20 décembre 2002 - artedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2002bull51.pdf · coproduction :...

51A RTE Magaz ine14 décembre > 20 décembre 2002

A b o u n aUne fiction franco-tchadienne

Anne Sofie von OtterEn concert et dans l’intimité

Enquêtes dans “De quoi j’me mêle !”M a rdi 17 décembre

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

51Semaine du 14 au 20 décembre 2002

Samedi 14 Dimanche 1 5 Lundi 16 Mardi 17 Mercredi 18 Jeudi 19 Vendredi 20

14.00ARTE Europa

14.30Nature

15.15Et Dieu créales Miss

16.15Sir Peter Blake

16.45Le petit snob

17.15Connaissance

18.00Après la une

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Contacts

20.45L’aventurehumaineLes pyramidesoubliées de Caral

21.35Metropolis

22.30FictionAbouna

23.50La lucarneThe BootFactory

01.20EugénieGrandet

02.45Why are youcreative?

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Le pays du chien qui chante

16.45Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroOffenbach à Paris

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseDanse avec l’art (2)

20.45-01.35ThemaJackieKennedy-Onassis

20.45L’empiredu Grec

22.30Diva du pouvoir

00.00Grey Gardens

01.35Metropolis

02.30ARTE Scope

14.00Lola

14.30Marchands de sécurité

15.20À qui profite le crime ?

16.15Colette

16.50ARTE Europa

17.20Dream

19.00Flash Info

19.00Sylva


20.15ARTE ReportageJordanie :crimesd’honneur

20.45CinémaLa beauté du diable

22.15Grand formatDe l’autre côté

00.00Court-circuit(le magazine)

00.50Ruy Blas


14.00Cuisines des terroirs

14.30Chercher sa voix

15.25Prince

16.25Himalaya,sommet mortel

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageLa patrouilledes glaces

20.45-23.00ThemaDe quoi j’me mêle !Quand les jeunes font la loi

20.45Laisse pastraîner ton fils...

21.35Le "bizness"des cités

22.55Débat

23.00Music PlanetFreddieMercury

00.00La nuit s’anime

00.50Rien à faire

02.35Demokratia


14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15Les routards de Dieu (1)

16.15Plongée en apnée

16.45Capté !

17.25Papa estmonté au ciel

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceSauvage serale futur (3)


20.15ARTE ReportageArgentine : la guerredes pauvres

20.45Les mercredisde l’histoireLes routards de Dieu (2)

21.45Anne Sofie von Otter

22.40Ciné-découverteCalle 54

00.25Un divan à New York

02.10Colette


14.00Hippocrate


15.15Porto Maghera

16.15La légende des abeillestueuses

16.45Création(s)

17.15Rien à faire

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesMadrid


20.15ARTE ReportageCobayes des sommets

20.45Première séanceL’insaisissable

22.25-01.30ThemaLa guitare

22.25Paco de Lucía

00.05Al oud

01.30Pain et lait

02.35Filmpédagogiquesur lareconstitutiondes dossiersde la Stasi

14.00Capté !

14.30Connaissance

15.15Les pyramidesoubliées de Caral

16.05Chasse au trésor aux Bermudes


17.05La grotteChauvet,devant la porte

18.05Dans le silencede la grotteChauvet

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageEt vogue la galère

20.45FictionPremièresneiges

21.45FictionRetiens la nuit

22.55La vie en faceMario fait son cinéma

23.40Le muet du moisL’homme du large

01.10Dream


Les grands rendez-vous

P. 6 AbounaDeux enfants partent sur les traces de leur père. Une fiction chaleureuse dans le Tchad d’aujourd’hui.“Fiction”, samedi 14 décembre à 22.30

P. 8 Jackie Kennedy-OnassisDes années Kennedy à son remariage avec Onassis, le parcours d’une femme de séduction et de pouvoir.“Thema”, dimanche 15 décembre à 20.45

P. 12 De l’autre côté Chantal Akerman filme les migrants mexicains qui veulent passer aux États-Unis… “Grand format”, lundi 16 décembre à 22.15

P. 28 Mario fait son cinémaPetit délinquant et petit trafiquant, Mario commence par se laisser filmer, puis décide de dicter son scénario…“La vie en face”, vendredi 20 décembre à 22.55

Les films de la semaine

L’empire du Grecde Jack Lee ThompsonDimanche 15 décembre à 20.45

Dreamde Mikael HylinLundi 16 décembre à 17.20

et vendredi 20 décembre à 01.10

La beauté du diablede René ClairLundi 16 décembre à 20.45

Rien à fairede Marion VernouxMardi 17 décembre à 00.50

et jeudi 19 décembre à 17.15

Calle 54de Fernando TruebaMercredi 18 décembre à 22.40

Un divan à New Yorkde Chantal AkermanMercredi 18 décembre à 00.25

L’insaisissabled’Oskar RoehlerJeudi 19 décembre à 20.45

Pain et laitde Jan CvitkovicJeudi 19 décembre à 01.30

Une intellectuelle allemande perd ses repères au

lendemain de la réunification ( l’Insaisissable, jeudi).

<

Une errance pleine d’humour à travers N’Djamena

(Abouna, samedi).

P. 15Quand les jeunes font la loiQui transgresse la loi ? Qui sont les mafieux ?

Enquêtes dans les cités.“De quoi j’me mêle !”, mardi 17 décembre à 20.45

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30NatureOù sont les neiges d’antan ?(Rediffusion du 9 décembre)

15.15Et Dieu créa les Miss(Rediffusion du 8 décembre)

16.15Sir Peter Blake(Rediffusion du 2 décembre)

16.45Le petit snob

17.15ConnaissanceSauvage sera le futur (2)(Rediffusion du 11 décembre)

18.00Après la uneKaprun, la vie après l’enfer(Rediffusion du 11 novembre)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15ContactsMartin Parr / Eugene Richards

20.45

L’aventure humaineLes pyramides oubliées de CaralDocumentaire de Martin Wilson

21.35Metropolis

22.30

FictionAbounaTéléfilm de Mahamat-Saleh Haroun

23.50

La lucarneThe Boot FactoryDocumentaire de Lech Kowalski

01.20Eugénie Grandet(Rediffusion du 24 novembre)

02.45Why are you creative?Harvey Keitel

4 - A RTE MAGAZINE n° 51 - 14 décembre > 20 décembre 2002

16.45 Le petit snobRéalisation : Petra Höfer et Freddie Röckenhaus(Allemagne, 2002-26mn)HR

Le Petit Snob joue la carte de l’élégance etde l’ironie pour décortiquer nos produits dec o n s o m m a t i o n .

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE

L’ E u rope a-t-elle peur de M. Poutine ?

Les crimes accom-plis en Tc h é t c h é n i epar M. Poutine sontconnus de tous, etd ’ a b o rd des chefsd’Etats euro p é e n s .Ceux-ci lui étre i-gnent pourtant cha-l e u reusement les

mains. L’Union européenne ne s’est-elle pasc o n s t ruite d’abord pour ne plus jamais re v o i rce genre de crimes ? Pourquoi ce silencea s s o u rdissant des Européens ? L’ U n i o ne u ropéenne a-t-elle peur de M. Poutine ? L eF o rum des Européens reçoit le philosopheet écrivain André Glucksmann.Rediffusion le 19 décembre à 14.30

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud (2002-10mn)ARTE FRANCE

Le Sénégal face à la Casamance

Alors que le Sénégal jouit d’une bonneimage internationale, sa stabilité est mise àmal par le conflit qui perd u re depuis vingtans dans le sud du pays, en Casamance.Rediffusion le 20 décembre à 02.45

Câble et satellite 20.15ContactsSérie documentaire d’après une idée de William KleinCoproduction : ARTE France, KS Vision, RiffProduction, Centre national de la photographieARTE FRANCE

La collection de référence

sur la photographie contemporaine.

Martin Parr

Conception et réalisation : Françoise Marie et Jean-Pierre Krief (2002-13mn)Inédit

Martin Parr pratique le photo-journalisme eta réalisé de nombreux reportages pour desmagazines, des compagnies théâtrales… Ila publié de nombreux recueils de photo-graphies : Bad We a t h e r (1984), The LastR e s o rt (1986), The Cost of Living ( 1 9 8 9 ) .Caractérisée par l’ironie et la dérision, sonœ u v re s’inscrit dans le courant de la pho-tographie documentaire. Il apparaît commel’un des témoins privilégiés de la sociétéissue de l’ère Thatcher.

Eugene Richards

Conception et réalisation : Jean-Pierre Krief(1997-13mn)(Rediffusion du 30 octobre 1997)

Photographe indépendant, ancien membrede l’agence Magnum, Eugene Richards estconsidéré aux États-Unis comme une per-sonnalité phare de sa génération. Depuist rente ans, il s’attache à révéler les malaisessociaux de la société américaine : pauvre t é ,violence, drogue, gangs…

La première série Contacts est éditée

en DVD par ARTE Vidéo.

➤ www.arte-tv.com

s a m e d i 14 décembre

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Une touriste de la plage de Benidorm (Espagne),

par Martin Parr.

Une émission présentée

par Anne-Sophie Mercier

et Matthias Beermann.

A RTE MAGAZINE n° 51 - 14 décembre > 20 décembre 2002 - 5

L’homme fait alors un grand saut, abandon-nant son mode de vie en petits groupes pourériger de gigantesques monuments et fon-der les berceaux de nos sociétés modern e s .P o u rq u o i ? C’est l’une des grandes ques-tions qui agitent les archéologues. Pour yr é p o n d re, ils n’ont de cesse de trouver une“ville mère”, toute pre m i è re étape de la civi-lisation, qui livrerait une clef. Selon cert a i n s ,cette clef pourrait être la guerre : sous lamenace, les hommes se re g roupent etcréent un nouveau mode d’org a n i s a t i o nsociale. Mais à Caral, pas de fort i f i c a t i o n s ,pas d’armes, pas de bas-reliefs guerr i e r s …Au grand dam de Jonathan Haas et Wi n i f re dC reamer (Field Museum Chicago etN o rt h e rn Illinois University) qui ont travaillésur le site avec Ruth Shady (université deLima). Au contraire, les objets exhumés(flûtes en os de condors, arêtes de pois-sons, graines de coton…) indiquent que lacité vivait en paix, prospérant grâce au com-m e rce du coton cultivé dans les vallées envi-ronnantes, fertilisées par l’irrigation. Unep reuve que la civilisation ne naît pas forc é-ment de la guerre et que la société peut sedévelopper pacifiquement ?

20.45 Les pyramides oubliées de CaralP o u rquoi, il y a environ 6 000 ans, l’homme a-t-il quitté la forêt pour vivre en société

et fonder les pre m i è res civilisations ? Dans le désert côtier du Pérou,

la cité perdue de Caral apporte peut-être une réponse. Un documentaire grandiose,

avec des reconstitutions virtuelles de la ville enfouie.

Documentaire de Martin Wilson(Royaume-Uni, 2002-49mn)Production : BBCARTE FRANCE

En 1994, dans le désert côtier entre lesAndes et le Pacifique, l’archéologue péru-vienne Ruth Shady devine la présence depyramides sous d’immenses monticules desable. Les fouilles révèlent effectivement lesfondations, escaliers et parois de monu-ments enfouis. Un panier de roseaux tre s-sés permet de dater le site : il s’agit d’unecité érigée 2 600 ans avant J.-C. Cela fait deCaral la pre m i è re grande ville du NouveauMonde, contemporaine des pyramides d’Égypte. Dominée par une pyramide prin-cipale, elle abritait en outre six constru c t i o n splus petites, un temple, un amphithéâtre ,des habitations… Comment a-t-elle surgi dud é s e rt, il y a plus de 5 000 ans ?

