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Sitizhappy
Le MansNuméro 19 • Automne 2012
Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs
Coiffe
DécouverteMade in Perche
La Guinguette des Tanneries
Kanopi
d’automne
Sitizhappy
Le MansNuméro 18 • Eté 2012
Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs
V oilà
DécouverteMade in Perche
La guinguette des Tanneries
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l’automne !
Nouveau !La recette d’Olivier Boussard
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19 Prochain Rendez- vous29 novembre 2012
Sitizhappy
Numéro 19 • Septembre • Octobre 2012
Coiffe d’automneL’été a été capricieux, parfois superbe. Qu’en sera-t-il de l’automne ?
Pour le débuter de la plus belle des manières, voici le nouvel happy Sitiz, toujours à l’affût des dernières nouveautés, d’histoires remarquables et de lieux peu communs.
En espérant que ces couleurs automnales vous séduisent. Notamment la tout nouvelle rubrique d’Olivier Boussard, notre “étoile“ sarthoise. Bonne lecture.
Philippe Laville
Sommaire
Guillaume Renusson 16 • Kanopi 20 • La Guinguette des Tanneries 22 • Made in Perche 26
Les rendez-vous
1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23
happy Sitiz Le Mans est édité par
happy Crazy Editions •Siège social :
1, rue du Port • 72000 Le Mans
Rédacteur en Chef : Philippe Laville
Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce
Bonaventure, Sophie Berteloot, Jean-
Charles Lévy, Natacha de Lorenci.
PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23
La reproduction des textes, dessins et
photos publiés dans ce numéro est la
propriété exclusive de happy Sitiz qui se
réserve tous droits de reproduction et de
traduction dans le monde entier.
Photographe : Justin Sicard
Photo couverture : Shuttersotck
Valeur de ce magazine : 0,50 e
Distribution : effectué directement par
happy Sitiz par portage dans certains
magasins et enseignes du Mans et
dans quartiers ciblés.
Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours
Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville
Sitizhappy
Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6 •
Signésitiz 12 • Signature 18 • happy culture 24 • Sitronné 28 • happyroscope 30
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L’OCCITANEEN PROVENCE
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L’appel d’Uluru
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L’appel d’UluruLes 13 et 14 octobre, Ayers Rock s’invitera à la 25e Heure du Livre. Et avec cet inselberg sacré, la culture
aborigène, les légendes kanak, l’esprit maori...
happy Hours
(Bulle)
Napoléon fruité« Le Napoléon sera plus fruité, l’Abbaye
de Belloc plus doux... » Dans son fief tout
nouvellement embelli, « je voulais redon-
ner un coup de jeune à la boutique tout en
gardant ce côté terroir », Franck Gesland
dispense quelques conseils culinaires à ses
clients. Originaire de Marolles-les-Braults,
ce fromager est d’abord devenu pâtissier.
« J’avais des grands-parents qui m’ont
donné le goût des bonnes choses.» Après
son CAP effectué à la pâtisserie et salon de
thé Malavielle à Mamers, le jeune diplômé
part travailler à Saint-Jean-de-Monts, Paris
et Londres. Puis l’envie de voyager l’embar-
que en croisière pour les Caraïbes. Durant
six mois, il confectionne ses gâteaux pour
les voyageurs : « Ensuite, j’ai retrouvé une
place à Londres au Parlement anglais. » La
vie aurait pu continuer sur ce tempo sucré,
jusqu’à un très grave accident de moto.
« J’ai été arrêté deux ans. J’ai dû réappren-
dre à me déplacer, marcher. » Pour prendre
soin de son corps, Franck doit changer de
voie : «je suis parti à Lille faire une école
de commerce. » C’est là qu’il rencontre sa
femme Claire-Marie, une Sarthoise. « Mais le
travail que j’avais ne me plaisait pas. je vou-
lais retourner dans les métiers de bouche.
» Il apprend alors que la fromagerie, rue du
Docteur Leroy, est à vendre. « Je n’ai pas
hésité. Je me suis formé avec les anciens
propriétaires et j’ai repris le flambeau. » De
bonne manière. Sept ans après, son com-
merce, Aux fromages fins, est toujours la
référence mancelle. Quant aux Chaource,
Murols, Roquefort, Saint-Nectaire et autre
Lavort, ils se sentent toujours aussi bien
aux côtés de Franck... B
Franck Gesland
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© Justin Sicard / happy Sitiz
Sitizhappy
La BoitanouInstitutrices à la retraite, Viviane Galbrun et
Véronique Barré ont trouvé matière à pour-
suivre cours de dessin et arts plastiques en
toute convivialité, en embellissant des boîtes
à lettres : « nous avions fait cela pour notre
école à Ruaudin, puis ensuite pour nous et
des amis. L’idée était de les rendre plus gaies. »
Devant le succès de leur initiative, elles ont
créé dernièrement La Boitanou : « Maintenant,
nous pouvons, à la demande, offrir à tout le
monde la possibilité d’avoir une boîte à lettres
“customisée“. » Selon les dessins et peintures,
3 à 10 heures de travail sont nécessaires.
L’instant TNelly Métivier et Michelle Drayef ont mis du
temps à se retrouver à... L’instant T. « A 19
ans, je suis partie à Paris, précise Michelle,
pour travailler 25 ans comme coiffeuse. »
De son côté, Nelly est restée en Sarthe
jusqu’à ouvrir ensemble ce nouveau salon de
thé cénoman, Villa des Jacobins, au dessus
du fleuriste L’Antre-Pot. Tous les jours, sauf
dimanche et lundi, elles accueillent les clients
comme chez elle : produits du marché, sala-
des, cakes, plats du jour dans un lieu chic et
cosy. Avec leurs deux sourires en prime.
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Dentelle et lingerieLes Poupées Russes s’en sont allées, La Petite Dentelle est
arrivée. Rue de la Juiverie, à la place de la boutique Les
Rêves en papier. Dans une échoppe soignée, Rebai Nahla
a créé une atmosphère propice à la lingerie de charme et
d’élégance. Dans ce lieu de 35 m2, un espace permet à
ces messieurs d’accompagner leur épouse dans un petit
salon raffiné et discret pour un essayage partagé. Lise
Charmel, Wacoal et Antigel pour la lingerie, Pain de su-
cre pour les maillots de bain, Suggest Bodywear pour
les body ou encore Gerbe pour les collants, La Petite
Dentelle saura s’occuper de vous avec tact et goût.
