etude-nouvelle reflexion pour une charte paysagère en algérie

8/14/2019 Etude-Nouvelle reflexion pour une charte paysagre en Algrie

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REFLEXION POUR UNE NOUVELLE APPROCHEPAYSAGRE de nos milieux URBAINS

AOUT 2006


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Cest parce que la sant des habitants dpendait de celle de leursvilles, que les grandes cits ont t la marque de socits quirussissaient, tout au long de lhistoire, quaujourdhui nosresponsables politiques doivent faire en sorte que nos villes soientfortes et saines, car cest la faon dont elles seront planifies etgres, qui dcidera si notre avenir collectif sera brillant et durable ouau contraire brutal et chaotique.

Mme si lavenir delhumanit dpend de celui deses villes, notre expriencedans le domaine de gestion etdamnagement urbain, restetrs en dca de ce que font nosvoisins mditerranens. Dansnotre processus de productiondes milieux urbains, nos projetssont ponctuelles, sans aucune

articulation et souvent sanscohrence avec un schmadensemble de nos milieuxurbains, parce que nosresponsables, nos maires et noswalis ont pris lhabitude detravailler avec labsence deplanification relle et dtudes

pralable des impacts des plansdurbanisme et paysagers.

La sant des habitants dpend de celle de leursvilles.

Comme actuellement, nos projets urbains, gnrent desincohrences aux multiples incidences paysagres, urbanistiques,

architecturales, sociales, conomiques, cologiques et politiques, notrepays vit une crise urbaine svre et voit la dtrioration du cadre de viede nos citoyens accrotre, au point que tout les indicateursurbanistiques de nos milieux urbains sont au rouge, par la faute despremiers responsables, qui narrivent pas mettre en place unepolitique adquate en la matire, qui vise faire adhrer tout le mondeau respect des normes damliorations urbaines et assurer lentretiendu milieu dans lequel nous voluons.

A linstar de la majorit de nos milieux urbains, la commune deMsila accuse en matire damnagement urbain, dassainissement,

dclairage public et de voirie, un immense retard car cette ville de150 000 habitants qui avait pris de lampleur en terme urbanistiquesdans une totale anarchie, dfaut dune gestion normative de la ville, afini par engendrer une ville ghetto, dpourvue de commodits dans lamajorit de ses quartiers o ces citoyens vivent un vritable cauchemar longueur danne.

Ce nest que parce que nos milieux urbains continuent connatre des insuffisances en matire damnagement, malgr tout lesprogrammes dploys par notre pays, que notre prsident de larpublique M.Abdelaziz Bouteflika, aprs avoir affirm, lors de la

dernire rencontre gouvernements-walis , que nos villes sont trsmoches lexception de Ain Tmouchent, a insist quil estindispensable de crer un nouveau systme de gestion urbaine dans


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notre pays, qui consacrera le principe de lunit de la ville et luigarantissant une unit de gestion et damnagement de son espace,ainsi que son dveloppement dans la perspective dune amliorationplus nette et plus large des conditions et du cadre de vie de noscitoyens.

Si la majorit de nosmilieux urbains sont trsmoches et que rien ne marcheselon les normes urbaines, aupoint que nos agglomrationssont livres elle-mme, cestparce que le minimumdamnagement nest pas faitpar nos responsables, qui nesavent pas prendre lesdcisions adquates pourprioriser les actions mener

dans chacune de nosagglomrations, comme si fairefonctionner un organisme degestion urbaine est synonymede course lenrichissement etun bnfice de privilges, quifait de lui une oeuvre de charitet non une entit de gestion de

largent du peuple, qui a droit desavoir o vont leurscontributions au dveloppementurbain.

Nos villes sont trs moches lexception de AinTmouchent.

Malgr que dans notre pays, les lois pour la promotion dutourisme ne manquent pas et les potentialits en matire de tourisme

non plus, notre secteur touristique reste bien loin de celui desTunisiens ou des Marocains et cela mme si nous ayons despotentialits culturelles et gographiques qui dpassent de loin ceux denos voisins.

Au moment o les Marocains attirent plus de 5 millions detouristes et les Tunisiens 4 millions par an, notre pays arrive peine frler la barre des 820 000 touristes, tout en comptant notrecommunaut tablie ltrangerqui vient rendre visite leurs familles,car notre tourisme urbain ne sintgre pas dans une stratgie globale dela ville, comme un facteur de promotion des milieux urbains, en se

caractrisant par un tourisme daffaires, dagrment et vnementiel, etque les comptences de notre pays spcialiss en amnagement desmilieux urbains, ne participe pas la russite du programmedembellissement de lensemble de nos milieux urbains, afin de leshisser un niveau de standard touristique international et arriver enregistrer 4 6 milliards de dollars comme nos voisins Marocains etTunisiens, au lieu de se contenter des 133 millions de dollars que notrepays engrange annuellement.