Berceau pacifique

Il y a plusieurs milliers d’années naissaientles pre m i è res grandes civilisations enÉgypte, en Mésopotamie, en Inde, enChine, en Amérique centrale et au Péro u .

Une oasis,

un jardin d’Éden,

une des merveilles

de l’Antiquité…

Rediffusion

le 20 décembre à 15.15

et le 23 décembre à 02.00

Ruth Shady dirige les fouilles.

Caral a abrité une ancienne

civilisation fondée

sur le commerce, qui s’est

développée pacifiquement

pendant un millier d’années.


“Quelle humiliation !

Un mari qui part,

des enfants qui volent.

Misère, misère !”

(La mère d’Amine et Tahir)

21.35MetropolisMagazine culturel européenRédaction en chef : Dominique Rabourdin(France, 2002-52mn)Coproduction : A RTE France, On Line ProductionsARTE FRANCE

Edwy Plenel

Conversation avec Edwy Plenel, dire c t e u rde la rédaction du journal le Monde, autourde ses livres S e c rets de jeunesse ( P r i xMédicis essais en 2001) et la Découverte dum o n d e, publiés chez Stock. Le premier estun récit de ses jeunes années de militantt rotskiste ; le second un essai dans lequel ilplaide pour un “humanisme cosmopolite”.

La sélection de Metropolis

La rédaction de M e t ro p o l i s p ropose unesélection des livres, disques, films, cas-settes et DVD qu’elle a aimés en 2002.

● Beaux livres

I n c o n t o u rnables : les nouveaux albums surla peinture italienne de la Renaissance, surl ’ a rt flamand et hollandais, sur Wa t t e a u ,G e o rges Grosz ou Botero ; les cataloguesdes expositions Matisse ou Picabia ; et lespublications sur les arts dits pre m i e r s …

● Autour du cinéma

À découvrir en livre ou en DVD : les pre m i e r sc o u rts métrages de Chaplin chez ART EVidéo, l’œuvre du trop méconnu Allan Dwan,les plus belles photos de Stanley Kubrickréunies par sa femme, les films de Wo o d yAllen, Wenders, Resnais, Ly n c h …

● Littérature

Il est grand temps de parler des nouvellestraductions de Shakespeare (la Pléiade), del’exposition Émile Zola à la Bibliothèque deFrance, de Marcel Schwob, de Franz Kafkaà Prague, des chansons de Prévert en cof-f ret et de l’exposition Artaud à Vi e n n e .

● Arts de vivre

Des guides et des recettes pour vous aider àchoisir vos vins et vos menus de fête, avecles conseils de Pierre Hermé, roi du chocolat.

● Toutes les musiques

Du classique avec Glenn Gould, Erik Satie,les mélodies de Fauré chantées par ArielleDombasle… Du jazz avec des imagesre t rouvées de Nat King Cole, les dern i e r se n re g i s t rements de Diana Krall… Et une re n-c o n t re avec l’inclassable Pascal Comelade.Rediffusion le 15 décembre à 01.35

Téléfilm de Mahamat-Saleh Haroun(France / Tchad, 2002-1h21mn)Scénario : Mahamat-Saleh HarounAvec : Haidjo Mahamat Moussa (Tahir), HamzaMoctar Aguid (Amine), Zara Haroun (la mère),Mounira Khalil (la muette), Diego MoustaphaNgarade (Tonton Atoum), Koulsy Lamko (le père)Image : Abraham Haile BiruMontage : Sarah Taouss MattonSon : Marc NouyrigatMusique : Diego Mustapha NgaradeCoproduction : Duo Films, Goï-Goï Productions,ARTE FranceARTE FRANCESélectionné à la Quinzaine

des réalisateurs, Cannes 2002

Amine et Ta h i r, deux frères tchadiens, seréveillent un matin pour découvrir que leurp è re, Abouna, est parti sans mot dire. Justele jour où il devait arbitrer un match de foote n t re les enfants du quart i e r. Ils décident dese mettre à sa re c h e rche et font l’école buis-s o n n i è re. Commence alors une errance àtravers N’Djamena, dans les endroits où leurp è re avait l’habitude de se re n d re. En vain.Un soir, dans la pénombre d’une salle decinéma, ils croient voir Abouna sur l’écran etse mettent en tête de voler la bobine…

samedi 14 décembre

22.30AbounaLa quête de deux

enfants sur les traces

d’un père disparu.

Une fiction chaleureuse

et pudique, qui fait

l’éloge du respect et

dévoile des images du

Tchad d’aujourd ’ h u i .


Fable initiatique

Abouna leur père est parti, leur mère adémissionné et les a laissés à la charge d’unvillage pour enfants. Amine et Tahir sere t rouvent livrés à eux-mêmes et doiventa p p re n d re à se constru i re sans re p è res. Àtravers leur quête du père se profile unea u t re quête, celle d’eux-mêmes. À l’imagedu Petit Prince de Saint-Exupéry, le livrefavori d’Abouna, dont Amine ne se séparejamais, ils découvrent le monde adulte et sad u reté. Mahamat-Saleh Haroun est part id’un fait récurrent au Tchad : de nombre u xp è res et maris disparaissent sans laisser detraces. Il a voulu “travailler sur la douleur deceux qu’on laisse, ceux qu’on abandonne”.M a rqué par l’école néoréaliste, le réalisateurraconte aussi son pays – où l’eau est régu-l i è rement coupée, où l’on écoute RFI, où lessacs plastique jonchent les allées, où lesa rtistes reçoivent des seaux d’eau sur latête… Avec amour et humour, il livre unes o rte de monographie du Tchad aux cou-leurs pastel qui sonne comme un hymne àla libert é .Le premier long métrage de Mahamat-

Saleh Haroun, Bye-bye Africa (1999),

a reçu le Prix Luigi De Laurentiis et

le Prix CinemAvvenire à Venise en 1999.

23.50 La lucarne.

The Boot FactoryDocumentaire de Lech Kowalski (2000-1h28mn)Coproduction : Injam Production, KW Filmworksen association avec ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 13 décembre 2000)

Trois jeunes punks de Cracovie créent leurpropre fabrique de chaussures. Commentces artisans plutôt destroy gèrent-ils leurtravail, leur vie et le succès grandissant ?Un beau portrait de Lech Kowalski, arroséà la bière et filmé au charbon. “Imagine les Sex Pistols faisant des bottesau lieu de faire de la musique”, expliquait leréalisateur au magazine Rock Sound. Et ene ffet, ces trois jeunes marginaux deCracovie ont créé leur fabrique de chaus-s u res comme on fonde un groupe de ro c k .Couturés, tatoués et piercés, ils ont tousconnu leur part de galères, de la prison à latoxicomanie. Mais la philosophie punk du“Do It Yourself” les a poussés à tenter des’en sortir par eux-mêmes. Aussi Lukasz,Piotr et Wojtek passent-ils leurs journées àc o u d re le cuir au rythme des cassettes dep u n k - rock polonais. Le succès aidant, dejeunes filles timides s’aventurent dans leuratelier pour essayer les grosses chaussure sn o i res de la Cockney Underg round BootF a c t o ry. Dehors, une Pologne en noir etblanc vivote sous la neige. Pour se réchauf-f e r, la bande improvise parfois de petitesfêtes keuponnes avec des musiciens, desamis et beaucoup de bière …I n v a s i o n de Lech Kowalski est diff u s é

dans “La lucarne” le 21 décembre à 23.40.

Figure du cinéma

underground

américain,

Lech Kowalski

a travaillé avec

Nam June Paik

ou Shirley Clarke

et signé D.O.A., film

culte sur la tournée

américaine

des Sex Pistols.

“Tu sais pourquoi

les coqs chantent

tout le temps ?

– Non.

– Parce qu’ils ne veulent

pas qu’on les entende

péter. Ils sont fiers,

les coqs.”

(Amine à Tahir)

Amine (Hamza Moctar Aguid) et

Tahir (Haidjo Mahamat Moussa).

14.00Création(s)(Rediffusion du 16 juin)

14.30Voyages, voyagesQuébec(Rediffusion du 12 décembre)

15.15Le pays du chien qui chante(Rediffusion du 6 décembre)

16.45Cuisines des terroirsLa Styrie(Rediffusion du 6 octobre)

17.30Les grands duels du sportReal Madrid / FC Barcelone(Rediffusion du 24 novembre)

18.15BiographieJean-Charles de Castelbajac(Rediffusion du 31 août)

19.00Flash Info

19.00

MaestroOffenbach à Paris

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseDanse avec l’art (2)

20.45-01.35

ThemaJackie Kennedy-Onassis

20.45 L’empire du GrecFilm de Jack Lee Thompson

22.30Diva du pouvoirDocumentaire de Gero von Boehm

00.00Grey GardensDocumentaire d’Albert Maysles

01.35Metropolis(Rediffusion du 14 décembre)

02.30ARTE Scope

Film


19.00 Maestro.

Offenbach à ParisUne soirée avec Anne Sofie von OtterDirection musicale : Marc MinkowskiRéalisation : Oliver Becker (2002-41mn)P r o d u c t i o n : A RTE France, R. M. Asociates, LGM,Théâtre musical de Paris-Châtelet, France 2ARTE FRANCE

Cycle “Les grandes voix”

En décembre 2001, MarcMinkowski et Anne Sofievon Otter proposaientune soirée Offenbach auThéâtre du Châtelet.“Maestro” présente lesmeilleurs moments de ceconcert festif et coloré.

Au pro g r a m m e , des extraits de la GrandeDuchesse de Gero l s t e i n, de F a n t a s i o, de Madame l’Arc h i d u c, des C o n t e sd ’ H o ff m a n n, de Lischen et Fritzchen, de l aVie parisienne, de la Périchole et d’Orphéeaux enfers.Le CD Anne Sofie von Otter chante

Offenbach vient de sortir

chez Deutsche Grammophon (Universal).

“Musica” propose un portrait d’Anne Sofie

von Otter le merc redi 18 décembre à 21.45.

En partenariat avec

20.15 Danse.

Danse avec l’art ( 2 )Série en deux parties conçue par Leslie F. Grunberg (France, 2002-2x26mn)C o p r o d u c t i o n : A RTE France, Les Films PénélopeARTE FRANCE

En partenariat avec et

Après les séries Love Dance et City Dance,Danse avec l’art confronte les arts visuelset la chorégraphie. Surprenant.Dans cette seconde partie, le chorégrapheE t h e ry Pagava rend hommage à EdgarDegas et à sa Petite Danseuse ; une choré-graphie de Bronislava Nijinska utilise lerideau de scène du Train bleu, réalisé parPicasso ; Odile Duboc imagine une “instal-lation” chorégraphique et photographique(Violences civiles) …La pre m i è re partie de Danse avec l’art e s t

d i ffusée le dimanche 8 décembre à 20.15.

ZDF

20.45 L’empire du Grec(The Greek Tycoon)Film de Jack Lee Thompson(États-Unis, 1977-1h50mn) - VFAvec : Anthony Quinn (Theo Tomasis),Jacqueline Bisset (Liz Cassidy), Raf Vallone(Spyros Tomasis), James Franciscus (JamesCassidy), Edward Albert (Nico Tomasis)Image : Anthony B. RichmondProduction : Abkco/Universal

Comment le milliardaire Theo To m a s i sséduisit la veuve du président des États-Unis. Toute ressemblance avec des person-nages ayant existé n’est aucunement le fruitdu hasard.L’ a rmateur grec Theo Tomasis est l’un deshommes les plus riches du monde. Au coursd’une soirée, il tombe amoureux de LizC a s s i d y, l’épouse du président des États-Unis. Après l’assassinat du présidentC a s s i d y, Tomasis se lance dans une courassidue à sa veuve…

Impardonnable

R a rement un mariage aura fait couler autantd ’ e n c re que celui de la veuve de JFK avecAristote Onassis. Il a lieu en 1968, cinq ansaprès l’assassinat du président américain.Lorsque l’ancienne Pre m i è re dame entendparler du projet d’un film directement inspiréde son histoire, elle est furieuse. Elle fait direà Anthony Quinn qu’elle ne lui pard o n n e r a i tpas de tourner dans un tel film… L’ a c t e u raccepta néanmoins le rôle et Jackie le rayaà jamais de son univers : “Elle passa à côtéde moi sans s’arr ê t e r, comme si nous nenous étions jamais rencontrés, r a c o n t eAnthony Quinn. Je tentai de lui arracher unre g a rd et lui fis même un petit signe. Maisrien. Elle ne me vit même pas.”

