13 urbain n° 14, février-mars 2013

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> Focus Un étonnant nouvel immeuble à Austerlitz > Portrait Les Olympiades soufflent leurs quarante bougies L’architecture de demain se construit dans le 13 e L’architecture de demain se construit dans le 13 e FÉVRIER - MARS 2013 NUMÉRO 14 .. > Equipement Le 13 e accueille une fontaine publique d’eau pétillante A Paris Rive Gauche, Rungis et Bédier-Porte d’Ivry, de nouveaux bâtiments émergent et changent la physionomie de votre arrondissement. A Paris Rive Gauche, Rungis et Bédier-Porte d’Ivry, de nouveaux bâtiments émergent et changent la physionomie de votre arrondissement.

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> Focus Un étonnant nouvel immeuble à Austerlitz

> Portrait Les Olympiades soufflent leurs quarante bougies

L’architecture dedemain se construitdans le 13eL’architecture dedemain se construitdans le 13e

FÉVRIER - MARS 2013 NUMÉRO 14. .

> Equipement Le 13e accueille une

fontaine publique d’eau pétillante

A Paris Rive Gauche, Rungis et Bédier-Porte d’Ivry,de nouveaux bâtiments émergent et changent laphysionomie de votre arrondissement.

A Paris Rive Gauche, Rungis et Bédier-Porte d’Ivry,de nouveaux bâtiments émergent et changent laphysionomie de votre arrondissement.

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ACTU

Jean-Marc Ayrault et Fleur Pellerin à BioparkJean-Marc Ayrault, premier ministre et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économienumérique, ont visité des entreprises innovantes du 13e arrondissement en compagnie de Jérôme Coumet, maire du 13e. Pour évoquer les mesures du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, ils se sont rendus dans les locauxde Cellectis, société de biotechnologie spécialisée dans le domaine de l’ingénierie des génomes et qui développe de nouvellesclasses de produits thérapeutiques. Accueilli par André Choulika, président-directeur général de Cellectis, ils ont ensuitepoursuivi leur visite dans l’ensemble du Biopark.

Point d’étape deParis Rive Gauche à l’école Primo Levi Le 5 février dernier, une réunionpublique a été organisée par la Semapa à l’école Primo Levi.L’objectif : faire le point surl’avancée de l’opérationd’aménagement de Paris RiveGauche, notamment de sesdéveloppements à Masséna et Bruneseau. Jérôme Coumet,maire du 13e et président de la Semapa, son adjoint àl’Urbanisme, Francis Combrouzeet Jean-François Gueullette,directeur général de la Semapaont pu échanger avec leshabitants.

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Le professeur Yamanaka,prix Nobel de médecine2012, en visite à ParisRive GaucheLe 12 décembre dernier, le professeurYamanaka, prix Nobel de médecine2012 est venu rencontrer les équipesscientifiques de l’entreprise Cellectis,avec qui son laboratoire de l’Universitéde Kyoto collabore depuis plusieursannées, en présence de Fleur Pellerin,ministre déléguée auprès du ministredu Redressement productif, chargéedes Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economienumérique. L’occasion pour la ministre d’affirmer « l’attachement du gouvernement conduit par Jean-Marc Ayrault au développementd’un tissu industriel solide, fondé sur l’innovation. »

Une chaîne humaine d’enfants pour relier symboliquement les 13e et 12e arrondissementsLe 15 décembre 2012, le prolongement de la ligne du tramway T3, entre la porte d’Ivry et la porte de la Chapelle, a été officiellementinauguré. A cette occasion, les mairies des 13e et 12e arrondissements ont travaillé avec les enfants des centres de loisirs. Ils ontréalisé une fresque, véritable chaîne humaine reliant symboliquement les deux arrondissements par le pont National.

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Limmeuble de Christian de Portzamparc,sélectionné par un jury en décembredernier, attirera l’œil, à coup sûr. Fini lesimmeubles de bureaux rectangulaires etfroids ! L’architecte coordonnateur du

quartier Austerlitz-Sud, Bernard Reichen, l’a vouluainsi : « Les immeubles du bord nord de l’avenuePierre-Mendès-France présentent, comme souventdans le tertiaire, une grande linéarité et horizon -talité. Ils sont généralement traités de façonminimale, avec, quand il n’y a pas de commerces,des espaces du type restaurant d’entreprise. Nous avons donc fait le choix d’une architecturefragmentée pour les immeubles de la rive sud,que le projet de Christian de Portzamparc a trèsbien concrétisé ».

Un immeuble avec vue sur l’hôpital de la Pitié-SalpêtrièreL’architecte lauréat a fait en sorte que les espacesentre les immeubles, agrémentés de “jardins depoche”, laissent passer la lumière et ouvrent desvues sur l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Des bal-cons situés au 1er étage du bâtiment renforcerontcette idée d’immeuble avec vue. Sur la façade,une structure autonome, comme une boîte, pren-dra forme. Elle porte le nom de media box car ellefait le lien entre le bâtiment et son environne mentimmédiat : l’avenue Pierre-Mendès-France. Cettemedia box, demandée par l’architecte coordonna-teur du quartier, est totalement intégrée au bâtiment principal tout en étant conçue pour

avoir une vie propre à partir de la rue : une façond’ouvrir les activités et de leur permettre de sortir sur l’espace public. Les bureaux occuperont

22000m², les commerces, 685m² et la média box495m². La construction démarrera en 2014 pourune livraison du bâtiment en 2016.

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FOCUS

Construit sur la rive sud de l’avenue Pierre-Mendès-France, l’immeuble de bureaux del’architecte Christian de Portzamparc contrastera avec ceux qui lui font face. Il laisseraentrevoir, par dessus les voies ferrées, des pans de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Un architecte familier du 13e arrondissement

Représentant international de l’architecture française, Christian de Portzamparc a desliens profonds, et même historiques, avec le 13e arrondissement. Son projet delogements sociaux, les Hautes Formes, qui donna son nom à la rue, est une petiterévolution dans la pensée architecturale et urbanistique parisienne. Il y applique pourla 1ère fois le concept d'îlot ouvert, qu'il développera plus tard à l'échelle d'un quartier,à Masséna-Grands Moulins, en tant qu'architecte coordonnateur. « L’îlot ouvert permetde répondre à trois problèmes primordiaux, expliquait-il dans un précédent numéro deTreize Urbain. Le 1er, faire entrer la lumière, éviter la cour fermée et ouvrir les immeublessur quatre orientations. Le 2ème, est la possibilité de transformer ou d’accueillir l’imprévu, d’accepter que dans un îlot, s’élèvent des immeubles assez différents. Enfin, le 3ème,permet de repenser la rue dans une vision moderne, non corridor. »

Un étonnantUn étonnantnouvel immeuble à Austerlitz

Paris Rive Gauche

Le nouvelimmeuble debureaux va êtreconstruit au-dessus des voies ferrées.

