12. Marché du travail

Ces slides ont pour but de facilité le bon déroulement des séances de TPs, ils ne dispensent toutefois ni d’une participation attentive lors desséances, ni de la lecture des syllabus, ni des cours théoriques. Il est également possible que ces slides contiennent des erreurs, n’hésitez pas àle signaler.

Assistant: Laurent Cyrus

2019

IntroductionCe chapitre vise à introduire le marché du travail:

• Le premier exercice vise à introduire la représentation graphique du marché du travail et introduire les concepts

suivants: Chomage volontaire, chomage involontaire et chomage frictionnel;

• Le problème de maximisation du profit comme une justification de la relation négative entre demande de travail des

entreprises et salaire réel (Exercice 2)

• Distinction entre l’effet d’un changement de salaire nominal et un changement de salaire réel sur le chomage

involontaire (Exercice 3)

• Effet de chocs sur le marché du travail et le role des rigidités à la baisse des salaires

• (Exercice 4)

• Déplacement de l’offre de travail/demande d’emploi des ménages et déplacement de la demande de travail/offre

d’emploi des entreprises, deux représentations différentes du même phénomène (exercice 5)

• Calcul du chômage frictionnel (Exercice 6)

Introduction

1. Définissez (en deux lignes maximum) et représentez graphiquement, si possible :

a) Le chômage volontaire ;

b) Le chômage involontaire ;

c) Le chômage frictionnel.

Exercice 1

Région de BXL-Capitale

RégionFlamande

RégionWallonne

Belgique

Taux d'emploi 53,6% 66,6% 56,6% 62,1%

Taux d'activité 65,2% 69,7% 64,2% 67,5%

Taux de chômage 17,8% 4,5% 11,7% 8,0%

•Le taux d'emploi donne le pourcentage de personnes occupées dans une certaine classe d'âge.

•Le taux de chômage représente le pourcentage de chômeurs parmi la population active (personnes occupées +

chômeurs) d'une classe d'âge donnée.

•Le taux d’activité reflète le pourcentage de la population active (personnes occupées + chômeurs) parmi la

population totale au sein d'une classe d'âge donnée.

Exercice 1

a) Définissez (en deux lignes maximum) et représentez graphiquement, si possible a) Le chômage volontaire ;

Chômage volontaire : le chômage volontaire est le chômage dû au fait que certains travailleurs ne veulent pas travailler au

salaire en vigueur sur le marché du travail.

b) Définissez (en deux lignes maximum) et représentez graphiquement, si possible a) Le chômage involontaire ;

Chômage involontaire : le chômage volontaire est le chômage dû au fait que certains travailleurs ne peuvent pas travailler au

salaire en vigueur sur le marché du travail.

Chômage frictionnel : c’est le chômage lié au fait qu’il faut un certain temps pour qu’un chômeur et un employeur se

« rencontrent » et donc que le chômeur retrouve un emploi. Il peut y avoir du chômage frictionnel même si le marché est à

l’équilibre.

On ne peut pas représenter le chômage frictionnel sur notre graphique du marché du travail. Ce dernier se focalise sur

l’explication des deux premiers types de chômage pour les lie à l’offre et la demande de travail.

c) Définissez (en deux lignes maximum) et représentez graphiquement, si possible a) Le chômage frictionnel ;

Graphique - Le marché du travail

Exercice 1

2. L'entreprise Faitout a une fonction de production de court terme de la forme suivante :

PT = f(L) = 144 L1/2 (L est exprimé en nombre de travailleur par heure)

Si le prix du seul bien produit par cette entreprise est de 2 € et que le salaire horaire nominal vaut 9 €, déterminez

le nombre optimal de travailleurs à engager.

