a. analyse critique du dossier plan-guide · 2015-05-11 · projet de développement de la cité...

PROJET DE DÉVELOPPEMENT DE LA CIUP :MISSIONS DE MAÎTRISE D'ŒUVRE PAYSAGÈRE ET URBAINE

ET DE COORDINATION ARCHITECTURALE

160, rue du Temple. 75003 Paris - T 01 48 87 87 31 - F 01 48 87 87 32 - e [email protected]

Bruno FORTIER, architecte urbaniste mandataire, Jean-Thierry BLOCH ingénieur, Bérengère VILLAIN et Guillaume CHAMPAGNAT architectes / TN Plus paysagistes, Bruno TANANT et Julien BELLENOUE paysagistes / BERIM BET ingénierie VRD, gestion alternative des eaux, Fluides, Ethel CHAUVIN et Camille AUVRAY ingénieurs / Light Cibles concepteurs lumières, Nathalie CEDE / C&E ingénierie BET structure, Jean-Marc WEILL / ITAC BET acoustique, Jérôme GARREAU ingénieur acousticien / ZOOM Ecologie et milieux naturels, Raphaël ZUMBIEHL, géographe & écologue

CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS

A. ANALYSE CRITIQUE DU DOSSIER PLAN-GUIDE PHASE D’ÉTUDES PRÉLIMINAIRES - Décembre 2014

Projet de développement de la Cité Internationale Universitaire de ParisMissions de MOE paysagère et urbaine et de coordination architecturale


A. ANALYSE CRITIQUE DU DOSSIER PLAN-GUIDE

.5 I. LE PAYSAGE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE, L’ÉCOLOGIE ET LA BIODIVERSITÉ

.14 II. LES RÉSEAUX ET INFRASTRUCTURES

.22 III. L’ACOUSTIQUE

.23 IV. LA PASSERELLE PROJETÉE

.27 V. LA MISE EN LUMIÈRE DE LA CITÉ



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A. ANALYSE CRITIQUE DU DOSSIER PLAN-GUIDE

L’étude de préfi guration sur laquelle notre équipe a eu à travailler comportait plusieurs pistes que nous partageons largement, en même temps qu’un certain nombre d’imprécisions.

. Il y était noté que le parc imposait un vrai rajeunissement en même temps qu’un certain nombre d’adaptations (concernant notamment le dessin et l’état des allées), mais le plan de circulation à venir n’était pas arrêté, le dessin du parc Est (tel qu’étendu vers la rue David Weill) demeurait assez fl ou, la dimension écologique à lui donner à l’état de projet... Enfi n – comme le montre d’ailleurs les tableaux de chiffrage servant de conclusion – l’investissement “parc” restait assez modeste et nous pensons, pour notre part, qu’il faudra le consolider ;

. Lié à ce chapitre des déplacements, un certain nombre de contraintes (position du pont, accès handicapables vers le parc Ouest à partir de la rue David Weill) étaient bien repérées mais restaient dans le fl ou (leur prix du franchissement étant sous-estimé), tandis que d’autres étaient omises, telle l’accès handicapable à la passerelle du Cambodge ou encore au stade Ouest depuis ce même pont. Nous serons donc amenés à examiner ces contraintes avec plus d’attention et en tenant compte dans l’esquisse fi nancière que l’on trouvera ci-joint.

. S’agissant de la rue David Weill, l’étude retenait le principe d’une voie vélo et d’une circulation apaisée mais ne se prononçait pas sur la position de cette voie ou sur les moyens de réduire la vitesse au droit du cheminement de la CIUP. Elle faisait sienne l’idée d’un “corridor écologique” (assez théorique à nos yeux) mais, là encore n’en indiquait pas très nettement les moyens. Ces points seront donc précisés.



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. S’agissant du pont, seule était indiquée une position de principe sans que la nature de l’ouvrage (accessible aux automobiles, aux camions, aux véhicules d’entretien ?) ait été tranchée et sans que les questions de nivellement ou d’appuis compte tenu des réseaux - très contraignants dans le secteur, aient été examinées. Ce travail est en cours : nous en voyons la solution mais restons en attente des autorisations que la Ville de Paris devra nous accorder.

. Elle abordait enfi n (avec le chapitre du bruit et celui des maisons à créer sur chacune des parcelles A et D), les deux aspects de cette étude les plus diffi ciles et les plus étroitement encadrés.Rappelons-en les paramètres : - Deux parcelles très étroites qu’il est prévu de n’occuper qu’en assurant

une certaine “transparence” aux vues sur le lointain ; - Un objectif – en réalité minimal - de 750 logements (parcelle A) et de 650

logements (parcelle D) auquel s’ajoute un seuil de réceptivité fi xé à 22 500 m² Shon pour les parcelles A et D;

- Un PLU réglant les principes de prospect de façon habituelle mais relativement restrictive dès lors qu’on le compare à ceux que la Ville de Paris applique sur ses quartiers récents (Tolbiac et Batignolles tout particulièrement) ;

- Enfi n une échelle haute en ligne avec celle de la maison de l’Iran, mais s’éloignant notablement des volumes de rigueur sur l’ensemble de la cité.

L’esquisse d’implantation fournie y répondait à ces points et prévoyait, en rive, un dispositif maçonné de hauteur très variable (de 3 à 4,50 mètres) que son traitement externe, légèrement dégradé, permettait de planter. L’équation n’est pas simple et nous comprenons parfaitement les diffi cultés rencontrées. Il nous a toutefois semblé qu’elle était perfectible en deux points : D’une part en présentant (vers le périphérique en même temps que vers le jardin) des volumes plus variés ; ensuite en jouant des implantations retenues pour créer – vers le Sud – un effet de jardin aussi affi rmé que possible. C’est donc à ces deux objectifs que répondront nos propositions.