Notre ministre dlgu charg de la Ville, a prcis que 33millions dhabitants sur les 41 millions dAlgriens seront concentrs

dans les villes lhorizon 2025 et notre ministre de lamnagement duterritoire et de lenvironnement qui prconise une multitude dactionsvisant dune part amliorer le cadre de vie des citoyens en milieux


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urbains et dautre part, allger les villes du poids li de lasurpopulation, estime que si en 1965, notre pays dnombrait quelques95 villes, aujourdhui, il en compte environ 500 villes et quelques500 000 bidonvilles travers le territoire national.

Parmi les 500 000 bidonvilles que compte notre pays, la ville deBouira en possde un en plein centre ville. Ce bidonville qui date delpoque coloniale, malgr lradication de deux grandes parties, lapartie restante persiste enclave entre la nouvelle Maison de la culture,le sige de la wilaya, la cit des 130 logements et le nouveau sige de ladara, ce qui fait que ce quartier, est cit comme une honte pourlAlgrie post-indpendante.

Un rapport sur la gestion des villes et lamlioration urbaine a tadopt, suite la rencontre gouvernement-walis du mois de Juin2006. Ce rapport recommandait lradication de plus de 400 000bidonvilles lchelle nationale et lacclration de lexpertise techniquedcide pour les villes dAlger, dOran, de Constantine et dAnnaba. Le

document avait aussi suggr la ralisation dun programmedembellissement destin hisser Alger un niveau de standardinternational, surtout quelle est juge par notre ministre de lintrieur,comme une ville qui nest pas digne de capitale et ne peux treconsidre comme une grande ville moderne et cela malgr quelle avaitune place trs dsir au 16e sicle lorsque Hassan el Wazzan dit LonlAfricain, lavait dcrit comme une ville trs grande et fait les 400 feux.Ses murailles sont splendides et extrmement fortes, construites engrosses pierres. Elle possde de belles maisons et des marchs bienordonns dans lesquels chaque profession a son emplacementparticulier. On y trouve aussi bon nombre dhtelleries et dtudes.

Entre autres difices, on y remarque un superbe temple trs grand placsur le bord de la mer et devant ce temple une trs belle esplanadeamnage sur la muraille mme de la ville, au pied de laquelle viennentfrapper les vagues et que durant la priode coloniale, elle rivalisaitavec la ville de Canne pour le festival des films.

Si aujourdhui, on regrette le temps o les Algrois donnaient auxtrangers lide dune ville calme et discipline et que personne ne peuttre fier dAlger la blanche, cest parce notre capitale a des problmesdeau, de salet, de transport, dinscurit et damnagements urbains.Avec tous ces problmes la cit de Bni Mezghana ne pourra pas se

placer au rang des capitales mondiales, car durant les derniresdcennies, on a fait delle une cit en sursis, angoissante en raison delacclration et de lampleur des destructions malgr un budget annueldpassant les 300 milliards de centimes de subventions annuelle,consacres aux Epic chargs de la sauvegarde de son cadre de vie,souvent que pour lespace dun vnement et quune fois les lampionsteints, tout le monde revient ses vieux rflexes.

Comme la cit de Bni Mezghana, notre capitale, a perdu de sonclat du pass et que son tat de lieu est fort proccupant, voireagonisant, malgr toutes les tentatives ralises par les services

durbanisme de la wilaya dAlger pour amliorer son cadre urbain etcelui de sa baie unique dans le monde, nos responsables continuent defaire la mme chose ou moins, au point que des Corens et des


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Emiraties sont venus nous prsenter leurs projets dinvestissementpour notre capitale, afin dexploiter ce que nous navons pas russi faire depuis 1962, parce que chacun des diffrents responsables degestion de notre capitale, est arriv avec une nouvelle stratgie quidivorce avec la stratgie prcdente, comme si les stratgiesdamnagements de nos milieux urbains, ne doivent pas se dvelopperde faon horizontale pour quelle atteignent leurs objectifs.

Cest parce que la cit de Mezghana a perdu son clat du pass que des Emiraties viennent nous prsenter

leurs projets dinvestissement de notre capitale.

Puisque chez lesMozabites, il est de coutume que les bonnes murs valentmieux que la science et que lebien commun passe avant lebien individuel , que lesautorits locales de la ville deGhardaa, en prparation delapplication du programme

dembellissement urbainconformment au principe : pour une vie meilleure , ont misen application la ralisation dunrseau dassainissementadquat et lamlioration desconditions daccueil de la ville.Cest ainsi quen matire derevtement de certaines artresdu centre-ville de Ghardaa, lesautorits locales ont dcid deregoudronner certaines artresdj bitumes, action qui nestpas du got de certains citoyensqui constatent avec curiosit ettonnement un dsquilibreentre les quartiers de la mme

ville, en matiredamnagements de voiries!,Allusion faite aux voiries desanciens quartiers de la ville deGhardaa, qui nont pas senti, ce jour, lodeur du bitume,comme si certains responsableslocaux de cette ville mythique ettouristique, se plaisent de

sadonner la pratique de lapolitique de deux poids, deuxmesures.