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Autre nouveauté
(Bulle)Alexandre Sepré
Slam rock road
A 22 ans, Alexandre Sepré a beaucoup
voyagé. Dans sa tête. Avec les mots. En
surfant sur les vagues chaloupées et par-
fois osées du slam, art oratoire tirant son
essence dans la déclamation de textes
poétiques. Egalement aux côtés de Fabien
Marsaud, plus connu sous le sobriquet de
Grand Corps Malade, auteur et slameur
français qui a donné ses lettres de nobles-
se à ce genre artistique, créé en 1986 par
l’Américain Marc Smith.
Enfant plutôt timide, Alexandre découvre
le théâtre à l’âge de six ans. Bien plus tard,
au Lycée Yourcenar du Mans, il “remonte“
sur les planches et commence à s’intéresser
à la littérature : « plus je dévorais les bou-
quins, plus j’avais envie d’en lire d’autres. »
L’envie lui prend alors d’écrire, de coucher
“ses“ propres mots sur le papier. Sous
forme de poèmes. En 2009, l’étudiant en
3e année de Lettres Supérieures sort son
premier recueil, Bonsoir, et se trouve in-
viter par la Librairie Thuard au Printemps
des poètes à l’Université du Maine : « c’est
là que tout a changé », sourit-il. «J’ai eu
le choc de ma vie. Alors que j’étais invité
comme poète classique, j’ai rencontré des
slameurs. Je me suis tellement senti proche
d’eux. » Très vite, tout s’enchaîne. Premier
atelier d’écriture, première déclamation,
premier tournoi, première qualification,
Le Mans Cité Chanson en 2010. Premières
scènes nationales. Premières reconnaissan-
ces. Une rencontre avec Michel Bampély et
sa structure mancelle, Urban Music Tour
(assurant la promotion des arts issus des
cultures urbaines), le poussent à aller plus
loin. Après son périple au Québec pour re-
présenter le slam français, Alexandre, sous
le nom d’HDW, sort à présent son premier
album de spoken word : Lyricanthropy, un
opus de six titres clamés et accompagnés
musicalement par ses amis Charly, Vincent
et Léo. Cet extended-play pourrait bien le
faire voyager encore plus loin sur la route
du slam. B
« Au côté de Grand Corps Malade »
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happy Hours
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Week’end GourmandLes 18, 19 et 20 octobre prochains, tous les
palais sarthois vont pouvoir se retrouver en
centre ville pour le Week’end Gourmand orga-
nisé par l’association Le Mans Côté Cœur. Par-
mi les endroits subtils où vous pourrez dégus-
ter des mets de qualité, apprendre à cuisiner
des recettes inédites, assimiler des trouvailles
de “chef“, assister à des démonstrations cu-
linaires ou encore découvrir des produits lo-
caux et régionaux : La Boutique d’Elizabeth,
Distribio, L’Epicerie Fine Reignier, L’Epicerie
Buissonnière, La Mendigotte, le nouveau mar-
ché nocturne rue du Docteur Leroy....
40 ans !L’association des Commerçants du Quartier
Saint-Nicolas vient de fêter, il y a quelques
jours, ses 40 ans. Créée en 1972 par Monsieur
Reignier, cette association anime, chaque an-
née, les fêtes de Noël (dont l’arrivée de Saint-
Nicolas), la fête des mères, Halloween... Pour
son quarantenaire, des animations de rue,
des apéritifs (en fin d’après-midi) pour clients
et amis ont été célébrés dans plus de 50 bou-
tiques du quartier. Et pour finir, en soirée, de
géantes “retrouvailles“ à la CCI du Mans, place
de la République. Vivement les 50 ans !
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Eternel BaccaraGrâce à Edy Subra, un Basque arrivé sur Le
Mans il y a de cela quelques années, Le Bac-
cara, salon de thé élégant et raffiné, a rouvert
ses portes et vous invite de nouveau à son
premier étage, place de la Sirène (du mardi
au samedi de 10h à 19h). Ancien cadre dans
le prêt-à-porter, le maître des lieux a, bien
entendu, gardé l’esprit de la maison (Pain Poi-
lâne, produits Fauchon...), tout en apportant
sa touche personnelle (champagne Ruinart...).
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Cueillette d’ émotion
Quelle formidable promenade ! Ce week-
end du 29 et 30 septembre, Entre cours
et jardins nous emporte dans les ruelles et
la verdure “cachée“ de la Cité Plantagenêt
pour une cueillette d’émotion exception-
nelle. Ouvrez grands les yeux !
Entre cours et jardins
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happy Sitiz en parlez
A l’heure des pendulesEn plein cœur des vacances, Les pendules à
l’heure ont connu un franc succès. Pour sa 2e
édition, ce festival avait “envahi“ les Bois de
l’Epau pour une journée à deux vitesses : un
après-midi festif ouvert à tous et une soirée
musicale payante. Au programme des groupes
comme Merzhin, The Inspector Cluzo & the
FB’s Horns ou June Bug & The Storytellers.
Vivement le retour des Pendules...
Escapade à MaignéArrière-petite-fille d’une lignée d’antiquaires,
Géraldine Dubois a choisi, pour son retour en
France - après dix ans d’absence -, de poursui-
vre la tradition familiale. A Maigné, chez elle,
elle ouvre (à partir de mi-octobre) une bou-
tique d’objets de décoration et de créateurs,
agrémentée de beaux bijoux et de quelques
pièces d’antiquité. Son univers, nommé Dubois
d’ébène, pourra se visiter les vendredi, samedi
et dimanche, de 10 à 19 heures. Une bonne
idée de sortie à 25 km du Mans.
Suivez la bobine !Ancienne vendeuse pour une société autri-
chienne de bijoux fantaisie haut de gamme,
Rachel Montean a créé La Bobine de Capucine.
La simple envie de coudre des vêtements et
de faire la déco pour la chambre de son nou-
veau bébé (Capucine) s’est vite transformée
en une véritable activité. Aujourd’hui, la jeune
femme décline et commercialise ses créations
(notamment des sacs sur mesure) selon la
volonté de ses clientes. Présente sur le net,
La Bobine de Capucine a également son petit
corner au Moulin de Courtangis.
