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Zoom sur les innovationstechniques, sociales et audéveloppement local

HORS-SÉRIE N°6 / 30 OCTOBRE 2017

ACT

UALITÉ

S

Une information structurée et illustrée, sur tous les champs d’expertise du Mouvement Hlm.

signets

perspectives

repères

références

accession sociale aménagement et urbanisme communicationcopropriétésdroit et fiscalité énergie et environnement habitants/locataires maîtrise d’ouvragepatrimoine politiques sociales qualité de serviceville et renouvellement urbain

Des modalités de diffusion inchangées :dès la parution d’un nouveau numéro, un exemplaire sera adrességracieusement à chaque organisme Hlm.

Pour tout numéro supplémentaire, un bon de commande devra être adressé à H’Prom ([email protected],[email protected]). L’ensembledes Cahiers sera disponible en PDF sur leCentre de ressources, après identificationde l’utilisateur.

Une déclinaison documentaireadaptée aux types de travaux réalisés

Une gamme de couleurs pour identifier les thématiques

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La collection des Cahiers, toute l’expertise de l’Unionsociale pour l’habitat

ACTUALITÉS HABITAT / HORS-SÉRIE N°6 / 30 OCTOBRE 2017 / 1

L’ÉDITO

Les organismesHlm sont les

piliers del’innovation dans

le logement

Lancés pour la première foiscette année, les Trophées del’Innovation Hlm ont pourobjectif d’engager une dyna-mique et de fédérer un écosys-tème autour de l’innovationdans le monde Hlm. Nous vou-lons explorer toutes nouvellesidées - car les usages de demainse cherchent aujourd’hui - etvaloriser les actions innovantescréées sur les territoires, avecles équipes, les partenaires etles habitants.Innover dans le logement social,lorsque l’on œuvre dans un secteur d’intérêt général, c’estêtre en capacité de réflexion

perpétuelle sur son cœur de mission, dans un contexte de profondes mutationssociétales.Cette innovation est partout et plurielle :elle est sociale, pour améliorer le quotidiende nos locataires ; elle est architecturale,technique, pour un habitat plus perfor-mant ; elle est responsable car elle prenden compte avant tout les capacités et lesbénéfices des parties prenantes.

Mais innover dans le logement social, c’estaussi chercher à améliorer l’existant, ensuscitant le changement permanent, enaccompagnant l’évolution des pratiques eten encourageant la mise en place de nou-veaux services.L’enjeu pour le logement social de demainsera d’être connecté, intelligent, économeen énergie et sans cesse mieux adapté auxbesoins des usagers, quels que soient leursprofils et leurs environnements.

FRÉDÉRIC PAUL,

Délégué général de l’Unionsociale pour l’habitat

L’innovation, la réponse à un mondequi change

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ÉDITORIAL1 Frédéric Paul, délégué général de l’Union sociale pour

l’habitat : l’innovation, la réponse à un monde qui change

INNOVATION TECHNIQUE 6 Projet lauréat :

BEN, 9 logements collectifs modulables (Aquitanis). 7 Projets finalistes :

Méthodologie de réemploi (Paris Habitat)QR Codes, nouvelle forme de relation client (ICF HabitatAtlantique)Chanteloup B3 - ZAC Saint-Fiacre (Résidence Urbaine deFrance).

8 Autres projets :Hélios (Angers Loire Habitat)

9 La Ruche (Axanis)6 Passage Desgrais, 75019 Paris (Batigère Île-de-France)

10 Mélinée, logement connecté (CAPS)Résidence de la Viosne, réhabilitation de 275 logements àOsny (Emmaüs Habitat)

11 Le contrôle des exigences programmatiques sur maquettenumérique (France Habitation)Le patrimoine à 360° (Habitat 76)

12 Gergovie (ICF Habitat La Sablière)La Marseillaise (La Nantaise d’Habitations)

13 La digitalisation des parkings (Logement Français)Chaudière à micro-cogénération à pile à combustible(Logeo Seine Estuaire)

14 Le soleil de Rochebelle (Logis Cévenols)YHNOVA (Nantes Métropole Habitat)

15 Extension de la résidence Parme à Biarritz (Office 64 del’Habitat)Apolis Planeta (Opac 38)Qivivo (OPH de la Meuse)

16 Résidences seniors à Pulnoy (OPH Métropole du GrandNancy)Maîtrise des dépenses énergétiques (Pas-de-CalaisHabitat)

17 L’Enclos à Lorgues (Proletazur)Méthodologie de projet pour la conception, l’installationet l’exploitation d’une pompe à chaleur sur eaux grises(Trois Moulins Habitat)

18 RESPONSE : Résidence étudiants positive au nouveaustandard écologique (Valophis Sarepa)Bellevigny 2, La Clé des Champs (Vendée Logement).

2 / ACTUALITÉS HABITAT / HORS-SÉRIE N°6 / 30 OCTOBRE 2017

Actualités Habitat, bimensuel d’information édité par l’Union sociale pour l’habitat,14, rue Lord-Byron, 75384 Paris Cedex 08; tél.: 01 40 75 78 00; www.union-habitat.org.Directeur de publication: Frédéric Paul. Rédactrice en chef : Frédérique Xélot.Rédactrice : Diane Valranges. Secrétaire de rédaction - maquette: VéroniqueSimonnet. Rédactrices du hors-série : Valérie Duval, Amel Tebessi, direction desPolitiques urbaines et sociales, USH ; Véronique Velez, direction de la Maîtrised’ouvrage et des Politiques patrimoniales, USH. Conception graphique : Gavrinis.Composition :62avenue. Impression:DEJALINK. Les articles peuvent être reproduits,en tout ou partie, sous réserve de la mention d’origine, avec l’accord de la rédaction.Commission paritaire n° 0518 G 83187. ISSN: 1766-6066. Contacts: H’Prom.Abonnements: 01 40 75 52 64 ou 52 67 - Régie publicitaire: 01 40 75 50 08. Tarifs 2017:22 numéros par an, plus des suppléments. Organismes adhérents: 289 € TTC; autresabonnés France: 453 € TTC; étranger: 485 €; le numéro: 25 € TTC. Actualités Habitatest imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement et recyclé.

