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\<> 7. Paraît chaque Lundi I î Janvier 1915. . , _ ^ __ Abonnement fltssv III H fi&B e Numéro 1 FR. PAR MOIS ES Wj^Ê m^m 1 |CH I I ° 7 lO MEDRTHE™ MOSELLE ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ET ÉVACUÉ? GE MEÉTHE ET MOSELLE Siège Social : 35, Boulevard -Haussmann, 35 PARIS (IX e ) Bureaux et Permanence de g h. à midii et de i/+ à IJ h. r, Iiue des Mathurins CHEZ NOUS PILLAGE ET INCENDIE MÉTHODIQUE DE PABUX AVANT LA DÉCLARATION DE GUERRE. Une réfugiée nous adresse la relation ci-des- sous du pillage et de l'incendie de Parux, village ie 260 habitants, situé à 5 kilomètres de Cirey - sur-Vezouze (arrondissement de Lunéville) : <( Dès le MERCREDI 29 JUILLET dans l'après- midi, des patrouilles de uhlans avaient franchi le territoire français et leur présence était signa- lée dans les bois des communes de Parux et de Petitmont. ce Le lundi 3 août, A 8 n. DU MATIN, 200 à 300 fantassins bavarois pénètrent dans Parux, font évacuer les maisons et rassembler les habi- tants dans l'Eglise, après avoir fusillé, sans ju- gement, et sous le faux prétexte que des coups de feu avaient été tirés sur eux : MM. Victor Petitfils (40 ans), son beau-frère, Jean Zan Zo- tera, sujet italien, (40 ans), J.-B. Pelitjils (58 ans), et Joseph Martin (55 ans). « A 9 heures, après avoir méthodiquement déménagé les meubles et autres objets de quel- que valeur, les soldats procèdent à l'aide de pas- tilles incendiaires lancées sur les toits, à la des- truction des maisons, sans en évacuer le bétail, puis font sortir les prisonniers de l'Eglise. Les femmes et les enfants sont conduits sous escorte dans un pré, d'où ils ont la douleur de contem- pler le spectacle des flammes dévorant l'Eglise, leurs maisons et leurs récoltes, sans autre nour- riture que quelques morceaux de pain et de bis- cuits, que, pris de pitié, les soldats leur donnent en cachette de leurs chefs; de l'artillerie passe dans le village et se dirige sur Badonvillers. « Vers 6 heures du soir, le R. P. Camille Per- rin, eudiste, desservant la commune, pendant les vacances, en remplacement du curé, s'informe du sort réservé à ses paroissiens; un officier lui répond qu'il « ne sera pas fait de mal aux femmes », et offre de les diriger à leur choix sur Cirey ou Petitmont. A l'unanimité, les malheu- reuses demandent à aller à Cirey. « Les femmes et les enfants, l'abbé Perrin, en tête, entourés de soldats en armes, sont conduits à Cirey où, arrivés à 8 heures, ils sont parqués dans les différente., salles de l'Hôtel de ville; de la paille et quelques matelas sont fournis par les habitants qui distribuent du lait aux enfants; à 11 heures, les Allemands apportent de la soupe (viande concentrée et légumes) et engagent les prisonniers à en manger après l'avoir goûtée au préalable. « Le lendemain 4 août, les malheureux se voient octroyer la permission de sortir jusqu'à % heures du soir; les habitants de Cirey leur pro- curent de la nourriture. Le 5, la surveillance des Allemands se relâchant, plusieurs prisonniers ne réintégrent pas l'Hôtel de ville; les uns restent à Cirey chez des parents, les autres regagnent Parux et ont la douleur atroce de constater que l'incendie a dévoré en totalité, avec l'Eglise dont les cloches sont fondues, 45 maisons sur 55. « Un certain nombre ne sachant aller ne quittent pas Cirey et les habitants pourvoient leur entretien. » « Si les femmes et les enfants n'ont subi aucun mauvais traitement, on le doit dire, les hommes furent moins favorisés; après avoir été menés par quatre, les mains liées, dans un pré, ils y sé- journèrent, sans aucune nourriture, toute la jour- née du 3 août et la nuit suivante. A la suite des démarches de l'abbé Perrin, dont la dignité et la fermeté furent au-dessus de tout éloge, le 4, dans la matinée, ils furent conduits sous escorte à Cirey ils purent circuler librement. Pour eux aussi, la charité des habitants de Cirey, suivant l'exemple du maire, le comte de Gai- chen, adoucit quelque peu leur infortune. « Le maire de Parux, Léon Laquemaire, fait prisonnier le lundi matin fut emmené par les Allemands et retenu pendant 3 jours; l'adjoint, Alexandre Maire, blessé à la tête par un cheval bavarois, ne reçut aucun soin. » Ajoutons que l'abbé Perrin, fut molesté par les Allemands dans des circonstances et des con- ditions inconnues de notre correspondante : son décès a été signalé par l'Echo de Paris dans son numéro du 7 décembre (Rubrique : « Morts au champ d'Honneur »), dans les termes suivants : « Le R. P. Perrin, Eudiste, mort dans la région de Cirey des suites des mauvais traitements, que lui infligèrent les Allemands pendant l'occupa- tion, le pillage et l'incendie du village de Pa- rux ». A noter enfin, que les quelques maisons de Parux qui avaient échappé à l'incendie du 3 août furent plus tard dévastées, pillées et incendiées par les Vandales; le village n'existe plus. DESTRUCTIONS Lironville est dévasté, quatre maisons seule- ment restent intactes; Morville est entièrement incendié, sauf deux ou trois maisons; Clêmery est fortement endommagé. CHAMBLEY ET CHAMPS Les Allemands sont entrés le 8 août, à Cham- bley; ils ont bombardé le pays des forts Saint- Biaise et d'Ancy, ne causant que des dégâts ma- tériels. Le village de Champs est à moitié détruit. Les femmes et les enfants ont été enfermés dans les caves pendant une nuit et une demi-journée; les hommes également, mais séparés des femmes. Le 14 août se livra la bataille. Onze Alle- mands sont enterrés près de la gare. MAGNIERES Magnières a beaucoup souffert. 35 maisons furent brûlées, 40 bombardées et détruites en partie. M. Etienne et sa belle-fille, Mme COÎO- cier, ont été tués par les obus; Mlle Aubry, bles- sée. Le maire, M. Thiébaut est prisonnier. JARNY . Un blessé, fait prisonnier à Jeandelize, et qui a pu s'échapper, nous fait ce récit : « Un officier allemand m'a dit : « Nous avons fusillé le maire, le curé et dix autres personnes » entre autres, M. Perignon, charron, sa femme et son fils, sa fille a eu le bras coupé. « Toutes les maisons, depuis le bas du village, à gauche en venant de Boncourt, jusqu'à la nouvelle place, sont brûlées. FILLIERES Renseignements d'une dame qui a quitté Fit Hères le 11 décembre. Il y aurait 32 maisons brûlées en partie par le bombardement et par des torches. Dès leur entrée, les Allemands ont fusillé le garde-cham- pêtre, M. Drouet; y il eut une dizaine d'autres victimes, tant fusillées que tuées par les obus; entre autres, MM. Norroy, Bourgeois, Vigneron. LA GUERRE ET L'INDUSTRIE DE LA REGION DE BRIEY L'armée ennemie occupe encore aujourd'hui tout le bassin minier de Briey et la région de Villerupt, qu'elle envahit, on s'en souvient, aux premières journées du mois d'août. On s'est de- mandé ce qu'il était advenu des exploitations et usines de cette région, dans lesquelles de con- sidérables capitaux français ont été engagés, et qui, pour un bon nombre, sont la propriété de grandes firmes métallurgiques. Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs quelques informations à leur sujet. Tout d'abord, il convient d'observer que notre plan militaire ne comportait pas la défense du bassin de Briey. Aucun combat n'a donc été li- vré à l'est de la ligne de Conflans-Jarny à Lon- guyon, (section de la ligne de Nancy à Charle- ville) et au sud de la ligne de Longuyon à Au- dun-le-Roman. Nos exploitations n'ont donc pas eu à souffrir de bombardements effectués par l'une ou l'autre armée. D'autre part, on sait que les Allemands avaient dans la région de Briey d'importants intérêts, et qu'ils tiraient de nos gisements des ressources en fer assez élevées. On n'ignore même pas qu'ils regardaient le bassin avec une certaine convoitise. Leur premier soin, en arrivant dans le pays, a donc été non de détruire, mais d'or- ganiser. L'esprit qui a présidé à cette « organi- sation » se manifeste dans le choix de l'homme chargé de poursuivre l'activité industrielle du bassin. La direction générale des mines et usines a été confiée à M. le professeur von Kolhmann, directeur de l'Ecole des mines de Thionville, et l'auteur de plusieurs travaux sur les minettes lorraines. M. Kolhmann est un savant minéra- Donnez f Tout superflu se paierait d'un remords.