© Justin Sicard / happy Sitiz, Dubois d’ébène, Les pendules à l’heure, La Bobine de Capucine
happy Hours
(Bulle)
Miss et macaronsChef de produit junior à 22 ans chez Wella,
Elodie Perraudeau n’aurait jamais pu ima-
giner qu’un jour, elle monterait sa petite
structure en plein cœur de la Sarthe pour
créer des bijoux : « j’avais intégré la mai-
son mère à Stuttgart pour un stage de six
mois. Après trois mois au Brésil, le groupe
m’a proposé un poste de chef de produit
junior à Santiago au Chili. J’ai foncé. » Au
final, pas facile d’y faire sa vie : « malgré
les années, le pays était encore marqué
par la dictature Pinochet. Les gens avaient
du mal à s’ouvrir. » Elodie rentre donc en
France, non sans avoir visité la Patagonie,
le désert d’Atacama, la Bolivie, le Pérou....
En métropole, elle retrouve son ami Sé-
bastien, aujourd’hui son mari. Après Paris
et le sud de la France au sein d’une cellule
marketing d’un groupe agro-alimentaire in-
ternational, elle pose ses valises en Sarthe :
« nous voulions nous rapprocher de Reims
et Poitiers d’où nous étions originaires. »
Une autre vie commence alors : « j’ai eu en-
vie d’être indépendante. » Aimant travailler
le tissu, férue de matière, de texture, d’as-
sociation de couleurs, elle crée, à l’envi,
jusqu’à trouver la bonne idée : « j’adore les
macarons. J’ai senti le besoin de créer des
bijoux qui leur ressemblaient. J’ai investi
dans de l’outillage, fait des prototypes, mis
au point un concept, puis une marque. » En
moins d’un an, Miss Alice est née. Raffinés,
chics et surtout originaux, ses bijoux font
mouche et son savoir-faire en marketing
fait le reste. Sur Le Mans, une grande en-
seigne du centre ville est tombée sous le
charme et commercialisera bientôt sa pro-
duction. Sacrée Miss Alice... B
Elodie Perraudeau
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© Justin Sicard / happy Sitiz
Sitizhappy
L’ AromatekA côté de l’espace Bono Fish Spa, rue de Paris,
Lucénie Jarry a ouvert L’Aromatek, boutique
de bien-être au naturel, d’aromathérapie et
de slow cosmétique, la tendance du moment
en matière de soins écologiques. Ancienne
enseignante en action commerciale, cette
Francilienne a longuement mûri son projet
avant d’ouvrir son établissement. Sous sa
ligne L’Aromatek, elle ne propose pas moins
de 51 huiles essentielles, conçues par le labo-
ratoire bio Sirius, ainsi qu’une sélection rigou-
reuse de différents produits issus d’autres
marques.
FeruggiSimon Petit a quitté sa boutique By people,
rue d’Alger, pour ouvir, rue du Docteur Leroy,
un nouvel espace dénommé Feruggi. Spécia-
lisé dans les chemises italiennes, ainsi que les
accessoires indispensables, cravates et cein-
tures. Basiques, unies, fantaisies, colorées, à
simple ou double col, une petite centaine de
chemises de la marque Franco Nera est ainsi
proposée : « à un prix unique très abordable,
avec le souci d’avoir de petites quantités de
chaque taille pour que la chemise achetée
puisse être portée par peu de monde. »
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Rencontres Sitiz
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Monsieur s’installeEx-agent immobilier, Hervé Marchais a eu envie d’ouvrir
un commerce. Initialement prévue en bord de mer, ce
Manceau est finalement resté à quai pour installer, rue
Jankowski, sa boutique de prêt-à-porter pour hommes,
dénommée tout simplement Monsieur. Dans l’ancienne
échoppe des Poupées Russes, il propose des marques de
grande qualité comme Gregg, Udy, Clever ou Jipépé pour
les sous-vêtements, Nit ou Jéronimo pour les maillots
de bain. Côté plus habillé, il décline pour le moment des
marques comme Cambé (rugby) et bientôt Eighteen
Holes (golf). Le tout avec service et raffinement.
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Salon de thé, Petite restauration, Epicerie fine et Décoration
Ouvert du Mardi au Samedi de 10h à 19h
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Guillaume Renusson
Etudiant scénariste, ce jeune Manceau a réalisé un court-métrage : Un retour en avant, visible sur allocine.fr. Comme les grandes productions.
Le lauréat
Par Philippe Laville
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L« L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime. » Cette
phrase de Châteaubriand est l’une de ces citations que glisse
avec aisance dans ses conversations, Guillaume Renusson,
jeune Manceau de 22 ans. Bien élevé, très “ajusté“, Guillaume
pourrait se présenter avec succès à des castings pour jouer
le gendre idéal... Mais dans ce monde-là, ce passionné du sep-
tième art a choisi une autre voie. Beaucoup plus ardue, pen-
tue et difficile, bien loin de son image proprette. Car dans son
fort intérieur, le jeune homme est plutôt aventurier, effronté,
insatiable. Son rêve : coucher sur du papier des idées, des sen-
timents, des envolées pour en faire des scénarios de films
que mettront en scène, peut-être un jour, des réalisateurs
débutants ou reconnus. Une chimère pour cet ancien élève
d’Hypocagne ? Pas vraiment.
Recalé in extremis au concours de la Fondation Européenne
des Métiers de l’Image et du Son, le summum en la matière,
Guillaume intègre l’année dernière l’Ecole Supérieure des
Réalisations Audiovisuelles pour y faire un Master en scéna-
rio. Devant réaliser un court-métrage pendant son cursus,
le Sarthois se pique au jeu. Et pas qu’un peu : « je me suis
dit : “quitte à faire un film, autant taper fort.“ Je vais donc
travailler comme un professionnel, trouver un cadre extraor-
dinaire, rechercher des acteurs reconnus… » Son idée : avoir
comme premier rôle masculin, Jean Rochefort. Motivé par ce
défi, Guillaume appelle les agents des acteurs qu’il a listés. Il
parle de son court-métrage. Il envoie le synopsis. Il est plutôt
bien accueilli, se fait parfois éconduire, mais persiste : « La
première personne à me dire oui a été Vanessa Guide (bientôt
dans La bifle de Jean-Baptiste Saurel). C’est elle que je voulais.
