.fr/ La FlambéeSpectacle “Quel cinéma“La date : samedi 28 décembre à à 21h salle des concerts (Le Mans)Le plus : 2h30 de divertissement, 30 artistes, 300 costumes. Une soirée idéalement placée entre Nöel et le 31 janvier.
Tout sur : http://www.revuelaflambee.fr/I
La date des spectacles n’est donné qu’à titre informatif. Pour tous, d’autres dates sont programmés.
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DPlace de l’Eperon, Damien Drouet a fait de sa maison une boutique atypique où s’invitent meubles et objets des années 40 à 70.
Décor d’exception
Damien Drouet peur être fier de L’Ensemblier, sa « boutique-
maison ». Place de l’Eperon, en lisière de la Cité Plantagenêt,
l’ancien horloger bijoutier a fait de cette vieille bâtisse un
superbe écrin pour y exposer son mobilier et autres trou-
vailles de sa nouvelle activité. « J’y ai mis tout mon cœur et
mon ardeur. Pendant près d’un an et demi, y travailler tous
les jours (à la rebâtir) a été un vrai exutoire. » Petit, Damien
Drouet se rêvait horloger. Comme son père. Toujours à traî-
ner dans les ateliers, il s’identifiait à lui : « Cette passion et
ce goût pour la bricole, monter, remonter une pendule, une
horloge, me permet d’être à l’aise dans ce que je fais à pré-
sent. Quand je trouve un superbe abat-jour cabossé ou une
table basse en mauvais état, cela ne me fait pas peur de la
récupérer, puis de travailler dessus. Même s’il y a beaucoup
d’heures de travail. » Horloger à son tour, puis bijoutier, l’aîné
de la fratrie s’est également passionné pour la gémologie :
« connaître maintenant l’histoire d’un meuble ou le passé
d’un objet que je déniche, c’est finalement comme recher-
cher les origines d’une pierre, confesse-t-il. Aussi captivant.
Tout comme la quête, la traque pour dénicher la nouveauté
qui fera la différence. » Puis vient le temps où l’homme se
passionne pour la décoration : « Par le passé, j’ai effectué
des stages en aménagement et mises en situation de vitri-
nes. Tout cela m’attirait fortement. »
Aujourd’hui, Damien n’est plus entouré de superbes hor-
loges, de montres à gousset, de gemmes et autres pier-
res précieuses. Mais qu’importe. L’univers qu’il s’est créé
est aussi rare et talentueux que celui des années passées.
« Quand j’ai acheté cette maison, j’ai tout de suite senti ce
que je pourrais en faire : une sorte de lien entre ma vie per-
Texte de Philippe Laville • Photos Justin Sicard et D.R.
Sigale
22Sitizhappy
L’ EnsemblierL’ Ensemblier
sonnelle et professionnelle. » Ici, au rez-de-chaussée, Damien
expose principalement du mobilier et objets de décoration
des années 1940 à 1970, mais également quelques sujets in-
solites. « Peu importe l’année de création. Il faut simplement
que le modèle exposé me parle, m’interpelle. » A l’étage, Da-
mien a fait ses appartements qui, parfois, sont accessibles
au public : « beaucoup d’objets font un va-et-vient entre la
boutique et le premier. Car l’idée principale de ce lieu est de
montrer des ambiances, de replacer des objets de décora-
tion, mais aussi des œuvres d’artistes dans leur environne-
ment. Quoi de plus normal que de profiter de l’atmosphère
de ma maison pour montrer des pièces, les sublimer. »
D’abord éduquer les gens
Le résultat est tellement parfait que Damien s’est aperçu que
beaucoup de gens n’osaient pas rentrer dans sa boutique :
« C’est peut-être trop intimidant, argumente-t-il. Les gens
peuvent aussi avoir peur des prix. Pourtant, ce n’est pas très
cher comparé à certains magasins parisiens ou d’autres vil-
les. » La raison de cette frilosité (à franchir la porte) a peut-
être une explication : « Mis à part moi, il n’y a personne sur Le
Mans, et très peu dans l’Ouest, qui ont ce genre de pas-de-
porte. Ici, les gens n’ont pas de référence et manquent de
repère. » D’ailleurs, plus de la moitié de sa clientèle n’habite
pas le département : « ce sont des gens de Paris ou d’ailleurs
qui, en visite dans le Vieux Mans, découvre L’Ensemblier. »
Cette constatation n’empêche pas Damien d’être très
confiant dans l’avenir : « je sais que je vais mettre du temps
à m’installer sur la place du Mans. Mais le jeu en vaut la chan-
delle. Au bout d’un an, j’ai déjà des clients qui viennent ré-
gulièrement voir ce que j’expose. Ça commence à mordre. »
Derrière lui, Bacchus, un immense buste en bronze de 80
kilos, œuvre de Patrice Ruillard, se fend la poire. Il sait de quoi
il parle. Il n’y a pas si longtemps, un client est parti avec son
prédécesseur… B
A quelques pas de là
Bizarre, bizarre...
Damien Drouet n’est pas le seul de la fratrie à avoir bousculer
les habitudes mancelles en matière d’antiquité, de meubles an-
ciens et de bibelots. A deux ruelles de sa boutique, rue Dorée,
face au restaurant La Chamade, son frère Nicolas l’a précédé
de quelques mois en ouvrant DMD, boutique des plus particu-
lières. Comme son aîné, Nicolas Drouet essaye d’étonner. Son
univers à lui est plus baroque, très proche des cabinets de
curiosités apparus au XVe siècle en Europe. Ces lieux, souvent
des pièces de château ou gentilhommières, servaient à entre-
poser des objets, animaux empaillés, insectes, coquillages ou
herbiers, trouvés lors d’expéditions sur la route des Indes et
autres destinations. B
« Replacer les objetsdans une atmosphère »
w w w. h a p py - s i t i z . f r23
happy Culture
... et les grands
OvaineSes vies,
ses Malheurs,
ses IresTristan Félix est poète
et plasticienne. Elle
anime aussi la revue La
Passe. Ovaine est un
personnage catastrophique, dont la vie ne tient
qu’au fil de la narration qui la porte. Tirée hors de
l’enfance, Ovaine n’a qu’une envie : faire demi-
tour. Mais la voici devant vous sur la page blanche.
Que faire ? Comme tenir sa place ? Quelles
aventures engager ? Pitreries et réflexions pleines
de sens (contraires parfois) alternent dans ce très
beau livre digne de… digne de vous. Quelle Ovaine !
(« Gare à l’enfance ! Ovaine est peut-être derrière
vous, à vous barioler l’ombre ou vous raboter l’os.
Sa solitude toutefois vous garantit une amitié
pérenne. »)
Ovaine. Ses vies, ses Malheurs, ses Ires, Tristan
Félix, Éditions Hermaphrodite, 2009
Disponible à la Librairie Doucet
Pour les
petits...
BlartChronique d’un crétin
trouillard qui devait
sauver le monde– Blart, lança Capablanca, à présent que tu sais
que tu es l’élu, acceptes-tu de m’accompagner
pour sauver le monde ?
–Non, répondit Blart. J’ai pas envie. Je vais me
coucher.
Et sur ces mots, le dernier espoir de l’humanité
se leva de sa chaise et monta lourdement les
marches, non sans lâcher un rot bruyant.
Sauver le monde, et puis quoi encore ?!
Blart. Chronique d’un crétin trouillard qui devait
sauver le monde , texte de Dominic Barker,
traduit de l’anglais par Amélie Sarn, illustrations
de Frédéric Pillot, Milan jeunesse, 2010
Disponible chez Récréalivres
Revue littéraireDissonancesDissonances est une revue
angevine qui propose depuis dix
ans à des auteurs en herbes ou chevronnés (hauteur
en herbe et chevreaux nés vont souvent bien ensem-
ble) d’illustrer par un texte de leur cru un thème. Le
dernier en date était consacré au Vide et le précédent
à Maman. Je ne ferai pourtant pas le cheminement
inverse jusqu’au péché originel ; qu’il vous suffise de
savoir que tous les textes envoyés sont anonymés et
lus ensuite par un comité de lecture de trois person-
nes, qui jugent donc sur pièce. Il est arrivé que des
pointures de la littérature se fassent ainsi recaler. Un
vrai régal (comme l’on dit aujourd’hui des livres que
l’on apprécie). Les auteurs manceaux peuvent envoyer
leurs textes pour illustrer le nouveau thème : Rituels.
2 http://revuedissonances.over-blog.com/
CinémaAttenberg Ce film stylé et hors normes propose un cinéma
émouvant et drôle à plus d’un titre. Grâce à la
cinéaste grecque, le cinéma retrouve le langage des
images. Le motif du film prend pour point de départ
une jeune fille introvertie et maladroite, incarnée par
l’actrice franco-grecque Ariane Labed, et les prépara-
tifs de son père décidé à sortir du XXe siècle. Entre
une initiation complexe à la sexualité (pas gagnée
d’avance) et la préparation à la mort (qui semble
acquise), Tsangari développe une série de situations
filmées de manière chorégraphique afin de faire
parler l’animal dans l’homme. Les corps retrouvent
le langage instinctif qui les habite (la scène des cris
animaliers sur un lit d’hôpital) pour dire autrement
les émotions humaines dénaturées par les mots. Si
le propos n’est pas original, le film le devient par son
approche formelle. Confrontée à un paysage modelé
par l’exploitation industrielle, la vie parvient à tracer
son chemin tortueux. Très fort.
Attenberg .(2010) Film grec
d’Athina Rachel Tsangari. Avec
Ariane Labed, Vangelis Mourikis,
Evangelina Randou.
Ce film a été diffusé aux
Cinéastes en novembre dernier.
Par Jean-Charles Lévy
L’unique hyménoptère à fort penchant littéraire est à elle seule un véritable hymne à la curiosité culturelle. Voici, pour ce mois-ci, son petit panier garni...
Hymenoptera cultura !
Sitizhappy
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Vous êtes passionnés de livres ? Vous avez des goûts éclectiques ? Vous n’avez pas toujours le temps de choisir vos livres et votre libraire est débordé par la gestion
des cartons qui s’empilent devant son enseigne ? Qu’à cela ne tienne. Ce blog d’une lectrice boulimique au goût très sûr est à votre disposition. Y sont recensés avec
nuance et respect les livres qu’elle a lus, qu’elle a aimés ou moins aimés parfois. Le blog De Litteris commence à être reconnu dans la blogosphère au point que
certains éditeurs lui font parvenir leurs nouveautés, sachant qu’elles seront lues avec bienveillance, mais sans compromis. Il ne tient qu’à vous d’y aller faire un
tour et d’en revenir les bras chargés et le cœur heureux de la visite. http://www.delitteris.com/
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UInstallé au cœur de Jupilles, Carnuta, espace de découverte interactif, est une ode aux atouts et à la richesse de la forêt de Bercé.
Bois... jusqu’à la lie
Une longue ligne droite boisée puis déposer, à sa gauche, le
chemin menant à la Fontaine de la Coudre avant de sortir
de la forêt de Bercé. Encore quelques méandres bitumés et
nous voici arrivé à Jupilles, bastion des sabotiers au début du
siècle dernier. Aujourd’hui, le Musée du bois, né en 1978, a
disparu. A sa place, trône un surprenant vaisseau : Carnuta,
une galerie d’un temps nouveau dit aujourd’hui espace de
découverte interactif. A sa tête, Clémence Richard, explique
sa vocation : « Carnuta n’est pas un musée classique comme
avant. Il n’y a pas qu’à regarder. Il faut agir, toucher, écouter,
parfois sentir. Avec Carnuta, notre vocation est de faire dé-
couvrir les atouts de la forêt, mais aussi de faire réfléchir et
de replacer l’homme au cœur de celle-ci. Car, sans lui, la forêt
ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. »
Carnuta est née de la volonté d’Hélène Bon, femme de
caractère et visionnaire. Après la fermeture du Musée du
Bois, la maire de Jupilles, présidente de la Communauté de
communes Loir Bercé, souhaite qu’un lieu prenne le relais et
perdure l’histoire commune de la forêt de Bercé et du village
sarthois. En 2003, une première étude est lancée sur la fai-
sabilité et la viabilité d’un tel projet. Les clignotants au vert,
on travaille, dès 2006, à l’architecture du lieu, sa scénogra-
phie et son contenu. Entre-temps, l’Europe, l’état, la région
et le département ont rejoint ce formidable défi. Juin 2009,
sous la férule de Claude Denis, nouveau président du Loir
Bercé et maire de Beaumont-Pied-de-Bœuf, Carnuta s’élève.
Un an plus tard, la bâtisse a fière allure. Et en juillet 2010, elle
accueille enfin ses premiers visiteurs.
Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard et Carnuta
Sigale
26Sitizhappy
Carnuta
L’interactivité au cœur du bois
Sur près de 500 m2, les concepteurs ont réussi leur pari. Car-
nuta est moderne et pédagogique, surprenant et rassurant,
tout en gardant une sincère simplicité. Au rez-de-chaussée,
rien d’extraordinaire si ce n’est l’exposition temporaire du
moment. A l’étage supérieur, le décor est tout autre, l’at-
mosphère réussi. Sur 250 m2, on s’y sent bien, comme dans
une hutte de trappeurs canadiens, confinés dans du bois,
sans lumière extérieure. A l’entrée, le discours des arbres
nous accueille. Moment reposant qui invite à la visite. A sa
suite, différents thèmes se présentent : la forêt de Bercé, la
gestion, l’exploitation de la forêt, la vie d’un chêne… Partout
d’innombrables petites découvertes, des alvéoles insoupçon-
nées, des trappes magiques... Ici, on peut toucher et deviner
la texture... Du poil de sanglier, non ? Là, on peut entendre
le bruit des vers de terre dans la terre ou serait-ce celui du
balatin éléphant que l’on voit plus loin ? A chaque recoin, des
astuces interactives nous rappellent que, sous une pierre ou
cachés dans une écorce, on peut toujours dénicher en forêt
des insectes, relever une senteur, écouter mille bruits.... Plus
imposants, dissimulés dans des parois ou en évidence sur
d’imposants comptoirs en bois, des écrans éduquent à leur
tour les visiteurs ou invitent à découvrir un pan de la forêt,
un métier du bois…
Enfin, la visite se termine par un court-métrage d’une ving-
taine de minutes sur la forêt et la vie à Jupilles, aux siècles
derniers. Et, lorsque l’on redescend à la lumière, ces décou-
vertes, dignes des Robinson suisses que nous sommes deve-
nus, font mouche. Sur le chemin du retour, l’envie soudaine
de s’arrêter dans les bois de Bercé est bien présente. Moteur
coupé, un bâton désormais à la main, nous voici, en plein
cœur de la forêt, tout proche du fameux chêne boppe. Car-
nuta, nous revoilà ! Après t’avoir rencontrée, la forêt ne sera
plus jamais la même… B
Au cœur du village
Formidable catalyseur
Comptant jusqu’à 1 500 habitants, Jupilles a longtemps tiré sa
richesse de la forêt de Bercé. Pendant des décennies, les habi-
tants du village ont produit des sabots en bois pour différents
usages, dont l’ornement et la décoration. Puis, le temps a pas-
sé. Les sabotiers ont, un à un, déserté. De cette belle époque,
reste Carnuta qui a repris, avec succès, le relais du musée du
bois, aujourd’hui disparu. Avec ses 16 000 visiteurs la première
année, cet espace de découverte interactif est un exception-
nel relais pour l’activité économique de la bourgade sarthoise.
Sa présence a permis la pérennité et même le renouveau de
certains commerces. Au grand bonheur des villageois. B
« Ici, il faut agir,toucher, écouter
voire sentir »
w w w. h a p py - s i t i z . f r27
PInstallé Villa des Jacobins, L’Antre Pot a apporté à l’art floral manceau une sensibilité et un renouveau. En toute discrétion...
Pour vivre heureux, vivons caché. L’auteur romancier, poète
et fabuliste français Jean-Pierre Claris de Florian aurait cer-
tainement apprécié la singulière boutique, L’Antre Pot, située
à la Villa Jacobins en plein centre de la cité cénomane. Ici, ce
sont les fleurs, les plantes, l’art floral qui sont mis en avant,
dans un écrin proche d’un décor romain. L’instigatrice du lieu
aime à se cacher derrière ses réalisations. “Tapie“ dans la se-
conde salle de sa boutique, là où bouquets et mises en lumiè-
re sont composés, Béatrice paraît toute “menue“, dans un
univers parfois proche de la forêt vierge, tant les végétaux
présentés prennent le meilleur de la scène. Et ce rôle choisi
lui va bien : « Depuis que j’exerce, je préfère que les gens
parlent de mon travail, de mes créations plutôt que de moi. »
Mancelle d’origine, la gérante de L’Antre Pot est partie
quinze ans à Paris. Pour apprendre : « J’ai eu une chance
inouïe, celle de travailler toujours là où je voulais. » Et puis,
il y a huit ans, Béatrice a ouvert son “entrepôt“, rue de la
Juiverie. Une aventure que peu de monde voyait perdurer :
« Je n’ai pas pensé un seul instant à ça, avoue-t-elle. Je me
suis juste sentie bien dans ce lieu de suite, sans me poser
de questions. »
Le pas-de-porte est certes agréable. Aujourd’hui, la bouti-
que Pat’in Shabby l’occupe. Hier, Béatrice y a vite trouvé une
clientèle fidèle, comblée : « Quand j’ai ouvert, je ne me suis
pas interrogée de savoir si j’amenais un renouveau sur Le
Mans. J’ai fait ce que j’avais appris… Le mieux possible. Le
reste est venu », dit-elle comme pour s’excuser.
L’Antre Pot… Rapidement, cette “épithète“ devient sur Le
Mans une référence. L’allure de la boutique, l’atmosphère
installée, les créations de Béatrice… Tout a concordé pour
faire de ce lieu une exception dans l’art floral manceau : «
Peut-être, admet-elle comme gênée. Moi, j’ai surtout cher-
ché à imposer ma philosophie de travail. Après c’est vrai que
la patte, la touche apportée ont plu. »
Sigale
28Sitizhappy
L’Antre PotL’Antre Pot
Jardin secret
Un plaidoyer pour la profession
Plus que son enseigne, c’est finalement la profession de
fleuriste indépendant, investi dans son métier, le choix des
fleurs, leurs présentations et leurs conservations, que Béa-
trice a l’impression de défendre en travaillant de la sorte :
« La plupart des gens -sauf peut-être les clients fidèles du
genre de fleuristes que nous sommes - ne s’imagine pas tout
le travail qu’il faut, pour offrir des fleurs, bien présentées
et qui durent dans le temps. Pour y arriver, c’est un vérita-
ble engagement de notre part. Cela demande de l’énergie,
un énorme travail ! Souvent les gens ne font pas vraiment
attention. Ils achètent un bouquet et pensent qu’ils n’ont
rien à faire, qu’ils peuvent le poser n’importe où. Sans s’en
occuper. Mais une fleur est une matière vivante qui a be-
soin de soins, d’attention. » Derrière le superbe comptoir
de son “second entrepôt“, place des Jacobins, Béatrice est
entourée des fleurs du jour qui semblent apprécier son
discours, tellement elles sont rayonnantes, choyées, dorlo-
tées. Des asters, des renoncules, les dernières orchidées de
saison… Mais surtout des roses (blanches, sweet pink…), la
fleur fétiche de la gérante des lieux. Dans la pièce d’à côté,
Vincent, salarié, en compagnie d’Alexia, jeune stagiaire,
s’affairent à “habiller“ de jeunes azalées. Dehors la magni-
fique cour va commencer sa lente hibernation. Les végé-
taux vont y passer l’automne puis l’hiver, avant de penser
à s’embellir à nouveau au printemps, pour rayonner en été.
« Et quand tout deviendra une habitude, j’arrêterai », conclut
Béatrice. Comme pour se retirer... B
w w w. h a p py - s i t i z . f r2�
Texte de Natacha de Lorenci • Photos de Justin Sicard
« Une fleur est vivante , elle a besoin de soin »
Jardin secret
BélierAmour : Vous n’aurez pas les deux.
Vous devrez choisir entre la laine et
le pull-over.
Santé : Il croquerait bien vos joues
mais il craint les pépins de vos dents.
Travail : Je connais peu de bonnes
raisons de travailler ; j’en connais de
nécessaires.
TaureauAmour : De l’amour comme s’il en
pleuvait ! Imaginez la scène dans le ciel
manceau…
Santé : La question est de savoir
qui lâchera le premier du cœur ou de
la béquille.
Travail : J’imagine parfois un re-
tour aux cultures vivrières, Ô gais
laboureurs.
GémeauxAmour : Quel besoin avez-vous
de mêler l’amour à votre histoire de
couple ! Vous n’êtes pas bien côte à
côte ?
Santé : Savoir que Schubert est
mort à 31 ans vous donnera une pê-
che d’enfer.
Travail : Trop de gens y consacre le
temps destiné au bonheur.
CancerAmour : Vous confondez l’amour et
les voyages touristiques.
Santé : « Le tourisme, cette maladie
du mouton. »
Travail : Travaillez, prenez de la
peine, mais sachez que les fonds
manquent.
Lion
Amour : L’amour ? J’ai connu ça,
une fois, dans un roman, mais impos-
sible de me rappeler le titre.
Santé : À quoi vous servirait une vie
longue et monotone ?
Travail : Il travailla rapidement et
mourut toute sa vie.
ViergeAmour : « L’amour est bien plus
fort que la séparation, mais la sépara-
tion plus que l’amour durable. »
Santé : La poésie protège la peau
et accélère le transit.
Travail : Donnez du sens à votre
vice. Travaillez moins.
BalanceAmour : « Amour, amour. Toujours,
toujours. » C’est Delphine Seyrig qui
vous le chante.
Santé : Très bonne. Mais le moral
décline.
Travail : En réduisant vos besoins
au minimum létal, vous vous en sorti-
rez toujours.
ScorpionAmour : Cessez d’attendre de vo-
tre partenaire qu’il ou elle comble
tous vos besoins.
Santé : Le fou plein de santé envie-
t-il la sagesse de l’homme malade ?
Travail : Prêtez votre temps à des
taux prohibitifs.
SagittaireAmour : L’amour fou, d’accord.
Mais pas avec une folle. Moins encore
avec une foule.
Santé : Rien ne vous interdit de
liposucer votre pouce en public.
Travail : Ne vous sous-estimez pas,
vous perdriez de la valeur.
CapricorneAmour : Je vois des drames, des
passions, des tempêtes, sur l’écran
d’une salle de cinéma.
Santé : J’attends le bilan des cour-
ses et réserve mon pronostic.
Travail : La morale du travail, c’est
le salaire. Tout le reste est commu-
nisme cérébral.
VerseauAmour : Il est recommandé de se
grignoter entre les repas.
Santé : Je ne crois pas aux vertus
du sport. Je crois aux salaires des
sportifs.
Travail : Seul l’argent qui nous
manque justifie le travail.
PoissonAmour : Une femme qui n’explose
pas au moment crucial ? Je ne vois
pas.
Santé : Ne vous laissez pas gagner
par la contagion, quelle qu’elle soit.
Travail : Mieux vaudrait collection-
ner les moulins à vent miniatures.
happyroscope*
30Sitizhappy
© Picto Sitting Bill / happy Sitiz
* Heureux scope
Le Professeur Sidéral vous offre son dernier horoscope de l’année avec, encore une fois, de nouvelles tirades cultes. Sacré Professeur !
Ô gais laboureurs !
Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral
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