-lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à entérobactéries et à...

88
-lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Upload: aceline-begue

Post on 03-Apr-2015

113 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

Page 1: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

-lactamines à large spectre et

antibiothérapie des infections à

Entérobactéries et à

Pseudomonas aeruginosa

Page 2: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

• Céphalosporines de 3e/4e génération C3G/C4G

– Groupe 1 : Céfotaxime / Ceftriaxone

– Groupe 2 : Céfépime

– Groupe 3 : Ceftazidime

Page 3: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 1 Céfotaxime / Ceftriaxone

• Actif sur :– les entérobactéries communautaires (E. coli, Shigella,

Salmonella, Proteus mirabilis) (sauf production d’un mécanisme de résistance acquis (BLSE+++)), Haemophilus influenzae et Nesseiria meningitidis/gonorrheae

– les cocci Gram + (streptocoques (y compris le pneumocoque) et staphylocoques)

– Les anaérobie (en dehors des Bacteroides et de Clostridium difficile)

• Inactif sur :– Les non fermentant (P. aeruginosa, Acinetobacter)– Listeria, les entérocoques– SAMR, les B- producteurs de BLSE

Page 4: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 1 Céfotaxime / Ceftriaxone

• Inconstamment actif :– Entérobactéries nosocomiales

(Enterobacter, Citrobacter, Serratia,…) du fait de la production de céphalosporinase

Céfépime préférable ?

=> Utilisable dans les infections graves d’origine communautaire

Page 5: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 3 Ceftazidime

• Spectre plus large sur les Gram -, incluant les non fermentant (P. aeruginosa, Acinetobacter)

• Pas de gain sur les entérobactéries nosocomiales

• Perte d’activité : Groupe 1 sur les Gram + et les Haemophilus/Nesseiria

• Le reste : idem Groupe 1

Utilisable dans le traitement d’infections nosocomiales graves avec suspicion de

P. aeruginosa (sauf si CAZ déjà utilisée)

Page 6: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 2 Céfépime

• Intermédiaire entre les groupe 1 et 3

• Plus actif sur les non fermentant mais moins constamment que la ceftazidime

• Activité équivalente au groupe 1 sur les Gram +

• Activité plus constante sur les entérobactéries nosocomiales

• Le reste : idem Groupe 1

=> Traitement des infections graves nosocomiales mais à faible risque de P. aeruginosa

Page 7: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

• Autres β-lactamines à large spectre

– Carbapénèmes :•Ertapénème•Imipenem/Meropenem/Doripenem

– Piperacilline-tazobactam

– Ticarcilline-acide clavulanique

Page 8: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Ertapénème• Actif sur :

– Toutes les entérobactéries y compris productrices de BLSE, mais attention certaines entérobactéries nosocomiales peuvent devenir résistantes (Enterobacter)

– sur les Gram +

– Sur les anaérobies

• Inactif sur :– Non fermentant– Entérocoque– SAMR– Résistance acquise

=> Infections digestives communautaires, infections à B- BLSE

Page 9: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Imipenem/Meropenem/Doripenem

• Actifs :– Idem Ertapénème + P. aeruginosa et

Acinetobacter + Entérocoque

• Inactifs :– SAMR– Résistance acquise (carbapénèmase,

perte de porines) P. aeruginosa +++

=> Utilisable dans le traitement d’infections nosocomiales graves avec suspicion de P. aeruginosa (sauf si IPM déjà utilisée)

Page 10: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pipéracilline-Tazobactam

• Actifs :– Cf Céfépime + activité sur la plupart des

anaérobie

• Inactifs :– SAMR

– Activité inconstante sur les B- BLSE

Page 11: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Ticarcilline-clavulanate

• Cf piper/tazo mais moins constamment actif sur P. aeruginosa

• Actif sur S. maltophilia

Page 12: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Antibiotiques actifs / EB« potentiellement »

• Pénicillines (exception : PéniG, PéniM)

• Céphalosporines, monobactam• Carbapénèmes• Aminosides• Quinolones• Fosfomycine• Cotrimoxazole• Chloramphénicol• Tigécycline

Résistance par mutation de la cible

Résistance mal évaluée (Proteus, Morganella)

Page 13: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Indications des bétalactamines à large

spectre• Infections communautaires :

– Infections urinaires– Infections digestives– Méningites– Infections à Pneumocoque SDP– Autres : LYME, MST

• Infections nosocomiales :– Infection à P. aeruginosa– Aplasies fébriles

Page 14: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Infections urinaires (haut appareil)

• Alternative aux quinolones• Monothérapie en l’absence de signe de gravité• Inconvénient : voie parentérale

----------• Bien se référer à l’historique des traitements

antérieurs : résistances éventuelles----------

• Durées de traitement– Pyelonéphrite simple : 10-14j, 3 semaines chez l’homme– Pyelonéphrite récurrente : 3 à 6 semaines de traitement– Prostatite aigüe : 2 à 6 semaines– Prostatite chronique : 3 mois