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Bd Kellermann

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EDITOsom

maire

Treize Urbain le magazine de la Semapa

TreizeUrbain est le support d’infor mationsde la Société d’étude, de maîtrised’ouvrage et d’aménagement parisienne(Semapa). Pour tous rensei gnements :Semapa - 69/71, rue du Chevaleret -75013 Paris - Tél. : 01 44 06 20 00www.semapa.fr - Directrice de la publi-cation : Nathalie Grand - Conception,création et exécution: Opérationnelle -Rédaction : Opération nelle (CatherineCénard, Joseph Gicquel, Sandrine Lamy,Brigitte Jaron) - Crédits photos : StephanLucas – Nicolas Thouvenin – Semapa –Daniel Rousselot, Jean-Claude Pattacini,Mairie du 13e.

p.6DossierL’architecture dedemain se consruitdans le 13e.

p.12Travaux et chantiers

p.14AménagementLa fresque annonceAusterlitz 2020.

p.15ÉvénementLe tramway est arrivé à Paris Rive Gauche.

p.16LoisirsLa BnF s’affiche entoutes lettres.

p.18ÉquipementsLe 13e accueille une fontaine publique d’eau pétillante.

p.19PortraitLes Olympiadessouffflent leursquarante bougies.

p.20100% conseilSachez bien trier vos déchets.

p.21En direct des conseilsde quartier

p.22Dialogues

Des bâtimentsremarquables

Depuis décembre dernier, le prolon -gement de la ligne T3 du tramway,entre Porte d’Ivry et Porte de la Cha -pelle, symbolise le franchis sementd’une nouvelle étape pour le 13e enrenforçant les connexions entre lesdifférents quartiers de l’arrondis -sement. Un seul et même trajet demoins de 10 minutes en tramwaypermet de se rendre de Gare deRungis jusqu’à Paris Rive Gauche viaBédier-Porte d’Ivry ! Et en plus, ledéplacement est agréable : il donnel’occasion de découvrir la ville, lesaménagements végétaux du parcourset les œuvres d’art qui le ponctuent.C’est un nouveau lien fort, qui se tissedans l’arrondissement en pleine trans -formation : un moyen de plus pourrelier l’ancien et le nouveau 13e, lesMaréchaux à l’avenue de France !Cette ouverture totale de l’avenue deFrance, désormais en connexion avecle boulevard du Général Jean-Simon,montre bien comment les nouveauxliens se tissent, symbolisés par unetoute nouvelle station de tramway« Avenue de France ».

Le 13e a toujours été précurseur enmatière d’architecture. Cette tradition,vivace, perdure et innerve aujourd’huitous les quartiers. Les nouveaux bâtiments qui vont sortir de terre ontmaintenant quasiment tous été choi-sis. Certains sont étonnants mais toussont innovants et vont changer laphysionomie des quartiers et desrues qui les accueilleront. Dans cenuméro, nous vous proposons devous projeter dans le 13e de demainpour découvrir le nouveau visage de l’arrondissement dans lequel vousallez vivre. Si le 13e est unanimementreconnu comme un laboratoire d’ar-chitecture au niveau national et inter-national, il reste avant tout un arron-dissement à vivre pour tous lespublics qui le fréquentent aujour -d’hui : les habitants, les profes -sionnels, les étudiants et les visiteurs.

Le premier éco-quartier parisienGare de Rungis est le premier éco-quartier parisien qui sort deterre. Certains bâtiments comme l’Etablissement hospitalierpour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou la résidenceétudiants/chercheurs ont été livrés dès 2012. Les autresbâtiments prévus (les logements, les bureaux, la crèche, le centresocial) et les espaces extérieurs seront terminés entre 2013 et2014. Ce quartier qui émerge sera exemplaire en matière dedévelop pement durable : bâtiments construits selon les normesenvironnementales et donc économes en énergie ; mixité desfonctions urbaines et renforcement des circulations douces.Gare de Rungis est un quartier précurseur de ce qui sera, j’ensuis certain, la norme en matière de construction demain.

Découvrez le nouveau visage du 13e !Par Jérôme Coumet, maire du 13e et président de la Semapa

« Des bâtiments innovantset parfois étonnants vontsortir de terre. »

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DOSSIER

A Paris Rive Gauche, Rungis et Bédier-Porte d’Ivry, les plus grandsarchitectes construisent des bâtiments qui changent la physionomiedu 13e et font de l’arrondissement un laboratoire d’architecture. Dans le 13e, l’intérêt pour l’architecture ne date pas d’aujourd’hui.Des architectes reconnus se sont illustrés depuis la fin du XIXe

siècle : le sculpteur Rodin pour la façade de l’ancien cinéma quiportait son nom ; Le Corbusier et la Cité de Refuge ; Albert, qui a

créé le premier « gratte-ciel » de Paris, rue Croulebarbe ; Novarinoet sa tour ronde, avenue d’Italie… Les exemples ne manquent pas.Dans les nouveaux quartiers ou dans les plus anciens qui sontréhabilités, d’autres architectes prennent le relai et laisseront uneempreinte tout aussi importante. Treize Urbain vous propose dedécouvrir dans ces pages un panorama, certes incomplet, desbâtiments parmi lesquels vous vivrez bientôt.

L’architecture de demain se construit dans le13e

Programme de deux immeubles, l’un de 96 logementsfamiliaux en accession à la propriété et commerces  ; l’autre de 92 logements sociaux et commerces.

Architectes : Gaëlle Hamonic et Jean-Christophe Masson ;Pierre-André Comte et Stéphane VollenweiderMaîtres d’ouvrage : Bouygues Immobilier (VEFA RIVP)Livraison : fin 2014

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140 logements sociaux.92 chambres de jeunes travailleurs.Une crèche, des commerces.

Architectes : OAL / Edouard FrançoisMaître d’ouvrage : Paris Habitat-OPHLivraison : mi 2015

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La fin de l’avenue de France change de visageC’est un véritable morceau de ville qui clôturera l’avenuede France à Masséna. L’îlot se compose de trois entitésorganisées autour d’un jardin. Tournée vers le boulevard duGénéral Jean-Simon, la première d’entre elles, haute de 50mètres, accueillera sur 15 étages, des logements familiaux.À l’ouest, longeant la « patte d’oie », un foyer de jeunestravailleurs et un autre immeuble de loge ments sociauxcomplèteront la composition. Rue Albert-Einstein, une petiterésidence de logements familiaux servira de trait d’union.Le rez-de-chaussée de l’ilôt sera occupé par une grandesurface commerciale et une crèche associative.

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DOSSIER

Architecte : Ateliers Jean NouvelMaître d’ouvrage : Ivanhoé CambridgeMaître d’ouvrage délégué : HinesDate de livraison : 2020

Un « DUO » de grande hauteur pour l’architecte Jean NouvelSitué à l’angle de la rue Bruneseau et du boulevard du Général Jean-Simon, à la limite du 13e et d’Ivry-sur-Seine, deux édifices composentle « DUO », comme un écho entre une ville et son quartier ; entre unespace et ses usagers. Visible depuis les villes voisines, sa silhouetteau déhanchement étonnant sera une belle signature dans le grandpaysage de la métropole parisienne. Les tours du projet « DUO »accueilleront des bureaux, des commerces, des activités et un hôtel.

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treize Urbain le magazine de la Semapa / 9Architecte : Marc MimramMaître d’ouvrage : Icade PromotionDate de livraison : 2017

À Tolbiac-Chevaleret, les immeubles enjambent les voies ferréesCet immeuble-pont est une prouesse technique. Construit au-dessus duplateau ferroviaire, il intègre la structure qui lui permet d’enjamber lesvoies ferrées sur 58 mètres. Implanté entre l’avenue de France et lapromenade plantée, face à la BnF, l’immeuble sera visible de loin etporteur d’une forte ambition architecturale. Il accueillera 15 000 m2 debureaux et 1000 m2 de commerces.

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DOSSIER

Immeuble de bureaux (18 900 m2)Architecte : Winy Maas (cabinet MVRDV)Maître d’ouvrage : Icade/Banque Populaire Rives de ParisDate de livraison : 2014

Crèche de 66 berceaux et halte-garderie de 20 placesCette crèche se veut un clin d’œil à l’architecture «  paquebot  » de l’école Küss, dessinée par l’architecte Roger-Henri Expert en 1933, et dont la forme évoque la poupe d’un navire.Architecte  : Catherine FermandMaître d’ouvrage : Direction de la Famille et de la Petite Enfance (DFPE )Date de livraison  : septembre 2013

Gare de Rungis :Entre 2012 et 2014, un nouveau quartier sort de terre, à Gare deRungis. Premier éco-quartier parisien, cet ensemble de 15 haconjugue constructions durables, mixité des fonctions urbaines(logements, bureaux, équipements, etc.) et circulations douces.

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Architectes : Béal & BlanckaertMaître d’ouvrage : RIVPLivraison : mi 2015

Masséna-Chevaleret :Un programme mixte : une école de14 classes, 130 logements étudiantset 63 studios pour les jeunestravailleurs.

Architecte : Fantastic Architecture - Stéphane MaupinMaître d’ouvrage : VINCI Immobilier pour le compte de la RIVPGestionnaire : CROUSLivrée en 2012

Masséna-Chevaleret :Résidence étudiante de 70 chambres et un localcommercial.

Architecte : Bernard BülherMaître d'ouvrage : ICF La Sablière Livraison : 2014

Austerlitz Nord :Immeuble comprenant 87logements et des commerces. (vue depuis le quaid'Austerlitz).

Architecte : KOZ - ArchitectureMaître d’ouvrage : Paris Habitat – OPHLivrée en juin 2011

Joseph Bédier-Ported’Ivry :Résidence étudiante.

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TRAVAUX & CHANTIERS

Joseph Bédier : L’avenue Claude-Regaud se métamorphoseLes travaux de confortement de l’avenue Claude-Regaud, de la place Yersin, de l’îlot ouest ainsi que l’extension du réseaud’eau potable, sous le trottoir de l’avenue d’Ivry étant achevés, l’avenue Claude-Regaud peut se métamorphoser. Les travauxd’aménagement de surface sont entrepris depuis janvier 2013. Ils se poursuivront jusqu’au début de l’année 2014. Le trottoir,côté rue Péan, sera élargi et la chaussée réduite ; une voie cyclable à double sens – une piste sur chaque trottoir – sera créée,des jardinières linéaires seront aménagées, côté rue Péan. L’éclairage public sera modernisé, le carrefour Boutroux-Péan seramodifié et une nouvelle traversée piétonne sera créée. Toute l’avenue sera à double sens et des places de stationnementlongitudinales supplémentaires seront créées, côté avenue Boutroux.

BruneseauLes silos se dressentLes silos du cimentier Calcia, rue Berlier, entre lepériphérique et le boulevard du général Jean-Simon, sont en cours de reconstruction le long dela rue Bruneseau. Cette réalisation marque le pointde départ de l’aménagement du secteur Bruneseau. Le1er silo est achevé, le 2e va suivre en avril. L’édificationse fait selon la technique du coffrage glissant ; uneplate-forme circulaire ceint le silo et monte de 10 cmpar heure pour effectuer, en simultané et sansinterruption, le coulage et le ferraillage du béton. Lessilos s’érigent au rythme de 2,50 m par jour, soit 15 à17 jours pour la hauteur totale. Le bâtiment de bureauxsur pilotis sera réalisé par la suite.Ce grand ouvrage va s’illuminer le soir. En effet, selonla volonté du maire du 13e, il accueillera une œuvrelumineuse de l’artiste Laurent Grasso, une sorte d’auroreboréale visible du périphérique.

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Logemen

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FocusNCouverturesmultiples desvoies ferrées àParis Rive GaucheA Masséna-Chevaleret, ladalle réalisée sur le terraindélimité par la rue du Loiret,l’impasse Regnault et lesvoies ferrées, a été pousséede nuit au-dessus duvolume ferroviaire, enjanvier dernier. L’interruptiondu trafic des trains étaitimpérative. En mars, vontavoir lieu des opérations de grutage pour la pose de poutres et de dallespréfabriquées. Lesinterventions de nuit seront discontinues et moins bruyantes.A Tolbiac-Chevaleret, lacouverture se prolongejusqu’à l’ouvrage Charcot.De février à octobre 2013,aura lieu la réalisation de la dalle supportant lapromenade plantée, dans le prolongement de lapartie déjà réalisée, puis,d’octobre à février 2014,celle de la dalle supportantles bâtiments et les espacespublics traversants. Au-delàde l’ouvrage Charcot, lestravaux de la dalle quisupporte les espacespublics environnant leprogramme de bureaux T6Csont également en cours.

Vague deconstructionsRues Léo-Fränkel etJeanne-Chauvin :71 logements sociaux en deux immeubles et un équipement de petiteenfance. Entre les rues duChevaleret et Léo-Fränkel,60 logements sociaux. Entre la rue du Loiret et la rue Léo-Fränkel,programme mixte d’uneécole de 14 classes, 130 logements étudiants et65 logements pour jeunestravailleurs. A Masséna-Nord, rue Albert-Einstein,programme de bureaux,avec un commerce double hauteur.

A Gare de Rungis, tout avanceTous les chantiers de Gare de Rungis sont engagés. Les bureaux commencent à prendrede la hauteur. Le bâtiment de la crèche, également. Les logements familiaux serontterminés, fin 2013. La mise en place des réseaux d’eau pluviale et d’infrastructure du jardincommence. L’aménagement du jardin suivra au 2e trimestre 2013.

Masséna-Chevaleret 55 nouveaux logementsdisponibles55 logements en accession à la propriété, rueLéo-Fränkel, avec une entrée, rue Jeanne-Chau-vin, vont pouvoir accueillir leurs occupants enavril. La façade sur rue présente une constella-tion de loggias. Sur les quatre faces, de grandslés d’acier, perforés de trous parfaitementronds et de diamètres variables, font office debrise-soleil ou de “bouclier” thermique.

Masséna-NordPremiers immeubles de logements à 50 m

La construction du programme de 96 logements en accession libre et 92 logementssociaux, avenue de France et rue Nicole-Reine-Lepaute, est en cours. Ces bâtiments figurentparmi les premiers à atteindre la hauteur de 50 m autorisée sur ce secteur. Les concepteursont exprimé trois volontés : lumière en cœur d’ilot par la composition d’un bâtiment engradins ; multiplication des vues et des orientations en évitant les vis-à-vis ; développementd’un paysage par la multiplication des espaces extérieurs.

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Vue sur les logements familiaux, la résidence étudiants/chercheurs, le jardin et la placette Pierre Riboulet.

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AMÉNAGEMENT

Nous avons dressé cette fresquepour mettre un peu de baume aucœur des usagers qui vont sesentir un peu secoués dans leurshabitudes et montrer que, malgré

les complications engendrées par lestravaux, tout est fait pour améliorer leurconfort ! », s’exclame Christian Brézet,directeur du projet Paris-Austerlitz 2020 portépar Gares & Connexions, la 5e et récente(2009) branche SNCF en charge de la gestionet du dévelop pement des 3 000 gares deFrance. La fresque habille la totalité de la

façade de la cour Seine, sur 60 m de long et7 de haut, depuis le 2 décembre, anniversairede la victoire d’Austerlitz en 1805. Elle met enscène 11 rosaces d’images superposées demonu ments proches de la gare (La GrandeHorloge, La Grande Galerie de l’Evolution, LaCité de la Mode...) réalisées par le photographeCyril Delettre.

57 millions de voyageurs L’œuvre perdurera le temps de la rénovationde la Cour Seine, première étape de redé-veloppement de cette gare délaissée depuis

50 ans. « Austerlitz a tout d’une grande gareen termes d’architecture et de capacités fer-roviaires mais est sous-exploitée, avec 10voies utilisées sur les 20 disponibles, poursuit Christian Brézet. Elle va revenir au cœur dudispositif ferroviaire de Paris intra-murospour désengorger les gares de Lyon et Mont-parnasse qui seront saturées d’ici peu ».Dans ce but, de grands volumes sont réser-vés sous Paris Rive Gauche pour permettrela circulation de futures lignes TGV. La garedevrait accueillir 57 millions de voyageursen 2020 contre 22 aujourd’hui.

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La fresque annonce Austerlitz 2020

Une mue complèteLe réaménagement de la gare d’Auster-litz se fera en 5 phases. La première, encours, concerne la rénovation de la courSeine : le Buffet de la Gare, la rampe ontété supprimés, la cour fermée. Ces tra-vaux vont durer un an et demi. Suivra laconstruction de 9 000m² de bureauxpour la Sncf au fond de la halle. En 2016,les bâtiments laissés vacants entre la courMuséum et le jardin Marie-Curie seront

démolis puis remplacés, en 2018, par20000 m² de commerces, 5 000 m² deservices ferroviaires, 1 000 places de sta-tionnement et 53 000 m² de bureaux. En2019, le nouveau parking sera mis enservice. Restera alors à ouvrir la gare surla ville en créant un pôle commercial, degrands espaces de circulation desservanttous les modes de transport, des jardinset un lien direct avec la Pitié-Salpêtrière.

La nouvelle fresque placée à l’entrée principale de la gare d’Austerlitz annonce et symbolise le réaménagement du site et de son quartier alentour.

Vue depuis la cour Muséum

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ÉVÉNEMENTParis Rive Gauche

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Le tramway est arrivé à Paris Rive GaucheLe 15 décembre 2012, le prolongement de la ligne T3 du tramway a été officiellement inauguré. Il reliedésormais la porte d’Ivry à la porte de la Chapelle sur un trajet de 14,5 km. Le nouveau tronçon dessert26 stations dont une à Paris Rive Gauche : « Avenue de France ». Les habitants du 13e arrondissementdisposent désormais d’un nouveau moyen de transport collectif pour leurs déplacements quotidiens.

Rue de Tolbiac

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LOISIRS/CULTURE

Certains passants et promeneurs ontsans doute remarqué, depuis le 6octobre dernier, date de la dernièreNuit Blanche, les trois mots, “Scin-tiller dans l’éclat”, qui illuminent le

sommet de la tour des Nombres de laBibliothèque nationale de France, jouxtantle MK2. Tirés d’une phrase de l’ouvrage “Lesmots et les choses” du défunt philosopheMichel Foucault, ces mots de néon blanc légè-rement rosé mesurent jusqu’à 2,7 m de haut !Ils sont l’œuvre de l’artiste américain JosephKosuth, auquel la Bibliothèque a fait appel. « Lenom de Joseph Kosuth, père de l’art conceptuel,m’est venu tout naturellement pour une tellecommande explique Bruno Racine, présidentde la BnF. Nul plus que lui n’était à même deconcevoir une œuvre qui présente une telle har-monie tant avec l’édifice qu’avec sa mission ».D’ici quelques mois, lorsque la recherche demécénat aura abouti, c’est une citation entièredu philosophe, évoquant le passage de laparole à l’écrit, qui enveloppera les tours. Ellesera partiellement visible de très loin, mais ne

le sera en totalité que de l’esplanade intérieureformée par les 4 tours-livres. « C’est un signalfort pour ces bâtiments, qui contribuera à leurrendre toute leur force et leur donner une grandevisibilité, au-delà de l’arrondissement », ajoute

Bruno Racine. Coïncidence, Joseph Kosuth,féru de philosophie, a choisi une phrase deMichel Foucault alors que la BnF réunit lesfonds nécessaires à l’acquisition des quelque40 000 feuillets manuscrits du philosophe.

Déjà remarquables, les tours de la BnF le seront encore plus dans quelques mois grâce à une citation de Michel Foucault en lettres de néon réalisées par l’artiste Joseph Kosuth.

La BnF s’affiche en toutes lettres

L’art conceptuel trouve son origine dans la démarchede l’artiste français Marcel Duchamp qui désignaitdes objets trouvés comme œuvres d’art et les appe-lait ainsi “ready-made” - objets tout faits - pour signi-fier qu’ils ne sont pas réalisés par l’artiste, tel sonurinoir baptisé “Fontaine” ou son “Porte-bouteilles”.Ce mouvement ne s’est véritablement développé quedans les années 60. Joseph Kosuth le décrit commeune façon de « créer une œuvre dont on soit sûrqu’elle soit appropriée à l’environnement : que le pro-pos, en tant que sujet de l’œuvre, convienne aucontexte social et culturel de la communauté qui vaaccueillir cette œuvre et devra vivre avec ».

De Duchamp à Kossuth

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Hymne à la poésie au DansoirLe Dansoir de Karine Saporta a accueilli, le 17 janvier, un café littéraire sur le thème des poésies du monde, le premier dugenre. Son instigatrice et animatrice, Jacqueline Zana Victor, ancienne adjointe au maire du 13e chargée de la Culture et qui se présentecomme « travailleur indépendant du secteur Arts », y a présenté des recueils de poésie, des poèmes et leurs auteurs — Chim Nwabueze,Diana Sakalauskaité, Patrick Tudoret, Nicole Barrière et José Muchnik —, présents lors de l’apéritif dînatoire. Diana Sakalauskaité, égalementcomédienne, y a lu les poèmes, Chim Nwabueze a joué de la scie musicale, Nicole Barrière et José Muchnik ont proposé une anthologiede poètes avec des photos. « Ce fut un très beau moment, dans un lieu magnifique, où le public nous donne son ressenti et pose desquestions », s’est réjouie Jacqueline Zana Victor. « Karine Saporta est une grande amatrice de poésie. Il y aura donc d’autres cafés littérairesau Dansoir, mais le bâtiment va déménager prochainement en raison des travaux du MK2 ».

Des pierresvolantes, avenuede FranceCinq « Rochers dans le ciel » en calcairebrut, moulés en silicone et hissés surdes mâts à 7 mètres du sol trônent àla sortie de la station “Avenue deFrance” du tramway T3. Cette œuvrede Didier Marcel fait partie des 19créations originales d’artistes interna -tionaux qui jalonnent le parcours duT3, de la Porte d’Ivry à la Porte de laChapelle.

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ÉQUIPEMENT

Eau plate ou eau pétillante ? ». A compterdu printemps, ce choix ne sera plusseulement proposé dans un bar ou unrestaurant mais sur le trottoir, au 19, dela rue Neuve-Tolbiac. Eau de Paris, la

régie municipale de l’eau, profite, en effet, deson installation dans ses nouveaux locaux àParis Rive Gauche pour offrir, dans sa façade,ce service original et gratuit qui sera sûrementtrès apprécié des résidents et promeneurs.

Une eau certifiéeL’eau pétillante qui jaillira du mur n’a, commecelle de la fontaine de Reuilly, rien de spécifique.Elle provient, au contraire, du réseau d’approvi-sionnement ordinaire et reçoit simplement uneadjonction de CO2 gazeux qui la fait pétiller. Lafontaine de Reuilly reprend le concept italiendes kiosques-fontaines “Casa dell’Acqua”. Cellede l’immeuble d’Eau de Paris utilise la techniquede la jeune société Castalie.

Multiplier les points d’eauLors de l’inauguration de la fontaine du parcde Reuilly, en septembre 2010, Anne Le Strat,adjointe au maire de Paris chargée de l’Eau, del’Assainissement et de la Gestion des canauxet présidente de la régie municipale avait pro-clamé qu’elle s’inscrivait « pleinement dans lavolonté de la Ville de Paris de multiplier lespoints d’eau dans la capitale ». Celle de ParisRive Gauche, dans ce quartier nouveau, ycontribue et Eau de Paris devrait mettre en ser-

vice en 2013, trois autres fontaines à eau pétil-lante au cours de l’année dans d’autres quar-tiers de Paris.

Les traditionnelles fontaines de ParisPlus globalement, Eau de Paris entretient 1200points d’eau potable publics. Le 13e arrondis-sement compte une douzaine de fontaines,avec au moins une représentante des diffé-rentes catégories. Cinq sont des fontaines Wallace, ces édicules de fonte à la coupolesoutenue par 4 femmes (cariatides). Une faitpartie des fontaines “Millénaire”, nées d’un

concours organisé en 2000 à Paris pour fairenaître un nouveau type de fontaine “à boire”.Implantée 63, quai François-Mauriac, à l’anglenord-est de la bibliothèque François-Mitterrand,elle présente deux profils féminins différents.Enfin, place Paul-Verlaine, une des trois fon-taines parisiennes à l’albien délivre une eauferrugineuse issue de la nappe fossile de l'Albien. Les nouvelles fontaines “Poings d’eau”de l’artiste Pascale Martine Tayou, figurant des“sapeurs”, des dandys africains, jalonnent aussile parcours du tramway T3, entre les Portesd’Ivry et de Montreuil.

Après celle du jardin de Reuilly (12e), Eau de Paris va mettre à la disposition deshabitants et visiteurs de Paris Rive Gauche, une fontaine d’eau gazeuse publiqueimplantée dans la façade de son nouveau siège. Trois autres devraient suivre en 2013.

1000 ans de fontainesEau de Paris a installé son laboratoire de contrôle, d'analyses et de recherche à Ivry,sur le site de l’ancienne usine de production, aujourd’hui abandonnée, du précédentopérateur. La Ville de Paris y a ajouté une plateforme scientifique et technologiquedédiée à l'innovation dans le domaine de l'eau : Aqua Futura. Cette entité, qui devraitêtre opérationnelle en 2013, mutualisera les apports d’universités, de PME spécialistesde l’eau et de collectivités territoriales. Au-delà de la recherche et des expérimentationsdans les bassins, Aqua Futura accueillera des formations, telle celle de l'UniversitéPierre et Marie Curie en 2013 pour 800 étudiants/an, à terme. Paris Diderot et le Pôlede recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Université Paris-Est sont égalementintéressés par cette infrastructure.

Le 13e accueille une fontainepublique d’eau pétillante !

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Un numéro spécial de « Connaissance des Arts » surles Olympiades !La revue “Connaissance des Arts” accompagne l’exposition Olympiades par un numérode 40 pages diffusé en kiosque à 15 000 exemplaires. « Les délais étaient trop courtspour concevoir et éditer un livre. Cette revue grand public a pour but de sensibiliserles Parisiens à ce site et de leur raconter cette époque qu’ils méconnaissent ou dontils sous-estiment l’intérêt », justifie la commissaire de l’exposition, Françoise Moiroux.

PORTRAIT

Lexposition met en scène, en sept modules, ladalle construite sur l’ancienne gare desGobelins. Le 1er « resitue les Olympiades dans lecontexte de complet renouvellement urbain »,explique Françoise Moiroux, historienne, journa-

liste en architecture et commissaire de l’exposition. Le 2e

rappelle la rénovation du secteur Italie et de la dalle dansles années 1960-70. Le 3e présente Michel Holley, archi-tecte en chef. Le 4e expose les principes de conceptionde la dalle avec les photos du chantier des 3 400 loge-ments répartis en 11 tours. Le 5e décrit la grande mixitésociale « qui a perduré dans le temps et n’a aucun équiva-lent en France », souligne Françoise Moiroux. Insolite, le6e module présente les plaquettes des promoteurs immo-

biliers pour vendre les appartements. Elles vantaient leStadium et les services à portée de main dont la plupartn’ont jamais vu le jour. Le 7e module présente un repor-tage photographique contemporain sur les différentsniveaux de la dalle et des photos de l'achèvement de saconstruction, en 1974. « Cela permet de poser la questionde son avenir qui, malgré la rénovation des accès piétons,le nouveau gymnase, l'école maternelle désamiantée, unecrèche reconstruite, n’est pas finalisée, juge la commis-saire. De mon point de vue, il faut repenser les liens avecle territoire métropolitain en termes d'économie, de démo-graphie, d’équipement et d’usages à intensifier ». 21, boulevard Morland, Paris 4e

www.pavillon-arsenal.com

Olympiades

Les Olympiades De la construction à la

rénovation•• Décembre 1965 : incorporation

des terrains de l'ancienne garedes Gobelins à l'opération derénovation Italie XIII, à l’époque,la plus vaste entreprised'urbanisme jamais tentéedepuis Haussmann.

•• Février 1970 : premiersterrassements.

•• Juillet-décembre 1972 : livraisondes trois 1ères tours de logementsprivés (Athènes, Sapporo,Mexico) et de la tour HLM Rome.

•• Février 1977 : livraison de la dernière tour, Helsinki.

•• Mars 1977 : octroi du statut de “voie privée ouverte à lacirculation publique” à la dalle etaux rues souterraines du Disqueet du Javelot, réduisant ainsi les charges incombant auxhabitants.

•• 2003-2011 : rénovation dusecteur “Stadium élargi”.

•• Juin 2007 : prolongement de laligne 14 du métro jusqu’auxOlympiades.

CalendrierNsoufflent leurs quarante bougies

A l’occasion du 40e anniversaire, en 2012, des premières constructions, une exposition au Pavillonde l’Arsenal dissèque, jusqu’au 31 mars, cette réalisation marquante du 13e arrondissement.

Bd Kellermann

Rue de Tolbiac

Av. d

’Italie

,

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La première chose à prendre en compte est que chaque ville a ses règlesde tri, en fonction du centre qui traite ses déchets. Les règles parisiennessont donc différentes de celles de collectivité extérieures à l’Île-de-France. Deuxième dogme majeur : le dépôt d’un seul objet ou produitnon conforme dans un bac peut entraîner soit le rejet du bac par lesripeurs (éboueurs), soit celui de la benne si elle comporte un certain tauxde produits non conformes ; elle part, en conséquence à l’incinérateur.« Et une benne refusée coûte 1,5 fois plus cher à la collectivité, donc àchaque Parisien », interpelle Benjamin Mognot, chef de la division territo-riale du 13e arrondissement du service technique de la Propreté de Paris.

Dès lors, rappelons les principes simples qui vont modifier votre pratique.Le bac à couvercle jaune ne doit recevoir que les déchets recyclables :les emballages carton (“cartonettes”), plastique (vidés de leur contenus),

boîtes métal. Mais ça se complique quand il faut faire des distinguos. Leplastique, oui, mais pas tous (lire VRAI/FAUX). Le papier, le carton, lesjournaux et magazines oui, mais dépouillés des films plastiques. Pas dechiffons ni de chaussures ni de couches ni de verre ni, erreur fréquente,de polystyrène. Les barquettes alimentaires en aluminium oui, mais pasle film alu ! Le bac blanc collecte le verre, les bocaux sans couverclemétallique (à déposer dans le bac jaune) et pas le verre de vaisselle nide vitres ni les ampoules, ni la porcelaine.

Le bac vert, “Ordures ménagères”, ne doit recevoir que les déchets decuisine -donc pas de déchets de jardin- et les déchets non admissiblesdans le bac jaune. Mais pas d’encombrant (appelez le 3975), ni d’objetsélectriques ou électroniques ni de piles ni d’ampoules.

En cas de douteLa Mairie de Paris a installé sur son site Internet un guide interactif dedéchets. Vous indiquez le produit ou l’emballage, d’un clic, il vous ditdans quel bac le déposer. www.paris.fr, puis saisissez “Le Mémo du tri”.Une appli smartphone (iPhone, pour l’instant) existe également :http://parisapps.paris.fr/content/le-bon-tri

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100% CONSEIL

Tous les plastiques vont dans le bac jaune. FAUX, et c’est une source d’erreurs courantes. Les pots de

yaourt, les blisters (emballages soudés et moulés sur les produits), les sacsplastique, les films des revues ou desproduits alimentaires sont à déposerdans le bac des ordures ménagères.

Les déchets du bac jaune doivent être déposés en vrac. VRAI.Les sacs sont systématiquement rejetés.

Les piles et accus, les cartouchesd’encre, les ampoules basseconsommation ne vont dans aucundes bacs. VRAI.Ils doivent être déposés dans les récep -ta cles des magasins prévus à cet effet ouen déchetterie.

VRAI/FAUX

Le tri sélectif est généralisé. A l’usage, pas si facile de savoir si cette barquette, le pot deyaourt doivent aller dans le bac à couverclevert des ordures ménagères ou celui àcouvercle jaune des déchets recyclables.Voici un guide succinct qui va sûrementcorriger certaines de vos pratiques.

-31 kg par habitant sur 5 ansChaque jour, près de 500 bennes collectent 3 000 tonnesde déchets à Paris, soit 1,4 kg par habitant. En février2012, le Conseil de Paris a approuvé le Programme Localde Prévention des Déchets (PLPD), qui a pour ambition deréduire de 7 % le tonnage des déchets ménagers et assi-milés hors objets encombrants, entre 2009, année de réfé-rence, et 2015. Cela représente une réduction de 31 kg parhabitant sur 5 ans. C’est possible si chacun veille à sespratiques et s’il se rappelle que le déchet le plus écono-mique et le plus écologique est celui qu’il ne produit pas !

Sachez bientrier vosdéchets

Nom :

chef de la

division territoriale du

13e du service technique

de la Propreté de Paris.

Benjamin Mognot

Fonction :

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En direct des Conseilsde quartier

DIALOGUE

Treize Urbain présente l’actualité des Conseils de quartier du 13e arrondissement intervenantdans les quartiers aménagés par la Semapa :Paris Rive Gauche, Olympiades, Gare de Rungis,Joseph Bédier-Porte d’Ivry.

� Bièvre-Sud-Tolbiac Le conseil d'arrondissement, composé deconseillers municipaux élus par les habitantsde l'arrondissement au suffrage universeldirect, se réunit une fois par mois avantchaque conseil de Paris. C'est l'occasion dedélibérer à propos de l'implantation d'un cer-tains nombres d'équipement collectifs maisaussi de recevoir les communications éma-nant des conseils de quartier, afin de les

transmettre éventuellement au Conseil de Paris. C'est ainsi que le 31janvier dernier, le conseil de quartier n°3 Bièvre Sud-Tolbiac, a transmisune communication au conseil d’arrondissement pour demander aumaire de renouveler son soutien aux pétitions en faveur de l’augmen-tation du nombre de bus 57 et 67 et du prolongement de la ligne 14jusqu’à la station Maison Blanche. Ce vœu fait suite à une mobilisationde longue date des habitants et des membres du conseil de quartierqui s’est d’ores et déjà traduite par une augmentation du nombre debus en heures de pointe. Le maire a remercié les habitants pour leurmobilisation, utile pour obtenir un renforcement des transports publics.

� Olympiades-Choisy Comme vous le savez, les Olympiades fêtentleurs 40 ans. A cette occasion de nombreuxévénements ont été organisés dans le 13e

arrondissement. Pour continuer à (re)décou-vrir ce quartier original, il vous faudra cettefois-ci sortir de l’arrondissement pour vousrendre au Pavillon de l’Arsenal dans le 4e

arrondissement. Vous y découvrirez l’exposi-tion «  Olympiades, une modernité contem-

poraine » où une série de photographies, de documents historiques etde témoignages retracent l’histoire de ce quartier. Un numéro spécialde « Connaissance des Arts » est également disponible.

Une concertation pour une charte locale desusages du quai de la Gare Au début des années 1990, le quai de la gare et plus généralement larive gauche de la Seine, du pont de Bercy au Boulevard périphérique,constitue une zone industrielle dédiée principalement au transportferroviaire. En l’espace d’une vingtaine d’année et suite à l’un desprojets d’urbanisme les plus ambitieux de la capitale, bureaux, immeu-bles, cinémas et locaux universitaires sortent de terre entre l’avenuede France et la Seine, transformant radicalement le quartier et faisants’y mêler des usages très différents  : lieux de résidence, lieux de loi-sirs…etc. Or, il arrive, comme le long du Quai de la Gare, que ces diffé-rentes activités ne s’accordent pas naturellement. C’est pour cette rai-son qu’est lancé depuis janvier 2013 un programme de concertationvisant à l’adoption d’une charte locale des usages du Quai de la Gare.Ces discussions devront résoudre la question de la compatibilité entreles activités festives et culturelles proposées par les péniches le longdes berges et la tranquillité du voisinage. Ouverte à tous, cette concer-tation est également un sujet très important pour les conseils de quar-tier Salpêtrière-Austerlitz (4), Bibliothèque-Dunois-Jeanne d’Arc (7) etPatay-Masséna (8) qui sont à votre disposition pour plus d’information :www.cq13.fr

� Patay-Massena La prochaine réunion publique du conseilde quartier se tiendra le 21 mars prochainà l’école polyvalente du 47, rue des Grands-Moulins.

� Bibliothèque-Dunois-Jeanne-d’ArcLa prochaine réunion publique du conseilde quartier se tiendra le 27 mars prochainà l’école maternelle («école rouge») du 30,place Jeanne-d’Arc.

Les conseils de quartier constituent des inter-locuteurs privilégiés pour les questions tou-chant à la vie locale des habitants : urbanisme,solidarité, culture, etc. Mais ce sont aussi desacteurs dédiés à la convivialité ! C'est ainsi aunom de cette dernière, que le conseil de quar-tier Salpêtrière-Austerlitz a invité, le 26 janvierdernier, les habitants du quartier, sur la nou-velle place Pinel. Ils ont ainsi dégusté une

part de galette dans une ambiance festive et musicale, grâce à la presta-tion d'une fanfare enjouée. Cette fête de quartier très réussie constituaiten quelque sorte le point final d'un projet ayant retenu l'attention duconseil de quartier pendant plusieurs années : le réaménagement de laplace Pinel. La plaque définitive qui sera prochainement posée sur laPlace Pinel soulignera d'ailleurs, chose rare pour des plaques de signali-sation de ce genre, l'implication du conseil de quartier. La prochaineréunion publique du conseil de quartier se tiendra le 4 avril prochain,à l’école du 46, rue Jenner.

� Salpêtrière-Austerlitz

Pour vous informer sur le calendrier des réunions, sur lesactivités des conseils de quartier de tout l’arrondissement, rendez-vous sur le site de la mairie du 13e :www.mairie13.paris.fr ou cq13.fr Contact : Stéphane Masson,[email protected] (01 44 08 14 28)

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DIALOGUE

En matière de démocratie participative tousles types de concertation ne se valent pas.Parmi ceux qu’ADA13 a expérimentés, laconcertation Paris Rive Gauche est la pro-cédure la plus aboutie.

Rémi Koltirine, commissaire enquêteur lors del’enquête publique pour la révision du pland’aménagement de la ZAC Paris Rive Gaucheen 1996-97, avait émis une réserve imposant« d’instituer d’urgence une cellule permanentede concertation ». C’est à lui que nous devonsla mise en place en 1997 de la concertationParis Rive Gauche pour la durée de l’opération.Elle rassemble la mairie de Paris et la SEMAPA(aménageur du secteur), les grands partenairesinstitutionnels implantés sur la ZAC (SNCF,APHP, Ports de Paris, Université, BNF), les asso-ciations et les conseils de quartier dans desgroupes de travail au cours desquels sont exa-minés tous les projets d’aménagement. ADA13participe à cette concertation ainsi que TAM-TAM, des associations d’habitants, de défensedu patrimoine et de l’environnement, desassociations d’usagers de la ville.

Cette structure dispose d’informations appro-fondies et d’outils de travail : local, archives,chargé de mission, possibilité de lancer desétudes alternatives. Elle allie au travail appro-fondi des associations l’attente des habitantsexprimée dans les conseils de quartier. Ainsi,un groupe d’habitants du CQ8 a élaboré uncahier des charges pour l’aménagement de laHalle Freyssinet qui souligne l’importanced’une fluidité de passage entre l’ancien et lenouveau 13e, des habitants du CQ7 deman-dent que des emplois correspondant aux pro-fils des habitants chômeurs soient implantésdans PRG.

La procédure du débat public, appliquée pourla reconstruction de l’usine de traitement desdéchets d’Ivry-Paris 13 en 2009 donne aussides garanties réelles de démocratie participa-tive. Les représentants d’associations ont par-ticipé à la rédaction d’une charte de concerta-tion, à la définition des modalités de sonorganisation, au choix d’un garant. Ceci a per-mis des échanges de qualité dans des ateliersrestreints. Des avis et des suggestions ont étépris en compte et des modifications ont étéapportées au projet.

En revanche, les ateliers participatifs mis enplace avec l’aide d’un prestataire de servicepar la mairie de Paris pour la consultation surla modification des hauteurs plafond dans lePLU n’ont pas eu d’impact sur la décisionprise par la Mairie. Ils ont permis l’expressionde toute sorte d’opinions mais aucune procé-dure n’était prévue pour approfondir les argu-mentations.

Le fonctionnement des conseils de quartiersuscite espoir et déception. Des habitants s’in-vestissent dans des groupes de travail et fontdes propositions sur des sujets ponctuels, maisla participation reste faible et fragile.

ADA 13

Tribunes libres des associations de Paris Rive Gauche

Les associations de la concertation disposent d’un espace de libreexpression qu’elles utilisent comme elles l’entendent.

Les articles signés n’engagent donc que leur auteur et aucunement larédaction.

Concertation, participation et information Pour des locauxcollectifs dans lagare MassénaLa Ville de Paris mène actuellement uneconsultation pour la concession d’exploita-tion de l’ancienne gare de Petite CeintureMasséna. Nous y avons participé.

Désaffectée depuis presque 15 ans et préser-vée par l’action des associations, la gare estsituée à Patay-Masséna. Ce quartier populaireconnaît plusieurs difficultés socio-écono-miques et va accueillir de nombreux habitantsnouveaux. Mais, éloigné de la Mairie et de laMaison des associations, les locaux collectifs ymanquent cruellement. Le mouvement asso-ciatif et citoyen peine à s’y réunir pour monterdes projets de convivialité, de solidarité etd’échange ou même juste y stocker le matérielservant aux fêtes locales. La Gare Masséna estune des dernières chances de permettre desactivités associatives, sociales et citoyennesindispensables à une vie de quartier riche etharmonieuse. C’est ce que nous avons plaidé…mais pas seulement.

Le principe d’une offre culturelle populaire,modeste et accessible a aussi été défendupour désenclaver le quartier et favoriser larencontre de ses habitants avec un public pari-sien plus large. Cette offre doit être penséeavec la participation des acteurs locaux pourêtre adaptée aux besoins, aux appétences etaux pratiques des habitants.

Enfin, nous avons préconisé une concession àune structure d’économie sociale et solidaire(coopérative, association, …) afin de garantirla dimension sociale et citoyenne du projet etd’en ouvrir l’activité à la coopération des habi-tants. Ainsi, la participation au choix et aufonctionnement d’un projet pour la gare Mas-séna peut faire de la démocratie de proximitéplus qu’un slogan  : une réalité à mettre enœuvre.

Les associations membres du CPC PRG etle Conseil de quartier n°7 Patay Masséna.

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Bienvenue dans l’année du Serpent

Nouvel An Chinois aux Olympiades

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Mercredi 3 et10 avril

à 15 h

Samedi 13 et20 avril

à 18 h

Dimanche 7et14 avril

à 16 h

Robert Desnos, Raymond Queneau,Jean Tardieu et Michèle Buirette poèmes |

Michèle Buirette et Linda Edsjömusique originale |

Michèle Buirette accordéon et chant |

Linda Edsjö percussions, vibraphone et chant |

Elsa Birgé chant et acrobaties |

Cécile Le Bourdonnec création lumière |

Lulla Chourlin chorégraphe |

Production : Pavé Volubile |

Abbi Patrix conteur |

Praline Gay‐Para conteuse |

Comment ça va sur la terre ?« »

Spectacle de théâtre, tout public à partir de 6 ans

7 rue Louise Weiss - 75O13 Pariswww.theatredunois.org

Accompagnementartistique :

Avec :