Elle incarnait totalement le personnage principal féminin de
mon histoire. On s’est rencontrés dans un café parisien. Tout
de suite, ça a collé. » Le second à dire oui est un gros poisson :
Henri Courseaux (Molière 2010 pour son second rôle dans La
Nuit des Rois). « Je l’ai vu chez lui. J’étais très intimidé. Je ne
savais comment l’aborder. Dans son salon, il y avait un livre en
évidence, celui d’un poète français inconnu que j’avais eu la
chance d’étudier. Je lui en ai parlé. Il a été bluffé. » Puis ce sera
l’accord d’Hélène Vincent, Madame Duquesnoy dans La vie est
un long fleuve tranquille. Avec une obligation : « L’histoire de
votre court-métrage est très belle. Je veux bien vous donner
un coup de pouce. Par contre, je souhaite donner la réplique
à un véritable acteur. » La “réplique“ sera donnée à Marius Co-
lucci, le fils de Coluche. Pour le tournage, David Dessites - qui a
notamment réalisé le making-of français de Mulholland Drive –
accepte de prêter son matériel. Et un week-end de fin janvier,
la “petite troupe“ se retrouve dans les prestigieux locaux de
Gallimard à Paris. En compagnie d’une quinzaine de person-
nes, famille et amis, dans le rôle de régisseur, maquilleur, chef
opérateur... « Tout a été magique », se souvient Guillaume.
Comme un pro, il mène ses comédiens, puis travaille sur le
montage, la musique... A sa sortie, le “lauréat“ a eu droit à un
message d’Hélène Vincent, alors au Festival de Cannes : « Pour
un début, c’est un beau début. » Que dire de plus... B
« On s’est rencontrés dans un café parisien »
Si balistiqueRevolverTête d’affiche musical du prochain Forum
Jeunes, Revolver fait un carton en 2009
avec sa chanson Get around town. Désor-
mais, rien ne sera plus comme avant pour
Ambroise Willaume (chant, guitare), Chris-
tophe Musset (guitare, chant) et Jérémie
Arcache (violoncelle, chant). Aujourd’hui,
comme en témoigne Losing You, le groupe
a ajouté plus de riffs et de rythmiques, tout
en gardant sa griffe acoustique.
Lieu : Place de la République
La date • Samedi 6 octobre à 20h
Signature
Chasseur de rêvesPrésentéPrésentée dans le cadre de la 25e
Heure du Livre, cette exposi-tion offre la découverte des “témoignages-peintures“, issus de la culture aborigène. Véritables œuvres d’art, ces dessins trans-mettent un savoir ancestral, vieux de 70 000 ans. Découvert pour la première fois à Papunya, à l’ouest d’Alice Springs en Australie, cette tradition picturale vous emmènera au “Temps du Rêve“.
Lieu : L’Espal
La date • Jusqu’au jeudi
20 décembre 2012
Si chewing-gumBrigitte Première partie du double concert qui verra
la déjantée Nina Hagen finir la soirée dans le
cadre du Bebop Festival 2012, Brigitte est un
duo de rockeuses décalées au look-néo hip-
pie. Récompensé aux Victoires de la Musique
2012 comme groupe révélation du public,
Aurélie Saada et Sylvie Hoarau saupoudrent
leurs interprétations de leurs voix suaves et
envoûtantes. Un vrai bonbon acidulé.
Lieu : Centre des Expositions
Les dates• Jeudi 8 novembre à 19h
Acoustique
Expo
siti
on
happy adore
happy craque
TangoMusiqueet motsL’accordéonis-te Daniel Mille et Jean-Louis Trintignant cultivent depuis plus de quinze ans une solide amitié artis-tique. Accompagnant le célèbre comédien dans ses lectures d’Ara-gon, Baudelaire, Vian ou Prévert, Mille tisse une complicité et une atmosphère peu communes. Dans le cadre de l’Europajazz, les deux amis réinventent leur duo, laissant cette fois-ci plus de la place à la mélodie et à un habillage musical plus fourni.
Lieu : Palais des Congrès
La date • Vendredi 9 novembre
à 20h30
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Cré
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CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure
18Sitizhappy
© D.R.
Si old timeCarolina Chocolate DropsIncroyable mix de blues, jazz, fox et beat box,
ce trio US puise son inspiration dans les racines
des états du Sud des Etats-Unis. Mélangeant
l’acoustique du banjo ou de la mandoline avec
des sons “vintage“, du bayou (osselets, plan-
che...) et leur influence noire, leurs envolées
fondent en bouche. Une merveille.
Lieu : L’Espal
La date • Dimanche 14 octobre à 17h
© D.R.
RockSi syncrétismeIziaIzïa Higelin, la chanteuse
du groupe Izia, a de qui
tenir. La fille de Jacques
Higelin et demi-sœur
d’Arthur H est une vraie
fan de Led Zeppelin et de
Nirvana où elle puise son
inspiration. Janis Joplin française, elle se fait
rapidement un nom sur la scène rock hexa-
gonale. Cette année, So much trouble, le
deuxième opus de son groupe, est désigné
album rock de l’année aux Victoires de la
Musique. Débordant d’énergie, la Mauvaise
Fille va enflammer la salle de l’Oasis
Lieu : Oasis
Les dates• Jeudi 11 octobre à 20h
La case
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LDans la confection de chapeaux, La Chapellerie du Loir, basée à Flée, est un des fleurons du savoir-faire français.
Panoplie de coiffes
Lorsque Fabrice Rivière et ses associés reprennent La Chapel-
lerie du Loir, celle-ci est a perdu depuis longtemps son lustre
d’antan, datant des années 1970, où près de 120 personnes
étaient présentes sur le site du Grand-Lucé. En cet été 2009,
l’ex-Maison Fougeray, fondée en 1902, compte moins de 10
salariés et son propriétaire part à la retraite. Sans repreneur.
« La Chapellerie était l’un des fournisseurs de Mamori, notre
entreprise mère, spécialisée dans la confection et le négoce
d’accessoires militaires et tenues de cérémonie », confesse
Fabrice Rivière, le manager. « Stratégiquement, nous n’avi-
ons pas envie qu’elle disparaisse. Et surtout, nous avions
conscience qu’il y avait ici un savoir-faire exceptionnel. »
Aujourd’hui, la France ne compte plus qu’une maigre poi-
gnée de chapelleries de cette envergure. Une véritable sau-
vegarde du patrimoine national se met en marche.
Trois ans après, sous le sobriquet de Kanopi « pour rajeunir
le concept », la chapellerie reprend goût à la vie en vivant
quelque peu... cachée . De l’extérieur, mis à part les gens de
la commune, personne ne pourrait imaginer, qu’à Flée, existe
cet établissement au savoir et à la tradition ancestrale.