Page 15: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Infections digestives (1)

• Bactériologie : E.coli, Bactéroïdes, Candida• Plusieurs protocoles thérapeutiques proposés

selon la gravité de la pathologie et/ou le caractère nosocomial :

• amox-clav, ticar-clav, métronidazole, clindamycine + aminoside

• C3G 1er groupe, quinolones + métronidazole

• C3G 2éme et 3éme groupe+ métronidazole

• Piper-tazo• Carbapenems : imipenem et meropenem

Page 16: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Infections digestives (2)

• Durée de traitement :– Péritonites : 1 à 10 jours– Infections d’origine biliaire : 2 à 14 jours

• Péritonite primitive :– PNN > 250/mm3– Quinolones ou C3G 1er groupe– 5 à 8 jours (normalisation cytologie)

• Typhoïde :– Quinolones 5 à 7 jours– Ceftriaxone 75 mg/kg/j, 5 jours (enfant)

Page 17: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Autres infections• Infections gonococciques :

– Résistances : 20% Peni et cyclines, 50% fluoroquinolones– Traitement minute : ceftriaxone IM 250 mg

• Salpingites :– IST, anaérobies, entérobactéries– 2 protocoles (14 à 21 jours):

• cefoxitine ou cefotetan + doxycycline• Ceftriaxone + doxicycline + métronidazole

• Lyme :– Formes secondaires : neurologiques+++, cardiaques

voire rhumatologiques

Page 18: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Activité des β-lactamines

5 groupes principaux d’Entérobactéries:

o Proteus mirabilis, Salmonella sp.

o E. coli, Shigella sp.

o Klebsiella sp., Citrobacter koseri

o Enterobacter sp., Citrobacter freundii, Morganella morganii, Serratia sp.

o Proteus vulgaris, Proteus penneri

Page 19: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 0 : Proteus-Salmonella

• Absence de β-lactamase

• Sensibles à toutes les β-lactamines

Page 20: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 21: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 1 : E. coli, Shigella

• Production d’une céphalosporinase (bas niveau)

• Sensibles à toutes les β-lactamines, parfois intermédiaire aux C1G

Page 22: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 23: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 2 : Klebsiella sp.

• Production d’une pénicillinase (bas niveau)

• Résistance à toutes les pénicillines (A, C, U) (récupération par les inhibiteurs),

• Sensibilité aux autres -lactamines

Page 24: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 25: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 3 : Enterobacter sp.

• Production d’une céphalosporinase (inductible)

• Résistance aux Péni A (avec et sans clavu), aux C1G et à certaines C2G

• Sensibilité aux autres -lactamines

Page 26: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 27: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Groupe 4 : P. vulgaris

• Production d’une céphalosporinase

• Résistance aux Péni A (récupération par le clavu), aux C1G et au céfuroxime

• Sensibilité aux autres -lactamines

Page 28: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 29: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Activité des β-lactamines

Mécanismes de résistance acquis :

o Pénicillinase acquise

o Pénicillinase résistante aux inhibiteurs

o Céphalosporinase hyperproduite (acquise ou non)

-lactamase à spectre étendue (BLSE)

o Carbapénèmase

Page 30: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pénicillinase acquise

• Résistance aux pénicillines seules (récupération par les inhibiteurs)

• Parfois production à haut niveau :– Perte de sensibilité aux C1G

– Perte de sensibilité aux associations

Page 31: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli producteur de pénicillinase

Page 32: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli producteur de pénicillinase haut niveau

Page 33: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pénicillinase résistantes aux inhibiteurs

• Résistance aux pénicillines seules ou associés aux inhibiteurs (Clavu)

• Sensibilité aux C1G

• Association Pipéracilline-tazobactam bactériostatique in vitro en gl

Page 34: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 35: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Céphalosporinase hyperproduite

• Résistance :– aux pénicillines seules ou associés aux

inhibiteurs (Clavu),

– aux céphalosporines (y compris C3G)

• Sensibilité conservée aux carbapénèmes et au céfépime (Attention: imperméabilité)

Page 36: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Enterobacter cloacae

Page 37: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Escherichia coli

Page 38: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Salmonella enterica

Page 39: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

-lactamase à spectre étenduBLSE

• Résistance :– aux pénicillines seules (récupération par

les inhibiteurs in vitro, en général),

– aux céphalosporines (y compris C3G et céfépime)

• Sensibilité conservée à la céfoxitine (Attention: imperméabilité) et aux carbapénèmes

Page 40: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Escherichia coli

Page 41: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Klebsiella pneumoniae

Page 42: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Test de détection des BLSE :

Synergie C3G-C4G-ATM / Clavu

Page 43: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Proteus mirabilis

Page 44: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Serratia marcescens

Page 45: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Publications sur les BLSE ?