. Restent alors les enquêtes disponibles, celles que l’on attend et celles qui, aujourd’hui, restent encore à mener ; nous pensons ici à :- l’Etude Eco-Campus réalisée par le groupement I-Care/Alto Step/

Simethis/AAPA, dont nous attendons les dernières conclusions,- l’Etude d’Impact menée par le groupement CapTerre/Composante



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Urbaine, qui a été initiée fi n 2013, dont la version fi nalisée de l’état initial va nous être remise début septembre,

- la synthèse des documents d’entrée graphiques - topographie, réseaux, paysage - avec notamment le transfert des plans vers le référentiel Lambert/RGF93/CC49, désormais quasiment fi nalisé par un géomètre mandaté par la Cité,

- aux sondages géotechniques (analyse des offres en cours, prestataire désigné à la mi-septembre),

- à l’étude de pollution des sols (analyse des offres en cours, prestataire désigné à la mi-septembre),

- à la campagne de mesures acoustiques (consultation en cours, prestataire désigné fi n septembre),

- aux relevés géomètres complémentaires, qui viendront enrichir la base établie.

Il est clair qu’elles n’ont pas permis à l’équipe qui nous a précédé de cerner certains des contours du projet : qu’il s’agisse des carrières (et des consolidations nécessaires), qu’il s’agisse de l’état des réseaux et du statut qui est le leur dans l’enceinte même de la C.I.U.P., qu’il s’agisse des puissances ou des équipements nécessaires pour “encaisser” les 1800 nouveaux logements qui se développeront principalement le long de la frange Sud de la Cité, des enquêtes phytosanitaires, voire botaniques ou encore des prescriptions environnementales dont nous attendons les dernières conclusions.

On trouvera donc ci-joint, chapitre par chapitre, des notes plus détaillées sur chacun de ces points. Elles nous ont amené à aller, dès ce stade – et en accord avec la C.I.U.P. – plus loin que le diagnostic demandé, ne serait-ce que pour nous permettre une réévaluation du projet à mener et de son incidence dans (ou sur) l’enveloppe qui nous sera allouée.



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I. LE PAYSAGE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE,L’ÉCOLOGIE ET LA BIODIVERSITÉ

L’étude de préfi guration et le plan guide nous ont donné un grand nombre de pistes pour le futur de la Cité Internationale Universitaire. Toutefois, ce grand nombre de propositions ou de suggestions ne nous semble pas complètement au service d’un projet global qui renouvelle les lieux (les usages évoluent, les données changent) tout en gardant l’essence et les qualités exceptionnelles de ce site. On ne peut valoriser ces lieux et préparer le futur sans les intégrer à un réseau d’espaces publics ou privés, justifi ant alors les propositions ; qu’elles soient d’ordres paysagers ou architecturaux. La qualité des cheminements, la valorisation du patrimoine végétal, la meilleure intégration des équipements sportifs sont quelques exemples qui sont étroitement liés à l’inscription dans un contexte riche d’histoire et de potentiels. Le plan guide ne nous semble pas fédérer l’ensemble des propositions –même si elles sont fondées - dans un élan général qui rassemble les énergies des lieux et les énergies alentours.

En particulier, la cité Universitaire est, au-delà des bâtiments qui la composent, constituée par un site majeur et singulier en limite sud de paris. Cette position exceptionnelle depuis le début de son histoire, est devenue aujourd’hui un atout encore plus essentiel. Il est à l’articulation de nombreux sites et au carrefour d’usages très divers. Par exemple, la cité Universitaire accrochée dans une même entité verte avec le parc Montsouris pourrait associer les dynamiques d’usages sans nuire à l’autonomie de chaque entité.

Le manque de hiérarchie des propositions du plan guide disperse fi nalement leur impact dans l’ensemble de la cité et l’on a du mal à les relier par un fi l conducteur. Ainsi, le parc, élément essentiel de la vie de la cité, n’est pas suffi samment pris en compte dans les propositions – les données économiques fournies en attestent.

> La cité universitaire s’inscrit dans le relief de la vallée de la Bièvre, en rebord de plateau, sur les pentes.

Vallée de la Bièvre

Vallée de la Seine



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d e c u m a n u s

ca

r do

QuartierLatin

La Bièvre

Boulevardscirculaires

RER B

Jardin du Luxembourg

Parc MontsourisCité Universitaire

Parc de Sceau

D920

> La cité universitaire s’inscrit à la fois :- dans le projet de la ceinture verte parisienne- et dans l’idée d’une radiale sud universitaire pensée par le paysagiste JCN Forestier (1887-1930) depuis le quartier latin jusqu’au Parc de Sceaux.

Une succession de parcs et d’espaces ouverts en réseauà l’échelle de la vallée de la Bièvre et du RER B

qui dessisent une ossature paysagère dans laquellela Cité Universitaire constitue un rebond majeur.



