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Tout commence dans son enfance. Très proche et admiraf de son grand-père, qui lui-même était peintre, cest tout dabord vers la musique que cet esthète se tourne. Pianiste autodi- dacte de Jazz depuis son adolescence, l envie de créer mais surtout de partager et de véhicu- ler du bonheur à son entourage deviennent son leitmov. Au décès de son grand-père, telle une évidence, il reprend son prénom : Aaron, qui deviendra dès lors son nom darste. Comme une signature inme, un héritage personnel, qui le guide et le guidera tout au long de sa démarche arsque. Cest avec une certaine aisance, quà linstar dune paron de musique, Aaron débute une nouvelle forme dexpression : les collages et la customisaon dobjets du quodien, tels que des casques de moto, des sculptures et des instruments de musique. Ici, la noon dappro- priaon fait la part belle aux œuvres quil réalise. Très vite, Aaron se diversifie. Sa passion contagieuse, dictée par une créavité débordante, donne naissance à plusieurs univers disncts, racontant une histoire et incitant les plus avers à se plonger dans le message dissimulé derrière chaque pièce. Parmi elles, les Dollars séduisent les plus grands. En effet, œuvres à la taille télescopée (environ 1 mètre 70), ces tableaux sarculent autour dun arste, dune icône, qui touche Aaron de part sa carrière, sa sensibilité, et l impact quil ou elle a eu dans la société. On y retrouve ainsi, Kate Moss, Obama, Marylin Monroe, Charlie Chaplin ou encore Mick Jagger et Mohamed Ali. Suivront les violons et violoncelles, les pianos et les bouledogues, témoignant de l inspiraon exacerbée dAaron. Entre pop-art et street-art, œuvres digitales et expérimentales, la juxtaposion entre l avant-gardisme de ses œuvres et la valeur dintemporalité constuent un duo de choc (et de charme) pour former son identé. Si la culture de masse et le consumérisme composent son ADN, Aaron se nourrit dinfluences mulples allant dAndy Warhol à Roy Lichtenstein en passant par Robert Indiana ou encore Brio. Le plus ? Ses paysages fantasques inscrits comme des pièces plus sombres, issus de l imaginaon dAaron oscillant entre univers onirique, poéque et estampillés dune pointe dautodérision et de gimmick. Ouvert aux rencontres arsques, Aaron a réalisé de nombreuses collaboraons avec des arstes comme ZED, Eric Poer, David David, Rakel Wajnberg ou encore Richard Orlinski. Encore une fois, la noon déchange et de partage sont les maitres-mots de ces rencontres arsques. . Doté dune générosité et dune sensibilité implacables, lascension fulgurante dAaron ne cesse de saccroitre et de combler les aficionados dArt du monde ener. La preuve en mai 2017, lorsque ce dernier rejoint le panthéon de la scène de lArt Contemporain et sexpose notamment à New-York sous légide de la Galerie Bartoux de Central Park. Une reconnaissance dûment méritée pour le frenchy dont les œuvres emblémaques côtoient désormais celles de Mr Brainwash, Jonone, Bruno Catalano ou encore Speedy Graffito. Lorsquon demande à Aaron de qualifier son univers en quelques mots, l arste passionné répond du tac au tac : joyeux, coloré, pop, moderne et émoon. Là est toute la beauté de son œuvre : injecter une bonne dose dop- misme à la vie et donner du plaisir. Car« Un tableau ne vit que par celui qui le regarde » – Pablo Picasso Arrivé dans le paysage de lArt Contemporain depuis quelques années, l arste français Aaron sest très vite révélé incontournable parmi les arstes les plus influents de notre temps.

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Page 1: Aaron s · 2017. 4. 19. · Tout ommen e dans son enfane. T ès pohe et admiatif de son gand-pèe, ui lui-même était peinte, ’est tout d’aod ve s la musiue ue et esthète se

Tout commence dans son enfance. Très proche et admiratif de son grand-père, qui lui-même était peintre, c’est tout d’abord vers la musique que cet esthète se tourne. Pianiste autodi-dacte de Jazz depuis son adolescence, l’envie de créer mais surtout de partager et de véhicu-ler du bonheur à son entourage deviennent son leitmotiv. Au décès de son grand-père, telle une évidence, il reprend son prénom : Aaron, qui deviendra dès lors son nom d’artiste. Comme une signature intime, un héritage personnel, qui le guide et le guidera tout au long de sa démarche artistique.

