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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 97 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 07 février 2012 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2012 : 97ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc97 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mardi 07 février 2012

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le géno-cide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Appel à tous les citoyens épris de justice Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Conseil de Coordination des organi-sations Arméniennes de France (CCAF) appelle solennellement les citoyens à se mobiliser jusqu’à la décision du Conseil Constitutionnel qui doit arrêter son avis sur la loi votée le 23 janvier 2012. Des sénateurs et des députés ont en effet sai-si le Conseil Constitutionnel pour faire invalider la loi qui pénalise la négation

des génocides. Les députés français, qui ont déposé leur propre recours, adoptent même une posture de rejet de toutes les lois mémorielles et vont jus-qu’à remettre en cause la loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien. Ils mettent aussi en danger la loi Gayssot qui réprime la négation des crimes nazis tels que jugés à Nuremberg, comme en témoignent les termes de leur saisine : « Cette saisine ne saurait donc faire abstraction de la remise en cause plus géné-rale, des lois dites « mémorielles. (…) La loi n’a pas à « faire » l’histoire, ni à la définir, ni à la protéger. En s’assignant un tel but, le législateur poursuit un ob-jectif impossible à atteindre: affirmer le caractère intouchable, indiscutable d’ap-préciations de faits révolus. Ce ne sont pas les faits qui seraient ainsi pénalisés, comme ils le sont par ailleurs, mais bien leur débat. » Voici des extraits du com-muniqué de presse du CCAF. Le Collectif VAN appelle par ailleurs à écrire au Pré-sident de la République, au chef du Gouvernement ainsi qu'à tous les membres du Conseil Constitutionnel et aux élus : ne laissons pas la real-politik annuler une décision historique.

Génocide arménien : Pénaliser le négationnisme Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette infor-mation publiée sur le site du Centre Communautaire Laïc Juif de Belgique le 1er février 2012. "Le 22 décembre 2011, les députés français ont voté la proposition de loi pénalisant la contestation des génocides reconnus par la loi, donc du gé-nocide des Arméniens. Cette initiative parlementaire suscite la polémique en France. Yves Ternon, historien spécialiste des génocides et du négationnisme, et Edouard Jakhian, ancien président du Comité des Arméniens de Belgique, re-viennent sur les réactions hostiles à cette loi".

Presse arménienne : Revue du 3 février 2012 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 3 fé-vrier 2012. "L’offensive contre l’Iran fera exploser toute la région/Azg rend compte du pont télévisé entre experts arméniens et russes consacré au dossier iranien. Les experts ont tous été d’avis qu’une guerre en Iran sera néfaste pour la région qui se retrouvera face au problème majeur d’un flux important de réfu-giés, sans compter les dégâts matériels".

Collectif VAN : l'éphéméride du 7 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrou-ver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événe-ments survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "7 février 2001 -- Arménie : Aux cris de "Vive la France", "La France a réveillé la mémoire du monde", plusieurs centaines d'Ar-méniens dont de nombreux enfants, ont rendu hommage à la France mercredi 7 février à Erevan pour avoir adopté (le 29 janvier 2001) une loi reconnaissant le génocide arménien".

Génocide arménien: enquête pénale à Zurich contre un ministre turc Le Ministère public zurichois enquête sur des propos qu'aurait tenu le ministre

turc pour l'Union Européenne Egemen Bagis la semaine dernière à Zurich. M. Ba-gis aurait nié le génocide arménien de 1915, violant ainsi la norme pénale anti-raciste.

Turquie – Le patriarche Bartholomé à l’Assemblée nationale pour discu-ter de la nouvelle Constitution Le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé I°, de l’église ortho-doxe, participera aux travaux de l’Assemblée nationale turque afin de discuter de la rédaction de la nouvelle Constitution, en particulier en ce qui concerne le thème des minorités religieuses.

Cambodge: "J'ai demandé au bourreau pourquoi..." Partie civile au procès du Khmer rouge Duch, Antonya Tioulong a réclamé justice pour sa soeur Raingsi. Elle témoigne après la condamnation définitive de l'ex-chef du camp S-21.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Concernant l'ouverture d'une enquête préliminaire à Zurich pour avoir dit « aucun génocide n’a eu lieu en 1915 », le ministre turc de l'Union européenne et négociateur en chef Ege-men Bağış a fait savoir qu'à cette occasion les autorités suisses apprendraient les réalités historiques."

Le Pen et les néo-nazis autrichiens : le bal de la honte et la tentation du fascisme L'histoire de trop ? En participant au bal d'une organisation d'extrême droite, voire franchement néo-nazie, le jour de l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, Marine Le Pen va trop loin. Pour Daniel Salvatore Schiffer, il temps que son potentiel électorat s'en rende compte... et se ravise.

Le devoir de mémoire devrait-il céder devant la raison d’Etat ? Dans une interview publiée dans le dernier numéro de Politique internationale, le président de la République revient sur la question de la pénalisation du néga-tionnisme.

Dépêche de l'APA [ 07 fév 2012 15:31 ] - Agence de Presse d'Azerbaïd-jan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 7 février 2012. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. « La visite de la délégation conduite par Mme Na-thalie Goulet en Azerbaïdjan, les rencontres avec les déplacés internes et la pro-testation contre la loi sur la pénalisation de la négation du soi-disant génocide arménien prouve que la proposition adoptée par le Sénat français est la position d’un groupe des sénateurs enrôlés par la diaspora arménienne, non pas la na-tion française ».

Israël face à la recomposition du Moyen-Orient À lire et à entendre les observateurs les plus avisés du Proche et du Moyen-Orient, tout irait mal pour Israël (1). La recomposition géopolitique de la région prise dans son acception la plus large, c'est-à-dire du Maghreb à l'Iran, en pleine accélération en 2011, affecterait déjà directement l'État juif. De fait, sur cinq dossiers au moins, il apparaît peu contestable que les pièces du puzzle ne s'orientent pas vers un ensemble idéal pour la sérénité du gouvernement de Jé-rusalem : le printemps arabe ; l'offensive diplomatique palestinienne et l'isole-ment israélien qui en découle ; le profond revirement turc ; la montée en puis-sance de l'Iran et de ses alliés ; enfin, la situation sociale interne à l'État hébreu et le mouvement des « indignés ».

Syrie: La Turquie prépare une nouvelle initiative pour une sortie de crise La Turquie prépare une nouvelle initiative avec les pays opposés au gouverne-ment syrien, a déclaré ce mardi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, en qualifiant de «fiasco pour le monde civilisé» le veto russo-chinois à une résolu-tion du Conseil de sécurité sur la Syrie.

France-Turquie: "Nous ne voulons pas croire à des rétorsions" Après l'adoption de la loi réprimant la négation des génocides et les menaces d'Ankara, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur s'explique sur les relations franco-turques. Après le vote de la loi pénalisant la négation du génocide armé-nien, faut-il s'attendre à de réelles rétorsions de la part de la Turquie?

Turquie: Le ministre des Affaires étrangères nie de nouveau le géno-cide arménien Le ministre turc des Affaires européennes, visé par une enquête en Suisse pour avoir nié le génocide arménien, a une nouvelle fois affirmé ce mardi que le mas-sacre de 1915 commis par les forces ottomanes ne relevait pas du génocide.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le forum du Conseil d'af-faires entre la Turquie et les pays du Golfe a commencé lundi à Istanbul."

Crimes du IIIe Reich : Rome perd contre Berlin La Cour internationale de justice a décidé que les familles de victimes italiennes ne peuvent poursuivre l'Allemagne. L'Allemagne ne pourra plus être poursuivie à titre individuel devant des tribunaux étrangers pour les crimes nazis. Ainsi en a décidé, vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye, portant un coup d'arrêt à une multiplication exponentielle de procédures juridiques, qui me-naçait de coûter plusieurs milliards d'euros à la République fédérale.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils

peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La réunion du Conseil exé-cutif central de l'AKP, Parti de la justice et du développement au pouvoir, a pris fin."

La Turquie et la Corée du Sud signent une déclaration de coopération stratégique La Turquie et la Corée du Sud ont signé une déclaration pour mener à bien la co-opération stratégique, s'engageant à renforcer les liens sur le commerce et l'in-dustrie de la défense, a déclaré lundi le président turc Abdullah Gul.

Des collégiens enquêtent sur 51 déportés manchois Avant de se rendre à Auschwitz, des collégiens de Carentan (Manche) vont ten-ter de reconstituer l'histoire des 51 juifs arrêtés dans la Manche et morts en dé-portation. Un mémorial est en projet.

Vinci bien placé pour le rachat de 40% de l'opérateur aéroportuaire turc TAV Vinci et un consortium constitué du fonds d'investissement américain Carlyle Group et du Qatar Investment Authority (QIA) seraient les favoris pour une prise de participation de près de 40% dans l'opérateur aéroportuaire turc TAV Tenir Havalimanlari. Trois sources proches du dossier citées par Reuters précisent que deux des actionnaires actuels de TAV, Tepe Insaat et Akfen Holding, vont chacun vendre une participation de 18%...

Un mémorial manchois de la Shoah en projet au collège de CarentanAfin de préparer un échange linguistique et un voyage passant par le camp d’Auschwitz, 48 élèves du collège Gambetta de Carentan (Manche) tentent de reconstituer l’histoire de 51 victimes manchoises de la Shoah : 51 juifs arrêtés dans la Manche et morts en déportation.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le président turc, Abdullah Gül, a affirmé que la meilleure chose que pouvait faire le président syrien, Hafez al-Assad, pour son peuple et pour lui-même, serait d'accepter le changement."

Shoah - L'Opération de la dernière chance II Le Centre Simon Wiesenthal a lancé une campagne nommée Opération de la dernière chance II. Elle est destinée à collecter des informations permettant de retrouver et de faire juger les derniers individus impliqués dans les crimes de la Shoah.

Dominique Sopo : Marine Le Pen n'a pas "rompu avec les milieux néo-nazis" La présence de la candidate du FN lors d'une réception organisée par des mou-vements d'extrême-droite en Autriche continue de faire des remous. Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, l'a très violemment attaqué sur ce point ce

lundi soir, lors du dîner annuel de son association.

Un tribunal de Zurich enquête sur un ministre négationniste turc L’ambassadeur suisse en Turquie, Raimund Kunz, a été convoqué par le minis-tère turc des Affaires étrangères à Ankara après qu’un procureur suisse ait lancé une procédure contre un ministre turque qui a nié le génocide arménien.

Exposition : Quelques traces d’Arménie dans le paysage Chaque début d’année, le Théâtre Saint-Gervais donne rendez-vous à ceux qui ont le souci de l’Histoire pour un festival pluridisciplinaire dont le nom suffit à dire la préoccupation, Mémoires blessées. Documentaires, spectacles, débats, mais aussi expositions invitent à mettre des images et des mots sur des plaies mal cicatrisées. Cette année, durant tout le festival, une exposition didactique invite à se souvenir du Suisse Carl Lutz à Budapest et d’autres diplomates qui ont su mêler courage et ingéniosité pour sauver des milliers de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que «Spectrographie» est une exploration artis-tique d’un coin de Turquie où le passé arménien affleure dans le paysage et les récits.

Chypre-Turquie : gare à l’explosion 224 milliards de m3 de gaz naturel qui chauffent déjà les esprits. Prenez un pays d’à peine plus de 9000 kilomètres carrés, toujours déchiré par une ligne verte. Ajoutez-y d’importantes quantités de gaz naturel fraîchement découvertes au large de ses côtes, saupoudrez-le d’une rivalité avec la Turquie, de négociations en cours, puis propulsez-le à la tête de l’Union Européenne. Mélangez bien. Vous obtenez la situation inédite de la République de Chypre en 2012. La partie grecque de l’île, Etat-membre depuis 2004, prendra le 1er juillet 2012 la prési-dence tournante de l’Union Européenne.

Sarkozy et Merkel accusés d’être membres de l’Etat profond turc ! Le parti au pouvoir en Turquie a accusé le président français Nicolas Sarkozy, son homologue juif Shimon Peres et la chancelière allemande Angela Merkel, d’être membres d’Ergenekon, l’état profond turc, tandis que le ministre de l’Inté-rieur a déclaré ouvertement que le gouvernement veut « libérer » le parti kurde « en le détruisant ».

Un pays de plus en plus religieux - sur la voie de l'autodestruction ? Les résultats d'une enquête sur la poussée du sentiment religieux en Israël sus-citent une avalanche de commentaires. Plus de 80 % des Juifs d’Israël croient en Dieu, 67 % se considèrent comme le "peuple élu" et 61 % estiment que la vie publique en Israël doit s’organiser selon le rythme de la tradition judaïque, ré-vèle Yediot Aharonot. Sous le titre "La religion de la Shoah", Merav Michaëli s’in-quiète dans Ha'Aretz d’une réponse que peu de chroniqueurs semblent avoir re-levée : "pour 98 % des Juifs israéliens interrogés, le principe qui doit guider Is-raël et le judaïsme n’est ni plus ni moins que la ‘mémoire de la Shoah’.

Enquête en Suisse contre un ministre turc pour négationnisme La justice suisse a ouvert une enquête préliminaire afin de déterminer si un mi-nistre turc en visite en Suisse a violé la loi par des propos sur le génocide armé-nien. "Nous n'en sommes qu'aux premières étapes", a dit ce lundi à Reuters la

procureure du canton de Zurich, Christine Braunschweig.

Le printemps arabe, un tremplin pour l’ambition régionale turque Ankara s’érige en « modèle à suivre » Le printemps arabe a offert une occasion en or à la Turquie, qui tente d’affirmer sa position de puissance régionale, de re-nouer avec son passé ottoman et d’adopter une politique étrangère de plus en plus indépendante de l’Union européenne et des États-Unis. Cette réorientation stratégique a poussé Ankara à jouer le rôle de médiateur modéré et de modèle à suivre en matière de développement.

INFOS COLLECTIF VAN

Appel à tous les citoyens épris de justice

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) appelle solennelle-ment les citoyens à se mobiliser jusqu’à la décision du Conseil Consti-tutionnel qui doit arrêter son avis sur la loi votée le 23 janvier 2012. Des sénateurs et des députés ont en effet saisi le Conseil Constitution-nel pour faire invalider la loi qui pénalise la négation des génocides. Les députés français, qui ont déposé leur propre recours, adoptent même une posture de rejet de toutes les lois mémorielles et vont jus-qu’à remettre en cause la loi de 2001 reconnaissant le génocide armé-nien. Ils mettent aussi en danger la loi Gayssot qui réprime la négation des crimes nazis tels que jugés à Nuremberg, comme en témoignent les termes de leur saisine : « Cette saisine ne saurait donc faire abstrac-tion de la remise en cause plus générale, des lois dites « mémorielles. (…) La loi n’a pas à « faire » l’histoire, ni à la définir, ni à la protéger. En s’assignant un tel but, le législateur poursuit un objectif impossible à atteindre: affirmer le caractère intouchable, indiscutable d’apprécia-tions de faits révolus. Ce ne sont pas les faits qui seraient ainsi pénali-sés, comme ils le sont par ailleurs, mais bien leur débat. » Voici des ex-traits du communiqué de presse du CCAF. Le Collectif VAN appelle par ailleurs à écrire au Président de la République, au chef du Gouverne-ment ainsi qu'à tous les membres du Conseil Constitutionnel et aux élus : ne laissons pas la real-politik annuler une décision historique.

CCAF

03-02-2012

APPEL A TOUTES LES ORGANISATIONS ARMÉNIENNES DE FRANCE

APPEL A TOUS NOS CONCITOYENS ÉPRIS DE JUSTICE ET D’HU-MANISME

Le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) ap-pelle solennellement l’ensemble des organisations arméniennes de France, membres ou pas des CCAF de Paris Île-de-France, Rhône-Alpes ou Marseille-Pro-vence, actives ou souhaitant l’être, à se mobiliser dans un élan sans précédent jusqu’à la décision du Conseil Constitutionnel, qui aura à arrêter son avis sur la loi votée le 23 janvier.

Cette adoption est en soi une victoire politique d’un retentissement mondial, sur un État turc négationniste et arrogant qui a jeté toutes ses forces et ses res-sources dans cette bataille.

Sa charge contre le président de la République française et les institutions de notre pays, la France, continue.

L’exécutif et le Parlement turcs font maintenant pression de manière affichée sur les juges français membres du Conseil Constitutionnel.

Cette loi est-elle inconstitutionnelle ? Notre réponse est assurément NON et cela sera prouvé par la voix du droit, étouffée jusqu’ici par des discours politiciens hors sujet qui privilégient plus des intérêts économiques ou personnels. Les sé-nateurs français qui ont soumis un recours d’invalidation devant le Conseil Constitutionnel ont affirmé avec force dans leur texte le caractère établi, indé-niable du génocide arménien et dénoncé le négationnisme odieux qui persiste à son encontre.

Les députés français qui ont déposé leur propre recours adoptent pour leur part une posture de rejet de toutes les lois mémorielles et vont même jusqu’à re-mettre en cause la loi de 2001 reconnaissant le génocide arménien.

Ce faisant, ils mettent aussi en danger la loi Gayssot qui réprime la négation des crimes nazis tels que jugés à Nuremberg.

La bataille qui va se jouer maintenant est d’ordre juridique, politique et huma-niste. C’est pourquoi le CCAF appelle l’ensemble de ses concitoyens épris de jus-tice, épousant les valeurs universelles de défense des droits de l’homme et de l’humanité, et tous les amis de la question arménienne à s’exprimer partout et en toute circonstance sur :

- L’injustice qui se produit, suite à l’ingérence inacceptable d’un État étranger dans les affaires intérieures de la France, - La blessure profonde que cela inflige aux Français descendants des rescapés des génocides et des déportations, - L’ingérence inacceptable de l’État turc et ses pressions et menaces sur notre Exécutif, nos parlementaires et nos juges, - Le caractère inacceptable de remise en cause des protections de la mémoire des génocides reconnus par la France, événements tragiques qui concernent l’humanité tout entière, qu’on se doit de protéger pour prévenir d’autres crimes de cette nature.

Ne vous trompez pas de discours : nous ne cherchons pas la compassion, nous

voulons la Justice !

Ne vous trompez pas de cible : ce ne sont pas les citoyens d’origine turque que nous visons, nous combattons le négationnisme officiel de l’État turc, qui vient nous harceler et nous persécuter dans le pays d’accueil de nos grands parents ! Le CCAF a pleinement confiance dans la volonté du Président de la République d’aller jusqu’au bout de son engagement.

S’il ne le respectait pas, nous en tirerions toutes les conséquences avant l’échéance présidentielle.

Le CCAF a pleinement confiance dans les institutions de la République, et no-tamment dans les juges du Conseil Constitutionnel. Si les thèses de constitution-nalité qui leur seront opposées étaient rejetées sans motivation sérieuse, nous remettrions en cause leur objectivité et leur impartialité et en dans tous les cas, nous porterions l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Lire la suite sur : http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=534

Le Conseil National du CCAF le 3 Février 2012

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Lettre type préparée par le Collectif VAN à destination du Président de la République :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61036

Le CVAN vous appelle à écrire au Président de la République, au chef du Gouvernement, à tous les membres du Conseil Constitutionnel et aux élus.

Liste des membres du Conseil constitutionnel

* Jean-Louis DEBRÉ, nommé par le Président de la République en février 2007 * Valéry GISCARD D'ESTAING, membre de droit * Jacques CHIRAC, membre de droit * Pierre STEINMETZ, nommé par le Président de la République en février 2004 * Jacqueline de GUILLENCHMIDT, nommée par le Président du Sénat en février 2004 * Renaud DENOIX de SAINT MARC, nommé par le Président du Sénat en février 2007 * Guy CANIVET, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2007 * Michel CHARASSE, nommé par le Président de la République en février 2010 * Hubert HAENEL, nommé par le Président du Sénat en février 2010 * Jacques BARROT, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2010

* Claire BAZY MALAURIE, nommée par le Président de l'Assemblée nationale en août 2010

Conseil constitutionnel

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/page-d-ac-cueil.1.html

Adresses-mail :

Service des relations extérieures relations-exterieures(at)conseil-constitutionnel.fr

Service du greffe secretariat-greffe(at)conseil-constitutionnel.fr

Adresses mail des députés http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=60307

Adresses mail des sénateurs http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=60306

Adresses mail de la Présidence de la République et du Gouvernement http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=60308

URL originale :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61145

Génocide arménien : Pénaliser le négationnisme

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information publiée sur le site du Centre Communautaire Laïc Juif de Belgique le 1er février 2012.

Centre Communautaire Laïc Juif de Belgique

Le 22 décembre 2011, les députés français ont voté la proposition de loi pénali-sant la contestation des génocides reconnus par la loi, donc du génocide des Ar-méniens. Cette initiative parlementaire suscite la polémique en France. Yves Ter-non, historien spécialiste des génocides et du négationnisme, et Edouard Ja-

khian, ancien président du Comité des Arméniens de Belgique, reviennent sur les réactions hostiles à cette loi.

L’adoption par l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant à pénaliser la contestation des génocides reconnus par la loi est-elle né-cessaire ?

Yves Ternon : L’adoption de cette loi s’impose comme la nécessité de ne pas se contenter d’une déclaration affirmant la réalité du génocide des Arméniens. Il s’agit bien de sanctionner pénalement la négation de ce génocide, car le néga-tionnisme est un corolaire de ce crime. La négation apparaît clairement comme la poursuite du crime de génocide par d’autres moyens. Il est donc tout à fait normal de pénaliser le négationnisme.

Même si la responsabilité de la France n’est pas engagée dans le géno-cide des Arméniens et que celui-ci a été commis en dehors du territoire français ?

Y. Ternon : La réponse à cette affirmation est double. On parle d’un génocide, donc d’un crime contre l’humanité. Chaque individu sur cette planète est concerné par ce type de crime, sinon on ne comprend rien à la signification du crime contre l’humanité qu’est le génocide. D’autre part, la France est particuliè-rement concernée, parce que dès le début des événements, en mai 1915, la France, la Grande-Bretagne et la Russie ont envoyé à l’Empire ottoman, par l’in-termédiaire des Etats-Unis, une lettre dans laquelle ils envisageaient de punir comme crime contre la civilisation les massacres commis sur les Arméniens. Bien avant le génocide de 1915, Jean Jaurès avait prononcé un très beau dis-cours à l’Assemblée nationale pour dénoncer les massacres d’Arméniens en 1895. « On ne peut pas vivre avec, dans sa cave, le cadavre d’un peuple assas-siné », s’était écrié ce dirigeant socialiste. Ce n’était pas encore un génocide, mais le propos de Jaurès exprimait la crainte d’un génocide futur. La France est d’autant plus concernée par ce génocide qu’une importante communauté armé-nienne se trouve sur son territoire.

Quel regard portez-vous sur les réactions hostiles de certains intellec-tuels français face à l’adoption de cette loi ?

Y. Ternon : Je pense que les membres de l’association Liberté pour l’histoirese sentent légitimement menacés par des lois demandant notamment aux ensei-gnants d’évoquer le rôle positif de la France dans sa présence Outre-Mer, c’est-à-dire son empire colonial. Dans ce cas, cette loi était vraiment liberticide et nous avons été nombreux à nous dresser contre elle. En revanche, les craintes qu’ils expriment contre la pénalisation de la négation du génocide des Armé-niens reflètent une frilosité anormale et ils confondent alors deux notions diffé-rentes : la liberté des chercheurs qu’il faut en effet défendre d’une part, et les li-mites à la liberté d’expression d’un citoyen dans la République, d’autre part. L’historien, comme tout autre citoyen, doit respecter les lois relatives à la liberté d’expression. Je pense que cette hostilité repose sur un malentendu. Le pro-blème est que ce malentendu se développe et se répète pour finir en véritable paranoïa à l’égard de la loi pénalisant la négation des génocides reconnus par la

France, dont le génocide des Arméniens.

Edouard Jakhian : Il est paradoxal de constater que les adversaires de la péna-lisation de la négation des génocides sont généralement les adversaires les plus farouches et déterminés du négationnisme. On peut regretter que la manipula-tion de la vérité aboutisse à enfermer un génocide dans un débat théorique d’in-tellectuels et dans une controverse qui flatte ce que Bernard-Henri Lévy appelle un « quarteron d’historiens ». J’ai le sentiment que ces intellectuels, et Pierre Nora en tête, n’ont pas d’autres sujets à débattre aujourd’hui. C’est franco-fran-çais à l’état pur : brillant, intelligent et plein de finesse, mais tellement futile et à côté de la plaque. Les opposants à la pénalisation fondent leur attitude sur des arguments qui, pris isolément, sont pertinents, mais ils en font un usage qui, en l’occurrence, ne l’est pas. Le négationnisme d’Etat déployé par la Turquie est un phénomène unique et constitue la particularité du génocide des Arméniens sur laquelle se fracassent les arguments invoqués par les opposants à la loi. Comme le dit à juste titre Yves Ternon, le négationnisme prolonge le génocide et crée vo-lontairement, au bénéfice d’une idéologie, des trous de mémoire.

On a le sentiment que les adversaires à la loi partagent votre analyse du négationnisme, mais estiment que l’adoption d’une loi de ce type est contreproductive. Qu’en pense l’avocat que vous êtes ?

E. Jakhian : Il ne faut pas me rappeler Montesquieu. Je sais bien que si une loi n’est pas nécessaire, il est nécessaire de ne pas la faire. On évolue malheureu-sement dans un système qui a évacué la loi morale et qui doit la remplacer pro-gressivement par la loi juridique dans tous les domaines. Je le déplore, mais c’est une réalité qu’on ne peut ignorer. On ne peut pas se passer de la loi, car on a fichu à la porte l’éthique et la morale. Par le passé, le délit d’initié n’existait pas. Celui qui le commettait était en principe indigne de son poste et on le ren-voyait manu militari. Or, de plus en plus de gens se sont livrés à cette pratique frauduleuse. Il a donc fallu adopter la loi sur le délit d’initié, parce qu’il fallait frapper les consciences. Pour le négationnisme, c’est la même chose. La pénali-sation du négationnisme n’est pas contreproductive, car la loi possède une va-leur pédagogique incontestable.

Mais les historiens et les enseignants ne sont-ils pas mieux placés pour faire œuvre de pédagogie ?

