à la guerre en syriedata.over-blog-kiwi.com/0/56/41/19/201310/ob_3abbab33da... · 2019. 9. 3. ·...

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EDITO APRÈS LA FÊTE DE L’HUMA ... Après la fête de l’Huma, notre travail de terrain reprend. Préparer les Assises dépar- tementales du Front de Gauche, en vue de construire des projets municipaux au plus près des préoccupations de la population, redire à notre député-maire notre volonté d’une retraite à taux plein à 60 ans, com- battre les idées racistes et antidémocra- tiques du Front National. Construire avec d’autres, toujours essayer de rassembler le plus largement possible… Retour sur la fête de l’Humanité à La Courneuve… Nous ne sommes pas seuls à croire à un monde meilleur, nous sommes des centaines de mil- liers, que les médias ont totalement oubliés. Au Village du Monde se côtoient tous les pays du pourtour méditerranéen, d’autres contrées lointaines dont les odeurs et les saveurs se mêlent aux sonorités de la fête. Au Village du Livre, la culture me tend les bras à travers une camarade qui me fait découvrir le cinéaste et poète Pier Paolo Pasolini, assassiné en 1975, inconnu jusque là pour moi. Et ces débats sur la paix en Syrie et ailleurs, que nous por- tons, parfois à quelques uns, pour repartir encore plus convain- cus ! Ces salariés de toute la France, avec leurs luttes menées et parfois gagnées, venant conforter les salariés de Pilpa qui ont fait le déplacement. L’échange et le partage avec d’autres pour arriver à construire des alternatives à cette crise qui laisse tant de gens sur le bord du chemin. Et la fête, la musique pour tous, des spectacles qui se jouent partout, de grande qualité pour des milliers de personnes, de Mathieu Chédid à Djamel Debbouze… Et le groupe Zebda qui brave la pluie pour rendre un vibrant hommage à Victor Jara, poète et chanteur chilien, assassiné le 15 septembre 1973 par Pinochet et ses sbires, après le coup d’État contre Salvador Allende. Alors oui, sitôt revenus de la fête de l’Huma nous reprenons notre travail militant, mais ce qui est sûr c’est que nous sommes des milliers à y croire, à ce monde meilleur ! Mylène VÉSENTINI pour la Section PCF de Carcassonne N°16 septembre octobre 2013 Parti Communiste Français - Section de Carcassonne - 93 rue Aimé Ramond Sommaire Retraites : les propositions du PCF - Page 2 Retraites : le FDG interpelle Pérez - Page 2 Le budget 2014 - Page 2 La vérité sur le coût du travail - Page 3 La politique de santé - Page 3 Assises du FDG à Carcassonne - Page 3 PILPA, le point sur la SCOP - Page 4 Hommage à André Illac - Page 4 à la guerre en Syrie L’intervention Franco-américaine en Syrie, suite à l’attaque aux gaz perpétrée le 21 août près de Damas, aurait ajouté de la guerre à la guerre, au détriment des populations civiles déjà martyrisées. D’ail- leurs les sondages montraient bien l’attachement du peuple français à une solution politique. On voit bien où l’unilatéralisme américain a conduit l’Irak : les États-Unis sont intervenus contre le droit inter- national, contre les opinions publiques, contre la raison, et dix ans plus tard, la guerre continue de semer le chaos et la souffrance. La position ferme des Russes a permis d’éviter le pire. Le courage, c’est d’accepter que le seul combat qu’il faut mener est celui de la paix. La résolution Russie/États-Unis sur la destruction des armes chimiques ouvre une porte. Il nous faut agir pour qu’elle ne se re- ferme pas. Nous voulons libérer le peuple syrien du régime tyran- nique et sanguinaire de Bachar el Assad, mais pas pour porter une coalition dominée par l’obscurantisme religieux ou d’autres régimes anti-démocratiques. Il faut négocier un cessez-le-feu général, soute- nir le désarmement du régime et imposer un sommet international pour une transition démocratique en Syrie. Mylène VÉSENTINI NON

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Page 1: à la guerre en Syriedata.over-blog-kiwi.com/0/56/41/19/201310/ob_3abbab33da... · 2019. 9. 3. · milliers de personnes, de Mathieu Chédid à Djamel Debbouze… Et le groupe Zebda

EDITO APRÈS LA FÊTE DE L’HUMA...