C’est avec une certaine aisance, qu’à l’instar d’une partition de musique, Aaron débute une nouvelle forme d’expression : les collages et la customisation d’objets du quotidien, tels que des casques de moto, des sculptures et des instruments de musique. Ici, la notion d’appro-priation fait la part belle aux œuvres qu’il réalise. Très vite, Aaron se diversifie. Sa passion

contagieuse, dictée par une créativité débordante, donne naissance à plusieurs univers distincts, racontant une histoire et incitant les plus avertis à se plonger dans le message dissimulé derrière chaque pièce.

Parmi elles, les Dollars séduisent les plus grands. En effet, œuvres à la taille télescopée (environ 1 mètre 70), ces tableaux s’articulent autour d’un artiste, d’une icône, qui touche Aaron de part sa carrière, sa sensibilité, et l’impact qu’il ou elle a eu dans la société. On y retrouve ainsi, Kate Moss, Obama, Marylin Monroe, Charlie Chaplin ou encore Mick Jagger et Mohamed Ali.

Suivront les violons et violoncelles, les pianos et les bouledogues, témoignant de l’inspiration exacerbée d’Aaron. Entre pop-art et street-art, œuvres digitales et expérimentales, la juxtaposition entre l’avant-gardisme de ses œuvres et la valeur d’intemporalité constituent un duo de choc (et de charme) pour former son identité.

Si la culture de masse et le consumérisme composent son ADN, Aaron se nourrit d’influences multiples allant d’Andy Warhol à Roy Lichtenstein en passant par Robert Indiana ou encore Britto.

Le plus ? Ses paysages fantastiques inscrits comme des pièces plus sombres, issus de l’imagination d’Aaron oscillant entre univers onirique, poétique et estampillés d’une pointe d’autodérision et de gimmick.

Ouvert aux rencontres artistiques, Aaron a réalisé de nombreuses collaborations avec des artistes comme ZED, Eric Pottier, David David, Rakel Wajnberg ou encore Richard Orlinski. Encore une fois, la notion d’échange et de partage sont les maitres-mots de ces rencontres artistiques. .

Doté d’une générosité et d’une sensibilité implacables, l’ascension fulgurante d’Aaron ne cesse de s’accroitre et de combler les aficionados d’Art du monde entier. La preuve en mai 2017, lorsque ce dernier rejoint le panthéon de la scène de l’Art Contemporain et s’expose notamment à New-York sous l’égide de la Galerie Bartoux de Central Park. Une reconnaissance dûment méritée pour le frenchy dont les œuvres emblématiques côtoient désormais celles de Mr Brainwash, Jonone, Bruno Catalano ou encore Speedy Graffito.

Lorsqu’on demande à Aaron de qualifier son univers en quelques mots, l’artiste passionné répond du tac au tac : joyeux, coloré, pop, moderne et émotion. Là est toute la beauté de son œuvre : injecter une bonne dose d’opti-misme à la vie et donner du plaisir. Car… « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde » – Pablo Picasso

Arrivé dans le paysage de l’Art Contemporain depuis quelques années, l’artiste français Aaron s’est très vite révélé incontournable parmi les artistes les plus influents de notre temps.

Page 2: Aaron s · 2017. 4. 19. · Tout ommen e dans son enfane. T ès pohe et admiatif de son gand-pèe, ui lui-même était peinte, ’est tout d’aod ve s la musiue ue et esthète se

Des dollars comme s’il en pleuvait !