E. Jakhian : Bien sûr, l’éducation est la voie idéale pour rendre inaudible la pa-role du négationniste. Mais entre-temps, il ne désarme pas et met toutes ses forces vives pour parachever l’œuvre de destruction. Faut-il laisser faire le néga-tionniste ou, au contraire, comme je le pense fermement, le juger au pénal ? Je sais que la loi pénale n’est qu’un pansement qui ne guérit pas, mais lorsque le négationniste expulse les morts de leur mort et les victimes et leurs descen-dants de l’Histoire comme de leur histoire, qu’il substitue à la réalité un men-songe, il perpétue le génocide. Il doit être traîné devant la Justice, ce qui est une manière d’éduquer. Non parce que le juge a pour rôle de dire l’Histoire ou de lui faire des injonctions. Mais parce que les génocides des Arméniens, des Juifs et des Tutsi « sont » ! Ni les négationnistes, ni les juges n’y changeront rien. Le né-gationniste s’approprie le crime, le manipule et le prolonge à travers des vies

multiples et successives. Sa démarche de prédateur détruit la mémoire non seulement de la victime, mais également celle du bourreau. Il fait ainsi l’aveu d’une faute à ce point insupportable qu’il doit la nier. Le juge le condamnera lorsqu’il sera établi qu’il a devant lui un faussaire ou ses adeptes qui se com-plaisent à le suivre sans discernement.

Comme cette loi ne vise que les génocides reconnus par la loi, celui des Tutsi du Rwanda de 1994 n’entre pas dans le champ d’application de la loi. Ne faudrait-il pas songer à la reconnaissance par la France de ce génocide ?

Y. Ternon : C’est demander beaucoup à la France de faire cela. N’oublions pas qu’elle a sa part de responsabilité dans l’événement et qu’elle ne l’a pas encore reconnu clairement. Je pense qu’il faut modestement se contenter d’étapes suc-cessives, d’autant plus qu’un pas important a été franchi dernièrement avec la confirmation par les experts de la culpabilité des extrémistes hutu dans l’atten-tat contre l’avion du président Habyarimana qui constitue l’élément déclencheur du génocide des Tutsi. Laissons s’écrire l’histoire, mais je demeure convaincu que ce serait de bonne justice d’adopter une loi reconnaissant enfin le génocide de 1994.

E. Jakhian : J’ai peur pour les Tutsi. J’ai peur qu’ils fassent l’expérience des Ar-méniens face au négationnisme. Ils sont aujourd’hui sur des béquilles et es-saient de se reconstruire. Mais comment peut-on faire quand le mensonge s’ins-talle ? Notre société n’a pas encore pris la mesure de la blessure profonde que les négationnistes infligent à l’ordre social. Le traumatisme est à ce point violent chez le survivant et le descendant de la victime que leur rencontre avec le néga-tionniste donne une deuxième vie au génocide et le prolonge. C’est le phéno-mène que subissent précisément les Arméniens. Non seulement leur génocide a pleinement réussi puisqu’ils ont été dépossédés de leurs terres ancestrales, des marques de leur civilisation trois fois millénaire, de leur état civil -il m’est impos-sible de reconstituer la généalogie de mes parents-, mais sa réalité leur est vo-lée par le négationnisme d’Etat de la Turquie.

Yves Ternon est historien (docteur en histoire, Université Paris-Sorbonne). Après avoir publié des ouvrages sur la médecine nazie et le génocide des Armé-niens, il s’est spécialisé dans l’étude des génocides du 20e siècle, singulière-ment dans une perspective comparatiste. Il a également consacré de nombreux travaux à la négation des génocides. Il a publié en 2007 Guerres et génocides au XXe siècle (éd. Odile Jacob).

Edouard Jakhian est avocat. Ancien bâtonnier de l’Ordre francophone du Bar-reau de Bruxelles et ancien président du Comité des Arméniens de Belgique, il milite depuis les années 1950 pour la reconnaissance du génocide des Armé-niens. En 2009, les éditions Larcier ont publié Pourquoi, Caïn ?,le discours pro-noncé par Edouard Jakhian à l’occasion de la séance solennelle de rentrée judi-ciaire 1968 de la Conférence du Jeune Barreau et consacré au génocide des Ar-méniens.

Mercredi 1 février 2012 Propos recueillis par Nicolas Zomersztajn

http://www.cclj.be/article/3/2741

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61146

Collectif VAN : l'éphéméride du 7 février

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/ar-ticle.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.-php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 7 février(les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

7 Février -- L’un des Saints du jour est un Arménien : Chrysole († 303), ou Chryseuil, évangélisa le nord-est de la Gaule, et mourut martyr près de Comines en Flandre où une église lui est consacrée. Issu de sang des rois d'Arménie, et « tandis que la persécution sévissait avec violence en Arménie, Saint Chrysole quitta son pays parce que le Seigneur lui avait révélé qu'il recevrait la palme du martyre dans les Gaules ». Ce saint de l'Église catholique est considéré comme le protecteur des champs de lin. Il est fêté le 7 février en général et le 8 février à Tournai.

Wikipédia : 7 février

http://fr.wikipedia.org/wiki/7_f%C3%A9vrier

7 février 1917 -- Les Persécutions antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne : un rapport de la Légation de Constantinople daté du 7 février 1917 (rapport n° 119; Archives n° 490) a trait à la dévastation du district de Kerassounde. L'élément grec, y étant très nombreux, détenait tout le mouve-ment commercial et financier. La haine des Turcs réclamait naturellement la pu-nition d'un pareil crime. Après l'occupation de Trébizonde par les Russes, des milliers d'émigrés turcs envahirent et pillèrent les villages grecs. Les persécution antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires. PARIS, LIBRAIRIE BERNARD GRASSET, 1918

Imperscriptible : Kerassounde

http://www.imprescriptible.fr/documents/grecs/p2c4.htm

7 février 1918 -- Campagne du Caucase : l'armée russe était partie, de vastes territoires du sud étaient sans défense. Vehib Pasha fit face aux troupes armé-niennes. En février, Tovmas Nazarbekian devint commandant du Front du Cau-case et Andranik Toros Ozanian (le Général Andranik) prit le commandement des forces arméniennes à l'intérieur du territoire ottoman. L'offensive ottomane commença le 5 février sur une ligne allant de Tirebolu à Bitlis. Les territoires furent repris aux Arméniens. Les forces turques de Mustafa Kemal reprirent Kel-kit le 7 février 1918. Wikipédia : Campagne du Caucase

http://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_du_Caucase

7 février 1919 -- Empire ottoman : publication du télégramme adressé [non da-té] par Talaat au Bureau de l'lttihad de Malatia. « Anéantissez les Arméniens en-voyés dans votre province et ceux qui sont rassemblés là. Toutes les responsabi-lités morales et financières sont les miennes. » Ce document a été découvert lors de la perquisition à Nouri Osmanié. II fut publié par La Renaissance (Constantinople), 7 février 1919 (KRI.[2], pp.76-77) Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989

Imprescriptible : Télégrammes extraits des dossiers de la commission Mazhar

http://www.imprescriptible.fr/ternon/2_chapitre2

7 février 1919 -- Durant deux jours, les troupes de l’armée nationale ukrai-nienne de Simon Petlioura traversent Volkovintzy (Ukraine), où ils se livrent à un pogrome sur la communauté de la ville. Ils fouettent tous les juifs dont ils par-

viennent à se saisir. - Deux jours durant, le 4ème bataillon ferroviaire se live à un pogrome sur les juifs de Vassilkovo (Kiev). 50 juifs sont égorgés, de nombreux autres blessés. Le bataillon est allié à l’armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura. Skynet : 7 février, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/7-fevrier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

7 février 1940 -- La police allemande pénètre dans le ghetto de Zychlin (Po-logne) et massacre plusieurs centaines de juifs dans les rues. La majorité des membres du Conseil juif et leurs familles figurent parmi les victimes. La police juive du ghetto est liquidée, elle aussi, par les Allemands.

Skynet : 7 février, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/7-fevrier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html7 février 1942 -- Italie : Mussolini émet un décret autorisant les déportations. Les 300 Juifs de nationalité britannique sont internés en Italie puis sont ultérieurement envoyés dans des camps du Reich après l'invasion allemande de l'Italie. Ceux qui sont Français ou sujets tunisiens sont envoyés en Afrique française du Nord.

Wikipédia : Histoire des Juifs en Libyehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Libye

7 février 1942 -- Plusieurs centaines de juifs du ghetto de Stolpce (Biélorussie) sont emmenés au cimetière juif pour y être assassinés.- Sixième ordonnance  relative aux mesures contre les Juifs. 1. Limitation des heures de sortie. Il est interdit aux Juifs d'être hors de leurs logements entre 20 et 6 heures.2. Interdiction du changement de résidence. Il est interdit aux Juifs de changer le lieu de leur résidence actuelle.3. Dispositions pénales. Celui qui contreviendra aux dispositions de la présente ordonnance sera puni d'emprisonnement et d'amende, ou d'une de ces peines. En outre, le coupable pourra être interné dans un camp de Juifs.

Skynet : 7 février, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/7-fevrier-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html7 février 1943 –Allemagne : dans son discours de deux heures aux Reichsleiter et aux Gauleiter rassemblés à Rastenburg le 7 février 1943, Hitler répéta une fois de plus qu'il fallait éliminer les juifs d'Europe, et de l'Europe entière.Le Point : L'industrie de mort nazie

http://www.lepoint.fr/archives/article.php/224947

7 février 2001 -- Arménie : Aux cris de "Vive la France", "La France a réveillé la mémoire du monde", plusieurs centaines d'Arméniens dont de nombreux enfants, ont rendu hommage à la France mercredi 7 février à Erevan pour avoir adopté une loi reconnaissant le génocide arménien. Les enfants d'une école de danse d'Erevan habillés en costume folklorique ont déposé des bouquets de fleurs à l'ambassade de France lors de cette manifestation qui s'est tenue à l'initiative de l'Association de la danse arménienne. Les fleurs doivent ensuite être remises au mémorial des victimes du génocide sur une colline d'Erevan. "Nos enfants ne réalisent pas encore aujourd'hui la signification de la décision française mais demain ils comprendront", a déclaré le président de cette association, Karen Guevorkian. Un représentant du ministère de la Culture, Aroutioun Tamazian, a affirmé que le nom du président Jacques Chirac qui a promulgué cette loi était "très cher au coeur de tous les Arméniens.

CDCA : Des centaines de manifestants remercient la France

http://www.cdca.asso.fr/cdca/cdca-reactions_armenie.htm

7 février 2009 – Arménie : la conférence-débat organisée par l'Antenne d'Erevan du Collectif VAN en collaboration avec le centre culturel Espaces et intitulée « Si loin, si près : le Djavakhk » a eu lieu le 7 février 2009 à Erevan, au centre culturel Espaces. Le Djavakhk (ou Samtske-Javakhétie) est une province de la Géorgie voisine de l’Arménie, majoritairement peuplée d’Arméniens. Les Arméniens du Djavakhk représentent une population composée pour une part d'Arméniens habitants le Djavakhk depuis toujours mais pour une autre part et aujourd'hui une majorité d'entre eux, ils sont de la région de Garin ayant quitté l'Arménie occidentale dans les années 1830.

Collectif VAN : Arménie/Géorgie : « Si loin, si près : le Djavakhk »http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=33037

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51637

Presse arménienne : Revue du 3 février 2012

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 3 février 2012.

Ambassade de France en Arménie

Revue de la presse arménienne du 3 février 2012

I. Politique intérieure

1. Panorama électoral/ Dans un entretien à Hayots Achkhar, le vice-président du parti Républicain, Razmik Zohrabian, s’étonne que quelques mois avant les échéances électorales, l’opposition se dise convaincue que les élections seront truquées et les résultats du vote fraudés. Le parti Républicain exclut lui-même les fraudes et c’est en vue de cet objectif qu’un nombre maximal d’observateurs seront invités. Le parti Républicain invite toutes les formations politiques à une concurrence juste et honnête. Le parti Républicain est convaincu qu’il maintien-dra, voire augmentera, le nombre actuels de ses sièges, mais si un des adver-saires politiques obtient, à l’issue d’une concurrence honnête, plus de voix que le parti Républicain, il ne manquera pas de le féliciter.

Jamanak et Hraparak attirent l’attention sur le discours du PM lors du Conseil des Ministres qui rappelait, selon les deux quotidiens, un discours électoral. Il a évoqué des questions sociales en proposant des solutions concrètes. Hraparak dit ironiquement avoir tiré l’impression que le PM venait de découvrir les pro-blèmes sociaux du pays… Un des projets dont a parlé le PM concerne les études et le travail des conscrits au terme de leur service militaire. Le Gouvernement s’engage à y apporter sa contribution. « Il s’agit d’une décision politique impor-tante, les familles des conscrits peuvent être sûres que l’Etat sera à côté de leurs enfants en ce qui concerne leur formation après le service militaire », a dit le PM.

Dans un entretien à Hayots Achkhar, le chef du groupe parlementaire du parti « Héritage », Stépan Safarian, précise que seul après son congrès, fin février ou début mars, qu’« Héritage » décidera des formes de participation aux élections, à savoir s’il fera cavalier seul ou formera une alliance avec une autre force poli-tique, par exemple avec le parti « Démocrates libres », comme l’affirment les médias. / Hayots Achkhar

Hayots Achkhar et Hayastani Hanrapetoutioun couvrent la conférence de presse d’Alexandre Arzoumanian, membre du parti « Démocrates libres » et ancien MAE, qui estime tout à fait réaliste la formation d’une alliance avec « Héritage » avec lequel son parti entretient des relations amicales fondées sur une même base idéologique. Quel que soit le prochain Parlement, il sera meilleur que le Parlement actuel, puisque l’opposition y sera plus largement représentée. Le parti « Démocrates libres » exclut la formation d’une alliance avec le parti Dach-nak dont il ne partage pas l’idéologie, mais se dit prêt à coopérer avec lui en vue de prévenir les fraudes électorales. « Démocrates libres » ne formera pas non plus d’alliance avec le Congrès national arménien, puisque « l’on n’entre pas deux fois dans le même fleuve » [rappelons que « Démocrates libres » a été for-mé par des anciens membres du CNA et notamment du parti « Mouvement na-tional arménien » qui ont fait défection].

Selon Hayots Achkhar, la campagne électorale du parti Dachnak sera dirigée par un député, Mikhaël Manoukian. Le quotidien rappelle que la campagne électo-rale du parti Républicain sera dirigée par l’ancien Président de l’AN, Hovik Abra-

hamian, celle d’«Arménie prospère » par le Ministre de l’Urbanisme, Vardan Var-danian, et celle d’« Etat de droit », par le chef du groupe parlementaire du parti, Mme Héguiné Bicharian.

2. Le Comité des recettes d’Etat a publié la liste des 1000 plus gros contribuables en 2011 / Le Combinat du cuivre et de Molybdène de Zangué-zour est en tête de liste avec plus de 59,6 M euros), suivi par « Armrosgazprom » (environ 43 M Euros), « K-Telecom » (plus de 34 M euros), la société « Alex Grig » appartenant à l’homme d’affaires Samvel Alexanian etc. Les recettes fiscales totales au titre de l’année 2011 s’élèvent à 967 Meuros, ce qui constitue une hausse de 11,7% par rapport à 2010.

3. Cadeau précieux au chef de la Police ?/ Selon Haykakan Jamanak, quelques jours après la nomination en tant que chef de la Police, Vladimir Gas-parian aurait reçu un cadeau précieux, une Mercedes d’un coût de 120 à 150 000 $, de la part… du Président du Comité des recettes d’Etat, Gaguik Khatcha-trian. Le porte-parole de ce dernier a toutefois démenti cette information.

II. Questions régionales

1. L’offensive contre l’Iran fera exploser toute la région/ Azg rend compte du pont télévisé entre experts arméniens et russes consacré au dossier iranien. Les experts ont tous été d’avis qu’une guerre en Iran sera néfaste pour la région qui se retrouvera face au problème majeur d’un flux important de réfugiés, sans compter les dégâts matériels. L’Arménie sera l’une des premières victimes en termes économiques. En cas d’opérations militaires en Iran, l’Azerbaïdjan n’hési-tera pas à déclencher une nouvelle guerre contre le HK. D’après l’expert russe, Alexandre Skakov, une éventuelle attaque contre l’Iran ne pourrait intervenir qu’après la chute du régime d’Assad en Syrie. Un autre politologue, Rajab Safa-rov, n’a pas exclu que les Etats-Unis puissent déstabiliser la situation au HK, afin de pouvoir y déployer des forces de maintien de la paix, tout près de l’Iran.

2. L’Arménie et Israël établissent une communication aérienne directe/ Armavia et la société israélienne « Eshet Tours » ont signé un accord de coopé-ration. Des vols directs entre les deux pays devraient être effectués à partir du mois d’avril.

III. Relations étrangères

1. Le Ministre des AE à Munich /Le chef de la diplomatie arménienne partici-pera, du 3 au 5 février, à la Conférence annuelle sur la sécurité à Munich.

IV. France/Turquie/Arménie

1. La communauté arménienne ne rencontrera pas le Président Sarkozy ?/ Alors que les agences de presse avait indiqué hier que le Président Sarkozy devait rencontrer, le 2 février, des représentants de la communauté arménienne de France, Ara Toranian, rédacteur en chef des « Nouvelles d’Arménie », contac-té par Haykakan Jamanak, a indiqué qu’il n’y a pas eu d’accord en ce sens. M. Toranian n’a pas non plus pu dire quelles seraient les actions de la communauté

arménienne avant la prise de décision par le Conseil constitutionnel.

Rédaction : Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20120203.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61148

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles pa-rus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quoti-

dien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuel-

lement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

France

Le devoir de mémoire devrait-il céder devant la raison d’Etat ?

NAM

Dans une interview publiée dans le dernier numéro de Politique internationale, le président de la République revient sur la question de la pénalisation du néga-tionnisme.

Politique internationale : Comment analysez-vous le récent changement de cap de la diplomatie turque : quasi-rupture avec Israël, évolution plutôt anti-occiden-tale... ? Avez-vous été surpris par la réaction turque à la proposition de loi visant à pénaliser la négation du génocide arménien ?

N. S. - La Turquie est un grand pays doté d’une grande civilisation ; c’est une di-plomatie qui compte et qui, de par sa position singulière de pont entre l’orient et l’occident, peut jouer un rôle irremplaçable au service du dialogue et de la paix dans la région - et au-delà. C’est par sa capacité à dialoguer avec tout le monde, y compris avec Israël, que la Turquie peut le plus peser sur le cours des choses et apporter sa contribution à la stabilité de la région. S’agissant du génocide ar-ménien, qui a fait 1 500 000 victimes en 1915, nous étions face à une question de principe : le devoir de mémoire devait-il céder devant la raison d’Etat ?

Ma conviction, c’est que céder sur ses convictions est une lâcheté qui finit tou-jours par se payer. Je n’ignore pas le caractère éminemment sensible de cette question. Je sais bien, aussi, que la France n’a pas de leçons à donner ; cela dit, elle n’a certainement pas à en recevoir ! C’est l’honneur de tous les pays de re-

garder leur histoire en face. La France a beaucoup fait en ce sens. Bref, je res-pecte la Turquie, mais la Turquie doit aussi respecter ses partenaires.

mardi 7 février 2012, Ara ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=76964

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61167

SuisseGénocide arménien: enquête pénale à Zurich contre un ministre turcRomandie

Le Ministère public zurichois enquête sur des propos qu'aurait tenu le ministre turc pour l'Union Européenne Egemen Bagis la semaine dernière à Zurich. M. Ba-gis aurait nié le génocide arménien de 1915, violant ainsi la norme pénale anti-raciste.

"Nous avons ordonné une enquête de police", a indiqué le ministère public zuri-chois, confirmant une information de la "NZZ am Sonntag". Une violation de la loi antiraciste est un délit poursuivit d'office, a-t-il précisé.

M. Bagis avait fait halte à Zurich après s'être rendu au Forum de Davos (GR). Le 28 janvier, il a assisté à un concert de la chanteuse turque Sezen Aksu.

Immunité diplomatique

Selon un journal turc de langue anglaise, le "Today's Zaman", le ministre aurait fait les déclarations suivantes en marge du concert: "Nous sommes en Suisse et je vous dis que les événements de 1915 n'étaient pas un génocide. Qu'ils viennent m'arrêter!"

Pour l'instant, les éléments à notre disposition sont "vagues", a indiqué le procu-reur en charge du dossier. "On ne sait pour l'heure pas concrètement ce qui a été dit". Reste aussi à déterminer si le ministre bénéficiait de l'immunité diplo-matique.

En Suisse, plusieurs personnes ont déjà été condamnées pour avoir nié le géno-cide arménien. L'une d'entre elles, le nationaliste turc Dogu Perinçek, avait me-né l'affaire jusqu'au Tribunal fédéral qui l'avait débouté en 2007.

(ats / 06.02.2012 17h29)

http://www.romandie.com/news/n/Genocide_armenien_enquete_penale_a_Zu-rich_contre_un_ministre_turc060220121702.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61135

Enquête en Suisse contre un ministre turc pour négation-nisme

20 Minutes

Mis à jour le 06.02.12 à 17h33

La justice suisse a ouvert une enquête préliminaire afin de déterminer si un mi-nistre turc en visite en Suisse a violé la loi par des propos sur le génocide armé-nien. "Nous n'en sommes qu'aux premières étapes", a dit ce lundi à Reuters la procureure du canton de Zurich, Christine Braunschweig. "Nous ne savons pas encore ce qui a été dit, ni quand ou comment."

Selon différents médias, le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bags, s'en est pris à Davos puis à Zurich au projet de loi qui prévoit de criminali-ser en France la négation de génocide. Il a affirmé qu'il n'existait pas de géno-cide arménien. Selon le journal turc Hürriyet, le ministre n'a pas souhaité faire de commentaires avant la fin de l'enquête préliminaire. Christine Braunschweig a indiqué que l'Association Suisse-Arménie avait informé les autorités suisses sur les propos du ministre. La Suisse possède dans son code pénal un article qui réprime les actes de racisme, y compris la négation publique des génocides.

En décembre 2007, le Tribunal fédéral avait confirmé la condamnation du politi-cien turc Dogu Perincek qui avait déclaré en 2005 que le génocide arménien était un "mensonge international". Les juges fédéraux avaient alors souligné que les événements de 1915 relevaient du génocide aux yeux de nombreux histo-riens, du Parlement européen et de nombreux parlements nationaux.

Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/874278/enquete-suisse-contre-ministre-turc-ne-gationnisme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61134

Un tribunal de Zurich enquête sur un ministre négation-niste turc

JSSNews

L’ambassadeur suisse en Turquie, Raimund Kunz, a été convoqué par le minis-tère turc des Affaires étrangères à Ankara après qu’un procureur suisse ait lancé une procédure contre un ministre turque qui a nié le génocide arménien.

Le vice-ministre des affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu, a sermonné Kunz pendant une bonne heure, en insistant sur « l’in-acceptabilité d’une pareille en-quête ». Il faut croire que la liberté d’opinion n’existe pas vraiment. Et que la sé-paration des pouvoirs ne semble pas très en vogue à Ankara depuis quelques années.

« Il n’y a pas eu de génocide arménien. Laissez-les m’arrêter! » avait affirmé le ministre Bagis la semaine dernière, suite à une question d’un journaliste français sur les immondes massacres de 1915.

Le procureur de Zurich, Christine Braunschweig, a confirmé le lancement de ses investigations pour vérifier si le ministre a bien tenu ces propos ou non. »Nous allons examiner l’immunité du ministre Egemen Bagis », a ajouté Braunschweig. »S’il n’y a rien d’illégal dans notre action en justice et s’il n’a pas d’immunité di-plomatique, alors nous commencerons le procès. »

Bagis, non protégé par l’immunité diplomatique, fait moins le malin. Il a réclamé du Ministre des affaires étrangères qu’une immunité lui soit offerte.

Nathan Berdigo – JSSNews http://jssnews.com/2012/02/06/un-tribunal-de-zurich-enquete-sur-un-ministre-negationniste-turc/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61141

TurquieTurquie: Le ministre des Affaires étrangères nie de nou-veau le génocide arménien

20 Minutes

Mis à jour le 07.02.12 à 11h26

Le ministre turc des Affaires européennes, visé par une enquête en Suisse pour avoir nié le génocide arménien, a une nouvelle fois affirmé ce mardi que le mas-

sacre de 1915 commis par les forces ottomanes ne relevait pas du génocide.

«J'ai dit ce jour-là que ce qu'il s'est passé en 1915 n'était pas un génocide et je le répète aujourd'hui. Personne ne devrait douter du fait que je donnerai cette réponse chaque fois qu'on me le demandera», a déclaré Egemen Bagis lors d'une conférence de presse.

«S'il le faut, j'irai devant Davos et je dirai la même chose»

La justice suisse a ouvert lundi une enquête préliminaire afin de déterminer si le ministre turc, en visite en Suisse, avait violé la loi par des propos sur le génocide arménien. Selon différents médias, Egemen Bagis s'en est pris à Davos puis à Zurich au projet de loi qui prévoit de criminaliser en France la négation du géno-cide. Il a affirmé qu'il n'existait pas de génocide arménien.

«Je ne reconnais pas un pouvoir qui est en mesure d'arrêter un ministre de la République turque. Je suis très à l'aise sur ce sujet. S'il le faut, j'irai devant Da-vos et je dirai la même chose», a assuré ce mardi Bagis. La Suisse possède dans son code pénal un article qui réprime les actes de racisme, y compris la néga-tion publique des génocides. Avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/874896/turquie-ministre-affaires-etrangeres-nie-nouveau-genocide-armenien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61161

AzerbaïdjanDépêche de l'APA [ 07 fév 2012 15:31 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan

Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 7 février 2012. Les articles de ce site (écrits générale-ment dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Vice Premier ministre azerbaïdjanais : la loi adoptée par le Sénat fran-çais est la position d’un groupe des sénateurs enrôlés par la diaspora arménienne

[ 07 fév 2012 15:31 ]

Bakou. Kamala Guliyeva – APA. « La visite de la délégation conduite par Mme Nathalie Goulet en Azerbaïdjan, les rencontres avec les déplacés internes et la protestation contre la loi sur la pénalisation de la négation du soi-disant géno-cide arménien prouve que la proposition adoptée par le Sénat français est la po-sition d’un groupe des sénateurs enrôlés par la diaspora arménienne, non pas la nation française ».

Selon l’APA, ces paroles ont été prononcées par le vice Premier ministre azer-baïdjanais, Ali Hassanov, pendant la rencontre avec la délégation française. Il a indiqué que la loi adoptée par le Sénat français est la position d’un groupe des sénateurs enrôlés par la diaspora arménienne : « les auteurs de ce projet sont sous l’influence de la diaspora arménienne » a-t-il indiqué.

La sénateur Nathalie Goulet a indiqué que la visite était prévue avant l’adoption de la loi par le Sénat : « La France reste toujours favorable pour la rentrée des déplacés à leurs foyers natals. La situation des déplacés et réfugiés vous permet pour cette attitude. J’espère que l’Azerbaïdjan soit loin d’être émotionnel sur ce sujet » a-t-elle indiqué.