Après la fête de l’Huma, notre travail de terrain reprend. Préparer les Assises dépar-tementales du Front de Gauche, en vue de construire des projets municipaux au plus près des préoccupations de la population, redire à notre député-maire notre volonté d’une retraite à taux plein à 60 ans, com-battre les idées racistes et antidémocra-tiques du Front National. Construire avec d’autres, toujours essayer de rassembler le plus largement possible… Retour sur la fête de l’Humanité à La Courneuve… Nous ne sommes pas seuls à croire à un monde meilleur, nous sommes des centaines de mil-liers, que les médias ont totalement oubliés. Au Village du Monde se côtoient tous les pays du pourtour méditerranéen, d’autres contrées lointaines dont les odeurs et les saveurs se mêlent aux sonorités de la fête. Au Village du Livre, la culture me tend les bras à travers une camarade qui me fait découvrir le cinéaste et poète Pier Paolo Pasolini, assassiné en 1975, inconnu jusque là pour moi. Et ces débats sur la paix en Syrie et ailleurs, que nous por-tons, parfois à quelques uns, pour repartir encore plus convain-cus ! Ces salariés de toute la France, avec leurs luttes menées et parfois gagnées, venant conforter les salariés de Pilpa qui ont fait le déplacement. L’échange et le partage avec d’autres pour arriver à construire des alternatives à cette crise qui laisse tant de gens sur le bord du chemin. Et la fête, la musique pour tous, des spectacles qui se jouent partout, de grande qualité pour des milliers de personnes, de Mathieu Chédid à Djamel Debbouze… Et le groupe Zebda qui brave la pluie pour rendre un vibrant hommage à Victor Jara, poète et chanteur chilien, assassiné le 15 septembre 1973 par Pinochet et ses sbires, après le coup d’État contre Salvador Allende. Alors oui, sitôt revenus de la fête de

l’Huma nous reprenons notre travail militant, mais ce qui est sûr c’est que nous sommes des milliers à y croire, à ce monde meilleur !

Mylène VÉSENTINIpour la Section PCFde Carcassonne

N°16septembreoctobre2013

Parti Communiste Français - Section de Carcassonne - 93 rue Aimé Ramond

SommaireRetraites : les propositions du PCF - Page 2Retraites : le FDG interpelle Pérez - Page 2

Le budget 2014 - Page 2La vérité sur le coût du travail - Page 3

La politique de santé - Page 3Assises du FDG à Carcassonne - Page 3

PILPA, le point sur la SCOP - Page 4Hommage à André Illac - Page 4

à la guerre en SyrieL’intervention Franco-américaine en Syrie, suite à l’attaque aux gaz perpétrée le 21 août près de Damas, aurait ajouté de la guerre à la guerre, au détriment des populations civiles déjà martyrisées. D’ail-leurs les sondages montraient bien l’attachement du peuple français à une solution politique. On voit bien où l’unilatéralisme américain a conduit l’Irak : les États-Unis sont intervenus contre le droit inter-national, contre les opinions publiques, contre la raison, et dix ans plus tard, la guerre continue de semer le chaos et la souffrance. La position ferme des Russes a permis d’éviter le pire. Le courage, c’est d’accepter que le seul combat qu’il faut mener est celui de la paix. La résolution Russie/États-Unis sur la destruction des armes chimiques ouvre une porte. Il nous faut agir pour qu’elle ne se re-ferme pas. Nous voulons libérer le peuple syrien du régime tyran-nique et sanguinaire de Bachar el Assad, mais pas pour porter une coalition dominée par l’obscurantisme religieux ou d’autres régimes anti-démocratiques. Il faut négocier un cessez-le-feu général, soute-nir le désarmement du régime et imposer un sommet international pour une transition démocratique en Syrie.

Mylène VÉSENTINI

NON

Page 2: à la guerre en Syriedata.over-blog-kiwi.com/0/56/41/19/201310/ob_3abbab33da... · 2019. 9. 3. · milliers de personnes, de Mathieu Chédid à Djamel Debbouze… Et le groupe Zebda