Exercice 2

La demande de travail où offre d’emploi des entreprises peut être illustrer à travers un problème de maximisation du profit

d’une entreprise. Si l’on suppose que le seul facteur de production est le travail, alors on peut écrire le problème de maximisation

du profit suivant:

𝐦𝐚𝐱𝑳

𝑷.𝑸 −𝑾. 𝑳 s.c. 𝑸 = 𝒇 𝑳

𝑃 est une mesure des prix; 𝑄 est la quantité totale produite; 𝑊 est le salaire nominal et 𝐿 est la quantité de travail utilisée. La

solution du problème précédent implique:

𝑃 ×𝜕𝒇 𝑳

𝜕𝐿−𝑊 = 0 où encore:

𝝏𝒇 𝑳

𝝏𝑳=

𝑾

𝑷

𝜕𝒇 𝑳

𝜕𝐿est ce que l’on appelle la productivité marginale du travail et

𝑊

𝑃est le salaire réel. En général on choisit 𝒇 𝑳 de telle sorte

que que la productivité marginale du travail soit décroissante.

Exercice 2

2. L'entreprise Faitout a une fonction de production de court terme de la forme suivante :

PT = f(L) = 144 L1/2 (L est exprimé en nombre de travailleur par heure)

Si le prix du seul bien produit par cette entreprise est de 2 € et que le salaire horaire nominal vaut 9 €, déterminez le nombre

optimal de travailleurs à engager.

Exercice 2

En résolvant le problème de maximisation du profit de manière formelle par substitution de Q grâce à la contrainte:

𝐦𝐚𝐱𝑳

𝑷.𝑸 −𝑾. 𝑳 s.c. 𝑸 = 𝒇 𝑳

On trouve: 𝑃𝜕𝒇 𝑳

𝜕𝐿−𝑊 = 0 où encore:

𝝏𝒇 𝑳

𝝏𝑳=

𝑾

𝑷𝜕𝒇 𝑳

𝜕𝐿=

1

2144𝐿

1

2−1 = 77𝐿−0.5. 77𝐿−0.5 =

𝑾

𝑷est la demande de travail de cette entreprise. Cette équation nous donne la quantité

de travail L demandée pour n’importe quel niveau de salaire réel. Ici, le salaire réel est𝑾

𝑷= 𝟗/𝟐.

La quantité de travail utilisée est obtenue en calculant: 77𝐿−0.5 = 9/2 => 𝐿−0.5 =9

144=> 𝐿−0.5 =

1

𝐿0.5= 9/144 => 𝐿0.5 =

144

9

𝐿 =144

9

2= 256

A travers cet exercice, on illustre que lorsque le coût marginal des entreprises (ici le salaire) augmente, les entreprises

souhaiteront produire moins et elle réduiront donc la quantité de travail utilisé.

Offre de travail des ménages

Si la relation décroissante entre demande de travail des entreprises et salaire réel peut s’expliquer à travers un problème

de maximisation du profit des entreprises, la relation positive entre offre de travail des ménages et salaire réel peut

s’expliquer à travers un problème de maximisation de l’utilité.

Supposons une fonction d’utilité: 𝑈 𝐶, 𝐿 où 𝐶 est la consommation (en terme réel) et 𝐿 est le loisir. On peut définir le travail,

Tr = 24 − 𝐿. En supposant que tout le revenu (en terme réel) Y = 𝑤 × 𝑇𝑟 est utilisé pour la consommation : 𝐶 = 𝑌.

On a le problème suivant:

max𝐶,𝐿

𝑈 𝐶, 𝐿 s.c. 𝐶 = 𝑌 𝑒𝑡 𝐶 = 𝑤 × 𝑇𝑟

En choisissant une fonction d’utilité appropriée, on trouvera une fonction croissante liant temps de travail et salaire réel. C’est-à-

dire que plus le salaire réel est élevé plus l’individu souhaitera travaillé.

Exercice 1

3. Soit les droites d'offre et de demande de travail suivantes:

Ld : W/P = Wr = 450 - L

Ls : W/P = Wr = -50 + 0,25L

a) Déterminez l'ampleur du chômage involontaire lorsque le salaire nominal (W) est fixé à 70 € et que le niveau des prix est

normalisé à 1 € ;

b) Si tous les syndicats, en front commun, approuvent une réduction de 10% des salaires nominaux, déterminez l'effet de celle-ci

sur le chômage ;

c) Si cette chute des salaires nominaux s'accompagne d'une diminution du niveau général des prix de 30%, déterminez-en les

impacts sur le chômage.

Exercice 3

3. Soit les droites d'offre et de demande de travail suivantes:

Ld : W/P = Wr = 450 - L

Ls : W/P = Wr = -50 + 0,25L

a) Déterminez l'ampleur du chômage involontaire lorsque le salaire nominal (W) est fixé à 70 € et que le niveau des prix est

normalisé à 1 € ;

Exercice 3

Le chômage involontaire est la différence entre quantité de travail offerte, 𝑳𝑺, et quantité de travail demandée, 𝑳𝑫:

𝑼𝑰 = 𝑳𝑺 − 𝑳𝑫

Il faut ensuite calculer ces deux quantitées, 𝑳𝑺 et 𝑳𝑫, pour le salaire en vigueur:

𝐿𝑆 = 4 𝑊𝑟 + 50

Et 𝐿𝐷 = 450 −𝑊𝑟

Le salaire réel 𝑊𝑟 est de 𝑾𝒓 =𝑾

𝑷=

70

1= 70. D’où 𝐿𝑆 = 4 70 + 50 = 480 et 𝐿𝐷 = 450 − 70 = 380

𝑈𝐼 = 𝐿𝑆 − 𝐿𝐷 = 480 − 380 = 100.

3. Soit les droites d'offre et de demande de travail suivantes:

Ld : W/P = Wr = 450 - L

Ls : W/P = Wr = -50 + 0,25L

b) Si tous les syndicats, en front commun, approuvent une réduction de 10% des salaires nominaux, déterminez l'effet de celle-ci

sur le chômage ;

Exercice 3

b) Ce changement implique un nouveau salaire nominal de 70 × 90% = 63. Puisque le niveau des prix est de 1, le salaire réel

est de 63 également.

D’où 𝐿𝑆 = 4 63 + 50 = 452 et 𝐿𝐷 = 450 − 63 = 387 et 𝑈𝐼 = 𝐿𝑆 − 𝐿𝐷 = 452 − 387 = 65.

Le chômage involontaire diminue suite à cette réduction du salaire réel.

3. Soit les droites d'offre et de demande de travail suivantes:

Ld : W/P = Wr = 450 - L

Ls : W/P = Wr = -50 + 0,25L

c) Si cette chute des salaires nominaux s'accompagne d'une diminution du niveau général des prix de 30%, déterminez-en les

impacts sur le chômage.

Exercice 3

c) Ce changement implique un nouveau salaire nominal de 70 × 90% = 63 également. Puisque le niveau des prix diminue de

30%, il sera maintenant de 0.7 et le salaire réel sera alors de 𝑾𝒓 =𝑾

𝑷=

63

0.7= 90. Par rapport à la situation initiale où le salaire

réel était de 70, on a maintenant une augmentation!

D’où 𝐿𝑆 = 4 90 + 50 = 560 et 𝐿𝐷 = 450 − 90 = 360 et 𝑈𝐼 = 𝐿𝑆 − 𝐿𝐷 = 560 − 360 = 200.

Le chômage involontaire augmente maintenant car le salaire réel a augmenté.

4. Considérons le marché du travail représenté par le graphique ci-dessous.

Supposons qu'une grave pénurie de gaz provoque la fermeture de plusieurs entreprises, ce qui engendre un ébranlement dumarché du travail:

a) Déterminez l'évolution de W et Wr, de l'emploi et du chômage si les salaires sont parfaitement flexibles ;

b) Déterminez l'évolution de W et Wr, de l'emploi et du chômage si les salaires sont rigides à la baisse.

Supposons, en outre, que cette pénurie se produise au moment même où une génération issue d'un baby-boom arrive sur lemarché du travail:

c) Déterminez l'évolution de W et Wr, de l'emploi et du chômage si les salaires sont parfaitement flexibles ;

d) Déterminez l'évolution de W et Wr, de l'emploi et du chômage si les salaires sont rigides à la baisse.

Exercice 4

Rigidités à la baisse des salaires

Les rigidités à la baisse des salaires sont une des raisons qui peut expliquer l’existence de chômage involontaire. La rigidité des

salaires empêche ces derniers de s’ajuster vers son équilibre à court terme. A long terme, le chômage volontaire devrait toutefois

disparaitre. On peut expliquer les rigidités à la baisse de différentes façons:

• Législation sociale

• Pouvoir des syndicats

• Salaire en tant qu’assurance implicite

• Économie d’échelle

• Théorie de l’insider-outsider

• Théorie des salaires d’efficiences

(Voir syllabus théorique pour plus de détails)

Lorsque les salaires sont parfaitement flexibles, on n’aura pas de chomage involontaire dans le contexte des exercices que nous

fesons.

Exercice 1

Effet de chocs sur le marché du travail:

Cet exercice essaye d’illustrer comment différents chocs affecte le marché du travail. On procède en plusieurs étapes:

1. Identifier si ce choc affecte l’offre où la demande de travail et comment celui-ci les affecte.

2. Déterminer si les salaires sont flexibles où rigides à la baisse:

• Si les salaires sont flexibles, alors on atteindra un nouvel équilibre suite à ce choc, et il n’y aura pas de chômage

involontaire

• Si les salaires sont rigides à la baisse:

• Une diminution de l’offre où une augmentation de la demande de travail entrainera une diminution du chômage

involontaire

• Une augmentation de l’offre où une diminution de la demande de travail entrainera une diminution du chômage

involontaire

On pourrait également considérer plusieurs chocs simultanéement ou encore que les salaires sont fixes. Il est donc important de

comprendre comment construire le graphique pour mieux réfléchir à ces questions.

Exercice 4

a) Supposons qu'une grave pénurie de gaz provoque la fermeture de plusieurs entreprises, ce qui engendre un ébranlement du marché du travail: les salaires sont parfaitement flexibles

Exercice 4

• La fermeture d’entreprise implique une diminution de la demande de travail des entreprises qui se déplace donc à gauche.• Les salaires nominaux s’ajustent à la baisse pour atteindre le nouvel équilibre puisqu’ils sont flexibles• Le niveau général des prix n’est pas affecté à court terme, le salaire réel diminue donc dans les mêmes proportions que le

salaire nominal• Le niveau de l’emploi est donc également inférieur au nouvel équilibre• Puisque l’on se trouve à un nouvel équilibre, il n’y a pas donc de chômage involontaire

b) Supposons qu'une grave pénurie de gaz provoque la fermeture de plusieurs entreprises, ce qui engendre un ébranlement du marché du travail: les salaires sont rigides à la baisse

Exercice 4

• La fermeture d’entreprise implique une diminution de la demande de travail qui se déplace donc à gauche.• Les salaires nominaux restent au même niveau• Le niveau général des prix n’est pas affecté à court terme, le salaire réel reste donc le même• Le niveau de l’emploi diminue de manière plus importante lorsque le salaire réel ne s’ajuste pas• Il y a création de chômage involontaireLe déplacement de l’offre et la demande sont identiques, Le reste est toutefois différent.

c) Supposons, en outre, que cette pénurie se produise au moment même où une génération issue d'un baby-boom arrive sur le marché du travail: les salaires sont parfaitement flexibles

Exercice 4

• Le baby-boom implique une augmentation de l’offre de travail qui se déplace donc à droite.• Les salaires nominaux diminuent pour atteindre le nouvel équilibre• Le niveau général des prix n’est pas affecté à court terme, le salaire réel diminue donc dans les mêmes proportions que le

salaire nominal• Le niveau de l’emploi augmente ici (ce n’est pas vrai en général, cela dépend de la pente des droites et de l’ampleur de leur

déplacements relatifs)• Il n’y a pas de chômage involontaire puisque l’on atteint un nouvel équilibre

d) Supposons, en outre, que cette pénurie se produise au moment même où une génération issue d'un baby-boom arrive sur le marché du travail: les salaires sont rigides à la baisse

Exercice 4

• Le baby-boom implique une augmentation de l’offre de travail qui se déplace donc à droite.• Les salaires nominaux restent au même niveau à cause de leur rigidités à la baisse• Le niveau général des prix n’est pas affecté à court terme, le salaire réel reste donc le même• Le niveau de l’emploi diminue et il est déterminer par le côté court, la demande de travail• Il y a chômage involontaire

5. Soit le graphique suivant représentant le marché du travail. Sur ce marché, les salaires nominaux (W) sont parfaitementflexibles. Au départ, on se trouve au point E.

Si on considère le salaire réel (Wr) en ordonnée, alors, une augmentation des prix impliquera :

a) un déplacement de la droite de demande de travail ;

b) un déplacement de la droite d’offre de travail ;

c) que le nouvel équilibre se fera en F ;

d) que l’équilibre restera en E car le salaire nominal va augmenter dans la même proportion afin de garder l’équilibre entre l’offre et la demande.

(pour répondre à cette question, vous supposez que les agents économiques ne sont pas victimes de l'illusion monétaire)

Exercice 5

Illusion monétaire: Consiste à raisonner en terme nominal plutôt que réel.

Etre victime d’illusion monétaire implique que l’on résonne en terme nominaux plutôt que réel, et donc que les

ménages ne se soucient pas de leur pouvoir d’achat lorsqu’il négocie leur salaire.

Cette hypothèse d’absence d’illusion monétaire implique que l’offre de travail des ménages dépend positivement du

salaire réel. On a vue précédemment que la demande de travail des entreprises dépendait également du salaire réel. On

peut donc supposer que le marché du travail est décrit par les équations suivantes:

𝑊

𝑃= 𝑓 𝐿 et

𝑊

𝑃= 𝑔 𝐿

Où 𝑓 et 𝑔 sont des fonctions croissantes et décroissante. Cet exercice consiste simplement a utilisé deux

graphiques différents pour représenter le même évènement.

Exercice 5

Si on considère le salaire réel (Wr) en ordonnée, alors, une augmentation des prix impliquera :

a) un déplacement de la droite de demande de travail ; b) un déplacement de la droite d’offre de travail ;

c) que le nouvel équilibre se fera en F ; d) que l’équilibre restera en E car le salaire nominal va augmenter dans la même proportion afin de garder l’équilibre entre l’offre et la demande.

Exercice 5

• Une augmentation des prix implique une diminution du salaire réel.• La diminution du salaire réelle implique un déplacement vers le bas le long des droite d’offre et de demande de travail• Le déséquilibre sur le marché du travail pousse entreprises et travailleur à augmenter les salaires nominaux pour compenser

la perte de pouvoir d’achat des ménages et le salaire réel retourne alors vers son niveau initiala), b), c) sont fausses et d) est vraie

5. Soit le graphique suivant représentant le marché du travail. Sur ce marché, les salaires nominaux (W) sont parfaitement flexibles. Au départ, on se trouve au point E.

Si on considère le salaire nominal (W) en ordonnée, alors, une augmentation des prix impliquera que :

e) au salaire nominal correspondant à E la demande de travail devient exédentaire ;

f) au salaire nominal correspondant à E l’offre de travail devient exédentaire ;

g) le nouvel équilibre s’établira en G ;

h) le nouvel équilibre s’établira en F ;

i) en F, le Wr d’équilibre sera égal à sa valeur initiale.

(pour répondre à cette question, vous supposez que les agents économiques ne sont pas victimes de l'illusion monétaire)

Exercice 5

Si on considère le salaire nominal (W) en ordonnée, alors, une augmentation des prix impliquera que :

e) au salaire nominal correspondant à E la demande de travail devient excédentaire ; f) au salaire nominal correspondant à E l’offre de travail devient exédentaire ; g) le nouvel équilibre s’établira en G ; h) le nouvel équilibre s’établira en F ; i) en F, le Wrd’équilibre sera égal à sa valeur initiale.

Exercice 5

• Une augmentation des prix implique une diminution du salaire réel.• La diminution des prix implique un déplacement vers le haut des droite d’offre et de demande de travail• Le déséquilibre sur le marché du travail pousse entreprises et travailleur à augmenter les salaires nominaux pour compenser

la perte de pouvoir d’achat des ménages et les droites retournent alors vers leur niveau initiale), h), i) sont vraies, f) et g) sont fausses

Le chômage structurel est le chômage tel que le nombre de personnes cherchant un travail est égal au nombre de personnes au

chômage ( il n’y a pas de chômage involontaire). On peut exprimer cette définition à partir de la relation suivante:

𝒇𝑼 = 𝒔𝑳

Ou 𝑼 est le nombre de chomeur, 𝑳 est le nombre de travailleur, 𝒇 est la part des chômeurs qui retrouvent un emploi chaque

période et 𝒔 la part des employés qui perdent leur emploi chaque période.

(Bien comprendre cette définition permet de la retenir plus facilement)

En divisant cette expression par la population active: 𝑈 + 𝐿, on obtient: f𝑼

𝑼+𝑳= 𝒔

𝑳

𝑼+𝑳que l’on peut réexprimer:

𝑠𝐿

𝑈+𝐿= 𝑠(1 −

𝑈

𝑈+𝐿). En regroupant les termes en

𝑈

𝑈+𝐿, on a: 𝑓 + s

𝑈

𝑈+𝐿= 𝑠 ou encore:

𝑼

𝑼+𝑳=

𝒔

𝒔+𝒇.

Puisque l’on ne peut pas observer le chômage frictionnel, cette relation permet de l’estimer à partir de s et f. Le chômage

frictionnel existe même lorsque le marché du travail se trouve à l’équilibre. On ne peut pas le représenter sur notre graphique.

Exercice 5

Je me teste à la maison

JE ME TESTE A LA MAISON

• Pourquoi dans le graphique de l’exercice 1 ne trouve-t-on pas que la somme des taux d’emploi et de chômage estégal à 1?

• Définissez le taux d’emploi?

• Définissez le taux d’activité?

• Refaites la question b) de l’xercice 3 en supposant qu’il y a une diminution simultanée des prix de 10% et dessalaires nominaux de 10%. Vérifier que le chômage involontaire est alors le même que celui de la question a).Pourquoi est-ce le cas ?

• Refaites l’exercice 5 en supposant que les ménages sont victimes d’illusion monétaire. Comment les réponses àchacune des questions sont affectées ?

• Comment obtient-on la productivité marginale du travail (appelée également produit marginal dans votresyllabus)?

• Comment obtient-on le produit marginal en valeur du travail?

• La demande de travail des entreprises est obtenue en égalisant le produit marginal du travail en valeur au salairenominal où réel?

• Dans l’exercice 3, fait-on l’hypothèse que les agents ne sont pas victimes d’illusion monétaire?

Je me teste à la maison

JE ME TESTE A LA MAISON

• Soit une entreprise ayant la fonction de production suivante: 𝑓 𝐾, 𝐿 = 144𝐾1/2𝐿1/2. En supposant que le coûtdu capital est nul (nous verrons lors de la séance 13 comment formuler la partie du problème lié au capital) , quele prix est de 2 euros et le salaire horaire nominal est de 9 euros, calculer la demander de travail de cetteentreprise en fonction de K. Comment est-ce qu’une variation du stock de capital affecte cette dernière ? Faiteun graphique pour illustrer l’impact d’une réduction du stock de capital. Si les salaires sont rigides à la baisse,quel sera l’impact de ce choc sur le chômage volontaire? Sur le chômage involontaire?

• Quel est l’impact d’une diminution des prix sur le marché du travail ? Faites un graphique pour illustrer votreréponse. Considérez les cas avec et sans rigidités à la baisse des salaires. Pourquoi peut-on entendre parfois quel’existence de syndicats peut-être négatif pour le niveau d’emploi d’une économie.

• Quel est l’impact d’une augmentation des prix sur le marché du travail ? Faites un graphique pour illustrer votreréponse. Considérez les cas avec et sans illusion monétaire. Quel est l’impact de l’hypothèse d’illusion monétairepour l’effet de ce changement de prix sur le niveau d’emploi?