La délégation du Sénat français a fréquenté aujourd’hui les camps de déplacés internes à Ramana et Binagadi.

http://fr.apa.az/news.php?id=15666

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61166

FRANCE/TURQUIE

France-Turquie: "Nous ne voulons pas croire à des rétor-sions"

L'Express

Propos recueillis par Christophe Barbier, publié le 07/02/2012 à 10:03

Après l'adoption de la loi réprimant la négation des génocides et les menaces d'Ankara, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur s'explique sur les relations franco-turques.

Après le vote de la loi pénalisant la négation du génocide arménien, faut-il s'at-tendre à de réelles rétorsions de la part de la Turquie?

La Turquie est pour la France un partenaire majeur à la fois sur le plan commer-cial et au niveau stratégique et diplomatique. C'est notre troisième client hors Union européenne, après les Etats-Unis et la Chine: nos échanges ont connu une progression de 11% en 2011, ce qui représente près de 13 milliards d'euros, dont 6,8 milliards d'exportations françaises. J'ajoute qu'avec 8% de croissance en moyenne la Turquie fait figure de pays émergent sur le continent européen

et qu'elle sera la nation la plus peuplée du continent dans un horizon très proche. Enfin, l'économie turque a besoin d'infrastructures - ce qui est l'un des points forts de la France - et est fortement importatrice de produits alimentaires, notamment de viande bovine française.

Il n'est donc pas de l'intérêt de la Turquie de détériorer ces échanges...

Si l'on entrait dans un processus de rétorsions, auquel nous ne voulons pas croire, il pourrait y avoir des conséquences très négatives. Renault, par exemple, qui emploie 12 000 personnes à Bursa, est la première entreprise ex-portatrice turque; la France a procédé à 10 milliards d'euros d'investissements en Turquie. Nous avons aussi des liens culturels très forts. Il existe en Turquie une dizaine de lycées français et une université francophone, Galatasaray, où j'ai moi-même enseigné en français. Je crois que tout cela est bien compris des deux côtés, même si nous nous préparons à des difficultés. Il faut rappeler que la Turquie est liée à l'Union européenne par un accord d'association et qu'elle est membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC); s'en prendre à des entreprises françaises pour des raisons politiques est interdit par ces engage-ments et donnerait lieu à des recours légaux. Je ne peux pas imaginer qu'on en arrive là.

La Turquie ne se livre-t-elle pas encore à des gesticulations à but interne?

Il existe indiscutablement des préoccupations de politique intérieure. Recep Tayyip Erdogan est un leader perçu comme charismatique en Turquie, qui cherche à incarner et à exporter un modèle que j'appellerai national-ottoman-is-lamique. Il a su réaliser une OPA sur la rue arabe en offrant l'image d'une cer-taine modernité islamique. Et il s'est débarrassé de l'armée en utilisant habile-ment contre elle l'argumentaire démocratique de la candidature à l'Union euro-péenne. Il joue sur les réflexes de fierté et de vexation nationale, particulière-ment sensibles en Turquie.

Dans votre dernier livre, Mondialisez-vous! Manifeste pour une France conqué-rante (Ed. du Moment), vous placez au premier plan la dimension exportatrice...

Aujourd'hui, un commerce extérieur dynamique est le critère premier de la sou-veraineté nationale. Les Etats-Unis connaissent 10% de chômeurs, situation qui explique la radicalisation politique dans ce pays. Le Japon vient d'annoncer son premier déficit commercial depuis trente ans. Les pays d'Europe du Sud sont en crise. Le point commun entre toutes ces nations, c'est qu'elles ont recours à la dette pour maintenir leurs équilibres sociaux face à de nouveaux concurrents qui ont comprimé leurs parts du marché mondial.

On est passé d'une économie mondiale eurocentrée à une économie dans la-quelle les émergents veulent leur place. Plutôt que de "s'indigner" ou de se cla-quemurer derrière un soi-disant "protectionnisme moderne", il faut se réformer d'urgence en s'inspirant de l'exemple compétitif et rigoureux de l'Europe du Nord. Le pire service que l'on puisse rendre aux Français est de les diriger vers une fausse piste. Quand François Hollande reprend l'argumentaire d'Arnaud Montebourg - qui, au passage, est aussi celui de Marine Le Pen - pour désigner

la finance internationale comme son ennemi, je considère qu'il s'agisse d'un charlatanisme dangereux pour notre pays.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/france-turquie-nous-ne-voulons-pas-croire-a-des-retorsions_1079539.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61162

SUISSE

Exposition : Quelques traces d’Arménie dans le paysageLe Temps

mardi7 février 2012

Par Elisabeth Chardon

«Spectographie» a lieu dans le cadre du festival interdisciplinaire Mémoires bles-sées à Saint-Gervais Genève

Chaque début d’année, le Théâtre Saint-Gervais donne rendez-vous à ceux qui ont le souci de l’Histoire pour un festival pluridisciplinaire dont le nom suffit à dire la préoccupation, Mémoires blessées. Documentaires, spectacles, débats, mais aussi expositions invitent à mettre des images et des mots sur des plaies mal cicatrisées. Cette année, durant tout le festival, une exposition didactique invite à se souvenir du Suisse Carl Lutz à Budapest et d’autres diplomates qui ont su mêler courage et ingéniosité pour sauver des milliers de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que «Spectrographie» est une exploration artis-tique d’un coin de Turquie où le passé arménien affleure dans le paysage et les récits. Elle est signée par trois artistes, le couple formé par Anna Barseghian et Stefan Kristensen, Arméniens de Genève, ainsi qu’Uriel Orlow, Suisse installé à Londres.

La légende de Gülizar

Dans la première salle, des photographies signées des trois artistes invitent à pénétrer en silence dans le paysage. Une église semble sur le point d’être en-gloutie dans un tourbillon de collines, des inscriptions apparaissent dans les ruines, une sorte de pierre tombale paraît égarée au bord d’un chemin… Une installation vidéo d’Anna Barseghian et Stefan Kristensen occupe la deuxième salle, jeu d’images projetées d’un mur à l’autre. Il faut mettre un casque pour capter les bribes d’histoires et de chants recueillis à propos de Gülizar. Cette jeune Arménienne a été enlevée en 1889 par un chef de tribu kurde. Là où tant de ses sœurs se sont résignées, elle s’est révoltée. Devenue symbole de liberté, elle habite aujourd’hui les mémoires tant de la population kurde que des exilés arméniens. L’installation croise les voix multiples d’hommes et de femmes, dont la petite-fille de Gülizar et celle d’une femme qui a trouvé dans la figure de la jeune révoltée arménienne la force pour réaliser son rêve, se faire admettre dans le monde masculin des dengbej, les troubadours kurdes.

Dans la dernière salle, les images d’Uriel Orlow apportent une plus grande den-sité poétique à cette quête dans le paysage. Les gammes de couleurs, les ca-drages, donnent tout leur sens au terme de spectrographie qui donne son nom à l’exposition, soit la décomposition des couleurs. Dans cette même région de Tur-quie, à Mouch, et dans ses environs, l’artiste donne à voir la vie d’aujourd’hui, une femme qui balaie une cour, des sacs en plastique qui virevoltent… Mais aus-si ces pierres aux arabesques fines, prises dans les ruines d’un monde disparu, qui viennent donner une touche de beauté à de pauvres maisons.

Enfin, dans la salle de projection, au même étage, un court métrage nous em-mène dans un autre village, Terzili. Là où naquit le grand-père de Stefan Kristen-sen. Les villageois évoquent des ossements qui émergent des terres… Mais il reste difficile de parler du passé. On préfère parfois dire qu’il appartient à d’autres générations.

Spectrographie, à Saint-Gervais Genève, rue du Temple 5, lu-sa, 14-18h et jus-qu’à 20h les soirs de manifestation. www.saintgervais.ch

Le Temps © 2012 Le Temps SA http://emploi.letemps.ch/Page/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/paywall/error/usersession.jsp;jsessionid=B0459043BF40F603A4A532E1558F325A

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61142

FRANCE/ALLEMAGNE/TURQUIE

Sarkozy et Merkel accusés d’être membres de l’Etat pro-fond turc !

MédiaPart

06 Février 2012 Par Maxime-Azadi

Le parti au pouvoir en Turquie a accusé le président français Nicolas Sarkozy, son homologue juif Shimon Peres et la chancelière allemande Angela Merkel, d’être membres d’Ergenekon, l’état profond turc, tandis que le ministre de l’In-térieur a déclaré ouvertement que le gouvernement veut « libérer » le parti kurde « en le détruisant ».

Le gouvernement turc devient de plus en plus hystérique, s’enfonçant dans l’ignorance et la répression aveugle. Des déclarations absurdes, racistes, mena-çantes et ridicules se multiplient parallèlement aux arrestations massives qui visent tous les opposants, notamment les kurdes qui ne plient pas devant la ré-pression sauvage.

Réagissant aux critiques de l’opposition contre le gouvernement, le vice-pré-sident du parti au pouvoir AKP, Bulent Gedikli, a dit que « l’alliance de NeoCon-Ergenekon » cherche à créer le chaos, un climat de peur et une crise en Turquie », cité par les médias turcs.

AKP : Sarkozy, Merkel, Peres et Ocalan sont dans l’équipe de NeoCon-Ergenekon

Accusé d'avoir organisé un coup d'État pour renverser le gouvernement du Re-cep Tayyip Erdogan, l’organisation Ergenekon, considéré comme « État profond » ou Gladio turc, aurait été démantelé, selon le gouvernement, après l’arresta-tion de quelques figures déjà connus. Mais selon des sources kurdes, cette orga-nisation kemaliste serait remplacée par « Ergenekon vert », étroitement lié à la confrérie de Fethullah Gulen, qui vit actuellement sur une parcelle de terrain achetée au milieu des montagnes Pocono en Pennsylvanie au États-Unis.

Le vice-président d’AKP, parti islamo-conservateur, n’hésite même pas à accuser le président français et la chancelière allemande Angela Merkel d’être membres de cette organisation. «Dans l’équipe de NeoCon-Ergenekon, le directeur tech-nique est Shimon Peres (président de l’État Israël) ; le gardien de but est le chef terroriste Abdullah Ocalan (leader kurde emprisonne sur l’Ile d’Imrali) ; les trois défenseurs : Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Benyamin Netanyahou (premier ministre juif) ; les milieux de terrain: Mehmet Haberal (élu du CHP, en prison dans le cadre de l’affaire Ergenekon), Dogu Perincek (politicien kemaliste et né-gationniste, en prison), Mustafa Balbay (élu du CHP, en prison), Tuncay Ozkan (journaliste kemaliste, en prison) et Yalcin Kucuk (écrivain kemaliste, en prison) ; les attaquants de l’équipe: Kemal Kilicdaroglu (chef du parti de l’opposition CHP) et Selahattin Demirtas (le co-président du principal parti kurde BDP). »

Paul Auster est ignorant, selon Erdogan

Il s’en est pris aussi à Paul Auster, l’écrivain américain, en le traitant d’ignorant. Le 1e février, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait également lancé des critiques envers l’écrivain américain qui avait expliqué son refus de visiter la Turquie en raison des dizaines de journalistes qui y sont emprisonnés. «Quel homme ignorant tu fais», avait-il dit lors d’un meeting à Ankara.

La Turquie est incontestablement la plus grande prison du monde pour les jour-nalistes avec 105, en majorité des kurdes.

Ministre de l’Intérieur : Nous te libérons en te détruisant

Le 5 février, une autre déclaration hitlérienne tombe, au lendemain de l’arresta-tion d’une cinquantaine de personnes dont deux journalistes au cours des opéra-tions menées simultanément contre le BDP. Cette fois, c’est le ministre de l’inté-rieur, Idris Naim Sahin, qui parle à Edirne, visant directement tous ceux qui de-mandent la liberté, notamment le parti kurde BDP. « Nous nous efforçons de li-bérer toi, ta structure, les séparatistes et leurs extensions, en détruisant toi et ceux qui te font parler. C’est ce que nous faisons. »

Le même ministre avait déclaré le 26 décembre 2011 que « le terrorisme » est soutenu à travers la peinture, la poésie et des articles, mais aussi par des pra-tiques artistiques et même scientifiques. «(…) Il y a un autre pilier de la terreur : terreur psychologique, terreur scientifique. Il y a une arrière-cour qui nourri la terreur. Il y a aussi la propagande (…) Certains justifient la terreur et la sou-tiennent, à travers la peinture en la projetant sur la toile, d’autres la reflètent dans la poésie ou en écrivant des articles (…) C’est ainsi qu’ils luttent contre ceux (les forces de l’ordre) qui luttent contre la terreur. »

Déclaration raciste du vice-premier ministre

Les propos racistes viennent du vice-premier ministre, Bulent Arinc. « Il est im-possible d’accorder le droit à l’enseignement en kurde, du primaire à l’universi-té. Croyez-vous qu’une éducation en kurde peut être de bonne qualité ? Le kurde est-il une langue de la civilisation ? Nous ne pensons pas l’enseignement en langue maternelle de cette manière » avait-il affirmé, le 3 février, sur la chaine CNN Türk, répondant à une question sur le droit à l'enseignement en langue kurde. (Avec ActuKurde)

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/060212/sarkozy-et-merkel-accuses-d-etre-membres-de-l-etat-profond-turc

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61139

TURQUIE

Turquie – Le patriarche Bartholomé à l’Assemblée natio-nale pour discuter de la nouvelle ConstitutionChrétienté.info

Agenzia Fides , le 6 février 2012

Istanbul (Agence Fides) – Le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartho-lomé I°, de l’église orthodoxe, participera aux travaux de l’Assemblée nationale turque afin de discuter de la rédaction de la nouvelle Constitution, en particulier en ce qui concerne le thème des minorités religieuses. Au mois de février en ef-fet, une Commission spécifique de l’Assemblée nationale turque a à son ordre du jour l’audition des responsables des communautés religieuses reconnues en Turquie (outre la communauté grecque, les communautés arménienne, syriaque et juive). Ainsi que le notent des sources de Fides en Turquie, cette mesure est vue favorablement par les minorités religieuses qui voient augmenter la place et la considération que l’Etat leur réserve. Selon des sources de Fides, on espère qu’au cours du processus de révision et de réforme de la nouvelle Charte la re-connaissance juridique et la représentation légale soit concédée à l’Eglise catho-lique latine.

Parmi les nouvelles mesures d’ouverture envers les minorités, se trouve une pro-position de loi en préparation près le Ministère de l’Instruction publique, devant

permettre aux écoles des minorités religieuses d’admettre les enfants de leurs communautés qui ne sont pas citoyens turcs. Le projet prévoit que les enfants étrangers des communautés arménienne, grecque et juive se trouvant en Tur-quie, puissent recevoir l’instruction dans les écoles de leurs communautés res-pectives. De cette manière, il serait fait face au risque de fermeture des écoles des minorités religieuses du fait du manque d’élèves. (PA) (Agence Fides 06/02/2012)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61136

http://www.chretiente.info/201202060445/turquie-le-patriarche-bartholome-a-lassemblee-nationale-pour-discuter-de-la-nouvelle-constitution/

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

La réunion tenue sous l'égide du Premier ministre a duré près de 4 heures

Réunion du Conseil exécutif central de l’AKP

Posted 07.02.2012 07:54:45 UTC Updated 07.02.2012 07:54:45 UTC

La réunion du Conseil exécutif central de l'AKP, Parti de la justice et du dévelop-pement au pouvoir, a pris fin.

La situation intérieure et extérieure de la Turquie a été évaluée.

Au siège de l'AKP, la réunion tenue sous l'égide du leader du parti et Premier mi-nistre Recep Tayyip Erdoğan a duré près de quatre heures.

La situation actuelle en Syrie constituait le principal article de l'ordre du jour. Les développements survenus au Moyen-Orient ont également été traités dans cette étendue.

Les travaux portant sur la nouvelle Constitution ont aussi été évoqués.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=57f03018-b26e-4831-b825-ce0300155b21

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61156

TURQUIE/CHYPRE

Chypre-Turquie : gare à l’explosion

Causeur.fr

David Kleczewski

224 milliards de m3 de gaz naturel qui chauffent déjà les esprits

Publié le 06 février 2012 à 17:21 dans Monde

Prenez un pays d’à peine plus de 9000 kilomètres carrés, toujours déchiré par une ligne verte. Ajoutez-y d’importantes quantités de gaz naturel fraîchement découvertes au large de ses côtes, saupoudrez-le d’une rivalité avec la Turquie, de négociations en cours, puis propulsez-le à la tête de l’Union Européenne. Mé-langez bien. Vous obtenez la situation inédite de la République de Chypre en 2012. La partie grecque de l’île, Etat-membre depuis 2004, prendra le 1er juillet 2012 la présidence tournante de l’Union Européenne. De quoi concentrer entre ses mains plusieurs enjeux liés non seulement à l’Europe, mais aussi aux gigan-tesques réserves de gaz récemment découvertes en Méditerranée orientale, et à la faveur desquelles de nouvelles alliances se nouent dans la région.

Chypre n’a pas encore endossé son costume de président que, déjà, chacun scrute les initiatives diplomatiques de son voisin. Première cause de friction po-tentielle : une force militaire internationale qui opère dans les Balkans. Intégrée sous commandement européen, elle comprend des soldats turcs. En tant que fu-tur président, Chypre pourrait diriger une partie des opérations. Des soldats turcs se retrouveraient alors mécaniquement sous des ordres émanant de Chypre… Impossible, selon le quotidien turc Akşam daily, qui a annoncé le re-trait des militaires turcs afin d’éviter ce scénario. Mais Ankara dément. « La pré-sidence chypriote de l’UE n’affectera pas les forces turques dans les Balkans » affirment aujourd’hui plusieurs officiels turcs. Le ton se veut plus mesuré qu’en septembre dernier, lorsque la Turquie menaçait de geler ses relations avec Bruxelles si ce qu’Ankara appelle le « Sud de Chypre » accédait à la présidence. A moins bien entendu que la question chypriote soit définitivement résolue, ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt. Cela fait presque quarante ans que les troupes turques ont occupé en 1974 un tiers du territoire, divisant l’île entre une partie grecque au Sud, aujourd’hui membre de l’UE, et une autre au Nord, la Ré-publique turque de Chypre du Nord (RTCN), que seul Ankara reconnait. Et jus-qu’à présent, aucune initiative diplomatique n’a trouvé d’issue favorable.

Côté négociations justement, un cinquième cycle de rencontres est actuellement organisé dans une banlieue de New York, sous les auspices des Nations-Unies.

Quelques années après l’échec du plan Annan1, les responsables politiques pré-sentent cette initiative comme la tentative de la dernière chance. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a prévenu dès décembre : « Chypre va prendre la présidence de l’Union européenne au premier juillet 2012, le temps qui nous reste pour progresser dans les négociations est donc très limité ».

A Chypre, côté Sud, cet empressement est synonyme de pressions. « Le Pré-sident de la République ne doit pas accepter une telle tentative », a déclaré le chef du Parlement chypriote grec, pour qui aucune deadline n’est légitime, pas même celle du 30 juin à minuit. Au Nord, le pessimisme est de rigueur et selon Erol Kaymak, un spécialiste cité par le Cyprus mail, les dirigeants chypriotes turcs envisageraient même un échec des négociations et miseraient sur le deal suivant : la reconnaissance de leur République autoproclamée par les pays arabes de la région contre un soutien turc à la cause palestinienne.

Mais négociations ou pas, la République (grecque) de Chypre n’a pour l’heure qu’un seul calendrier : celui de sa présidence. Une « énorme responsabilité » se-lon les propres termes de la ministre chypriote des affaires étrangères. Or d’ici fin 2012, sous la présidence chypriote, l’Europe devra se mettre d’accord sur le cadre d’exercice des outils financiers pour la période 2014-2020. En pleine crise de l’euro, une affaire réputée difficile.

Centre de gravité européen, la République de Chypre se retrouvera par ailleurs au cœur de la nouvelle course au gaz à laquelle se livrent tous les Etats qui bordent la Méditerranée orientale : Chypre, mais aussi le Liban, la Syrie, la Tur-quie et Israël. Tout commence courant 2009 lorsque d’importants gisements de gaz sont découverts au large du port israélien de Haïfa. Le 17 décembre 2010, Chypre signe avec Israël un accord délimitant sa frontière maritime et prévoit des forages avec la compagnie Noble Energy, celle-là même qui s’est associée aux prospections israéliennes et opère aujourd’hui en Grèce. En septembre der-nier, début des forages. Fin décembre déjà, premières annonces… Le président chypriote grec Demetris Christofias en personne affirme à la télévision qu’un ré-servoir de gaz naturel contenant entre 140 milliards et 224 milliards de m3 vient d’être mis au jour. La Turquie avait pourtant tout fait pour empêcher ces fo-rages. Arguant de la partition de l’île, elle avait avancé que le gaz découvert ap-partiendrait autant aux Chypriotes grecs qu’aux Chypriotes turcs mais aussi… à la Turquie elle-même. Et en septembre, la Turquie avait signé un accord avec la République autoproclamée de Chypre du Nord pour entamer des forages off-shore de gaz et de pétrole.

Pour contrecarrer le nouvel axe gazier Israël-Chypre-Grèce, le gouvernement d’Erdogan peut aussi compter sur les menaces terroristes du Hezbollah et sur le Liban qui réclame également sa part du gâteau. Selon un accord frontalier entre Chypre et le Liban conclu en 2007, les gisements israéliens n’empiètent pas sur la zone d’exclusivité économique libanaise. Mais depuis que les précieuses mo-lécules ont été découvertes, les dirigeants du pays du Cèdre contestent cet ac-cord, et font valoir qu’il n’a pas encore été ratifié par leur Parlement… tandis que les Turcs font justement pression sur le Liban pour entraver la ratification de ce texte.

Dans cette querelle, l’ONU s’est déclaré incompétente, estimant qu’elle ne pour-rait juger ce conflit frontalier que si les Etats en présence reconnaissaient mu-tuellement leur existence. De son côté, la partie grecque de Chypre trace sa route. Bientôt pays exportateur de gaz naturel, elle offre à Israël une porte d’en-trée « gazière » vers l’Europe et à l’UE la possibilité de diversifier ses approvi-sionnements. Tout en résistant, pour le moment, aux intimidations turques.

Du nom de l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, ce plan avait pour but de réunifier les deux nations chypriotes. Soumis à un double referendum en 2004, il a été accepté par les chypriotes turcs mais rejetés par leurs voisins grecs.

http://www.causeur.fr/chypre-turquie-gare-a-l%E2%80%99explosion,15301

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61138

TURQUIE/PRINTEMPS ARABE

Le printemps arabe, un tremplin pour l’ambition régio-nale turque

L'Orient Le Jour

Par Roger BARAKÉ | 07/02/2012

Ankara s’érige en « modèle à suivre » Le printemps arabe a offert une occasion en or à la Turquie, qui tente d’affirmer sa position de puissance régionale, de re-nouer avec son passé ottoman et d’adopter une politique étrangère de plus en plus indépendante de l’Union européenne et des États-Unis. Cette réorientation stratégique a poussé Ankara à jouer le rôle de médiateur modéré et de modèle à suivre en matière de développement.

«Néo-ottomanisme», «dérive vers l’Est»... le printemps arabe a révélé au grand jour les nouvelles orientations de la politique étrangère turque, jadis calquée sur les positions européennes et dépendante de son alignement à l’OTAN. En effet, la Turquie a été voulue par son fondateur, Kemal Atatürk, comme une nation sé-culaire et démocratique, orientée vers l’Occident et ancrée dans la laïcité.

Mais la fin de la guerre froide a poussé la Turquie à adopter une nouvelle orien-tation de sa politique étrangère en saisissant l’opportunité de s’ouvrir sur ses voisins arabes et en se développant comme un acteur plus indépendant de l’Oc-cident. De plus, en jouant le rôle de médiateur, Ankara a renforcé son profil ré-gional et international.

Il est vrai que cette nouvelle politique trouve ses racines dans la volonté d’ou-verture envers ses voisins affichée jadis par l’ancien Premier ministre Türgüt Özal et par l’ancien ministre des Affaires étrangères Ismail Cem, mais elle a trouvé son ultime expression depuis l’arrivée au pouvoir du parti islamiste mo-

déré AKP en 2002.

Ainsi, dès le déclenchement des révoltes populaires en Tunisie, en Égypte, en Li-bye ou en Syrie, la Turquie a opté pour la réaction modérée en tentant de servir de médiateur entre l’Occident et les régimes de Kadhafi ou de Assad... avant de prendre clairement position pour les réformes démocratiques dans la région. An-kara a en effet tenté pendant un certain moment d’adopter une politique de pru-dence en ménageant le pouvoir libyen au début de la révolution, craignant pour ses intérêts économiques et ses 25000 expatriés présents en Libye. La Turquie n’a accepté qu’un rôle humanitaire au sein de l’intervention de l’OTAN.

Même réaction vis-à-vis de Bachar el-Assad: le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a tenté en vain d’appeler le leader syrien à la raison avant de condamner les exactions de son régime et de recevoir les opposants et les réfu-giés syriens sur son propre territoire.

Ce comportement s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère de l’AKP, une «politique de zéro problème avec ses voisins», chère au ministre des Af-faires étrangères Ahmet Davutoglu, partisan de la doctrine dite de la «profon-deur stratégique». Il considère que «la Turquie bénéficie d’identités régionales multiples et ainsi elle a la capacité et la responsabilité de suivre une politique externe intégrée et multidimensionnelle (...) Contribuer activement à la résolu-tion des conflits et à la paix et la sécurité internationale dans tous ces domaines, c’est un devoir surgissant des profondeurs d’une histoire multidimensionnelle pour la Turquie». De même, la Turquie a «des objectifs multiples pour la pro-chaine décennie»: son appartenance au G20, son ambition de faire partie des 10 premières économies mondiales et, bien sûr, la poursuite de sa candidature à l’Union européenne.

Ankara a aussi commencé à jouer le rôle de modèle à suivre par les masses arabes avides de démocratie et de développement. Surtout après la confirma-tion de sa politique consistant à prendre ses distances envers Israël et à soute-nir sans détour les droits des Palestiniens. L’épisode du Mavi Marmara, le navire d’aides humanitaires violemment arraisonné par la marine israélienne, ainsi que l’incident diplomatique majeur provoqué par le Premier ministre Erdogan lors de son altercation avec le président israélien Shimon Peres au Forum de Davos constituent un tournant majeur dans la diplomatie turque.