ECHOS COMMUNISTES - septembre-octobre 2013 - page 2

Dans une lettre adressée au député-maire de Carcassonne, le FDG du Carcassonnais rappelle que le PS s’était mobilisé en 2010 contre la réforme des retraites imposée par la droite. Cette réforme injuste pénalisait les seuls salariés et retraités, tout en exo-nérant les revenus financiers. Le mouvement social mobilisé contre cette réforme avait largement contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy. Force est de constater que projet de François Hollande reprend l’allongement de la durée de cotisation. Avec une entrée tardive dans l’emploi stable, les futurs retraités seront contraints de travailler jusqu’à 67 ans pour prétendre à une pension complète, alors même que les salariés âgés sont exclus du monde du travail avant 60 ans et que le chômage frappe durement les jeunes. Le monde de la Finance est le grand bénéficiaire de ces réformes. Le FDG a demandé au député de s’opposer aux mesures propo-sées par le gouvernement et, au contraire, d’imposer le retour à la retraite à 60 ans. Une délégation du FDG s’est rendue à la perma-nence du député le vendredi 20 septembre où elle a déposé ses propositions.

LES PROPOSITIONS DU

Le projet de loi de Finances (PLF) pour 2014 se solde par des cadeaux sans précédent aux en-treprises, ainsi que des coupes sans précédent dans la dépense publique. Au nom d’un prétendu « coût du travail » qui occulte le coût, bien réel, du capital, le gou-vernement a décidé d’octroyer 20 milliards de crédit d’impôt aux entreprises, qui s’ajouteront aux 200 Mds d’aides publiques. En bout de chaîne, c’est le contri-buable qui paiera la facture, et doublement. D’une part, à travers les difficultés accrues des ser-vices publics à remplir leur mis-sion et d’autre part, à travers une hausse des prélèvements fiscaux de 6,5 Mds d’Euros par la hausse

de la TVA au 1er janvier prochain. Côté recettes, le PLF se traduit par une grosse inégalité de trai-tement. Le produit de l’impôt sur le revenu passe de 71,9 Mds d’Euros en 2013 à 75,3 Mds en 2014, tandis que l’impôt sur les sociétés baisse de 40,8 à 32,2 Mds. Merci Hollande ! Une lourde menace pèse donc sur le pouvoir d’achat des ménages et donc sur l’activité économique et l’emploi, que n’atténueront pas les rares correctifs inclus dans le PLF, tel le gel du barème de l’impôt sur le revenu. Lequel, mis en place par Ni-colas Sarkozy, a été maintenu par François Hollande, touchant plus d’un million de Français, jusque là non imposables…

Budget 2014 : Merci Hollande !

Les choix effectués en matière de retraite relèvent de choix politiques. Malheureuse-ment, la nouvelle réforme des retraites du PS reprend les recettes de la droite. Le 10 sep-tembre, à l’appel de cinq organisations syndi-cales, nous étions 1800 dans l’Aude à mani-fester notre mécontentement. Depuis 1993, les réformes successives n’ont eu d’autre but que de baisser le montant des pensions. Le chômage, la précarité font qu’il est de plus en plus difficile de partir en retraite à taux plein. Le PCF propose une réforme basée sur la sé-curisation de l’emploi et de la formation, per-mettant à chacun de pouvoir partir à 60 ans avec une pension à taux plein. De 18 à 60 ans, il y aura les cotisations liées à l’emploi sala-rié, celles des périodes de non travail avec la sécurisation des parcours professionnels, la validation des périodes d’études et d’appren-tissage, les cotisations liées à l’allocation d’autonomie et de formation de la jeunesse. Le taux plein correspond à 75% du salaire de référence des dix meilleures années pour le Privé et doit rester celui des six derniers mois pour le Public. Il faut bannir la précarité, poser la question de l’emploi et de la titulari-sation dans la Fonction publique, augmenter les salaires et exiger, tout de suite, l’égalité hommes-femmes. La pénibilité et l’entrée précoce au travail doivent se traduire par un départ anticipé. Nous voulons une retraite

par répartition à prestation définie avec une indexation des pensions sur les salaires, et non sur les prix, aucune pension en dessous du SMIC… PCF : 4 pistes alternatives pour financer les retraites : • En finir avec le «coût» du travail : les entreprises françaises paient, par an, deux fois plus de frais financiers que de cotisations sociales. • Pour de nouveaux pou-voirs des salariés dans la gestion des entreprises, pour un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation. • Modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique sala-riale, d’emploi et de formation des entre-prises. • Suppression des exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 Mrds d’euros en vingt ans). 1 point de masse salariale en moins, c’est 0,8 Mrd d’euros en moins pour les retraites,100 000 chômeurs de plus, c’est 1 Mrd d’euros en moins pour les retraites !