Film

d i m a n c h e 15 décembre


Jacqueline Bisset (Liz) et Anthony Quinn (Theo Tomasis).


22.30Diva du pouvoirDocumentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2002-1h30mn)

Cette biographie d’une fille de bonne famil-le, axée sur ses années de jeunesse etcelles passées à la Maison-Blanche, analy-se le système de séduction et de pouvoirque Jackie Bouvier-Kennedy sut patiem-ment et brillamment mettre en place. Des entretiens avec des membres du clanKennedy (Robert F. Kennedy Jr, KathleenKennedy), des amis de toujours (Art h u rS c h l e s i n g e r, George Plimpton) ou deso b s e rvateurs avertis de la Maison-Blanche( N o rman Mailer) permettent de dégager destraits saillants – et pas toujours connus – decette personnalité hors du commun.D i ff é rentes questions sont évoquées : quelleétait l’influence de la Pre m i è re dame desÉtats-Unis lors des visites de chefs d’Étatétrangers (de Gaulle, Khro u c h t c h e v … ) ,comment ses tenues de rêve signées OlegCassini ou Christian Dior faisaient d’elle uneambassadrice exceptionnelle de son pays,

comment l’image d’un couple “idéal” a-t-ellepu faire oublier aux Américains leursd é b o i res à Cuba et au Vietnam. Rediffusion le 21 décembre à 15.15

00.00Grey GardensDocumentaire d’Albert Maysles(États-Unis, 1975-1h35mn)

La High Society américaine de l’èreKennedy avait aussi des côtés moinsbrillants que ceux que l’on connaît...Un entrefilet paru à la rubrique “faits divers”d’un quotidien est à l’origine de ce classiquedu documentaire américain. Le journal rap-p o rtait que la tante de Jackie Kennedy, EdithDeale (la sœur de son père), avait été expul-sée de sa maison de Long Island pour l’avoirlaissée totalement à l’abandon. Elle et safille, une ancienne comédienne – toutesdeux plutôt “excentriques” – vivaient dansune sorte de taudis, bien loin des fastes deleur célèbre nièce et cousine. Plongée dansla part d’ombre d’une famille très en vue.

Jacqueline Kennedy-Onassis (1929-1994)

a été une icône vivante des années 60.

Avec elle, une élégance tout européenne

et un parfum de glamour entraient

à la Maison-Blanche. Des années Kennedy

à son remariage avec le milliard a i re

Onassis, “Thema” retrace le parcours

d’une femme de séduction et de pouvoir.

Personnage public

dès sa tendre jeunesse,

Jackie fera durant

des années les délices

des magazines

et des médias.

20.45-01.35Jackie Kennedy-OnassisLa grâce et le pouvoir

Au temps des jours heureux.

Une exposition intitulée

“Jacqueline Kennedy, les

années Maison-Blanche”

se tient au musée de la

Mode et du Textile, à Paris,

jusqu’au 16 mars 2003.

14.00Lola(Rediffusion du 2 septembre)

14.30Marchands de sécuritéDocumentaire de Richard Vargas

15.20À qui profite le crime ?Documentaire de Christiane Badgley

16.15Colette

16.50ARTE Europa

17.20Dream(Rediffusion du 8 décembre)

19.00Flash Info

19.00SylvaDes arbres et des hommes


20.15

ARTE ReportageJordanie : crimes d’honneur

20.45

CinémaLa beauté du diableFilm de René Clair

22.15

Grand formatDe l’autre côtéDocumentaire de Chantal Akerman

00.00 (PDC : 23.55)

Court-circuit (le magazine) n° 99

00.50 (PDC : 00.45)

Ruy Blas(Rediffusion du 12 décembre)

02.40Why are you creative?Harry Dean Stanton


19.00SylvaDes arbres et des hommesAuteurs : Christophe Planchais et Serge BrombergRéalisation : Jonas Rosales(France, 2002-41mn)Coproduction : Lobster Films, ARTE FranceARTE FRANCE

Pour les fêtes de fin d’année, S y l v a p r o p o-se un choix des plus belles histoiresd’amour entre des hommes et les arbres.Plus, une valse de Vienne… tout en bois.

L’année du liège

En Andalousie, sous le soleil de l’été,Nicolas et Antonio récoltent le liège de leurplantation de chênes. À coups de hache soi-gneux pour ne pas les blesser, ils désha-billent les arbre s …

Gondoles

À chacun sa chacune, à chaque gondoliersa gondole : huit bois diff é rents, des notionsd ’ a é rodynamique complexes, et tout l’art dela décoration des maîtres charpentiers quitravaillent dans le secret de leurs ateliers.

Les accro-branchés

Le septième ciel au sommet d’un séquoia…Ça se mérite !

Le palais de l’équilibre

Tout en rondeur et bois, le palais de l’équi-l i b re à Neuchâtel, en Suisse, est une décla-ration d’amour passionnée au développe-ment durable.

Mr Strauss Takes a Walk

Valse de Vienne tout en bois : hommaged’un grand cinéaste d’animation à JohannesS t r a u s s .

Rediffusion le 21 décembre à 14.30

20.15 ARTE Reportage.

Jordanie : crimes d’honneurRéalisation : Agnieska Ziarek et Frédéric Va s s o r t(France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, Mano à ManoARTE G.E.I.E.

Pour sauvegarder la réputation de la famil-le, certains hommes n’hésitent pas à assas-siner leur fille ou leur femme. Enquête enJordanie.Chaque année, en Jordanie, un pays pour-tant peu violent, on dénombre officiellementune trentaine de crimes d’honneur. Le scé-nario est plus ou moins toujours le même :une femme est rentrée trop tard, on l’a vueparler à un inconnu, elle fréquente unhomme ou bien elle a été violée… La sus-picion règne, l’honneur est bafoué, il fautlaver l’aff ront. C’est le père, le frère ou lemari qui se charge des basses œuvres : enc l a i r, l’assassinat de la femme. Quand ilssont arrêtés, ces hommes n’écopent quede six mois de prison, et durant leur déten-tion, ils sont traités en héros. Cette tradition,qui n’a rien à voir avec la religion, est tena-ce. Même la reine Rania et son mari le ro ide Jordanie n’ont pu, malgré de réelse ff o rts, faire évoluer la loi vers un re n f o rc e-ment des peines de prison pour ceux quicommettent ces crimes.

l u n d i 16 décembre


La récolte du liège n’a lieu que tous les neuf ans.

Gondoles sur mesure.


Film de René Clair(France, 1949-1h32mn) - Noir et blancScénario : René Clair et Armand SalacrouAvec : Michel Simon (Méphistophélès), Gérard Philipe (le docteur Faust), Simone Valère (la princesse), Nicole Besnard(Marguerite), Gaston Modot (le bohémien),Paolo Stoppa (le procureur)Image : Michel KelberDécors : Léon BarsacqMusique : Roman VladProduction : Franco London FilmsARTE FRANCE

Le docteur Faust, fatigué par les années,quitte sa chaire à la faculté des sciences ;avec les honneurs certes, mais aussi avecla goutte et la solitude qui le guettent. Seulen son cabinet, il se lamente quandMéphistophélès apparaît et lui promet de luire n d re sa jeunesse. Redevenu jeunehomme, Faust goûte à la liberté et re n c o n t reM a rguerite, une bohémienne au cœur pur.Pendant ce temps, sous l’apparence duvieux savant, Méphistophélès parachèveses re c h e rches alchimiques. Il découvre lap i e rre philosophale et reçoit les honneurs duprince. Traqué par la police, Faust se laisses é d u i re une nouvelle fois parMéphistophélès qui lui off re la gloire d’unsavant, la maîtrise de l’énergie atomique, larecette de l’or et, enfin, l’amour de la prin-cesse. Faust signe le pacte, cédant ainsison âme au diable. Le pays se couvre d’oret la princesse succombe, mais Marg u e r i t elui est désormais inaccessible…

Une farce philosophique

Faust raconte l’histoire d’un homme qui vendson âme au diable pour satisfaire son insa-tiable désir de jouissance ; amour et riches-se, rien n’est inaccessible quand le pouvoirdu diable est de la partie. René Clair trans-pose le mythe dans une principauté italien-ne de la pre m i è re moitié du XIXe siècle etétend la quête individuelle de Faust à uneréflexion philosophique sur le devenir del’humanité. À l’aube de l’ère atomique, ilp o rte une réflexion sur les avancées de la

science, ses capacités à sauver le mondeet son pouvoir à le détru i re. La légende deFaust s’apparente ici à une fable sociale ethumaine, entre poésie populaire et contephilosophique. La Beauté du diable s é d u i tégalement par sa légèreté et ses re s s o rt scomiques. Faust est d’un ro m a n t i s m ee n c h a n t e u r. Méphistophélès, quant à lui, estun diable farceur – re m a rquable MichelSimon – dont l’appétit à jouir est pro p re m e n tj u b i l a t o i re .

20.45 La beauté du diableFaust signe un pacte avec Méphistophélès, perd son âme mais

re t rouve sa jeunesse et la gloire… René Clair réunit Gérard Philipe

et le grandiose Michel Simon dans une fable diabolique.

En partenariat avec

Rediffusion

le 25 décembre à 00.30,


et le 2 janvier à 01.15

Le docteur Faust

(Gérard Philipe)

tente de jouer au plus fin

avec Méphistophélès

(Michel Simon).


“Parce qu’il y en a

qui ont tout et d’autres

rien. Voilà la vie

du clandestin.”

(Un Mexicain)

“J’ai peur des Mexicains

qui arrivent ici en

masse. Ils peuvent faire

pareil [que le 11

septembre]. Ils peuvent

prendre le pouvoir

et faire beaucoup

de dégâts.”