En conclusion, Ankara sort jusqu’à présent plus expérimentée dans son rôle de médiateur entre les Occidentaux et les pays du Moyen-Orient. Cette expérience précieuse pourra servir à l’avenir, puisque la Turquie a l’habilité de mener des négociations avec toutes les parties. Le point d’orgue de cette nouvelle respon-sabilité qui incombe à Ankara est le parti AKP au pouvoir, qui aura la charge de mener encore la médiation entre les nouvelles «démocraties» arabes, largement dominées par des partis islamistes, et l’Union européenne et les États-Unis. L’AKP offre ainsi un modèle de politique islamiste modérée capable de côtoyer les démocraties occidentales tout en ayant des liens concrets avec les pays du Moyen-Orient.

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/743902/Le_printemps_arabe,_un_tremplin_pour_l%27ambition_regionale_turque.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61140

TURQUIE/PAYS DU GOLFE

L'info vue par la TRT (3)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Près de 200 entreprises issues des six pays du Golfe ont participé au forum

Forum du Conseil d’affaires entre la Turquie et les pays du Golfe

Posted 07.02.2012 08:36:59 UTC Updated 07.02.2012 08:36:59 UTC

Le forum du Conseil d'affaires entre la Turquie et les pays du Golfe a commencé lundi à Istanbul.

Près de 200 entreprises issues des six pays du Golfe ont participé au forum qui portait sur le potentiel d'investissement entre les pays membres et le dévelop-pement du commerce intra-régional.

Le ministre de l'Economie Zafer Çağlayan a martelé que la crise économique globale serait surmontée avec la coopération, précisant que les travaux touchent à leur fin en matière de l'attribution des propriétés à des étrangers.

"Les citoyens des pays désireux pourront posséder la propriété de leur choix en Turquie. Au lieu de vous déplacer dans d'autres pays pour investir sur des ter-rains, vous aurez l'occasion d'investir en Turquie où vous pourrez partager au mieux votre propre croyance et votre propre culture" a-t-il ajouté, relevant que la question a été présentée au Parlement.

M. Çağlayan a informé que les détails du nouveau système d'encouragement se-raient bientôt annoncés.

Le ministre des Douanes et du Commerce Hayati Yazıcı a de son côté relevé qu'un accord de libre-échange serait signé dans les plus brefs délais pour la co-opération économique avec les pays du Golfe.

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=37232ff8-e82c-499a-9c4c-cda280fb2287

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61158

TURQUIE/COREE DU SUD

La Turquie et la Corée du Sud signent une déclaration de coopération stratégique

Chine Informations

Le 06/02/2012 à 18:06 © Chine Nouvelle (Xinhua)

La Turquie et la Corée du Sud ont signé une déclaration pour mener à bien la co-opération stratégique, s'engageant à renforcer les liens sur le commerce et l'in-dustrie de la défense, a déclaré lundi le président turc Abdullah Gul.

Lors d'une conférence de presse conjointe tenue avec le président sud-coréen Lee Myung-bak en visite à Ankara, M. Gul a déclaré que son pays est disposé à coopérer avec la Corée du Sud pour la fabrication d'un nouvel hélicoptère d'at-taque pour la Turquie.

« Nous voulons coopérer avec la Corée du Sud sur la fabrication d'aéronefs, sur-tout les hélicoptères Atak, qui sera bientôt inclus dans les stocks des Forces ar-mées turques», a dit M. Gul.

L'Atak, ou le TAI / AgustaWestland T-129TAI, est un hélicoptère d'attaque en cours de développement pour l'armée turque.

Tout en notant que le volume du commerce bilatéral a atteint 7 milliards de dol-lars américains en 2011, Gul a déclaré que les deux pays ont convenu d'aug-menter ce chiffre à 10 milliards de dollars dans les années à venir.

La Turquie veut également inclure la coopération de l'énergie nucléaire dans le cadre de la coopération stratégique bilatéral, adéclaré Gul.

Pour sa part, M. Lee a affirmé qu'il croit que le document de coopération straté-gique signé avec la Turquie renforcera les relations bilatérales d'une manière globale.

M. Lee a noté en outre que «la Turquie est un pays modèle et une source d'ins-piration pour les pays islamiques qui oeuvrent pour le développement écono-mique et la démocratisation».

Entre temps, les deux présidents ont exprimé leur volonté de signer un accord de libre-échange entre les deux pays.

http://www.chine-informations.com/actualite/asie/la-turquie-et-la-coree-du-sud-signent-une-declaration-de-cooperation_9070.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61155

USA/TURQUIE/QATAR

Vinci bien placé pour le rachat de 40% de l'opérateur aé-roportuaire turc TAV

Boursier.com

le 03/02/2012 à 21h28

(Boursier.com) -- Vinci et un consortium constitué du fonds d'investissement américain Carlyle Group et du Qatar Investment Authority (QIA) seraient les fa-voris pour une prise de participation de près de 40% dans l'opérateur aéropor-tuaire turc TAV Tenir Havalimanlari. Trois sources proches du dossier citées par Reuters précisent que deux des actionnaires actuels de TAV, Tepe Insaat et Ak-fen Holding, vont chacun vendre une participation de 18%... Des actionnaires minoritaires détenant 3,52% du tour de table vont également céder leurs partici-pations dans une transaction qui valorise l'entreprise environ 2 Milliards de dol-lars, selon les sources.

"Nous savons que Vinci est leader parce que les actionnaires de TAV préfèrent un investisseur stratégique", a déclaré une des sources, tandis qu'une autre a estimé : "Vinci est le leader, mais ils ont aussi parlé à d'autres et notamment à Carlyle et au fonds qatari, et ils sont également très enthousiastes".

En septembre, Tepe et Akfen avaient indiqué étudier diverses options straté-giques pour leurs participations dans TAV. Akfen détient 26,12% de l'opérateur tandis que Tepe Insaat possède 26,06% du capital. Le chiffre d'affaires consolidé de TAV a atteint 753 ME en 2010. La société gère 10 aéroports en Turquie, dont le plus grand du pays, l'aéroport Ataturk d'Istanbul...

C.L. - ©2012 www.boursier.com

http://www.boursier.com/actualites/economie/vinci-bien-place-pour-le-rachat-de-40-de-l-operateur-aeroportuaire-turc-tav-13157.html?sitemap

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TURQUIE/SYRIE

Syrie: La Turquie prépare une nouvelle initiative pour une sortie de crise

20 Minutes

Mis à jour le 07.02.12 à 12h03

La Turquie prépare une nouvelle initiative avec les pays opposés au gouverne-ment syrien, a déclaré ce mardi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, en qualifiant de «fiasco pour le monde civilisé» le veto russo-chinois à une résolu-tion du Conseil de sécurité sur la Syrie.

«Nous allons lancer une nouvelle initiative avec les pays qui se dressent aux cô-tés du peuple, non du gouvernement syrien. Nous préparons cela», a déclaré Er-dogan lors d'une réunion du parti au pouvoir, l'AKP, sans donner plus de détails.

La Russie et la Chine ont opposé samedi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qui aurait soutenu le plan de la Ligue arabe appelant à la mise à l'écart du président Bachar al-Assad et à la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la tenue d'élections. C.C. avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/874924/syrie-turquie-prepare-nouvelle-initia-tive-sortie-crise

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61163

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute ré-serve.

TRT

Il appelle al-Assad à accepter le changement Réaction de M.Gül au veto sino-russe

Posted 06.02.2012 14:34:51 UTC Updated 06.02.2012 14:34:51 UTC

Le président turc, Abdullah Gül, a affirmé que la meilleure chose que pouvait faire le président syrien, Hafez al-Assad, pour son peuple et pour lui-même, se-rait d'accepter le changement.

Abdullah Gül a exprimé sa déception suite au veto sino-russe empêchant le Conseil de sécurité des Nations unies d'adopter un projet de résolution qui condamne la Syrie.

Le président Gül a répondu aux questions des journalistes en ces termes:

"Je voudrais d'abord exprimer ma déception concernant le vote au Conseil de sé-curité. Tout le monde doit se souvenir désormais que l'ère de la guerre froide est finie. Les violations des droits de l'Homme dans un pays, ou le recours à la force militaire, tout cela n'a pas de place dans le monde de nos jours. A vrai dire, un mauvais scénario est en cours et cela nous préoccupe. Pour lui-même et pour son peuple, la meilleure chose que peut faire le président al-Assad qui est dans une impasse, est de renoncer à ces politiques et se résigner au change-ment. Comme vous le savez, la Turquie coopère de très près avec la Ligue arabe. Nous espérons qu'en Syrie, le président voie qu'il est trop tard pour faire quelque chose, que tout ce qu'il y a à faire sont désormais ratés et qu'il renonce à toutes ces choses là".

http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=72ce8340-c180-4c47-a846-68779ebb292c

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61149

TURQUIE/ISRAEL/MOYEN-ORIENT

Israël face à la recomposition du Moyen-Orient

Politique Internationale - La Revue n°133 - AUTOMNE - 2011

Article de Frédéric Encel

À lire et à entendre les observateurs les plus avisés du Proche et du Moyen-Orient, tout irait mal pour Israël (1). La recomposition géopolitique de la région prise dans son acception la plus large, c'est-à-dire du Maghreb à l'Iran, en pleine accélération en 2011, affecterait déjà directement l'État juif. De fait, sur cinq dossiers au moins, il apparaît peu contestable que les pièces du puzzle ne s'orientent pas vers un ensemble idéal pour la sérénité du gouvernement de Jé-rusalem : le printemps arabe ; l'offensive diplomatique palestinienne et l'isole-ment israélien qui en découle ; le profond revirement turc ; la montée en puis-sance de l'Iran et de ses alliés ; enfin, la situation sociale interne à l'État hébreu et le mouvement des « indignés ».

Un contexte dégradé...

Le printemps arabe, mauvaise saison pour Israël C'est peu de dire que le printemps arabe n'a pas enthousiasmé les hauts res-ponsables politiques et militaires israéliens. Certes, aux yeux de la rue progres-siste de Tel-Aviv, le vaste mouvement de contestation populaire enclenché en Tunisie en décembre 2010 ne constitue pas, a priori, un événement défavorable surtout s'il accouche de véritables régimes démocratiques. Outre l'aspect hu-

main et moral, on sait en Israël comme dans toute société profondément démo-cratique que deux démocraties ne se sont jamais fait la guerre. Pourquoi cette règle ne fonctionnerait-elle pas au profit de l'État hébreu ? Mais ce sentiment populaire, exprimé notamment au cours des manifestations sociales des « indi-gnés », en août 2011, ne rejoint pas le réalisme des stratèges hébreux. D'abord, sur les plans psychologique et diplomatique, Israël risque de perdre l'un de ses plus précieux arguments rhétoriques : « Nous sommes l'unique démocratie du Proche-Orient » (2).

Rien n'est acquis quant à l'installation de régimes authentiquement démocra-tiques à l'heure où ces lignes sont écrites, mais il semble qu'en Tunisie au moins, en Libye et en Égypte peut-être, des scrutins libres et transparents soient imminents, et que des forces démocratiques aient de grandes chances d'y faire bonne figure. Ensuite, la chute du président égyptien Hosni Moubarak et la pers-pective de l'effondrement du régime syrien de Bachar el-Assad impliquent des menaces militaires. Qui accédera au pouvoir après Moubarak lequel coopéra si bien contre le Hamas retranché à Gaza, au moins durant les cinq dernières an-nées de son règne ? Qui succéderait à Assad s'il chutait, lui dont l'immense qua-lité aux yeux des dirigeants israéliens est la prévisibilité ? Cruel, retors et sans le moindre scrupule, mais connaisseur pragmatique et rationnel des froids rapports de force, ainsi est perçu Bachar el-Assad outre-Golan. Dans les deux cas, la perspective de voir triompher une coalition islamo-nationaliste à la soudanaise inquiète Jérusalem. Encore n'évoque-t-on ici que Le Caire et Damas ; mais que se passerait-il si le fragile royaume hachémite de Jordanie, en paix (et en pleine coopération) avec Israël, était balayé par le printemps arabe ? La majorité pales-tinienne n'y prendrait-elle pas le pouvoir ? N'exprimerait-elle pas des revendica-tions irrédentistes vers la Cisjordanie voisine tout en rendant poreuse la longue frontière du Jourdain ? Vieux cauchemar d'Israël !

Mais le problème le plus aigu est peut-être le soutien - tardif mais bien concret, notamment en Libye - de l'Occident à ce printemps arabe, avec pour toile de fond la défense des droits de l'homme et la protection des populations. Et si les Palestiniens, derrière Mahmoud Abbas et Salam Fayyad, jouaient à fond la carte de la demande de protection internationale (avec force envoi de Casques bleus, voire de blocus à l'encontre d'Israël) ?

Abbas superstar aux Nations unies, ou l'isolement diplomatique d'Israël

Le deuxième dossier qui semble s'être récemment aggravé pour Israël porte précisément le nom du président palestinien. Comme il l'avait promis dès juillet 2011 et en dépit des fortes pressions françaises et américaines, Mahmoud Ab-bas a déposé aux Nations unies, le 23 septembre, une demande officielle de re-connaissance de l'État de Palestine. Chaleureusement applaudi à l'Assemblée générale après un long discours tenu pour historique - au cours duquel il a souli-gné qu'il n'avait pas l'intention de délégitimer l'État d'Israël en tant que tel, mais seulement sa politique -, le chef de l'Autorité palestinienne a placé le gouverne-ment israélien dans l'inconfortable position du « mauvais élève » du processus de paix. Du reste, peu après son discours, celui de Benyamin Netanyahou ne re-cueillait qu'indifférence ou sévérité.

Cette offensive diplomatique palestinienne sans précédent risque de coûter cher à Israël ; certes, le Conseil de sécurité ne votera pas la résolution (du fait du tra-ditionnel veto américain), mais l'immense majorité des États représentés à l'As-semblée générale la votera si elle est déposée. Dans le même temps, l'image d'Israël auprès des opinions publiques pâtira d'une position politique jugée in-transigeante, surtout face à un président palestinien qui privilégie la construc-tion économique et la diplomatie plutôt que la violence (3).

Un ami devenu ennemi : la Turquie

En février 1996, après de longues décennies de relations distantes, voire gla-ciales (années 1980), Ankara signait avec Jérusalem un partenariat militaire im-pliquant : 1) des manoeuvres aéronavales communes (aux côtés des forces américaines de la VIe Flotte) ; 2) une coopération en matière d'ingénierie mili-taire (réfection par Israël de matériels turcs) ; et 3) l'usage à titre d'entraîne-ment de l'espace aérien anatolien pour les chasseurs bombardiers de Tsahal. Or, en 2002, avec l'arrivée au pouvoir du parti islamo-conservateur AKP, les rela-tions vont se dégrader rapidement. Dès 2004, les critiques à l'endroit d'Israël s'accumulent. Elles s'exacerbent lors des conflits de 2006 (Liban) et 2008-2009 (Gaza), et atteignent un seuil critique durant l'affaire tragique dite de la « flot-tille pour Gaza » (assaut du Navi Marmara, 31 mai 2010). En octobre 2011, non seulement les manoeuvres militaires sont stoppées et plusieurs contrats d'arme-ment gelés, mais le premier ministre Recep Tayyip Erdogan va jusqu'à menacer l'État juif d'escorter de nouvelles flottilles encouragées à forcer le blocus de Gaza. Par ailleurs, le corps diplomatique turc en Israël a été réduit, fait sans pré-cédent depuis 1980, à l'initiative du ministre des Affaires étrangères Davutoglu.

Cette surenchère traduit une réorientation profonde de la géopolitique turque sous l'emprise de l'AKP. Cette politique étrangère, dite parfois « néo-ottomane », repose sur les principes suivants : proximité avec les États arabes et l'Iran ; équilibre entre les États-Unis et la Russie ; et divorce avec Israël. L'AKP, qui a réussi le double tour de force de se faire démocratiquement réélire à chaque scrutin depuis près d'une décennie (le dernier en date s'est tenu en mai 2011), est parvenu à réduire l'ossature laïque, nationaliste et pro-occidentale de l'ar-mée. On peut donc estimer que cette nouvelle tendance « néo-ottomane » est plus structurelle que conjoncturelle. L'État juif n'a pas seulement perdu un par-tenaire à la fois proche, musulman et puissant ; il a aussi « gagné » un... adver-saire fort de ces caractéristiques.

La menace iranienne

Au nord. Depuis sa demi-victoire contre Tsahal en juillet-août 2006, le Hezbollah chiite libanais n'a cessé de reconstituer et de développer son arsenal. Via la Sy-rie par voie terrestre, mais aussi depuis l'Iran par voie maritime, le « parti de Dieu » - courroie de transmission de la République islamique au Proche-Orient - acquiert mois après mois des engins sol-sol en grande quantité. Forte d'un stock de missiles estimé à 5 000 (Zelzal, Scud-C, Grad, etc.), la formation islamiste est devenue la deuxième force de frappe balistique de la région. Pour l'état-major général israélien, la question n'est pas de savoir si mais quand le prochain conflit avec le Hezbollah aura lieu - et avec quels résultats (4).

Au sud-ouest. Même si le Hamas palestinien est d'essence sunnite - en fait, il re-présente la branche palestinienne des Frères musulmans -, ses liens militaires avec le Hezbollah chiite et, depuis peu, avec l'Iran obéissent au vieil adage : l'ennemi de mon ennemi est mon ami. En décembre 2008, soit un an et demi après son putsch réussi dans la bande de Gaza, le Hamas affichait des capacités offensives et défensives redoutables. Les centaines de tunnels creusés sous la frontière avec l'Égypte lui assurent un approvisionnement à peu près constant et complet. En outre, il semble que des réseaux de combattants d'Al-Qaïda se soient infiltrés dans ce micro-territoire et se préparent à la prochaine confronta-tion avec Israël.

À l'est. Jusqu'ici, l'Iran du président Mahmoud Ahmadinejad se contente de sou-tenir de l'extérieur le Hezbollah (armements lourds et financements) et le Ha-mas (armes légères et financements), tout en invectivant l'« entité sioniste » et en proférant des diatribes négationnistes. Mais le printemps arabe a occulté la progression du programme atomique de Téhéran : en cas d'intervention améri-caine ou israélienne contre ses installations nucléaires, l'Iran ne déclencherait-il pas - en toute complicité avec ses protégés libanais et palestiniens - une at-taque balistique sur Israël ? Avec quelles conséquences militaires pour Tsahal, contrainte de lutter sur plusieurs fronts ?

Les « indignés », facteur de craquements internes ? Dernier voyant au rouge selon les pythies : la situation intérieure. Les manifesta-tions gigantesques d'« indignés » réunies à Tel-Aviv et dans d'autres aggloméra-tions israéliennes durant l'été 2011 ont surpris le gouvernement et les médias israéliens. Autant de protestataires campant ou marchant contre la cherté des logements et de certains produits alimentaires et exigeant davantage de par-tage social, en plein printemps arabe, voilà qui prenait soudain une dimension dramatique. Et si les héros étaient fatigués ? Et si la jeunesse israélienne refu-sait dorénavant d'incarner une nouvelle Sparte pour jouir des fruits de la crois-sance et d'un mode de vie moderne pacifié ? Et si elle rejetait un prix du sang et des armes trop élevé au regard des standards occidentaux ? Ce front-là, interne, ne serait-il pas, au fond, plus périlleux pour l'État que les menaces stratégiques venues de l'extérieur ?

... mais un rapport de force au beau fixe

Si l'on s'en tient à ces considérations et à ces sombres perspectives, l'avenir d'Israël paraît assurément compromis. Or on peut contester point par point la réalité de chacun de ces périls. Certains apparaissent objectivement moins dra-matiques qu'on le croit ; d'autres sont efficacement contrecarrés par l'État hé-breu.

Le printemps arabe annonce-t-il vraiment un hiver israélien ? À ce jour, le printemps arabe n'a balayé que deux régimes arabes sur vingt-deux, ceux du Tunisien Ben Ali et du Libyen Kadhafi - et dans ce second cas, il a fallu toute la puissance d'opérations militaires lourdes venues d'Occident pour assurer la victoire de la rébellion. En Égypte, le président Moubarak est bien tombé, mais le régime nationaliste à forte dominante militaire, au pouvoir de-

puis le putsch des colonels contre le roi Farouk en 1952, est toujours en place. En Syrie et au Yémen, la répression n'est toujours pas venue à bout de la contestation, mais Assad et Saleh tiennent bon. Dans les autres États arabes, soit la contestation fut faible et contenue par des mesures sociales et politiques appropriées (Maroc, Jordanie), soit une répression immédiate et efficace a eu raison des manifestants (Bahreïn, secouru par l'Arabie saoudite) (5). Bref, si l'on peut admettre que le printemps arabe comporte des inconvénients pour Israël, il convient aussi de constater que son bilan est, provisoirement, très mitigé.

Au-delà de cette arithmétique, en quoi le changement de nature des régimes arabes menacerait-il Israël ? À l'évidence, la réponse renvoie aux islamistes. Il est, en effet, probable que les Frères musulmans, tant en Égypte qu'en Tunisie, remportent quantité de suffrages lors des prochains scrutins, et obtiennent par conséquent des postes ministériels en nombre. Mais ils chercheront alors davan-tage ceux de la Justice, des Affaires sociales ou de la Famille, qui leur per-mettent de verrouiller la société et de la formater à leur guise, que ceux de la Défense ou des Affaires étrangères, inutiles du point de vue du modelage d'une société islamiste. En Égypte, il serait de toute façon stupéfiant que l'armée ac-cepte d'abandonner ces deux postes régaliens...

Mais, au fond, la question essentielle est la suivante : est-ce le degré de fana-tisme d'un gouvernement ou d'un régime qui surdétermine sa propension à faire la guerre, ou plutôt la certitude objective qu'il peut l'emporter sur le champ de bataille ? Autrement dit, des gouvernements dominés par des islamistes radi-caux feront-ils plus, ou mieux, la guerre à Israël que leurs prédécesseurs natio-nalistes ? Les nationalistes laïques Gamal Abdel Nasser, Anouar el-Sadate, Hafez el-Assad et Saddam Hussein ont guerroyé contre l'État juif tandis que la Répu-blique islamique d'Iran ne l'a jamais attaqué de front... En général, ni le degré de fanatisme, réel ou supposé, ni la nature idéologique d'un régime ne l'emportent sur la réalité des rapports de force.

Or, dans l'état actuel des rapports de force militaires stricto sensu, aucun État arabe - pas même l'Égypte, pourtant équipée par Washington depuis les accords de Camp David de 1979 - n'est en mesure de menacer sérieusement l'existence d'Israël, et jamais Tsahal n'a connu un tel degré de technicité et de puissance.

Israël très relativement isolé à l'ONU

Voilà plusieurs décennies que l'on considère qu'Israël serait « de plus en plus isolé », notamment sur le plan diplomatique. La formule refait florès à la Une des hebdomadaires européens - français en particulier - à chaque crise diploma-tique qui met aux prises l'État juif et ses adversaires arabes. De fait, durant les années 1973-1993, soit de la guerre du Kippour aux accords israélo-palestiniens d'Oslo, il ne comptait guère d'amis. À l'Assemblée générale, face à la coalition constante des blocs Est/Arabe/Afrique (sauf exceptions), il ne pouvait compter que sur les États-Unis et deux ou trois micro-archipels du Pacifique, ainsi que sur quelques rares pays européens ou subsahariens. C'est ainsi que, le 10 no-vembre 1975, la résolution 3379 assimilant le sionisme à une forme de racisme fut votée à une large majorité (6). Au Conseil de sécurité, seul le veto américain protégeait Jérusalem de résolutions contraignantes qui auraient, sans cela, im-

pliqué des sanctions.

Mais la situation a profondément changé. Que ce soit en pleine confrontation sanglante (deuxième Intifada, 2000-2004), durant les débats sur le mur de sépa-ration (Cour internationale de justice puis Assemblée générale, 2005), ou autour du rapport Goldstone sur l'opération militaire « Plomb durci » à Gaza en 2008-2009, Israël bénéficie depuis dix ans d'appuis bien plus nombreux et relative-ment significatifs dans les enceintes onusiennes. Le soutien des États-Unis et des îles du Pacifique bien sûr, mais aussi celui du Canada, de l'Australie, de l'Al-lemagne et de l'Italie ne lui font jamais défaut. Ce ne sont pas là des puissances marginales et, si l'on y ajoute plusieurs États est-européens (République tchèque, Hongrie, Pologne, Bulgarie, pays baltes) ainsi que le Danemark et les Pays-Bas, on quitte tout à fait le schéma des décennies précédentes. Quant à la France, même si Nicolas Sarkozy adresse régulièrement des reproches au gou-vernement israélien et soutient Mahmoud Abbas, elle continue à développer d'excellentes relations avec Israël, blocage du processus de paix ou pas.

Illustration visuelle et flagrante de ce phénomène : si, le 23 septembre 2011, presque tous les délégués onusiens applaudirent Mahmoud Abbas au terme de son discours, seuls les délégués arabes flanqués de quelques confrères africains le firent debout, tandis que les Occidentaux et de nombreux Africains, Sud-Amé-ricains et Asiatiques demeuraient poliment assis. Cette nouvelle donne diploma-tique est d'autant plus significative que se succèdent à Jérusalem depuis la vic-toire électorale d'Ariel Sharon, le 6 février 2001, des gouvernements centristes (Olmert, 2006) ou nationalistes (Netanyahou, 2009), mais jamais travaillistes.

Quant à Barack Obama, il aura certes exercé des pressions sur Israël deux an-nées durant, mais sans jamais les assortir de menaces de sanctions. Or, de Har-ry Truman en décembre 1948 à George Bush senior en 1991-1992, en passant par Dwight Eisenhower en 1956 ou encore Jimmy Carter en 1978, les présidents américains qui parvinrent à imposer leur volonté à des gouvernements israé-liens assortirent tous leurs pressions oratoires de menaces de rétorsion concrètes, d'ordre diplomatique ou économique voire stratégique (7).

Obama n'en fit rien. Non que sa volonté aura manqué, mais il se sera opposé aux puissants contre-pouvoirs que sont la Chambre des représentants et, sur-tout, le Sénat. Que faire lorsque le Congrès au grand complet ou presque ac-cueille - rare privilège pour un dirigeant étranger - Benyamin Netanyahou et lui fait un triomphe (avec un record de vingt-sept standing ovations !), hors période électorale et alors même que le premier ministre israélien campe sur une posi-tion nationaliste critiquée par le Département d'État et la Maison-Blanche (8) ? Comment agir à l'encontre d'un Sénat qui, à deux reprises en l'espace de deux années, a recommandé au président de cesser ses pressions sur Israël (9) ? Les lobbies juif et évangélique n'expliquent pas tout ; c'est la proximité politique et philosophique profonde des États-Unis vis-à-vis de l'État hébreu qui révèle, une fois de plus, sa vigueur. Voilà bien longtemps que nombre d'observateurs en-terrent l'alliance privilégiée entre Washington et Jérusalem ; ils le firent encore avec l'élection d'Obama, ce Noir non européen d'origine et de père musulman. Une fois de plus, ils en ont été pour leurs frais (10).