LE FRONT DE GAUCHE INTERPELLE LE DÉPUTÉ PÉREZ

RETRAITES

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ECHOS COMMUNISTES - septembre-octobre 2013 - page 3

Après les renoncements mortifères pour la démocratie de la gauche social-libérale, une gauche alternative est à construire. C’est à quoi s’attellent les Communistes. Ainsi, ce sont près de 60 personnes qui ont participé le samedi 28 septembre au Foyer de Maquens aux secondes Assises du Front de Gauche de l’Aude. Elles faisaient suite aux Assises du 20 avril à Lézignan, à l’appel des Alternatifs, du PCF, du PG, de la FASE, de la Gauche Anticapitaliste, de la Gauche Unitaire et de citoyens non encarté-e-s. Participaient également des militants de EELV et de Roosevelt ( dissidents du PS ). La réflexion s’est articulée autour de 2 grands thèmes : vie communale, lien social, démocra-tie active ( vie locale, tissu associatif, budget participatif, culture, intercom-munalité...) et planification écologique (économie, aménagement du territoire, ruralité, transports...). Nous refusons les politiques d’austérité imposées aux

peuples européens par la Commission européenne, le FMI et la BCE, alors qu’une minorité échappe à l’impôt en plaçant des sommes colossales dans les paradis fiscaux. Nous condamnons avec force les scandaleuses spécula-tions financières. Nous refusons les mesures antisociales imposées par les traités européens et votés par les élu-e-s PS de l’Aude. Nous sommes at-tachés aux communes, lieux fondamen-taux de la démocratie de proximité. Un de nos objectifs est de développer cette démocratie au plus près de tous. Nous voulons engager des projets municipaux ambitieux et responsables avec tous les Carcassonnais, dans le cadre de la nécessaire transition écolo-gique. Ces Assises serviront à élaborer une charte départementale du Front de Gauche pour nos futurs candidats aux prochaines élections municipales.

Gilbert SARTORE

DEUXIÈMES ASSISES DU FRONT DE GAUCHE À CARCASSONNE

Avec un gouvernement de « gauche », nous aurions pu croire que la santé allait redevenir une priorité … Résultat : baisse de 400 millions d’euros pour les hôpi-taux ! Si certaines pratiques professionnelles doivent être mieux encadrées, la seule réponse ne peut pas être la baisse des budgets ! Les malades et leurs familles doivent pouvoir bénéficier d’une prise en charge de qualité : examen, traitement et personnel en nombre suffisant ! De plus en plus de gens renon-cent à se soigner. C’est le cas, depuis plusieurs années, avec les soins dentaires. Et ce n’est pas la suppression de l’avantage fiscal pour les salariés bénéficiant de mutuelle d’entreprise qui va nous remonter le moral… Ho ! Hollande, le changement, c’est pour quand ?

A VOTRE SANTÉ, M. LE PRÉSIDENT !

Depuis 1981, alors que les richesses créées par le travail augmentent, la part dédiée aux actionnaires et aux financiers a doublé, au détriment des salaires et de l’investissement. Aujourd’hui, les entreprises sont soumises au poids de leurs créances. Celles-ci pèsent deux fois plus que les cotisations sociales, que le gouvernement veut encore réduire. Les aides publiques sont versées sans contrôle, voire détournées, comme le crédit d’Impôt recherche. Pendant ce temps, les plus grands groupes français alimentent le cancer finan-cier qui étouffe le pays…

La vérité sur le coût du travail

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DEPUIS PLUS DE

CENT ANS,LA GAUCHE

A SON JOURNAL,

LISEZ...

ECHOS COMMUNISTES93 rue Aimè Ramond 11000 Carcassonne04 68 10 32 20

[email protected]

Deux heures debout à attendre mon tour pour avoir un

billet de train à la gare de Carcassonne !

Depuis que notre gare a été réaménagée, terminé le

temps ou l’on pouvait être servi «assez» rapidement,

lorsqu’on désirait prendre un billet de train. Fini, les

chaises qui nous permettaient de supporter le temps

d’attente assis… la crise c’est la crise: du personnel en

moins pour servir les usagers, et des personnes âgées

ou à mobilité réduite forcées à rester debout deux

heures durant, à attendre sagement leur tour !