Page 46: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Une BLSE, des BLSE…

+ de 100

+ de 40

+ de 80

Page 47: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pourquoi rechercher les BLSE ?

• Pourquoi chercher à identifier précisément ce mécanisme ?

• Pourquoi la lecture interprétative de l’antibiogramme dans le cas de la production de BLSE est-elle indispensable ?

Page 48: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pourquoi rechercher les BLSE ?1) Mortalité associée

Schwaber et Carmeli, JAC, 2007.

Page 49: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pourquoi rechercher les BLSE ?2) Difficulté de détection :

Echec clinique malgré des CMI basses

Paterson et al., JCM, 2001.

Page 50: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Paterson et al., JCM, 2001.

Page 51: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Pourquoi rechercher les BLSE ? 3) Effet inoculum

Thauvin-Eliopoulos et al., AAC, 1997.

Page 52: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Epidémiologie des BLSERésistance et virulence

Passage de K. pneumoniae à E. coli

Dissémination chez des espèces virulentes :

-Salmonella spp.

-Shigella spp.

-Vibrio cholerae

Page 53: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Epidémiologie des BLSECauses de l’émergence des CTX-M

Evolution de l’antibiothérapie :

•Utilisation de la ceftriaxone en ville

Origine animale :

•Utilisation du ceftiofur (volaille)

•Cause génétique (ISEcpI et t°)

Cause génétique (association de résistance, virulence…)

Page 54: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Carbapénèmase

• Résistance :– aux pénicillines seules (sensibilité souvent

limitée aux inhibiteurs),

– aux céphalosporines (y compris céfoxitine, C3G et céfépime)

– aux carbapénèmes

Page 55: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Klebsiella pneumoniae

Page 56: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Activité des aminosides

Naturellement actifs

o Amikacine (Isépamycine) +++

o Gentamicine

o Tobramycine

Page 57: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Activité des quinolones

Naturellement actifs

o Acide nalidixique

o Péfloxacine

o Ofloxacine

o Ciprofloxacine

Les FQ anti pneumo :

-Lévo proche de Cipro

-Moxiflo < Cipro

Page 58: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 59: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Résistance aux quinolones

Mécanisme de résistance

o Mutations de cible (gyrA / parC)

o Efflux / Imperméabilité

o Protection de la cible (qnR, résistance » plasmidique émergente)

o Ciprofloxacine

Page 60: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli résistant par efflux (bas niveau)

Page 61: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli résistant par mutation de gyrA

Page 62: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli résistant par mutations de gyrA et parC

Page 63: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli résistant haut niveau par mutation de gyrA et parC

Page 64: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

E. coli résistant par acquisition du gène qnR

Page 65: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Attention à la résistance !!!

• Risque de sélection de mutants résistants +++

Page 66: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Entérobactéries et ATB

• Encore très sensibles aux ATB

• Attention : – Émergence de mécanismes touchant de nbx

ATB (Imipénème compris) et plasmidique

– Parfois à bas niveau d’expression (difficulté de détection)

– Émergence dans la communauté (BLSE CTX-M)

Page 67: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Emergence des

entérobactéries BLSE

Page 68: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 69: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 70: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 71: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 72: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 73: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 74: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 75: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 76: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 77: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Emergence et diffusion d’E coli BLSE

Page 78: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 79: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 80: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 81: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 82: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Case-control-control study to determine risk factors for clinicalsamples positive for CTX-M-producing Escherichia coli in inpatients in 10hospitals of the Paris area, November 2008 – June 2009.

M.H. Nicolas-Chanoine

Page 83: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 84: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 85: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Conclusions

• Epidémie mondiale• Bactérie la plus fréquemment en

cause dans les infections communautaires et nosocomiales

• Réservoir important avec haut risque de dissémination

• Prévalence corrélée à la prévalence des carbapénémases pour K. pneumoniae

Page 86: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa
Page 87: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Petit cas clinique n°1

• Mme D., 88 ans, est adressée aux urgences par son médecin traitant pour fièvre évoluant depuis 24 heures associée à une douleur lombaire droite. Elle rapporte des brûlures mictionnelles depuis 4 jours. Elle a été traitée il y a un mois pour une cystite.

• A l’examen : fièvre à 40°C, frissons intenses, pouls = 140c/mn, TA = 120 /100, contact lombaire droit

• Conduite à tenir ?

Page 88: -lactamines à large spectre et antibiothérapie des infections à Entérobactéries et à Pseudomonas aeruginosa

Petit cas clinique n°2

• Vous recevez Mme C, 66 ans, qui est transférée de réanimation où elle a séjourné 3 jours pour une décompensation diabétique acido-cétosique.

• Votre collègue de réanimation vous appelle pour vous prévenir que l’ECBU sur sonde réalisée il y a 48 heures se révèle positive à E coli BLSE

• CAT ?