happy sitiz 5

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Découverte Ma Maison Kota Cabana Château de Saint-Paterne La comtesse de Ségur au Château du Grand-Lucé Beauté Saveurs Mode L e retour du soleil ! Sitiz happy Le Mans Numéro 8 Eté 2010 Juin /Juillet / Août 2010 Rencontres Shopping Bien-être

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DécouverteMa MaisonKota CabanaChâteau de Saint-PaterneLa comtesse de Ségur au Château du Grand-Lucé

Beauté • Saveurs • Mode

L e retourdu soleil !

Sitizhappy

Le MansNuméro 8 • Eté 2010

Juin /Juillet / Août 2010

Rencontres • Shopping • Bien-être •

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8ProchainRendez-vousseptembre 2010

Sitizhappy

Numéro 8 • Juin • Juillet • Août 2010

RenaissanceAprès un an d’absence, happy Sitiz revient !

Moins épais, diffusé gratuitement, encore plus fortement identifié

au Mans, il a su garder tout ce qui faisait son charme et sa spécificité :

une modernité, un ton, une fraîcheur et une élégance.

C’est grâce à vous, lecteurs et annonceurs, qu’il est là, à nouveau,

avec le même souhait : vous rendre la vie et votre ville, toujours plus

happy. Merci et bonne lecture.

Philippe Laville

Sommaire

Ma maison 18 • Kota Kabana 22 • Le Château de Saint-Paterne 26

Les lieux

Leshopping

1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23

happy Sitiz Le Mans est édité par

happy Crazy Editions •Siège social :

1, rue du Port • 72000 Le Mans

Rédacteur en Chef : Philippe Laville

Rédaction : Isabelle Lesage, Laure de Pey-

rouze, Luce Bonaventure, Sophie Berte-

loot, Henri Boillot, Jean-Charles Lévy.

PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23

La reproduction des textes, dessins et

photos publiés dans ce numéro est la

propriété exclusive de happy Sitiz qui se

réserve tous droits de reproduction et de

traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard

Photo couverture : Fotolia

Valeur de ce magazine : 0,50 e

Distribution : effectué directement

par happy Sitiz par portage dans cer-

tains magasins et enseignes du Mans

et dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours

Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville

Sitizhappy

Pois et rayures 12

Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6 • Signésitiz 12 • Signature 14 • Sitizen 16 • happy Culture 24 • happy Henri 28 • happyroscope 30 •

© P

ho

tos D

.R. etJustin

Sicard /

hap

py Sitiz

Le MansPassage du Commerce • 72000 Le Mans Tél : 02 43 23 49 10Rasurel • Wolford •Maryan Mehlhorn • Eres

Lingerie et maiLLots de bain

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8ProchainRendez-vousseptembre 2010

Sitizhappy

Numéro 8 • Juin • Juillet • Août 2010

RenaissanceAprès un an d’absence, happy Sitiz revient !

Moins épais, diffusé gratuitement, encore plus fortement identifié

au Mans, il a su garder tout ce qui faisait son charme et sa spécificité :

une modernité, un ton, une fraîcheur et une élégance.

C’est grâce à vous, lecteurs et annonceurs, qu’il est là, à nouveau,

avec le même souhait : vous rendre la vie et votre ville, toujours plus

happy. Merci et bonne lecture.

Philippe Laville

Sommaire

Ma maison 18 • Kota Kabana 22 • Le Château de Saint-Paterne 26

Les lieux

Leshopping

1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23

happy Sitiz Le Mans est édité par

happy Crazy Editions •Siège social :

1, rue du Port • 72000 Le Mans

Rédacteur en Chef : Philippe Laville

Rédaction : Isabelle Lesage, Laure de Pey-

rouze, Luce Bonaventure, Sophie Berte-

loot, Henri Boillot, Jean-Charles Lévy.

PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23

La reproduction des textes, dessins et

photos publiés dans ce numéro est la

propriété exclusive de happy Sitiz qui se

réserve tous droits de reproduction et de

traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard

Photo couverture : Fotolia

Valeur de ce magazine : 0,50 e

Distribution : effectué directement

par happy Sitiz par portage dans cer-

tains magasins et enseignes du Mans

et dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours

Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville

Sitizhappy

Pois et rayures 12

Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6 • Signésitiz 12 • Signature 14 • Sitizen 16 • happy Culture 24 • happy Henri 28 • happyroscope 30 •

© P

ho

tos D

.R. etJustin

Sicard /

hap

py Sitiz

Le MansPassage du Commerce • 72000 Le Mans Tél : 02 43 23 49 10Rasurel • Wolford •Maryan Mehlhorn • Eres

Lingerie et maiLLots de bain

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�4 w w w. h a p py - s i t i z . f r

Siclope

L’œil de Sitizb

L’œil de Sitizb

Nuit magiqueFin du monde ? Peinture baroque ? Jungle

abbatiale ? Tout simplement, la Cathédrale du Mans

habillée par la Nuit des Chimères.

Sitizhappy

© V

ille

du

Man

s /

Gill

es M

ou

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Siclope

L’œil de Sitizb

L’œil de Sitizb

Nuit magiqueFin du monde ? Peinture baroque ? Jungle

abbatiale ? Tout simplement, la Cathédrale du Mans

habillée par la Nuit des Chimères.

Sitizhappy

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Man

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Gill

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ou

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6 rue Saint-Jacques • 3 rue Bolton • Le Mans • 02 43 24 07 03 •

Bouvet Chemisier HabilleurCanali • Burberry • Scabal • Barbour • Paul & Shark • Henry Cotton’s • Vicomte Arthur

C h e m i s e • P a n t a l o n

M C SC o l l e c t i o n é t é 2 0 1 0

happy Hours

(Bulle)

La patine très inUn jour, Jackie Juin en a eu marre de tenir

une paire de ciseaux. La Versaillaise arrive

à 14 ans en Sarthe, à Cérans-Foulletourte.

Devenue apprenti-coiffeuse jusqu’à en

faire son métier pendant 30 ans, elle dé-

cide récemment de changer de voie. Son

licenciement est l’opportunité de faire ce

dont elle rêve depuis quelques années. Il

faut dire que son mari Patrick est lui aussi

adepte du ciseau. Mais dans un autre style...

« Il adore travailler le bois. Moi, depuis des

années, en plus de la déco que j’improvise

chez moi ou pour des amis, je patine des

meubles, j’aime leur rendre un nouvel as-

pect. On se disait qu’un jour, quand il serait

à la retraite, j’en ferai mon métier.»

Mais les aléas de la vie en décident autre-

ment : « Mon licenciement m’a convaincu

qu’il fallait que je me lance. » Un temps, le

couple réfléchit à installer la nouvelle acti-

vité de Jackie dans leur fermette retapée.

« Mais j’avais trop besoin du contact, de

voir des gens. » Rue de la Juiverie, l’ancien-

ne coiffeuse trouve un pas-de-porte libre :

Pat’in Shabby est né.

« Ici, on présente les meubles qui ont re-

trouvé une nouvelle jeunesse. On les récu-

père un peu partout : sur internet, dans

des brocantes... » L’atmosphère est cosy.

Une gamme d’objets déco est là pour

donner une âme à la boutique. Installée

depuis près de trois mois, Jackie commen-

ce à trouver sa clientèle : « Elle achète nos

meubles rajeunis mais le plus souvent nous

amène les leurs. A nous alors, de leur don-

ner une seconde vie ! » B

As-tu vu Lutilu ?Lucie Fournier a quitté sa boutique de la cité

Plantagenêt (où elle habite toujours) pour suivre

la voie de tram et prendre lieu et place en haut de

l’avenue du Général de Gaulle. Dans son nouvel

espace, Lutilu (du nom de sa marque) accueille

d’autres créateurs comme les Sarthois, Nelly Bi-

chet (chapelière) et Arnaud Fossey (bijoutier),

ainsi que la maroquinière angevine Anne Grégoire.

« Cet emplacement me permet de toucher un

nouveau public, d’ouvrir ma clientèle » Comme

dans le Vieux-Mans, une fois la porte franchie, on

découvre des pièces uniques « déclinables selon les

goûts, les envies ».

Jackie Juin

6Sitizhappy

© Justin Sicard / happy Sitiz

© J

ust

in S

icar

d /

hap

py S

itiz

Eden KarlIl y a plus d’un an, Nadia, en provenance

d’Alsace, a ouvert l’enseigne Eden Karl.

Ayant déjà une longue expérience dans les

vêtements, elle choisit la rue Nationale pour

sa « diversité, son essence cosmopolite ». Les

fringues de créateurs à petits prix qu’elles

chinent dans des salons à Paris ou grâce à ses

réseaux (My Collection, Lulu H, Hippocampe,

Just Addict) font un tabac. Pour cet été, les

couleurs sont plus vives, les imprimés plus

flashy et la vie bien plus belle. Depuis peu, un

autre Eden Karl s’est ouvert à Angers.

IntimitéAprès 22 ans passées chez Etam Lingerie,

Nathalie Baudlet a eu envie de voler de ses

propres ailes. Et quoi de plus normal d’ouvrir

une boutique de corsetterie. Déclinant des

marques de prestige (Aubade, Simone Perèle,

Barbara, Lou, Lejaby), son enseigne Intimité,

(à quelque pas de l’arrêt du tram) en haut de

l’avenue du Général Leclerc, se décline à petits

prix : « J’ai 30% de nouvelles collections, mais

la possibilité de choisir auprès de ces mar-

ques, des ensembles ayant une saison d’écart

et de faire ainsi des prix... délicats. »

© J

ust

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hap

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Rencontres Sitiz

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6 rue Saint-Jacques • 3 rue Bolton • Le Mans • 02 43 24 07 03 •

Bouvet Chemisier HabilleurCanali • Burberry • Scabal • Barbour • Paul & Shark • Henry Cotton’s • Vicomte Arthur

C h e m i s e • P a n t a l o n

M C SC o l l e c t i o n é t é 2 0 1 0

happy Hours

(Bulle)

La patine très inUn jour, Jackie Juin en a eu marre de tenir

une paire de ciseaux. La Versaillaise arrive

à 14 ans en Sarthe, à Cérans-Foulletourte.

Devenue apprenti-coiffeuse jusqu’à en

faire son métier pendant 30 ans, elle dé-

cide récemment de changer de voie. Son

licenciement est l’opportunité de faire ce

dont elle rêve depuis quelques années. Il

faut dire que son mari Patrick est lui aussi

adepte du ciseau. Mais dans un autre style...

« Il adore travailler le bois. Moi, depuis des

années, en plus de la déco que j’improvise

chez moi ou pour des amis, je patine des

meubles, j’aime leur rendre un nouvel as-

pect. On se disait qu’un jour, quand il serait

à la retraite, j’en ferai mon métier.»

Mais les aléas de la vie en décident autre-

ment : « Mon licenciement m’a convaincu

qu’il fallait que je me lance. » Un temps, le

couple réfléchit à installer la nouvelle acti-

vité de Jackie dans leur fermette retapée.

« Mais j’avais trop besoin du contact, de

voir des gens. » Rue de la Juiverie, l’ancien-

ne coiffeuse trouve un pas-de-porte libre :

Pat’in Shabby est né.

« Ici, on présente les meubles qui ont re-

trouvé une nouvelle jeunesse. On les récu-

père un peu partout : sur internet, dans

des brocantes... » L’atmosphère est cosy.

Une gamme d’objets déco est là pour

donner une âme à la boutique. Installée

depuis près de trois mois, Jackie commen-

ce à trouver sa clientèle : « Elle achète nos

meubles rajeunis mais le plus souvent nous

amène les leurs. A nous alors, de leur don-

ner une seconde vie ! » B

As-tu vu Lutilu ?Lucie Fournier a quitté sa boutique de la cité

Plantagenêt (où elle habite toujours) pour suivre

la voie de tram et prendre lieu et place en haut de

l’avenue du Général de Gaulle. Dans son nouvel

espace, Lutilu (du nom de sa marque) accueille

d’autres créateurs comme les Sarthois, Nelly Bi-

chet (chapelière) et Arnaud Fossey (bijoutier),

ainsi que la maroquinière angevine Anne Grégoire.

« Cet emplacement me permet de toucher un

nouveau public, d’ouvrir ma clientèle » Comme

dans le Vieux-Mans, une fois la porte franchie, on

découvre des pièces uniques « déclinables selon les

goûts, les envies ».

Jackie Juin

6Sitizhappy

© Justin Sicard / happy Sitiz

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itiz

Eden KarlIl y a plus d’un an, Nadia, en provenance

d’Alsace, a ouvert l’enseigne Eden Karl.

Ayant déjà une longue expérience dans les

vêtements, elle choisit la rue Nationale pour

sa « diversité, son essence cosmopolite ». Les

fringues de créateurs à petits prix qu’elles

chinent dans des salons à Paris ou grâce à ses

réseaux (My Collection, Lulu H, Hippocampe,

Just Addict) font un tabac. Pour cet été, les

couleurs sont plus vives, les imprimés plus

flashy et la vie bien plus belle. Depuis peu, un

autre Eden Karl s’est ouvert à Angers.

IntimitéAprès 22 ans passées chez Etam Lingerie,

Nathalie Baudlet a eu envie de voler de ses

propres ailes. Et quoi de plus normal d’ouvrir

une boutique de corsetterie. Déclinant des

marques de prestige (Aubade, Simone Perèle,

Barbara, Lou, Lejaby), son enseigne Intimité,

(à quelque pas de l’arrêt du tram) en haut de

l’avenue du Général Leclerc, se décline à petits

prix : « J’ai 30% de nouvelles collections, mais

la possibilité de choisir auprès de ces mar-

ques, des ensembles ayant une saison d’écart

et de faire ainsi des prix... délicats. »

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Rencontres Sitiz

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(Bulle)

happy Hours

Charles Letessier

Précieusement vôtre...