Fermeture de guichets, horaires décalés, accueil du

public catastrophique, diminution du nombre de trains,

on voudrait couler ce service public que l’on ne s’y pren-

drait pas autrement !Mylène VÉSENTINI

Un protocole d’accord a été signé entre la direction et la CGT le 8 juillet 2013. Dans ce protocole, Pilpa SAS & et le groupe R&R s’engagent auprès des représentants du personnel à mobiliser des moyens techniques et financiers, en vue d’appor-ter son aide pour la création effective de la SCOP et le lancement de ses produc-tions. Plus une ligne de production et une enveloppe de 840 000 pour la SCOP. Le 12 juillet 2013, les ateliers de Pilpa ont cessé de produire, les salariés non pro-tégés ont reçu la lettre de licenciement le 13 juillet 2013. Une étude de marché a été faite par un cabinet conseil qui nous a recentrés sur les produits laitiers. Actuel-lement les salariés qui ont signé la charte pour participer à la SCOP, travaillent tous les jours à sa création. 5 groupes de tra-vail ont été créés et planchent chacun sur sa mission : Produit, Marketing, Logis-tique/Matériels investissements/Normes et Sécurités/Juridique SCOP/Commercial. Différentes rencontres ont été organisées avec les différentes chambres consulaires, la Mairie et l’Agglo de Carcassonne, les Conseils Général et régional, la Préfec-ture, le directeur de la coopérative laitière 3 A, les directeurs de magasins distribu-teurs, les consommateurs à travers une enquête, les ministères du redressement productif et de l’économie et sociale et solidaire ainsi que plusieurs producteurs de lait du territoire. Les principaux buts de notre SCOP sont :• Créerdesemplois.• Fabriquer des produits respec-tant :➢ Les producteurs pour qu’ils puissent vivre de leur travail et investir dans leurs exploitations.➢ Les salariés avec un salaire dé-cent et de bonnes conditions de travail.➢ Le consommateur par une trans-parence, une traçabilité et une hygiène irréprochable.➢ L’environnement.• Favoriser ledéveloppementdela filière lait du territoire avec, pour objec-tif de fabriquer, à terme, une gamme de produit dérivé du lait tel que: crème gla-cée, beurre, yaourt, crème fraîche, etc.• Participer au développementéconomique du territoire.

Rachid AIT-OUAKLI

PILPA UN POINT SUR L’AVANCÉE DE LA SCOP

Immense est la peine des communistes en Haute-Vallée et bien au delà : notre camarade, notre frère, André Illac, nous a quittés brusquement. C’était un hon-nête homme, un vrai, un ami d’une fidélité sans faille, chaleureux, aimant la vie et ses menus plaisirs. Dédé avait succédé à Mau-rice Villanove comme maire communiste d’Espéraza durant deux mandats. Il avait participé pendant près de trente ans à la direction départementale du Parti commu-niste ; on y appréciait vivement la clarté et la fulgurance de ses analyses politiques, de ses jugements. On y appréciait surtout son dévouement et sa fidélité qui ne se sont jamais démentis. C’était avant tout un militant. Mais chaque militant a sa propre capacité de dévouement. Celle d’André Illac était inépuisable… Ouvrier chapelier hautement qualifié, il a toute sa vie, et sur-tout au cours de ses mandats électifs, fait preuve d’une modestie remarquable. Dédé était un frère de lutte comme on en trouve

rarement. Fidèle et ferme dans ses convic-tions, il refusait avec énergie les com-portements hypocrites, les corruptions, les compromis et les compromissions. Il détestait les paroles non respectées, les promesses non tenues, les engagements bafoués. Il disait souvent : Un commu-niste ne se vend pas, ou alors il n’est pas communiste. Je plains ceux qui se vendent pour un plat de lentilles ! Il affirmait avec conviction qu’un militant de la cause du peuple doit avant tout rester modeste, ne jamais oublier d’où il vient. N’est-ce pas aussi remarquable que, malgré la charge de travail et de soucis que représente un mandat de maire, Dédé ait toujours tenu à pratiquer son métier d’ouvrier mouleur chapelier jusqu’à l’âge de la retraite ? Et quand on s’inquiétait de le voir crouler sous le travail, il répondait fermement Ou-vrier je suis, ouvrier je reste. Tu vas nous manquer, mon frère, mon camarade !

Alain BONNERY

HOMMAGE À ANDRÉ ILLAC, NOTRE CAMARADE, NOTRE FRÈRE

Histoire vraie