Un partenaire (turc) de perdu, quatre (autres) de retrouvés ! On a beaucoup surestimé l'importance stratégique que représentait pour Israël le partenariat turc, tant dans la durée qu'en qualité. Rappelons, tout d'abord, que l'accord militaire ne fut signé qu'en février 1996 et que l'AKP a commencé à le rogner dès 2004-2005 pour l'entraver tout à fait dès 2009. Il est donc erroné de parler, comme le font de nombreux observateurs, d'une alliance tradition-nelle unissant la Turquie à l'État hébreu ! En second lieu, s'il est vrai que ce par-tenariat comportait des clauses financièrement et militairement intéressantes pour Israël, il est tout aussi vrai qu'il n'aura jamais eu un caractère vital. Sa re-mise en cause coûtera environ 300 millions de dollars par an en pertes de contrats de vente et de maintenance, et contraint déjà Tsahal à trouver d'autres espaces aériens pour accueillir l'entraînement de ses pilotes. Rien de tout cela n'est négligeable ; mais il faut souligner que le gouvernement Netanyahou a ré-agi très vite. D'abord, il a opéré dès 2009 un spectaculaire rapprochement avec la Grèce - traditionnellement très hostile à Israël. Le résultat politique et logis-tique a été immédiat : au printemps 2011, une flottille de militants pro-palesti-niens anti-blocus était littéralement stoppée dans les ports grecs. Du jamais vu à Athènes (11) ! Ensuite, Nicosie et Jérusalem ont finalisé, en quelques mois, un accord formel de partage de leurs eaux territoriales ; pour Israël comme pour Chypre, l'intérêt d'un tel accord porte évidemment sur l'exploitation à venir des gisements gaziers découverts ces dernières années aux confins des deux es-paces maritimes. Cet accord bilatéral prend de vitesse et exaspère le Liban et, surtout, Ankara, qui considère que la partie nord de l'île relève de sa souveraine-té. En troisième lieu, la Bulgarie accroît des achats civils et militaires déjà sub-stantiels en affichant un franc soutien diplomatique à Israël sur le blocus de Gaza et sur le dossier des flottilles (12). Enfin, en dépit de la grande proximité culturelle et politique prévalant entre Ankara et Bakou, l'Azerbaïdjan augmentait dès 2007-2008 ses ventes de brut à l'État hébreu en contrepartie d'une assis-tance militaire de plus en plus significative. Ni la guerre de Gaza de 2008-2009 ni la tragédie de la flottille turque et pas davantage la crise diplomatique israélo-turque n'auront affecté les excellentes relations Bakou-Jérusalem, au grand dam d'Ankara. La perception commune du péril iranien n'aura sans doute pas été anodine dans cette lune de miel...

Même si aucun de ces États ne rivalise économiquement et stratégiquement avec une Turquie dont l'État juif a fait son deuil, ce dernier a démontré qu'en un laps de temps très court il pouvait forger ou renforcer des coopérations intéres-santes dans une zone stratégique importante, y compris contre son ancien allié.

La santé fragile des ingénieurs nucléaires en Iran...

Depuis le début des années 2000, l'Iran marque des points dans sa stratégie d'expansion pan-chiite au Moyen-Orient. Que cette expansion se produise au dé-triment d'Israël et de ses voisins arabes sunnites est évident. Mais, au fond, il n'est de menace stratégique que le programme nucléaire de Téhéran. Le Hez-bollah représente, certes, une menace très concrète pour la population israé-lienne - la guerre de 2006 l'a amplement démontré -, mais cette menace n'est que tactique ; ni la viabilité ni la survie de l'État juif ne sont menacées par les missiles du parti armé libanais inféodé à la République islamique d'Iran (13). Le Hamas palestinien, depuis son camp retranché de Gaza, ne menace pas davan-

tage les infrastructures ou la sécurité globale du pays. En revanche, une bombe nucléaire entre les mains de Téhéran constituerait une catastrophe aux yeux des dirigeants hébreux. Cette crainte existentielle explique-t-elle l'impression-nante série de graves problèmes rencontrés ces dernières années - en fait, de-puis l'avènement à la présidence à Téhéran du fanatique Mahmoud Ahmadine-jad en 2005 - par les milieux nucléaires iraniens ? Deux avions Falcon transpor-tant des officiers Pasdaran (gardiens de la Révolution) qui s'écrasent à quelques mois d'intervalle dans les monts Zagros ; un puissant virus informatique, Stux-net, qui paralyse provisoirement la centrale atomique de Bouchehr ; la dispari-tion ou la mort subite de plusieurs ingénieurs nucléaires iraniens ; ou encore, très récemment (juin 2011), le crash d'un Tupolev 134 transportant cinq ingé-nieurs nucléaires russes de très haut niveau travaillant pour l'Iran (14)... Cette liste d'incidents rappelle celle, moins longue et moins spectaculaire, qui avait concerné les équipes d'ingénieurs irakiens basés à La Seyne-sur-Mer en 1979-1980, dans le cadre du programme « Osirak » d'assistance française à l'Irak de Saddam Hussein.

À l'heure actuelle, aucune preuve tangible n'implique le Mossad. Mais l'hypo-thèse du hasard et des coïncidences étant exclue, on admettra à tout le moins que le programme nucléaire iranien ne rencontre pas que des amis. De fait, sur le théâtre des opérations de guerre secrètes entre services comme dans les sa-lons feutrés des diplomates, Téhéran se trouve en grande difficulté ; en juin 2010, un quatrième train de sanctions sévères a même été voté par le Conseil de sécurité, en réplique à la poursuite par l'Iran de son programme d'enrichisse-ment d'uranium (15). Décidément, la bombe iranienne, suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus d'Israël, n'est pas encore forgée...

Les « indignés » israéliens, dangereux ver dans le fruit de la puissance ? Dans une société israélienne confrontée depuis la création de l'État à la guerre sous ses différents aspects, la nature de la contestation peut être de deux types. Soit politique et idéologique - kulturkampf entre laïcs et orthodoxes, gauche fa-vorable à des compromis territoriaux contre droite nationaliste, etc. -, soit so-ciale et économique. Il est assez rare que les deux spectres se recoupent. Ainsi, traditionnellement, les citoyens les plus déshérités (ou qui se voient comme tels) votent majoritairement pour le Likoud nationaliste, tandis que les plus nan-tis plébiscitent, eux, le parti travailliste.

Dans le soudain et puissant mouvement « indigné » de l'été 2011, le moteur so-cial a nettement dominé la variable politique et idéologique. On entendit bien des slogans hostiles à la poursuite de la construction dans les implantations... mais c'est surtout parce que ces constructions grevaient les budgets sociaux ! On aperçut bien des banderoles appelant à la négociation avec l'Autorité palesti-nienne, mais sans contestation du régime et moins encore de l'armée. Et quand le gouvernement était égratigné, c'était uniquement sur sa politique jugée trop libérale et insuffisamment redistributrice des fruits d'une croissance élevée, ja-mais sur sa composition nationaliste et religieuse (16).

En réalité, la presse occidentale s'est largement fourvoyée sur les possibilités de changement en profondeur de la politique générale du gouvernement au pou-voir à Jérusalem, et plus encore sur la volonté des « indignés » de Tel-Aviv de

bousculer les structures de l'État. Telle n'était pas la volonté des manifestants. Si malaise il y a, il ne fut pas exprimé par les plus déshérités du système israé-lien, à savoir les Arabes (notamment les Bédouins) et les Juifs orthodoxes (hare-dim, dits aussi hommes en noir), mais par les classes moyennes juives et plutôt laïques, irritées par les prix du logement et ceux des études supérieures. Enfin convient-il d'ajouter que le mouvement se développa dans la rue faute de cata-lyseur politique : sur les bancs de la Knesset élue en février 2009, la gauche ra-dicale (et, en principe, sociale) du parti Meretz ne représente que... 3 sièges sur 120 ! Même en lui adjoignant le parti travailliste, le total des députés de la gauche sioniste atteint le nombre marginal de 16. De l'autre côté de l'échiquier politique national, ceux qui peuvent prétendre « faire du social » et canaliser les frustrations populaires se trouvent en bonne place au gouvernement : le parti russophone d'Avigdor Lieberman (Israël Beytenou) et le parti orthodoxe sépha-rade Shass. Deux formations politiques « faucons » sur le dossier palestinien...

En définitive, confondre les (éphémères) « indignés » israéliens avec le prin-temps arabe alentour relève tout simplement d'un non-sens. Jamais une coali-tion gouvernementale n'a semblé aussi stable et aussi pérenne que celle conduite par Benyamin Netanyahou, et jamais depuis les années 1970 le socle sioniste de l'État hébreu n'a paru aussi peu contesté dans ses fondements...

En guise de conclusion...

Assurément, Israël connaît un rapport de force global sans précédent face à une Ligue arabe en décomposition avancée et à des adversaires tour à tour divisés, sinistrés ou protégés. Finalement, bien plus que de modestes armées ennemies, des majorités arithmétiques sans conséquences à l'ONU ou un mouvement so-cial, ne serait-ce pas un sentiment de puissance pérenne et d'impunité qui me-nace à terme Israël ? Les grands stratèges le savent bien : c'est précisément lorsque le rapport de force est favorable que les compromis sont les plus accep-tables. Par temps de faiblesse et de graves ennuis, les concessions seront a priori plus douloureuses, plus imposées aussi. Mais l'actuel gouvernement israé-lien compte-t-il en son sein d'authentiques stratèges ?

Notes : (1) Cf. la chronique géopolitique de Bernard Guetta, France Inter, le 19 sep-tembre 2011. (2) Expression employée pour la énième fois par Benyamin Netanyahou à la tri-bune des Nations unies, le 23 septembre, immédiatement après le discours de Mahmoud Abbas. Cette certitude de détenir l'exclusivité démocratique est d'au-tant plus intéressante qu'elle est reprise, de bonne foi, par la majorité des Liba-nais pour leur propre pays ! En outre, même si des problèmes demeurent en matière de droits de l'homme, la Turquie ne peut objectivement pas être consi-dérée comme un État ultra-autoritaire. Enfin, Palestiniens et Irakiens ont voté li-brement à plusieurs reprises, respectivement depuis 1996 et 2004. (3) Au 1er octobre 2011, environ 150 États sur 193, soit largement plus des deux tiers requis pour la création d'un État, s'étaient affirmés prêts à soutenir la promulgation de l'État de Palestine. (4) Estimation recueillie lors des premières rencontres stratégiques franco-israé-liennes, en juin 2010.

(5) En Algérie et en Irak, la crainte de revenir aux affres de guerres civiles très récentes et meurtrières a sans doute joué en défaveur de la contestation des pouvoirs en place. (6) Cette résolution infamante sera annulée à une majorité plus forte encore, quelques jours seulement avant la dissolution de l'Union soviétique, le 15 dé-cembre 1991. (7) Truman avait exigé le retrait de Tsahal du Sinaï. Eisenhower avait fait de même lors de la campagne de Suez. Carter avait, pour sa part, exigé de Mena-hem Begin qu'il évacue - là encore - l'intégralité du Sinaï (en échange de la paix avec l'Égypte). Enfin, Bush-père avait contraint Itshak Shamir à se rendre à la conférence de Madrid, en octobre 1991. (8) À l'issue de sa dernière entrevue avec Benyamin Netanyahou, en mai à Wa-shington, Barack Obama a tenu à minimiser leurs désaccords : « Évidemment, il y a quelques différends entre nous sur des formulations et le langage, et ce genre de choses arrive entre amis, mais nous sommes complètement d'accord sur le fait qu'un vrai accord de paix ne peut être conclu que si Israël peut se dé-fendre contre des menaces. » Une telle sortie peut aisément être interprétée par les Israéliens comme une forme de blanc-seing. Illustration éclatante de cette réalité : la position d'Obama calquée sur celle d'Israël à l'ONU face à la demande palestinienne de reconnaissance en septembre 2011. (9) En mai 2011, une demande publique en ce sens était signée par 81 séna-teurs sur 100, Démocrates et Républicains confondus ! (10) Ce fut déjà le cas à l'époque du déclin stratégique américain après le retrait du Vietnam, puis lors de la chute du bloc communiste. Quant à Obama, le fait que son père ait été ni européen-américain ni chrétien n'aura manifestement pas joué dans son comportement. Il convient à cet égard de rendre hommage à son pragmatisme et à son absence de référence à ces éléments d'identité dans sa politique générale. (11) Seule une modeste embarcation sur la dizaine de navires prévus parviendra à échapper à la surveillance grecque et voguera vers Gaza. (12) La rencontre inter-présidentielle de juin 2010 avait déjà donné le la. Mais les critiques ouvertes adressées, à Ankara même, par le ministre bulgare des Affaires étrangères Nicolay Mladenov à son homologue turc Ahmet Davutoglu, stupéfait, le 11 septembre 2011, ont illustré ce rapprochement israélo-bulgare. Avec délicatesse, le représentant turc auprès de l'UE, Egemen Bagis, a pointé les « origines juives » du dignitaire bulgare pour expliquer son âpre défense d'Is-raël ! (13) On peut, du reste, se demander dans quelle mesure l'Iran secourrait le Hez-bollah en cas de guerre (et vice versa) ; en 2006, Téhéran n'avait pas bougé quand Tsahal avait bombardé, trois semaines durant, son protégé chiite liba-nais... (14) Dès 2008, la guerre souterraine autour du nucléaire iranien donnait lieu à de nombreuses analyses et observations dans les médias. Voir Eli Lake, « Israel Waging Secret War With Iran », New York Sun, 15 septembre 2008. (15) Non seulement les cinq membres permanents (Chine et Russie comprises) avaient voté pour cette nouvelle résolution contraignante (puisque adoptée au titre du chapitre VII de la Charte des Nations unies), mais seuls le Brésil et la Turquie s'y étaient opposés. (16) La croissance israélienne est la plus forte des États de l'OCDE depuis 2008,

avec une moyenne annuelle de 4,5%.

http://www.politiqueinternationale.com/revue/read2.php?id_revue=133&id=1059&search=&content=texte

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61165

ANTISEMITISME/FRANCE

Dominique Sopo : Marine Le Pen n'a pas "rompu avec les milieux néonazis"France-Soir

Publié le 7 février 2012 à 00h23

La présence de la candidate du FN lors d'une réception organisée par des mou-vements d'extrême-droite en Autriche continue de faire des remous. Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, l'a très violemment attaqué sur ce point ce lundi soir, lors du dîner annuel de son association.

Marine Le Pen n'en a pas fini avec son fameux bal viennois. Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, a profité du dîner annuel des parrains et marraines de l'association pour se livrer à une violente charge contre la présidente du Front national. « Je dis à Mme Le Pen qu'elle a un problème avec la Shoah et qu'elle n'a pas rompu avec les milieux néonazis », a dénoncé Dominique Sopo, accusant de nouveau la candidate à la présidentielle d'avoir assisté à un bal or-ganisé par des associations estudiantines proches de l'extrême droite autri-chienne.

Devant plusieurs personnalités de gauche, notamment le candidat PS à la prési-dentielle François Hollande, Dominique Sopo a poursuivi son réquisitoire : « Vous avez remarqué que Mme Le Pen, face à notre charge, a tonné, a menacé de poursuites judiciaires. Et donc, je dis à Marine Le Pen qu'elle appartient à une fa-mille politique qui porte en elle le crime et qui fait qu'aujourd'hui, des dizaines d'adolescents ne sont plus là (...) pour construire la société en Norvège ». Une référence au massacre en juillet dernier de 77 personnes par Anders Beiring Breivik.

"Un danger pour la République"

« Je dis à Mme Le Pen que son programme comprend les pires propositions for-mulées naguère par son père. Je dis à Mme Le Pen que son tournant étatiste constitue un rapprochement avec l'idéologie fasciste. Et je dis à Mme Le Pen que ces éléments font qu'elle-même et son parti sont un danger pour la République et pour la démocratie », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « Et si Mme Le Pen a le moindre problème avec une seule de ces affirmations, qu'elle nous attaque en

justice ».

« C'est la liberté de Dominique Sopo », a réagi François Hollande. « Lui, c'est un dirigeant d'une grande association. Il a une grande liberté de propos, il dit ce qu'il pense et moi, je suis dans une autre attitude (...). Je n'ai pas simplement à faire un discours qui rappelle des principes ou qui dénonce des risques », a-t-il conclu.

Actu Fance-Soir http://www.francesoir.fr/actualite/politique/dominique-sopo-marine-le-pen-n-a-pas-rompu-avec-les-milieux-neonazis-181454.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61143

Le Pen et les néo-nazis autrichiens : le bal de la honte et la tentation du fascisme

Nouvel Obs leplus

Modifié le 07-02-2012 à 14h43

LE PLUS. L'histoire de trop ? En participant au bal d'une organisation d'extrême droite, voire franchement néo-nazie, le jour de l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, Marine Le Pen va trop loin. Pour Daniel Salvatore Schiffer, il temps que son potentiel électorat s'en rende compte... et se ravise.

Daniel Salvatore Schiffer > Par Daniel Salvatore Schiffer philosophe

Edité par Louise Pothier Auteur parrainé par Jean-Marcel Bouguereau

Nombreux – trop nombreux, hélas, à en croire les sondages – seront, en France, ceux (les classes populaires en tête) qui seront tentés de voter, lors des pro-chaines élections présidentielles, pour Marine Le Pen, laquelle, après son entre-prise de dédiabolisation du FN, se targue d’être la principale opposante à l’ac-tuel et injuste système politico-financier.

Marine Le Pen, en ses virulentes diatribes anticapitalistes, et par la même occa-sion anti-européennes, ne dit pas par ailleurs, très objectivement, que des bê-tises. Ainsi, les apparences faisant le reste du travail, a-t-elle réussi à séduire, par-delà les outrances de son discours, une partie non négligeable de l’électorat français, dont certains altermondialistes et autres pourfendeurs du libéralisme sauvage.

Certains de nos intellectuels les plus médiatisés, au premier rang duquel émergent Gilbert Collard, l’un des avocats les plus réputés du barreau de Paris, et Robert Ménard, ancien président de l'estimable Reporters sans Frontières, l’ont même rejoint, la soutenant ouvertement, après qu’elle a inscrit dans la

charte de tout nouvel adhérent à son parti, comme le lui avait effectivement de-mandé maître Collard, un article condamnant explicitement le racisme, l’antisé-mitisme et la xénophobie.

Le vice de la tentation fasciste

Mais voilà : les mots, pas plus que la démagogie, ne suffisent pas, lorsque le vice de la tentation fasciste est trop ancré dans les esprits, pour laver ces consciences, du moins en profondeur, de leur dangereux extrémisme.

Ainsi Marine Le Pen vient-elle, pas plus tard que ce vendredi 27 janvier 2012, de tomber le masque, sinon, de sinistre mémoire, sa chemise brune (remplacée là, c’est de circonstance, par une robe noire), lors d’un fameux, mais surtout très controversé, bal viennois où, invitée d’honneur, elle n’a pas craint de s’exhiber fièrement aux côtés de ses organisateurs : une corporation estudiantine − la "Wiener Korporationsring" − d’extrême droite et même franchement néo-nazie.

Électorat, ne votez pas pour Le Pen

Pis, comble du cynisme le plus abject : la date de ce bal annuel coïncidait cette année, sans que ses indignes participants n’aient rien trouvé à redire, avec le jour du 67e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz, où, rappelons-le, furent exterminés pas moins de 6 millions de Juifs.

Oui, Marine Le Pen, regardez-moi bien dans les yeux (comme vous avez vous-même enjoint Jean-Michel Apathie de le faire lorsqu’il vous interrogeait très légi-timement sur ce très déshonorant épisode de votre toute récente vie politique) : danser allègrement à ce bal de la honte, sans même faire preuve de cet élémen-taire respect envers la mémoire de ces suppliciés (il est vrai, pour aggraver votre cas, que les Juifs étaient interdits à cette sinistre fête), fut véritablement là, de votre part, un acte ignoble (je reprends là aussi, textuellement, votre propre épithète lorsque vous avez répondu, lors de ce même entretien, à cette embarrassante mais opportune question du susdit journaliste) !

Ainsi, au vu de ce contexte aussi misérable qu’abominable sur le plan stricte-ment idéologique, n’ai-je qu’un souhait : c’est que le potentiel électorat de Ma-rine Le Pen, qui n’hésite donc pas à valser avec les nostalgiques autrichiens d’Hitler et du IIIe Reich en général, se souvienne, lors du premier tour de ces prochaines élections présidentielles, de cette indicible forfaiture viennoise, et qu’il renonce, finalement (même si je suis, paradoxalement, pour qu’elle ait, au nom de la liberté démocratique, ses parrainages électoraux), à voter pour elle.

Il ne faut pas que les loups, comme le chantait le regretté Serge Reggiani, rentrent dans Paris, ni partout ailleurs en France.

Quant aux susmentionnés Gilbert Collard et Robert Ménard, notamment, il serait temps, s’ils ont un minimum de conscience morale, d’esprit civil et d’honnêteté intellectuelle, qu’ils dénoncent publiquement et condamnent tout aussi ferme-ment, après que leur championne ait ainsi révélé son vrai mais hideux visage, cette infamie sans nom de Marine Le Pen.

Danser avec des nazis, en temps de campagne électorale de surcroît, n’est pas un détail, ni historique ni présent, pour paraphraser, là encore de sinistre mé-moire, son tristement célèbre père !

Marine Le Pen, candidate du Front National à la... by rtl-fr

http://www.dailymotion.com

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/317700-le-pen-et-les-neo-nazis-autri-chiens-le-bal-de-la-honte-et-la-tentation-du-fascisme.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61169

ALLEMAGNE

Crimes du IIIe Reich : Rome perd contre Berlin

Le Figaro

Par Patrick Saint-Paul Publié le 06/02/2012 à 09:21

La Cour internationale de justice a décidé que les familles de victimes italiennes ne peuvent poursuivre l'Allemagne.

L'Allemagne ne pourra plus être poursuivie à titre individuel devant des tribu-naux étrangers pour les crimes nazis. Ainsi en a décidé, vendredi, la Cour inter-nationale de justice (CIJ) de La Haye, portant un coup d'arrêt à une multiplica-tion exponentielle de procédures juridiques, qui menaçait de coûter plusieurs milliards d'euros à la République fédérale. La CIJ a estimé que l'Italie avait man-qué à ses obligations en laissant intenter des procédures judiciaires visant à ob-tenir l'indemnisation par Berlin de victimes de crimes nazis.

«La République italienne devra, en promulguant une législation appropriée ou en recourant à toute autre méthode de son choix, faire en sorte que les déci-sions de ses tribunaux soient privées d'effet», a déclaré le juge Hisashi Owada, lors d'une audience publique de la plus haute juridiction de l'ONU.

Les procédures judiciaires contestées avaient été intentées par des familles de victimes de massacres de civils et les héritiers d'Italiens déportés en Allemagne et astreints au travail forcé, entre septembre 1943 et mai 1945, alors que l'Italie était occupée par l'Allemagne après avoir rompu son pacte avec celle-ci et re-joint les puissances alliées.

Dans le cadre d'un accord intervenu avec l'Italie en 1961, la République fédérale avait versé 40 millions de deutschemarks de réparations à Rome, pour les crimes nazis. Assurant que la question des indemnisations avait été réglée dans le cadre d'accords entre États après la guerre, l'Allemagne refusait le versement

supplémentaire de toute indemnisation individuelle. Berlin soutenait que son im-munité juridictionnelle avait été violée à la suite de sa condamnation par une justice étrangère, en l'occurrence italienne.

De son côté, l'Italie estimait que le «déni d'immunité» pouvait être justifié dans certains cas exceptionnels, tels que des «violations graves du droit humani-taire». La Cour de cassation italienne avait jugé que l'Allemagne devait dédom-mager les familles des victimes du massacre de Civitella, un village de Toscane où la Wehrmacht avait exécuté quelque 200 civils en juin 1944. Rappelant que l'Allemagne avait pris des «mesures importantes» pour garantir l'indemnisation des victimes après la Seconde Guerre mondiale, la Cour a toutefois estimé «sur-prenant» et «regrettable» que Berlin ait exclu certaines victimes des accords d'indemnisation.

Les enjeux financiers

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a salué la sen-tence. «Bien sûr il ne s'agissait pas de remettre en question la responsabilité al-lemande des crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale ou de les relati-viser», a-t-il nuancé. Le jugement est crucial pour Berlin. Car les enjeux finan-ciers sont immenses.

Si la CIJ avait confirmé le verdict de la justice italienne, l'Allemagne aurait été confrontée à un nombre incalculable de plaintes individuelles. Cependant, la Grèce, qui était associée à la plainte italienne, a réaffirmé juger toujours ouvert le dossier des réparations allemandes. Athènes estime avoir été lésé dans les négociations internationales sur la réparation des dommages infligés par le IIIe Reich et le remboursement du prêt forcé qu'Athènes a dû lui consentir.

Par Patrick Saint-Paul

http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/06/01003-20120206ARTFIG00726-crimes-du-iiie-reich-rome-perd-contre-berlin.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61157

SHOAH

Un pays de plus en plus religieux - sur la voie de l'auto-destruction ?

Courrier International

Les résultats d'une enquête sur la poussée du sentiment religieux en Israël sus-citent une avalanche de commentaires.

06.02.2012 | Pascal Fenaux | Courrier international

Plus de 80 % des Juifs d’Israël croient en Dieu, 67 % se considèrent comme le "peuple élu" et 61 % estiment que la vie publique en Israël doit s’organiser selon le rythme de la tradition judaïque, révèle Yediot Aharonot. Aux questions* por-tant sur les attitudes en cas de conflit entre la Halakha (Tradition judaïque) et la législation démocratique israélienne, les réponses sont tout aussi intéressantes.

Ainsi, 85 % des haredim (ultraorthodoxes) et 49 % des religieux traditionnels obéiraient à la Halakha ; 84 % des laïcs antireligieux et 64 % des laïcs modérés préfèreraient la démocratie, et, enfin, 48 % des religieux occasionnels adapte-raient leur choix en fonction des circonstances. En définitive, vu le poids de cha-cun de ces groupes, il ressort que 44 % des Israéliens respectent la loi israé-lienne et la démocratie, 20 % obéissent à la Halakha et 36 % n’ont pas d’opinion arrêtée.