En regardant l’extérieur de l’entreprise, rien ne donne envie
de s’arrêter. Pourtant une fois à l’intérieur, que de choses
à regarder. Des centaines de moules. « Environ 450 pour
être précis », note Fabrice Rivière. « Au fil des ans, certains
ont dû être refaits. L’usure, mais aussi l’évolution du tour de
tête, beaucoup plus grand maintenant qu’au siècle dernier,
ont eu raison d’un grand nombre de ces matrices. » Ensuite,
de drôles de machines où l’on fabrique les chapeaux à base
de feutre. Des unités de production où s’alignent parfois dix
postes de travail.
Texte de Natacha de Lorenci • Photos Kanopi
Sigale
20Sitizhappy
Chapellerie Kanopi
Plus loin, dans le fond du bâtiment, Bernard et Charles s’af-
fairent. On humidifie. On étire. On cerne le sisal en provenan-
ce des Philippines et issu de l’Abaca, espèce rare de bananier
qui pousse à Bornéo et à Sumatra. On chauffe le textile à
plus de 100°. On découpe. On assemble puis on personnifie
de superbes calots très élégants en feutre bordeaux. En uti-
lisant les mêmes techniques qu’à la fin du XIXe siècle avec un
soin extrême : « ce sont des coiffes d’hôtesses de l’air pour
la compagnie Qatar Airways. Nous n’avons pas le droit à l’er-
reur. Chaque modèle doit être conçu très minutieusement. »
Qatar Airways, Air Mauritius et bientôt d’autres compagnies
internationales, Kanopi se diversifie en matière de coiffures
d’apparat : « pour les coiffures administratives et militaires,
nous dépendons d’appels d’offres et ceux-ci sont de plus en
plus compliqués pour une structure comme la nôtre. Alors il
faut innover et chercher d’autres débouchés. »
Les tendances de la mode
Un peu plus loin dans l’atelier, Marylin et Françoise évoluent
dans un univers différent, plus romantique, plus créatif.
Taffetas, soie, crin, organza, dentelle, voilure habillent les
étagères de cette aile du bâtiment. Des prototypes de cha-
peaux de mariées, de bibis, de coiffes de cocktail, de borsa-
linos, de panamas ou de canotiers sont accrochés ici et là :
« Nous sommes là dans le cœur de métier de La Chapellerie
du Loir, explique Fabrice Rivière. Chaque année, nous créons
plus de 150 modèles en suivant les tendances de la mode.
Il y a une recherche très poussée dans les collections que
nous présentons à des grandes enseignes dans le prêt-à-
porter, mais également à des marques plus haut de gamme,
spécialisées dans les réceptions et cérémonies. » Avant de
continuer : « Face à la Chine, nous ne pourrons jamais lut-
ter au niveau des coûts. Notre atout, c’est d’abord la qualité
et notre adaptabilité. » Ici, un chapeau présenté peut être
personnalisé à la demande. A l’unité ou à plusieurs exemplai-
res : « Si le client souhaite changer de couleur, enlever une
fleur pour rajouter une plume, aucun problème. C’est l’une
de nos forces », argumente le boss de Kanopi. C’est le mo-
ment d’oser un... chapeau ! B
Patrimoine national
Labellisé comme tel
Kanopi n’est donc pas une marque ayant pignon sur rue. Inutile
de chercher un chapeau ou une coiffe frappée de cet attribut
dans le commerce, ce sera peine perdue : « C’est le position-
nement que nous avons choisi pour vendre notre production
», argumente Fabrice Rivière. Ce statut de fournisseur incite
donc La Chapellerie du Loir à être des plus performantes et à
optimiser au maximum, son savoir-faire plus que centenaire.
Cette volonté affirmée n’a d’ailleurs pas échappé au Ministère
de l’Economie, des Finances et de l’Industrie puisqu’il a récem-
ment labellisé la chapellerie sarthoise Entreprise du Patrimoine
Vivant. Une belle reconnaissance. B
« Taffetas, soie, crin, organza, dentelle... »
w w w. h a p py - s i t i z . f r21
LAu bord de la Sarthe, une guinguette éphémère réinvente l’esprit de ces cabarets populaires où l’on venait danser et se restaurer.
Le peintre Gustave Caillebotte ou l’actrice Jeanne Samary,
personnages du célèbre tableau d’Auguste Renoir, Déjeuner
des Canotiers, auraient pu s’inviter à La Guinguette des Tan-
neries et y passer du bon temps, si celle-ci avait été ouverte
fin du XVIIIe siècle... Située dans l’ancien quartier des Tan-
neries (démoli en 1869 pour cause d’insalubrité), face à la
Cité Plantagenêt, cette buvette est née de l’envie de deux
amis, Emmanuel Viton, patron de L’Epicerie du Pré au Mans,
et Frédéric Lemoine, ancien baroudeur des mers et danseur
de tango à ses heures perdues : « J’ai vraiment rencontré
Emmanuel, confie Frédéric, lorsque j’ai décidé de vivre sur
l’eau. Avec ma femme Nelly (Bichet, créatrice de chapeaux,
NDLR), nous avions comme projet d’acheter une péniche.
Emmanuel, qui avait déjà vécu sur un bateau, nous a donné
quelques conseils… » Au fil du temps, les deux hommes se
découvrent des valeurs et des passions communes. Jusqu’à
ce que germe cette idée de guinguette au Mans. « Il y a six
ans, j’avais proposé à Claude Jamin qui a une superbe guin-
guette à La Chartre-sur-Le-Loir de nous offrir, furtivement,
cette ambiance sur Le Mans. » Le temps d’une nocturne, à
l’occasion des Soirs d’été, organisés par la Ville du Mans, une
guinguette s’installe au parc du Gué Maulny. « Cela a été une
énorme réussite » témoigne Frédéric.
L’an passé, La belle équipe passe alors la vitesse supérieure.
Ils ressortent nappes, lampions et petit vin blanc le 14 juillet,
jour de Fête Nationale. Le succès est colossal. « Plus de 1
000 personnes sont venues à cette guinguette d’un jour.