Il est des gens qui, après avoir découvert

la terre entière, revienne s’installer à quel-

ques pas de chez eux. Si Charles Letessier

n’a pas parcouru les quatre coins de la

planète, son parcours a pourtant cette

saveur-là. Enfant de la cité Plantagenêt, il

rêve de jouer de la contre-basse. Il n’a qu’à

traverser la Grande rue où il habite pour

jouer du violon au Conservatoire du Mans !

Mais sa vraie passion est la collection de

minéraux et la fabrication de petits bijoux.

Petit, il adore les dessiner, en créer... certes

avec les moyens du bord. Le bac en poche,

il se voit bien luthier mais c’est en Anjou

qu’il trace sa rout,e à l’Institut de Bijouterie

de Saumur. Dans cette école d’art, il reste

six ans alternant, sur le mode du compa-

gnonnage, cours magistraux et présence

comme apprenti dans différentes bijoute-

ries. Durant sa scolarité, il travaille à Albi,

Nantes et Paris et obtient, en plus de son

diplôme de bijoutier, celui de sertissage et

de gémologie. Pendant quelques années,

le jeune bijoutier travaille place Vendôme,

dans le saint des saint du luxe : « Il me

fallait parfois trois mois pour finaliser un

collier qui comprenait 500 diamants. »

Mais l’envie de liberté le pousse à quitter

Paris : « J’avais besoin d’avoir ma propre

affaire, une vraie relation avec le client,

de lui montrer mon savoir-faire et,

qu’ensemble, nous réalisions son bijou. »

Un concours de circonstance fait que, la

bâtisse contiguë à la maison de ses pa-

rents est à vendre : « Une vraie ruine. J’ai

mis deux ans à la rénover. » Aujourd’hui,

c’est un joyau où Charles a fait son show-

room et son atelier depuis fin 2008 : « Mon

atout : bien connaître les pierres. Notam-

ment celles qui sont encore à l’état natu-

rel comme les spinelles, les saphirs roses

ou jaunes ou les grenats. Avec elles, on

peut faire des choses merveilleuses. »

Dans sa devanture, quelques bijoux, sous

cloche, donnent tout de suite un aperçu

de son talent. B

« On peut faire des choses merveilleuses »

w w w. h a p py - s i t i z . f r�8

happy Hours

© J

ust

in S

icar

d /

hap

py S

itiz

Un merveilleuse idéeTombé sous le charme de la Vallée du Loir, Eric

Wessleir a quitté Paris. Il a ouvert, il y a un an,

son bar et sa cave à vins, Vins et Merveilles, à

Fresnay-sur-Sarthe. Outre goûter, consommer

ou acheter du vin, Vins et Merveilles, ouvert

du mercredi au dimanche, propose un espace

librairie d’art, des expos de peintures, sculptu-

res... Parfois des concerts et même, chaque

premier samedi du mois, « l’apéro de la grande

rue » ?

La Demeure de Laclais

Dans la Cité Plantagenêt, à quelques pas

de la Cathédrale, une ancienne annexe

de l’Evêché s’est métamorphosée en La

Demeure de Laclais, maison de maître

accueillant trois chambres d’hôtes. Visite

guidée en quelques scénettes.

happy lieu

© D

.R.

happy Sitiz en parlez

Petits mais branchés !Une longue expérience de responsable de ma-

gasins dans le prêt-à-porter et une boutique

Les P’tits Branchés déjà existante à Bayonne

(créée et tenue par ses parents) ont amené

Laetitia Muller à décliner le concept au Mans.

Proposant des vêtements pour enfants entre

3 mois et 16 ans, son enseigne se veut exclusi-

ve sur des marques moyenne gamme comme

DDP, 3 Pommes, Morane ou B-Karo.

De l’ombre à la lumièreAprès 20 ans comme fleuriste, notamment

au Muguet, rue Gambetta, Alexandra Lydie

a pris la clé des champs pour ouvrir, avenue

Jean Jaurès, son pré carré. Dans une ancienne

maison de presse, elle expose ses bouquets et

plantes, dans une ambiance mi-baroque mi-

brocante. Carré d’ombre, sa petite boutique,

mérite qu’on s’y arrête. Fleuriste de quartier

de par son emplacement, ses compositions

frôlent la perfection et s’ouvrent également

à un public recherché.

Les comptoirs d’OkayDécidement, Okay Yazar n’a pas fini de nous

étonner. Après son Bistrot Byzantin, Okay

vient d’ouvrir ses Comptoirs d’autrefois à

quelques pas, rue Gambetta. Une boutique

mi-épicerie (on y trouve des produits de sa

Turquie natale : loukoums, thé, café, kilim,

vins...) mi-brocante, offre une atmosphère

dont lui seul a le secret. Ici des vieux cuirs, là

des bijoux anciens. Pour le moment, beaucoup

d’objets mis en vente lui appartiennent. A

terme, le lieu deviendra plus un dépôt-vente.

Sitizhappy

Stitch’n Bitch à Berlin

Le stitch’n bitch, vous connaissez ? Créé en

2004 à New York, le stitch’n bitch est l’art

de tricoter, de faire du crochet, du point de

croix, du patchwok tout en bavardant avec

des amis autour d’un verre. Doreen et Charly

du Café Berlin, place de l’Eperon, jamais à

court d’idées, ont sauté sur l’occasion quand

Erin Hugues, animatrice de leurs soirées fran-

co-anglaises, leur a proposé ce concept. Le

8 juin prochain dès 19 h, ils vous attendent

pour vous divertir et tricoter jusqu’au bout

de la nuit. 2 cafeberlin.magix.net/website

On s’fait une galipotte ?La Galipotte, c’est l’histoire de trois « potes »,

drôles de gallinacés. Ils arpentent ensemble

les écoles, les bibliothèques, les soirées et les

après-midi chocolatés pour conter aux petits

et tout petits, des histoires qu’ils ont concoc-

tées. Auteurs de 3 CD (Les gamins de mon vil-

lage, La Galipotte, Graines de rêve), Grégoire

(auteur, compositeur et interprète), Jacky

(conteur) et Davy (percussionniste) peuvent

intervenir dans votre école, votre commune,

votre association pour rendre une journée à

jamais inoubliable. 2 www.lagalipotte.fr

© D

.R.

Idées Sitiz

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© Justin Sicard / happy Sitiz et D.R.

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(Bulle)

happy Hours

Charles Letessier

Précieusement vôtre...

Il est des gens qui, après avoir découvert

la terre entière, revienne s’installer à quel-

ques pas de chez eux. Si Charles Letessier

n’a pas parcouru les quatre coins de la

planète, son parcours a pourtant cette

saveur-là. Enfant de la cité Plantagenêt, il

rêve de jouer de la contre-basse. Il n’a qu’à

traverser la Grande rue où il habite pour

jouer du violon au Conservatoire du Mans !

Mais sa vraie passion est la collection de

minéraux et la fabrication de petits bijoux.

Petit, il adore les dessiner, en créer... certes

avec les moyens du bord. Le bac en poche,

il se voit bien luthier mais c’est en Anjou

qu’il trace sa rout,e à l’Institut de Bijouterie

de Saumur. Dans cette école d’art, il reste

six ans alternant, sur le mode du compa-

gnonnage, cours magistraux et présence

comme apprenti dans différentes bijoute-

ries. Durant sa scolarité, il travaille à Albi,

Nantes et Paris et obtient, en plus de son

diplôme de bijoutier, celui de sertissage et

de gémologie. Pendant quelques années,

le jeune bijoutier travaille place Vendôme,

dans le saint des saint du luxe : « Il me

fallait parfois trois mois pour finaliser un

collier qui comprenait 500 diamants. »

Mais l’envie de liberté le pousse à quitter

Paris : « J’avais besoin d’avoir ma propre

affaire, une vraie relation avec le client,

de lui montrer mon savoir-faire et,

qu’ensemble, nous réalisions son bijou. »

Un concours de circonstance fait que, la

bâtisse contiguë à la maison de ses pa-

rents est à vendre : « Une vraie ruine. J’ai

mis deux ans à la rénover. » Aujourd’hui,

c’est un joyau où Charles a fait son show-

room et son atelier depuis fin 2008 : « Mon

atout : bien connaître les pierres. Notam-

ment celles qui sont encore à l’état natu-

rel comme les spinelles, les saphirs roses

ou jaunes ou les grenats. Avec elles, on

peut faire des choses merveilleuses. »

Dans sa devanture, quelques bijoux, sous

cloche, donnent tout de suite un aperçu

de son talent. B

« On peut faire des choses merveilleuses »

w w w. h a p py - s i t i z . f r�8

happy Hours

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Un merveilleuse idéeTombé sous le charme de la Vallée du Loir, Eric

Wessleir a quitté Paris. Il a ouvert, il y a un an,

son bar et sa cave à vins, Vins et Merveilles, à

Fresnay-sur-Sarthe. Outre goûter, consommer

ou acheter du vin, Vins et Merveilles, ouvert

du mercredi au dimanche, propose un espace

librairie d’art, des expos de peintures, sculptu-

res... Parfois des concerts et même, chaque

premier samedi du mois, « l’apéro de la grande

rue » ?

La Demeure de Laclais

Dans la Cité Plantagenêt, à quelques pas

de la Cathédrale, une ancienne annexe

de l’Evêché s’est métamorphosée en La

Demeure de Laclais, maison de maître

accueillant trois chambres d’hôtes. Visite

guidée en quelques scénettes.

happy lieu

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Petits mais branchés !Une longue expérience de responsable de ma-

gasins dans le prêt-à-porter et une boutique

Les P’tits Branchés déjà existante à Bayonne

(créée et tenue par ses parents) ont amené

Laetitia Muller à décliner le concept au Mans.

Proposant des vêtements pour enfants entre

3 mois et 16 ans, son enseigne se veut exclusi-

ve sur des marques moyenne gamme comme

DDP, 3 Pommes, Morane ou B-Karo.

De l’ombre à la lumièreAprès 20 ans comme fleuriste, notamment

au Muguet, rue Gambetta, Alexandra Lydie

a pris la clé des champs pour ouvrir, avenue

Jean Jaurès, son pré carré. Dans une ancienne

maison de presse, elle expose ses bouquets et

plantes, dans une ambiance mi-baroque mi-

brocante. Carré d’ombre, sa petite boutique,

mérite qu’on s’y arrête. Fleuriste de quartier

de par son emplacement, ses compositions

frôlent la perfection et s’ouvrent également

à un public recherché.

Les comptoirs d’OkayDécidement, Okay Yazar n’a pas fini de nous

étonner. Après son Bistrot Byzantin, Okay

vient d’ouvrir ses Comptoirs d’autrefois à

quelques pas, rue Gambetta. Une boutique

mi-épicerie (on y trouve des produits de sa

Turquie natale : loukoums, thé, café, kilim,

vins...) mi-brocante, offre une atmosphère

dont lui seul a le secret. Ici des vieux cuirs, là

des bijoux anciens. Pour le moment, beaucoup

d’objets mis en vente lui appartiennent. A

terme, le lieu deviendra plus un dépôt-vente.

Sitizhappy

Stitch’n Bitch à Berlin

Le stitch’n bitch, vous connaissez ? Créé en

2004 à New York, le stitch’n bitch est l’art

de tricoter, de faire du crochet, du point de

croix, du patchwok tout en bavardant avec

des amis autour d’un verre. Doreen et Charly

du Café Berlin, place de l’Eperon, jamais à

court d’idées, ont sauté sur l’occasion quand

Erin Hugues, animatrice de leurs soirées fran-

co-anglaises, leur a proposé ce concept. Le

8 juin prochain dès 19 h, ils vous attendent

pour vous divertir et tricoter jusqu’au bout

de la nuit. 2 cafeberlin.magix.net/website

On s’fait une galipotte ?La Galipotte, c’est l’histoire de trois « potes »,

drôles de gallinacés. Ils arpentent ensemble

les écoles, les bibliothèques, les soirées et les

après-midi chocolatés pour conter aux petits

et tout petits, des histoires qu’ils ont concoc-

tées. Auteurs de 3 CD (Les gamins de mon vil-

lage, La Galipotte, Graines de rêve), Grégoire

(auteur, compositeur et interprète), Jacky

(conteur) et Davy (percussionniste) peuvent

intervenir dans votre école, votre commune,

votre association pour rendre une journée à

jamais inoubliable. 2 www.lagalipotte.fr

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happy Hours

(Bulle)

La peinture de l’intérieurA l’entame de la rue Chanzy, une échop-

pe d’un noir mat et imposant interpelle.

En belle écriture, une enseigne : Signes

d’intérieur. Et en ses murs de la peinture.

Mais pas n’importe laquelle. Sandra Levrard,

l’hôtesse du lieu, propose trois marques

haut de gamme et de façon exclusive :

Farrow&Ball, « la plus ancienne, britannique,

la référence en matière de mat », Le Jardin

des Nuances, «100% naturel à base d’huile

végétale, d’eau, de caséine et de pigmen-

tation naturelle », et The Little Green,

« la moins connue mais très tendance. »

Dans un espace soigné, agrémenté de

nuanciers des plus bels effets, ces peintu-

res, souvent au rendez-vous des magazi-

nes de déco, attendent désormais d’orner

les demeures et belles maisons sarthoises.

« Avant de m’installer au Mans, je travaillais

chez un grossiste à Laval. Nous diffusions

des peintures haut de gamme dont la mar-

que Farrow&Ball. J’animais le show-room.