Immédiatement, les commentaires sont allés bon train dans ce pays profondé-ment clivé entre laïcs et croyants, militants laïcistes et activistes ultraortho-doxes. Dans Ha’Aretz, sous le titre "Une israélianité défaitiste", le commentateur Uri Misgav ironise : "John Lennon disait que Dieu est un concept qui nous aide à mesurer notre souffrance. Si tel est le cas, alors Israël est un peuple en grande souffrance. Mais il y a diverses façons de lire ce sondage et pas forcément de la façon catastrophiste privilégiée par certains. Ainsi, les Israéliens interrogés ne se sont pas vu proposer des alternatives suffisamment subtiles et ont dû se posi-tionner devant des questions formulées dans un contexte politique où les uns et les autres s’accusent de laïcisme, de coercition religieuse, etc.

D’autre part, même si cela peut choquer, la référence au "peuple élu" n’est ja-mais que le fruit d’une confusion renforcée par la culture sioniste entre peuple juif et foi juive. Après tout, les Etats-Unis sont une nation très religieuse mais cela n’a jamais poussé les Américains à rendre la justice au nom de Dieu. Enfin, qu’y a-t-il d’étonnant à ce qu’une majorité de Juifs préfère être administrée se-lon un rythme juif ? Ce qu’il y a de véritablement gênant, c’est que les institu-tions religieuses chargées de vivifier ce rythme instillent de plus en plus, et avec les deniers publics, une culture belliqueuse, ethnocentriste et ultranationaliste".

Toujours dans Ha’Aretz, Doron Rosenblum se demande quant à lui "où est pas-sée l’israélianité". "Ce que ce sondage confirme, c’est que l’identité israélienne laïque est de plus en plus un mythe dans une société travaillée au corps par les nationalistes religieux et les ultraorthodoxes ; bientôt, cette société n’aura plus rien d’israélien, mais ne sera plus qu’une tribu juive nationaliste."

D’autres éditorialistes refusent de se focaliser sur ce sondage sujet à trop d’in-terprétations et préfèrent s’attarder sur des réalités qui fâchent. Ainsi, dans Maariv, la journaliste Saray Makover-Belikov rappelle que, "en dépit de réformes judiciaires, les tribunaux religieux, seuls habilités, comme ailleurs au Moyen-Orient, à célébrer les mariages et à prononcer les divorces, continuent à faire vivre un véritable enfer aux femmes croyantes et divorcées, un enfer que la plu-part des laïcs qui n’y sont objectivement pas soumis préfèrent ignorer".

Pour sa part, sous le titre "La religion de la Shoah", Merav Michaëli s’inquiète dans Ha'Aretz d’une réponse que peu de chroniqueurs semblent avoir relevée :

"pour 98 % des Juifs israéliens interrogés, le principe qui doit guider Israël et le judaïsme n’est ni plus ni moins que la ‘mémoire de la Shoah’. Bref, ce qui fait consensus en Israël, ce n’est pas le respect du précepte religieux ou de la règle démocratique, mais tout simplement la mémoire d’un génocide.

Outre cette culture traumatique, ce qui devrait nous faire paniquer, c’est que l’enseignement de la Shoah, selon d’autres enquêtes, n’encourage que 2,5 % des jeunes Juifs à reconnaître la primauté des principes démocratiques mais en encourage 12 % à s’engager ‘activement’ dans l’armée. Nos dirigeants ont ré-duit le judaïsme au rang de syndrome post-traumatique et nous engagent sur le chemin de l’autodestruction".

Note :* Cette enquete a été menée en 2009. Ses résultats viennent d'etre ren-dus publics.

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2012/02/06/un-pays-de-plus-en-plus-religieux-sur-la-voie-de-l-autodestruction

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61137

Shoah - L'Opération de la dernière chance II

Israël Infos

Numéro 1069 - 07.02.2012

par David Koskas

Le Centre Simon Wiesenthal a lancé une campagne nommée Opération de la dernière chance II.

Elle est destinée à collecter des informations permettant de retrouver et de faire juger les derniers individus impliqués dans les crimes de la Shoah.

Ceux qui fourniront des informations pourront recevoir jusqu'à 25000 euros de récompense. Une ligne d'urgence a été mise en place en Allemagne.

"Tout ce qui peut être fait doit être fait le plus rapidement possible parce que le temps presse", a déclaré Efraim Zuroff, l'historien chasseur de nazi qui dirige le Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem.

La condamnation pour complicité de meurtre de John Demjanjuk, gardien du camp de Sobibor, par les tribunaux allemands en octobre dernier permet d'ou-vrir d'autres dossiers.

"Cette condamnation créé une jurisprudence qui ouvre la voie à des poursuites contre de nombreuses personnes qui étaient, quotidiennement et pendant une longue période, impliquées dans des assassinats de masse et qui ont été igno-rées", a expliqué Zuroff.

Il estime que 80 personnes sont encore vivantes sur les 4000 constituant les gardiens de camps d'extermination et les membres des Einsatzgruppen.

"Le temps qui passe ne diminue en aucune façon la culpabilité des meurtriers", a rappelé Zuroff.

http://www.israel-infos.net/Shoah--L-Operation-de-la-derniere-chance-II-8094.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61144

Un mémorial manchois de la Shoah en projet au collège de Carentan

Ouest-France

Éducation mardi 07 février 2012

Afin de préparer un échange linguistique et un voyage passant par le camp d’Auschwitz, 48 élèves du collège Gambetta de Carentan (Manche) tentent de reconstituer l’histoire de 51 victimes manchoises de la Shoah : 51 juifs arrêtés dans la Manche et morts en déportation.

Un travail inédit, encadré par six enseignants, dont Olivier Jouault, professeur d’histoire-géographie qui avait contribué voici trois ans, à ranimer la mémoire d’un Carentanais mort à 20 ans en 1942, à Auschwitz.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Un-memorial-manchois-de-la-Shoah-en-projet-au-college-de-Carentan_40771-2041593-pere-bno_filDMA.Htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61147

Des collégiens enquêtent sur 51 déportés manchois

maville.com

Mardi 07 février 2012

Avant de se rendre à Auschwitz, des collégiens de Carentan (Manche) vont ten-ter de reconstituer l'histoire des 51 juifs arrêtés dans la Manche et morts en dé-portation. Un mémorial est en projet.

L'initiative

« Aujourd'hui encore, certaines personnes pensent qu'il n'y a pas eu de juifs ar-rêtés dans la Manche durant la Seconde Guerre mondiale. » Sujet sensible pour Olivier Jouault : en 2008, avec ses élèves, ce professeur d'histoire-géographie du collège Gambetta de Carentan avait sorti de l'oubli Georges Gigareff. Ce Caren-tanais, arrêté comme otage, est mort à Auschwitz en 1942. Il avait vingt ans.

Cette année, avec cinq collègues, Olivier Jouault a lancé les collégiens sur un chantier de plus grande ampleur : établir un mémorial manchois de la Shoah. Un travail préparatoire avant d'emmener 48 élèves de 4e et 3e dans un mini-tour d'Europe passant par Auschwitz. « Or se rendre à Auschwitz sans préparation est voué au fiasco », insiste l'enseignant. Du coup, Olivier Jouault a proposé aux col-légiens de reconstituer le parcours des 51 juifs arrêtés dans la Manche, tous morts en déportation. « D'où venaient-ils ? Où ont-ils été arrêtés ? Où sont-ils passés avant de mourir ? Etc. »

Peu d'archives

Pour établir cette liste de 51 noms, le professeur d'histoire a croisé plusieurs sources : des ouvrages d'historiens régionaux, mais aussi le travail de Serge Klarsfeld. Il espère que l'enquête menée avec les collégiens, et tous témoi-gnages susceptibles de leur être rapportés (1), répondra aussi à certaines inter-rogations.

Peu d'archives sont parvenues jusqu'à nous. « A Saint-Lô, elles ont brûlé dans le bombardement de juin 1944, et celles d'Avranches ont été comme « nettoyées » à la Libération, constate Olivier Jouault. Celles de la sous-préfecture de Cher-bourg en revanche sont intactes et conservées aux Archives départementales à Saint-Lô. » C'est là que se rendront les élèves ce jeudi, pour plonger dans les traces des familles, « mais aussi pour s'imprégner du contexte de l'époque, et réfléchir à la question de la responsabilité ».

« Ça fait bizarre de penser que ces gens ont vraiment existé », reconnaît Clara Legand, élève de 3e, inquiète comme Romane Nibaudeau « d'être très émue lorsqu'on sera à Auschwitz ». Alexandre Garnier et Erwan L'Hôtellier misent sur ce voyage, « pour comprendre les circonstances de la mort des déportés dans les camps ». Tous ces élèves sont unanimes sur un point : « Ce travail doit servir de leçon : que cela ne se reproduise jamais plus. » Olivier Jouault en est persua-dé : « C'est un travail inédit qui intéressera certainement les professeurs d'his-toire de la région. »

(1) Le collège recherche des éléments concernant les familles Albagli, Bobules-

co, Chetreanu, Daltroff, Galenter, Goldenberg, Grundberg, Hazac, Kraus, Levi, Lobel, Mainemer, Mielnicki, Mordoch, Rachovith, Rosental, Siskine, Sourigon, Tyl-mann, Vallobra, Veesler, Woelfing et Zucker.

Contact : [email protected] Nathalie LECORNU-BAERT.

Ouest-France

http://www.cherbourg.maville.com/actu/actudet_-Des-collegiens-enquetent-sur-51-deportes-manchois_fil-2098469_actu.Htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=61154

GENOCIDE CAMBODGIEN

Cambodge: "J'ai demandé au bourreau pourquoi..."

L'Express

Par Antonya Tioulong, publié le 07/02/2012 à 12:16, mis à jour à 14:33

Partie civile au procès du Khmer rouge Duch, Antonya Tioulong a réclamé justice pour sa soeur Raingsi. Elle témoigne après la condamnation définitive de l'ex-chef du camp S-21.

Ainsi, justice a été rendue. Duch, le directeur de l'usine de mort khmère rouge S-21, ordonnateur de l'élimination d'au moins 12 272 hommes, femmes et en-fants, reconnu coupable de crimes contre l'humanité, a été condamné en appel, le 3 février, à la réclusion à perpétuité. La peine, définitive, prononcée par la Cour suprême du tribunal parrainé par l'ONU a été voulue exemplaire.

Pour les familles des victimes, le chemin menant à ce verdict aura été une inter-minable attente. Après la révolte et le chagrin, l'impuissance trente ans durant: aucun recours n'était alors possible devant une juridiction internationale ou fran-çaise, cette dernière s'estimant incompétente. Enfin, en 2009 seulement, les pa-rents reconnus comme parties civiles ont pu exposer le martyre de leurs proches et demander aux magistrats de rendre la justice - une première dans l'histoire de la justice pénale internationale. Durant les soixante-quinze jours d'audiences du procès de Duch, ces familles auront été parfois malmenées par l'agressivité des avocats de la défense, qui leur ont reproché leur "haine" et ont tardé à exprimer un minimum de compassion à l'égard des victimes. En quête de vérité sur le sort de leurs disparus, elles se seront aussi heurtées à une cer-taine arrogance et aux mensonges de l'accusé.

Ma soeur Raingsi, 31 ans, prise avec son époux dans le piège de S-21 à la fin de l'année 1975, fut impitoyablement broyée durant de longs mois par Duch. Dans

l'enceinte solennelle du tribunal, j'ai décrit sa personnalité lumineuse, son image chérie à jamais, la perte irréparable subie par ses trois enfants; dit aussi le senti-ment de culpabilité d'une famille impuissante à l'extirper de la terreur khmère rouge. J'ai demandé au bourreau "pourquoi" et "comment" une telle cruauté. Ses seules réponses: "J'ignorais qu'elle était détenue ici", puis "J'ai entendu sa voix, reconnaissable, car elle donnait les nouvelles en français à la radio natio-nale". Sa fiche de prisonnière mentionne "battue à mort" comme cause de son décès, mais Duch osera m'affirmer: "Elle a succombé à la maladie."

Les 98 autres parties civiles ont eu des confrontations semblables avec Duch. Surtout, au fil des audiences, elles ont enregistré l'énumération des tortures et des exactions commises, qui tombaient, implacables, et se disputaient la hiérar-chie des atrocités. Autant de crimes qui méritaient la peine la plus lourde prévue par le tribunal, la perpétuité. D'où l'incompréhension et la forte émotion quand, en juillet 2010, un premier verdict établit une condamnation à

trente-cinq ans de prison, soit dix-neuf ans une fois soustraits les années déjà passées en détention et un bonus de cinq ans.

Un jugement exemplaire, prélude à l'apaisement

Ce 3 février, les parties civiles étaient anxieuses mais calmes. Soudées dans l'espoir d'un verdict qui traduirait l'extrême gravité des crimes commis. Mais aussi à l'écoute des rumeurs et à l'affût de signes - juste avant la séance, le sou-rire d'un juge à un avocat des parties civiles pouvait présager une issue posi-tive... Une ultime confrontation avec un accusé impassible, sur lequel veille un infirmier en coulisses - en cas de défaillance ? Lorsque le jugement tombe, le soulagement est unanime. Dans la salle réservée aux parties civiles, effusions, sourires et larmes. Le visage de Chum Mey, l'un des rares survivants de S-21, s'éclaire : pour lui, ce verdict a valeur d'exemple aux yeux de la jeunesse. L'apaisement est désormais possible pour le peuple khmer. Tous se déclarent satisfaits, mais pour chacun, S-21 restera une tragédie indélébile.

Antonya Tioulong est rédactrice en chef du service Documentation de L'Express, elle était représentée lors du procès par Avocats sans frontières. http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/cambodge-j-ai-demande-au-bour-reau-pourquoi_1079727.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61170

RUBRIQUE EN ANGLAIS

New residence law ‘trauma’ for students from ArmeniaISTANBUL - Hürriyet Daily News

Vercihan Ziflioğlu [email protected]

Children of Armenian workers that are enrolled in Turkish minority schools are waiting apprehensively for a new foreigners’ residence law as the new regulations could result in many foreigners being expelled from the country. 

“These kids have grown up in Turkey. This is where they received their education. It will turn their lives upside down if they are sent back,” Karekin Barsamyan, the director of the Mıhitaryan Private Armenian High School in Istanbul’s Nişantaşı neighborhood, told the Hürriyet Daily News. 

The law, which will only permit foreigners to reside in Turkey 90 days out of 180 unless they pay to obtain an insurance premium, goes into effect tomorrow.

Sixty students from Armenia are enrolled in Armenian minority schools across Istanbul, Barsamyan said, adding that the concept of being a “guest student” had already led to traumatic problems for the children. 

“A person who resides in Turkey for three months has to wait for another three months before going back into Turkey again according to the new residence law. It’s possible that these kids’ education is going to be disrupted,” he said. 

The children were admitted into Armenian minority schools for the 2011-2012 education year by means of a special permit granted by the Education Ministry. They receive education under the status of a “guest student,” which means they receive neither report cards nor diplomas. Students enrolled in minority schools must hold Turkish citizenship based on the Lausanne Treaty of 1923, while pupils are further affected by the restrictive Armenian Schools Law that was passed in the 1940s. 

“Even though this law seems to be universal, the real target is the people from Armenia. Prime Minister [Recep Tayyip] Erdoğan had openly hurled threats in 2010. The government contradicts itself. On one hand, it grants the status of a ‘guest student’ to the children and says it will enact new legal arrangements while trying to deport families on the other,” Pastor Krikor Ağabaloğlu of the Armenian Protestant Church in Istanbul’s Gedikpaşa neighborhood told the Daily News.

Angered at the time by foreign parliaments passing motions related to the events of 1915, Erdoğan threatened in 2010 to retaliate by deporting up to “100,000” Armenian citizens living illegally in Turkey.

Some families send their children to the basement floor of the Armenian Protestant Church in Gedikpaşa where they receive education informally so as to avoid exposing their identities.

“Yes, those who pay 400 Turkish Liras in insurance premiums will be able to continue residing [in Turkey] in accordance with the new law, but almost 90 percent of those coming here are women, and the wages they earn are too low. They cannot meet this price. As a church, we strive to help them materially and spiritually to get them to hold onto life. Our [means] are inadequate, however,” Ağabaloğlu said, adding that he condemned the new law. 

All these women are university graduates who found employment in patient care, baby-sitting and house labor to meet their families’ needs, he said. “I call on people’s conscience. Do not let this law go through.”  January/31/2012http://www.hurriyetdailynews.com/new-residence-law-trauma--for-students-from-armenia.aspx?pageID=238&nID=12650&NewsCatID=339

Coalition of Human Rights Groups Calls for Consideration of Cross-Border Aid Operation into Sudan

02/02/12

WASHINGTON – A coalition of human rights groups sent a letter today to Susan Rice, U.S. Ambassador to the United Nations, calling on the U.S. government to take a leading role in planning a cross-border aid operation into Sudan to ensure delivery of much needed food and medicine to vulnerable populations in the war-torn South Kordofan and Blue Nile States.The groups, which include the Enough Project, American Jewish World Service, United to End Genocide, Jewish World Watch, Investors Against Genocide, Stop Genocide Now, and Act For Sudan, said the U.S. should continue diplomatic ef-forts to open aid access to the region while at the same time consider delivering aid to the region without Khartoum’s permission.“If donor governments do not act, Sudanese people will die of malnutrition and disease,” said John Prendergast, co-founder of the Enough Project. “The regime in Khartoum continues to use starvation as a weapon with no international con-sequence. The U.S. should lead in countering these abhorrent war tactics by breaking the blockade, demanding full access throughout Sudan, and holding accountable officials who continue to starve people as a means of holding onto power.”Khartoum, in its war with SPLM-N rebels in South Kordofan and Blue Nile, has at-tacked civilians, indiscriminately bombed populations, and used starvation as a weapon. The result has been a deterioration in the humanitarian situation which could become a famine in the coming months. The Famine Early Warning Sys-tems Network warns that conditions in the two states are anticipated to reach emergency levels by March. This is one level short of famine.“An unnatural disaster is now threatening to claim the lives of hundreds of thou-sands of innocent people in Sudan through starvation and disease,” said Tom Andrews, President of United to End Genocide. “Once again, Sudanese President Omar al-Bashir, the same man wanted for genocide in Darfur, is responsible. We cannot sit idly by as people starve to death from this Bashir-made catastrophe.”The U.S. has a long history of providing cross-border aid without Khartoum’s per-mission. From the mid-1980s, a number of NGOs delivered U.S. assistance to ar-

eas throughout South Sudan and border areas in the North where the Sudanese regime attempted to obstruct humanitarian access. These efforts saved hun-dreds of thousands of lives. Similar cross-border operations in the 1980s sup-ported by the U.S. government saved countless Ethiopian lives when the regime in Addis Ababa blocked aid access.“Right now, we must be doing everything we can so that food can reach those on the brink of famine,” said Ruth Messinger, president of American Jewish World Service.The coalition of human rights organizations said they understand the concerns of some aid organizations that Khartoum will respond by denying access to Dar-fur, where the situation is deteriorating. The U.S. government should take into account the need for continued humanitarian access in Darfur in devising a com-prehensive plan to ensure the timely delivery of humanitarian aid to civilian pop-ulations in the areas of South Kordofan and Blue Nile, the groups said. Conse-quently, measures should be taken to ensure unimpeded humanitarian access and protection of humanitarian workers is also prioritized in Darfur and all over Sudan.

The Save Darfur Coalition and Genocide Intervention Network merged on No-vember 1, 2010 to create a more powerful voice dedicated to preventing and stopping large-scale, deliberate atrocities against civilians. The organization re-mains committed to its work to end the crisis in Darfur and bring peace to all of Sudan as well as to end violence in other areas of mass atrocities such as Congo and Burma. The merger creates the world’s largest anti-genocide organization, with a membership base of hundreds of thousands of committed activists glob-ally, an unparalleled nationwide student movement, more than 190 faith-based, advocacy and human rights partner organizations, and a network of institutional investors collectively representing more than $2 trillion in assets under manage-ment.

http://endgenocide.org/media/press-releases/article/groups-call-for-consideration-of-cross-border-aid-sudan

Has Anything Changed in Turkey? From Hrant Dink in 2007 to Ragip Zarakolu, 2012 -The targeting of the "Other" in Turkey - By  Desmond FernandesPresented in Committee Room 1, the Houses of Parliament, Westminster, 18th January

2012 at a Hrant Dink Commemoration event sponsored by Baroness Randerson and organized by Solidarity with Prisoners of Conscience in Turkey and the Fo-rum for Stateless Nations and 'Other' Minorities.

As we come to mark the 5th anniversary of Hrant Dink's assassination, it be-comes important to recognize that the "Other" continues to be targeted in Tur-key: The right to life, protection from the state, to associate freely, express one-self and assert one's cultural, religious and political identity remains under threat, just as it did at the time of Hrant Dink's assassination.

In some respects, the targeting of the "Other" has intensified, despite the rhetoric of so-called "Kurdish opening" by the Justice and Development Party (AKP) ruling government and moves to draft a new constitution.

As Charlie Pottins has observed:

Hrant Dink often spoke and wrote about the problems of democratisation in Tur-key, defending other authors [and writers] ... who came under criticism and prosecution for their opinions ... Dink hoped his questioning would pave the way for peace between the two [indeed, all] peoples:

"If I write about the [Armenian] genocide, [he noted], it angers the Turkish gen-erals. I want to write and ask how we can change this historical conflict into-peace. They don't know how to solve the Armenian problem" [i.e. in a demo-cratic, non-violent, non-repressive manner]. Active in various democratic plat-forms and civil society organisations, Hrant Dink emphasised the need for democratisation in Turkey and focused on the issues of free speech, minority rights, civic rights and issues pertaining to the Armenian community in Turkey...

[Targeted under Article 301, Hrant had stated of the targeting of Armenians]: "Of course I'm saying it's a genocide, because its consequences show it to be true and label it so. We see that people who had lived on this soil for 4,000 years were exterminated by these events".[ii]

Unfortunately, since that statement by Hrant, little has changed concerning the Turkish government's stance on the Armenian genocide. Genocide denial per-sists and there have been few, if any, significant improvements in terms of free speech, minority rights, civic rights and issues pertaining to the targeting of the 'Other'. Concerning restrictions on free speech and freedom of expression, jour-nalists, students, trade unionists, academics, members of the public opposed to government and state policies, lawyers, poets, artists, singers, members of op-position parties and particularly the 'pro-Kurdish' party, the Peace and Democ-racy Party (BDP), have all been targeted.

Those active in various democratic platforms and civil society organisations are being detained and subjected to various forms of targeting, not least by the 'anti-terror' squads. Anything perceived to be critical of government positions can now constitute a 'terrorist' offence. As the Turkish Interior Minister recently warned:

* *

How are they [i.e. the 'Other'] supporting terrorism? Maybe by reflecting it in their paintings. They write poems and reflect it in their poems. They write daily articles and columns about it.  Not content with that, they are trying to demoral-ize the soldiers and police who fight against terrorism by making them the sub-jects of their artworks.[iii]

Indeed, he suggested that there was no distinction between legal Kurdish politi-cians and terrorists and claimed that artistic activities could constitute terror-ism".[iv]

Writing from his prison cell, having recently been detained in one of the many raids happening almost daily in the country now,[v] Ragip Zarakolu, the director of Belge Publishing House, Honorary Board member of the Human Rights Associ-ation (IHD), the Chair of Turkey's Publishers Association Freedom to Publish Com-mittee,[vi] and the recipient of Turkey's Journalist's Society's Press Freedom Prize in 2007 (alongside the late Hrant Dink and Gulcin Cayligil), noted the way that people who have a conscience, and voice concerns about what they see/have learnt and/or witnessed, are subject to 'anti-terror' targeting:

"If conscience now serves as a justification for unfair arrests in this country, the gravity of the point we have reached makes itself felt once more. If lies pass as the truth, and denials have replaced apologies, then everything is rotten".[vii]

Indeed, with the ruling of the Istanbul 14th High Criminal Court yesterday, which only charged one person with life imprisonment for the assassination of Hrant Dink and two others for 12 years, and absurdly saw no "deep state" role in his murder (all three men, along with 16 other defendants, were acquitted of the charge of being members of a criminal organisation):

Dink family's lawyer, Fethiye Çetin, slammed the ruling, saying it meant that a "state tradition of political murders" was deliberately left intact because it did not deal with accusations of state involvement in the 2007 murder.

"They made fun of us throughout the five-year trial process. We did not know they saved the biggest joke to the very end ... This ruling means a tradition was left untouched. The state tradition of political murders. The tradition of state dis-criminating against some of its citizens and turning them into enemies", she said.[viii]

On 20 December, 49 journalists and media workers were taken into custody within the context of the so-called KCK (Kurdish Communities Union) operation. Thirty seven journalists have been remanded in custody. The raids and arrests that have been committed towards our newspaper, Dicle News Agency (DÝHA), Gün Printing House, Etik News Agency and Democratic Modernity magazine are

the summit of the "intellectual and political genocide" policy coordinated by the political government, Fethullah Gülen's movement followers, the Police, and the Judiciary institutions, which is publicly confessed by Besir Atalay. The "air vessel" of the Kurdish people and the democratic public is the Kurdish media, and now with this attack, Kurdish people and the democratic public are left breathless and it is aimed to ... drown [it]. We are working under an undeclared "coup d'état" situation ... [The] Turkish Republichas become a police state ...

Everybody should raise their voice to defend the rights of the people against the attacks of the police state ... The military forces that are under the government's command, are actually carrying out a bloody massacre through air strikes over the hills of Amed [Diyarbakir]. The attack towards the 'free press' aims to hide the war crimes of the Turkish army.[xi] The government has been attacking ev-erything that is Kurdish. The state declared war on the entire Kurdish public that wants to live freely with its own identity and language, including those with and without weapons, those belonging to PKK and not ...The Turkish government is not aware that it is actually undermining its own colonialist goal when it is de-stroying people that support the policy of living together ... The AKP needs to un-derstand that the possibility of ways of peace, living and wanting to live under the same roof is actually being destroyed by the continuous war of 30 years ... It is now targeting peaceful civilian actors ...

It is a well-known fact that nearly 5000 Kurdish politicians including 6 parliamen-tarians, 27 mayors, dozens of members of city council and executive members of BDP (the Peace and Democracy Party) have been arrested... Police operations are continuing since 14 April 2009. These coordinated operations are trans-formed to political genocide against Kurds ... The police operations have been widened to Kurdish lawyers and journalists. 41 lawyers have been held in prison since 25/11/2011.

Following this another police operation was launched against Kurdish journalists ... 36 journalists have been held in prison along with the lawyers. In total more than 70 Kurdish journalists have been in prison since April 2009.

It is abundantly clear that these police operations against Kurds are being or-chestrated by the AKP Government. All the police raids were launched immedi-ately after Prime Minister Erdoðan made inflammatory speeches attacking Kur-dish politicians. In particular, after the last amendments to the judicial system under the name of "judicial reforms", judges and prosecutors have followed the lead of the AKP Government. Despite the fact that this has been heavily criti-cized by numerous observers, the AKP Government has increased its pressure step by step against media executives. In fact the majority of media organiza-tions in Turkey are now under the control of AKP Government.[xiii]

We have experienced this new reality in connection with the Uludere Massacre of 28 December 2011 when 35 Kurdish villagers [i.e. civilians, many of them chil-dren] were killed by the Turkish F-16 bombardment even though the true iden-tity of the victims had been confirmed by border security units before the bom-bardment took place. The AKP Government is continuing to shield those respon-sible for the massacre. Furthermore, the government is preventing any detailed news appearing on TV or in the newspapers about the Uludere Massacre ...

Delivering speeches on the theme of Kurdish Identity and attending legitimate open meetings are defined as terrorist actions by the Turkish judicial system ... The AKP Government is trying to criminalize the BDP and its members by these arrests. Nevertheless, the AKP Government continues to receive very strong sup-port from member states of the European Union and the United States.[xiv]

This scandalous situation should be challenged and reversed. It should also be emphasized that many 'Others' are being targeted throughout Turkey. According to the worldwide writers association PEN, Turkish authorities have arrested up to 1,000 scholars, writers, publishers and rights advocates alone during a two-year crackdown. The Human Rights Association (ÝHD), the Education and Science Workers' [and teachers] Union (Eðitim-Sen) and the Health and Social Service Workers Union (SES), amongst others have been targeted. "According to a report prepared by the Progressive Lawyers' Association of Turkey, there are around 500 university students who are currently under arrest and charged with terror-ism. Evidence? Public prosecutors' indictments are full of symptoms of terrorism: [peacefully] participating in May Day celebrations, protesting the government['s policies] on various occasions, and, worst of all, keeping the books of Lenin, Stalin, and Che Guevara at home".[xv]

Furthermore, "8,190 people are under arrest [under] allegation[s] of 'terrorism' according to data released on November 31 by the Ministry of Justice. According to th[is] data, even children are easily accused for being involved in 'terrorism' under the Turkish Criminal Code (TMK), legislated by the ruling Justice and De-velopment Party (AKP) administration".[xvii] "'There is no press day to celebrate and there is no Day of Journalists worthy to be commemorated any more', the steering board of the Contemporary Journalists Association (ÇGD) announced on 10 January 2012, the Day of Working Journalists...'The month of January was nothing else but obliterating [ie covering up] the murders of [journalists] Uður Mumcu, Metin Göktepe and Hrant Dink, their murderers and the instigators in the deepness of the state', the journalists' organization stated".[xviii]

According to Mehmet Bozgeyik, the General Secretary of EGITIM SEN (the teach-ers' trade union):

Any opposition which does not share the AKP's viewpoint or acts in line with their political programme are considered enemies and are targeted by the AKP.

Elected officials, university lecturers, journalists, political party representatives, NGO representatives, lawyers, youth, non-AKP municipalities, in short all opposi-tion forces, are now falling within the AKP's target ...

Martin Dolzer, the author of a key 2010 Report of the Human Rights Delegation from Brussels, Berlin, North Rhine-Westphalia and Hamburg (based on a visit be-tween 15 October-25 October 2010 by lawyers, human rights observers, an MEP, a member of the German Bundestag, the Parliamentary Assembly of the Council of Europe and the Land Parliament of North Rhine-Westphalia) confirms that:

Furthermore, the systematic harassment and rape of women by the security forces is a major problem in small towns ... Generally, it is evident that ... the Turkish government has been resorting to a worrying degree to methods that in-volve the criminalisation of functioning local political structures, the detention of politicians and activists who have an impact on international public opinion or, in the provinces that are increasingly affected by military operations, even attacks on the right to life.

The Turkish government, moreover, continues to engage in Armenian, Assyrian, Syriac, Greek, Greek Cypriot, Kurdish and 'Other' genocide denialism even as 'minorities' continue to face discrimination and targeting of various kinds. As the distinguished academic Tove Skutnabb-Kangas, amongst many others clarifies, Turkey still remains in breach of at least two articles of the UN Genocide Conven-tion.[xx] Chemical weapons continue to be used by the state against targeted 'Others' and war crimes continue to be perpetrated. The report by a Human Rights Delegation from Hamburg and Stuttgart (based upon a 21-day Human Rights Delegation visit in September 2011) concluded that "the number of war crimes committed by the Turkish military has risen sharply again since 2009. These crimes include torture and the mutilation of dead guerrillas, extra-judicial executions of civilians and captured guerrillas, and the use of chemical weapons ... Since the parliamentary elections of June 2011, the Erdoðan Govern-ment has been seeking a 'Tamil solution' to the Kurdish question, and is imple-menting a modified form of this ... The fact that the Turkish Government de-scribes peace endeavours by the Kurdish side and commitment to human rights as terror represents a barrier to any political solution ... The detention of two [of our] delegation members clearly shows that the raising of human rights viola-tions is not tolerated under the AKP Government ... The AKP is evidently keen to do all it can to prevent this kind of publicity and anything that might foster the possibility of peace talks ... [Even] in Istanbul, people speak of a radical gentrifi-cation programme in the city areas around Taksim Square. For at least three years now the Kurdish population, along with Sinti and Roma, have been system-atically driven out of these areas. Mafia-style methods are routinely used in this exercise".[xxi]

For Janet Levy: "Discriminatory practices against minorities continue unabated. Full political participation, equal rights and freedom of expression and religion are curtailed" by the government. "The denial of the well-documented historical truth and the memorializing of its murderers perpetuate[s] the crime of geno-cide and is an affront to its victims, families and survivors. The descendants of the Armenian, Assyrian and Greek victims deserve nothing less than full recogni-tion of this atrocity and a full apology by the Turkish government" (Levy, Ameri-can Thinker, August 2011).

Many "representatives of Turkey's various minority communities have", indeed, "expressed skepticism regarding ongoing efforts to draft a new constitution for the country. 'Considering the current political conditions in Turkey, I do not be-lieve the new constitution will be an egalitarian one that embraces all sections of society," [said] Arev Cebeci, a Turkish-Armenian .... Turgut Alaca, the president of Turkey's Mesopotamia Culture and Solidarity Association (Mezo-Der), a Syriac as-sociation, also rebuffed claims about the new constitution's benefits, [saying]: "We cannot make use of our rights, either as normal citizens or as members of a minority. We cannot teach our language to our children. Who are we? And what will change with the new constitution, I would like to ask? ... The current consti-tution states that all citizens of the Turkish Republic are equal, but that is not what we see in practice".[xxii]

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[i] Desmond Fernandes is a former Senior Lecturer in Human Geography at De Montfort University, UK. He specializes in Genocide Studies, the criminalisation of communities and issues relating to militarisation and securitization of soci-eties. He has published widely on these issues.

[ii] Pottins, C. (2011) 'Remembering a Murdered Editor', *Random Pottins*,9 January 2011(Accessed at:http://randompottins.blogspot.com/2011/01/hrant-dink-murdered-four-years-ago-in.html

[iii] Buðlalýlar, M. E. (2012) 'The Epidemic of Terrorism', 31 December31, 2011 (Accessed at:mrzine.monthlyreview.org;http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[iv] Hürriyet Daily News (2011) 'Interior minister under fire over terrorcharges', Hürriyet Daily News, 28 December, 2011 (Accessed at:http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[v] On Friday 28 October 2011, Info-Turk confirms that "a large-scale manhunt in Istanbul against Kurdish and human rights activists" took place in which Ragip Zarakolu (director of Belge Publishing House and Chair of the Publishers Associa-

tion's Freedom to Publish Committee of Turkey) and Professor Busra Ersanli (Fac-ulty of Economic and Administrative Sciences, Marmara University, a constitu-tional analyst and a member of the Peace and Democracy Party's/BDP's intra-party constitutional commission) were detained. In his first letter from prison, sent through his lawyer Özcan Kiliç, Ragip has stated that: "My arrest and the accusation of membership of an illegal organization are parts of a campaign aiming to intimidate all intellectuals and democrats of Turkey and particularly to deprive the Kurds of any support". The International Publishers Association is also concerned that Ragýp Zarakolu's imprisonment, alongside several other writers and intellectuals like Professor Büþra Ersanlý, is in violation of Turkey's obligations under Article 19 of the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR) and Article 10 of the European Convention on Human Rights (ECHR). Indeed, under the guise of 'anti-terrorism' initiatives, no one is safe any longer. The Turkish Prime Minister's warning to those protesting against Zarakolu's and Ersanlý's detention merely highlights the extent to which matters have reached crisis point. As European Federation of Journalists President, Arne König, clarifies: "The arrest of a journalist and well-known intellectual under the pretext of terroristic activities is clearly arbitrary and abusive ... It shows how ea-ger the government is to muzzle any critical voice by using anti-democratic methods".

[vi] As the Director of Belge, Ragip has published key path-breaking books on the Armenian, Assyrian-Syriac, Greek, Kurdish and 'Other' genocides and the na-ture of Turkish state terror. He is the recipient of Turkey's Journalist's Society's (2007) Press Freedom Prize, the International Association of Genocide Scholar's (2007) Award for Outstanding Contributions to the Battle Against Deniers of the Armenian Genocide and All Denials of Genocides, the International Publishers Association's (2008) Freedom to Publish Prize and the Hakop Meghapart Medal of Honour Lifetime Achievement Award (2011) from the Armenian Human Rights Association. He is currently a nominee for the Martin Ennals Award for Human Rights Defenders.

[vii] Ziflioðlu, V. (2011) 'Zarakolu to be reunited with son behind bars', Hürriyet Daily News(Accessed at:http://www.hurriyetdailynews.com/zarakolu-to-be-reunited-with-son-behind-bars.aspx?pageID=238&nID=10402&NewsCatID=339

[viii] Today's Zaman (2012) 'Suspect gets life in Dink Murder Case, Court sees No Deep State Role', Today's Zaman, 17 January 2012 (Accessed at:http://www.todayszaman.com/news-268795-suspect-gets-life-in-dink-murder-case-court-sees-no-deep-state-role.html

[ix] Today's Zaman (2012) 'Suspect gets life in Dink Murder Case, Court sees No Deep State Role', Today's Zaman, 17 January 2012 (Accessed at:

http://www.todayszaman.com/news-268795-suspect-gets-life-in-dink-murder-case-court-sees-no-deep-state-role.html

[x]  The European Union-Turkey Civic Commission (EUTCC) notes that: "Morton Abramowitz, the former US ambassador to Turkey from 1989 to 1991, recently published an article in The National Interest (27.12.11) praising Turkish Prime Minister Recip Tayyip Erdogan as 'the world's most dynamic and impressive Mus-lim leader' ... Indeed, Ambassador Abramowitz even praises Erdogan for being 'the voice of the oppressed' ... Pardon us, but there are many who would strongly disagree with this assessment" (EUTCC, 'EUTCC response to article by Morton Abramowitz - Year of Erdogan', EUTCC, 9 January 2012. Accessed at:http://www.rojhelat.info/english/perspectives/1961-eutcc-response-to-article-by-morton-abramowitz-year-of-erdogan

[xi] A report by the Human Rights Delegation from Hamburg and Stuttgart re-cently concluded that "the number of war crimes committed by the Turkish mili-tary has risen sharply again since 2009. These crimes include torture and the mutilation of dead guerrillas, extra-judicial executions of civilians and captured guerrillas, and the use of chemical weapons ... We condemn in the strongest terms the repeated and targeted killing of civilians and BDP officials by Turkish security forces". Other human rights reports have arrived at similar conclusions, even as the British, German, French and US governments have continued to ex-tend diplomatic and even military/psychological warfare oriented support to the Turkish state in its highly questionable 'anti-terrorism' drives.

[xii] Özgür Gündem (2012)'This fire will burn you as well'. Translated by ANF, *ANF*, 6 January 2012 (Accessed at:http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[xiii] Several Turkish journalist organisations have concluded that the repressive atmosphere has intensified since the Prime Minister's meeting with national me-dia owners and executives on 21 October 2011, in which he "urged journalists to show restraint in their coverage of the conflict"(reported by Info-Turk, 30 October). Following government pressure, on 24 Octo-ber, five leading Turkish state agencies issued a communique which, disturbingly for freedom of expression advocates, announced that: "Common principles have been adopted concerning the coverage of terrorist incidents". These included sweeping agreements to engage in censorship of news and to "comply with the publication bans issued by the competent authorities" (reported by Info-Turk, 30 October). For Reporters Without Borders: "Minimising the scale of human losses or choosing not to report certain operations will just increase mistrust of the me-dia. Complete and objective coverage of developments in eastern Turkey is an essential precondition for reaching a peaceful solution to the Kurdish issue" (re-ported by Info-Turk, 30 October).

[xiv] Demirtas, S. and Kisanak, G. (2012) 'Appeal from BDP to International Pub-lic Opinion', Info Turk, 13 January 2012 (Accessed at:http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[xv] Buðlalýlar, M. E. (2012) 'The Epidemic of Terrorism', 31 December 31, 2011 (Accessed at:mrzine.monthlyreview.org;http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[xvi] Buðlalýlar, M. E. (2012) 'The Epidemic of Terrorism', 31 December 31, 2011 (Accessed at:mrzine.monthlyreview.org;http://www.info-turk.be/401.htm#people).

[xvii] DIHA (2012) 'Eight thousand 190 people under arrest for "terrorism"', DIHA, 13 January 2012 (Accessed at:http://www.diclehaber.com/2/22/1/viewNews/289864).

[xviii] DIHA (2012) 'Nothing to celebrate for press members in Turkey', DIHA, 13 January 2012.

[xix] Quoted in Peace in Kurdistan (2011) 'Mass arrests of trade unionists in Tur-key', PIK, 4 December 2011.

[xx] Tove Skutnabb-Kangas' 10 October 2010 presentation at the Frankfurt Book Fair, 'Kurdish as a mother tongue: No linguistic human rights, and linguistic genocide in education', clarifies that "Kurdish is not allowed to be used as the medium of education (the language of teaching, Unterrichtssprache) in any [public] school in Turkey ... Subtractive submersion education with Turkish as the teaching language for Kurds (and other minorities) is the main educational prob-lem ... Education offered to Kurdish children in Turkey is [also] specifically guilty of genocide according to the following two definitions: Article II(e): 'forcibly transferring children of the group to another group'; and Article II(b): 'causing se-rious bodily or mental harm to members of the group'. Our conclusion is also that subtractive education [of this kind] fulfills legally the criteria for a crime against humanity. This should be tried in courts".

[xxi] Report of a Human Rights Delegation from Hamburg and Stuttgart – By Britta Eder, Gül Güzel and Martin Dolzer

[xxii] Ziflioglu, V., Hürriyet Daily News, 8 November 2011.

RASSEMBLEMENTSEXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTION

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VANInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu,

éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives

Agenda - Le Fils du Marchand d'Olives - Agenda Collectif VAN - www.-collectifvan.org - Le Fils du Marchand d'Olives

Sur les traces du génocide arménien

Un film de Mathieu Zeitindjioglou

Avec la participation de Jean-Claude Dreyfus

Sortie le 11 avril 2012

Durée 1h17

Distribution : ZELIG FILMS

Pour leur voyage de noce, Mathieu et Anna sont partis en Turquie. Caméra au poing, pour enquéter sur Garabed, le grand père arménien de Mathieu, qui a échappé au génocide de 1915. Un road trip à travers le pays, marqué par des rencontres, mêlant animation, film d'investigation et documentaire historique pour rapporter la vision que se font les Turcs sur la tragédie de 1915.

Zfilms, Hérodiade Films et Kode Agency présentent Le Fils du Marchand d'Olives, un documentaire de Mathieu Zeitindjioglou, Français d'origine turque, fils d'im-migré arménien de la troisième génération, dont le nom arménien avait été tur-quifié. Ce nom, à l'identité double et conflictuelle, leur servira de couverture pour poser les questions qui fâchent. Leur périple les emmènera au coeur de l'Anatolie orientale, berceau de la civilisation arménienne dont les traces, vieilles de 3000 ans, semblent avoir disparues.

A l'heure où la France légifère sur la négation du génocide arménien, ce film

nous emmène à la rencontre de Turcs de tous bords et nous éclaire sur une réa-lité qu'il semble impossible de nier.

Projections de presse

Mercredi 8 février à 13h

Jeudi 16 février à 17h

Mardi 6 mars à 17h

Mercredi 28 mars à 13h

Lundi 2 avril à 14h

Gaumont - Salle 1 30 av. Charles de Gaule 92200 Neuilly sur seine

Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.lefilsdumarchand.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=61059

Agenda - 8 février/Maison des Etudiants arméniens : ren-contre avec Denis Donikian

Agenda - Agenda - 8 février/Maison des Etudiants arméniens : ren-contre avec Denis Donikian - Agenda Collectif VAN - www.collectif-van.org - La Maison des Etudiants arméniens organise le mercredi 8 fé-vrier, à 20.30 une rencontre avec Denis Donikian autour de son dernier ouvrage, VIDURES, paru aux Editions Actes sud l'année dernière. Le personnage et le livre sont hors normes mais passionnants par le re-gard original qu'ils jettent sur la société arménienne.

MAISON DES ETUDIANTS ARMENIENS

Les Conférences du Salon

Vous invitent à une rencontre avec Denis DONIKIAN écrivain, plasticien, autour de son roman :

VIDURES

Actes Sud, 2011

Le mercredi 8 février à 20 h 30

57, boulevard Jourdan, Paris 14ème (métro Porte d’Orléans ou RER B Cité Universitaire ou Tram 3)

Présentation par Gérard Malkassian

Entrée libre

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60829

Agenda - Medef International/17 février: réunion de tra-vail autour de M. Laurent Bili

Agenda - Medef International/17 février: réunion de travail autour de M. Laurent Bili - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

FIM

Medef International organise une réunion de travail le vendredi 17 février 2012, de 10h30 à 12h30, au 55 avenue Bosquet, Paris 7ème, autour de M. Laurent Bili, ambassadeur de France à Ankara et en présence de M. Pierre Lel-louche, Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur. Il s'agira de faire le point sur nos relations économiques et commerciales et les projets des entreprises fran-çaises en Turquie.

Cette rencontre sera suivie d'entretiens individuels pour les personnes qui en auront fait le demande préalablement.

Renseignements et inscriptions auprès de

Géraldine Lemble-Pavlov Directeur Adjoint Tél : 01 53 59 16 27 Mail : [email protected]

Pauline Bisquert Assistante Europe Centrale et Orientale, Eurasie et Turquie Tél : 01 53 59 16 19

http://www.fim.net/main/core.php?pag_id=21849

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61130

Génocide : jour historique pour les Tutsi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les juges antiterroristes chargés de l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président rwan-dais Juvénal Habyarimana en 1994 viennent de rendre leurs conclu-sions. Ils exonèrent les Tutsi de cet attentat qui avait déclenché la mise en oeuvre, le 7 avril 1994, du génocide - perpétré en 3 mois - d'un mil-lion de Tutsi et de Hutus modérés. Les juges chargés de l’enquête viennent en effet de montrer, preuves scientifiques à l’appui, que les tirs de missiles responsables du drame sont partis du camp militaire de Kanombe où se trouvaient des extrémistes Hutus, et qu'ils ne sont donc pas le fait de la rébellion tutsi dirigée par l’actuel président rwan-dais, Paul Kagame. L’attentat a bien été perpétré par des hommes de la même ethnie que le président assassiné Juvénal Habyarimana pour ser-vir de déclencheur au génocide des Tutsi. Les Tutsi parlent d'un jour "historique". A l'occasion de cette information d'importance, le Collectif VAN vous signale l'exposition "Génocide des Tutsi au Rwanda" qui se tient au Musée Edmond Michelet de Brive-la-Gaillarde (19100). Réalisée par le Mémorial de la Shoah, elle vise à donner une meilleure compré-hension de ce génocide. Comme l'indique l'annonce de l'exposition : "La mise en perspective du massacre des Tutsi avec celui des Herero, des Arméniens ou des Juifs permet une réflexion sur la notion même de gé-nocide, dont la récurrence a marqué l’Histoire du XXe siècle".

Evene

Génocide des Tutsi au Rwanda

Dates : du 9 Janvier 2012 au 18 Février 2012 Musée Edmond Michelet - Brive-la-Gaillarde (19100)

4, rue Champanatier 19100 Brive tel : 05-55-74-06-08 fax : 05-55-17-09-44 Mel : [email protected]

Présentation

En 1994, en moins de cent jours, étaient exterminées huit cent mille personnes au Rwanda. L’exposition réalisée par le Mémorial de la Shoah vise à donner une meilleure compréhension de ce génocide. Elle renseigne les visiteurs sur le contexte historique du conflit entre Tutsi et Hutu, et présente des dessins réali-

sés par des enfants témoins du génocide. La mise en perspective du massacre des Tutsi avec celui des Herero, des Arméniens ou des Juifs permet une réflexion sur la notion même de génocide, dont la récurrence a marqué l’Histoire du XXe siècle.

Lire aussi :

France/Rwanda - Attentat : Le Rwanda se réjouit des conclusions du rapport ba-listique http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=60220

Rwanda - attentat contre Habyarimana : l'expertise française disculpe les proches de Kagamé http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=60223

Génocide rwandais : 17 ans après la justice accuse finalement les Hutus http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=60198

URL originale :

http://www.evene.fr/culture/agenda/genocide-des-tutsi-au-rwanda-737061.php

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=60219

Agenda - Affiche rouge/Commémoration : aux Arméniens et Juifs fusillés le 21 février 1944Agenda - Affiche rouge/ Commémoration : aux Arméniens et Juifs fusillés le 21 février 1944 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

A l’occasion de la commémoration de l’exécution du Groupe Manouchian, l’Aumônerie israélite des armées et l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens vous convient à une cérémonie officielle en l’honneur des Arméniens et des Juifs morts pour la France et fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien.

Mardi 21 février 2012 à 18h

en la Cathédrale arménienne Saint Jeant-Baptise 15, rue Jean Goujon - 75008 Paris (Métro : Champs- Elysées-Clémenceau)

La prière aux Morts sera célébrée en arménien par Monseigneur Norvan

Zakarian, Primat du Diocèse de France de l’Eglise apostolique arménienne, et en hébreu par M. le Grand Aabbin Haiim Korsia, Aumônier général des Armées. Chœurs mixtes judéo-arméniens.

Confirmation : 06 19 29 85 36 - [email protected]

TÉLÉCHARGER :  L'annonce de la Commémoration

http://collectifvan.org/pdf/10-48-21-6-02-12.pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61120

Agenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche AnakoAgenda - Expo photo Marzevan et Sebastia à la Péniche Anako - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Paris - Péniche Anako - Du jeudi 2 au 26 février 2012 de 15h à 18h - EXPO PHOTO Marzevan et Sebastia - Reproductions d'anciennes photos inédites (1889 à 1922) de Marzevan et Sébastia appartenant aux familles Der Haroutiounian et Dildilian - Photographies anciennes inédites prises de 1889 à 1922 par les frères Dildilian, pionniers méconnus de la photographie naissante dans l'Anatolie profonde.

Diasporamag

Elles évoquent les personnages, les visages, les paysages ruraux, la vie urbaine avec les bâtiments, écoles, églises, mosquées, les artisans, les scènes de rue, de Sivas à Merzifon.

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Accueil-Espace associatif, Réservations Chahik 09 53 14 90 68 / 06 62 11 14 64 [email protected]

Le site de la Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/expo-photo-marzevan-et-sebastia.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61121

Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012Agenda - Amnésie Internationale est de retour le 24 mars 2012 - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

24 mars 2012, Amnésie Internationale 6ème édition !

Pour cette édition 2012, Amnésie Internationale présente sa newsletter. Un nouveau moyen pour suivre l'actualité jusqu'au 24 mars. Chaque numéro permettra de découvrir en avant première les nouveautés du programme. Depuis 2001, Annésie Internationale oeuvre pour dénoncer la négation des génocides grâce à l'union de tous les peuples victimes de ces crimes. Un concept inédit où tous les domaines se croisent pour se rejoindre. Au travers de tables rondes et de débats, de concerts de soutien et d'un village de la mémoire, Amnésie Internationale se retrouve tous les deux ans dans un lieu unique de Marseille : les Docks des Suds.

Actu #01 - Concert de soutien : Zebda, de retour à Marseille

Samedi 24 mars 2012 au Dock des Suds, Zebda est à l'affichev

Le célèbre groupe toulousain, composé de Magyd Cherfi, d'Hakim Amokrane et des frères Mouss, rendus célèbres par les morceux "Tomber la chemise", "Motivés", repart en tournée.

Après 8 ans de séparation durant lesquels ils avaient suivi leur route sur le plan artistique mais sont toujours restés politiquement soudés. Leur nouvel album sera dans les bacs début 2012.

Ils ont choisi les Docks des Suds et Amnésie Internationale pour leur grand retour sur la scène marseillaise.

2004 - 2011 : un septennat sans Zebda. Bonne nouvelle : la privation touche à sa fin avec une tournée et la sortie d’un cinquième album studio.

Voilà plus de deux décennies que Magyd, Hakim, Mustapha, Joël et Rémi ont débarqué dans nos vies. C’est à Toulouse que tout a commencé. La musique comme la militance, deux activités d’ailleurs indissociables dans le parcours de Zebda. Au fil des ans, le style s’est affirmé mais l’esprit a demeuré.

C’est sur scène que le groupe donne toute la dimension de son énergie communicative, qu’il parvient à transmettre cette mystérieuse « fibre berbère », capable de contaminer n’importe quel public.

Transmettre, partager, donner espoir. Les mots et les notes de Zebda sont un antidote à la résignation ambiante, à la tentation du repli et de la régression. Porteuses de résistance et d’émancipation, leurs chansons accompagnent de l’indignation à l’action. Avec, au final, un seul dogme : la fête fait partie intégrante de la réflexion.

A n’en pas douter, le ton Zebda nous a manqué. Et si ces années d’absence auront semblé interminables, elles ont eu le mérite de provoquer chez ses membres de l’envie de se retrouver. A chacun son rythme. Et en rythmes, dans Zebda, on s’y connait.