C’était exceptionnel et cela nous a définitivement convaincu
de se lancer. » Soutenus par la municipalité mancelle qui a
édifié un abri éphémère, Frédéric et Emmanuel ont ouvert
officiellement La Guinguette des Tanneries le 2 juin dernier :
« elle est encore présente jusqu’au 14 octobre, rappelle
Frédéric. Son principe est simple. Ouverte du mardi 18 heu-
res jusqu’au samedi dans la nuit, on vient y boire l’apéro, s’y
restaurer et danser sur toutes sortes de musiques : tango,
salsa, danse bretonne, java, rock à deux… »
Sigale
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La Guinguette des Tanneries
La belle équipe*
Huîtres et vin blanc
Ce jour, vers 19 heures, toutes les tables sont prises et
pourtant, il n’y a pas de cours de danse ou de bals propo-
sés dans la soirée. On y boit un coup de Jasnières, « de la
maison Renvoisé », une bolée de cidre ou une bière locale,
« Les Délices de la Ferme d’Olivier Gasnier ». On y déguste
aussi des éperlans frits, des brochettes d’anchois, des qui-
ches de L’Epicerie du Pré ou une petite fraîcheur de La Fer-
me de la Métairie, petite entreprise artisanale qui vend, s’il
vous plaît, au Château de Versailles ses sorbets biologiques.
Et le dimanche à partir de midi, c’est « huîtres et vin blanc »
s’amuse Frédéric, un regard coquin à la Bernard Giraudeau.
« Notre souhait est d’offrir de la qualité, une ambiance, et de
redonner à ce bord de Sarthe des notions de bien-vivre et de
civilité. » Sur les coups de minuit, Frédéric va fermer son re-
paire en écoutant une dernière fois une chanson de Mireille
ou de Luis Mariano puis il rentrera chez lui. Au Santez Anna,
sa péniche qui baigne au pied de son troquet dansant. Dans
quelques jours, la buvette sera démontée et lui repartira sur
d’autres chemins détournés pour mieux revenir le prochain
été. Vie de bohème, de passionné... B
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Texte de Philippe Laville • Photos de Justin Sicard
« Offrir du bien-vivre et de la civilité »
L’île Moulinsart
L’autre guinguette !A quelques pas du restaurant de L’Ile Moulinsart, à Fillé-sur-Sarthe, aux por-
tes du Mans, une guinguette est ouverte toute l’année. Sa structure de type
orangerie, tout en légèreté et en transparence, abrite une magnifique piste
de danse au bord de l’eau. Les passionnées de salsa, valse ou tango s’y don-
nent rendez-vous pour retrouver l’ambiance des bals populaires. B
* Titre du film de Julien Duvivier (1936)
happy Culture
... et les grands
Reste l’étéCe premier roman d’un inconnu appelé à se faire très
vite un nom dans l’espace littéraire est un roman de
plage affiché. Le titre, le personnage
en crise, l’île de Ré pour théâtre et jus-
qu’à l’éditeur de Michel Houellebecq
sont sans équivoque possible. Reste
l’été s’adresse à un lectorat cultivé
qui demande à un livre une histoire
et un style fluide. Commence ici le
malentendu... ou la découverte. Le
Golvan s’amuse de bout en bout à
maintenir un doute sur ses inten-
tions : récit d’un homme de quarante ans qui, croyant
quitter sa femme, est quitté par elle, le livre est aussi
un remarquable travail d’écriture qui projette le roman
hors de son cadre initial. La plage se transforme sous
nos yeux à lunettes fumées en pages d’aventures langa-
gières, en maximes percutantes, en ébauches narratives
multiples sans jamais quitter sa ligne d’horizon : parasols,
ressac de la mer, maison de famille et serviettes éponge.
Château de sable de la littérature.
Reste l’été, Nicolas Le Golvan . Flammarion (2012)
Disponible à la Librairie Thuard
Pour les petits...
Zazie dans le métro « Doukipudonktant, se demanda Gabriel
excédé. Pas possible, ils se nettoient
jamais. Dans le journal, on dit qu’il y a
pas onze pour cent des appartements
à Paris qui ont des salles de bains, ça
m’étonne pas, mais on peut se laver
sans. Tous ceux-là qui m’entourent, ils
doivent pas faire de grands efforts.
D’un autre côté, c’est tout de même
pas un choix parmi les plus crasseux de
Paris. Y a pas de raison. C’est le hasard
qui les a réunis. On peut pas supposer
que les gens qu’attendent à la gare
d’Austerlitz sentent plus mauvais que
ceux qu’attendent à la gare de Lyon.
Non vraiment, y a pas de raison. Tout
de même qu’elle odeur. »
Zazie dans le métro (1959), Raymond
Queneau. Folio - Gallimard
Disponible chez Librairie Thuard
MusiqueRequiem for a Pink MoonDans cet album d’un genre inédit, l’ensemble Phoenix Munich, spécialiste de musique ancienne, entend rendre hommage à un chanteur folk britannique des années 70, disparu très jeune et redécouvert quelques décennies plus tard. L’album alterne des musiques de l’époque élisabéthaine (Dowland, Campion), des reprises de Nick Drake et des compositions originales en guise d’hom-mage. La juxtaposition permet une double approche et une traversée de musicalités finalement communes, sans risque de ballottements. Requiem for a Pink Moon (Hommage à Nick Drake), Harmonia Mundi (2012). Disponible à la FNAC
DVDCésar et Rosalie En revoyant ce film, sorti voici quarante ans, le specta-teur prend la mesure de la dimension ethnographique du cinéma. Les années 70 nous revien-nent avec d’autant plus de force, dans ce film, que l’art cinématographique transforme la distance temporelle en une rampe de lancement. L’époque fuse et revit : les voitures sans cein-ture, la vitesse et la mort, la relation hommes femmes mal affranchie d’un ordre phallocratique (comme on disait alors) et la présence, propre à Sautet, de l’incandescente cigarette + poker, alcool, nuages de fumée, tout juste avant la crise économique (dans Vincent, François, Paul et les autres, tourné deux ans plus tard). La deuxième partie du film, remake mélancolique de Sérénade à trois, est de toute beauté par la grâce des images (sourire de Samy Frey, regard de Romy) ; surtout, l’ensemble des objets-signes de ces années semblent prendre de vitesse le temps, les y soustraire et dans le même mouvement les figer, dans une présence lointaine. César et Rosalie (1972) Un film de Claude Sautet. Avec Romy Schneider, Samy Frey, Yves Montand. Studio Canal. Disponible à la FNAC
Par Jean-Charles Lévy
L’automne arrive mais notre abeille n’a pas envie d’abandonner la plage. Dans son panier, quelques découvertes arrosées d’un brin de nostalgie.