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Le patrimoine végétal, son évolution, sa régénération, la qualité des cheminements, la valorisation des jardins des fondations sont autant d’éléments qu’il s’agit de traiter dans un projet global et fédérateur. La Cité Universitaire est un élément d’un réseau vert à grande échelle, mais aujourd’hui peu lisible : nous aurons à le développer et à le fédérer. Ce réseau vert peut se défi nir ainsi : Luxembourg / Denfert / Parc Montsouris / cité Universitaire / Gentilly / Arcueil / Corridor écologique Nord / Sud de la Bièvre…



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Le sol : les différentes qualités de sol (minéral ou végétal) et leurs usages sont largement évoquées dans le plan guide. Nous allons prolonger cette réfl exion en lien avec les cheminements piétons et voitures. Nous chercherons à optimiser les zones de prairies et à mutualiser peut être davantage les parcours afi n de réduire les zones imperméables. Comme évoqué dans le document programme nous prendrons en compte le circuit permettant un passage « rapide » dans le parc pour les véhicules de livraisons en particulier. Les zones sud aujourd’hui moins desservies puisque moins construites doivent retenir toute notre attention afi n de ne pas surcharger en zones de dessertes. En particulier dans la partie ouest de la cité, une desserte plus simple que celle envisagée est souhaitable. Non seulement pour les zones qui seront construites, mais également pour une meilleure accroche de la rue David Weill avec la cité.

La strate des déplacements et des perspectives : c’est celle des usages où la vue est importante ; voir son chemin, voir son point de destination, inscrire ses déplacements dans une perspective visuelle dessinée par le parc. Le traitement de cette strate qui alterne zones ouvertes et zones plantées est essentiel pour conserver l’esprit de parc aux usages variés, de parc ou chacun trouve son espace particulier, dans une cohérence paysagère globale. Une attention particulière doit ainsi être portée aux associations végétales, aux choix de végétaux en forme libre – une des caractéristiques de la cité - et de ce fait aux perspectives existantes ou à revaloriser, compte tenu des fortes modifi cations de la frange sud par la construction de nouveaux bâtiments.

La gestion de l’eau : cette question est essentielle pour le futur de la cité.En effet, le plan guide décrit bien l’actuelle faible qualité de l’écoulement des eaux de pluie, de même qu’en attestent nos premières expériences du site. Les solutions préconisées, principalement sous forme de noues fragmentées nous paraissent une solution qui risque de disperser les points de recueil et donc d’encombrer l’espace. Ici, compte tenu de la très grande fréquentation, les zones accessibles sont à préserver. Des solutions comme celle d’un ou plusieurs bassins de rétention – auréolés d’une fonction d’agrément - sont à étudier et à privilégier. Cette solution serait par ailleurs favorable au développement de la biodiversité.



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Le couvert végétal / la canopée : cet aspect de la perception du parc est une caractéristique forte de la Cité. En particulier le couvert des arbres de haut jet dans la partie Est. Le plan guide insiste sur ce patrimoine végétal : les pistes et les propositions pour sa pérennité et sa régénération méritent d’être développées. Ceci, en lien avec un contexte territorial de grande qualité, notamment le parc Montsouris, et dans un souci de biodiversité. Par un travail approfondi sur l’impact visuel, la diversité végétale et des ambiances, cette meilleure prise en compte du couvert végétal participe au renforcement des liens entre Parc Est et Parc Ouest. Ce point est une de nos principales préoccupations pour retrouver l’unité paysagère de la Cité. Le couvert végétal est également une donnée majeure pour le grand mail est/ouest de tilleuls. Il est essentiel de prendre en compte sa régénération et sa participation à la valorisation des perspectives du parc. L’encombrement des allées qu’il accompagne doit être interrogé.

Les jardins du monde : l’image de la Cité est très liée à la grande diversité des fondations, à leur architecture typique. Malheureusement les jardins qui y sont associés -sauf rares exceptions- sont au contraire peu représentatifs des pays. Le plan guide prévoit la conception-rénovation du jardin des Provinces Françaises. Outre ce projet ; il nous semble important d’inclure dans la réfl exion et les futures propositions d’autres jardins et d’en faire l’expression de « Jardins du Monde » montrant la diversité végétale et offrant un écrin vert aux diverses maisons et fondations.

La rive sud : une des données majeures développées dans le plan guide, est la construction de nouvelles maisons en rive Sud du parc et la mise en place d’une protection visuelle et acoustique vis-à-vis du boulevard périphérique. La solution proposée, même si elle réduit les nuisances sonores, ne semble pas tout à fait adaptée aux confi gurations les plus contraintes du site, qui propose, en de nombreuses portions de la frange Sud, une faible largeur disponible entre la limite du boulevard et les façades ou ouvrages rattachés aux maisons existantes ou à venir. Ainsi, la solution de talutage ne peut pas être effective sur l’ensemble de la longueur. De ce fait nous proposons, en lien avec les études acoustiques, de privilégier une solution qui assemble de manière cohérente différentes techniques en fonction des situations sonores et de l’espace disponible (talus,



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écran végétalisé…). La création de zones plantées d’arbres de haut jet et l’utilisation de plantes grimpantes est à approfondir au cours des phases suivantes.

Le(s) corridors écologiques : la question du corridor écologique, dans l’axe de l’aqueduc et de la rue David Weill est largement développée dans l’étude de préfi guration. Nous nous attacherons à valoriser les préconisations faites et qui concernent l’ensemble de la Cité. Toutefois, un deuxième axe se détache tel un corridor écologique supplémentaire, associé à un vecteur de circulations douces : il s’agit de l’axe central Nord-Sud reliant le Parc Montsouris, la pelouse centrale, la passerelle du Cambodge, la future promenade des berges à Gentilly et Arcueil. Il s’agira donc de mettre en valeur un axe doux, déjà porteur d’une biodiversité qu’il conviendra de conforter et amplifi er.



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La biodiversité : En terme de biodiversité, les préconisations du plan guide sont principalement orientées sur les différents types de gestion. Celui-ci propose de distingue trois «secteurs» en fonction des usages et de leur typologie paysagère. Ceux-ci seraient soumis à une pression de gestion décroissante afi n de favoriser des réservoirs de biodiversité sur certains secteurs moins fréquentés.

Les continuités écologiques sont également abordées suivant les principaux axes de déplacement stratégiques pour les espèces :- L’axe est-ouest correspondant à la continuité de la «ceinture verte»

parisienne. Celui-ci serait notamment institué par un traitement des abords du périphérique sous forme d’un dispositif «anti-bruit habité»

- L’axe nord-sud reliant des corridors permis par les infrastructures telles que l’aqueduc de la Vanne ou l’A6 à la CIUP et plus au nord au Parc Montsouris. Le franchissement du périphérique suppose une prise en compte technique du déplacement de la petite faune terrestre voire de l’entomofaune dans le réaménagement des passerelles existantes. A l’intérieure de la CIUP la perméabilité serait prise en compte par des micro-corridor nord-sud.

La prise en compte des usagers et de la gestion du parc dans pour le développement de la biodiversité apparaît une mesure élémentaire sensée néanmoins la gestion n’est pas le seul paramètre à prendre en compte : Les secteurs peuvent être plus ou moins favorables suivant leur condition biotique. D’autre part, une gestion moins importante n’est pas forcément synonyme de biodiversité et vice-versa. De plus la stratégie de gestion doit également prendre en compte les corridors.

La mise en place d’une gestion alternative des eaux pluviales devrait par ailleurs contribuer à la mise en valeur des milieux humides.Néanmoins, il est à noter que ceux-ci doivent répondre à des conditions relativement strictes pour être fonctionnels en terme de biodiversité (niveau de l’eau assèchement et dessèchement, végétation etc ...). Pour intégrer la biodiversité, la gestion alternative des eaux en surfaces doit être étudiée dès l’amont en termes de dispositifs et de fonctionnement hydraulique. Ainsi la trame bleue telle qu’envisagée en la



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pré-étude peut apparaît par trop disséminée pour assumer les fonctionnalités de zone humides.

Les différentes études orientées vers l’écologie et la biodiversité mises à notre disposition durant cette première phase des études préliminaires nous permettent d’avancer les orientations suivantes :- L’étude Eco campus, dont les explorations et conclusions seront

développées dans le second volet des études préliminaires, permet une bonne appréciation de l’intérêt de la CIUP en tant que support majeur de biodiversité dans le territoire parisien.

- Le plan guide développe des propositions intéressantes en terme de gestion et d’usage, et de corridor écologique mais la réfl exion devra être développée afi n de rendre les orientations vraiment fonctionnelles. En particulier la hiérarchisation des espaces en terme d’usage et de prestige ne va pas de soit.

- Le développement de milieux humides constituerait le gain le plus important à effectuer en terme de biodiversité. Les dispositifs de gestion alternative des eaux pluviales doivent être étudiés globalement et dès l’amont pour avoir une fonction écologique.

- Comme c’est le cas dans de nombreux de parcs, on constate un défi cit de strate herbacée haute et de strate arbustive. L’ensemble de ces strates peut fonctionner en synergie notamment dans les effets de lisières. Pour la strate herbacée haute, des efforts ont été réalisés par les gestionnaires ils sont à poursuivre. Pour les ligneux, une stratégie de diversifi cation des étages de végétation doit être entreprise.

- Par son espace et sa situation stratégique, le territoire de la CIUP détient une responsabilité importante en tant que grand corridor écologique pour les axes nord-sud et est-ouest. En particulier, le réaménagement des passerelles et le traitement sud le long du périphérique devront garantir cette fonctionnalité.



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Le projet de renouvellement de la Cité Universitaire s’appuie sur un patrimoine fort et ancré dans la mémoire collective.La diversité architecturale qui le constitue lui confère une multitude d’ambiances qui font sa particularité et sa singularité. Toutefois, le territoire alentour a beaucoup changé depuis sa création et les usages également ont été modifi és. La Cité est aujourd’hui au cœur d’un ensemble de séquences vertes.Il s’agit maintenant de tisser des liens entre ces différentes entités pour créer un vaste réseau [faisceau] diffusant à l’intérieur du Sud parisien. L’accroche par le végétal et les circulations douces doit être à la base de cette dynamique paysagère. On pourra ainsi parler de promenades vertes et de « foret urbaine ». En donnant du sens à cette grande entité paysagère, on pourra alors redonner cohérence à chaque élément, à chaque pièce du puzzle, offrant ainsi la possibilité d’enrichir la diversité des divers lieux qui composent la cité universitaire : grande pelouse centrale, jardins du monde, lisières forestières, bosquets, mail, perspectives, autant d’éléments qui composeront, par leurs différences, une partition commune.



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II. LES RÉSEAUX ET INFRASTRUCTURES

La question du statut des espaces de la CIUP conditionne la façon dont seront appréhendée les réseaux et les ouvrages. L’ensemble du domaine de la CiuP relève du domaine public (Seule la Fondation est de droit privé). A ce jour, en dehors de l’assainissement, tous les réseaux sont entretenus par les concessionnaires. Les allées sont quant à elles entretenues par la CiuP. Un projet de convention est en cours de discussion entre la CiuP et la Ville de Paris, afi n de clarifi er les domaines de maintenance, d’entretien de chacun des partis. Cependant, en fonction d’une éventuelle évolution du statut de ces espaces, des mises en conformité seraient à réaliser (coffrets d’eau, de gaz, d’électricité en limite privé / public). Le processus de validation du projet s’en trouverait également changé, tout comme la vision de l’entretien des ouvrages. Ce point devra être levé - dans la mesure du possible - au démarrage de l’AVP.

I. Un sol à investiguer et surveiller 1) Les carrières ont creusé le sous-sol de la Cité Etat du sous-sol : plan des anciennes carrières, superposition aux périmètres opérationnels et à l’esquisse pour identifi cation des points durs. En effet des injections/confortements seraient nécessaires pour les constructions mais aussi les espaces paysagers. Demande auprès de la MOA de rendez-vous avec l’IGC afi n de vérifi er leurs premières données, de leur présenter l’esquisse afi n qu’ils nous guident quant aux objectifs de consolidation attendus selon les ouvrages du projet.

Rappel des études réalisées concernant l’état du sous-sol :- SEMOFI – Rapport de reconnaissance des Sols pour l’IGC, sur la rue du

professeur Hyacinthe Vincent – 4 sondages – février 2009- EGIS Géotechnique - Etude de faisabilité géotechnique

. Mission géotechnique G12Pré-dimensionnement des fondations de pavillons de 4 étages -Septembre



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2009. Mission géotechnique G11Etude de faisabilité géotechnique des fondations de 10 pavillons de 2 à 4 étages sur la base des études et matériaux d’archive - Juillet 2009

- ATGT – Diagnostic géotechnique. Assistance technique sur les études géotechniques d’avant-projet – Version 4 de novembre 2010. Analyse de documents d’EGIS, conseil et programme d’investigations complémentaires

- Etudes en cours :. Dossier de consultation géotechnique en cours de lancement. Marché AMO étude pollution des sols : notifi cation mi-septembre. Marché à bons de commande études techniques diverses : notifi cation mi-septembre.

Il est à noter que les travaux de consolidation/confortement de carrières pour l’aménagement paysager ne sont pas pris en compte dans l’estimation à ce stade de l’étude. Ce poste peut constituer une ligne budgétaire importante en cas de situation défavorable. Cette donnée doit être connue au démarrage de l’AVP puisqu’elle conditionnera le projet aménagement du parc.

> Illust. : Les extraits de plan ci-après présentent un aperçu des galeries des carrières en présence à l’aplomb de la frange Sud de la Cité :- au niveau du parc Ouest,- au niveau du parc Est, en perspective de la Maison Internationale.Figurant en bleu roi : les campagnes de comblements déjà effectuées



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Parc Est : Carrières à l’aplomb de la Frange Sud

Parc Ouest : Carrières à l’aplomb de la Frange Sud, en perspective de la Maison Internationale

MAISON INTERNATIONALE



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2) Des réseaux souterrains à forte contrainte pour le projet

Interfaces projet d’aménagement / réseaux existants identifi és :- la conduite Est/Ouest (diamètre 1250 sous-pression), en bordure des

futures stades- les aqueducs sur la rue David Weill : interface avec le projet de pont/

passerelle.Les plans fournis de ces réseaux très contraignants (réseaux stratégiques, dont la protection comprend des zones non aedifi candi) ne suffi sent pas à déterminer la position actuelle d’une partie de ces réseaux. Des investigations physiques complémentaires devront être réalisées. Ces informations seront indispensables au démarrage de l’AVP.

3) Des caractéristiques (topographie, infi ltrabilité) à lier à la gestion des eaux pluviales

La topographie du parc de la cité et les deux grands bassins versants qui y sont associés (parc ouest / parc est), augure de la gestion des eaux pluviales. Les premiers éléments sont connus (points hauts, points bas, points d’accumulation lors des pluies), et seront intégrés au projet. Cependant, dans un cadre réglementaire qui évolue du côté de la Ville de Paris, il est essentiel de fi xer au plus tôt les exigences de cette gestion des eaux pluviales, en termes de rejets et de gestion, qui ne seront certainement pas les mêmes pour le parc Est et le parc Ouest.

II. Des réseaux existants à consolider et à développer 1) Un assainissement historique à adapter et développer

Point sur l’existant (enrichi du relevé géomètre du réseau, des conclusions des inspections télévisées) : l’assainissement de la cité est géré par un réseau unitaire, avec une partie en ovoïde, une partie en réseau non visitable. Il n’y a pas de réseau en séparatif à proprement parler, ce qui est à questionner en fonction des contraintes en termes de rejet imposées aux nouveaux bâtiments. Les inspections télévisées réalisées depuis le diagnostic constituent une base solide de renseignement concernant les tronçons de réseaux à conserver, à renforcer, à remplacer. Cependant ce travail de réhabilitation doit être croisé



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avec les besoins des bâtiments et des espaces publics dans le cadre du projet de développement.

2) Eau potable et défense incendie : un diagnostic à consolider pour mieux servir le projet

Question de la défense incendie : BSPP – pompier, desserte actuelle, retour expérience, contraintes à prendre en compte dans le cadre de la desserte à terme. A noter que les hydrants existants sont entretenus par Eau de Paris au titre de la sécurité mais, dans leur logique de gestion, ils considèrent qu’ils ne devraient pas le faire, n’étant pas gestionnaire. > En attente du rapport de diagnostic concernant les hydrants existants de la part de la CIUP.

3) La question de l’énergie et de son intégration

La prise de position sur la question de l’énergie est partielle : GrDF et CPCU ont tout deux fait une offre de raccordement des nouveaux lots, qui n’a pas encore été acceptée ou rejetée par la CIUP.

GrDF : Une offre a été émise par GrDF concernant les raccordements des nouveaux bâtiments, sur la base des réseaux existants sur le parc. Cependant, il n’y aurait pas de convention passée pour le moment entre la CIUP et GrDF.

Réseau de chauffage urbain : De la même manière, une offre a été émise par la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) pour les raccordements des nouveaux bâtiments (avec un raccordement différent pour le parc Est et pour le parc Ouest). > La Cité devra indiquer à la MOE l’hypothèse à retenir en AVP.

Réseaux d’électricité : Des travaux électriques ont eu lieu en 2013 afi n de clarifi er le tracé des câbles. Les futurs travaux de raccordement d’électricité se feront dans le cadre de la convention passée avec ErDF : 60°% à charge de la Cité, 40°% investi par ErDF. Si un nouveau poste transformateur est nécessaire à ErDF, la question de l’intégration d’un poste public dans un futur



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bâtiment devra être posée.

III. Un maillage existant à questionner 1) Des réseaux secs à ré-organiser

Réseaux de télécommunications (génie civil) et réseaux de fi bre optique (génie civil). Les infrastructures existantes ont été relevées lors d’une mission géomètre. La réfl exion en vue du développement du projet portera sur la méthodologie de desserte et de développement des projets, problématique des infrastructures mutualisées pour l’accès à des opérateurs différents selon le principe de la mise en concurrence. Réseaux d’éclairage et d’alimentation. Le réseau d’éclairage est géré par EVESA, gestionnaire pour la Ville de Paris. Selon les premières informations, il n’y a pas eu de diagnostic concernant l’état des candélabres. De plus, la question des panneaux DECAUX et de leur alimentation n’est pas résolue, DECAUX ayant répondu aux demandes de dossier techniques (DT) par la négative. Néanmoins, la CiuP étant en négociation avec DECAUX sur le devenir des panneaux, ces interrogations pourront être levées au moment de la réalisation du nouveau projet de DECAUX pour la CiuP (mise au point vers octobre 2014). Le sujet étant relativement sensible, les prochains contacts avec le concessionnaire se feront en coordination avec nos interlocuteurs à la Cité. Réseau de télésurveillance. Est-il mutualisé avec un autre réseau ? La question du concessionnaire en charge se pose également. Le développement de ce réseau devra se faire dans le cadre du projet en fonction des prescriptions. A noter que dans le cas du projet d’aménagement de la Cité, au regard des seuils tant de SHON créée (< 70 000m²) que de catégorie d’ERP (hors catégorie 1 et 2), une étude ESSP (Etude de Sécurité et de Sûreté Publique) ne sera a priori pas nécessaire : cette hypothèse devra être confi rmée par un bureau de contrôle compétent.

2) Des projets sportifs à préciser

Les deux stades existants seraient détruits puis reconstruits afi n de libérer de la surface constructible le long du périphérique. Le programme



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de ces stades doit être vu en amont afi n de les intégrer au mieux au projet. Concernant les stades en eux-mêmes, ils seraient traités en synthétique, avec des équipements type buts, clôtures, etc.Quatre questions de défi nition se posent :- l’usage : la catégorie des stades (scolaire, compétitions, et.) défi nira

le programme des équipements afférents. Aussi celle-ci doit être communiquée au démarrage de l’AVP.

- Les vestiaires : Le programme de ces bâtiments devra être défi ni plus précisément (nombre de douches, salle de change mais aussi salle de détente, salle de trophées ..?). On compte un bâtiment de vestiaire pour le stade de foot, et un pour le stade de rugby.

- l’éclairage : les objectifs à atteindre pour un stade de type compétition régionale (150 lux au sol à la mise en service, à moduler en fonction des niveaux de compétition attendus) ne seront pas compatibles avec la recommandation fi gurant au plan-guide d’éviter le matériel d’éclairage de type technique sportif et de privilégier l’insertion de mats d’éclairage latéraux intégrés dans les grands linéaires de clôture. Le maître d’ouvrage devra préciser ses exigences sur ce point.

- les pare-ballons : le plan guide indique des objectifs de « compromis possible entre porosité visuelle et pérennité ». Il faudrait faire préciser ces exigences, et intégrer cette question au traitement paysager.

Se pose enfi n la question subsidiaire relative au bruit : lors des compétitions et séances tardives d’entrainement notamment, y aura-t-il un confl it d’usage entre les stades et les logements qui seront accolés aux stades translatés ? Des dispositifs spécifi ques à prévoir ?

3) La collecte des déchets et la trame viaire : entre pratique et projet

Point sur l’existant, les servitudes en termes de circulation, de bouclage, de gabarit de véhicule.



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En complément du diagnostic fourni, il est important de souligner les interrogations encore présentes et d’anticiper les éventuels points de blocage du projet de développement. La 3e phase de développement de la cité universitaire devra se faire en cohérence avec l’histoire de la cité, mais également en lien avec les nouvelles réglementations et prescriptions en termes de confortement des galeries existantes et de gestion des eaux pluviales. Il est de plus essentiel pour le projet et la gestion future des espaces que les réseaux de transport traversant la cité soient reconnus précisément par de nouvelles investigations. Le statut des espaces de la cité devra être clarifi é afi n de mener à bien le développement des réseaux concessionnaires nécessaires (eau potable, énergie, assainissement).



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III. L’ACOUSTIQUE

La mise en place d’un dispositif de protection acoustique et visuelle vis-à-

vis du périphérique est l’objet à la fois de fortes attentes en matière d’intégration paysagère mais également en matière d’effi cacité de l’atténuation phonique.

Les premières simulations acoustiques que nous avons réalisées (cf. dossier « B. INFLEXIONS ») nous indiquent que pour être effi cient, le dispositif devra :- a minima être d’une hauteur de 3,5m,- être doté d’une certaine inertie,- limiter, autant que possible, les percées dans le système.

Par ailleurs, en complément du dispositif à proprement parlé, il faudra compter tout le long du linéaire un passage de service d’une largeur que nous estimons au minimum à 1,40m, nécessaire à l’entretien du dispositif sur sa face côté périphérique d’une part, mais également de la clôture du Domaine.

Or, l’emprise totale de la lisère protectrice devant s’adapter à la disponibilité foncière à la fois entre les différents bâtiments de la frange Sud, mais également entre la clôture et les fl ancs sud des dits bâtiments, il nous semble que les images de « paysage en terrasse » et de glacis au profi l doux s’insérant en profondeur dans le parc, ne pourraient être applicables qu’en des portions très localisées de la frange Sud, par exemple à l’aplomb de l’infrastructure du RER, dans le parc Est.

Dans les secteurs plus rationnalisés – autrement dit la plupart, d’une largeur comprise entre 2,5m et 5m – et de manière ponctuelle jusqu’à 8m, la solution prévue (celle d’un merlon maçonné et paysagé) nous paraissant alternativement trop lourde ou trop encombrante au regard de l’espace disponible (nous l’avions d’ailleurs indiqué au stade de la consultation), nous nous dirigeons actuellement vers une structure légère au sein d’un fi n « ruban végétal et arboré » en frange Sud de la Cité : à l’Est un cordon boisé, à l’Ouest des bosquets linéaires, au cœur desquels émergerait par endroits – les plus contraints - la structure d’un paravent acoustique.



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IV. LA PASSERELLE PROJETÉE

I. Diagnostic

La passerelle projetée au-dessus de la rue David Weill est restée à l’état de principe et ne pouvait donc faire l’objet d’aucune appréciation avant que nous ne l’ayons étudiée.

. Son statut n’était pas défi ni : il faudra donc le faire, sachant qu’acceptant les piétons elle peut également, soit accueillir des véhicules lourds (jusqu’aux véhicules pompiers), soit encore – et ceci au prix de contrôles attentifs – n’ac-cepter que des véhicules légers ; La C.I.U.P. semble aujourd’hui se diriger vers la première de ces deux solutions : il s’agira donc bien de construire un « pont ».

. Son nivellement n’avait pas été étudié alors qu’il comporte de multiples « en-trées » (raccord au cheminement haut parallèle aux tennis, raccord à la passe-relle d’entrée du bâtiment de la R.I.V.P. (Bruther architecte) ; atterrissage sur le talus bordant l’Ouest de l’Avenue David Weill ; et hauteur libre de 4,00m sur la rue David Weill (gabarit routier de 3,80m…). Ceci reste l’une des grandes diffi cultés du projet, sachant qu’une pente piétonne de quatre pour cent doit être respectée afi n d’accueillir les personnes à mobilité réduite.

. Les contraintes de réseaux n’avaient pas été recensées, or elles restent très lourdes : existence de trois conduites (dont l’une, réputée abandonnée, a été réaffectée en 2012) sous le talus Ouest, et ceci à une cote plus haute, et sur-tout plus proche de la rue, que celle des études préalables ne semblaient l’indi-quer) ; présence enfi n d’une conduite profonde à l’aplomb des points d’appuis que cet ouvrage nécessitera (conduite d’Orly)… Ces viennent d’être menées, mais – si nous situons désormais beaucoup mieux ces réseaux – l’accord de la Ville de Paris – Eau de Paris en particulier - s’avère indispensable, quelles que soient les solutions d’appuis que nous proposerons.



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> Illust. : Les documents de travail ci-dessous présentent en coupe et plan un premier état des lieux des réseaux en présence à l’aplomb de la position retenue dans le Plan-Guide pour l’implantation d’un ouvrage de franchissement au dessus de l’Avenue David Weill.

Coupe sur l’Av. D. Weill au droit de l’ouvrage de franchissement projeté

Vue en plan : superposition de l’ouvrage et des réseaux en présence



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. Les aménagements projetés sur la rue David Weill (voie vélo notamment) et le projet lui-même n’avaient pas été corrélées. Il faut désormais le faire et examiner, là encore, avec les services concernés, quelle implantation de surface conviendra le mieux aux solutions d’appuis qu’appellera ce projet, sachant que la Ville de Paris préfèrerait une voie Ouest, rajoutant aux diffi cultés.

. L’ouvrage lui-même était évalué à un peu moins de huit cent mille Euros HT: coût que nous estimons être celui d’une simple « passerelle » piétonne, a forciori au regard des premières contraintes identifi ées. Nos premières estimations se situent aujourd’hui entre un million et demi et deux millions d’Euros.

II. Nos premières explorations

Une maquette numérique 3D de l’ouvrage s’avérait donc indispensable et nous sommes en train de la réaliser. La solution d’un pont sur appui intermédiaire (celui-ci se situant en position Ouest) nous semble la meilleure mais comporte deux diffi cultés :

1/ Celle de l’appui lui-même, qui devra prendre en compte les réseaux (proximité et chevauchement) et supposera une mise en œuvre très soignée ; 2/ Celle du survol des trois conduits au débouché du pont, qui supposera probablement (et là encore) un ouvrage de type pont, permettant d’assurer l’atterrissage du pont dans le parc Ouest, sans pour autant s’appuyer sur le talus.

Reste alors, mais elle est baroque, la piste d’un ouvrage haubané et comportant une pile centrale permettant de porter ce double franchissement.

Nous ferons le point sur ces pistes avec la C.I.U.P.

> Illust. : Les schémas ci-après présentent nos premières explorations, sous forme de pont « japonisant » à double tablier piétons-PMR/véhicules et de pont haubané, tous deux prenant en compte les principales contraintes réseaux connues au stade des études préliminaires ainsi que le gabarit routier nécessaire à l’aplomb de l’avenue David Weill.

77 59

79 70 79 50

80 79

APPUIS ET DEMARRAGE DES PENTES A 4%

77 59

Env. 750 79 50

JEAN-MARC : PEUT-ON ARRIVER A CES DIMENSIONS ???

1176090

110

77 59

15 m de portee

79 70 79 50

MAGNIFIQUE DESSIN JAPONISANT

80 79

77 59

79 70 79 50

PORTEE : env. 15 M

80 79



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> Principe de pont « japonisant »avec un appui intermédiaire : - Double tablier PMR / Véhicules - Appui intermédiaire nécessairePrise en compte : - des aqueducs d’Eau de Paris, - gabarit routier à l’applomb de l’Avenue David Weill,

> Principe de pont « japonisant »avec un appui intermédiaire : - Logo-type, - Pile intermédiaire architecturée



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> Principe de pont haubané : - Double tablier PMR / Véhicules - Pas d’appui intermédiairePrise en compte : - des réseaux notamment Eau de Paris, - gabarit routier à l’applomb de l’Avenue David Weill,



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V. LA MISE EN LUMIÈRE DE LA CITÉ

Les premières explorations du site et témoignages des usagers, combinés à l’état des lieux amorcé dans le cadre du plan guide nous indiquent que l’éclairage du parc regroupe un grand nombre d’appareils peu qualitatifs, dont la vocation tend à se limiter à un éclairage fonctionnel lui-même parfois insuffi sant.Ainsi certains espaces identifi és comme des points noirs en matière de sécurité (pied des passerelles, lisière Sud) nécessitent un renforcement de l’éclairage à des fi ns fonctionnelles et normatives.

D’une façon générale, le parc souffre d’un manque de mise en valeur la nuit, et d’une pauvreté des ambiances nocturnes qu’il conviendra d’étoffer.

Les préconisations du plan guide proposent d’engager une réfl exion à l’échelle du site type ‘plan lumière’ afi n de proposer une lecture nocturne cohérente du site. Ceci nous parait judicieux afi n de ne pas aborder le site de façon morcelée mais de façon globale et unitaire et ainsi de proposer une lecture du site sous forme de séquences génératrices d’ambiances nocturnes particulières.Les ambiances pourront être différentes selon les usages et les espaces. Une lumière festive et généreuse dans des espaces ouverts à la rencontre, à la déambulation... Scénographique voire théâtrale ponctuellement. Nous souhaiterions, dans le cadre des préconisations indiquées, créer une identité nocturne propre à la Cité.

Dans certaines “séquences”, nous ne pourrons nous affranchir de niveaux d’éclairement à respecter sur des lieux de passages, les circulations à usage mixte et autres espaces dits « confl ictuels »… Ce sera également le cas des équipements sportifs extérieurs qui nécessiteront, pour les stades notamment, la mise en place de matériels puissants appropriés si la Cité souhaite confi rmer leur statut régional.

Il est bien noté que la Ville de Paris est le propriétaire du réseau d’éclairage et qu’EVESA est le gestionnaire du réseau pour la Ville, cela pour une durée de 10 ans. Les premiers échanges avec la section éclairage de la Ville de Paris font état d’orientations techniques générales qui guideront le développement



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du projet de mise en lumière. Nous pouvons citer :- le plan lumière intitulé «Schéma directeur d’aménagement lumière des

quartiers parisiens de la Couronne» qui nous a été partiellement transmis (charte lumière).

- le choix du matériel est soumis à la validation par le LER et la CTMU. Ainsi le choix du matériel dans le catalogue du LER est-il recommandé mais, afi n de constituer une identité visuelle propre au domaine de la Cité, d’autres options sont également possibles sous réserve de passer par une procédure d’agrément dont le traitement pourra être intégré en temps masqué au planning général du projet,

- La ville accompagne la mutation technologique qu’est la LED, a fortiori dans le cadre d’aménagements piétons ou dédiés à des circulations douces. Les performances des LED en constante évolution, peuvent aujourd’hui éclairer tout type d’espace.

- Les prescriptions photométriques applicables à Paris nous ont été transmises.

- La ville de Paris n’a pas encore autorisé l’utilisation des mâts en aluminium (développés plus récemment) et non acier.

Nous sommes partisans d’espaces urbains et paysagers où la nuit donne à voir autant que le jour. Cependant, nous ne pouvons plus éclairer de façon anarchique et irréfl échie.Aujourd’hui les optiques, les types de sources que l’on nous propose, les systèmes de gestion de l’éclairage nous aident à concilier convivialité urbaine nocturne et développement durable.Nous prendrons soin, dans la typologie de matériel suggérée, de proposer des optiques effi caces, non éblouissantes, non polluantes. Associées à un système de gestion d’éclairage effi cace et réfl échi, l’impact sur la faune et la fl ore sera mineur : Le marché propose en effet aujourd’hui des sources qui présentent l’avantage d’être économe en énergie et de longue durée de vie. Dimmables, elles permettent, associées à un système de gestion, de faire varier les intensités, le cas échéant de mettre en scène l’espace. Allumage/extinction, diminution des niveaux d’éclairement à certaines heures de la nuit, détecteurs de présence sont autant de façon de gérer l’éclairage pour qu’il soit effi cace, non énergivore et moins polluant.

a. analyse critique du dossier plan-guide · 2015-05-11 · projet de développement de la cité...

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