Pour une vie meilleure en milieu urbain.

Lors de sa tourne dinspection dans huit chantiers Alger enJuin 2006, notre ministre de lHabitat et de lUrbanisme, avait insist sur

la qualit et lesthtique dans la ralisation des projets, tout enestimant quil faut lever le niveau de conception en allant vers le haut,sinon nous allons tout droit vers la mdiocrit.


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Si notre ministre de lHabitat et de lUrbanisme, fait souvent desconstats et des remarques amers, lors de ses sorties sur le terrain, dansle but damliorer le rsultat des ralisations des projets de logements,notre ministre des Travaux Publics, lance souvent des mises en gardespour veiller sur la qualit des projets routiers, au point dexhorter lesresponsables en charge de la ralisation, de tenir compte galement dudossier environnemental car il a dcid de mener une guerre sans merci la mdiocrit et la ngligence dans la ralisation des projetsdamnagement.

Cest parce que nos autorits locales, persistent ne pas mettreau profit de leurs circonscriptions administratives, les comptencesalgriennes spcialises en amnagement urbain, linstar de ceux quiont fait la nouvelle ville de Ain Tmouchent, que la mdiocrit et langligence ont domin nos amnagements et nos ralisations desmilieux urbains, au point que certains de nos ministres, narrtent pasde faire des remarques ou de donner des mises en gardes et que notreprsident de la rpublique en fasse un constat amer pour ltat de nos

milieux urbains.

Aujourdhui, que nosmilieux urbains ont perdu leurarchitecture et que nos projetsdamnagements sont devenusde moins en moins durables, ledevenir de nos milieux urbainsest un thme qui a autant depoints de rflexion, aussi bienpour nos pouvoirs publics, nos

dirigeants politiques, nosspcialistes en amnagementurbain, ainsi que pour le simplecitoyen directement impliqudans la transformation de sonenvironnement urbain, car nosprojets urbains actuels ont lemrite de dvoiler les limites desdmarches polytechniciennesexistantes de la professiondarchitecte et durbanisme, qui

sont arnaqus par des

charlatans de tout bord et quirussissent induire en erreur,par leur gosme et autorit,tous les matres douvrage, tousles pouvoirs publics et mme lecitoyen algrien.

La mdiocrit et la ngligence dominent nosamnagements.

Puisque aujourdhui, le constat de nos milieux urbains est amer,la question qui reste sans rponse pour nos responsables est de savoircomment faire pour russir rendre nos milieux urbains, conformesaux normes des villes modernes et instaurer un cadre de vie meilleurpour nos citoyens?

Cest par le diagnostique de la nature de notre systmedamnagements urbains actuel, que nous serons emmens biencomprendre les causes qui paralysent nos milieux urbains et lesraisons de la panne dides de nos responsables chargs de la gestiondes villes et de lamlioration de nos milieux urbains.


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Comme les mthodes de travail et lexprience de nos architecteset urbanistes, depuis lindpendance, nont pas pu russir la continuitpaysagre de nos milieux urbains et lamlioration du cadre de vie denos citoyens, lexception de la nouvelle ville de Ain Tmouchent,devons nous continuer faire appel aux spcialistes trangers pour lestudes et la ralisation des projets damnagements urbains, ou faut-ilrechercher et exploiter srieusement les comptences professionnellesalgriennes existantes et spcialiss en matire damnagementspaysagers des milieux urbains ?

Aprs quarante quatre ans deffort, en matire damnagementurbain, sans rsultat dans notre pays, nos responsables de projetsdoivent sopposer fermement au bclage des tudes, tout en refusantcatgoriquement au moindre changement fantaisiste des tudesdamnagement dfinitivement ficels et bon pour excution, quels quesoient les fantasmes superficiels des personnes aussi influentes etautoritaires soient-elles, dans les rangs de ladministration ou ailleurscar nos milieux urbains ont besoin, aujourdhui, de comptences

dtenteurs de solutions damnagements de nos villes et villages,capables de travailler dans la transparence et le respect des lois envigueurs, comme celle qua russi lquipe algrienne la nouvelle villede Ain Tmouchent, qui tait compose darchitectes, durbanistes etdun architecte paysagiste et ont fait montrer le miracle algrien moindre cot, une gestion bien tablie et suivie par la banquemondiale.