Et comme ils l’ont inlassablement répété à la fin de chaque concert : « Profitez-en ! ». Parce que eux, ils en profitent …

Actu #02 - Thème de la 6ème édition : la transmission

Nous ne voulons pas que le temps qui passe soit celui de l'oubli, oubli des catastrophes génocidaires et de leur mécanisme, oubli des victimes et des survivants.

Mais « avec le temps, va, tout s'en va » et nous devons, nous voulons transmettre, passer, transférer la mémoire aux générations d'aujourd'hui distantes des événements et des témoins, à nos frères humains qui ne réalisent rien de tout cela et à la postérité.

Faire savoir que l'inimaginable s'est produit, que l'indicible s'est imposé, que la banalité du mal a été organisée et que rien, depuis, ne pourra être comme avant.

Comment transmettre la mémoire de ceux que les génocides ont voulu effacer?

Comment faire passer l'idée que cela risque toujours de se reproduire si l'on y prend pas garde?

Comment transférer la pugnacité d'un combat pour une reconnaissance refusée?

Comment faire savoir, faire admettre et faire comprendre que des hommes simples se sont transformés en brutes et en barbares?

Le temps de la transmission que nous revendiquons avec Amnésie Internationale est celui de la mémoire à vif car nous refusons la banalisation et la négation.

Découvrez le clip d'Amnésie Internationale Réalisé par Cédric Apikian

http://www.youtube.com/watch?v=2JkdRMtmmC4

Le clip, Cédric Apikian a remporté de nombreux prix :

- Prix Ethic : 2e Festival du programme court - Paris 2010 - Award Of Merit : Best shorts winner - San Diego USA 2011 - Special Jury Award/TV Commercial - World Peace & Understanding - 44e Worldfest Houston USA 2011

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58913

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art reli-gieux»

Agenda - « Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Scriptorial d’Avranches pré-sente

« Reflets d'Arménie : Manuscrits et art religieux»

Du 1er février au 6 mai 2012

Scriptorial d'Avranches

Partenaire du Scriptorial, le Musée arménien de France (Paris), fonda-tion privée constituée en 1949 par un collectionneur d’art arménien, Nourhan Fringhian, a sauvegardé près de 1200 objets, témoins émou-vants de l’attachement de la diaspora arménienne en France à sa culture. Ce musée, actuellement fermé au public, s’exporte au Scripto-rial grâce au soutien de son directeur, Frédéric Fringhian. Une quaran-taine de pièces, des manuscrits et des objets d’art religieux, forment l’ossature de l’exposition « Reflets d’Arménie ». La Bibliothèque natio-nale de France apporte aussi son concours précieux : le prêt de 8 ma-nuscrits permet de montrer la diversité des styles et des écoles d’enlu-minure arménienne.

Comme l’évoque son titre, l’exposition ne fait que représenter une partie de l’immense patrimoine artistique arménien dispersé dans plusieurs pays du monde. Ainsi, plus de 30 000 manuscrits sont aujourd’hui conservés dans les bi-bliothèques et les collections diverses. Pratiquement, tous les monastères armé-niens étaient des scriptoria, des centres de copie, parfois actifs jusqu’au début du XIXe siècle, et aussi des centres de conservation des manuscrits.

Les quelques pièces présentées ont valeur de témoignage et peuvent être per-çues comme le microcosme d’un patrimoine culturel qui a survécu à tant d’inva-sions et de destructions.

Un photographe qui vit en Arménie, Artur Mryan, a été sollicité pour réaliser des prises de vue des monastères arméniens et des détails de leur décor architectu-ral. Une quinzaine de photos des monastères ainsi qu’une dizaine de portraits et

de paysages d’Arménie (exposition personnelle de l’auteur) recouvriront les murs des salles d’exposition.

Artur Mryan, né en 1975 à Erevan, s’intéresse très jeune à la photographie, grâce à son oncle photographe bien connu en Russie. Il a commencé sa carrière professionnelle comme photographe en 2006 au sein du magazine arménien « Renaissance ». Il a participé à l’exposition de photographies franco-arménienne « Face à face ». Il a publié plusieurs albums de paysages d’Arménie et réalise actuellement un projet consacré à la vie quotidienne dans les villages armé-niens.

Enfin, les reflets s’apparentent à des jeux d’ombres et de lumières. Des projec-tions et de magnifiques images de manuscrits enluminés contribueront à créer une atmosphère reflétant l’univers spirituel et la créativité des Arméniens.

Autour de l’exposition

Vendredi 3 février 18h30 :vernissage.

Dimanche 5 février 15h : Visite de l’exposition avec Edda Vardanyan, commissaire de l’exposition.

Dimanche 26 février 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre ou la figure emblématique de l’homme de pouvoir” : La présentation du manuscrit arménien du Roman d’Alexandre le Grand, le rappel de ce que la tradition occidentale nous a laissé de ce person-nage, sera pour nous l’occasion d’interroger nos conceptions contemporaines du leadership.

Samedi 3 mars De 14h à 17h : Atelier-découverte “Autour de l’écriture arménienne”, maison Bergevin.

Dimanche 11 mars 10h30 : Petit déjeuner lecture de contes arméniens avec Elisabeth Abecassis

Dimanche 22 avril 10h30 : Petit déjeuner philo “Alexandre élève d’Aristote” (Ou comment devenir un tyran sous l’enseignement d’un sage) : L’éducation rend-elle nécessairement meilleur, peut-elle être un rempart à la violence et la barbarie ?

Dimanche 6 mai 10h30 : Petit déjeuner philo “Sort-on toujours grandi des revers de la vie” : On a coutume de dire que « ce qui ne tue pas rend fort ». La culture arménienne illustre l’adage à propos et nous offre matière à nous interroger sur le dépasse-ment de soi que permettent parfois les épreuves.

Tout les mercredis De 9h30 à 11h : Ateliers “À la découverte de l’Arménie”, dans le cadre des Ate-

liers du Scriptorial. Inscription au trimestre ou à la séance, pour tout public à partir de 7 ans

Le Scriptorial d’Avranches

Place d’Estouteville 50 300 Avranches Tel : 02 33 79 57 00 Fax : 02 33 79 57 02

Détails pratiques :

http://www.scriptorial.fr/pratique-fr-horaires.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61022

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie

Agenda - Ateliers du GIT sur la liberté de recherche en Turquie - Agen-da Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le GIT France, branche fran-çaise du Groupe de travail international (GIT) « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » (initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011) annonce son programme d'ateliers sur la liberté de la recherche en Turquie. Les réunions se passent dans le cadre de l’EHESS à Paris.

GIT France

Samedi 21 janvier 2012

« Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie »

Atelier

Organisé par le GIT France

Voici les dates des séances de l’atelier qui a lieu à l’EHESS, 105 bd Raspail, 75006 Paris (le 27 janvier 2012, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8 ; le 22 juin de 9h30 à 17 h, amphithéâtre)

24 février : Conférence-débat avec Pinar Selek, sociologue et féministe, persé-cutée en Turquie, exilée en Allemagne et en France. Présentation par Serra Torun et Etienne Copeaux.

23 mars: Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie, avec François Georgeon, Etienne Copeaux (sous réserves), Emmanuel Szurek.

11 mai : L’autonomie du champ intellectuel, avec Emmanuel Szurek et Nicolas Camelio pour les années 1930-1980, et nnn. pour les années 1980-2000.

22 juin : Dispositifs de pouvoir et contrôle de la liberté intellectuelle, en Turquie et ailleurs. Programme précis à venir

http://gitfrance.over-blog.com/article-recherches-sur-la-liberte-de-la-recherche-en-turquie-97568101.html

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=60828

Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire

Agenda - Témoigner. Entre Histoire et Mémoire - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les interventions faites par Janine Altounian et Annette Becker, en février 2011 à la Fondation Auschwitz sont parues dans le n°110 (septembre 2011) de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz, Déplacements, déportations, exils, Paris-Bruxelles, Editions du Centre d'Etudes et de Documentation Mémoire d'Auschwitz ASBL/Kimé. "La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expé-rience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et opti-miser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les déplacements de populations, les répressions, voire les politiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire ottoman" (Annette Becker - Université Paris Ouest – Nan-terre, Institut Universitaire de France); "Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vécus pen-dant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis longtemps" (mise en comparaison du Journal de déportation de Yervant Odian et celui de Vahram Altounian, par Janine Altounian, Écrivain, traductrice : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation).

Revue : Témoigner. Entre Histoire et Mémoire

La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient trois fois par an leur revue (qui existe depuis 25 ans). Celle-ci diffuse ainsi l’actualité de la re-cherche pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et des Tsi-ganes. Elle a su s’ouvrir aux débats les plus actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire. Devant l’intérêt grandissant pour les questions mémo-rielles, au croisement de nombreuses disciplines, de l’histoire à la littérature et aux arts, de la sociologie aux sciences politiques, et devant la demande tout aussi grandissante venant du public, nous avons décidé lors de la parution du numéro 100 de donner à notre revue un nouveau départ. Par là même elle en-tend pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions de mé-moire que des questions d’histoire sans les dresser l’une contre l’autre.

Sans abandonner leurs missions premières et fortes de leur expérience comme du savoir acquis, la Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL se donnent aujourd’hui pour tâche d’ouvrir leur champ de recherche aux probléma-tiques des violences de masses dans le long terme historique. Se gardant de tout anachronisme, elles se proposent de revisiter de façon critique à la fois le passé et le présent de notre modernité et d’un siècle durant lequel se sont ac-complis des guerres, des violences politiques à grande échelle et des massacres de masses – des génocides aux purifications ethniques – dans lesquels la res-ponsabilité des États est impliquée directement ou indirectement. Avec Témoi-gner. Entre Histoire et Mémoire, elles tiennent à impulser le mouvement d’une relecture critique de ces problématiques sur les plans à la fois historiographique et mémoriel. C’est un nouvel éclairage de notre histoire contemporaine qu’elles proposent.

Dernier Dossier paru : n° 110 (septembre 2011) : Déplacements, déportations, exils

Sommaire et résumés du n° 110

Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – Clermont-Fer-rand 2) : Problématisation générale

I. Déplacements et déportations

Annette Becker (Université Paris Ouest – Nanterre, Institut Universitaire de France) : Les déplacements de population pendant la Grande Guerre : exodes, refuges, camps, travail forcé

La Grande Guerre a été, sur un mode délibéré ou inconscient, un laboratoire pour le XXe siècle : un terrain d’expérience de la violence, un lieu d’essai pour la mettre en pratique et optimiser ses effets sur les hommes et sur le matériel. En particulier, les zones d’invasions et d’occupations militaires ont permis de tester, grandeur nature, les déplacements de populations, les répressions, voire les po-litiques d’extermination, en ce qui concerne les Arméniens dans l’Empire otto-man.

Le mot exterminare signifie au sens étymologique expulser, mettre hors fron-tières. Pour les civils envahis et occupés entre 1914 et 1918, « être exterminés »

impliquerait cette façon d’être littéralement mis hors combat des fronts mili-taires alors qu’ils s’y trouvent englobés. Fuir, se réfugier, mode actif, mais forcé par l’invasion ; être expulsé, être déporté, mode passif, forcé, comme otage, ou pour le travail ; dans tous les cas arrachement à son lieu de vie pour un lieu d’exil que l’on sait temporaire, le temps de la guerre. Mais un temporaire qui souvent dure quatre ans. On tentera une typologie – trop – générale, de ces dé-placements de populations multiples qui ont touché des millions de civils à tra-vers l’Europe.

Janine Altounian (Écrivain, traductrice) : Lecture et refoulement d’un Journal de déportation

Une expérience personnelle cherchera à montrer en quoi se modifie la position psychique d’un sujet qui lit un Journal de déportation témoignant d’événements vécus pendant le génocide arménien de 1915 ; en quoi cette lecture modifie son rapport à la vérité et lui révèle qu’il avait refoulé l’impact de faits trop intimes de son histoire personnelle alors qu’il en avait pourtant connaissance depuis long-temps.

II. Exils et exodes Sandrine Marchand (Université d’Artois) : Taïwan, l’exil impossible

En 1945, après cinquante ans de colonisation japonaise (1895-1945), Taïwan est remise aux mains du chef du parti nationaliste chinois Chiang Kai-shek qui, avec son gouvernement et son armée, se verra refoulé hors de Chine par les forces communistes dirigées par Mao, lors de la guerre civile qui s’achèvera en 1949. Les Continentaux, ainsi nommés par les Taïwanais de souche, vivront un exil au départ considéré comme provisoire, mais qui s’éternisera jusqu’à aujourd’hui. Le régime nationaliste construit alors un discours nostalgique, anticommuniste, avec l’espoir de la reconquête du continent, dans lequel se retrouvent les conti-nentaux séparés de leurs pays d’origine et de leurs familles. Les Taïwanais de souche, quant à eux, ne se reconnaissent ni dans ce discours ni dans ce gouver-nement dont ils sont écartés dès 1945 et vivent dans l’oppression et le souvenir du massacre du 28 février 1947, causé par le gouvernement nationaliste et qui se prolongera, jusqu’au début des années 1960, par la période dite de la Terreur blanche, touchant particulièrement les intellectuels de gauche.

La situation identitaire complexe de Taïwan est l’objet d’au moins deux récits de mémoire, deux constructions de l’histoire qui entrent en conflits l’un avec l’autre, objets de discours politiques mais aussi d’écrits littéraires et de témoi-gnages. Il s’agira ici de se demander comment une armée déchue et une popu-lation exilée s’inscrivent dans une société colonisée par l’ennemi même que cette armée a combattu. Quel est son rapport à ce territoire d’exil, à cette popu-lation à la fois étrangère et familière, au continent abandonné aux communistes ? Comment, ensuite, en 1987, après la levée de la loi martiale, les Taïwanais de souche répondent-ils à quarante ans de politique privilégiant les Continentaux et mettant sous silence leur propre oppression ?

Catherine Milkovitch-Rioux (CELIS, Université Blaise-Pascal – Clermont-Ferrand 2, Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP) ̶ CNRS, Paris) : Enfance violence exil :

Témoignages d’enfants de harkis

* Dans le cadre de la réflexion sur les « déplacements, déportations, exils » ini-tiée par la Fondation Auschwitz, cette présentation se donne pour objet les té-moignages que les enfants de harkis ont consacrés aux camps de harkis consé-cutifs à la guerre d’Algérie. Jean-Jacques Jordi a souligné dans De l’exode à l’exil. Rapatriés et pieds-noirs en France l’ampleur des mouvements de populations sur lesquels la guerre d’Algérie s’est achevée. Les populations dites de « Fran-çais musulmans rapatriés » sont concernées, avec les populations pieds-noirs, par cet « exode » et cet « exil » et font spécifiquement l’objet d’un « rapatrie-ment » pris en charge, avec les manquements qu’on connaît, par l’État.

Pour les enfants de harkis, la mémoire de la guerre d’Algérie se prolonge en une mémoire de l’internement : l’espace algérien de relégation se prolonge dans l’exil des « Français musulmans rapatriés », victimes d’une « immigration de guerre ». En France, les espaces réels de relégation – camps d’accueil, hameaux forestiers ou cités urbaines – où « la mémoire est autant refusée que tue », constituent le cadre de vie du « fils de harki » : on étudiera, dans les témoi-gnages produits par cette seconde génération de la guerre d’Algérie, un héri-tage paradoxal qui semble faire porter sur les enfants la qualité, l’histoire, les conditions de déplacement, d’exil et d’internement des anciens supplétifs.

Sofia Volpato (ACLI Limburg) : Le premier après-guerre en Italie

L’article traite de la question de la présence des Italiens en Belgique au XXe siècle. Le phénomène migratoire prend essentiellement son essor après la Pre-mière Guerre mondiale : les sociétés de charbonnage cherchent de la main-d’œuvre à l’étranger pour gagner la « bataille du charbon », en stipulant les pre-miers accords pour le recrutement collectif sous contrôle de l’État. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, on estime que 30 000 Italiens résident en Belgique. Ce déplacement de population entre les deux guerres est à mettre en corrélation avec la fuite du régime dictatorial de Mussolini. En Belgique, les émigrations po-litique et économique sont imbriquées à tel point au fascisme qu’il est difficile de les distinguer. L’auteur relate des épisodes liés à la propagande, à la Résis-tance et à la déportation pour arriver jusqu’à la signature du Protocole de 1946 en soulignant que le déplacement, l’exil des Italiens en Belgique est plus une dé-portation économique car ses caractéristiques rappellent très fortement celle d’une déportation meurtrière.

Maité Molina Marmol (Université de Liège) : Les Niños pendant la guerre civile espagnole, déplacements et placements (le cas de la Belgique)

* La guerre d’Espagne (1936-1939) a provoqué d’importants déplacements de population, volontaires et imposés, internes et externes. Le présent article envi-sage la spécificité du déplacement des Niños de la Guerra, organisé par le gou-vernement espagnol notamment après le bombardement de Guernica en avril 1937. La Belgique est parmi les sept pays qui répondent à l’appel lancé par la République pour l’accueil des enfants : des 32 000 enfants évacués, 5 000 ar-rivent dans ce pays. Seront envisagées les conditions d’arrivée des Niños, les modalités de leur accueil et du rapatriement de la majorité d’entre eux lors de

l’annonce du deuxième conflit mondial, mais également le sort de ceux qui s’installeront définitivement en Belgique

III. Regards extérieurs Corine Enaudeau (Philosophe) : Réfugiés et apatrides : des droits en moins, des hommes en trop

Réclamer en 1942 la constitution d'une armée juive, c'était pour Hannah Arendt imposer une lecture politique de la persécution et affirmer que le peuple juif, pourtant sans territoire ni État, devait défendre son existence collective et re-vendiquer son identité sur la scène de l'Histoire. S'ouvre alors la question de sa-voir comment distinguer et articuler peuples, nationalités, nations et États. Car c'est dans le jeu de ces différences que des populations sont exclues du « droit d'avoir des droits », prélude à leur massacre. Nous chercherons à comprendre ce que la persécution doit à la confusion entre droit, territoire et identité. Réfugiés et apatrides sont ces parias qui ont perdu, non seulement une demeure géographiquement située, mais surtout le droit d'être ici, où que ce soit, c'est-à-dire d'appartenir au monde visible, d'y appa-raître et s'y faire entendre

Varias Régis Schlagdenhauffen (Docteur en sociologie) – Université de Strasbourg : Le Dodenherdenking à l’Homomonument d’Amsterdam : commémoration des vic-times du nazisme et usages politiques de la mémoire

Cet article propose l’analyse d’une cérémonie commémorative en souvenir des victimes homosexuelles du nazisme qui se déroule tous les ans au pied du plus ancien mémorial « homosexuel », l’Homomonument. Dans un premier temps, l’auteur explique l’origine de la cérémonie et la genèse du lieu. Suite à cela, il examine les relations sociales qui sont valorisées et dévalorisées durant le rite ainsi que la nature des groupes sur lesquels le rite est censé agir, à savoir les nouvelles recrues de l’école de police et les hommes d’origine marocaine princi-paux auteurs de violences homophobes. L’analyse du rite dans ses dimensions fonctionnelles, performatives et stratégiques montre que la commémoration du Dodenherdenking à l’Homomonument est à la fois une traduction de l’ordre éta-bli et la manifestation d’une situation d’opposition entre groupes minoritaires aux Pays-Bas.

Fleur Kuhn (Université Paris III – Sorbonne Nouvelle) : Nostalgie de la lumière de Patricio Guzmán un lieu de la mémoire chilienne

Le cinéma, parce qu’il fixe des images de la réalité susceptibles de s’ancrer dans les représentations collectives, est devenu l’un des principaux vecteurs de notre mémoire du XXe siècle. À travers l’exemple de Nostalgie de la lumière, qui est à la fois un film-mémoire et une réflexion sur la mémoire, cet article interroge la capacité qu’ont les images filmiques à former notre représentation du passé et à se constituer en tant qu’acte politique en même temps que comme œuvre artis-tique. Le documentaire de Patricio Guzmán, empreint d’une poésie contempla-tive qui contraste avec la lutte active qu’il manifestait dans ses réalisations de 1973, revendique désormais la mémoire du passé comme la seule fondation de

l’avenir du Chili. Filmant un lieu de mémoire qui met en abyme sa propre fonc-tion, il montre au spectateur le vaste désert d’Atacama où se croisent des astro-nomes contemplant les astres, des archéologues venus observer les restes de ci-vilisations précolombiennes et des femmes creusant la terre à la recherche de leurs morts, ensevelis dans ces étendues arides pendant la dictature de Pino-chet. À partir de ces regards croisés, ainsi que d’une voix narrative qui ajoute son propre « je » à celui des individus interviewés, le film nous parle tout à la fois de l’origine du Chili, de celle du cinéaste et de celle de l’humanité.

Gezichtspunten over de tentoonstelling Gekleurd verleden. Familie in oorlog voorgesteld in de St Pietersabdij te Gent van 25 november 2010 tot 25 april 2011 [À propos de l’exposition Passé coloré. Famille en guerre, présentée à l’Ab-baye Saint-Pierre de Gand du 25 novembre 2010 au 25 avril 2011]

Anneleen Spiessens (Hogeschool Gent) : Familiekroniek en oorlogsverleden Philippe Mesnard (Fondation Auschwitz, Université Blaise-Pascal – Clermont-Fer-rand 2) : Ingekleurd(e) verleden(s)

Retrouvez dans les ressources vidéos, les interventions d'Annette Becker, Yves Ternon et Janine Altounian :

http://www.auschwitz.be/index.php?option=com_content&view=article&id=444&Itemid=479

La parution du N°110 de la Revue pluridisciplinaire de la Fondation Auschwitz nous donne l'occasion de proposer ici (voir pdf en téléchargement) une interven-tion d'Isabelle Delorme,

Professeure d’histoire au Lycée Montaigne à Bordeaux, publiée dans le N°109 - Témoigner. Entre histoire et mémoire.

"Génocide arménien - De la reconnaissance sur la scène internationale à son émergence dans la bande dessinée : histoire d’une rencontre mémorielle".

Le génocide arménien (1915-1916) a été peu représenté dans le neuvième art. Sa reconnaissance récente et de plus en plus importante sur la scène internatio-nale s’est traduite par la publication de plusieurs bandes dessinées, entre 1979 et 2010. Dans ces albums, la question arménienne est d’abord posée, puis on y voit planer l’ombre du génocide, avant que celui-ci ne soit violemment mis en texte et en images.

TÉLÉCHARGER :  "Génocide arménien" d'Isabelle Delorme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=58728

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

Agenda - Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - « La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées principalement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat moderne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens. » Vient de paraître : Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mineure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire. Un ouvrage édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Mei-chanetsidis.

Le Génocide des Grecs de l'Empire ottoman

par Vassilios Meichanetsidis, samedi 28 janvier 2012, 22:44

Études sur la Campagne Etatique d'Extermination des chrétiens de l'Asie mi-neure (1912-1922) et ses suites : histoire, droit, mémoire

Édité par Tessa Hofmann, Matthias Bjørnlund et Vasileios Meichanetsidis

Pages cartonné 512, 37 photographies, cartes

ISBN 978-0-89241-615-8.

Langue : anglais

La période de transition allant de la chute de l’Empire ottoman à la fondation de la République turque se caractérise par toute une série d’actions menées princi-palement par une petite élite ayant pour objectif la construction d’un Etat mo-derne, d’une nation. L’une de ces actions consiste à éliminer radicalement, c’est-à-dire à exterminer les minorités chrétiennes ainsi que quelques autres. Les chiffres résultant d’études démographiques sont éloquents : en 1912, on comptait en Asie mineure et en Thrace entre 4 et 5 millions de chrétiens pour 7 à 8 millions de musulmans; en 1923 il ne restait plus que 250 000 à 300 000 chrétiens.

Raphael Lemkin - le juriste qui introduisit le terme de génocide au registre du droit international - se fonda sur l’extermination des chrétiens d’Asie mineure pour définir ce type de crime de guerre par le néologisme « génocide », tandis que l’éminent turcologue Néoklis Sarris (1940-2011) voyait en l'anéantissement des minorités chrétiennes l’un des principaux piliers de la formation de la Répu-blique turque. Ainsi que le font remarquer les rédacteurs de ce volume, la ré-cente résolution par l’Association Internationale des Chercheurs sur le Génocide (International Association of Genocide Scholars), en reconnaissant les Génocides grec et syriaque, élargit l’éventail des communautés victimes du génocide. Dans

ce volume on essaie donc de donner un aperçu et d’approfondir l’étude de la destruction délibérée et de l'élimination de toute présence hellénique, présence de plus de trois millénaires sur un territoire devenu aujourd’hui la « République turque ».

On notera un intérêt accru ces deux dernières décennies de la recherche sur le Génocide de la population arménienne dans l'espace Ottoman-Turquie alors que la recherche sur le Génocide des Grecs d'Asie mineure et de Thrace stagne. A cela plusieurs raisons existent, par exemple le fait que les gouvernements turcs successifs sont parvenus à intimider les diplomates dans le contexte des rela-tions turco-helléniques de la dernière génération, et à remettre en cause l’inté-grité académique (incitant certains érudits à faire carrière comme négation-nistes, soutenus par des ONG internationales, tous au nom de la lutte contre le nationalisme).

Ce volume comprend des articles-contributions sur les domaines sous-titrés : Aperçu historique, Documentation, Interprétation, Représentations et droit, Édu-cation, Mémoire, Conceptualisation et une abondante bibliographie.

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Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Première Guerre en Turquie"

Agenda - "Les persécutions des médecins arméniens pendant la Pre-mière Guerre en Turquie" - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

- Avec la nouvelle édition du livre de l'Union des Médecins Arméniens, intitulé /"Les persécutions des médecins arméniens pendant la Pre-mière Guerre en Turquie/", l'Institut Tchobanian poursuit son travail de témoin actif de l'histoire.

Editions SIGEST

Ce livre n'est pas un livre de plaisance et il n'essaye aucunement de plaire. Le but de l'Union des Médecins Arméniens est autre et il correspond à celui de l'Ins-titut. La préface d'Yves Ternon est impeccable de clarté. Par sa contextualisa-tion, elle met à l'aise aussi bien le chercheur que le combattant face à ce livre engagé dépourvu de toute diplomatie en raison de l'ampleur de la tâche. /Nikos Lygeros/

Lire la suite ici http://www.lygeros.org/lygeros/7905-fr.html

Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur http://editions.sigest.net/page00010133.html

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Cordialement, Editions SIGEST

http://editions.sigest.net/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57601

Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’OccidentAgenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org

bibliosurf.com

Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694

Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam

Présentation de l'éditeur

Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion de vie humaine et les massacres de masse.

http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide

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Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis

entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

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