(Une femme rancher)

Documentaire de Chantal Akerman(France/Belgique, 2002-1h39mn)Coproduction : AMIP, Paradise Films, CHEMAH I.S., ARTE France, Carré noir RTBFARTE FRANCE

“De l’autre côté” : dès 14 ans, ils ont tousces mots à la bouche. Le documentaireretrace les parcours de migrants mexicainsqui se heurtent à une fro n t i è re américaineextrêmement bien gardée. Fuyant la pau-v reté, ils butent sur les technologies lesplus sophistiquées qu’utilise le serv i c ed’immigration américain pour les arrêter –des militaires parlent de “guerre quotidien-ne”. Des panneaux surgissent le long de laf ro n t i è re : “Halte à la montée du crime ! ”,“Nos propriétés et notre enviro n n e m e n tsont dévastés par l’invasion”… Repoussésen Californie, les candidats à l’émigrationtentent leur chance ailleurs, en Arizona,région désertique et montagneuse où levoyage est d’autant plus périlleux. Et lapeur monte chez les rangers, cette “ p e u rde l’autre, peur de sa pauvreté et d’unecontagion possible” dont parle ChantalA k e rman. Mais on n’arrête pas quelqu’unqui a faim, même à coups de fusil…

L’autre et sa différence

Les Mexicains pleurent leurs morts devantla caméra délicate de Chantal Akerm a n .Leurs récits tragiques disent le fossé de plusen plus grand entre le Nord et le Sud, lesstratégies d’immigration des familles mexi-caines, les manœuvres des passeurs (“lescoyotes”), les souffrances du déracinement.“La vie du clandestin est aff reuse, on subittoutes sortes de discriminations dans lesdeux pays, confie un migrant. En voulantp a s s e r, on se sent seul, on a froid, on se faitdépouiller… Sans parler du danger constantqui nous guette (…). Si on n’a pas de chan-ce, on peut y rester.” Dans le no man’s landentre les deux pays, les moyens d’intimida-tion et la répression sont omniprésents. Leslongs plans d’Akerman scrutent cette fro n-t i è re, leitmotiv obsédant. Alors les ques-tions se bousculent : pourquoi tous lesjeunes Mexicains veulent-ils aller aux États-Unis ? Pourquoi les Américains défendent-ils aussi farouchement leur fro n t i è re ?P o u rquoi refusent-ils d’accueillir cesmigrants ? Parce qu’il n’y a pas assez devaccins pour tout le monde, comme le pré-tend cette femme américaine ? La réalisa-trice ne tente pas de répondre mais invitele spectateur à s’interro g e r. “Ce n’est pasce qui m’intéresse dans un documentaireque de pre n d re parti, e x p l i q u e - t - e l l e , m a i sque quelque chose s’exprime dans toute sacomplexité, quelque chose qui devrait alorse n t rer en résonance avec ce qui est là, leplus souvent enfoui, mais bien là, chezl’autre, le spectateur.”

lundi 16 décembre

Francisco, Reymundo et les autres sont mexicains. En quête d’une vie meilleure ,

ils veulent passer “de l’autre côté”, aux États-Unis. Mais la fuite vers l’eldorado tourn e

souvent mal. Un documentaire poignant, dernier volet d’un triptyque de Chantal

A k e rman commencé avec D’Est (1993) et S u d ( 1 9 9 9 ) .

22.15 De l’autre côté


00.00Court-circuit (le magazine) n° 99Le rendez-vous du court métrageCoproduction : Caramba Film, ZDFZDF

Là ce jourCourt métrage de Thomas Salvador(France, 2001-4mn)Production : Local FilmsARTE G.E.I.E.

Un jeune homme se promène dans un parc .Il se re t rouve lié au sol par un brin d’herbe…

Festival du court métrage de DramaEn septembre dernier a eu lieu à Drama, enGrèce, la 25e édition de l’unique festival dec o u rts métrages du pays. C o u rt - c i rcuit (lem a g a z i n e ) y était et a interrogé des réalisa-teurs sur la situation de ce genre cinémato-graphique dans leur pays.

Les oiseaux blancs et les oiseaux noirsCourt métrage d’animation de Florence Miaihle(France, 2002-5mn)Production : Les Films du VillageARTE FRANCE

Après Au premierdimanche d’août ( C é s a r2002 du meilleur court métrage), le nouveaucourt de Florence Miaihle.Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaisespensées et les mauvaises paroles. Lesoiseaux blancs, les bonnes pensées et lesbonnes paroles. Comment les hommesvivent-ils avec les bons et les mauvais sen-timents ?

Les dix ans de l’agence du court métrage de HambourgPrincipale stru c t u re de distribution desc o u rts métrages en Allemagne, la“ K u rzfilmagentur” de Hambourg a fêté son1 0e a n n i v e r s a i re en octobre dern i e r. Lecinéaste Jan Peters fait les présentationspour C o u rt - c i rcuit (le magazine).

Les filles du 12Court métrage de Pascale Breton(France, 2000-25mn)Avec : Mélanie Le Ray (Plume), ChristelleKerdavid (Cindy), Catherine Hosmalin (Béa),Marie-Pierre Neskovic (Rozen), ChristineVézinet (Mado), Alain Minier (Jean-Mich), Gilles Tatibouët (Ben)Production : Paris-Brest ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 19 mars 2001)Grand Prix du film court français, Brest

Entre rires, pleurs et drague, les tribulationsde quatre amies qui travaillent au servicedes renseignements téléphoniques (le 12).Un petit film drôle et plein d’énergie sur devraies copines.

Plume, Béa, Rozen, Cindy et Mado tra-vaillent pour le 12. Elles s’entendent bien :elles sont toutes célibataires et ça les rap-p roche. Elles accueillent dans leur gro u p eune petite nouvelle de 19 ans qui vient deParis. La plus déterminée, Plume, est trèsf e rme en matière d’amour. Elle préfère culti-ver les amants plutôt que de re t o m b e ra m o u reuse. Sans le montre r, elle attendp o u rtant l’amour, avec un grand A…

Mardi 17 décembre

sur le câble et le satellite :

Comment je suis devenu peintre

des cavernes, moyen métrage

de Jan Peters

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

FaxLe prix ARTE du Festival du film courtde Brest

Partenaire depuis plusieurs années du Festival du film court de Brest, ARTE a décerné son prix au film Au noir

de Ronan Le Page, lors de la soirée de clôture du samedi 16 novembre.

Produit par TS Production, ce premier film, qui figurait dans la compétition officielle, sera acheté par ARTE France et diffusé en 2003 dans Court-circuit (le magazine).

Par ailleurs, le jury du festival aattribué son Grand Prix européenau court métrage Always Crashing

in the Same Car ,de l’Allemand Marcus Weiler,coproduit par ARTE.

Contact presse :Agnès Buiche / Martina Bangert,01 55 00 70 47 / 73 43

Un film de nanas,

un concentré d’énergie sans niaiserie.


La patrouille des glacesRéalisation : Udo van Kampen et Susanne Lingemann(Allemagne, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, ZDFARTE G.E.I.E.

Ed Kean est chasseur d’icebergs au largede Terre-Neuve. Sa mission : protéger lesplates-formes pétrolières.Au large de Te rre-Neuve, dans l’AtlantiqueN o rd, les marins ont tous la même obses-s i o n : ne pas se re t rouver nez à nez avec uni c e b e rg. Ces masses de glace aussi impré-visibles que dangereuses sont aussi la gran-de crainte des exploitants de plates-form e sp é t ro l i è res. Ils consacrent chaque annéedes millions de dollars à la surveillance desi c e b e rgs. Ce travail, c’est celui de lap a t rouille des glaces. Une équipe intern a t i o-nale qui, sur mer et dans les airs, surv e i l l einlassablement les déplacements des blocs.Si nécessaire, elle intervient pour éloignerles icebergs des plates-formes pétro l i è re s ." A RTE Reportage" a suivi un re m o rqueur desglaces. Son capitaine, Ed Kean, est unancien pêcheur qui désormais traque lesi c e b e rgs et récupère les petits morceaux deglace polaire pour en faire… une eau miné-rale très re c h e rc h é e .

14.00Cuisines des terroirsLa Styrie(Rediffusion du 15 décembre)

14.30Chercher sa voix(Rediffusion du 28 juillet 1999)

15.25Prince(Rediffusion du 22 janvier 2000)

16.25Himalaya, sommet mortel(Rediffusion du 6 décembre)

16.55Lola(Rediffusion du 16 décembre)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 99avec le moyen métrage

Comment je suis devenu

peintre des cavernes,

de Jan Peters

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15

ARTE ReportageLa patrouille des glaces

20.45-23.00

ThemaDe quoi j’me mêle !

Quand les jeunes font la loi

20.45Laisse pas traîner ton fils...Documentaire de Nicolas Pascariello

21.35Le "bizness" des citésDocumentaire de Sophie Lepault

22.55 (PDC : 22.30)

Débat

23.00

Music PlanetFreddie MercuryDocumentaire de Rudi Dolezal et Hannes Rossacher

00.00La nuit s’anime

00.50Rien à faire(Rediffusion du 5 décembre)

02.35 (PDC : 02.30)

Demokratia(Rediffusion du 9 décembre)

02.55Why are you creative?Hans Zimmer


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2002-43mn)ZDF

Sport sonore

Des chercheurs de l’université de Bonn ontélaboré une technique unique au mondepour améliorer les perf o rmances des spor-tifs. Les diff é rents points qui agissent dansun mouvement précis du corps sont reliés àun ordinateur qui stockent les inform a t i o n ssous forme de sons. Il se dégage ainsi un“modèle” pour chaque individu, qui lui per-met de travailler son rythme pour le rappro-cher de ceux des sportifs de haut niveau.Chacun peut ainsi véritablement “écouter”son corps…

Marvin, le robot-sauveteur

Une équipe de l’université technique deBerlin a mis au point un robot aérien baptiséM a rvin (Multipurpose Aerial Robot Ve h i c l ewith Intelligent Navigation). Il a été testé il ya deux ans aux États-Unis où il a survolé unezone dans laquelle une catastrophe avait étésimulée. Il est capable de re p é rer des pro-duits dangereux, des victimes ou des surv i-vants. À son bord : un GPS, des détecteursde champs magnétiques et de flammes, descapteurs de mouvements de rotation etd’accélération, un appareil à ultrasons et una p p a reil de photo numérique.

m a rd i 17 décembre


Le robot aérien Marvin, sauveteur des temps modern e s .

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.


Coproduction : ARTE France, Doc en StockARTE FRANCE

20.45Laisse pas traîner ton fils...Documentaire de Nicolas Pascariello(France, 2002-45mn)

Marseille, plus de 7 000 personnes s’entas-sent dans la cité Bellevue, un ensembledélaissé par les pouvoirs publics. NicolasPascariello est parti à la rencontre de tousceux qui incarnent – ou devraient incarner– la loi : parents, flics, juges, profs...Tout commence dans une cave de la cité oùdes jeunes plantent le décor : “Ici, vous allezvoir des gosses de 13 ans dans des voiture svolées. Ils se foutent de la prison, c’est un

t ruc de fou, la nouvelle génération. Et puiscomment respecter la loi si la police elle-même ne la respecte pas ! Les flics sont lesp remiers à fumer du shit.” Moussa est édu-c a t e u r. Lui se bat pour re s t a u rer un débutd’autorité, de règles : “Bien se tenir dans lem é t ro, ranger ses baskets sur la plage…”A l t e rnant câlins et engueulades, il mène lag u e rre contre un adversaire re d o u t a b l e : laloi de la rue. Les parents luttent eux aussic o n t re elle comme ils peuvent. NicolasPascariello a rencontré deux pères dépas-sés par leur gosse : “Il ramenait de l’arg e n tà la maison… J’ai compris qu’il vendait dus h i t ” , raconte l’un. “ Avec des déro g a t i o n ss c o l a i res, j’ai éloigné mon fils de ce quar-t i e r ” , explique l’autre. L’un est parvenu à“ r é c u p é rer” son fils, l’autre non.Quant à la police, censée incarner la loi, lefilm montre bien qu’elle manque de moyenset de formation. Un exemple parmi d’autres :ce gamin interpellé à plusieurs reprises maistoujours en liberté après cinquante et unea g ressions dont un viol. Le film explore aussil’univers de la directrice d’école et de la jugequi, chacune à leur niveau, tentent de re d o n-ner un sens à la loi.

Une émission présentée

et produite

par Daniel Leconte

En partenariat avec

Comment faire respecter

la loi républicaine

dans des quartiers

que les services publics

ont depuis longtemps

désertés ?

On dit que la loi

républicaine est de moins

en moins respectée

par les jeunes. Pour éviter

les amalgames douteux

(“tous sauvageons !”)

mais aussi la politique

de l’autruche (“c’est

la faute de la société”),

cette soirée essaie

de compre n d re,

dans le détail, le rapport

des jeunes à la loi :

qui la transgre s s e ?

P o u rq u o i ? Comment ?

Les jeunes ont-ils leur

loi à eux ? Comment

fonctionne le business

des cités ?

20.45-23.00 De quoi j’me mêle !

Quand les jeunes font la loi


L’économie parallèle

de la drogue et des vols

représenterait

en France plus

de 50 milliards d’euros.