Aprs Ain Tmouchent,plusieurs villes algriennes selancent aujourdhui, dans un

vaste programme damliorationdu cadre de vie des citoyens,tout en bnficiant de moyensde collecte des orduresmnagres et dun richeprogramme damnagement desespaces verts et des placesurbaines. Ces oprationsdembellissement de nosgrandes villes qui vont coterchres nos contribuables,

pourront rsoudre la complexitde nos grandes agglomrationsurbaines et leurs rendre leursbeauts dantan en matiredamnagement urbain, si lespratiques damnagements sontloeuvre dune quipe

comptentes et exprimenteavec comme model lexpriencede la russite en matire

damnagement urbain de AinTmouchent, mme si cette fois-ci il ny aura plus lappui desexperts de la banque mondiale.

Le miracle urbain grce un savoir-fairealgrien.

Selon un rapport de la direction de lenvironnement de la wilayade Blida, les 47 espaces verts qui stalent sur une superficie de 79 232

m, ne cessent de se dgrader pour cause dabsence dentretien, degardiennage et de manque de civisme des citoyens. et selon lesrvlations dun conseiller au ministre de lEnvironnement et delamnagement du territoire, la norme de notre pays des espaces verts


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nest que de 1 % par rapport lespace urbain, alors quen Tunisie elleest de 12% et quau niveau mondiale, elle est gnralement de 10%.

A la fin du XIX e sicle dans les grandes cits europennes, leslites admettaient que le dveloppement des milieux urbains ne pouvaittre laiss au hasard et que pour parer aux consquences parfoisdsastreuses de ce dveloppement, il fallait contrler laspect paysagercar longtemps considr comme un point de vue sur la nature quisoffre lobservateur, le paysage est maintenant devenu le pointsensible des milieux urbains occidentaux car toute beaut est fondesur les lois des formes naturelles et que l'architecture dun milieu urbainest d'mouvoir et non d'offrir un simple service au corps de l'homme.

Il est temps pour nous, aujourdhui, de rflchir mettre en placeles conditions ncessaires, comme celles demands par lesrecommandation de notre prsident de la rpublique, lors de larencontre gouvernement-wali , afin de changer nos mentalits et nosmanires dimaginer les raisons de vivre ensemble, sans cder

lindividualisme conomique, car par lapplication dun nouveausystme urbain adapt nos traditions historiques et urbanistiques, onfera contrer court terme la dgradation de lenvironnement, dupaysage, du tissu et des infrastructures urbaines, tout en donnant noscitoyens un cadre de vie urbain amlior, en plus dune qualit de viequotidienne car nos milieux urbains sont notre seul refuge durant notrevie du quotidien.

Mme si notre pays estriche en potentialit et que sescaisses sont pleines dargent,

aujourdhui, nos milieux urbainsrestent dans une situationdimpasse et avec un futurincertain dans le cadre delamlioration des conditions devie des citoyens car toutes lespolitiques suivies, jusqumaintenant, pour la russite delamlioration du cadre de vie etde la gestion des milieuxurbaines sont avec des checs

et cela par cause dune prsencedincomptence en matiredamnagements urbains, quiperdure coll leurs postes,faisant fuir vers des horizonslointaines, toute comptence

algrienne spcialise, qui veuttravailler avec honneur, dignitet tique dans son pays, pour

mieux amliorer le cadre de viede leurs citoyens en milieuxurbains.

Des conditions adquates pour nos milieuxurbains.

Dans notre pays, le premier souci de nos autorits localesautoproclames, est souvent dempcher nos comptences, en matiredamlioration du cadre de vie des citoyens en milieux urbains, deconstruire des villes authentiques qui rendront nos agglomrationsurbaines leurs places dantan et de donner notre peuple lespoir derenouer avec lavenir de lhumanit. Ces mmes responsables locauxnapparaissent sur le terrain, pour amliorer nos milieux urbains, que


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pour prparer la visite du prsident de la rpublique avec tous lesmoyens matriels et humains, afin de rhabiliter les failles des grandesartres de la ville, juste pour le temps de la visite prsidentielle.

Construire des villes authentiques

Pour remdier auxpratiques anciennes tablies parnos responsables locaux,depuis notre indpendance, enterme de gestion urbaine, le 20fvrier 2006, notre Parlement,par ses deux chambres runies,a agr par un vote lunanimit

la premire loi dorientation de laville dans lhistoire de notre

pays. Cette loi-cadre qui est uneplate-forme devant permettre la ville la ville algrienne deredorer sa fonctionnalit et sonidentit, consacre lavnementdune nouvelle politique de lagestion urbaine qui prendra encharge la situation de nos villeset apporte une nouvelleapproche pour lamlioration denos milieux urbains, afin dviterde tomber dans les erreurs dupass et dviter dautres

drames urbanistiques. Parailleurs, ce texte de loi prvoitde nouvelles dispositions visant attnuer les pathologiesurbaines, matriser lacroissance des villes, prciser le cadre lgal quirglementera la ville et promouvoir et prserver lesespaces publics et les espacesverts mais elle reste loin de

combler toutes les erreursaccumules depuis notreindpendance.