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Page 1: 7. I î Janvier 1915. fltssv III H FR. PAR MOIS ES Wj^Ê ... · _a BULLKTIN >K MKURTHE ET MOSELLE —_ logiste et un administrateur réputé en Alsace-Lorraine. On murspeut

\<> 7. Paraît chaque Lundi I î Janvier 1915. . , _ ^ __

Abonnement fltssv III H fi&B e Numéro

1 FR. PAR MOIS ES Wj^Ê m^m 1 |CH I I ° 7

lO

MEDRTHE™ MOSELLE ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ET ÉVACUÉ? GE MEÉTHE ET MOSELLE

Siège Social : 35, Boulevard -Haussmann, 35 — PARIS (IXe)

Bureaux et Permanence — de g h. à midii et de i/+ à IJ h. — r, Iiue des Mathurins

CHEZ NOUS PILLAGE ET INCENDIE MÉTHODIQUE DE PABUX AVANT LA DÉCLARATION

DE GUERRE.

Une réfugiée nous adresse la relation ci-des-sous du pillage et de l'incendie de Parux, village ie 260 habitants, situé à 5 kilomètres de Cirey -sur-Vezouze (arrondissement de Lunéville) :

<( Dès le MERCREDI 29 JUILLET dans l'après-midi, des patrouilles de uhlans avaient franchi le territoire français et leur présence était signa-lée dans les bois des communes de Parux et de Petitmont.

ce Le lundi 3 août, A 8 n. DU MATIN, 200 à 300 fantassins bavarois pénètrent dans Parux, font évacuer les maisons et rassembler les habi-tants dans l'Eglise, après avoir fusillé, sans ju-gement, et sous le faux prétexte que des coups de feu avaient été tirés sur eux : MM. Victor Petitfils (40 ans), son beau-frère, Jean Zan Zo-tera, sujet italien, (40 ans), J.-B. Pelitjils (58 ans), et Joseph Martin (55 ans).

« A 9 heures, après avoir méthodiquement déménagé les meubles et autres objets de quel-que valeur, les soldats procèdent à l'aide de pas-tilles incendiaires lancées sur les toits, à la des-truction des maisons, sans en évacuer le bétail, puis font sortir les prisonniers de l'Eglise. Les femmes et les enfants sont conduits sous escorte dans un pré, d'où ils ont la douleur de contem-pler le spectacle des flammes dévorant l'Eglise, leurs maisons et leurs récoltes, sans autre nour-riture que quelques morceaux de pain et de bis-cuits, que, pris de pitié, les soldats leur donnent en cachette de leurs chefs; de l'artillerie passe dans le village et se dirige sur Badonvillers.

« Vers 6 heures du soir, le R. P. Camille Per-rin, eudiste, desservant la commune, pendant les vacances, en remplacement du curé, s'informe du sort réservé à ses paroissiens; un officier lui répond qu'il « ne sera pas fait de mal aux femmes », et offre de les diriger à leur choix sur Cirey ou Petitmont. A l'unanimité, les malheu-reuses demandent à aller à Cirey.

« Les femmes et les enfants, l'abbé Perrin, en tête, entourés de soldats en armes, sont conduits à Cirey où, arrivés à 8 heures, ils sont parqués dans les différente., salles de l'Hôtel de ville; de la paille et quelques matelas sont fournis par les habitants qui distribuent du lait aux enfants; à 11 heures, les Allemands apportent de la soupe (viande concentrée et légumes) et engagent les prisonniers à en manger après l'avoir goûtée au préalable.

« Le lendemain 4 août, les malheureux se voient octroyer la permission de sortir jusqu'à % heures du soir; les habitants de Cirey leur pro-curent de la nourriture. Le 5, la surveillance des Allemands se relâchant, plusieurs prisonniers ne réintégrent pas l'Hôtel de ville; les uns restent

à Cirey chez des parents, les autres regagnent Parux et ont la douleur atroce de constater que l'incendie a dévoré en totalité, avec l'Eglise dont les cloches sont fondues, 45 maisons sur 55.

« Un certain nombre ne sachant où aller ne quittent pas Cirey et les habitants pourvoient leur entretien. »

« Si les femmes et les enfants n'ont subi aucun mauvais traitement, on le doit dire, les hommes furent moins favorisés; après avoir été menés par quatre, les mains liées, dans un pré, ils y sé-journèrent, sans aucune nourriture, toute la jour-née du 3 août et la nuit suivante. A la suite des démarches de l'abbé Perrin, dont la dignité et la fermeté furent au-dessus de tout éloge, le 4, dans la matinée, ils furent conduits sous escorte à Cirey où ils purent circuler librement. Pour eux aussi, la charité des habitants de Cirey, suivant l'exemple du maire, le comte de Gai-chen, adoucit quelque peu leur infortune.

« Le maire de Parux, Léon Laquemaire, fait prisonnier le lundi matin fut emmené par les Allemands et retenu pendant 3 jours; l'adjoint, Alexandre Maire, blessé à la tête par un cheval bavarois, ne reçut aucun soin. »

Ajoutons que l'abbé Perrin, fut molesté par les Allemands dans des circonstances et des con-ditions inconnues de notre correspondante : son décès a été signalé par l'Echo de Paris dans son numéro du 7 décembre (Rubrique : « Morts au champ d'Honneur »), dans les termes suivants : « Le R. P. Perrin, Eudiste, mort dans la région de Cirey des suites des mauvais traitements, que lui infligèrent les Allemands pendant l'occupa-tion, le pillage et l'incendie du village de Pa-rux ».

A noter enfin, que les quelques maisons de Parux qui avaient échappé à l'incendie du 3 août furent plus tard dévastées, pillées et incendiées par les Vandales; le village n'existe plus.

DESTRUCTIONS Lironville est dévasté, quatre maisons seule-

ment restent intactes; Morville est entièrement incendié, sauf deux ou trois maisons; Clêmery est fortement endommagé.

CHAMBLEY ET CHAMPS

Les Allemands sont entrés le 8 août, à Cham-bley; ils ont bombardé le pays des forts Saint-Biaise et d'Ancy, ne causant que des dégâts ma-tériels.

Le village de Champs est à moitié détruit. Les femmes et les enfants ont été enfermés dans les caves pendant une nuit et une demi-journée; les hommes également, mais séparés des femmes.

Le 14 août se livra la bataille. Onze Alle-mands sont enterrés près de la gare.

MAGNIERES Magnières a beaucoup souffert. 35 maisons

furent brûlées, 40 bombardées et détruites en

partie. M. Etienne et sa belle-fille, Mme COÎO-

cier, ont été tués par les obus; Mlle Aubry, bles-sée. Le maire, M. Thiébaut est prisonnier.