21.35Le "bizness" des citésDocumentaire de Sophie LepaultAuteurs : Éric Merlen et Frédéric Ploquin(France, 2002-52mn)

Qui sont les vrais mafieux des cités ?Comment s’organisent les trafics ? Unegrande enquête d’investigation qui mêletémoignages de trafiquants et interventionsd’experts.On a longtemps utilisé des termes comme“trafics”, “petits deals”, pour qualifier le

business des jeunes.Comme si cert a i n sjeunes ne faisaient que“bricoler” dans leurcoin. Présenter leschoses ainsi arr a n g etout le monde. Celap e rmet aux politiquesde ne pas y re g a rd e rde trop près (tant queles centres-ville sonté p a rg n é s … ) .L’enquête réalisée parÉric Merlen et Frédéric

Ploquin montre pourtant qu’il existe de vraistrafics organisés et structurés, la dro g u ereprésentant environ 60 % de ces trafics.Des réseaux qui partent du Maroc et dont laFrance est le pivot en Europe. Le "Bizness"

des cités lève le voile sur une partie de cettevéritable économie parallèle. Une économiede survie pour les uns, une économie stru c-turée et “quasi mafieuse” pour les autre s .

Petits trafics et vraies mafias

P re m i è re re n c o n t re étonnante : un jeunebusinessman de la drogue qui gère son tra-fic comme une véritable entreprise, avecdes commerciaux, des chauffeurs, desréseaux dans la cité et en prison. Lui consi-d è re son aff a i re comme un travail “ord i n a i-re” : il investit dans d’autres sociétés et paieses impôts !A u t re re n c o n t re : Manu, un ex-trafiquant,nous emmène sur la route du cannabis, lelong de la Costa del Sol, là où sont livréespar bateau les tonnes de haschich maro-cain. Villas luxueuses, bordels légaux, soleilet palmiers. Certains jeunes y ont leurs habi-tudes. Manu décrit la technique du “go fast”,qui consiste à rouler tellement vite qu’aucunpolicier ne peut vous arr ê t e r. Avec lui, nousfranchissons la fro n t i è re française : “Ce quiest bien avec Schengen, c’est qu’il n’y a nor-malement aucun douanier ! ”, explique-t-il.Mais il n’y a pas que la drogue dans cetteéconomie : des jeunes énumèrent tout cequ’ils se pro c u rent sur le marché parallèle,de l’ordinateur aux baskets dernier cri. Desp roduits issus de stocks volés – “tombés ducamion” selon l’expression consacrée.“Mais c’est quand même pas interdit dev o l e r ”, s’exclame un jeune.Comment en est-on arrivé là dans cert a i n e scités ? Ali, éducateur, raconte commentdepuis des années, les politiques ont ache-té la paix sociale en négociant avec lesjeunes caïds. Ce qui devait être la solutionest devenu un problème. Désorm a i s ,comme le montre cette enquête inédite, lesjeunes sont en position de forc e . . .

22.55DébatAnimé par Daniel Leconte (30mn)Les noms des invités seront communiquésu l t é r i e u re m e n t .

m a rdi 17 décembre

Quand les jeunes font la loiSaisie d’une cargaison de cannabis en

provenance du Maroc : la France est la

plaque tournante de ce trafic en Europe.


23.00 Music Planet.

Freddie MercuryDocumentaire de Rudi Dolezal et Hannes Rossacher(Allemagne, 2002-59mn)ZDFRose d’or de Montreux

Sélectionné aux Grammy Awards 2002

Un portrait intime de la star du groupeQueen, disparue il y a onze ans.Pour la pre m i è re fois, ce n’est pas la carr i è-re du chanteur qui est mise en exerg u e ,mais l’histoire de l’homme, de l’ami, du fils,de l’amant. Une année durant, Rudi Dolezalet Hannes Rossacher sont partis sur sestraces. Ils ont rencontré sa famille, sesanciens camarades de classe, ses col-lègues musiciens (Phil Collins, Mick Jagger,M o n s e rrat Caballé…), sans oublier bien sûrses comparses du groupe, Brian May, RogerTaylor et John Deacon.

De Zanzibar à Londres

F a roukh Bulsara est né en 1946 à Zanzibar.Après une enfance idyllique, il connaît unescolarité “à la dure” dans un internat près deB o m b a y. Il part ensuite faire ses études àL o n d res. Il a déjà des ambitions art i s t i q u e s ,rêve de devenir peintre ou designer et faitles beaux-arts. Il ouvre ensuite une boutiquede fripes à Kensington. C’est finalement lamusique qui le rendra célèbre. Sa voix, sesmises en scène délirantes et ses extrava-gances ont profondément marqué l’universdu rock. Freddie Merc u ry est mort enn o v e m b re 1991, victime du sida.

00.00La nuit s’animeRédaction en chef : Frédéric TempsRéalisation : Fédérico Vitali (France, 2002)Coproduction : Lobster Films, ARTEARTE G.E.I.E.

Découvrez le monde de l’animation, sescréateurs, ses secrets de fabrication, sestrésors oubliés dans la Nuit s’anime , unmagazine ludique à retrouver le premier ettroisième mardi du mois à minuit.

Les frères QuayÀ Londres, les jumeaux les plus connus del’animation mondiale nous reçoivent dansleur mythique “Atelier Konick” à l’occasionde leur nouveau film de commande,Phantom Museum. Une re n c o n t re qui per-met de retracer leur carr i è re. À découvrirégalement : Stille Nacht (1, 2 et 5), réaliséspar les frères Quay entre 1988 et 1993.

Bob et MargaretSérie animée d’Alison Snowden et David Fine(Royaume-Uni / Canada, 2002-26mn)Réalisation : David ThomasProduction : Nelvana Ltd.Inédit

Noël mouvementé

Bob et Marg a ret vivent un authentique Noëlcanadien. Ils sont d’abord invités à dînerchez leurs cousins Cookie et Melvin, puisa ff rontent un incendie, une tempête deneige et la plus éprouvante des traditionsc a n a d i e n n e s …

FaxARTE France signeun accord avec lachaîne américaineCUNY TV

ARTE France a signé un accordavec CUNY TV, chaîneuniversitaire publique câblée new-yorkaise (2 millions de foyers),pour la diffusion de programmescoproduits par ARTE France dans une fenêtre hebdomadaire, à partir du 29 novembre 2002.Le directeur des programmes de CUNY TV, Jerry Carlson, a porté ses premiers choix sur quarante émissions de la collection Palettes

et dix-sept émissions de la série “World Music Collection”.

Primé

Le documentaire la Mémoire

perdue de l’île de Pâques,de Thierry Ragobert, a reçu le Prix de la Ville de Rovereto aux 13e Rencontres internationalesdu cinéma archéologique en Italie.Coproduit par ARTE France, ce documentaire a été diffusé le samedi 25 mai 2002 dans “L’aventure humaine”.

Le portrait empreint de tendresse d’un grand artiste.


14.30Voyages, voyagesQuébec(Rediffusion du 12 décembre)

15.15Les routards de Dieu (1)(Rediffusion du 11 décembre)

16.15Plongée en apnée(Rediffusion du 7 décembre)

16.45Capté !(Rediffusion du 13 novembre)

17.25Papa est monté au ciel(Rediffusion du 30 novembre)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceSauvage sera le futur (3)


20.15

ARTE ReportageArgentine : la guerredes pauvres

20.45

Les mercredis de l’histoireLes routards de Dieu (2)

L’Afrique noireDocumentaire de Marcel Bauer

21.45

MusicaAnne Sofie von OtterL’étoile venue du NordDocumentaire de Reiner E. Moritz

22.40

Ciné-découverteCalle 54Film de Fernando Trueba

00.25Un divan à New York(Rediffusion du 9 décembre)

02.10ColetteDocumentaire de Yannick Bellon

02.40Why are you creative?Jon Amiel


14.00 Câble et satellite.

Album de familleSeules avec enfantsRédactrices en chef : Marie-Claude Schultz,Laure Siaud (France, 2002-26mn)Production : ARTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

L’Europe compte 15 % de familles monopa-rentales – avec un seul parent, presque tou-jours la mère. De quels soutiens bénéfi-cient-elles ?

France/Grande-Bretagne

En France, l’existence de crèches et de gar-deries permet souvent aux mères de tra-v a i l l e r. En Grande-Bretagne, l’absence des e rvices publics pour l’enfance plonge lesfamilles dans une grande précarité.

Danemark

Pour les mères seules avec enfants, les aidespubliques prennent en charge le logement,une formation professionnelle, etc. En cas ded i v o rce, c’est l’État qui verse aux mères lespensions alimentaires, puis qui se charge deleur re c o u v rement auprès des père s .

19.00 Connaissance.

Sauvage sera le futur (3)Série documentaire de Paul Reddish et Steve Nickols (Royaume-Uni, 2002-41mn)ZDF

Quel visage aura la planète après la dispari-tion de l’homme ? Ce documentaire en troisparties imagine le monde d’après-demain.

3. Une terre inconnue

Dans 200 millions d’années, notre planètesera plus “bleue” que jamais. Les continentsactuels seront ressoudés et re c o u v e rts parun océan unique dont n’émergera plusqu’un supercontinent. Les côtes abritero n tde nouvelles espèces de poissons et d’oi-seaux. Trop éloigné des influences mari-times, le centre de ce nouveau monde seraun immense désert dans lequel seuls cer-tains insectes et des gastéropodes pourro n ts u rv i v re …Rediffusion le 21 décembre à 17.15



Argentine : la guerredes pauvresRéalisation : Jean-François Boyer et Marie-Christine Camus(États-Unis, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, Sur ProdARTE G.E.I.E.

À Buenos Aires, depuis le début de la criseargentine, les c a r t o n e r o s ne sont plus lesseuls à faire les poubelles du centre-ville… Il y a un an, l’Argentine entrait dans une criseéconomique sans précédent. Mais depuisplusieurs années, les habitants de BuenosA i res voyaient poindre le signe d’un appau-vrissement du pays. Lorsque la nuit tombesur le centre de Buenos Aires, des centainesde marginaux prennent d’assaut les pou-belles, à la re c h e rche de produits qu’ils pour-ront re v e n d re aux entreprises de re c y c l a g e .Venus des banlieues, travaillant générale-ment en famille, les c a rt o n e ro s sont le sym-bole le plus ancien et le plus spectaculairede la crise argentine. Mais aujourd’hui cesc a rt o n e ro s sont menacés par les nouveauxp a u v res, ces millions d’Argentins mis auchômage par la dévaluation du peso. Les“anciens” doivent aujourd’hui défendre leurspoubelles de la convoitise des “nouveaux”.De plus, ils doivent faire face aux entre p r i s e sde ramassage qui leur font la guerre et exi-gent que la police débarrasse le centre - v i l l ede ces intru s .

m e rc re d i 18 décembre


La petite bête qui monte…


Documentaire en deux parties de Marcel Bauer(Allemagne, 2002-52mn)BR

Dès le début du XXe siècle, les missionnaire squi sillonnent les étendues de l’Arctique oules forêts vierge d’Amérique du Sud empor-tent des caméras et des appareils photo.D ’ a b o rd parce qu’ils s’intéressent aux cou-tumes et aux rituels des peuples qu’ils par-tent convert i r. Ensuite parce que, au delà deleur travail ethnologique, ils veulent aussia p p o rter aux Occidentaux des témoignagessur leur pro p re démarche de missionnaire s .C e rtains, comme le moine bénédictinN o r b e rt We b e r, les pères oblats StephanJ u rczek et Paul Schulte, les pères blancsVerstegen, Weymeersch et De Vloo, ont lais-sé des documents re m a rquables. D’autre sont été des novateurs en matière de cinémad o c u m e n t a i re, comme Johannes Rzitka, quifut l’un des premiers à utiliser le 16 mm dansles années 50.

Film d’aventures

En huit mois de re c h e rche dans les arc h i v e sde missions et d’ord res religieux aux quatrecoins de l’Europe, le réalisateur belgeM a rcel Bauer a rassemblé des documentsétonnants. Ils permettent notamment dedécouvrir que, dans les années 20 et 30,l’Indonésie, l’Afrique du Sud et la Namibie

ont produit des longs métrages à gros bud-get sur les aventures de ces fous de Dieuarpentant le globe. Et que certains de cesfilms ont jeté les bases de l’Église mondialed ’ a u j o u rd ’ h u i .Rediffusion le 25 décembre à 15.15

Présenté

par Alexandre

Adler

20.45 Les routards de Dieu (2)L’Afrique noire

Un montage de films tournés aux quatre coins du globe

par les missionnaires chrétiens au début du XXe siècle.

Ou comment les ro u t a rds de Dieu se sont servis du cinéma

pour évangéliser et raconter le monde qu’ils découvraient.

En partenariat avec

Acclamée de Vienne à New York, considérée comme l’une des meilleures mezzo-

sopranos de sa génération, Anne Sofie von Otter est une chanteuse atypique,

une sorte d’antidiva suédoise, à la fois très simple et très professionnelle. Port r a i t .

21.45 Anne Sofie von OtterL’étoile venue du Nord


Anne Sofie von Otter couvre un répertoire

étonnamment large. Encensée pour l’intelligence

de ses interprétations de lieder, elle s’est également

lancée avec succès dans la pop.Documentaire de Reiner E. Moritz(Allemagne, 2002-58mn)NDR

Dans ce portrait, Reiner E. Moritz retrace lesgrandes étapes du parcours musical d’AnneSofie von Otter, accompagnant la chanteu-se pendant ses répétitions, mais aussi à laville et en famille.Anne Sofie von Otter parle de sa form a t i o nmusicale, de ses études, à Stockholm puisauprès de la légendaire Vera Rosza àL o n d res, jusqu’à son premier engagementà Bâle. La mise en scène du Chevalier à laro s e, sous la direction musicale de CarlosKleiber à l’opéra de Vienne, constitue le filrouge du film. À cette occasion, Anne Sofievon Otter parle de son métier de chanteused’opéra et de sa prédilection pour les rôlestravestis. D’autres extraits d’opéra la mon-t rent dans l’A l c e s t e, de Georg Friedrich

Haendel, et dans la Vi l l e, une œuvre det h é â t re musical. Depuis quelques années,Anne Sofie von Otter se concentre sur lesl i e d e r. On la découvre ici dans des œuvre sde Beethoven et de Korngold, des airsd ’ o p é rettes d’Offenbach et même une chan-son du groupe Abba.Ce portrait est complété par des interviewsde son mari Benny Frederiksson et de col-lègues, tels les pianistes Bengt Forsberg etMelvyn Tan qui l’accompagnent dans sesrécitals de lieder, le chef d’orc h e s t re MarcMinkowski et son professeur de chantDavid Harper.

Rediffusion le 24 décembre à 15.10

m e rc redi 18 décembre

Cycle

“Les grandes voix”

Cantatrice dans l’âme

Waltraud Meier, un portrait

“Musica” mercredi 4 décembre

Natalie Dessay chante

Lucie de Lammermoor

“Maestro” dimanche 8 décembre

Julia Varady,

le chant possédé


Offenbach à Paris

Une soirée avec

Anne-Sofie von Otter


Anne Sofie von Otter

L’étoile venue du Nord


Angelika Kirchschlager

chante Bach


En partenariat avec


22.40 Ciné-découverte.

Calle 54Film de Fernando Trueba(Espagne/France, 2000-1h45mn) - VOSTFImage : Jose Luis López-LinaresSon : Pierre et Martin GametEnregistrement et mixage musique :Thom CadleyMixage film : Dominique HennequinMontage : Carmen FríasCoproduction : Fernando Trueba PC, Cinétévé, SGAE, ARTE France CinémaARTE FRANCESélectionné au Festival de Venise 2000

Les plus grands maîtres du jazz latinoimprovisent en studio devant la caméra deFernando Trueba. Un régal.F e rnando Trueba est allé à la re n c o n t re desmusiciens dispersés aux quatre coins del’Amérique, unis par le même amour du jazzlatino. Calle 54 se présente donc comme unrecueil de morceaux choisis pris sur le vif.Ces improvisations déclinent tous les pos-sibles d’un genre dont la richesse est sur-p renante. Se succèdent Paquito D’Rivera,saxophoniste originaire de La Havane, lapianiste brésilienne Eliane Elias, le pianistedominicain Michel Camilo, le tro m p e t t i s t enew-yorkais Jerry Gonzales, le pianistecubain Chucho Valdes en duo avec sonp è re Bebo exilé à Stockholm, le symbole dujazz latino Tito Puente, le compositeur dejazz afro-cubain Chico O’Farrill, le saxopho-niste argentin Gato Barbieri et le pianisteespagnol Chano Dominguez.

Il y a de la rumba dans le jazz

F e rnando Trueba nous convie à un “festinmusical” qui restitue au jazz toute son émo-tion. Rappelant qu’il était à l’origine unemusique populaire pour danser, le réalisa-teur lui ôte l’étiquette de musique cérébralequi lui est parfois collée et rend à la musiquesud-américaine ses lettres de noblesse.Calle 54 n’est pas pour autant un documen-t a i re sur le jazz latino. Tout y est subjectivité,à commencer par la musique et les sensa-tions inexplicables mais subtiles qu’elle faitn a î t re. La caméra s’attarde sur les mains desmusiciens, sur les instruments et sur lesre g a rds afin de recueillir toute l’intensité dra-matique de chaque séquence. La sobriétédes fonds colorés n’intervient que pour sug-g é rer la chaleur qui se dégage des concert set nous laisser goûter l’essentiel. Celui-cié m e rge des notes, des visages et de leurvive résonance. Fernando Trueba tente des u r p re n d re la musique dans sa diversité

ondulante et rythmée, mais aussi à sa nais-sance, au moment le plus vivant de sa créa-tion. Une œuvre impressionniste qui ouvrela voie à l’imaginaire tout en nous donnant àvoir le travail et la sensibilité des plus grandsmusiciens de jazz latino. Rediffusion le 22 décembre à 00.50

02.10ColetteDocumentaire de Yannick Bellon(France, 1950-29mn)ARTE FRANCEInédit à la télévision

En 1950, Yannick Bellon filme Colette entoute simplicité, chez elle. Où l’on voit laro m a n c i è re devant sa table de travail, ins-pectant les courses, discutant avecCocteau… Un très beau film, un documentexceptionnel qui vient d’être superbementrestauré par les Archives du film.

Avec la participation

de Paquito D’Rivera,

Eliane Elias, Michel Camilo,

Jerry Gonzales, Chucho Valdes,

Bebo Valdes, Tito Puente,

Chico O’Farrill, Gato Barbieri

et Chano Dominguez.

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 14 décembre)

15.15Porto Maghera(Rediffusion du 13 décembre)

16.15La légende des abeilles tueuses(Rediffusion du 3 décembre)

16.45Création(s)(Rediffusion du 15 décembre)

17.15Rien à faire(Rediffusion du 5 décembre)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesMadrid


20.15

ARTE ReportageCobayes des sommets

20.45

Première séanceL’insaisissableFilm d’Oskar Roehler

22.25-01.30

ThemaLa guitare

22.25Paco de LucíaDocumentaire de DanielHernández

00.05 (PDC : 00.00)

Al oudDocumentaire de Fritz Baumann

01.30Pain et lait(Rediffusion du 11 décembre)

02.35Film pédagogique sur la reconstitutiondes dossiers de la Stasi(Rediffusion du 9 décembre)


14.00 Câble et satellite.

HippocrateLe magazine de la santé(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

Alzheimer

En Europe, 3,5 millions de personnes sontatteintes de cette maladie incurable. Lesre c h e rches portent actuellement sur le dé-pistage précoce, seul moyen de la re t a rd e r.

Médicaments pour enfants

Dans tous les pays d’Europe, on manque demédicaments adaptés pour les enfants.D ’ a b o rd parce que les besoins sont re l a t i v e-ment faibles (la re c h e rche dans ce domaineest donc plus onéreuse), ensuite parce queles parents acceptent difficilement que leursenfants participent à des tests.

Aloe Vera

Les guerriers de l’Antiquité utilisaient cetteplante pour guérir leurs blessures.

19.00 Voyages, voyages.

MadridDocumentaire de Patricio Guzman(France, 2002-43mn)Coproduction : ARTE France, JBAProductionsARTE FRANCE

Patricio Guzman, réalisateur de la Bataille

du Chili et du Cas Pinochet, revient àMadrid où il fit ses études de cinéma autemps du franquisme. Un carnet de voyagetendre et très personnel. Comment filmer une “vieille histoire d’amour”avec une ville ? Comment choisir une toileau Prado ? Comment, enfin, nous faire part i-ciper à un voyage intérieur ? PatricioGuzman nous fait partager des émotionsintimes, sa relation part i c u l i è re à la lumièrede Madrid, aux gestes des Madrilènesquand ils parlent, aux pâtisseries locales.

Vieille histoire d’amour

“J’ai choisi Madrid parce que j’ai une re l a-tion très personnelle avec cette ville. C’estcomme une vieille histoire d’amour. Av e cMadrid, j’ai connu la passion, l’euphorie,plus tard sont venus l’indiff é rence et l’oubli,puis un rapprochement qui s’est transform éen tendre amitié.” (Patricio Guzman)Rediffusion le 22 décembre



Cobayes des sommetsRéalisation : Gunther Hainke(Allemagne, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, ZDF, Medi-CineARTE G.E.I.E.

Comment réagit le corps humain à 8 000mètres d’altitude ? Quinze personnes,parmi lesquelles trois médecins et l’équiped ’ “ A RTE Reportage”, ont accepté de jouerles “cobayes”.F a i re un 8 000 mètres ne s’improvise pas.Tous les spécialistes le disent : au-delà de 7 000 mètres, on entre dans une zone à hautrisque selon les réactions du corps à l’altitu-de, au froid et à ce que l’on appelle le maldes sommets. C’est pour étudier in situ c e sréactions qu’une expédition un peu part i c u-l i è re s’est lancée à l’assaut du mont ChoOyu, dans l’Himalaya. Quinze personnes,p a rmi lesquelles trois médecins et l’équiped ’“A RTE Report a g e”, ont accepté de jouerles “cobayes des sommets”.

j e u d i 19 décembre


Patricio Guzman filme avec gourmandise, nostalgie,

amertume parfois, une ville secrète: son Madrid.


(Die Unberührbare)Film d’Oskar Roehler(Allemagne, 2000-1h43mn) - VFScénario : Oskar RoehlerAvec : Hannelore Elsner (Hanna Flanders),Vadim Glowna (Bruno), Tonio Arango (Ronald),Michael Gwisdek (Joachim), Bernd Stempel (Dieter), Birgit Stein (la patronne de la boutique), Jasmin Tabatabai(Meret), Charles Regnier (le père d’Hanna), Helga Göhring (la mère d’Hanna)Image : Hagen BogdanskiSon : Manfred BanachMontage : Isabel MeierProduction : Distant Dreams Filmproduktion, ZDFZDFSélectionné pour l’Oscar

du meilleur film étranger 2000

Prix international de la critique, Miami

Présenté à la Quinzaine des réalisateurs,

Cannes 2000

Hanna Flanders vit à Munich. Elle a eu sonh e u re de gloire avec plusieurs livres danslesquels elle brossait un tableau sans com-plaisance de la société ouest-allemande.Cela a forcément beaucoup plu en RDA –on y a vu une critique acerbe du capitalis-me. Flanders a donc été fréquemment édi-tée à Berlin-Est. Mais dans les années 80,l’écrivain a du mal à trouver un seconds o u ffle. Lorsque le Mur tombe, tous lesre p è res de l’artiste volent eux aussi ené c l a t s …

Mal de mère

Le réalisateur Oskar Roehler est le fils desécrivains Gisela Elsner et Klaus Roehler. Il a

3 ans lorsque sa mère l’abandonne pourv i v re sa vie. Il grandit à Londres, à Rome età Nure m b e rg. Il s’installe au début desannées 80 à Berlin où il devient journ a l i s t e ,d r a m a t u rge, auteur de nouvelles et scéna-riste. De son pro p re aveu, il vit le suicide desa mère, en 1992, comme une libération. Ilcommence alors à tourner pour la télévisionet pour le cinéma : G e n t l e m a n ( 1 9 9 6 ) ,Silvester Countdown (1997), G i e r i g ( 1 9 9 8 ) .Avec l ’ I n s a i s i s s a b l e, Roehler a réalisé le por-trait d’une femme pétrie de contradictions :Hanna croit aux vertus du socialisme réelest-allemand et pense que la RDA est lam e i l l e u re Allemagne des deux. Mais de là às’installer pour y vivre… Car la belle aux per-ruques “cléopâtresques” et aux maquillagessophistiqués a des goûts de luxe. Il n’est pasétonnant que la chute du Mur devienne lesymbole de ses échecs passés, présents età venir. Sa descente aux enfers à travers l’al-cool et les barbituriques est décrite dem a n i è re quasiment documentaire, sansémotion part i c u l i è re. Le caractère impla-cable de cette destinée passe par un traite-ment en noir et blanc parfait et glacé.L’ I n s a i s i s s a b l e a été sélectionné pourl’Oscar du meilleur film étranger en 2000, areçu le Prix international de la critique auFestival de Miami et obtenu de nombre u s e srécompenses en Allemagne (Prix fédéral ducinéma, Prix de la critique).

Hannelore Elsner (qui n’a aucun

lien de parenté avec Gisela Elsner)

a reçu pour son interprétation

d’Hanna Flanders le Prix allemand

de la meilleure actrice.

20.45 L’insaisissableÀ la fois intellectuelle

de gauche, apôtre

du socialisme réel et femme

aux goûts de luxe,

Gisela Elsner a défrayé

la chronique dans l’Allemagne

des années 60-70.

Dans l ’ I n s a i s i s s a b l e, inspiré

très directement de sa vie,

son fils Oskar Roehler règle

ses comptes avec la génération

de 1968 et une mère

t rop absente…

Rediffusion




ARTE G.E.I.E./ TVE

22.25Paco de LucíaDocumentaire de Daniel Hernández(Espagne, 2002-1h34mn)

Paco de Lucía est le plus grand guitaristede flamenco vivant. Mais sa technique dejeu dépasse largement les frontières dugenre et son art a quelque chose d’univer-sel. Portrait du musicien et de l’homme.Sa pre m i è re guitare était plus grande que luiet, quand il était assis devant son public, ses

pieds ne touchaient pas terre. Mais déjà sav i rtuosité impressionnait. À 8 ans, celui quis’appelle encore Francisco Sanchez accom-pagne le tour de chant de son frère. À 15ans, il choisit le nom de Paco de Lucía, enhommage à sa mère. Depuis, celui qui esta u j o u rd’hui l’incarnation même du flamencoa pourtant rompu avec la tradition. Grâce àlui, désormais, la guitare ne se cantonneplus à l’accompagnement des chants et desdanses, mais devient un instrument solo àp a rt entière. En plus du c a n t e, le chant fla-menco, et du b a i l e, la danse, Paco de Lucíaa ouvert la voie à la dimension instru m e n t a-le du flamenco et contribué ainsi à re n o u v e-ler profondément le rôle de la guitare dansce genre musical.Après plus d’un demi-siècle passé sur lesscènes du monde entier, le musicien vit reti-ré au Mexique et se consacre entière m e n tà sa famille et ses amis, à la musique et àla nature. C’est dans son cadre familier, oùil cultive l’art de jouir du moment présent,que Paco de Lucía confie à la caméra savision de l’existence et du flamenco, illus-trée par de nombreuses images d’archiveset des rencontres avec des artistes influen-cés par sa musique, entre autres John McLaughlin et Chick Corea.

jeudi 19 décembre

22.25-01.30 La guitare

Classique, jazz, folk, rock ou flamenco, la guitare joue sur plus d’une cord e .

Née dans l’Antiquité, elle a trouvé sa place à toutes les époques et sur

tous les continents. Pour l’Europe, c’est en Espagne que tout a commencé,

avant que l’instrument introduit par les Arabes ne gagne les pays du Nord .

La soirée s’ouvre donc sur le plus grand guitariste flamenco actuel,

Paco de Lucía, puis re t o u rne vers les origines avec un voyage en Égypte.

Paco de Lucía

incarne à lui seul

le flamenco.


00.05Al oudDocumentaire de Fritz Baumann(Allemagne, 1990-1h24mn)

Remontée du Nil pour suivre le parcoursd’un luth arabe, ancêtre de la guitare, de safabrication au Caire jusqu’à son arrivéechez son propriétaire, dans la régiond’Assouan. Cette “biographie” fictive estaussi un voyage poétique sur les originesde la musique, la vie et les mythes arabes.Dans une arr i è re-cour d’un faubourg duCaire, le luthiste Bakry met la dernière mainà un oud, un luth arabe ancêtre de la guita-re. Le son qu’il en tire est parfait. Les vir-

tuoses qui l’essaient nous montrent ce quirend cet instrument fascinant. Le “bois”passe ensuite de main en main, chez l’ac-c o rd e u r, puis chez divers amis et art i s t e srencontrés en chemin qui jouent de l’instru-ment et évoquent sa longue histoire à tra-vers les pays et les époques. Arrivée enE u rope via l’Espagne au XIIe siècle, la gui-t a re mauresque à fond bombé est re s t é edans la lignée du luth, tandis que la latineà fond plat a donné naissance à la guitareclassique. C’est sans doute cette traverséedes mondes qui fait dire au luthiste duC a i re : “Je ne suis jamais parti en voyage.Le son de mon instrument fait venir lemonde à moi.”

“À l’extérieur, les guitaristes de flamenco étaient considérés

avec le mépris le plus total. J’ai toujours joué sans pouvoir

oublier ce complexe et poussé par la rage d’imposer mon art.

C’est ce qui m’a incité à jouer avec la rapidité qui est la mienne.

Et la rapidité ne s’apprend pas, parce qu’elle est une façon

de lutter contre l’insécurité et la peur.” (Paco de Lucía)

Une nuit dans un superm a rché

avec Élodie Bouchez ;

une nuit de grève

avec Ariane Ascaride.

Deux fictions originales

signées Gaël Morel

et Dominique Cabre r a .

14.00Capté !(Rediffusion du 18 décembre)

14.30ConnaissanceSauvage sera le futur (2)(Rediffusion du 11 décembre)

15.15Les pyramides oubliées de Caral(Rediffusion du 14 décembre)

16.05Chasse au trésor aux Bermudes(Rediffusion du 4 décembre)

16.35Album de famille(Rediffusion du 18 décembre)

17.05La grotte Chauvet,devant la porte(Rediffusion du 3 juin 2000)

18.05Dans le silence de la grotte Chauvet(Rediffusion du 7 décembre)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15

ARTE ReportageEt vogue la galère

20.45

FictionPremières neigesTéléfilm de Gaël Morel

21.45 (PDC : 21.50)

FictionRetiens la nuitTéléfilm de Dominique Cabrera

22.55

La vie en faceMario fait son cinémaDocumentaire de Giovanni Piperno

23.40

Le muet du moisL’homme du largeFilm de Marcel L’Herbier

01.10Dream(Rediffusion du 8 décembre)

02.45Le dessous des cartes(Rediffusion du 14 décembre)


19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2002-41mn)BR

En partenariat avec

Dream : Suicide

À l’occasion de la sortie de son nouvelalbum, American Supreme, Tr a c k s a assistéà une des rares prestations live du gro u p emythique Suicide et interviewé Alan Ve g achez lui à New Yo r k .

Backstage : Électro

L’ é l e c t ro signe aujourd’hui son grand re t o u rnotamment dans sa version punk. Tr a c k s arencontré les artistes de cette nouvellescène : les Berlinois W. I . T., le New-Yo r k a i sL a rry Tee, les Chicks on Speed…

Live : The Streets

Tr a c k s a assisté à la pre m i è re tournée euro-péenne de la révélation de l’année outre -Manche : Mike Skinner, alias The Streets. Unmélange de UK garage, de ska à la Specialset de hip-hop à l’américaine avec la verv esociale en plus.


Et vogue la galèreRéalisation : Jürgen Dettling(Allemagne, 2002-26mn)Coproduction : ARTE, Swinging PicturesARTE G.E.I.E.

“ A RTE Reportage” s’est embarqué sur leRosa Blu pour une cro i s i è re autour des îlesCanaries. À bord, 1 500 passagers et 600hommes d’équipage. La plupart d’entre euxsont philippins et chinois. Ils travaillent dedix à douze heures par jour, sept jours sursept, dix mois sur douze. Pour un salairemoyen de 800 euros. Si la cro i s i è re s’amu-se, eux triment sans re l â c h e …

20.45Premières neigesTéléfilm de Gaël Morel(France, 1999-1h03mn)Avec : Élodie Bouchez (Léa), Stéphane Rideau (Éric), Aure Atika (Juliette),Salim Kechiouche (Kacem), Tony Baillargeat (Garnier)Image : Michel AmathieuCoproduction : Tetra Media, ARTE France,Gaumont TVARTE FRANCE(Rediffusion du 6 octobre 2000)

La nuit de Noël, une jeune voleuse affrontele vigile d’un supermarché désert. ÉlodieBouchez, Aure Atika, Stéphane Rideau :trois acteurs exceptionnels dans un dramepoétique de Gaël Morel.Léa, une jeune paumée, obéit aux instru c-tions de Juliette, son amante, en se laissante n f e rmer dans un superm a rché, le soir deNoël, histoire de faire des emplettes gratis…Éric, jeune vigile, s’apprête à entamer sa

v e n d re d i 20 décembre


Martin Rev et Alan Vega

de Suicide


longue nuit de surveillance lorsqu’il aperçoitLéa sur ses écrans de contrôle. Il la coince,elle se débat, il la maîtrise, elle le pro-voque… Ils jouent au chat et à la souris, aubon et au méchant, et apprennent à sec o n n a î t re au travers de longues discussionset de violentes péripéties...

L’œil du cyclone

Sensuel, émouvant, percutant, le deuxièmefilm de Gaël Morel s’attache à des jeunesgens en pleine déroute affective, victimesd’un passé déjà trop lourd. Pour s’en sortir,Léa et Juliette jouent les Thelma et Louisede superm a rché. Éric rêve à Superman ets’évanouit à la vue du sang, tandis queKacem, le vigile émotif, danse à la lueurdes bougies. Filmés par un réalisateur audiapason de leur jeunesse et de leurfougue, Élodie Bouchez et StéphaneRideau, formidables, rendent leurs person-nages inoubliables.