Maintenant que nos amnagements paysagers au sein de nosmilieux urbains, sont devenus disparates et que ltat de la verduredans nos agglomrations est trs dplorable, le peu dintrt accordpar nos responsables aux amnagements urbains et lurbanismevgtale dans notre pays, nous donne matire rflexion sur cettesituation, afin de redonner nos milieux urbains, un nouveau visage

environnemental et paysager adquat, o le mot paysage deviendra siriche de sens et que ne nous pouvons plus penser nos milieux urbainssans lui, car paysage et espaces verts, sont deux mots qui entrent deconcert dans la pratique professionnelle de larchitecture du paysage etque on entend, par le terme architecture du paysage , lart ou lascience de lamnagement de terrains, en harmonie avec les espaces etles lments qui sy trouvent, pour un usage scuritaire, efficace, sainet satisfaisant par les citoyens.


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Lamnagement paysager est un art et une dmarchedes architectes paysagistes.

La profession delarchitecte paysagiste, lartisandu mtier de l'architecture du

paysage, se situe la charniredes proccupationsd'amnagement de l'espaceentre environnement etarchitecture car elle estcomplmentaire et partenaire del'cologue et de l'architecte etpartageant des savoir-faire avecl'un ou l'autre, ainsi lesarchitectes paysagistesinterviennent en amont desprojets pour les tudesurbaines, pour les tudesd'impacts mais aussi pour larequalification des cits ou desespaces difficiles amnager.

Si la conception des jardins, des parcs est une tche qui semble

la porte de chaque architecte ou urbaniste, lamnagement paysagerdes milieux urbains est un art et une dmarche des architectespaysagistes, car ils sattlent a dcrypt le site, le lieu detransformation pour faire natre un projet o chaque architectepaysagiste possde sa sensibilit propre de nature faire exister et transformer en ralit une ide ou un concept, car larchitectepaysagiste nest pas seulement un homme de lart, cest aussi unconnaisseur et un observateur des phnomnes naturels en milieuxurbains.

Larchitecte paysagiste est un professionnel qui semploie crerdes sites vitaux en milieux urbains, qui invitent lmerveillement et quine laisse jamais pour compte la gestion durable de notre milieu car iltravail sans relche tablir un quilibre entre lusage et la jouissancede la terre dune part, et la conservation et la salubrit delenvironnement dautre part et que de lutopie la ralit urbaine estdevenue lquation qui est rsolue par lui, pour mener bien laralisation dun amnagement urbain et son systme de gestion,comme prvu par lobjectif fix par notre prsident de la rpublique lorsde la dernire runion wali-gouvernement .

A la Casbah dAlger, on constate que sur les 17 000 maisonsrecenses en 1962, ils ne subsistent que 800 aujourdhui, dont 200menacent en ruine malgr quune institution de gestion existe et quelledote de tout les moyens pour rhabiliter ce qui reste de cette cithistorique. Si chez nos voisins, la mdina de Fs ou la vieille ville deTunis sont mieux sauvegardes que nos casbahs, mme-ci nouspartageons, avec eux, la mme culture, les mmes traditions et lesmmes modes de vie, ce nest que parce que chez eux, les architectespaysagistes ont dj acquis leurs places dans les amnagements et larestauration des milieux urbains et que dans notre pays, on continu construire et rhabiliter nimporte comment, tout en continuant

dignorer larchitecture du paysage, que nous continuos de connaitreque par le mot paysage, qui veut dire pour nous jardin ou espacevert car depuis lindpendance, lAlgrie manque dcolesspcialises en architecture des jardins et des amnagements


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paysagers dans son patrimoine universitaire, ainsi quune lgislationpour imposer la place de larchitecte paysagiste dans le processus desamnagements paysagers en milieux urbains.

La mdina de Fs ou la vieille ville de Tunis sont mieux sauvegardes que notre casbah du vieil Alger.

Aprs les compromissions et les incomptences, au point quenotre pays est devenue reine des chantiers inachevs et des villascubiques , lAlgrie daujourdhui doit savoir inclure larchitecte

paysagiste dans son processus damnagement urbains et de russirlamlioration du cadre de vie de ses citoyens, tout en lexigeant par unebatterie de protections lgislatives, dans chaque tude damnagementurbaine ou paysagre car seul larchitecte paysagiste saura transformerles lieux de nos milieux urbains, dune manire potique tout en tant la fois un artiste et un artisan, comme elle doit combler son manquedarchitectes et de techniciens paysagistes par la cration dun cursusuniversitaire spcialis pour la formation des architectes et desingnieurs paysagistes, ainsi que la reconduite des formations pour lestechniciens et les ouvriers paysagistes dans les instituts agronomiqueset les centres de formation.

Depuis quelques annes, la profession darchitecte paysagiste necesse daugmenter la fois en quantit et en qualit travers les paysmeditrrannens, sauf dans notre pays o une lgislation sur lepaysage urbain savre ncessaire, pour venir rglementer unedemande paysagre en milieu urbain et notamment au niveau du voletpaysager du permis de construire et de la prise en compte du paysagedans le POS et PDAU.

Cest parce quil sagit dune attente de nos citoyens, qui aspirent

de manire lgitime un meilleur cadre de vie o le confort urbain et laconvivialit des espaces se substituent la monotonie et larptitivit de nos milieux urbains, quil est urgent pour nosresponsables locaux, de revoir sans complaisance leurs stratgies degestion des amnagements urbains de leurs agglomrations, surtout ence qui concerne la rhabilitation de la redistribution des rles dans leprocessus du nouveau systme de gestion de nos milieux urbains. afinde reconnatre les valeurs publiques de notre paysage urbain et deposer les conditions ncessaires pour la prises en compte desdimensions paysagres travers lexercice de planification de nosmilieux urbains, ainsi que de leurs amnagements despaces verts car il

est temps pour les Algriens, du XXI e sicle, de trouver la qualit desespaces de vie en milieu urbain, surtout que la population urbaine denotre pays, atteindra les 80 % lhorizon de 2025 et que notre pays


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possde dj les moyens humains et matriels pour garantir la russitedun nouveau systme de gestion de nos milieux urbains.

Mme si lAlgrie indpendante, a t gr par des gestionnairesloin de notre savoir-faire actuel, linsalubrit de nos milieux urbains nacommenc sinstaller dans nos murs qu la fin des annes 70, dslors que particuliers et autorits publique se sont autoriss dboisernos zones urbaines et raser les poumons de nos agglomrations, auprofit dune pousse horrible du bton et de bidonvilles afin que lepaysage urbanistique de nos milieux urbains, ne ressemblera plus quune continuit de bton o les amnagements paysagers sontdisparates ou inexistants par cause de la corruption et la bureaucratie,qui ont fait fuir les bonnes intentions loin des rouages de la gestion denos milieux urbains.

Si notre pays, aujourdhui, en matire damnagement paysageren milieux urbains et de cration des espaces verts, marche lenvers,cest parce que souvent les cots de nos projets damnagements

urbains sont excessifs et la prparation technique de personneldexcution et de qualit des travaux est insuffisante alors quebeaucoup de projets damnagements ne rpondent pas aux normesminimales et ne doivent pas tre approuvs.

Malgr une populationAlgrienne qui a doubl depuisla fin des annes 70, lalgislation qui rgis nosamnagements urbains naconnu de changement que

depuis le 20 fvrier 2006 avec laloi 06-06, portant loidorientation de la ville et o unprix de la rpublique seradsormais dcernannuellement la plus belle villedAlgrie. En matire damnagement paysager, notre

pays marche lenvers.

Si nos amnagements paysagers en milieux urbains, sont dansun tat lamentable et souvent leurs budgets dtourns pour dautres

orientations de premire ncessit, cest parce que notre pays na passu exiger des vraies mesures, qui rentrent dans la valorisation de laqualit des amnagements en milieux urbains, tout en intgrant danscette politique urbaine la prsence de spcialistes damnagementsurbains et des architectes paysagistes, pour promouvoir davantage lacrativit afin de russir des agglomrations algriennes plus belles.

Cest parce que, aujourdhui, nos responsables se souciaientmoins des limites danticipation des architectes paysagistes danslamlioration du paysage urbain, l o les penses architecturales,urbanistiques et environnementalistes sont dfaillantes, que les

quelques architectes paysagistes, exerant en Algrie, se trouvent lcart de la politique de lamnagement des milieux urbains, dans lecadre de lurbanisation vgtal de nos agglomrations, au point quils


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sont devenus des entreprises de vente de plantes et de fleurs, laissantle champs libre aux pseudos amnagistes, qui consomment les budgetsalloues aux amnagements extrieurs et paysager, pour chaqueappartement construit, sans oublier les rallonges budgtairescolossaux, que notre pays met annuellement la dispositions descollectivits locales, pour russir un cadre de vie agrable noscitoyens et un paysage urbain agrable visiter.

Pour faire advenirrellement le future delamlioration de nos paysagesurbains, il est indispensablepour nos autorits concernesde promouvoir la bonnegouvernance dans lexcutiondes projets damnagementspaysagers, avec la ncessitdune transparence dans le

choix et lexcution du projetainsi que la responsabilisationde ceux qui prennent lesdcisions et cela parlinstauration dune chartepaysagre adapte pour nosmilieux urbains, en continuit dela nouvelle loi dorientation de laville du 20 fvrier 2006, afindenglober un plan dactionpaysager pour nos milieux

urbains, tout en dterminant cequi doit tre fait au niveau dechaque territoire urbain et pourrussir sa restauration, saconservation ou sonamnagement paysager futur.

Des projets loin des limites danticipation desarchitectes paysagistes.

Quil sagisse dune ville ou dun village, cette charte paysagre,sera la version contractuelle entre lus, pour mobiliser les comptencestels que les urbanistes et les architectes paysagistes, sous la houlettedes collectivits et de ltat garant de lamlioration du paysage urbaindans le cadre de la politique damnagement du territoire etdorientation de la ville.

Cette nouvelle charte paysagre, qui viendra pour complter la loidorientation de la ville, garantira :

a) reconnatre juridiquement le paysage urbain de nosagglomrations en tant que composante essentielle ducadre de vie de nos citoyens, expression de la diversit deleur patrimoine commun culturel et naturel et fondementde leur identit ;

b) dfinir et mettre en uvre une politique paysagrevisant la protection, la gestion et l'amnagement despaysages de nos milieux urbains ;

c) mettre en place des procdures de participation dupublic, des autorits locales, et des architectespaysagistes et dautres acteurs concerns, pour la


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conception et la ralisation de la nouvelle politiquepaysagre adquate lensemble de nos milieux urbains;

d) intgrer le paysage dans les politiquesd'amnagement du territoire, d'urbanisme et dans lespolitiques culturelle, environnementale, agricole, sociale etconomique, ainsi que dans les autres politiques pouvantavoir un effet direct ou indirect sur le paysage urbain.

Le plan daction de la charte paysagre doit tre arbitre pourquil soit compatible avec dautres plans daction architecturaux ouurbanistiques car ce plan daction paysager des milieux urbains est,avant tout laboutissement du projet urbanistique, architectural etpaysager.

Cest parce que le paysage urbain rsulte de lorganisationdensembles construits, de lassociation de logements dactivits et decommerces permettant la vie sociale de spanouir, que le rle des

parcs et des jardins dans la vie de nos milieux urbains et la prsencevgtale vis--vis du bien-tre et de la qualit du milieu urbain, sontsouvent considrs comme secondaires, par nos lus ou responsables,par rapport aux fonctions plus srieuses que reprsentent la circulation,lhabitat et le commerce pour ne citer que les plus vidents. Or lapopulation Algrienne ne sy trompent pas, quant elle revendique,presque quotidiennement, travers lultime recours des citoyens, avecforce leur attachement toute forme de prsence vgtale dans leursmilieux urbains.

Ce plan daction paysager, viendra, par ses dcisions et sa

lgislation, donner au milieu urbain son harmonie, tout en luipermettant de sadapter toutes formes de projets car cest onassociant le vgtal lurbanisme, que lon trouve les clefs de lacomprhension de lamlioration du cadre de vie en milieu urbain.

Le nouveau plan daction de charte paysagre, viendra pourdvelopper un systme urbanistique bas sur la trame vgtale, linstar de la nouvelle ville Akid Othmane de Ain Tmouchent, oles autorits locales ont eu un nouveau vocabulaire vgtal adaptaux besoins de leur ville et le citoyen trouvera un cadre de vie meilleurdans sa nouvelle cit, qui est mieux amnag.

Cest parce que dire quen Algrie, les responsables pensent faire accompagner les quipements de grandes envergures avec desespaces verts, de bonne qualit et adapts au projet en milieu urbainest presque une chimre, quil est primordial de mettre en place ceprojet fdrateur lurbanisme, des amnagements paysagers et desespaces verts car il permettra dapporter quelque cohrence auxpaysages urbains algriens dsarticuls, cres par des amnagementsnon matriss durant 44 ans dindpendance.

Pour la russite des amnagements paysagers de nos milieuxurbains, il nexiste pas en la matire de solutions dfinitives mais unecomprhension qui permettra de concevoir et dapprcier le projetvgtal de faon plus claire. Il sagit essentiellement dattitudes de


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bon sens et de sagesse de larchitecte paysagiste qui sattache recevoir un patrimoine et de le transmettre en lamliorant de faon cequil bnficie aux citoyens daujourdhui et de demain.

Cest on associant le vgtal lurbanisme, quelon trouve les clefs de la comprhension de

lamlioration du cadre de vie en milieu urbain.

La gestion des espacesverts et des amnagementspaysagers en milieu urbain, faitappel, de la part des collectivitslocales, des connaissances

spcifiques en botanique et enarboriculture, une matrise desprincipes de compositionarchitecturale et de gestionvgtales ainsi quauxrfrences de typologiesurbaines tels que les avenues,cours, boulevards, squares, etc.,car loin dtre rductrices cescomptences alimententlinvention des projetscontemporains que lacollectivit fera siens, en

collaboration avec lesarchitectes paysagistes, que lesoccidentaux appellent lesambulanciers de lurbanismemoderne .

Cest parce que les rponses sont loin dtre simple pour grer le cotpaysager de nos milieux urbains, dans le but de lamlioration du cadrede vie des citoyens, car nombre de nos villes exemptes de toute

prsence vgtale, forcent ladmiration quant le travail a t fait par desspcialistes et que parfois lexcs despaces verts peut perturberlidentit de la ville, quant le travail a t fait par les faiseursdamnagements paysagers disparates, qui ne cherchent dans laralisation du projet que leurs techniques et leurs conomies. Il ne suffitpas de crer des espaces verts et de planter des alignements darbres,pour dire quil ya eu amlioration du paysage urbain car il faut savoirbien concevoir pour planter et parfois mme ne pas planter pour russirun projet urbain.

Ces mesures damlioration du cadre de vie des citoyens en

milieu urbain, ne seront oprationnelles et bnfiques, que si le plandaction de la charte paysagre, viendra pour complter la plateformede la lgislation actuelle des amnagements urbains, reprsent par laloi 06-06 du 20 fvrier 2006 portant loi dorientation de la ville, afin quechaque une des 1541 de nos communes, aura le droit de protger sonpaysage urbain, ses jardins publics existants et ses espaces verts, touten incluant la part ncessaire des amnagements paysagers dans lebudget du dveloppement local de la wilaya et en mettant sadisposition, les moyens humains et financiers pour la cration dunservice de gestion du projet paysager et des espaces verts, avec aumoins un poste de paysagiste pour grer lensemble des communes de

la wilaya en matire durbanisation vgtal et pour y assister lesmatres douvrages, tels que lOPGI, la DUC, la DLEP, la DTP, etc.,daccompagner le travail des matres duvres dans le choix du projet


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qui correspondra le mieux aux besoins du site de ralisation et de lacollectivit locale, ainsi que de procder au suivi de chantiers pour laralisation des amnagements urbains, tout en incluant les associationsdes quartiers, dans toutes les phases du projet, pour participer, avecleur savoir-faire autochtone, dans la sensibilisation des habitants sur lerle de chaque projet paysager dans le tissu urbain, afin de russir laprennit et la sauvegarde des amnagements paysagers en milieuurbain.

Le paysage urbain rsulte de lorganisation densembles construits.

Dans la politique de lhabitat, base sur le challenge dun million

de logements prvus pour le quinquennat 2004-2009, 30% deslogements seront de type social, 20% seront raliss par lautoconstruction, 25% suivant la formule AADL et les 25 % restants dans lacatgorie du logement rural. En plus du million de logements quenotre pays sapprte construire, plusieurs nouvelles villes sont ouseront construites linstar de celle de Bougzoul ou de Sidi Abdellah,qui sont conu pour stabiliser les populations dans leur milieu dorigineet dviter par la mme, le phnomne de lexode rural. Avec cesnouvelles perspectives dhabitat, une amlioration de la qualit ducadre de vie pour tous les habitants de ces nouvelles cits, ainsique pour nos agglomrations existantes, savrent primordiale par les

ministres concerns qui doivent tre hyper stratgique et nanti de tousles moyens lgislatifs, humains et financiers, afin de russir la politiquede des amnagements paysagers, dans le cadre de la nouvelle chartepaysagre, pour la sauvegarde et le dveloppement harmonieux de nosmilieux urbains.

Avec cette charte paysagre rgissant les amnagementspaysagers de nos milieux urbains et adapte notre microcosme,chacune de nos communes, disposera dau moins un jardin public ouun jardin de dtente et de loisir ainsi que des espaces verts munis avecdes terrains de sport et de jeux pour enfants au sein de chaque cit ouzone dhabitation, comme ceux qua russi mettre en place la wilayade Ain Tmouchent, dans le cadre du programme de la reconstructionde la zone sinistr du sisme de 1999.


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Si la nouvelle ville Akid Othmane de Ain Tmouchent, nousdonne un sentiment dailleurs, ce nest parce que ce programmedamlioration du cadre de vie des citoyens, a t une russite et unefiert pour notre pays auprs de la banque mondiale, car le premierresponsable de la wilaya, a intgrer lun des rares architectespaysagistes algrien au sein de son quipe pluridisciplinaire, men parlOPGI, la DUC, la DLEP et les diffrents bureaux dtudes darchitectureet durbanisme, que cette exprience pourra tre gnralis lensemble de nos zones urbaines.

Aujourdhui, que nos milieux urbains sont sans me, dpourvuesdquipements sociaux, sans verdure et situs en dehors de touteperspective de cration dun tissu urbain moderne, les dgts sontconstats et le mal est gnralis. Il est primordial pour tous ceux quisont concerns par les amnagement urbains, de rflchir ensemble la russite de la mise en place dune charte paysagre afin de prserverlavenir de nos agglomrations, de russir un meilleur cadre de vie pournos citoyens et surtout que nos enfants puissent spanouir dans leursmilieux urbains, avant quil ne soit trop tard et que les remdes serontinefficaces.

Jardin Central de la Nouvelle Ville Akid Othmane Ain Tmouchent

etude-nouvelle reflexion pour une charte paysagère en algérie

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