Imaginées comme des « biographies illustratives » comme aime le dire Aaron, ce sont les pièces

uniques et emblématiques qui ont fait le succès de l’artiste français. Le concept est simple : Aa-

ron intronise une icône de notre ère au centre d’un billet de 1, 2, 5 ou encore 100 dollars, sym-

bole même de la culture de consommation et fer de lance de la mouvance pop-art chère à An-

dy Warhol. De Mohamed Ali à Obama en passant par Amy Winehouse ou encore Basquiat,

chaque personnalité a eu un rôle majeur dans la société. Aaron réalise ces œuvres avec un pro-

cédé qui lui est propre, avec un procédé 100% digitale ou en technique mixte (collages, pein-

tures et posca). Il crée des dollars dans des formats de 60 cm à 2mètres et prochainement des

œuvres phénoménales de plus de 3 mètres. Chacune de ses œuvres compte une centaine

d’images retravaillées issues de ses recherches ou de photographies traduisant la vie de l’icône

en question, de son enfance à son succès. Ces œuvres de street-art sont généralement inté-

grées comme des clins d’œil aux villes dans lesquelles les icones ont pu vivre. Une sorte de pat-

chwork de vie qui se lit et s’admire sans modération !

Instruments d’une beauté et d’une fragilité précieuse, les vio-lons et violoncelles font parti des éléments qui ont charmé Aaron de part cette sonorité qui sait si bien flirter avec la clari-nette. Objet de convoitise des aficionados de musique, Aaron les réinvente en y injectant son univers et son influence pop-art. Le résultat est sans appel : des violons et violoncelles gays et arty aux couleurs lustrées et un brin surannées. Le plus ? Une finition à la peinture acrylique blanche qui confère un ca-ché vintage à mi-chemin entre le vécu de l’instrument et le processus de réalisation novateur de l’artiste.

Quand les partitions de musique deviennent

des partitions artistiques !

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En mélangeant les genres, on

crée l’inattendu, donc le désir...

Aaron l’a compris, mieux il expérimente cet adage au cœur de ses premières créations. C’est ainsi que tout a commencé : la customisation d’objets du quotidien qui a très vite attiré les plus grands noms de l’art contemporain pour donner nais-sance à des collaborations inédites et inscrites dans le panthéon des œuvres d’art qui marquent notre temps. Parmi elles on y décèle, le WILD KONG d’Orlinski, les malabars de Rakel Vajnberg les casques de moto, et les fameux bouledogues à l’ADN british que l’artiste affectionne et mixe avec son influence street-art et l’identité New-yorkaise.

Un vibrant hommage à ceux qu’il admire et

dont il fait amplement parti aujourd’hui, revisi-

té par la patte singulière d’Aaron et dont ces

homologues artistiques ont été conquis au

même titre que le public.

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C’est une véritable histoire d’amour qui lie Aaron aux pianos. En effet, pianiste autodidacte dès son ado-lescence, il était évident que l’instrument ait une place de choix dans son univers pop et coloré ! Pour se faire, Aaron réinvente les pianos pour leur attribuer un design arty, fidèle à son identité artistique et sa passion dévorante pour la relecture et l’appropriation d’objets. Une fois de plus, Aaron se livre avec par-cimonie et met en exergue des artistes qui lui plaisent à l’instar de Keith Jarett qu’il affectionne tout par-ticulièrement, mais aussi les Beatles, Elton Jones ou encore Ray Charles.

LES PIANOS

A noter que ces œuvres uniques dis-posent d’une taille majestueuse puisqu’elles s’étendent sur 2 mètres de long. De quoi donner une nou-velle vie et diffuser une belle dose d’optimisme à un objet classique et traditionnel.

Les paysages fantastiques d’Aaron sont résolument ses œuvres les plus sombres mais également les plus personnelles. En effet, véritables créations alliant la techno-logie à l’art digital qu’il maitrise avec brio, ces paysages se composent d’images di-verses et variées dont certaines provenant de ses photographies personnelles shoo-tées au cours de ses voyages, qu’il juxta-pose ensuite avec des éléments qui l’ont marqué au cours de sa vie. On y retrouve ainsi autant des références de l’univers de la musique, du cinéma mais aussi les em-blèmes architecturaux des villes qu’il a visi-té et qui l’ont inspiré. Un monde rêvé, où l’onirisme côtoie le réalisme afin de révéler au public des œuvres uniques, dont chacun se plonge selon ses propres émotions.

Quand le merveilleux s’invite dans le réel.