Romanesque alvéolé%
Qu’il s’agisse d’huile sur toile ou d’aquarelle, Pascale Piron se révèle être une artiste de la variation. Son œuvre n’a de cesse d’explorer des formats et des formes quasi déterminés par la
dimension des supports : lignes, masses et couleurs sombres sont traversées d’éclairs fuga-ces, durables aussi dans l’œil de celui qui regarde et les aime. Ce n’est pourtant pas seulement
une toile ou un dessin que le spectateur a sous les yeux, mais une manière, un mouvement – un art tout en subtilité et forces. Pascale Piron travaille, expose et accueille les amateurs
dans son atelier parisien. Son site est vierge de tout commentaire, mais riche des photos de ses œuvres. Attention, danger de séduction immédiate !
http://piron.pascale.free.fr/index.html
Pascale Piron, artiste
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pour les Fêtes
Uneéquipe
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CCousus à Préval dans le Perche sarthois, les sacs et cabas de Made in Perche redonnent vie à de vieilles toiles de minoterie.
La mode pur jute
Clarisse de Saint-Martin aurait pu mener une vie plus casa-
nière où plutôt rythmée aux sons des enchères, des mar-
teaux qui claquent dans les salles des ventes du prestigieux
Hôtel Drouot. Mais loin de l’attirance et du prestige des ta-
bleaux de maître, des bijoux exceptionnels ou des objets de
curiosités les plus fantasques, la jeune femme a choisi de
s’épanouir loin de Paris et ses frasques : « avec Arnaud, mon
mari, antiquaire décorateur qui chine et déniche des vieilles
boiseries pour les retaper et les proposer à sa clientèle, nous
voulions revenir dans mon Perche natal. Nous avions envie
de nature, d’authenticité, confie-t-elle. Au fil du temps, je
me suis aperçue que le milieu dans lequel j’évoluais, ne me
convenait plus. Ado, j’avais toujours rêvé de faire les beaux-
arts. Et pas forcément d’évoluer dans ce milieu juridique,
bien que proche du monde des arts. »
Aujourd’hui, Clarisse est créatrice. Installée à Authon-du-Per-
che, à la limite de la Sarthe, elle a eu une idée plus qu’ori-
ginale : récupérer des échantillons de jute usagé pour les
transformer, les “customiser“ en besaces, cabas, sacoches
et autres musettes. « Ce cheminement est venu naturelle-
ment. Je cherchais à faire quelque chose de bien particulier.
Je me suis testée dans différentes domaines. J’ai fait une
formation en peinture et en décoration. Notamment pour
apprendre à faire des trompe-l’œil, à reproduire des ma-
tières tel le bois ou le marbre. » Sur les murs de son salon,
quelques “vestiges“ picturales témoignent de cette période.
« Puis lors de nos tournées de chine, Arnaud et moi avons
trouvé des centaines de vieux sacs de minoterie. Je sentais
qu’il y avait matière à faire. Je les ai récupérés et je me suis
mis à travailler. » Pendant un an, Clarisse va faire des proto-
Texte de Laure de Peyrouze • Photos Made in Perche
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26Sitizhappy
Made in Perche
types, imaginer la gamme, rechercher les modèles les plus
percutants : « Ce n’était pas facile pour moi car je n’étais
pas du tout couturière à la base. » Au fil des mois, sa collec-
tion prend forme. Elle teste ses produits auprès d’amis, de
connaissances, sur quelques salons et ventes privées. Made
in Perche, marque déposée, séduit. Dans son manoir, une bâ-
tisse du XVIIe siècle, devenue en 1860 havre d’hiver pour ri-
che châtelain puis maison de convalescence au siècle dernier,
une large pièce du rez-de-chaussée fait office de showroom.
Reposant à même le gravier, d’imposantes étagères en pin
naturel, chevillées au corps, accueillent la collection de Cla-
risse, dont le cabas “gustave“, le basic de Made in Perche. Ça
sent le jute, l’authentique, le vrai : « Maintenant, la difficulté
est de pouvoir écouler notre production, souligne Clarisse.
C’est aujourd’hui ma priorité. »
Des sacs aux Reines des Prés !
Après La cave du Perche (Margon), La Villa Pera (La Perrière
près d’Alençon) et La Maison Gustave (Bellême), trois points
de vente aux portes de la Sarthe, les sacs Made in Perche sont
aujourd’hui disponibles dans notre département. Au Moulin
de Courtangis à Saint-Jean-des-Echelles et, depuis le début
de l’été, aux Reines des Prés, rue des Pont-Neufs, au Mans :
« C’est vrai que la marque, plutôt couleur locale, peut fai-
re croire que notre diffusion ne restera que régionale »,
confesse Clarisse. « Pourtant, ces gibecières et autres réti-
cules peuvent trouver leur public n’importe où. Ces sacs ont
ce côté un peu vintage. A la fois, chic et vieillot. De quoi plaire
à une clientèle cosmopolite, bobo, très vieille France, écolo
ou tout simplement décalée. » Cet été, c’est une boutique
anglaise, basée à Norwich, qui a découvert Made in Perche
et décidé de la commercialiser outre-Manche. « Par internet,
nous commençons également à vendre. Dernièrement, deux
sacoches sont parties aux USA. » Sacs imaginés et pièces dé-
coupées à Authon, production assemblée et cousue à Préval,
petite commune du nord-est de la Sarthe, Made in Perche
qui vient de fêter ses “un an“, file vers un bel avenir. B
Les Petites Faries
Week-end percheron
Clarisse et Arnaud de Saint-Martin ne manquent pas de goût
en matière d’initiative et de décoration. En mars dernier,
l’équipe de Télé Matin est venue visiter leur gîte d’exception,
Les Petites Faries, situé à Coudray-au-Perche, du côté de No-
gent-Le-Rotrou. Déjà saluée par les rédactions de magazines
d’art de vivre et de décoration comme Côte Ouest, Campagne
Décoration ou Esprit Déco, cette maison dominant la vallée du
Perche offre du grand luxe (salon avec cheminée, deux sui-
tes indépendantes, un boudoir, un espace home cinéma,...). Le
tout dans un écrin de verdure et de sérénité. Une bonne idée
pour un week-end à la campagne tout proche du Mans... B
« Un côté vintage,à la fois, chic et veillot »
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La recette d’Olivier Boussard
La préparationLa préparation des girolles • Eplucher, laver à l’eau 1 fois.
