ALGOPOUCE

Groupe Hospitalier du Havre - Algopouce - 2012 - (Source : http://pediadol.org et http://www.sparadrap.org/)

Toute personne a le droit de recevoir

des soins visant à soulager sa douleur.

douleur

ALGO POUCEstop

ALGOPOUCE

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Son action : • Reconnaître la douleur,

● Amener les soignants à :➢ réfléchir sur la prise en charge d'un enfant douloureux par rapport :

- à l'utilisation du matériel,- aux techniques de soins,- à la collaboration de la famille.

➢ évaluer régulièrement la douleur avec des outils d'évaluation spécifiques et communs à tous,

● Uniformiser la pratique professionnelle à partir d'une culture commune,

● Explorer toutes les techniques existantes innovantes,

● Informer et diffuser les connaissances,

● Evaluer régulièrement les pratiques des soignants et leurs connaissances.

ALGOPOUCEPrésentation

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Algopouce est un groupe de travail crée en 1997 par des professionnels de santé du Groupe Hospitalier du Havre.

Son but :

Prévenir, évaluer,prendre en charge, traiter la douleur.

ALGOPOUCEEvaluer la douleur

Evaluer la douleur

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ALGOPOUCE

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Evaluer la douleur

Pourquoi évaluer la

douleur ?L'évaluation initiale permet de savoir si l'enfant a mal et à quelle

intensité. Elle est réalisée à l'arrivée de l'enfant, en dehors de tout

soin. Il est nécessaire d'utiliser un seul support d'évaluation par enfant,

adapté à l’âge car la douleur sera réévaluée plusieurs fois. Cette

évaluation régulière va permet de suivre l'évolution de la douleur et

de vérifier l'efficacité de la solution antalgique proposée.

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L'échelle visuelle analogique : Auto-évaluation de la douleur par l’enfant

Echelle des visages

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Evaluer la douleur

ALGOPOUCEEvaluer la douleur

C'est une échelle comportementale simple et rapide d’emploi.

Elle permet une hétéro-évaluation de la douleur de l’enfant de moins de 7 ans aux urgences.

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EVENDOL :

ALGOPOUCEEvaluer la douleur

C'est une grille d’hétéro-évaluation utilisée par les

soignants pour évaluer la douleur chez le nouveau-né ou

l'enfant prématuré.

Basée essentiellement sur l'observation du bébé, cette

grille prend en compte les modifications

comportementales et physiologiques de l'enfant.

Elle est indiquée pour les douleurs subaiguë et

chroniques.

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EDINN :

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Traiter la douleur

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Selon le résultat de l'évaluation de la douleur,

des solutions peuvent être proposées.

Sans oublier les moyens non médicamenteux…Evaluer la douleur

Traiter la douleur

Moyens médicamenteux

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Crème anesthésiante : Posée 1 heure avant le soin, cette crème permet de soulager la douleur provoquée par les effractions cutanées (prises de sang, ponctions, injections, actes de dermatologie superficielle). Elle a une efficacité de 2 heures.

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Moyens médicamenteux

MEOPA® (mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote) : C'est un gaz qui nécessite la pose d'un masque sur le nez et la bouche de l'enfant, ce qui peut être impressionnant pour l'enfant. Il faut donc lui expliquer avant le geste et le faire participer si possible (il peut appliquer lui même le masque sur son visage). Ce gaz n’endort pas mais il permet de se détendre. Il diminue l’anxiété et facilite la participation aux soins. L’état de conscience de l'enfant est modifié, il est éveillé, réagit avec l’environnement et peut dialoguer avec l’infirmière mais ressent peu voire pas de douleur. Il est important de réaliser le soin dans le calme, d’éviter d’élever la voix même si l’enfant rit et discute.

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Moyens médicamenteux

Anti-adhésif : Pour l'ablation des pansements à la maison comme à l'hôpital.

L'antiadhésif évite de tirer la peau lorsque l'on retire un pansement.

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Chez le nouveau-né ou le nourrisson :

Solution sucrée associée à la succion non nutritive : Il

diminue ou fait disparaître la douleur causée par un geste invasif

comme prise de sang, pose de sonde gastrique, glycémie capillaire…

L’administration d’une solution sucrée doit se faire en association avec

la succion d’une tétine ou au sein.

Moyens non médicamenteux

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Chacun peut intervenir à l’aide de méthodes simples.

Le calme : De manière générale le stress à une grande incidence sur la douleur. Lorsqu'un enfant a mal, une attitude calme et douce ainsi qu'une diminution du volume sonore qui l'entoure (musique, télévision, éclats de voix,...) contribue à diminuer son stress et celui des parents.

La présence des parents : Pour rassurer l'enfant et le réconforter. Le parent peut maintenir le contact avec son enfant pendant le soin (main, voix, paroles, chanson, regard) et le distraire si besoin. Chez les bébés, certains soins peuvent être réalisés dans les bras des parents.

Le contact : L’enfant est rassuré par le maintien d’un contact verbal ou physique pendant le soin : expliquer ce qui se passe, parler à l'enfant, masser une zone éloignée du soin (main, pied...).

L'installation et le confort : A la maison ou à l'hôpital, trouver des positions antalgiques (positions dans lesquelles l'enfant a moins mal). Caler l'enfant avec des coussins, des polochons. Pendant un soin, installer l'enfant confortablement. La position allongée n'est pas forcément la plus rassurante. Éviter la contention.

Moyens non médicamenteux

Distraction : Une chanson, une histoire, un jouet... Pour certains enfants la télévision ou la musique sont des moyens de distraction appréciés. Faire parler l’enfant de sa famille, de son sport préféré, de ses copains. Lui chanter une chanson, faire parler son doudou, lui montrer un livre ou un objet qui fait de la lumière. On parle aussi d’hypno-analgésie car hypnose signifie relaxation-distraction.

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Participation de l'enfant : Le laisser enlever seul son pansement, lui permettre de positionner lui-même le masque sur son visage...

La chaleur : Elle favorise une détente musculaire. Elle peut être utilisée pour des douleurs abdominales, des spasmes intestinaux, des raideurs articulaires…

Le froid : Il entraîne une diminution de la douleur, il est utilisé pour les douleurs inflammatoires, les douleurs dentaires…

POUR CES DEUX DERNIERES METHODES : IL FAUT TOUJOURS VERIFIER LA TEMPERATURE ET SURTOUT NE JAMAIS APPLIQUER LA POCHE DE GLACE OU LA BOUILLOTE DIRECTEMENT SUR LA PEAU : LE CHAUD COMME LE FROID PEUVENT ENTRAINER DE GRAVES BRULURES. METTRE UN LINGE ENTRE LA PEAU ET LA POCHE.

Moyens non médicamenteux

L'enfant prématuré, le nouveau-né et le nourrisson :

Le calme, le confort et la douceur sont essentiels chez le bébé douloureux. Limiter au maximum les bruits et les lumières intenses contribue à diminuer son stress.

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Le « Peau à peau » : Le bébé est placé sur le thorax de sa mère ou de son père directement sur la peau. Il doit être peu vêtu (nu, en couche, en body) de façon à favoriser le maximum de contact «peau à peau». Ce procédé est rassurant et apaisant pour le bébé.

L'allaitement maternel : L’effet analgésique de l’allaitement maternel a été démontré pour le nouveau-né lors de la réalisation de gestes douloureux mineurs. Certains soins peuvent donc être réalisés en mettant l'enfant au sein.