21.45Retiens la nuitTéléfilm de Dominique Cabrera(France, 1998-1h06mn)Dans la collection “Gauche/Droite” Scénario : Dominique Cabrera et Philippe CorcuffAvec : Ariane Ascaride (Nadia), Marilyne Canto(Claire), Thierry Frémont (Serge), PhilippeFrétun (Jean-Paul), Najd Hamou-Medja(Christopher), Olivier Gourmet (André)Image : Hélène LouvartCoproduction : Agat Films & Cie, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 4 mars 2000)

Décembre 1995, la grève des cheminots.Dominique Cabrera filme les coulissesintimes de cette histoire moderne. Av e cAriane Ascaride, Thierry Frémont, MarilyneCanto et Olivier Gourmet. Un piquet de grève à la gare de Ly o n .S e rge, Claire, Jean-Paul et les autre s ,employés de la SNCF, se battent depuis dix-sept jours contre le plan Juppé. Ce soir, ilsdoivent re j o i n d re une de leurs bases, endehors de Paris. Une jeune femme les arr ê-te, un bébé dans ses bras. Nadia re c h e rc h eG é r a rd, le père de l’enfant, qui l’a quittéejuste après la naissance. Compatissants, lesgrévistes décident de l’emmener avec eux…

Un train peut en cacher un autre

On croit d’abord à un film militant. Puis Nadiaa rrive, avec son gros anorak rouge, sonbébé dans les bras. Et là, tout change : lesslogans se défont, les revendications tom-bent. Restent la chaleur humaine, la détre s-se, l’énorme désir d’être aimé. Retiens la nuitest un film sur le lien : entre les hommes etles femmes, entre les gens d’une mêmeclasse, aux idées parfois divergentes. “To u sensemble”, disait le slogan des grèves de1995. Comment bien vivre ensemble, com-ment agir ensemble, telles sont les ques-tions auxquelles ce film très attachantc h e rche à répondre .

Des cheminots qui

s’engueulent et qui

s’aiment dans un film qui

milite pour l’émotion :

“C’est plus crevant que

le boulot, cette grève !”

Nadia (Ariane Ascaride)

cherche le père de son

bébé chez les cheminots

en grève. Elle va

rencontrer Jean-Paul

(Philippe Frétun)…

“Les garçons parlent

avec les filles

pour coucher avec ;

les filles couchent

avec les garçons

pour parler avec.”

(Éric)

Le vigile et la voleuse : Éric (Stéphane Rideau)

face à Léa (Élodie Bouchez).


v e n d redi 20 décembre

Documentaire de Giovanni Piperno et Agostino Ferrente (Italie, 2002-46mn)Production : Pirata Manifatture CinematograficeARTE FRANCE

Mario, la quarantaine, est un Italien du Sudcourageux et spontané, enfant de la misèreet galérien de toujours. C’est aussi unesacrée personnalité. “Il faudrait écrire unroman !”, dit sa nounou. Giovanni Pipern o ,r é a l i s a t e u r, a décidé de faire un film. Le visa-ge marqué par la vie, Mario collectionne lespetits boulots – quand il ne chôme pas.Voleur de voiture d’un jour, gigolo à 16 ansdans les quartiers pauvres de Bari, trafi-quant de briquets, il a fait un peu de prison.Enfant, c’était un “voyou moitié-moitié”,explique une vieille femme. Aujourd’hui, ilg a rde une crèche de Noël dans la rue. Savieille Fiat 126 déglinguée garée à côté, ilbalaie devant la crèche, chasse les chiensqui lèvent la patte sur le décor en cart o npâte. Mario veut “ m o n t rer que ce n’est pasça, sa vie”. Bientôt, à force de gouaille et demoulinets des bras, il prend les rênes dud o c u m e n t a i re. Et les rôles s’inversent…

Super Mario

Mario se débat, au pro p re comme au figuré.Il mime son enfance, fait mine d’attraper lesballons de foot de sa jeunesse comme lesbeignes dans la vie. Avec sa franchise natu-relle, il nous montre le parking où il a faitl’amour pour la pre m i è re fois avec safemme. Passionné de danse, il veut devenirune star. Et surtout s’en sort i r. Aussi vive eti ronique que le personnage qu’elle filme, lacaméra le suit, l’écoute. Tantôt pitre, tantôtpathétique, ce voyou sympathique finit pardonner ses instructions à l’équipe de tour-nage. Or, au documentaire, Mario préfère“un cinéma fait de pensées, un cinéma faitd ’ i m a g i n a t i o n ”, bref la fiction. Prêt à jouer lejeu jusqu’au bout, le réalisateur accepte des ’ e m b a rquer dans la production d’un petitfilm muet où Mario a le premier rôle etévoque Charlot et Buster Keaton. Mario agagné, il a fait son cinéma et, au moment oùon le quitte, il entre en politique !

22.55 Mario fait son cinémaAu cœur des Pouilles, en Italie, Mario, enfant de la galère, raconte

sa vie faite de bric et de broc et s’improvise star de cinéma. De sujet

filmé il devient “filmeur” et dicte son scénario. Étonnant et attachant.

“Au fond de lui, il croit

qu’un jour ou l’autre

il réalisera son rêve.

Tu l’as vu, il n’a pas

un sou, il mène une vie

tourmentée, mais

il a eu la volonté

de prendre des cours

de danse.”

(Un ami de Mario)

Rediffusion


Mario fait son scénario. Petit à petit

se construit un court métrage muet

où le héros se met en scène pour apparaître

tel un Buster Keaton des temps modernes.


23.40 L’homme du largeFilm de Marcel L’Herbier(France, 1920-1h25mn) - Noir et blanc, teintéScénario : Marcel L’Herbier,d’après Un drame au bord de la mer de BalzacAvec : Jaque-Catelain (Michel), Roger Karl (Nolff )Charles Boyer (Guenn-la-Taupe), Philippe Hériat(le protecteur), Marcelle Pradot (Djenna), Claire Prélia (sa mère)Images : Georges LucasDécors : Robert-Jules GarnierMontage : Marcel L’Herbier, Jaque-CatelainProduction : Gaumont (Série Pax)ARTE FRANCEMusique originale (1983/2001) :

Antoine Duhamel

Version restaurée inédite (2001)

Un vieux pêcheur s’oppose à son fils, attirépar les lumières de la ville. A RTE présentece grand drame muet signé Marcel L’ H e r b i e rdans sa version restaurée, accompagnéd’une nouvelle partition musicale. N o l ff, pêcheur solitaire et amoureux del’océan, a deux enfants, Michel et Djenna.Mais son fils refuse de pre n d re la mer,davantage attiré par les divertissements etles pubs de la ville, où l’entraîne son âmedamnée, Guenn-la-Taupe. Nolff, attristé parla désinvolture de Michel, prend néanmoinstoujours sa défense. Jusqu’au jour où Michelvole l’argent laissé par sa mère décédée etblesse Djenna en s’enfuyant. Rattrapé parson père, Michel est livré dans une barq u eau jugement de l’océan…

Marine symboliste

L’Homme du large est une formidable adap-tation de la nouvelle Un drame au bord dela mer d’Honoré de Balzac. Tout confère aufilm une atmosphère dramatique extrême,des vagues houleuses de l’océan (symbolede la pureté face à une terre corrompue) auxdolmens et aux rochers escarpés duF i n i s t è re breton. Grand succès public et cri-tique au moment de sa sortie, le film a étéqualifié par Henri Langlois de “ p re m i e rexemple d’écriture cinématographique”. Sas t ru c t u re en flash-back est très innovante etoriginale pour l’époque, de même que lesp rocédés techniques de flous, caches ets u r i m p re s s i o n s .

Une version restaurée

L’Homme du larg e est de nouveau visibledans une version presque identique à cellede 1920 (la scène du bouge, notamment,avait été censurée), avec les intert i t res origi-

Cinéma le muet du mois

naux. Ceux-ci ont été recréés à partir desnotes et des photogrammes re t rouvés dansles archives du réalisateur. Ils ont été re t o u-chés à la palette graphique numérique pouréliminer les rayures et parfois leur re d o n n e rune meilleure définition. Les trucages parlesquels les intert i t res apparaissaient ou dis-paraissaient dans l’image ont aussi étére c o n s t i t u é s : des volets s’ouvrant sur le plansuivant, des fondus enchaînés, la remise enimage animée des intert i t res, etc. Une atten-tion part i c u l i è re a été portée au graphismepréraphaélite des textes, qui varie énorm é-ment d’un intert i t re à l’autre. Le résultat de larestauration des teintages du film esti m p ressionnant, notamment dans le re n d udes bleus des scènes d’océan et de nuit,p rofonds sans être criards. Paré de ses tein-tages d’origine, l’Homme du larg e p rend unedimension nouvelle et re t rouve son véritablerythme intérieur. Cela est part i c u l i è re m e n tfrappant dans les scènes dramatiques dubouge, dont la crudité et le sordide sont misen relief par le traitement rouge vif de l’ima-ge, qui alterne dans le montage avec lemauve de certains plans.

La nouvelle partition

musicale de l’Homme

du large, composée

par Antoine Duhamel,

est un véritable

“essai symphonique”,

avec six mouvements

entrecoupés

d’interludes.

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

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Relations grand public et marketing

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

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M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

A RT E DEUTSCHLAND TV

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Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

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n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

F l o rence Ti s s i e r 01 55 00 70 55

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Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky,

Barbara Levendangeur, Ruth Legrand,

Cécile-Fleur Brunod, Anna Salzberg

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : Gamma /Georges Merillon (Patrouille à To u l o u s e )

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 51 jeudi 21 novembre 2002

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f r

P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42(En remplacement de Françoise Landesque)

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rSouad Khaldi ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

s - k h a l d i@a rt e f r a n c e. f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f r

F l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteIsabelle Courty 01 55 00 72 90

i - c o u rt y @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eSouad Khaldi 01 55 00 70 37

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

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> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (52)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 21 décembre19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 Jérôme Bosch

20.45 L’aventure humaine :

Le phare d’Alexandrie

21.35 French & Saunders

22.10 Fiction : Parents éloignés (1)

23.40 La lucarne : Invasion

01.00 L’insaisissable (r)

02.45 Là, ce jour (r)

Dimanche 22 décembre19.00 Maestro :

Angela Kirchschlager chante Bach

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Danse :

Nicolas Leriche / Merce Cunningham

20.45 Thema : Les sirènes, avec le film

la Première Sirène de Mervyn Le Roy

00.20 Mic Mac

00.50 Calle 54 (r)

02.30 ARTE Scope

Lundi 23 décembre19.00 Nature : Voyage au bout de la glace


20.15 La vie en feuilleton

20.45 Cinéma : Jour de fête,

de Jacques Tati

22.00 Grand format : Family

23.25 Court-circuit (le magazine)

00.15 Un divan à New York (r)

02.00 Les pyramides oubliées de Caral

Mardi 24 décembre19.00 Archimède



20.45 Thema : Pinocchio,

avec le film les Aventures

de Pinocchio, de Luigi Comencini

23.50 La belle au bois dormant

02.20 Les filles du 12 (r)

Mercredi 25 décembre19.00 Connaissance :

La saga des chevaux d’Islande



20.45 Thema : La Prusse

00.30 La beauté du diable (r)

02.05 Cours du soir (r)

02.35 Court métrage (r)

Jeudi 26 décembre19.00 Voyages, voyages



20.45 Cinéma : Les vacances de M. Hulot,

de Jacques Tati

22.10 Thema : Jacques Tati

00.00 Jour de fête (r)

01.15 Courts métrages

Vendredi 27 décembre19.00 Tracks



20.45 Fiction : La neige du nouvel an

22.20 La vie en face : Pina Bausch

cherche femmes et hommes

à partir de 65 ans

23.15 Profils : Salvador Dali

00.15 Les aventures de Pinocchio (r)

02.30 Le perruquier (r)

02.45 Au bout du monde (r)

Et paf !C’est Noël avec Tati,

le génial hurluberlu

de Jour de fête,

des Vacances de monsieur

H u l o t, de Mon oncle

et de P l a y t i m e.

Meilleur que le chocolat,

excellent pour la santé !

51

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33➤ www.arte-tv.com

20 décembre 2002 - artedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2002bull51.pdf · coproduction :...

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