Puis première cuisson : chauffer la poêle avec 1 cuillerée à soupe
d’huile d’olive, puis jeter les girolles 2 à 3 minutes à feu vif. Les
égoutter • La préparation de la sauce • Dans une casserole,
faire revenir les échalotes avec l’huile d’olive. Rajouter les vinai-
gres, le jus de viande, sel et poivre : Réserver • La cuisson du
bar • Dans une poêle, verser l’huile d’olive et le beurre. Mettre
le pavé de Bar environ 3 minutes de chaque côté suivant l’épais-
seur • La cuisson des girolles • Dans une poêle, verser l’huile
d’olive et le beurre, mettre les girolles, les colorer légèrement. En
fin de cuisson, rajouter l’échalote, persil et huile d’ail. • Le dres-
sage • Dans l’assiette, le pavé de bar au centre. Le recouvrir des
girolles. Rajouter la vinaigrette légèrement tiède et parsemer le
tout de ciboulette
Sitizhappy
Sitronné
Le chef étoilé du Beaulieu, place de la République, inaugure son rendez-vous culinaire avec une recette simple et originale.
Bar aux girollesLa recette d’Olivier Boussard
La fiche d’OlivierPréparation : 20 min
Cuisson : 10 min
Ingrédients (pour 4 personnes) : 4 Pavés
de bar de 160 g • 400 g de girolles •2 écha-
lotes ciselées •1 c à soupe d’huile d’ail •2 c à
soupe de persil haché
Sauce jus simple > 1 c à soupe d’échalotes •3 c à soupe
d’huile d’olive • 1 c à soupe de vinaigre de Xérès • 1 c
à soupe de vinaigre balsamique • 1 c à soupe de jus de
viande • 1 c à soupe de ciboulette ciselée • Sel, poivre
Q S • Pour les champignons et cuisson du Bar > 2 c à
soupe de beurre • 2 c à soupe d’huile d’olive
Les conseils du chef« Pour l’huile d’ail, mettez dans une bouteille des gousses d’ail et les faire macérer dans de l‘huile : vous aurez le goût de l’ail, sans les inconvénients. Idéal pour vos salades, les fricassées de champignons. Pour la préparation des champignons, faites toujours une première cuisson dans de l’huile d’olive pour retirer l’eau de végétation. Après les avoir égouttés, faites les revenir au beurre et rajouter du persil. Pour les pavés de bar, choisissez de préférence un bar de ligne de 3 à 4 kg ou un cabillaud de ligne. »
L’avis d’happy Sitiz : idéal pour les repas d’automne. Le poisson peut être un poisson moins cher. Excellent avec un vin Jasnières d’Eric Nicolas
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communication...
BélierAmour : Soyez l’un à l’autre de la
pure laine vierge. Pelotez-vous sans
cesse.
Santé : La médecine fait des pro-
grès, pas des miracles. Mais vous se-
rez sauvé(e).
Travail : Je ne vois guère que les
oisifs pour avoir le temps de tra-
vailler.
.
TaureauAmour : Les ceps de septembre
m’ont l’air prometteur entre leurs
belles grappes.
Santé : Je vous trouve bonne mine
et bon caractère, mais très cha-
touilleuse.
Travail : Faisons le tour de nos
raisons d’aller travailler. Et gardons la
moins nécessaire.
GémeauxAmour : Il faut parfois se mettre
en quatre pour bien vivre à deux.
Santé : Le bossu a aussi de belles
courbes.
Travail : Soyons solidaires, d’ac-
cord. Mais de qui ?
CancerAmour : Vous serez heureux. Les
astres sont formels : heu-reux !
Santé : En l’état actuel de la scien-
ce, soyons réalistes : mourir est la
seule façon d’arrêter de vieillir.
Travail : C’est vrai qu’ils ne bos-
sent pas autant que vous, que leurs
compétences laissent à désirer et que
vous auriez raison de leur en vouloir
autant qu’ils vous en veulent.
Lion
Amour : Les grandes passions sont
aussi coûteuses que les petits com-
promis.
Santé : Vous vivrez centenaire,
mais sans dent.
Travail : Tant d’intelligence mise
au service du travail ! C’est à n’y rien
comprendre parfois.
ViergeAmour : Vous courez après l’amour
au lieu de le laisser venir à sa petite
vitesse coutumière.
Santé : Divorce ou chambre à part.
C’est le seul remède aux ronflements.
Travail : Aimeriez-vous être spea-
ker à la télévision ou skipper en soli-
taire ?
BalanceAmour : On roule dans vos bras
comme vers un destin.
Santé : Profitez de la vie et vivez
de profits.
Travail : Nous travaillons sans
compter ; d’autres comptent sans
travailler.
ScorpionAmour : On en reparle dans trois
ans.
Santé : Vous tirez sur votre ciga-
rette comme un(e) nouveau-né(e).
(Maman, maman, partie en fumée.)
Travail : Il existe deux sortes de
puissance : la dirigeante et la digé-
rante.
SagittaireAmour : Soyez heureux trois mois.
Ensuite, avisez.
Santé : J’ai des palpitations chaque
fois que je vous vois ! (Et des envies
de palpations qui augurent bien de
l’avenir.)
Travail : Nos grandes révolutions
nous ramènent à notre point de dé-
part.
CapricorneAmour : – Où as-tu mis ma chemise ?
– Où tu as mis ton amour !
Santé : Santé ! (Mais pas des pieds.)
Travail : On se console en pensant
que les gens riches sont des gens
seuls.
VerseauAmour : Je veux bien vivre avec toi
dans une très grande maison où nous
aurions chacun nos habitudes.
Santé : Ne vous laissez pas conta-
miner par la neurasthénie des autres.
Travail : Voleriez-vous uniquement
les riches malhonnêtes ou voleriez-
vous aussi les pauvres sans moralité ?
PoissonAmour : Ils se marièrent et trou-
vèrent mille raisons de se marrer
encore.
Santé : Nous serons heureux com-
me des rois. Des papes, à la rigueur.
Travail : Il est lucratif de vivre de sa
plume, moins de ses écailles.
happyroscope*
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© Picto Sitting Bill / happy Sitiz
* Heureux scope
Après un été passé à méditer en Inde et au Népal, notre professeur revient en grande forme. Ses augures ont toujours une sacrée allure.
Palpitations, palpations
Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral