19 août 2013

8
Erosion de la confiance envers le monde corporatif Les meilleures pratiques des entreprises respectées et admirées Présenté par: Louis J. Duhamel Associé, Consultation Deloitte 19 août 2013

Upload: shaine-cunningham

Post on 01-Jan-2016

14 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

19 août 2013. Erosion de la confiance envers le monde corporatif Les meilleures pratiques des entreprises respectées et admirées Présenté par: Louis J. Duhamel Associé, Consultation Deloitte. Table des matières. 10 bonnes choses à savoir sur la crise de confiance envers les entreprises. 2. - PowerPoint PPT Presentation

TRANSCRIPT

Page 1: 19 août 2013

Erosion de la confiance envers le monde corporatif Les meilleures pratiques des entreprises respectées et admirées

Présenté par: Louis J. DuhamelAssocié, ConsultationDeloitte 19 août 2013

Page 2: 19 août 2013

2 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

Table des matières

10 bonnes choses à savoir sur la crise de confiance envers les entreprises 2

Le Québec éclaboussé autant qu’ailleurs 4

Les racines du scepticisme et de la désaffection citoyenne 5

Conclusion et période de questions

Les meilleures pratiques des entreprises respectées et admirées 6

Perceptions actuelles des citoyens envers les entreprises (Sondage Edelman 2013) 3

Page 3: 19 août 2013

3 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

10 bonnes chose à savoir sur la crise de confiance

Nous vivons dans une époque de scepticisme exacerbée par les nombreux cas de pratiques jugées répréhensibles des entreprises et leurs dirigeants. Ce sera de plus en plus « tolérance zéro » compte tenu de la tendance lourde vers la démocratisation et la redistribution de l’influence.

1. La perception devient la réalité2. Une crise de confiance aux confins de la légalité et de la légitimité3. Un phénomène mondial qui éclabousse aussi le Québec4. On ne parle plus de cas isolés 5. On retrouve des contrevenants à répétition 6. Les entreprises qui font les manchettes ne sont pas toujours celles qu’on croit7. Il faut tout de même éviter de généraliser8. Le citoyen distingue l’entreprise de ses leaders dans son appréciation9. Le degré de confiance varie selon les secteurs économiques, la taille des entreprises et

leur nationalité10. Les risques réputationnels s’avèrent très importants pour les entreprises et ne sont pas

sans conséquencesLes entreprises devront ajuster leur registre de valeurs et leurs pratiques d’affaires selon un nouveau paradigme basée sur la transparence et le bien commun au risque d’être sanctionnées autant par le marché que par le système juridique.

Page 4: 19 août 2013

4 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

Perceptions actuelles des citoyens envers les entreprises (Baromètre mondial de confiance Edelman 2013)

Les administrateurs devraient épouser toutes les valeurs de la société puisque les recommandations qu’ils feront au cours de leur mandat ont un impact direct sur l’organisation, sa culture et ses employés.

1. Moins de 20% de la population croit que les dirigeants d’entreprise disent la vérité lorsque confronté à des enjeux difficiles

2. La confiance dans les entreprises est de 10 points plus élevées que la confiance dans les gouvernements

3. La confiance dans les entreprises est supérieure de 32 points à celle des dirigeants d’entreprises

4. Les entreprises des secteurs technologiques et automobile sont jugées les plus crédibles

5. La confiance dans les PME est supérieure aux grandes entreprises dans les pays développés

6. La confiance est aussi plus grande envers les entreprises dont le siège social est local

7. La confiance est à son plus bas avec les institutions financières

8. Les acteurs jugés les plus crédibles sont les experts techniques ou académiques et les simples citoyens

Principaux constats

Page 5: 19 août 2013

5 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

393,35 fois le salaire minimum Le PDG de Bombardier, un des fleurons de l'économie québécoise, gagne 393,35 fois plus qu'une...

La Presse, mai 2012Gaz de schiste – L’industrie n’a pas su gagner la confiance du public

Le Devoir, Février 2013

Trust in Both Business and Corporate Leaders Plummets

Forbes, January 2013

Québec veut faire la lutte aux «criminels en cravates»

La Presse, Septembre 2009

GLV executives received pay boosts despite company's weak financial results

Montreal Gazette, August, 2012

La probité avant la survie des entreprises Collusion et corruption: Québec entend applique la Loi 1 intégralement

Le Devoir, Mai 2013

SNC-Lavalin au cœur d’une enquête sur la corruption

La Presse, Avril 2012

Une revue de presse abondante sur le sujet - Le Québec éprouvé autant qu’ailleurs

Des amendes à répétition pour MMA aux États-Unis

La Presse, Juillet 2013

Commission Charbonneau - Les firmes de génie au piloriL’« empire malfaisant » de la corruption et de la collusion repose…

Le Devoir, Juin 2012

Page 6: 19 août 2013

6 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

Les racines du scepticisme et de la désaffection citoyenne

L’approche « top-down » hermétique basé sur le seul intérêt économique des actionnaires a provoqué une érosion de la confiance et vulnérabilise l’entreprise en l’exposant à des risques commerciaux et réputationnels sérieux

Certains sont passés outre la tendance à la démocratisation et au rééquilibrage de l’influence des équipes de direction d’entreprises vers les employés, clients, observateurs, experts, journalistes, citoyens, organismes d’appuis…

Un modèle de gestion passéiste

1 Organigramme traditionnel à la verticale

2

Peu de communication/consultation des autres parties prenantes à l’extérieur de l’entreprise sinon en mode monologue et non dialogue – La vision et stratégie émane uniquement de l’équipe de direction

5 Structure de contrôle ferme avec peu de marge de manœuvre et de sens de l’initiative du mid-management

Page 7: 19 août 2013

7 Le comité des ressources humaines © Deloitte & Touche s.r.l. et ses sociétés affiliées

Les meilleures pratiques des entreprises respectées / admirées

Ceux qui embrassent un nouveau modèle de gestion basé sur l’inclusion et la transparence seront les leaders dans leurs marchés respectifs

L’approche d’autorité pyramidale appartient au passé – Les entreprises devront apprendre à fonctionner dans un nouvel environnement plus complexe et développer l’expertise et les ressources nécessaires afin de continuer à prospérer

Pratiques exemplaires Modèle de management inclusif

1

La hiérarchie traditionnelle est de plus en plus remplacée par des réseaux horizontaux de personnes à personnes qui sont jugés davantage crédible et de confiance

Établir et partager sa raison d’être et sa vision avec les partie prenantes qui gravitent autour de l’entreprise

2Diriger une entreprise rentable avec un management compétent n’est plus suffisant pour créer des liens de confiance

Rechercher le point de vue des partenaires de l’entreprise (clients, employés, organismes de protection du consommateur, gouvernements…

3 Il faut prendre en compte toutes les parties prenantes de l’entreprise et les placer au dessus de la seule notion de profits au risque de mettre à risque la rentabilité future de l’entreprise

Etre à l’écoute des voies d’influence et varier les moyens de communication pour expliquer son modèle d’affaire et valider sa réceptivité

4 Ca veut dire être un employeur de choix, avoir un sens de l’éthique exemplaire, adopter des valeurs de transparence, assurer des prestations de service à sa clientèle selon des normes élevées et offrir des produits de qualité

5 L’entreprise doit démontrer qu’elle agit aussi en fonction du bien commun

Page 8: 19 août 2013