J’avais un rôle de conseil. » Et c’est en dis-

cutant avec des dirigeants de Farrow&Ball

que l’idée lui est venu de proposer cette

marque au Mans : « En Mayenne, nous

avions des clients sarthois. »

Cette spécialiste des teintes et de la cou-

leur, « j’ai suivi une formation pour maîtri-

ser ce secteur », espère que son initiative

sera couronnée de succès : « Au bout de

quelques jours, j’avais déjà des clients, des

particuliers mais aussi des professionnels. »

A ce jour, Signes d’Intérieur est la seule

boutique cénomane à vendre uniquement

de la peinture haut de gamme. B

Fleur par FleurAnne-Marie et Frédéric Véron ont ouvert, juste

avant les fêtes de Noël, un magasin en plein centre

ville : « cela faisait des années que nos parents

souhaitaient le faire, mais n’en avaient jamais eu

l’opportunité ». Aujourd’hui, l’un des plus anciens

fleuristes du Mans (mais également producteur -

pour le marché de Rungis notamment - via sa jar-

dinerie située quartier Théodore Monot) s’expose

donc, de la plus belle façon, rue du Docteur Leroy :

« Ici, la proximité des métiers de bouche colle bien à

notre enseigne. » Décliné dans un ensemble gris et

rose, les « fleurettes » by Véron colorent désormais

cette rue piétonne.

Sandra Levrard

10

© Justin Sicard / happy Sitiz

©

Just

in

Sica

rd

/

120 thés de toutes provenances...Les Reines des Prés - THEODOR

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h37 rue des ponts neufs, au Mans

02 43 80 53 34 • www.lesreinesdespres.com

ww

w.le

srei

nesd

espre

s.co

m

Maison de théTHEODOR

Mod’8Start Rite

Robeez Little Mary

AsterPalladium

BellamyBabybotte

Place de la Sirène, Le Mans • 02 43 23 84 48

MyrtillLe spécialiste de la chaussure enfant

Sitizhappy

Gochiso sama deshita !*

Wabi SabiLà, on emporte le plus sou-vent ses sushi et son udon. Le plus proche de la petite échoppe japonaise. Il ne manque plus qu’une sta-tion du métro tokyoïte à deux pas.

FujiLa cantine japonaise par excellence façon self. Toute la variété des mets traditonnels,parfois à volonté. Shirashi, saba, unagi, gyuniku, hotate... Grimpez le Mont Fuji !

Tokyo Sushi Le plus proche du

restaurant japonais dans sa version européenne.

Toute la palette des plats crus, grillés, frits,

bouillis, étuvés et des soupes.

Sushi ShopPrésents dans plus de 25 villes en France, restauration rapide de luxe version nippone. Livre rapidement à domicile ou au bureau. La Black Box, le nec plus utra des plateaux proposés !

Le P’tit SéoulOn quitte le Japon. Direction la Corée du Sud. Bienvenue

les kimbaps, le chapchae (nouilles de pomme de

terre) ou les ramens. Le tout arrosé de bulgogi, la

sauce du pays.

Le Mans s’est découvert un palaisbridé. Voici cinq façons de manger made in Japan. © D.R.

© D.R.

© D.R.

© D.R.

© D.R.

Sushi family

* Ce fut un régal !

Page 11: happy sitiz 5

happy Hours

(Bulle)

La peinture de l’intérieurA l’entame de la rue Chanzy, une échop-

pe d’un noir mat et imposant interpelle.

En belle écriture, une enseigne : Signes

d’intérieur. Et en ses murs de la peinture.

Mais pas n’importe laquelle. Sandra Levrard,

l’hôtesse du lieu, propose trois marques

haut de gamme et de façon exclusive :

Farrow&Ball, « la plus ancienne, britannique,

la référence en matière de mat », Le Jardin

des Nuances, «100% naturel à base d’huile

végétale, d’eau, de caséine et de pigmen-

tation naturelle », et The Little Green,

« la moins connue mais très tendance. »

Dans un espace soigné, agrémenté de

nuanciers des plus bels effets, ces peintu-

res, souvent au rendez-vous des magazi-

nes de déco, attendent désormais d’orner

les demeures et belles maisons sarthoises.

« Avant de m’installer au Mans, je travaillais

chez un grossiste à Laval. Nous diffusions

des peintures haut de gamme dont la mar-

que Farrow&Ball. J’animais le show-room.

J’avais un rôle de conseil. » Et c’est en dis-

cutant avec des dirigeants de Farrow&Ball

que l’idée lui est venu de proposer cette

marque au Mans : « En Mayenne, nous

avions des clients sarthois. »

Cette spécialiste des teintes et de la cou-

leur, « j’ai suivi une formation pour maîtri-

ser ce secteur », espère que son initiative

sera couronnée de succès : « Au bout de

quelques jours, j’avais déjà des clients, des

particuliers mais aussi des professionnels. »

A ce jour, Signes d’Intérieur est la seule

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de la peinture haut de gamme. B

Fleur par FleurAnne-Marie et Frédéric Véron ont ouvert, juste

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souhaitaient le faire, mais n’en avaient jamais eu

l’opportunité ». Aujourd’hui, l’un des plus anciens

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« Ici, la proximité des métiers de bouche colle bien à

notre enseigne. » Décliné dans un ensemble gris et

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Sandra Levrard

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Page 12: happy sitiz 5

Sitizhappy

Signésitiz

Petits pois...

Jupe Black & Blush

90 e Caroll, Le Mans

Pochette Laissez Lucie faire 22 e Les rêves

en papier, Le Mans

Capeline à gros pois 27,90 e Melya, Le Mans

Veste 249 e

Ambre, Le Mans

13

Foulard chech 40 e Eden Park,

Le Mans

Rubrique réalisée par Sophie Berteloot

Les pois de la mode ou le chic des rayures... Cet été, choisissez votre camp !

Lunettes Lafont 180 e

Optique Rondeau, Le Mans

12

Basket MusaPaul Smlth 120 eScarpy, Le Mans

© P

ho

tos

hap

py S

itiz

et

D.R

.

Short de bain 110 e Eden Park, Le Mans

bandes à part

Chemise Gaastra 120 e

Repères, Le Mans

Polo Oxford et polo Harvard Henry Cotton’s University 129 e chacun, Bouvet Habilleur,

Le Mans

Robe Paule Ka 595 e Cléo, Le Mans

Page 13: happy sitiz 5

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Page 14: happy sitiz 5

Si ferailleGaston FloquetIl en faisait des sentinelles des temps

anciens, des monstres sortis de l’imaginaire

ou des formes prêtant au rêve. Le résidant

de Saint-Rigomer-des-Bois avait découvert, à

la quarantaine, que l’on pouvait avec de vul-

gaires os, de la ferraille, des bouts de bois,

des coquillages, créer un monde extraordi-

naire. Aujourd’hui disparu, Gaston Floquet a

laissé derrière lui près de 1 000 sculptures

qui, à chaque fois qu’elles sortent de leurs

cachettes, émerveillent.

2 www.gaston-floquet.org/

Signature

The RabbeatsLegendrevival !Il ne débar-quent pas de Liverpool, mais on se croirait revenu 50 ans en arrière ! Au Mans, Marcello, Flam, Sly et Dip, les alter-ego des célèbres Beatles, vont faire revi-vre les maîtres du rock au son de leurs meilleurs tubes. Pour tous les fans des sixties, « A tribute to the Beatles » ou comment remonter le temps...

Lieu : Palais des Congrès

La date • Le 4 juin à 20h 30

Si prenantNadia SimonDans la voix de la jeune Mancelle,

s’entremêlent le son du fado et la

souffrance des femmes opprimées. Présente

à l’Europa Jazz en 2007 et 2008, elle est

revenue transformée de son voyage en

Afrique. Ses dernières

créations sont une

invitation à survoler ce

continent si magique,

un voyage teinté de

souvenirs et de ces

multiples sons et bruits

issus de sa « boîte à

musique ». Avec un

coup de cœur pour

« This is not my place ».

2 www.myspace.com/nadiasimon

Sculpture

Roc

k’n

roll

happy adore

happy craque

Sandra MartineauConfiance aveugleLa famille d’un célèbre mannequin est assassinée. Seule la fille cadette échappe au meurtrier. Dans sa fuite, elle est heurtée par

une voiture et perd la vue. C’est ainsi que Sandra Martineau, résidante à Château-du-Loir depuis 12 ans maintenant, a choisi de démarrer son premier roman policier servi par une écriture sim-ple et très visuelle.

« Confiance aveugle » par Sandrine Martinerau chez Liv’Editions

Où le trouver : dans les bonnes librairies du Mans et de Château-du-Loir

La case

Ecri

ture

CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure

14Sitizhappy

© D

.R.

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.R.

© D

.R. Si apaisantGaëlle WeissbergNée à Los Angeles, Gaëlle Weissberg obtient

à la Otago Polytechnic de Wellington

(Nouvelle-Zélande) un diplôme de design et

communication. Après avoir vécu de

nombreuses années à San Francisco, elle est

venue s’installer à Saint-Marceau et façonne

des statuettes khmers, zests de zénitude,

des visages sortis de pyramides égyptiennes

d’une réelle beauté contemplative ou encore

des sumotoris débordant d’élégance et de

raffinement.

© D

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© D.R.

MusiqueSi’d...Vicious DeviousC’est l’histoire de

Léo, jeune rockeur

dans l’âme, qui

voulait jouer de

la guitare dans un

groupe. Il demanda

à son pote Kevin

de jouer de la batterie et à son cousin

Mattéo, de la basse. Ainsi est né Devious,

jeune trio sarthois qui rêve de boire l’Oasis

jusqu’à la lie (ils en ont le son) et d’atteindre

le Nirvana (en ont-ils l’étoffe ?), à savoir

devenir de - vrais - rock stars !

2 www.myspace.com/devious72

La case

SitizhappyContactez

06 26 8� 4� 23

Jean-François MollièreAu t eu r I P ho t o g r a p he I Co m mu n i c a t i o n I Ed i t eu r I L e Ma nsPo r t r a i t I P a y s ag e I A r c h i t e c t u r e I S p o r t

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Vous aussidevenez

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Page 15: happy sitiz 5

Si ferailleGaston FloquetIl en faisait des sentinelles des temps

anciens, des monstres sortis de l’imaginaire

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de Saint-Rigomer-des-Bois avait découvert, à

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Lieu : Palais des Congrès

La date • Le 4 juin à 20h 30

Si prenantNadia SimonDans la voix de la jeune Mancelle,

s’entremêlent le son du fado et la

souffrance des femmes opprimées. Présente

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revenue transformée de son voyage en

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MusiqueSi’d...Vicious DeviousC’est l’histoire de

Léo, jeune rockeur

dans l’âme, qui

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à son pote Kevin

de jouer de la batterie et à son cousin

Mattéo, de la basse. Ainsi est né Devious,

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Page 16: happy sitiz 5

Jean-Luc Frémont

Commercial en imprimerie, ce Manceau est un véritable baroudeur. Adep-te de la marche, il découvre, souvent solitaire, des contrées éloignées.

Globe-trotter de cœur

Par Philippe Laville

w w w. h a p py - s i t i z . f r17Sitizhappy

Sitizen

© Jean-Luc Frémont

Un jour, le jeune Jean-Luc prend sa mobylette. Cet ado de 16 ans

qui passa le plus clair de son enfance à Poillé-sur-Vègre,

« j’aimais la pêche, chercher des escargots », décide d’aller à

Oradour-sur-Glane. « Ça m’a pris comme ça. Je voulais voir ce

village, ce qu’il en restait. J’ai emporté mon sac à dos et je

suis parti. » Le temps de rester 24 heures sur place, le voyage

aller-retour durera une semaine.

Un CAP de dessinateur en poche, il travaille d’abord chez un

architecte avant de rentrer chez Posson, spécialiste du car-

tonnage. « Je dessinais. Je concevais des boitages. » A 25 ans,

il se sent l’âme d’un commercial, « j’adorais le contact, voir

les clients ». Il travaille ensuite chez un imprimeur à Orléans,

tout en vivant au Mans, avant de revenir travailler en Sarthe

chez ITF. C’est à peu près à cette période-là qu’il découvre la

marche. « J’ai commencé à faire de la randonnée avec des

amis. Ça a d’abord été le Vaucluse, les Pyrénées. Puis les

étapes se sont rallongées : 50, 75, 100 km... » Jusqu’à vouloir

marcher ailleurs.

Sa première expérience, hors de France, c’est le Maroc en

groupe. « Quand tu marches dans le désert, tu refais le mon-

de. Tu n’as que deux choses à faire : marcher et gamberger.

Et puis, tu prends conscience des choses, la valeur de l’eau... »

Au fil des ans, les destinations s’enchaînent : la Tunisie, à nou-

veau le Maroc, la Mauritanie. Sa façon d’aborder les séjours

change aussi : « Tu commences à mieux comprendre les gens,

leurs besoins. Tu prends alors de petites choses, pas trop

lourdes, que tu peux leur donner quand tu les croises : des

stylos, du papier, des briquets, des épingles à nourrice... »

De l’eau jusqu’à la taille au Vietnam

C’est alors que l’envie de marcher seul le prend. « Je voulais en-

core mieux ressentir les choses. N’avoir avec moi qu’un guide,

dormir à la belle étoile ou chez l’habitant, regarder la nuit les

étoiles filantes... » Après une nouvelle escapade dans le désert

africain, Jean-Luc enchaîne les voyages. Le Népal en 2005,

« j’ai passé un col à 4 450 m sous la neige ». Le Vietnam en

2006. « Le pays était en majorité inondé. Il fallait le plus sou-

vent marcher avec de l’eau jusqu’à la taille. Parfois, on ne se

déplaçait qu’en barque. Je me suis arrêté dans des villages où

les enfants n’avaient jamais vu d’Européen. » Cuba en 2007.

Là, il découvre un pays exceptionnel. « J’avais mon fidèle sac

à dos avec un petit écusson de chaque pays visité. Me voyant

seul avec mon guide, les gens sentaient bien que j’étais diffé-

rent des autres touristes. J’ai vécu des moments inoubliables.

J’ai été invité à manger, à dormir chez l’habitant. J’ai dansé

des salsas endiablés à Trinidad ! »

Il y a peu, Jean-Luc est allé en Jordanie, « un pays que je rêvais

de visiter. » Un autre choc. « Après, tu regardes la vie diffé-

remment. Quand tu reviens ici, en Sarthe, que tu vois où tu

habites, ce que tu as, ce tu manges, tu relativises... » conclut-

il, philosophe, les yeux déjà tournés vers un ailleurs. B

« Au Népal, j’ai passé un colà 4 450 m sous la neige »

Page 17: happy sitiz 5

Jean-Luc Frémont

Commercial en imprimerie, ce Manceau est un véritable baroudeur. Adep-te de la marche, il découvre, souvent solitaire, des contrées éloignées.

Globe-trotter de cœur

Par Philippe Laville

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Sitizen

© Jean-Luc Frémont

Un jour, le jeune Jean-Luc prend sa mobylette. Cet ado de 16 ans

qui passa le plus clair de son enfance à Poillé-sur-Vègre,

« j’aimais la pêche, chercher des escargots », décide d’aller à

Oradour-sur-Glane. « Ça m’a pris comme ça. Je voulais voir ce

village, ce qu’il en restait. J’ai emporté mon sac à dos et je

suis parti. » Le temps de rester 24 heures sur place, le voyage

aller-retour durera une semaine.

Un CAP de dessinateur en poche, il travaille d’abord chez un

architecte avant de rentrer chez Posson, spécialiste du car-

tonnage. « Je dessinais. Je concevais des boitages. » A 25 ans,

il se sent l’âme d’un commercial, « j’adorais le contact, voir

les clients ». Il travaille ensuite chez un imprimeur à Orléans,

tout en vivant au Mans, avant de revenir travailler en Sarthe

chez ITF. C’est à peu près à cette période-là qu’il découvre la

marche. « J’ai commencé à faire de la randonnée avec des

amis. Ça a d’abord été le Vaucluse, les Pyrénées. Puis les

étapes se sont rallongées : 50, 75, 100 km... » Jusqu’à vouloir

marcher ailleurs.

Sa première expérience, hors de France, c’est le Maroc en

groupe. « Quand tu marches dans le désert, tu refais le mon-

de. Tu n’as que deux choses à faire : marcher et gamberger.

Et puis, tu prends conscience des choses, la valeur de l’eau... »

Au fil des ans, les destinations s’enchaînent : la Tunisie, à nou-

veau le Maroc, la Mauritanie. Sa façon d’aborder les séjours

change aussi : « Tu commences à mieux comprendre les gens,

leurs besoins. Tu prends alors de petites choses, pas trop

lourdes, que tu peux leur donner quand tu les croises : des

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De l’eau jusqu’à la taille au Vietnam

C’est alors que l’envie de marcher seul le prend. « Je voulais en-

core mieux ressentir les choses. N’avoir avec moi qu’un guide,

dormir à la belle étoile ou chez l’habitant, regarder la nuit les

étoiles filantes... » Après une nouvelle escapade dans le désert

africain, Jean-Luc enchaîne les voyages. Le Népal en 2005,

« j’ai passé un col à 4 450 m sous la neige ». Le Vietnam en

2006. « Le pays était en majorité inondé. Il fallait le plus sou-

vent marcher avec de l’eau jusqu’à la taille. Parfois, on ne se

déplaçait qu’en barque. Je me suis arrêté dans des villages où

les enfants n’avaient jamais vu d’Européen. » Cuba en 2007.

Là, il découvre un pays exceptionnel. « J’avais mon fidèle sac

à dos avec un petit écusson de chaque pays visité. Me voyant

seul avec mon guide, les gens sentaient bien que j’étais diffé-

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J’ai été invité à manger, à dormir chez l’habitant. J’ai dansé

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Il y a peu, Jean-Luc est allé en Jordanie, « un pays que je rêvais

de visiter. » Un autre choc. « Après, tu regardes la vie diffé-

remment. Quand tu reviens ici, en Sarthe, que tu vois où tu

habites, ce que tu as, ce tu manges, tu relativises... » conclut-

il, philosophe, les yeux déjà tournés vers un ailleurs. B

« Au Népal, j’ai passé un colà 4 450 m sous la neige »

Page 18: happy sitiz 5

LA Neufchâtel-en-Saonois, en bordure de la forêt de Perseigne, une mai-son est passée maître en matière d’accueil, de cuisine et de bien -être.

A la lisière du rêve

e jardin intérieur est magnifique. Ici et là, se cachent des ta-

bles, des recoins divins où l’on a hâte de déjeuner ou prendre

un thé. Difficile de croire qu’il y a quelques années, il n’y avait

rien tant les charmes, les bambous, les seringas, les arauca-

rias et autres plantes rares ont des allures luxuriantes. « Ce

jardin, c’est comme la maison, témoigne Laurent Bracciani,

le créateur de ce havre de paix perdu à la lisière de la forêt

de Perseigne. Quand j’ai décidé de m’investir à fond dans ce

lieu, quasiment tout était à l’état d’abandon. »

Enfant du pays, « petit, j’ai fait les 400 coups dans ce village

et les alentours », Laurent quitte très tôt la maison familiale

où, juste à côté, ses parents ont ouvert en 1967 une boîte

de nuit qui deviendra mythique dans le nord de la Sarthe.

« A 16 ans, j’ai essayé d’être mannequin à Paris. Puis très

vite, je me suis intéressé à la déco et aux fleurs », confesse-

t-il. De boutique en boutique (dont Baroque et Rococo à

Alençon aux débuts des années 90), de conseil en déco (no-

tamment pour les vitrines de Dior et Max Mara), les années

parisiennes filent jusqu’à cette envie plus qu’épidermique :

« J’ai décidé de tout abandonner pour construire quelque

chose ici avec ma mère et mon ami Pascal. » Il lui faut alors un

maximum d’énergie pour les convaincre du bien-fondé de la

métamorphose, puis absorber les heures passées à retaper

et donner une âme au lieu.

En décembre 2000, c’est le grand jour. Ma maison ouvre.

Aidé de sa mère Nicole, Laurent devient d’entrée le chef

d’orchestre de la marmite. Pascal Pascassio accueille les in-

vités. Le cadre est intime, rococo, travaillé… La cuisine sim-

ple mais raffinée… Les amis viennent, les amis des amis. Des

Parisiens en villégiature, des gens d’Alençon, des étrangers

de passage et, tout doucettement, Ma maison devient un

endroit très recherché. « Au départ, je n’avais aucune idée

de comment faire la cuisine, mentionne Laurent. Mais un ami

cuisinier m’avait dit : tu verras, tu es bon pour arranger les

fleurs, tu seras aussi bon pour faire de la bouffe, harmoniser

les goûts. » Une carte qui change en fonction des saisons,

des associations pertinentes (l’assaisonnement de la salade

Ma maison est un secret du chef) et un savoir-faire affirmé

pour décorer les lieux, bâtissent, au fil du temps, une vérita-

ble renommée : « Depuis deux ans, on sent enfin que les gens

du Mans viennent plus facilement. »

Des chambres pour prolonger le plaisir...

Ouvert du mercredi midi au dimanche soir (ce qui est rare),

on peut facilement passer un long moment dans cet endroit

hors du temps. « Souvent les gens déjeunent, puis vont en-

suite se balader dans la forêt. » Cette envie d’y séjourner

un peu plus longtemps a même poussé Laurent à créer des

chambres d’hôte dans une annexe (et quelle annexe !) à quel-

ques pas du restaurant. Au nombre de quatre, ces écrins de

nuit sont de véritables havres d’exotisme et d’ingéniosité en

matière de déco. La chambre orientale accueille des colonnes

en bois, importée de Malaisie. On accède à celle japonisante

à l’aide d’un escalier forgé en colimaçon, sorti tout droit d’un

roman de Jules Verne. A quelques de pas de Ma Maison, elles

sont à l’image du restaurant : déroutantes et captivantes.

« On a voulu faire quelque chose où les gens pourraient s’éva-

der, se croire, par exemple, en pleine forêt tropicale tout en

restant en Sarthe. » Pari et dépaysement réussi ! B

Texte de Laure de Peyrouze • Photos D.R.

Sigale

18Sitizhappy

Aux portes de l’Orne

Un must, un mythe...

Si le restaurant Ma Maison est connu au Mans de façon

encore trop confidentielle, il est pour l’Orne, l’Eure-et-Loire ou

encore les Franciliens résidant en Basse-Normandie ou dans

le Perche un lieu très prisé et recherché. A 15 km d’Alençon,

on se presse même pour être invité à cette table. La créa-

trice de sous-vêtements, Chantal Thomass, en a fait un de ses

coups de cœur dans Madame Figaro. D’autres magazines com-

me Avantages ou Côte Ouest, ne tarissent pas d’éloges sur

Laurent Bracciani, sa cuisine et son goût. Reste maintenant

à vous faire un avis vous aussi. Vous ne serez pas déçu, foi

d’happy Sitiz !

« A l’image du restaurant, captivantes »

Ma Maison

w w w. h a p py - s i t i z . f r1�

Page 19: happy sitiz 5

LA Neufchâtel-en-Saonois, en bordure de la forêt de Perseigne, une mai-son est passée maître en matière d’accueil, de cuisine et de bien -être.

A la lisière du rêve

e jardin intérieur est magnifique. Ici et là, se cachent des ta-

bles, des recoins divins où l’on a hâte de déjeuner ou prendre

un thé. Difficile de croire qu’il y a quelques années, il n’y avait

rien tant les charmes, les bambous, les seringas, les arauca-

rias et autres plantes rares ont des allures luxuriantes. « Ce

jardin, c’est comme la maison, témoigne Laurent Bracciani,

le créateur de ce havre de paix perdu à la lisière de la forêt

de Perseigne. Quand j’ai décidé de m’investir à fond dans ce

lieu, quasiment tout était à l’état d’abandon. »

Enfant du pays, « petit, j’ai fait les 400 coups dans ce village

et les alentours », Laurent quitte très tôt la maison familiale

où, juste à côté, ses parents ont ouvert en 1967 une boîte

de nuit qui deviendra mythique dans le nord de la Sarthe.

« A 16 ans, j’ai essayé d’être mannequin à Paris. Puis très

vite, je me suis intéressé à la déco et aux fleurs », confesse-

t-il. De boutique en boutique (dont Baroque et Rococo à

Alençon aux débuts des années 90), de conseil en déco (no-

tamment pour les vitrines de Dior et Max Mara), les années

parisiennes filent jusqu’à cette envie plus qu’épidermique :

« J’ai décidé de tout abandonner pour construire quelque

chose ici avec ma mère et mon ami Pascal. » Il lui faut alors un

maximum d’énergie pour les convaincre du bien-fondé de la

métamorphose, puis absorber les heures passées à retaper

et donner une âme au lieu.

En décembre 2000, c’est le grand jour. Ma maison ouvre.

Aidé de sa mère Nicole, Laurent devient d’entrée le chef

d’orchestre de la marmite. Pascal Pascassio accueille les in-

vités. Le cadre est intime, rococo, travaillé… La cuisine sim-

ple mais raffinée… Les amis viennent, les amis des amis. Des

Parisiens en villégiature, des gens d’Alençon, des étrangers

de passage et, tout doucettement, Ma maison devient un

endroit très recherché. « Au départ, je n’avais aucune idée

de comment faire la cuisine, mentionne Laurent. Mais un ami

cuisinier m’avait dit : tu verras, tu es bon pour arranger les

fleurs, tu seras aussi bon pour faire de la bouffe, harmoniser

les goûts. » Une carte qui change en fonction des saisons,

des associations pertinentes (l’assaisonnement de la salade

Ma maison est un secret du chef) et un savoir-faire affirmé

pour décorer les lieux, bâtissent, au fil du temps, une vérita-

ble renommée : « Depuis deux ans, on sent enfin que les gens

du Mans viennent plus facilement. »

Des chambres pour prolonger le plaisir...

Ouvert du mercredi midi au dimanche soir (ce qui est rare),

on peut facilement passer un long moment dans cet endroit

hors du temps. « Souvent les gens déjeunent, puis vont en-

suite se balader dans la forêt. » Cette envie d’y séjourner

un peu plus longtemps a même poussé Laurent à créer des

chambres d’hôte dans une annexe (et quelle annexe !) à quel-

ques pas du restaurant. Au nombre de quatre, ces écrins de

nuit sont de véritables havres d’exotisme et d’ingéniosité en

matière de déco. La chambre orientale accueille des colonnes

en bois, importée de Malaisie. On accède à celle japonisante

à l’aide d’un escalier forgé en colimaçon, sorti tout droit d’un

roman de Jules Verne. A quelques de pas de Ma Maison, elles

sont à l’image du restaurant : déroutantes et captivantes.

« On a voulu faire quelque chose où les gens pourraient s’éva-

der, se croire, par exemple, en pleine forêt tropicale tout en

restant en Sarthe. » Pari et dépaysement réussi ! B

Texte de Laure de Peyrouze • Photos D.R.

Sigale

18Sitizhappy

Aux portes de l’Orne

Un must, un mythe...

Si le restaurant Ma Maison est connu au Mans de façon

encore trop confidentielle, il est pour l’Orne, l’Eure-et-Loire ou

encore les Franciliens résidant en Basse-Normandie ou dans

le Perche un lieu très prisé et recherché. A 15 km d’Alençon,

on se presse même pour être invité à cette table. La créa-

trice de sous-vêtements, Chantal Thomass, en a fait un de ses

coups de cœur dans Madame Figaro. D’autres magazines com-

me Avantages ou Côte Ouest, ne tarissent pas d’éloges sur

Laurent Bracciani, sa cuisine et son goût. Reste maintenant

à vous faire un avis vous aussi. Vous ne serez pas déçu, foi

d’happy Sitiz !

« A l’image du restaurant, captivantes »

Ma Maison

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Page 20: happy sitiz 5

L’ investissement des commerçants

Pour Laetitia Mousset, la Fashion Week Le Mans est surtout

une réussite grâce à l’investissement des commerçants :

« L’idée était de fabriquer une coque de 8 jours dans laquelle

chacun pouvait s’exprimer selon ses envies, ses motivations,

ses moyens et valoriser son enseigne et ses marques. »

Un pari réussi. « Assurément ! Certains avaient une grande

expérience en matière de défilés, d’organisation d’événe-

mentiels. Ils ont été force de proposition. Pour eux, notre

rôle se limitait alors à de la coordination. » Pour d’autres,

l’association Le Mans Côté Cœur s’est plus investie : « Pour

ces boutiques un petit peu plus novices en la matière, nous

avons été plus présents. Nous en avons mis certaines en

contact, tenté de trouver des synergies ou recherché diffé-

rents fournisseurs, en mutualisant les demandes ... »

Au final, chacun y a trouvé son compte. Déçue lors de sa pre-

mière participation, Dany Chivard (boutique Machazo) a été,

cette fois-ci, emballée : « Le défilé devant le magasin nous

a permis de nous faire connaître et de générer du chiffre

d’affaires dans la journée. » Valérie Orain (boutique Melya) a

trouvé d’autres matières de satisfaction : « J’ai organisé un

défilé pour montrer, en premier lieu, mon savoir-faire en ma-

tière d’accessoires de mode. » Quatre mannequins, coiffées

par le salon Art et Prestige et douze tableaux mis en scène

ont permis de faire passer le message.

Pour Lucie Fournier (enseigne Lutilu), créatrice locale

organisant depuis longtemps des défilés, la « FWLM » va

s’insérer maintenant dans une stratégie bien définie : « Je

suis une habituée des défilés. Chaque année, j’en programme

au moins deux. L’un pour présenter ma collection d’hiver,

l’autre pour l’été. A présent, je pense insérer, de façon durable,

ces deux défilés de présentation de collection dans la semai-

ne de la Fashion Week. En plus de mes clients habituels, cela

me permettra de pouvoir toucher un public plus large. »

Si les défilés sont la partie la plus visible de cette semaine, il

existe bien d’autres rendez-vous : mise en beauté, conseil en

image, valorisation de soi-même. « Avec six partenaires, deux

journées de relooking ont été organisées en mars et toutes

les places ont été réservées trois semaines à l’avance ! »

Fashion Week Le Mans ou chronique d’un succès an-

noncé, mesdemoiselles, préparez-vous pour les podiums

d’automne ! B

Le Mans fait sa mode

QLa Fashion Week Le Mans, organisée par l’association Le Mans Côté Cœur, a réussi en deux éditions à devenir un vrai rendez-vous.

uand on évoque la Fashion Week Le Mans en sa présence, un

large sourire illumine le visage de Laetitia Mousset. En deux

éditions (automne 2009 et printemps 2010), la manager

du centre ville a réussi à imposer sa semaine de la mode :

« D’une manière générale, mon rôle est de dynamiser le cœur

de ville et d’aider les commerçants du Mans à se faire connaî-

tre, à faire progresser leur chiffre d’affaires. Pour cela, il y a

des actions moins visibles que je fais toute l’année et d’autres,

comme la Fashion Week Le Mans, qui attirent l’attention. »

85 enseignes participantes lors de la première édition, 70

en mars dernier, une belle audience ! « Globalement celle

d’automne sera toujours mieux suivie car les collections de

ces saisons pèsent beaucoup plus lourds » précise-t-elle. Pour

son troisième rendez-vous (25 septembre au 3 octobre),

Laetitia Mousset sait déjà que la Fashion Week Le Mans

dépassera la centaine de boutiques. Cette animation organi-

sée autour de la mode et de la beauté regroupe les magasins

de vêtements, chaussures et accessoires, les bijoutiers, les

salons de coiffure et d’esthétique. Elle a ainsi acquis, en très

peu de temps, une vraie légitimité. Ses couleurs (noir et rose

vif), une signalétique moderne et surtout son programme ont

trouvé leur place en cœur de ville et auprès des commerçants.

« La Fashion Week ? Moi, j’ai vu plus de dix animations durant

toute la semaine », commente Magali, une jeune maman.

Texte d’Isabelle Lesage• Photos D.R.

Signal

20Sitizhappy

Fashion Week

w w w. h a p py - s i t i z . f r21

A venir...

La semainegourmandeAprès la mode et la beauté, Le

Mans Côté Cœur va organiser, en

novembre prochain, la première

semaine gourmande. « Entre les

restaurateurs, les chocolatiers et

autres artisans de la gourmandise,

il existe plus de 200 enseignes du

cœur de ville vivant de la bonne chair

et du palais... On va donc fédérer sur

8 jours toute l’énergie positive dans

ce secteur d’activité. » Avant de

prendre un nouveau cap en 2011 :

« Certainement déco et art de la

maison. » B

Pu

bli

-re

po

rt

ag

e

Page 21: happy sitiz 5

L’ investissement des commerçants

Pour Laetitia Mousset, la Fashion Week Le Mans est surtout

une réussite grâce à l’investissement des commerçants :

« L’idée était de fabriquer une coque de 8 jours dans laquelle

chacun pouvait s’exprimer selon ses envies, ses motivations,

ses moyens et valoriser son enseigne et ses marques. »

Un pari réussi. « Assurément ! Certains avaient une grande

expérience en matière de défilés, d’organisation d’événe-

mentiels. Ils ont été force de proposition. Pour eux, notre

rôle se limitait alors à de la coordination. » Pour d’autres,

l’association Le Mans Côté Cœur s’est plus investie : « Pour

ces boutiques un petit peu plus novices en la matière, nous

avons été plus présents. Nous en avons mis certaines en

contact, tenté de trouver des synergies ou recherché diffé-

rents fournisseurs, en mutualisant les demandes ... »

Au final, chacun y a trouvé son compte. Déçue lors de sa pre-

mière participation, Dany Chivard (boutique Machazo) a été,

cette fois-ci, emballée : « Le défilé devant le magasin nous

a permis de nous faire connaître et de générer du chiffre

d’affaires dans la journée. » Valérie Orain (boutique Melya) a

trouvé d’autres matières de satisfaction : « J’ai organisé un

défilé pour montrer, en premier lieu, mon savoir-faire en ma-

tière d’accessoires de mode. » Quatre mannequins, coiffées

par le salon Art et Prestige et douze tableaux mis en scène

ont permis de faire passer le message.

Pour Lucie Fournier (enseigne Lutilu), créatrice locale

organisant depuis longtemps des défilés, la « FWLM » va

s’insérer maintenant dans une stratégie bien définie : « Je

suis une habituée des défilés. Chaque année, j’en programme

au moins deux. L’un pour présenter ma collection d’hiver,

l’autre pour l’été. A présent, je pense insérer, de façon durable,

ces deux défilés de présentation de collection dans la semai-

ne de la Fashion Week. En plus de mes clients habituels, cela

me permettra de pouvoir toucher un public plus large. »

Si les défilés sont la partie la plus visible de cette semaine, il

existe bien d’autres rendez-vous : mise en beauté, conseil en

image, valorisation de soi-même. « Avec six partenaires, deux

journées de relooking ont été organisées en mars et toutes

les places ont été réservées trois semaines à l’avance ! »

Fashion Week Le Mans ou chronique d’un succès an-

noncé, mesdemoiselles, préparez-vous pour les podiums

d’automne ! B

Le Mans fait sa mode

QLa Fashion Week Le Mans, organisée par l’association Le Mans Côté Cœur, a réussi en deux éditions à devenir un vrai rendez-vous.

uand on évoque la Fashion Week Le Mans en sa présence, un

large sourire illumine le visage de Laetitia Mousset. En deux

éditions (automne 2009 et printemps 2010), la manager

du centre ville a réussi à imposer sa semaine de la mode :

« D’une manière générale, mon rôle est de dynamiser le cœur

de ville et d’aider les commerçants du Mans à se faire connaî-

tre, à faire progresser leur chiffre d’affaires. Pour cela, il y a

des actions moins visibles que je fais toute l’année et d’autres,

comme la Fashion Week Le Mans, qui attirent l’attention. »

85 enseignes participantes lors de la première édition, 70

en mars dernier, une belle audience ! « Globalement celle

d’automne sera toujours mieux suivie car les collections de

ces saisons pèsent beaucoup plus lourds » précise-t-elle. Pour

son troisième rendez-vous (25 septembre au 3 octobre),

Laetitia Mousset sait déjà que la Fashion Week Le Mans

dépassera la centaine de boutiques. Cette animation organi-

sée autour de la mode et de la beauté regroupe les magasins

de vêtements, chaussures et accessoires, les bijoutiers, les

salons de coiffure et d’esthétique. Elle a ainsi acquis, en très

peu de temps, une vraie légitimité. Ses couleurs (noir et rose

vif), une signalétique moderne et surtout son programme ont

trouvé leur place en cœur de ville et auprès des commerçants.

« La Fashion Week ? Moi, j’ai vu plus de dix animations durant

toute la semaine », commente Magali, une jeune maman.

Texte d’Isabelle Lesage• Photos D.R.

Signal

20Sitizhappy

Fashion Week

w w w. h a p py - s i t i z . f r21

A venir...

La semainegourmandeAprès la mode et la beauté, Le

Mans Côté Cœur va organiser, en

novembre prochain, la première

semaine gourmande. « Entre les

restaurateurs, les chocolatiers et

autres artisans de la gourmandise,

il existe plus de 200 enseignes du

cœur de ville vivant de la bonne chair

et du palais... On va donc fédérer sur

8 jours toute l’énergie positive dans

ce secteur d’activité. » Avant de

prendre un nouveau cap en 2011 :

« Certainement déco et art de la

maison. » B

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Une maison de Lapon dans les arbres

Jusqu’à un jour de novembre 2003 où l’envie de changer d’air

est plus que tenace. « Avec ma femme, nous cherchions une

nouvelle page à écrire. Finalement, le hasard nous a amenés

à Brûlon. Et là… » Enthousiaste, comme toujours, Jean-Claude

s’en souvient comme si c’était hier : « On est arrivé ici un

soir d’automne. Il faisait un sacré brouillard. Avant de visiter

la propriété, la veille dans la soirée, on a fait un tour avec ma

femme en longeant les murs et les grilles. On sentait vraiment

qu’il allait se passer quelque chose. » Le lendemain matin, lors

de la visite officielle, c’est le coup de foudre. « On s’est tout

de suite vu dedans, où placer les meubles… »

Aussitôt arrivé, Jean-Claude fait « sa » petite révolution : « Je

l’ai tout de suite ouvert vers le monde extérieur. J’ai débrous-

saillé les haies pour que les badauds voient à nouveau la de-

meure, le parc en passant. ». Suivent des chambres d’hôte :

« Pour que les gens puissent découvrir et surtout entretenir

notre sourire et notre bonne humeur. » Un sourire bientôt

bringue-zinc puisqu’un après-midi, attablé sous deux de ses

séquoïas géants et un cèdre de l’atlas, le museau pointé vers

le ciel, une folle idée lui vient à l’esprit... Un petit tour à la Foire

du Mans, une rencontre improbable avec un exportateur de

kotas, ces maisons nordiques fabriquées en bois, maintes

palabres enflammées et un défi en guise de conclusion, che-

villent le pari insensé de Jean-Claude.

Durant quatre mois, trois ouvriers finlandais sont à pied

d’œuvre. On cogite sec. On fait des plans, puis on s’attaque à

la terrasse de 37m2, plantée à huit mètres du sol et accessi-

ble par un escalier en colimaçon. Une fois cet îlot aérien fini,

c’est alors un jeu d’enfants de construire la Kota, arrivée en

kit du grand Nord. Le résultat est tout bonnement impres-

sionnant. D’en bas, la terrasse ressemble à la coque plate

d’un vaste bateau, échoué sur des troncs pachidermiques.

D’en haut, la fameuse Kota n’est plus qu’harmonie avec une

vue « imprenable », donnant jusqu’aux confins de Sablé. La

vigie donne un sentiment d’extrême liberté. « Parfois quand

certains montent là-haut, on ne les revoit plus jusqu’au len-

demain », commente enjoué le créateur de cette arche peu

commune. B

Sigale

La Laponie en plein ciel

SDans le parc du Château de l’Enclos à Brûlon, se cache dans les arbres la Kota Cabana, une drôle de cabane en bois.

es vacances à Val d’Isère, Annie-Claude s’en souviendra toute

sa vie. C’est là qu’à 17 ans, elle a vu pour la première fois

Jean-Claude, celui avec qui, plus de quarante ans plus tard,

elle partage encore sa vie. Aviateur durant la guerre d’Algérie,

le jeune homme a été envoyé dans un stage de « remise en

condition opérationnelle » avec les chasseurs alpins du coin.

Originaire de Bougival (le refuge francilien des impression-

nistes français), le jeune appelé, titulaire à 16 ans du brevet

élémentaire des sports aériens, pilote durant ce conflit les

derniers avions à hélice de la chasse française. « J’en garde le

sentiment d’avoir vécu dans une liberté totale. On partait le

plus souvent en mission de reconnaissance. On devait voler

40 heures par mois. Moi, j’en faisais plus de 100. Ce qui m’a

valu un rappel à l’ordre et ce stage dans les Alpes. »

Le conflit algérien terminé, Jean-Claude Guillou épouse sa bel-

le, fait des études de droit puis rentre dans la vie active. En

réponse à une annonce, « recherchons jeune homme dyna-

mique », il trouve son premier emploi dans l’import de tron-

çonneuses. Puis très vite, le voici à la tête d’une société de

distribution de matériels d’entretien d’espaces verts. C’est le

début d’une longue vie professionnelle faite de voyages aux

quatre coins du monde, d’une vie parisienne plutôt cossue,

de « retraites » en bateau du côté de Courseulles-sur-Mer et

d’escapades normandes dans une belle propriété de l’Eure.

Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard

Sigale

22Sitizhappy

Un refuge pour amoureuxUne fois les 40 marches grimpées, la Kota, cachée dans les branches, offre un

véritable nid douillet. La terrasse abrite table et chaises pour le petit déjeuner qui

arrivera sous forme d’un panier garni, suspendu à une corde. Au son de la cloche,

vous n’aurez qu’à actionner la poulie. Quant à l’intérieur de la Kota, on se croirait

dans le grand Nord. Peau de renne au mur, bois et cuillères importés de Finlande,

tout est prévu. Toilettes, salle de bain, chauffage... Le grand luxe ! B

Kota Cabana

w w w. h a p py - s i t i z . f r23

« Parfois, on ne les revoitplus jusqu’au lendemain »

Page 23: happy sitiz 5

Une maison de Lapon dans les arbres

Jusqu’à un jour de novembre 2003 où l’envie de changer d’air

est plus que tenace. « Avec ma femme, nous cherchions une

nouvelle page à écrire. Finalement, le hasard nous a amenés

à Brûlon. Et là… » Enthousiaste, comme toujours, Jean-Claude

s’en souvient comme si c’était hier : « On est arrivé ici un

soir d’automne. Il faisait un sacré brouillard. Avant de visiter

la propriété, la veille dans la soirée, on a fait un tour avec ma

femme en longeant les murs et les grilles. On sentait vraiment

qu’il allait se passer quelque chose. » Le lendemain matin, lors

de la visite officielle, c’est le coup de foudre. « On s’est tout

de suite vu dedans, où placer les meubles… »

Aussitôt arrivé, Jean-Claude fait « sa » petite révolution : « Je

l’ai tout de suite ouvert vers le monde extérieur. J’ai débrous-

saillé les haies pour que les badauds voient à nouveau la de-

meure, le parc en passant. ». Suivent des chambres d’hôte :

« Pour que les gens puissent découvrir et surtout entretenir

notre sourire et notre bonne humeur. » Un sourire bientôt

bringue-zinc puisqu’un après-midi, attablé sous deux de ses

séquoïas géants et un cèdre de l’atlas, le museau pointé vers

le ciel, une folle idée lui vient à l’esprit... Un petit tour à la Foire

du Mans, une rencontre improbable avec un exportateur de

kotas, ces maisons nordiques fabriquées en bois, maintes

palabres enflammées et un défi en guise de conclusion, che-

villent le pari insensé de Jean-Claude.

Durant quatre mois, trois ouvriers finlandais sont à pied

d’œuvre. On cogite sec. On fait des plans, puis on s’attaque à

la terrasse de 37m2, plantée à huit mètres du sol et accessi-

ble par un escalier en colimaçon. Une fois cet îlot aérien fini,

c’est alors un jeu d’enfants de construire la Kota, arrivée en

kit du grand Nord. Le résultat est tout bonnement impres-

sionnant. D’en bas, la terrasse ressemble à la coque plate

d’un vaste bateau, échoué sur des troncs pachidermiques.

D’en haut, la fameuse Kota n’est plus qu’harmonie avec une

vue « imprenable », donnant jusqu’aux confins de Sablé. La

vigie donne un sentiment d’extrême liberté. « Parfois quand

certains montent là-haut, on ne les revoit plus jusqu’au len-

demain », commente enjoué le créateur de cette arche peu

commune. B

Sigale

La Laponie en plein ciel

SDans le parc du Château de l’Enclos à Brûlon, se cache dans les arbres la Kota Cabana, une drôle de cabane en bois.

es vacances à Val d’Isère, Annie-Claude s’en souviendra toute

sa vie. C’est là qu’à 17 ans, elle a vu pour la première fois

Jean-Claude, celui avec qui, plus de quarante ans plus tard,

elle partage encore sa vie. Aviateur durant la guerre d’Algérie,

le jeune homme a été envoyé dans un stage de « remise en

condition opérationnelle » avec les chasseurs alpins du coin.

Originaire de Bougival (le refuge francilien des impression-

nistes français), le jeune appelé, titulaire à 16 ans du brevet

élémentaire des sports aériens, pilote durant ce conflit les

derniers avions à hélice de la chasse française. « J’en garde le

sentiment d’avoir vécu dans une liberté totale. On partait le

plus souvent en mission de reconnaissance. On devait voler

40 heures par mois. Moi, j’en faisais plus de 100. Ce qui m’a

valu un rappel à l’ordre et ce stage dans les Alpes. »

Le conflit algérien terminé, Jean-Claude Guillou épouse sa bel-

le, fait des études de droit puis rentre dans la vie active. En

réponse à une annonce, « recherchons jeune homme dyna-

mique », il trouve son premier emploi dans l’import de tron-

çonneuses. Puis très vite, le voici à la tête d’une société de

distribution de matériels d’entretien d’espaces verts. C’est le

début d’une longue vie professionnelle faite de voyages aux

quatre coins du monde, d’une vie parisienne plutôt cossue,

de « retraites » en bateau du côté de Courseulles-sur-Mer et

d’escapades normandes dans une belle propriété de l’Eure.

Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard

Sigale

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Un refuge pour amoureuxUne fois les 40 marches grimpées, la Kota, cachée dans les branches, offre un

véritable nid douillet. La terrasse abrite table et chaises pour le petit déjeuner qui

arrivera sous forme d’un panier garni, suspendu à une corde. Au son de la cloche,

vous n’aurez qu’à actionner la poulie. Quant à l’intérieur de la Kota, on se croirait

dans le grand Nord. Peau de renne au mur, bois et cuillères importés de Finlande,

tout est prévu. Toilettes, salle de bain, chauffage... Le grand luxe ! B

Kota Cabana

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« Parfois, on ne les revoitplus jusqu’au lendemain »

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happy Culture

... et les grands

SteelworkSi vous ne connaissez

pas Gilbert Sorrentino,

écrivain des années

1970, mort en 2006, les

Éditions Cent pages, installées dans le Vercors

(un signe), réédite Steelwork, sans traduire le

titre, dans une typographie élégante, élitiste,

rare (« Pour vous ! »). Ce récit polyphonique

restitue la vie d’une petite communauté

d’amis, voisins, gens de rencontre, dans le

Brooklyn des années cinquante. Le texte

est construit par touche successive, extrait

d’une ou deux pages, proposant sous dif-

férents angles, à différentes périodes, les

moments importants de personnages aux

prises avec leurs désirs contrariés. Dans

une langue orale et inventive, Sorrentino

invite son lecteur à suivre ses personnages, sans

toujours les comprendre, dans leurs appari-

tions/disparitions. C’est à cette condition que le

récit fragmenté prend forme durablement dans

l’esprit du lecteur. Steelwork, Gilbert Sorrentino,

Éditions Cent pages (2010). Disponible à la

Librairie De l’Herbe entre les Dalles

Pour les petits...

La planète Alphabet Les drôles d’éditions Zinc (www.zinc-editions.

net) propose un joli abécédaire compo-

sé de 26 lettres (une de moins, c’était

loupé), qui raconte chacune l’histoire

d’une famille, lettre à lettre, mot à

mot, en proposant des inventions

loufoques et bariolées, afin de faire

découvrir le sens des

mots aux

tout petits

sous la conduite

ravie des grands.

L’ouvrage saura vous faire

goûter les plaisirs élégants

et rares d’un livre hors du

commun. Profitez-en pour

découvrir un petit éditeur

dont les livres ingénieux et ludiques vous

redonneront le goût des chemins de

traverse. La planète Alphabet ,

Texte d’Anick Béchet, illustrations

de Céline Azorin, Zinc Éditions, 54

pages, 2006. Disponible à la Librairie

Récréalivres

PhotosJane Evelyn AtwoodLe réel est rarement l’objectif final des photogra-

phies d’Atwood, pourtant fortement marquées

par le contexte de la prise de vue. Dans son

travail sur les prisons du monde entier, les

aveugles ou la prostitution, Jane Evelyn

Atwood cherche d’abord à libérer ses sujets

de l’enfermement où les circonstances les ont

placés. Elle s’emploie à leur restituer une

dimension et une intégrité individuelle. La fem-

me sans jambe d’Haïti, le jeune aveugle parisien,

la détenue des Baumettes ont une présence,

même anonyme et fugitive, qui déborde leur

environnement. Dans le cadre photographique,

les femmes au bain de la prison de Ryazan sont à

la fois des odalisques contraintes, des prisonnières

infortunées, des jeunes femmes désirables et des

individualités irréductibles à notre seul regard.

Collections « Photo poche », Actes Sud, 2010. Disponible à la Librairie Thuard

DVDL’amusicien d’UzLes Manceaux ont pu l’admirer lors de l’Europa Jazz

en mai dernier. Bernard Lubat est un drôle de

zigue, zèbre, zazou. Jazzman polyphonique et

homme orchestre, il fait note de tout bruit.

Du mixeur à cuisine au claquement de langue,

en passant par les classiques instruments de

musique, le son est exploré dans ses nuances

inédites et ses apparitions saugrenues. Mais

la force de ce spectacle tient à la place

faite à la langue française, instrument de

musique à part entière. Du calembour

alambiqué au scat inaudible, en passant

par les hurlements rageurs ou la chanson

douce, le brouhaha créé sur scène, dans un esprit

de dérision brouillonne, sert en réalité de prétexte

à l’émergence d’une formule limpide, citation, em-

prunt, jaillissement, invention, qui fait soudain son et

sens. Le mot complète la mélodie et le désordre est

récupéré dans l’espace orchestré du spectacle.

Bernard Lubat, Labeluz, 2010 . Disponible à la FNAC

Par Jean-Charles Lévy

Finies les seins de glace. Place au soleil ! Sortez de votre couette douillette. Butinez culture. Voici quelques nectars à déguster...

Sacré butin à... butiner

Sitizhappy

%

Illustrateur, dessinateur, écrivain, publié par P.O.L., François Matton tient un blog à dessin,

fait de bribes, morceaux, enthousiasmes, anecdotes, extraits de films aimés,

essais filmiques, pensées personnelles, graphes, sèmes, objets non identi-

fiés mais toujours lisibles et élégants. Le trait brouillon compose une réalité

plus ou moins nette selon ce que l’artiste souhaite saisir, la complexité du

monde ou la simplicité des choses. Le plus simple serait justement d’y aller

faire un tour.

http://francois-matton.over-blog.com/

Le blog à dessin de François Matton

Restaurant • Spécialités italiennes34, rue Gambetta, 72000 Le Mans Tél 02 43 28 23 01

L’ATRIVM PIZZA

Aldo

Gemino

« La pizza est notre passion depuis 1982 !»

© P

ho

tos

D.R

.

Page 25: happy sitiz 5

happy Culture

... et les grands

SteelworkSi vous ne connaissez

pas Gilbert Sorrentino,

écrivain des années

1970, mort en 2006, les

Éditions Cent pages, installées dans le Vercors

(un signe), réédite Steelwork, sans traduire le

titre, dans une typographie élégante, élitiste,

rare (« Pour vous ! »). Ce récit polyphonique

restitue la vie d’une petite communauté

d’amis, voisins, gens de rencontre, dans le

Brooklyn des années cinquante. Le texte

est construit par touche successive, extrait

d’une ou deux pages, proposant sous dif-

férents angles, à différentes périodes, les

moments importants de personnages aux

prises avec leurs désirs contrariés. Dans

une langue orale et inventive, Sorrentino

invite son lecteur à suivre ses personnages, sans

toujours les comprendre, dans leurs appari-

tions/disparitions. C’est à cette condition que le

récit fragmenté prend forme durablement dans

l’esprit du lecteur. Steelwork, Gilbert Sorrentino,

Éditions Cent pages (2010). Disponible à la

Librairie De l’Herbe entre les Dalles

Pour les petits...

La planète Alphabet Les drôles d’éditions Zinc (www.zinc-editions.

net) propose un joli abécédaire compo-

sé de 26 lettres (une de moins, c’était

loupé), qui raconte chacune l’histoire

d’une famille, lettre à lettre, mot à

mot, en proposant des inventions

loufoques et bariolées, afin de faire

découvrir le sens des

mots aux

tout petits

sous la conduite

ravie des grands.

L’ouvrage saura vous faire

goûter les plaisirs élégants

et rares d’un livre hors du

commun. Profitez-en pour

découvrir un petit éditeur

dont les livres ingénieux et ludiques vous

redonneront le goût des chemins de

traverse. La planète Alphabet ,

Texte d’Anick Béchet, illustrations

de Céline Azorin, Zinc Éditions, 54

pages, 2006. Disponible à la Librairie

Récréalivres

PhotosJane Evelyn AtwoodLe réel est rarement l’objectif final des photogra-

phies d’Atwood, pourtant fortement marquées

par le contexte de la prise de vue. Dans son

travail sur les prisons du monde entier, les

aveugles ou la prostitution, Jane Evelyn

Atwood cherche d’abord à libérer ses sujets

de l’enfermement où les circonstances les ont

placés. Elle s’emploie à leur restituer une

dimension et une intégrité individuelle. La fem-

me sans jambe d’Haïti, le jeune aveugle parisien,

la détenue des Baumettes ont une présence,

même anonyme et fugitive, qui déborde leur

environnement. Dans le cadre photographique,

les femmes au bain de la prison de Ryazan sont à

la fois des odalisques contraintes, des prisonnières

infortunées, des jeunes femmes désirables et des

individualités irréductibles à notre seul regard.

Collections « Photo poche », Actes Sud, 2010. Disponible à la Librairie Thuard

DVDL’amusicien d’UzLes Manceaux ont pu l’admirer lors de l’Europa Jazz

en mai dernier. Bernard Lubat est un drôle de

zigue, zèbre, zazou. Jazzman polyphonique et

homme orchestre, il fait note de tout bruit.

Du mixeur à cuisine au claquement de langue,

en passant par les classiques instruments de

musique, le son est exploré dans ses nuances

inédites et ses apparitions saugrenues. Mais

la force de ce spectacle tient à la place

faite à la langue française, instrument de

musique à part entière. Du calembour

alambiqué au scat inaudible, en passant

par les hurlements rageurs ou la chanson

douce, le brouhaha créé sur scène, dans un esprit

de dérision brouillonne, sert en réalité de prétexte

à l’émergence d’une formule limpide, citation, em-

prunt, jaillissement, invention, qui fait soudain son et

sens. Le mot complète la mélodie et le désordre est

récupéré dans l’espace orchestré du spectacle.

Bernard Lubat, Labeluz, 2010 . Disponible à la FNAC

Par Jean-Charles Lévy

Finies les seins de glace. Place au soleil ! Sortez de votre couette douillette. Butinez culture. Voici quelques nectars à déguster...

Sacré butin à... butiner

Sitizhappy

%

Illustrateur, dessinateur, écrivain, publié par P.O.L., François Matton tient un blog à dessin,

fait de bribes, morceaux, enthousiasmes, anecdotes, extraits de films aimés,

essais filmiques, pensées personnelles, graphes, sèmes, objets non identi-

fiés mais toujours lisibles et élégants. Le trait brouillon compose une réalité

plus ou moins nette selon ce que l’artiste souhaite saisir, la complexité du

monde ou la simplicité des choses. Le plus simple serait justement d’y aller

faire un tour.

http://francois-matton.over-blog.com/

Le blog à dessin de François Matton

Restaurant • Spécialités italiennes34, rue Gambetta, 72000 Le Mans Tél 02 43 28 23 01

L’ATRIVM PIZZA

Aldo

Gemino

« La pizza est notre passion depuis 1982 !»

© P

ho

tos

D.R

.

Page 26: happy sitiz 5

Aujourd’hui, fort de dix chambres, toutes aussi différentes

les unes que les autres, le site (classé trois étoiles) est de-

venu une référence aux limites du Perche et de la Basse-

Normandie. Des magazines comme Vogue, Côté Ouest ou

Glamour, se font régulièrement l’écho de la beauté du lieu.

A la lisière d’Alençon, le castel accueille les célébrités qui

séjournent dans la région. « Notre clientèle est également

très étrangère, témoigne Charles-Henry de Valbray. Beau-

coup d’Américains et une forte proportion d’Anglais. » Il faut

dire que, sur internet, le site, bercé par la musique d’Amélie

Poulain, a tout pour faire craquer

Sur place, lorsque l’on découvre la Chambre Henri IV, celle

des Mystères (presque hitchcokienne avec son escalier en

pierre grimpant dans le donjon) ou l’Orangerie (certaine-

ment la plus belle avec son sublime décor mural, vestige du

Théâtre de Barcelone), la réalité dépasse tout ce que l’on

pouvait imaginer.

Des bougies la nuit pour éclairer le parc !

Et que dire des quinze hectares du parc, constitué de vastes

pelouses « so british », abritées par des arbres gigantesques.

Disposées, ici et là, des tables et des chaises se révèlent alors

de véritables complices, pour des moments de recueillement

ou de confidences partagées. La nuit, c’est encore plus beau.

Des bougies illuminent ce jardin aux portes de l’Orne.

A l’intérieur de cette demeure du XIXe siècle, on peut conver-

ser ou prendre une collation dans le grand salon. A droite de

celui-ci, la salle à manger. Avant d’y accéder, on pénètre dans

l’atrium, avec son vaste escalier donnant sur les étages et

sa partie boutique. « On y vend des choses que les gens re-

trouvent ici, commente Charles-Henry. Les savons présents

dans les salles de bain, les confitures du matin, le pommeau

que l’on offre à l’arrivée… Cela marche plutôt bien, les clients

sont ravis. » A l’opposé, la bibliothèque où une porte calfeu-

trée donne accès à l’envoûtante chambre des Mystères. Dis-

crètement, on peut y voir l’entrée de l’aile où vivent les pro-

priétaires des lieux. Mais Dieu que le temps est vite passé !

La vie de château fait son effet. Un dernier tour dans le

parc… Un au revoir chaleureux au maître des lieux. Et me

voilà sifflant en remontant l’allée jusqu’à ma voiture : « Be

sure to wear flowers in your hair ». Sacré Garfunkel ! B

Sur un air d’Amélie

Sigale

Sur un air d’Amélie

CAux portes de l’Orne, un hôtel exceptionnel démontre que vie de châ-teau et luxe peuvent se conjuguer avec raffinement et décontraction.

harles-Henry de Valbray n’a pas le look de l’emploi. Rien à

voir avec l’idée que l’on pourrait se faire du châtelain lamb-

da. Le propriétaire du Château de Saint-Paterne est plutôt

beau gosse, cool. Chemise bordeaux, jeans délavé, cheveux

bouclés, on le verrait plutôt pote de Simon et Garfunkel.

« Le château est une propriété de famille, commence-t-il.

Pendant trente ans, il a été laissé à l’abandon. Après des étu-

des de commerce, notamment à San Francisco, j’ai décidé de

prendre ce lieu à mon compte. » Quelque temps auparavant,

son frère François a fait de même avec un autre château

familial, celui des Briottières près d’Angers. « Cela m’a

quelque peu aidé. Surtout à concevoir que cela pouvait être

possible. » Pas gagné car, à l’époque, la bâtisse est en bien

mauvais état : « Le dernier occupant était Moulinex. Les lieux

servaient plus ou moins d’usine… »

Pour commencer, Charles-Henry installe quelques pièces et

se lance sous l’appellation chambres d’hôte de charme : « Ce

n’était pas évident. Le concept débutait. » Pendant dix ans, il

travaille seul jusqu’à l’arrivée de Ségolène, sa future épouse.

« Cela a coïncidé avec la montée d’internet. De par son expé-

rience, notamment en marketing direct, Ségolène a renfor-

cé le développement de l’activité. » A tel point qu’en 1998, le

Château de Saint-Paterne, affilié depuis un bon moment aux

Châteaux et Hôtels de France, devient un véritable hôtel.

Texte de Philippe Laville Photos Justin Sicard

Sigale

26Sitizhappy

L’art d’accueillir ses hôtes

Un vrai cuistot au châteauCharles-Henry de Valbray cache bien son jeu ou plutôt ses talents de... cuisinier. Mironton du château, l’intéressé a écrit plusieurs livres sur la cuisine dont le reconnu « Les Jules au fourneau » à sa septième édition chez Albin Michel. Avec son ami Christian Rivière, ils ont demandé à 80 de leurs amis et connaissances de leur proposer plusieurs recettes qu’ils ont ensuite adaptées. De là à ce que le cuistot maison cuisine à ses invités quelques-uns des 270 plats que compte ce recueil, il n’y a qu’un pas. Le tout avec les légumes et les fruits cultivés au château puisque celui-ci compte un jardin potager. B

Château de Saint-Paterne

w w w. h a p py - s i t i z . f r27

Page 27: happy sitiz 5

Aujourd’hui, fort de dix chambres, toutes aussi différentes

les unes que les autres, le site (classé trois étoiles) est de-

venu une référence aux limites du Perche et de la Basse-

Normandie. Des magazines comme Vogue, Côté Ouest ou

Glamour, se font régulièrement l’écho de la beauté du lieu.

A la lisière d’Alençon, le castel accueille les célébrités qui

séjournent dans la région. « Notre clientèle est également

très étrangère, témoigne Charles-Henry de Valbray. Beau-

coup d’Américains et une forte proportion d’Anglais. » Il faut

dire que, sur internet, le site, bercé par la musique d’Amélie

Poulain, a tout pour faire craquer

Sur place, lorsque l’on découvre la Chambre Henri IV, celle

des Mystères (presque hitchcokienne avec son escalier en

pierre grimpant dans le donjon) ou l’Orangerie (certaine-

ment la plus belle avec son sublime décor mural, vestige du

Théâtre de Barcelone), la réalité dépasse tout ce que l’on

pouvait imaginer.

Des bougies la nuit pour éclairer le parc !

Et que dire des quinze hectares du parc, constitué de vastes

pelouses « so british », abritées par des arbres gigantesques.

Disposées, ici et là, des tables et des chaises se révèlent alors

de véritables complices, pour des moments de recueillement

ou de confidences partagées. La nuit, c’est encore plus beau.

Des bougies illuminent ce jardin aux portes de l’Orne.

A l’intérieur de cette demeure du XIXe siècle, on peut conver-

ser ou prendre une collation dans le grand salon. A droite de

celui-ci, la salle à manger. Avant d’y accéder, on pénètre dans

l’atrium, avec son vaste escalier donnant sur les étages et

sa partie boutique. « On y vend des choses que les gens re-

trouvent ici, commente Charles-Henry. Les savons présents

dans les salles de bain, les confitures du matin, le pommeau

que l’on offre à l’arrivée… Cela marche plutôt bien, les clients

sont ravis. » A l’opposé, la bibliothèque où une porte calfeu-

trée donne accès à l’envoûtante chambre des Mystères. Dis-

crètement, on peut y voir l’entrée de l’aile où vivent les pro-

priétaires des lieux. Mais Dieu que le temps est vite passé !

La vie de château fait son effet. Un dernier tour dans le

parc… Un au revoir chaleureux au maître des lieux. Et me

voilà sifflant en remontant l’allée jusqu’à ma voiture : « Be

sure to wear flowers in your hair ». Sacré Garfunkel ! B

Sur un air d’Amélie

Sigale

Sur un air d’Amélie

CAux portes de l’Orne, un hôtel exceptionnel démontre que vie de châ-teau et luxe peuvent se conjuguer avec raffinement et décontraction.

harles-Henry de Valbray n’a pas le look de l’emploi. Rien à

voir avec l’idée que l’on pourrait se faire du châtelain lamb-

da. Le propriétaire du Château de Saint-Paterne est plutôt

beau gosse, cool. Chemise bordeaux, jeans délavé, cheveux

bouclés, on le verrait plutôt pote de Simon et Garfunkel.

« Le château est une propriété de famille, commence-t-il.

Pendant trente ans, il a été laissé à l’abandon. Après des étu-

des de commerce, notamment à San Francisco, j’ai décidé de

prendre ce lieu à mon compte. » Quelque temps auparavant,

son frère François a fait de même avec un autre château

familial, celui des Briottières près d’Angers. « Cela m’a

quelque peu aidé. Surtout à concevoir que cela pouvait être

possible. » Pas gagné car, à l’époque, la bâtisse est en bien

mauvais état : « Le dernier occupant était Moulinex. Les lieux

servaient plus ou moins d’usine… »

Pour commencer, Charles-Henry installe quelques pièces et

se lance sous l’appellation chambres d’hôte de charme : « Ce

n’était pas évident. Le concept débutait. » Pendant dix ans, il

travaille seul jusqu’à l’arrivée de Ségolène, sa future épouse.

« Cela a coïncidé avec la montée d’internet. De par son expé-

rience, notamment en marketing direct, Ségolène a renfor-

cé le développement de l’activité. » A tel point qu’en 1998, le

Château de Saint-Paterne, affilié depuis un bon moment aux

Châteaux et Hôtels de France, devient un véritable hôtel.

Texte de Philippe Laville Photos Justin Sicard

Sigale

26Sitizhappy

L’art d’accueillir ses hôtes

Un vrai cuistot au châteauCharles-Henry de Valbray cache bien son jeu ou plutôt ses talents de... cuisinier. Mironton du château, l’intéressé a écrit plusieurs livres sur la cuisine dont le reconnu « Les Jules au fourneau » à sa septième édition chez Albin Michel. Avec son ami Christian Rivière, ils ont demandé à 80 de leurs amis et connaissances de leur proposer plusieurs recettes qu’ils ont ensuite adaptées. De là à ce que le cuistot maison cuisine à ses invités quelques-uns des 270 plats que compte ce recueil, il n’y a qu’un pas. Le tout avec les légumes et les fruits cultivés au château puisque celui-ci compte un jardin potager. B

Château de Saint-Paterne

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Page 28: happy sitiz 5

happy Henri

La Comtesse de Ségur a bien connu la Sarthe. Juste retour des choses : le château du Grand-Lucé l’accueille le 20 juin avec les Petites filles modèles et les Bons enfants. Tout plein de petits bonheurs au Château des Vacances !

Les bonheurs de Sophie

28

De Mamers au MansRelisez Les mémoires d’un âne (150 ans cette

année) : Cadichon y porte une « bonne fem-

me » et ses légumes au marché de Mamers.

S’enfuyant de la ferme de ses maîtres, près

de Laigle, il a traversé – dit-il – une autre

forêt et ajoute : « Je devais être à plus de

dix lieues de la ferme des Haies. » C’est la fo-

rêt de Perseigne ! Et « le petit village » qu’il

trouve « tout près de là » pourrait bien être

Aillières-Beauvoir (à 6 km de Mamers) car il

est aussi question du « château voisin ». C’est

encore à la foire de Mamers que ses nou-

veaux maîtres s’en débarrasseront pour cent

francs, au profit d’une enfant de douze ans.

L’histoire se poursuit en partie dans les envi-

rons. Cadichon y sauvera sa jeune maîtresse

de l’incendie de son château et gagnera des

courses d’ânes dans un village du pays.

Autre titre de la Bibliothèque rose, autre

ville sarthoise : Les deux nigauds font un ar-

rêt buffet en gare du Mans, en voyage vers

Paris. Ils mangent lentement tandis que les

Polonais qui les accompagnent « dévorent

avec rapidité… Connaissant le prix du temps

en chemin de fer. » Enfin, dans L’auberge de

l’ange gardien, devant la table de noce, le gé-

néral Dourakine encense « les poulardes du

Mans, les plus fines et les plus délicates qui se

puissent manger ! » Une réplique qui montre

que la comtesse de Ségur goûte fort « ces

grasses et admirables volailles », très répu-

tées encore au XIXe siècle. B

Par Henri Boillot

© P

ho

tos

D.R

. et

Hen

ri B

oill

ot

Le Grand-Lucé c’est Fleurville !« Tout était en l’air au château de Fleurville. » Ainsi commence le petit roman des Vacances,

très représentatif du style et des références socio-culturelles de Sophie de Ségur qui l’écri-

vit en 1859. Inspiré tout à la fois du regretté château de Voronovo (en Russie) où elle vécut

son enfance et de celui des Nouettes à Aube (dans l’Orne) qu’acheta son mari, Fleurville

sent bon l’insouciance des congés d’été. Le temps de quelques heures le 20 juin, le château

du Grand-Lucé se déguise en Fleurville, peuplé des principaux personnages de l’œuvre de la

comtesse. Autour de celle-ci qui fera des lectures, on retrouvera le général Dourakine, les Petites filles modèles et autres Bons enfants, Les deux nigauds et, bien sûr, l’âne Cadichon !

Les goûters de la comtesseLa reconstitution du 20 juin favorise les

goûters sur l’herbe du parc du

Grand-Lucé : aux stands des

producteurs

locaux, jus de fruits et

confitures, sirops, miel,

tartines et gâteaux,

yoghourts, crème, petits

fromages, crêpes feront

le bonheur des enfants et des

parents, tout comme dans l’œuvre de

Sophie de Ségur. Dégustations possi-

bles, paniers recommandés !

---------------------------------------------------

Parcours de bêtisesLes jeunes personnages des

Vacances, des Bons enfants

et des Petites filles modèles

collectionnent les gaffes et

les bêtises. Retrouvez en

quelques unes au fil d’un

parcours spécialement

aménagé : flaques et

bassine d’eau, soupe à la

bouillasse, loterie du diable... Mais

attention… Le général Dourakine n’est

jamais très loin avec son martinet !

---------------------------------------------------

Bibliothèque rosePour quelques euros, ramenez à la

maison un exemplaire d’un des livres de

la comtesse chiné dans une vieille malle

du général Dourakine. Avec un peu de

chance, vous y trouverez même une

édition ancienne de Louis Hachette !

--------------------------------------------

Un tour en calèche ? Jean-Claude Landais, « le cocher

du vieux Mans », quitte les pavés

de la vieille ville pour promener les

visiteurs du 20 juin dans les allées

du bois et du parc du Grand-Lucé.

Dans une calèche du XIXe siècle s’il

vous plaÏt ! Ses chevaux ne seront pas

seuls : ils croiseront l’âne Cadichon, un

baudet du Poitou, une vache jersiaise

et son veau ! Dimanche 20 juin - 14h / 19h - 7,50 e et 2,50 e - infos 02 43 44 40 04 ou www.henriboillot.com

Page 29: happy sitiz 5

happy Henri

La Comtesse de Ségur a bien connu la Sarthe. Juste retour des choses : le château du Grand-Lucé l’accueille le 20 juin avec les Petites filles modèles et les Bons enfants. Tout plein de petits bonheurs au Château des Vacances !

Les bonheurs de Sophie

28

De Mamers au MansRelisez Les mémoires d’un âne (150 ans cette

année) : Cadichon y porte une « bonne fem-

me » et ses légumes au marché de Mamers.

S’enfuyant de la ferme de ses maîtres, près

de Laigle, il a traversé – dit-il – une autre

forêt et ajoute : « Je devais être à plus de

dix lieues de la ferme des Haies. » C’est la fo-

rêt de Perseigne ! Et « le petit village » qu’il

trouve « tout près de là » pourrait bien être

Aillières-Beauvoir (à 6 km de Mamers) car il

est aussi question du « château voisin ». C’est

encore à la foire de Mamers que ses nou-

veaux maîtres s’en débarrasseront pour cent

francs, au profit d’une enfant de douze ans.

L’histoire se poursuit en partie dans les envi-

rons. Cadichon y sauvera sa jeune maîtresse

de l’incendie de son château et gagnera des

courses d’ânes dans un village du pays.

Autre titre de la Bibliothèque rose, autre

ville sarthoise : Les deux nigauds font un ar-

rêt buffet en gare du Mans, en voyage vers

Paris. Ils mangent lentement tandis que les

Polonais qui les accompagnent « dévorent

avec rapidité… Connaissant le prix du temps

en chemin de fer. » Enfin, dans L’auberge de

l’ange gardien, devant la table de noce, le gé-

néral Dourakine encense « les poulardes du

Mans, les plus fines et les plus délicates qui se

puissent manger ! » Une réplique qui montre

que la comtesse de Ségur goûte fort « ces

grasses et admirables volailles », très répu-

tées encore au XIXe siècle. B

Par Henri Boillot

© P

ho

tos

D.R

. et

Hen

ri B

oill

ot

Le Grand-Lucé c’est Fleurville !« Tout était en l’air au château de Fleurville. » Ainsi commence le petit roman des Vacances,

très représentatif du style et des références socio-culturelles de Sophie de Ségur qui l’écri-

vit en 1859. Inspiré tout à la fois du regretté château de Voronovo (en Russie) où elle vécut

son enfance et de celui des Nouettes à Aube (dans l’Orne) qu’acheta son mari, Fleurville

sent bon l’insouciance des congés d’été. Le temps de quelques heures le 20 juin, le château

du Grand-Lucé se déguise en Fleurville, peuplé des principaux personnages de l’œuvre de la

comtesse. Autour de celle-ci qui fera des lectures, on retrouvera le général Dourakine, les Petites filles modèles et autres Bons enfants, Les deux nigauds et, bien sûr, l’âne Cadichon !

Les goûters de la comtesseLa reconstitution du 20 juin favorise les

goûters sur l’herbe du parc du

Grand-Lucé : aux stands des

producteurs

locaux, jus de fruits et

confitures, sirops, miel,

tartines et gâteaux,

yoghourts, crème, petits

fromages, crêpes feront

le bonheur des enfants et des

parents, tout comme dans l’œuvre de

Sophie de Ségur. Dégustations possi-

bles, paniers recommandés !

---------------------------------------------------

Parcours de bêtisesLes jeunes personnages des

Vacances, des Bons enfants

et des Petites filles modèles

collectionnent les gaffes et

les bêtises. Retrouvez en

quelques unes au fil d’un

parcours spécialement

aménagé : flaques et

bassine d’eau, soupe à la

bouillasse, loterie du diable... Mais

attention… Le général Dourakine n’est

jamais très loin avec son martinet !

---------------------------------------------------

Bibliothèque rosePour quelques euros, ramenez à la

maison un exemplaire d’un des livres de

la comtesse chiné dans une vieille malle

du général Dourakine. Avec un peu de

chance, vous y trouverez même une

édition ancienne de Louis Hachette !

--------------------------------------------

Un tour en calèche ? Jean-Claude Landais, « le cocher

du vieux Mans », quitte les pavés

de la vieille ville pour promener les

visiteurs du 20 juin dans les allées

du bois et du parc du Grand-Lucé.

Dans une calèche du XIXe siècle s’il

vous plaÏt ! Ses chevaux ne seront pas

seuls : ils croiseront l’âne Cadichon, un

baudet du Poitou, une vache jersiaise

et son veau ! Dimanche 20 juin - 14h / 19h - 7,50 e et 2,50 e - infos 02 43 44 40 04 ou www.henriboillot.com

Page 30: happy sitiz 5

BélierAmour : Tombera du ciel (refrain

connu). Essayez les châteaux de

sable.

Santé : Fumer, boire et mourir.

Arrêtez tout.

Travail : Je ne vois pas pourquoi le

paon vivrait de sa plume.

TaureauAmour : Qui inventera le kib-

boutz de l’amour, à chacun selon ses

besoins ?

Santé : « La Vie éternelle contre

une petite signature » (Faust,

assureur militant).

Travail : Survivre à la rigueur en

serrant les dents… sur les fesses de

votre banquier.

GémeauxAmour : En été, le fruit mûrit plus

vite que l’amour.

Santé : Une vie longue et sans joie

contre une vie courte et belle. Faites

vos jeux.

Travail : J’accepte de travailler

pour rien, mais pas pour n’importe

qui.

CancerAmour : Au lieu d’attendre le

grand amour, essayez les plaisirs

scopiques.

Santé : Félicitation ! Vous avez

des allures de volcan islandais.

Travail : L’extension du chômage

finira par résoudre la question des

retraites.

Lion

Amour : L’approche du grand

amour vous fera bien rugir un peu.

Santé : Je vous assure, ça va. Si, si.

Moi, ça va.

Travail : C’est Riquiqui le responsa-

ble de la situation.

ViergeAmour : Le président vous a trou-

vée vraiment très bien, l’autre jour,

dans la foule.

Santé : Vous pouvez être optimiste.

Seule la mort est incurable.

Travail : Il serait temps de faire

la différence entre un volcan et un

trader en activité.

BalanceAmour : Un Dieu, d’accord. Mais

sous cellophane.

Santé : Arrêtez de fumer la vie

par les deux bouts.

Travail : La lutte armée, le maquis ?

Ça ne vous tente toujours pas ?

ScorpionAmour : Imaginez les combinaisons

possibles entre une toupie suisse et

un derviche breton.

Santé : Votre santé ? Eyjafjöll

s’en fout.

Travail : La vie, la vie… Comme si

vous aviez le temps.

SagittaireAmour : Faites-le vous-m’aime.

Santé : Et si vous n’aviez plus

de bras ? Plus de jambes ? Plus de

tête ? Hein ?

Travail : Hé, scie donc toi-même !

CapricorneAmour : Dette nationale cherche

spéculateur.

Santé : Une cure de soleil grec

vous ferait le plus grand mal.

Travail : N’y a plus.

VerseauAmour : La perspective de deux

pommes rondes dessine un gai

horizon d’attente. (Gazon d’attente ?)

Santé : Vous vous portez comme

un charme abattu.

Travail : Je me grève à vous le dire.

N’y a plus.

PoissonAmour : Votre amour a la régula-

rité des marées.

Santé : Un jour où l’on ne s’est pas

marré est un jour perdu.

Travail : Y’en a marre !

happyroscope*

30Sitizhappy

© Picto Sitting Bill / happy Sitiz

* Heureux scope

Presque un an sans la folle humeur du Professeur Sidéral. Les signes zodiacaux étaient en berne. Chouette ! Les voici aujourd’hui ragaillardis.

Toupie suisse...

Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral

Page 31: happy sitiz 5

BélierAmour : Tombera du ciel (refrain

connu). Essayez les châteaux de

sable.

Santé : Fumer, boire et mourir.

Arrêtez tout.

Travail : Je ne vois pas pourquoi le

paon vivrait de sa plume.

TaureauAmour : Qui inventera le kib-

boutz de l’amour, à chacun selon ses

besoins ?

Santé : « La Vie éternelle contre

une petite signature » (Faust,

assureur militant).

Travail : Survivre à la rigueur en

serrant les dents… sur les fesses de

votre banquier.

GémeauxAmour : En été, le fruit mûrit plus

vite que l’amour.

Santé : Une vie longue et sans joie

contre une vie courte et belle. Faites

vos jeux.

Travail : J’accepte de travailler

pour rien, mais pas pour n’importe

qui.

CancerAmour : Au lieu d’attendre le

grand amour, essayez les plaisirs

scopiques.

Santé : Félicitation ! Vous avez

des allures de volcan islandais.

Travail : L’extension du chômage

finira par résoudre la question des

retraites.

Lion

Amour : L’approche du grand

amour vous fera bien rugir un peu.

Santé : Je vous assure, ça va. Si, si.

Moi, ça va.

Travail : C’est Riquiqui le responsa-

ble de la situation.

ViergeAmour : Le président vous a trou-

vée vraiment très bien, l’autre jour,

dans la foule.

Santé : Vous pouvez être optimiste.

Seule la mort est incurable.

Travail : Il serait temps de faire

la différence entre un volcan et un

trader en activité.

BalanceAmour : Un Dieu, d’accord. Mais

sous cellophane.

Santé : Arrêtez de fumer la vie

par les deux bouts.

Travail : La lutte armée, le maquis ?

Ça ne vous tente toujours pas ?

ScorpionAmour : Imaginez les combinaisons

possibles entre une toupie suisse et

un derviche breton.

Santé : Votre santé ? Eyjafjöll

s’en fout.

Travail : La vie, la vie… Comme si

vous aviez le temps.

SagittaireAmour : Faites-le vous-m’aime.

Santé : Et si vous n’aviez plus

de bras ? Plus de jambes ? Plus de

tête ? Hein ?

Travail : Hé, scie donc toi-même !

CapricorneAmour : Dette nationale cherche

spéculateur.

Santé : Une cure de soleil grec

vous ferait le plus grand mal.

Travail : N’y a plus.

VerseauAmour : La perspective de deux

pommes rondes dessine un gai

horizon d’attente. (Gazon d’attente ?)

Santé : Vous vous portez comme

un charme abattu.

Travail : Je me grève à vous le dire.

N’y a plus.

PoissonAmour : Votre amour a la régula-

rité des marées.

Santé : Un jour où l’on ne s’est pas

marré est un jour perdu.

Travail : Y’en a marre !

happyroscope*

30Sitizhappy

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