JARNY . Un blessé, fait prisonnier à Jeandelize, et qui

a pu s'échapper, nous fait ce récit : « Un officier allemand m'a dit : « Nous avons

fusillé le maire, le curé et dix autres personnes » entre autres, M. Perignon, charron, sa femme et son fils, sa fille a eu le bras coupé.

« Toutes les maisons, depuis le bas du village, à gauche en venant de Boncourt, jusqu'à la nouvelle place, sont brûlées.

FILLIERES Renseignements d'une dame qui a quitté Fit

Hères le 11 décembre. Il y aurait 32 maisons brûlées en partie par

le bombardement et par des torches. Dès leur entrée, les Allemands ont fusillé le garde-cham-pêtre, M. Drouet; y il eut une dizaine d'autres victimes, tant fusillées que tuées par les obus; — entre autres, MM. Norroy, Bourgeois, Vigneron.

LA GUERRE ET L'INDUSTRIE DE LA REGION DE BRIEY

L'armée ennemie occupe encore aujourd'hui tout le bassin minier de Briey et la région de Villerupt, qu'elle envahit, on s'en souvient, aux premières journées du mois d'août. On s'est de-mandé ce qu'il était advenu des exploitations et usines de cette région, dans lesquelles de con-sidérables capitaux français ont été engagés, et qui, pour un bon nombre, sont la propriété de grandes firmes métallurgiques. Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs quelques informations à leur sujet.

Tout d'abord, il convient d'observer que notre plan militaire ne comportait pas la défense du bassin de Briey. Aucun combat n'a donc été li-vré à l'est de la ligne de Conflans-Jarny à Lon-guyon, (section de la ligne de Nancy à Charle-ville) et au sud de la ligne de Longuyon à Au-dun-le-Roman.

Nos exploitations n'ont donc pas eu à souffrir de bombardements effectués par l'une ou l'autre armée.

D'autre part, on sait que les Allemands avaient dans la région de Briey d'importants intérêts, et qu'ils tiraient de nos gisements des ressources en fer assez élevées. On n'ignore même pas qu'ils regardaient le bassin avec une certaine convoitise. Leur premier soin, en arrivant dans le pays, a donc été non de détruire, mais d'or-ganiser. L'esprit qui a présidé à cette « organi-sation » se manifeste dans le choix de l'homme chargé de poursuivre l'activité industrielle du bassin. La direction générale des mines et usines a été confiée à M. le professeur von Kolhmann, directeur de l'Ecole des mines de Thionville, et l'auteur de plusieurs travaux sur les minettes lorraines. M. Kolhmann est un savant minéra-

Donnez f — Tout superflu se paierait d'un remords.

Page 2: 7. I î Janvier 1915. fltssv III H FR. PAR MOIS ES Wj^Ê ... · _a BULLKTIN >K MKURTHE ET MOSELLE —_ logiste et un administrateur réputé en Alsace-Lorraine. On murspeut

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logiste et un administrateur réputé en Alsace-Lorraine. On peut admettre qu'il aura pris tou-tes mesures pour maintenir les mines en bon état.

D'ailleurs, nous savons que les hauts four-neaux de Michevillc sont intacts; les puissantes usines de Jœuf (De Wendel) et d'Homécourt (Aciéries de la Marine) ont été placées sous sé-questre. On les entretient, mais aucun travail du fer n'y est pratiqué.

L'usine d'Aubrives-Villerupt, à Villerupt, n'a pas été davantage endommagée. Les mines de fer sont également en bonne position. A Saint-Pierremont et à la Mourière l'exploitation, quoi-que réduite, a été maintenue. Le courant élec-trique est fourni à Saint-Pierremont par les mi-nes de charbon de la Houve. La mine de la Mou-rière, d'un autre côté, fait l'épuisement à Pienne (Nord et Est), à Joudreville (Mokta-el-Ha-did) et à Amermont. Nous n'avons pas de don-nées précises sur les autres mines, mais nous devons conserver toute tranquillité à leur sujet. On sait que les Aciéries de Longwy ont été épargnées. Les mines de Tucquegnieux, qui sont leur propriété, doivent être également intactes. Les mines de Yalleroy appartiennent pour une part à un allemand. Elles n'ont pas dû être endommagées.

Ces nouvelles ne manqueront pas de causer à nos amis et lecteurs un certain contentement.

L'Information.

LA GUERRE DANS LE TOULOIS

Les villages au nord de Toul, maintenant occu-pés par les soldats français, sont en partie dé-truits; leur territoire, coupé en divers sens par des tranchées, recèle de nombreux obus non éclatés, ce qui en rendra la culture difficile et dangereuse : leurs habitants ont abandonné leurs maisons pillées par les Allemands ou par des gens qu'il faudra rechercher après les hosti-lités.

A Seicheprey, il ne reste qu'une maison et une partie de l'église; à Flirey, des quartiers de mai-sons sont complètement détruits; le clocher, for-tement ébréché menace ruine.

A Limey, dont une trentaine d'habitants qui n'avaient pas fui, ont été emmenés prisonniers, les trois quarts des maisons sont brûlées ou renversées; l'église est à peu près intacte.

A Lironville, la plupart des maisons qui res-tent menacent ruine.

A Mamey, beaucoup de maisons démolies; église et clocher méconnaissables; quelques habi-tants, qui s'étaient enfuis, le 5 septembre, sont rentrés vers la fin d'octobre.

A Rogéville, plusieurs maisons démolies, d'autres brûlées; l'église est endommagée.

A Beaumont, le beau clocher qui s'apercevait de si loin est par terre, et une vingtaine de mai-sons démolies.

A Mandres, une quarantaine de maisons sont brûlées.

(Etoile de l'Est.)

LA DESTRUCTION D'AUDUN-LE-ROMAN

Audun-le-Roman est la dernière station fran-çaise sur la ligne de Charleville à Thionville. Elle constitue une bifurcation importante. Aussi la compagnie de l'Est, en ces dernières années, a-t-elle construit une nouvelle gare, un dépôt pour les locomotives et ime immense cité ou-vrière destinée à loger le personnel. Tout autour s'élevèrent des immeubles particuliers, et la po-pulation allant toujours croissant, la municipa-lité décida d'édifier une mairie à laquelle s'adossa' un important groupe scolaire.

Le 4 août, vers 5 heures du soir, la paisible population d'Audun vit apparaître une patrouille du 13e dragons allemands, bientôt suivie de 300 soldats du 124° d'infanterie. Aussitôt, MM. Mathieu, maire, et Véron, instituteur, fu-

rent pris comme otages. En même temps, sur les murs, on affichait des placards ainsi conçus :

« Sur l'ordre du commandant, demeurant à la mairie, il est ordonné ce qui suit : Dans le cas de rébellion, tout le village sera mis à feu : tout est préparé. A partir de l'annonce, toute sortie est interdite dans la rue pour les habitants jus-qu'à 5 heures du matin. Sur toute personne cir-culant dans la rue, il sera tiré, de même que sur l'ennemi. Le maire et l'instituteur secrétaire étant rendus responsables, les habitants sont in-vités à veiller à ces prescriptions. Demain, il rentrera de fortes troupes, les habitants sont in-vités à donner le foin et l'avoine nécessaires. »

Le maire et. l'instituteur étant enfermés à l'école, le lendemain, dès l'aube, commencèrent les réquisitions. Les Allemands exigèrent du foin, de l'avoine et de la viande fraîche, du beurre, des conserves, des œufs frais, des haricots, du café, du sucre, du thé, du Champagne, du tabac, des cigares et des allumettes.

Puis commença le pillage des maisons dont les propriétaires s'étaient enfuis. Un groupe d'offi-ciers s'installa dans les locaux occupés par l'agent voyer. Ils se déguisèrent en femmes et se livrèrent à une orgie impossible à décrire.

Les habitants d'Audun-le-Roman avaient dé-posé à la mairie toutes leurs armes et toutes leurs cartouches. Cela n'empêcha pas les Alle-mands de prétendre qu'ils avaient essuyé des-coups de fusil tirés par la population.

On rendit cependant deux jours plus tard, la liberté au maire et à l'instituteur. Le maire seul avait le droit de circuler dans les rues.

Les réquisitions continuaient d'instant en ins-tant plus sévères. Le même jour, trois voitures chargées de lard, de jambon, de boîtes de con-serves et de fromages partirent dans la direction de la frontière.

Le 21 août, sans aucune provocation, les dra-gons et les hussards de la mort tirèrent plusieurs salves de coups de feu sur les maisons, cassant les vitres, tuant ou blessant plusieurs personnes. Puis l'incendie commença. Comme l'avait an-noncé l'affiche, tout était bien prêt, et les mai-sons s'allumaient successivement, brûlant comme des torches : 50 maisons flambèrent cette nuit-là.

Terrorisée, la population prit la fuite pendant la nuit et se réfugia dans la commune voisine de Malavillers. Les Allemands les y suivirent et in-cendièrent les maisons; revenant sur leurs pas, ils achevèrent de détruire Audun-le-Roman dont il ne reste plus rien.

Avant de mettre le feu à l'église, ils sortirent sur la petite place une statue de Jeanne d'Arc. A coups de baïonnette, ils crevèrent les yeux de l'effigie, puis une rende s'organisa. En dansant, les soldats chantaient : « Va donc maintenant sauver la France, ehl Jeanne d'Arc! »

Il est difficile encore de savoir exactement le nombre de personnes, tant hommes, femmes que vieillards qui furent passées par les armes. Une enquête seule pourra l'établir dans la suite, beaucoup d'habitants ayant été emmenés prison-niers en Allemagne.

D'ores et déjà, l'administration allemande a fait un semblant de recherches pour déterminer les responsabilités et découvrir les motifs de l'in-cendie d'Audun-le-Roman. Voici tout ce qui a été trouvé :

Comme le maire avait réussi à s'enfuir, les Al-lemands affirment qu'il s'est suicidé, ne pouvant vivre avec le remords d'avoir mis le feu à une ambulance installée dans un bâtiment communal crime qu'on aurait vengé en incendiant non seu-lement Audun-le-Roman, mais encore plusieurs villages Voisins.

De la coquette petite cité, si gaie et si floris-sante, où, le dimanche, avant la guerre, les Alle-mands venaient boire le vin de France, il ne reste plus que quelques tas de décombres noircis et des pans de murs branlants qui portent en-core les traces de balles tirées par les pelotons d'exécution.

(L'Etoile de l'Est.)

LES ATROCITES ALLEMANDES EN LORRAINE

Le Temps reproduit l'extrait suivant d'une let-tre qu'un infirmier a reçu de sa femme restée à Badonviller pendant l'occupation. C'est un nou-veau récit fait avec un réel accent de sincérité, d'une suite d'horreurs qu'il vaut mieux ne pas <■ chercher à qualifier, mais dont il importait que l'opinion française fut saisie aussi largement que possible. C'est pourquoi, d'ailleurs, nous le re-produisons à notre tour :

« ... Badonviller, les carrières de Bréménil, Montreux, Montigny, Ancerviller sont brûlés, et c'est la ruine. Les Allemands tuaient hommes, femmes et enfants et les jetaient dans les flam-mes. La femme du maire de Badonviller a été tuée et brûlée, Les enfants Odinot, ainsi que la femme, ont été imbibés de pétrole et brûlés vi-vants. Beaucoup d'autres, Baptiste Lebranel et Liaucourt, ont été tués et enterrés près de leurs maisons. Les trois-quarts des maisons du village sont brûlées. Partout ce n'était que des gémis-sements de bêtes, de personnes qui brûlaient ou qui se sauvaient. Parux, ce n'était que sang; seule, une maison reste. Alphonse Cuny est brûlé complètement; la mère, l'aîné, Claude, leurs chevaux, leurs vaches sont grillés. J'ai vu votre Joséphine, ainsi que la mère, il ne leur reste pas seulement un morceau de linge. La ferme de Jean est détruite ainsi que toutes leurs bêtes... »

« L'Indépendant. »

Extrait d'une lettre d'une personne de Thil, réfugiée dans le Midi :

« ... Plusieurs automobiles pleines de soldats, de fantassins et de cavaliers arrivèrent à Thil et, pendant trois heures, parcoururent le village, ti-rant des coups de fusil sur les maisons, faisant sortir tous les hommes pour les conduire sur la place de l'Eglise pour les fusiller. Huit étaient déjà' alignés contre le mur, parmi lesquels MM. Velle, Méline, Véron, etc., voulant savoir où étaient passés les cavaliers des deux chevaux. M. Pierre Cardinal, sachant parler allemand, est arrivé à leur faire entendre raison; ils eurent ainsi la vie sauve. Jean et son frère étaient, je crois, les seuls qui n'étaient pas emmenés; ce sont des choses que l'on ne peut pas écrire.

Ayant aperçu François qui sortait de la grange ils ont enfoncé les portes, et ayant aperçu quel-qu'un qui remuait sur le foin, ils ont tiré plu-sieurs coups de fusil, puis ils ont mis le feu. La grange et les écuries avec la plus grande partie du bétail furent détruits; de l'homme on ne re-trouva rien. (C'était le père Haut, beau-père de François.) Furent tués également : un ouvrier italien et le fou Félix, sans motif. Chez maman, la fenêtre fut brisée, le feu mis aux rideaux ainsi que chez sa voisine. Elles rentrèrent à temps popur éteindre et empêcher le feu de se propager.

La nuit, les troupes commencèrent à défiler, se dirigeant sur Longwy. Lors d'un second pas-sage, les troupes séjournèrent à Thill et les habi-tants logèrent les officiers et sous-officiers. A un moment donné, un aéroplane français survola le village; fusils et mitrailleuses commencèrent à n?u,rch.ey»'^7,ous dire notre angoisse est impos-sible. MM. Velle, Méline et le mari de ma femme furent tenus prisonniers pendant vingt-quatre heures dans le café Vion et les soldats les mirent en joue croyant que l'on tirait sur les troupes Par bonheur, un soldat déclara que c'était de son propre fusil mal assuré que le coup était parti. Qui pourra jamais décrire les angoisses de ces trois hommes?.... »

Etoile de l'Est

HORAIRE DES TRAINS

Le départ de l'express Nancy-Paris est re-porté à midi 35 au lieu de midi 10.

Le départ du train Nancy-Paris, qui avait lieu à 8 h. 54 du matin, est reporté à 9 h. 14, comme précédemment.

Aux Frères du Pays fermé que nos cœurs s'ouvren

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BULLETIN DK MKURTHR ET MOSELLE 3

Correspondance avec les régions envahies.

On nous demande souvent encore la procédure à suivre pour correspondre avec les régions en-vahies, nous sommes obligés de rappeler "que cela est devenu imposible.

Nous ne pouvons plus avoir de renseignements — sauf dans le cas exceptionnel d'habitants qui ont pu fuir — sur nos compatriotes demeurés au pays occupé. L'office allemand des Affaires Etrangères a, en effet, déclaré à l'ambassadeur d'Espagne à Berlin, chargé de nos intérêts en Allemagne que les demandes relatives aux per-sonnes habitant les territoires français occupés n otaient susceptibles d'auCune suite.

Gela prouve clairement que les Allemands tremblent de voir la vérité pénétrer avec nos lettres dans le territoire où ils ont organisé le mensonge défensif. Que ce nous soit une conso-lation.

VEUVES VOLONTAIRES Sous ce titre, Paul d'Ivoi, a publié dans le

Matin du 3 janvier, une Nouvelle, contant l'his-toire de deux jeunes sœurs, originaires de l'arrondissement de Briey, ayant épousé deux Allemands en 1912 et découvrant le 29 juillet que leurs maris se préparent à mêler de la strychnine au vin des troupes dont ils ont la fourniture. Elles empoisonnent leurs époux, pour empêcher le crime.

Ce récit est sobre, émouvant et donne une telle impression de vérité que beaucoup de nos réfugiés s'y sont laissés prendre. On est venu nous déclarer, avec émotion, que le fait était inexact, que les personnes dénommées étaient inconnues à Briey et à Longwy, et on redou-tait surtout que les Allemands, s'emparant du récit de M. Paul d'Ivoi, n'en fissent le prétexte à de cruelles représailles sur la population livrée à leur barbarie.

Que nos compatriotes se rassurent, « Ceci était un conte » — trop bien conté.

PRISONNIERS AVIS IMPORTANT

Les correspondances, envois et toutes deman-des de renseignements concernant les prison-niers de guerre français internés en Allemagne, doivent être désormais adressés à la Croix Rouge (Agence des recherches), 5o, quai des Chartrons, à Bordeaux.

Les autorités allemandes ne répondront aux demandes de renseignements transmises par cette voie que si elles portent, outre les noms, pré-noms, grade, régiment et compagnie ou fonc-tion du prisonnier, etc., encore : le matricule au corps, le recrutement, la classe et les date et lieu de naissance.

On voit d'ici le but de cette mesure de rigueur. Les Alsaciens-Lorrains qui servent la France et que les Allemands ont pu faire prisonniers se-raient, ainsi, découverts et signalés aux pires traitements.

Il suffira de dévoiler ce chantage atroce spécu-lant sur l'anxiété si légitime des parents et les mettant dans l'alternative de dénoncer les êtres qui leur sont chers, ou de rester sans nouvelles d'eux; il suffira de montrer l'odieux de cette ma-chination teutonne, pour que. les mères, les femmes et les sœurs des prisonniers réfléchis-sent avant de do'hner, sur les leurs, des indica-tions de nature à les livrer sans défense à l'en-nemi.

*\ Seraient internés : Deschange (Fernand), à Ingolstadt ou Torgau. Noël (Léon), à Ingolstadt. Soldats faits prisonniers à Ville-Houdlémont

(Meurthe-et-Moselle), le 22 août. Bigot Cyprien, Bronnard Ernest, Bertin Emile

Brière Nestor, Bobin Achille. Baudères François, Durieux Gilbert, Danard Alexandre, Fichepain Auguste, Foin Pierre, Gratteau Louis, Hommeau Alexandre, Jauron Louis, Kaujmann Marcel, Payen Armand, Rouet René, Renaud Ernest, Simoneau Emile, Thauvin Fernand, Vielermet.

Soldats faits prisonniers à Cutry (Meurthe-et-Moselle), le 22 août.

Boissard Emile, Dxdeau Simon, Rousseau Eugène, Diavorin Jean, Gaître Marcel, Toulet Ovide, Delille Jean, Lesage Maurice.

A Baccarat : Clavelhoux Pierre; à Barbas : Poirot Albert; à Bazailles : Delafolie Gustave.

Ces prisonniers sont internés à Ratisbonne. Internés à Ordrùff :

Truppenùbungs platz, Thuringen; 2e Cie, Ba-raque Sth. 6 : et faits prisonniers à Longwy. Louis Simon, Jules Kleine, Joseph Gœury,

sergent, Claude Charles, tous les 4 du 45° territo-rial. — Fernand Simon, sergent, Léon Bernard, caporal, Louis Kleine, caporal, Beauval, caporal, Ernest Kinsiger, soldat, tous les 5 du i64° d'in-fanterie; Henri Meuniot, brigadier au 5e d'artil-lerie à pied.

OTAGES M. 'l'abbé Bigot, curé de Revenauville est au

camp de Grafenwohr, M l'abbé Chevreux, curé d'Allamont, est à Swickau (Saxe); M. l'abbé Gïllot, curé de Chénevières est aumônier d'offi-ciers français prisonniers au fort VII à Ingols-tadt (Bavière); M. l'abbé Hatton, professeur au Petit Séminaire est dans la forteresse de Kcenigs-tein (Elbe), en Saxe. M. l'abbé Heckler, curé de la Neuveville-aux-bois est aumônier d'anciens blessés français, à Friedrichshowen, près In-golstadt : M. l'abbé Louis, curé de Denœuvre est à la cserne de Heildelberg, faisant fonction d'aumonier auprès de ses compagnons de capti-vité.

M. Marie, maire de Longuyon, a été emmené à Ingolstadt.

ADRESSES Chasseurs du 166 bataillon de Labry, sortant

des formations sanitaires et se trouvant en bonne santé au dépôt d'Oradour-s.-Vayres (Haute Vienne).

G. Dubois, sergent, 6° compagnie de Briey. - -G. Dolique, sergent, i3e compagnie d'Auboué. — J. Colombiès, chasseur, i4° compagnie, Mars-ia Tour. — L. Fournier, chasseur, i3e compagnie, Jœuf. — II. Houssard, chasseur, i3e compagnie, Ozerailles. — F. Robert, caporal, i~3e compagnie, Briey. — G. Iung, chasseur, i3° compagnie, Briey. — E. Fleurant, chasseur, i36 compagnie, Jeandelyse. — P. Reuter, chasseurs, 2e compa-gnie, Auboué. — Pillon, chasseurs, 2e compa-gnie, Jouaville. — L. Denis, chasseurs, a8 com-pagnie, Jœuf. — Weistroffer, 20 Cie, Valleroy. — 0. Laharolte, 5 Cie, Jeandelyse. — P. Iung, i4e Cie, Briey. —C. Harmant, i4° Cie, Moutiers, — II. Iung, maréchal des logis, 4o8 d'artillerie, 78e batterie, est à Rennes.

Les soldats territoriaux dont les noms suivent, sont incorporés au dépôt du 45° territorial, à Nantes.

i° Alexandre Nicolas, instituteur à Ugny, ca-poral à la 28e Cie. — 20 Michel Célestin, cultiva-teur à Ugny, soldat à la 28" Cie. — 3° Laurent Adolphe, cultiv., à Ugny, soldat à la 28e Cie. — 4° Armusiaux François, d'Ugny, à la 29° Cie. — 5° Henri Alfred, de Landres, soldat à la 28e Cie. — 6° Renaud Albert, de Mexy, soldat à la 28e Cie.

■— 70 Corroy, de Longuyon, à la 28e Cie. — 8° Jousse, instituteur à Epiez, à la 27e Cie. — 90 Chatel, instituteur à Beureille, à la 27° Cie. —

Tous originaires de l'arrondissement de Briey.

NOS MORTS GLORIEUX Linkhelt (Paul-Joseph), adjudant au 156e d'infan-

terie, tombé au champ d'honneur, à l'âge de 23 ans. Provins (Eugène), sergent réserviste au 79° d'in-

fanterie, mort au champ d'honneur le 19 décembre, à l'âge de 39 ans.

Illig (Marcel), soldat au 26e d'infanterie, mort au champ d'honneur le 5 septembre dans sa 21° année.

Cuny (Joseph), sergent d'infanterie,, mort au champ d'honneur, à 22 ans.

Riotte (Paul), adjudant, mort le 18 novembre des suites d'une blessure causée par une balle dum-dum à l'âge de 29 ans.

Delmas, colonel commandant le 41e régiment d'in-fanterie, cité à l'ordre de l'armée (Officiel du 22 no-vembre), mort au champ d'honneur. Le colonel-Del-mas était le beau-père du Dr Saucerotte, de Luné-ville.

Bernier (Maurice), sergent-major au 43e bataillon de chasseurs à pied, mort au champ d'honneur le 29 août à l'âge de 19 ans et demi-

Wurmser, sergent réserviste au 26e d'infanterie, mort au champ d'honneur le 24 novembre à 24 ans.

Dupré (Edouard), sergent réserviste, au 69e d'in-fanterie, tombé au champ d'honneur le 20 août à l'âge de 30 ans. Inhumé à Dieuze.

Mathieu (Pierre), sous-lieutenant au 69'' d'infan-terie.

Mathieu (André), sous-lieutenant de réserve au 8° d'artillerie. Morts au champ d'honneur. Chatel (André), lieutenant au 4e bataillon de chas-

seurs à pied, mort en chargeant à la tête de sa com-pagnie.

Marchand (Henri), sergent-major au 4e bataillon de chasseurs à pied, mort au champ d'honneur, la 28 août dans sa 20e année.

De Malglaive, sous-lieutenant de zouaves, mort le 22 octobre, dans une ambulance, près d'Arras, des suites de ses blessures.

Féry (Léon), capitaine au 91° régiment d'infante-rie, plusieurs fois blessé, cité à l'ordre de l'armée, proposé pour la Légion d'Honneur glorieusement tombé le 12 novembre à la tête de sa compagnie.

~ NOS HEROS

Légion d'Honneur Mercier (Sylvain), directeur d'assurances à Nancy,

lieutenant de réserve au 79e vient d'être nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

Médaille Militaire Liebschutz, de Lunéville, le plus jeune adjudant

de l'armée, vient d'être décoré de la médaille mili-taire.

Richard, adjudant, blessé, a reçu à l'hôpital mili-taire de Montpellier, des mains du médecin chef, la médaille militaire.

Citations Parmi les dernières citations nous relevons celle

de notre concitoyen, M. Volmerange, lieutenant d'artillerie, pilote à l'escadrille H. F. n° 19, avec ces motifs :

<( A, depuis le début de la campagne, fait preuve d'une énergie, d'un courage et d'une habileté rare, a accompli, comme pilote observateur, soixante-quatre reconnaissances toujours longues, souvent dangereuses, et ayant donné les résultats les plus heureux; a eu son avion atteint sept fois par des projectiles ennemis ».

Les deux citations suivantes intéressent des mili-taires appartenant à deux régiments d'infanterie qui deviennent tous les jours plus chers aux cœurs des Nancéiens :

Nicolas, soldat de 2e classe au 26e régiment d'in-fanterie : engagé volontaire pour la durée de la guerre (âgé de dix-sept ans). Depuis deux mois qu'il est en campagne avec le régiment, a fait preuve des plus grandes qualités de bravoure et de cou-rage, servant de modèle et d'entraîneur à ses an-ciens, et s'est distingué particulièrement comme patrouilleur les 13, 14, 13 et 16 novembre 1914, au cours des reconnaissances offensives faites. À tué personnellement plusieurs ennemis retranchés à moins de 50 mètres. A été blessé le 16 novembre au cours d'une patrouille.

Thiry, adjudant au 69° régiment d'infanterie : blessé à la cuisse en se portant en avant à l'attaque d'une tranchée qui venait d'être occupée par l'en-nemi, n'a pas hésité à se hisser au-dessus d'un fossé pour laisser le passage libre à ses soldats, s'exposant ainsi à être blessé à nouveau. Au pas-sage, commandait à ses hommes d'aller vite, à la baïonnette.

Dans les citations à l'ordre du jour de l'armée, nous lisons :

<( 5e Corps d'armée : Dechap, sous-lieutenant au 46e régiment d'infanterie, ayant reçu l'ordre de tenir une position, a repoussé les attaques d'un ennemi très supérieur en nombre; a payé de sa vie le service rendu. »

Après les sanglants combats d'août et septembre, où tous ses chefs avaient été tués, M. Dechap commandait la 2e compagnie du 46e.

Ont été cités à l'ordre : Colin, lieutenant-colonel commandant le 26e : à

l'affaire des 14 et 15 août, a maintenu son bataillon pendant 32 heures sous une pluie d'obus de gros calibre- Au combat du 25 août, a contenu une con-tre-attaque ennemie, en maintenant jusqu'à la nuit, ■ sous un feu d'artillerie de gros calibre, les premiers éléments de son bataillon établis sur la lisière du village. A fait preuve de beaucoup de sang-froid et d'une rare énergie pendant l'attaque de nuit du 4 au 5 septembre, dirigée contre un village. A re-poussé deux contre-attaques et réoccupé une posi-tion qui était tombée entre les mains de 1 ennemi. Au combat de nuit du 7 au 8 octobre, a, par ses belles qualités de bravoure et de sang-froid, arrêté une attaque allemande, à laquelle il infligea une perte de 7 officiers et 700 soldats, dont 300 tués ou blessés et 400 prisonniers.

Gay, capitaine au 153e : a fait preuve pendant toute la campagne, des plus belles qualités mili-taires; est tombé mortellement frappé d'une balle

Soulagez la Souffrance, elle souîîre pour vous.

Page 4: 7. I î Janvier 1915. fltssv III H FR. PAR MOIS ES Wj^Ê ... · _a BULLKTIN >K MKURTHE ET MOSELLE —_ logiste et un administrateur réputé en Alsace-Lorraine. On murspeut

4 BULLETIN DE MRURTHR ET MOSELLE

AU front en entraînant sa compagnie à l'attaque de la ferme Toutvent, le 25 octobre.

Fromaget, sous-lieutenant au 143"; a été mortelle-ment frappé à la tête quand, sous le l'eu d'un ennemi posté dans des tranchées à 100 mètres de lui, il cher-chait, avec un calme et un sang-froid dignes des plus vif éloges, à repérer exactement le tir ajusté de vigies ennemies.

De Suzannct, capitaine de cavalerie, état-major du 20° corps : n'a pas cessé depuis le début de la campagne de faire preuve des plus grandes qualités d'intelligence, de jugement et d'énergie. A montré tous les jours le plus grand courage en allant, à chaque occasion, porter des' ordres ou chercher des renseignements jusque sur la ligne de feu.

(à suivre)

LES SEPARES M. Humbert (Gaston), sapeur au 9° régiment de

génie, Cie 27-1). à Verdun, désire des nouvelles de *a famille (Femme, belle-mère et belle-sœur), de-meurées à Jœuf et dont il ne sait plus rien depuis le 31 juillet.

M. Mérotte (Charles), 16° bataillon de chasseurs à pied à l'hôpital auxiliaire d'Aubeterre (Charente), demande des nouvelles de ses parents de Homécourt-Jœuf.

Mme Lehé (Adrienne), domiciliée à Vandières, est recherchée par son mari, blessé à l'hôpital tempo-raire n° 1 à Brest.

Af. André, pharmacien à Pierrepont, actuellement pharmacie de la Croix-Rouge à Troyes, demande «ouvelles de sa famille restée à Pierrepont.

M. llannezo, brigadier au 6° d'artillerie de forte-resse, 4° batterie Toul demande des nouvelles de sa femme et de ses deux fils à Homécourt.

Mme Collin, 5, rue Fromonts, à Levallois-Perret, demande des nouvelles de M- et Mme Kassel, de Pont-à-Mousson.

M. Cardinaux, poseur aux chemins de fer de l'Est, détaché à Mary-sur-Marne par Lizy-sur-Orucq (S.-

et-Marne), désirerait avoir des renseignements suf sa femme, sa fille et sa belle-mère restées à Gondre-court-Aix (canton de Conflans-Jarny, arrondissement de Briey.

Af. Amoux Alexandre 23° bataillon de la Chapelle, Paris, désire des renseignements sur sa mère, sa ton de Conflana.

Af. Prévôt, de Longwy, actuellement chez Af. Bourciès, villa Saint-Etienne, chemin des Alpins, Grenoble (Isère), demande des nouvelles du caporal téléphoniste, Lucien Stoqui, de la 13° du 164 d'in-fanterie, disparu depuis le 25 août.

Mme Martin (Lêonie), à Saint-Hilaire-dii-lIarcouët (Manche), demande des nouvelles de la famille Mar-tin-Collin, d'Anderny, et de Mme Martin-Raulet et ses enfants, de Montigny-sur-Chiers.

Beuque, 3, avenue Passerelle, Saint-Cloud, de-mande des nouvelles de Af. Simonin, commissaire spécial h Longwy et de Af. Jacquart, propriétaire à Bayon ville.

Af. Tisserant-Duchez, employé à la Compagnie de l'Est, à Longwy, réfugié à Orange (Vaucluse), chez Af. Dumas, faubourg Courtoule, demande des nou-velles de sa femme et de ses deux enfants.

Af. G. Piger, représentant à Longuyon, actuelle-ment au 5° régiment d'artillerie, lr° batterie, à Verdun, demande des nouvelles de sa femme.

Mme Robert (Sophie), 8, rue Mansard, Versailles, recherche M. Ernest Robert, qui habitait 2, place Giraud, à Lonwy-Bas. •

Afme Mège, 15, rue des Saints-Pères, à Paris, re-cherche Afme Ernest Nicolas, 4, rue Sainte-Caroline, à Jœuf, Afme Fernand Roussel, 43, Grande-Rue, a Jœuf et Afme Larive-Durieux, de Flavigny-le-Grand, par Guise (Aisne).

Af. Choque, 16, rue Auber, recherche Mme Pré-vost, de Bailleux, et ses trois filles-

M. le baron Rousseau-Portalis, 46, rue du Rane-lagh, Paris, demande des nouvelles de son fils, Gaston Rousseau-Portalis, sergent h la 4° compagnie du 132° régiment d'infanterie, grièvement blessé, le 22 août à Doncourt et transporté dans une grange où il a été fait prisonnier.

Chapron (Octave), soldat au 77° d'infanterie, 5° compagnie, dépôt h Cholet, matricule 4735, dis- . paru aux environs de Faulx (Meurthe-et-Moselle), le 28 août est recherché.

Af. Allouât (Jean-Claude), à Serrières (Ardêche), recherche Allouât (Marie), (Sœur Pauline, en reli-gion) de Longwy-le-Haut.

Af. Petitjean, brancardier divisionnaire, 39° divi-sion, secteur postal 125, recherche Afme Aveline et 1 enfant, de Longwy-Bas; famille Bidinger, de Moutiers. ,,

M. Warlot (Henri), mitrailleur au 336e régiment de ligne, compagne hors rang, à Verdun, recherche Afme Renée Artisson-Warlot, d'Auboué, et Afme Dé-gouzon (Elmyre). ,,

M André (Victor), chez Af. Leconte, à Blaison (Maine-et-Loire), recherche Mme Elise André et sa fille, d'Herserange-

Afme Rivet, maison forestière de la Cote collet-Passavant, en Argonne, recherche Afme Améraud et ses 3 enfants, de Longwy.

M. Aubrg (Dei Joseph), chauffeur pilotage, 6e sec-tion des chemins de fer de campagne, gare de Mussy-sur-Seine, recherche Mme Aubrg et ses 5 en-fants, de Longuyon.

Mlle- Allais (Marie), 8, quai Brancas, à Nantes, recherche Afme Allais, de Uroitaumont.

Mme Adnet, 65, rue des Dames, à Paris, recherche Af. et Af?ne Blondin, de Gorcy, Af. et Mme Adnet (Louis), de Fresnois-la-Montagne.

Mme Baumgarten, chez Mme de Magny, h Rei-gnier (Ilau.te-Savoie), recherche famille Ackermann, Mmes Houillon et Bonnetier, Af. et Mme Bernard. M. Geoffroy, d'Amenoncourt.

Af. André (Arsène), 18° chasseurs en convales-cence chez Af- Lucas, maire à Maillezais (Vendée), recherche Afme André et 3 enfants, de Gouraincourt.

Af. Zuccarelli (Célestin), chez Af. Loupiac, bou-langer à Sscalqueus, par Castanet (Haute-Garonne), recherche Afme Arnet (Elise) et Riva (Joseph), de Conflans-Jarny.

Af. Bichel (Charles), 9° artdlerie à pied, 4° batte-rie, 1er peloton, fort de Chèvremont, recherche Mme Aubry (Albert) et ses enfants, de Mont-Bon-villers.

Af. Barthélémy (Henri), hôpital E. H. M., pavillon Miehel-Lévy, salle n° 2, à Bar-le-Duc, recherche Af- et Afme Barthélémy (Adolphe), charron à Laix.

Af. Erismann (Aimé), 42° d'artillerie, 72° batterie, 12° pièce, à Pontivy, recherche Af. et Afme Bittinger, 5, rue de la gendarmerie, à Villerupt.

Af. Gase, rue de Ferney, à Gex, recherche Afme Beaurain, d'Abbeville.

Af. Béchet (Charles), 7, rue Sillem, à Genève, re-cherche Afme Bertrand, de Briey, 37, rue Carnot.

Af. Chauveau, 24, rue Sainte-Catherine, à Blois, recherche Af. et Mme Bcaudot, de Blâmont.

Afme Brunei, 15, rue de Cronstadt, à Nancy, recherche Af. Brunei (Alfred), de Pagny-sur-Moselle.

Af. Boulanger (Henri-Victor), au dépôt de Cha-lindrey, recherche famille Boulanger-Didier, Lcbeau (Félix) et Muller (Emile), de Pierrepont.

Afme Battus, chez Mme Schmirlet, 31, rue Sébas-tien-Gryphe, à Lyon, recherche Af. Battus (Charles), de Morfontaine.

Af. Bourgeois (Ernest), chez Af. Crochet (Emile), viticulteur, à Pougéré (Maine-et-Loire), recherche Afme Bourgeois (Rosalie), de Preutiu.

Mme Bertaut (veuve), 98, Grand'Rue, à Sèvres (Seine-et-Oise), recherche Afme Bertaut, d'Allon-drelle.

M. Morbois, capitaine, 63° régiment d'infanterie, avenue de Juillet, 12, à Limoges (Haute-Vienne), recherche Mmes Becquer (Nicolas), de Mâiry,'Devaux (veuve Félix), de Sévry (commune de Main ville), Af. et Afme Becquer (Adrien), de Mairy, Afme Didier (veuve Alexis), d'Higny, Af. et Afme Hypolite (Jules), de Mainville, Af. et Mme Vincent (Edouard), de Fleury (commune de Jouainville). Af. Bohan (Emile), 9° génie, compagnie D/27, Ver-dun, recherche Bohan-Vauthier et Blanchard, d'Hau-court, près Longwy.

Af. et Afme Mangematin, 3, rue du Pusaux-Riaux, le Creusot (Saône-et-Loire), recherche Af. Boch (Ja-cob) et 3 enfants, de Mont-Saint-Martin, boulevard de Metz, Maison Laporte.

Afme Henry (veuve), chez Af. Florestier-Bellevue, h Mieusy (Haute-Savoie), recherche Afme Blan-chard (A.), née Henry et 3 garçons, Afme Didry (Emilie), de Relions, Afme Hubert (Alix), de Moua-ville, Afme Oudin (Julia), de Joudreville.

Af. Bourgeois (Ernest), chez Af. Crochet (E.), vi-ticulteur, à Fougère (Maine-et-Loire), recherche Afme Bourgeois, ferme Saint-Charles, par Longwy, Bourgois (Emile), Gentil (Eugène).

Af. Bousnez-Despas, employé de l'Est, à Saint-Rémy-en-RoUat (Allier), recherche Afme Bounez-Despas et son fils, de Longlaville, Curé (Edouard), de Mont-Saint-Martin.

Af. Bourdon (Henri), sergent, 37° compagnie d'aé-rostiers de campagne, vm° armée de Belgique, sec-teur postal 107, recherche Afme Bourdon (Henri), de Tucquegnieux, mine d'Anderny-Chevillon, n° 24.

AfZZe Leclerc, école supérieure de jeunes filles, Mayenne (Mayenne), recherche Af- Bompron, rece-veur particulier des finances de Briey.

Af. Badin (L.), gendarme, prévoté du quartier général, secteur postal 135, recherche Af. Badin (Jean-Louis), d'Hannonville.

Af. Baué (Julien), recherche Afme Baué, de Briey. Af. Baune, brigadier, 5° régiment d'artillerie à

pieds, 39° batterie, à Bois-Bourru, par Verdun, re-cherche famille Baune-Bégrand, de Chambley-Bus-siôres.

M. Vales CE.), 26, rue François-Garcin, Lyon, recherche Blanchelile (Jeanne) et ses 4 enfants, près Charle ville.

Af. Gunsett, sous-chef artificier, 5° régiment d'ar-tillerie à pieds, 28° batterie, garde-parc à la citadelle de Verdun, recherche Biaise (Lucie), Gunsett (René et Jeanne), de Bazailles ou Lamalmaison.

Af. Boudet (Adrien), 2° escadron du train, 28° Cie, 81° division d'infanterie territoriale, 17° groupe de brancardiers, Bureau central à Paris, recherche familles Boudet-Thênus et Blaise-Boudet, de Fres-nois-la-Montagne .

M.Noupel (Paul), sous-agent technique militaire des poudres, attaché au contrôle des poudres, Hôtel des Alpes, à Chedde (Haute-Savoie), recherche Af. et Afme Baudry (Louis), d'Auboué, 14, av. de la Gare.

Grados (Antonia), cité des Fleurs, à Rioms (Puy-de-Dôme), recherche Afme Clément (Maurice), de Joudreville.

Af. Colin (Alfred), 47° d'infanterie, 8° compagnie,. 1er peloton, Toul, recherche Afme Colin, d'Harbouey.

Af. Cocquet, maréchal des logis, 22e régiment d'ar-tillerie, 73e batterie R. A. T., Versailles, recherche Afme Cocquet, sa mère et ses 4 enfants, de Longwy.

Af. Flage, 38, avenue Félix-Faure, Paris (15e), re-cherche Afme Colle, née Eugénie Jolas, de Mont-Saint-Martin.

M. Collignon (Alcide), 160° d'infanterie, infirmerie de Pavillon Saint-Jean-du-Gard (Gard), recherche Afme Collignon et 2 enfants, d'Allamont.

Af?ne Fouillère (veuve), à Chazelles, par Aurilhc, recherche Afme Coqueteau et sa fille, de Conflans.

Af. Mariatte (R.), 11, place du Marché, à Nancy, recherche Af. le Curé d'Hannonville, près Mars-ls-Tour.

Af. Parnier (Jules), chez Af. Guy, adjoint, Mazé (Maine-et-Loire), recherche Af. Collignon (Joseph) et sa femme, d'Aix-Gondrecourt, Afme Ilafer (Julie), femme Wanson, de Ville-sur-Yon.

Af. Charpentier (Léon), 45° territorial, garde-voie au poste de Moyenneville-Gare (Oise), recherche Afme Charpentier-Pizcl, de Pierrepont.

Afme Morand, 5, rue des Tannerie, Beaune (Côte-d'Or), recherche Afme Cornilleau et 4 enfante, d'Herserange, 15, rue quartier Jules-Simon.

Af. Colson (Georges), caporal au 69° d'infanterie, dépôt de convalescents, couvent des Trappislin?s, Laval (Mayenne), recherche Afme Colson d'Anderny.

Af. Baré CL.), chez Afme Dall-Astra, champ Saint-Père, Vendée, recherche Afme Charue (veuve), de Beuveille, Afme Raynal, Af. Lascassé, de Landres, M. Willaume, de Piennes.

Af. Crauland (Antoine), à Bourg, recherche Afme Crauland (Léontine), de Joudreville).

Af. Chesnel (J.), 231° section d'Infirmiers Me ré-serve, section 84, Toul, recherche Afme Chesnel (J.) et ses 2 enfants, de Gorcy, Hôtel Jeanne-d'Arc.

Af. Chaumont (Charles), hôpital temporaire n° 34, Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), recherche Ma-dame Chaumont et enfants, de Villers-la-Montagne.

Af. Cunin (Gustave),garde-frein à Longuyon et dé-taché à Samte-Menehould (Marne), recherche Afme Cunin et 2 enfants, de Longuyon.

Af. Clément (Lucien), 7e artillerie à pied, 3° bat-terie, à la Tête de Chien, far la Turbie, Nice, re-cherche MM. Clément (Félicien et Emile), de Xou-ville.

Afme Cholle, réfugiée à Boviolles, par Ligny-eu-Barrois, recherche Af. Cholle (Victor), cultivateur à Domprix.

Af. Claudon (Paul), clairon, 41° territorial, 15e Cie, Toul-Bois-la-Ville, recherche Afme Claudon (Paul) et sn fils, Afme Claudon (veuve Auguste), M. et Afme Overlet (Joseph), de Cirey-t-ur-Vezouse.

Af. Gourincourl (Emile), 45e territorial, 29° Cie, à Pont-Rousseau, par Nantes, recherche Af. et Afme Collin (Lucien), de Labry.

Af. Caquard (Lucien), réserviste, 61e régiment d'artillerie, 3° batterie, 42° division en campagne, recherche Afme Vve Caquard-Labbé, de Domprix (canton d'Audun).

Afme Chatourie (Jeanne), 1, rue Germain-Pilon, Paris, recherche Mme Cantal, de Mancieulles.

Af. Coral (Julien), G. V. G. à Blicourt (Ooise), recherche famille Coral, de Pierrepont.

Af. Connradt (J.-B.), 166° d'infanterie; hôpital temporaire de Meymac (Corrèze), recherche famille Connradt, de Saint-Paneré.

Af. Cheney (Hector), 242° d'infanterie, 19° com-pagnie, groupe du Nord, Belfort, recherche Ma-dame Cheney, née Roussel, Tucquegnieux.

Af. Colin (Paul), employé mobilisé à la gare de Sainte-Menehould, recherche Mme Colin (Paul), née Warnimont (Ida), de Tiercelet-Garage.

Af. Collignon (Georges), 61° d'artillerie, 3° batte-rie, 42° division, recherche Collignon-Lefèvre, d'Aix-Gondrecourt.

Af. Koch (Xavier), route de Brantigny, Charmes (Vosges), recherche Afme Deperviller et sa fille, de Labry (par Conflans-Jarny), café de Lille.

Afme Noël (veuve), de Toul, Maison Chardon, 9, rue de la République, Villeneuve-1'Archevêque (Yonne), recherche famille Didot, de Moineville (Briey).

Af. Dubois (J.-B.), 6° régiment d'artillerie territo-riale, 3° batterie, Bruley, recherche Afme Du-bois (J.-B.), de Cirey-sur-Vezouse.

Af. Henry (Prosper), employé à la compagnie de l'Est, Breuvannes (Haute-Marne), recherche Ma-dame Henry-Dolhain, Mme Mousty-Peppin, d'Audun-le-Roman.

Af. Afembre' (Alfred), hôpital auxiliaire n° 198, Joigny (Yonne), recherche Af. Hollé (Ferdinand;, Afme Afembre', de Jœuf, Afme Coupesse, de Mont-Saint-Martin.

(à suivre)

Si chacun veut le peu qusil peut le tout, au bout, fera beaucoup. -—' ~" ——— £e Directeur-Gérant : E. Goutière-Vernolle.

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