SOMMAIRE


INNOVATION SOCIALE20 Projet lauréat :

Pièce à la demande (Neotoa). 21 Projet lauréat, coup de cœur :

Bourse d’échange de logements dédiée aux locataires Hlmde Haute-Savoie (USH 74).

22 Projets finalistes : Lieu Commun (Habitat de l’Ill)1 logement, 1 emploi (Immobilière AtlanticAménagement).

24 Catégorie « Bien vieillir »Résidence senior du Château (Allier Habitat)Prévenir la chute en logement social : un apprentissagedes locataires âgés à l’adaptation de leur domicile(Coopérer pour Habiter, Aiguillon Construction, AntinRésidences, Norevie)

25 Ateliers numériques seniors Silver Geek (Habitat de laVienne)Octave (Lille Métropole Habitat)

26 Dom’Assist 500 : un dispositif pour favoriser le maintienà domicile (Logévie)Projet global d’amélioration du cadre de vie et du bienvieillir (Logirep)

27 Détection préventive du risque d’isolement des seniors(Néolia)Résidence Sérénitis (Orvitis)

28 Liberté (SA Dom’aulim)Ogénie, plateforme de services connectés (SIA Habitat).

29 Catégorie « Agir pour l’emploi et l’insertion »Dans mon hall (Bretagne Sud Habitat)Chantier éducatif (Côtes-d’Armor Habitat)

30 Environnements solidaires (Atlantique Habitations,Habitat 44, Harmonie, La Nantaise d’Habitations, NantesMétropole Habitat, la SAMO)Actif Appart’ (Le Foyer Rémois)

31 Objectif, brevet des collèges (Picardie Habitat)Un dispositif innovant de formation professionnelle deproximité (La Plaine Normande)Cité Swag : Smile Word and Game (Silène).

32 Catégorie « Habiter mieux »Logement toujours (Actis, Opac 38, Pluralis)

33 Quand l’encombrant devient un don utile(Batigère Nord-Est)La Réha du bout des doigts (Batigère Sarel)

34 Plateforme de mobilité résidentielle (Cachan Habitat)Tutoriel vidéo pour l’utilisation d’un thermostatprogrammable (Colomiers Habitat)

35 Alvéole (Dynacité, Est Métropole Habitat, Habitat 44)Une chaîne YouTube et des clips vidéo (Emmaüs Habitat)

36 Darwin (Finistère Habitat)Seul sur Mars (Grand Delta Habitat)

37 Traitement des troubles de voisinage par la médiationsociale (Immobilière 3F)

Le locataire, acteur de son habitat avec le bâtimentconnecté (Logis Transports)

38 Interventions psychosociales (Mésolia)Unity Cube (Patrimoine SA Languedocienne)

39 La plateforme d’échange du Club des locataires (PlaineCommune Habitat)Ensemble vers une éco-résidence (Pluralis)

40 Tetraclasse : innovons le diagnostic territorial (SHLMR)So’Fresk ! (Vilogia).

41 Catégorie « Bien vivre ensemble »Ma petite boîte à outils (Actis)Habitat coopératif du Groupe du 4 mars (Alliade Habitat)

42 À l’asso Citoyens ! (Clairsienne)Ateliers à ciel ouvert (Grand Périgueux Habitat)

43 Un jour, une action (groupe des Châlets, Patrimoine SALanguedocienne, Toulouse Métropole Habitat)BEPOS, Les Héliades (Immobilière 3F Podeliha)Les fresques du Valibout (Les Résidences Yvelines Essonne)

44 Chers voisins, un outil innovant au service des bailleurs(Logement Francilien)Rendre du pouvoir d’agir par l’essaimage du modèlequébécois (Lyon Métropole Habitat)

45 La Boucherie - Le Labo (Plurial Novilia)UTOP (SCP Coopimmo-Coopérative d’habitants)

46 Un jardin, un outil au service du lien social (Sikoa)Begin’ÂgeS® (Société Immobilière du Grand Hainaut, SIAHabitat).

INNOVATION DÉVELOPPEMENT LOCAL48 Projet lauréat :

La petite ferme urbaine (Atlantique Habitations).49 Projets finalistes :

Mon panier solidaire (Haute-Savoie Habitat)Truck de Foo’d (La Maison du CIL)Réseau Insertion (Montluçon Habitat).

50 Autres projets : Médiation, insertion et numérique (AiguillonConstruction)

51 La Fabrique solidaire (Coopérative Hlm AB-Habitat)A(R)TMOSPHÈRE (Domanys)

52 Plateforme Internet Easi pour tous (Famille & Provence)École de gardiens (France Habitation)

53 Cultivons la solidarité : de la fourche à la fourchette(Habitat Hauts-de-France)Parkings partagés (ICF Habitat Nord-Est)

54 Incidences (Logirem et sa Fondation)Tous à vélo à Moissy-Cramayel (Logivam)

55 Coup de pouce aux collégiens sans stage (Logem Loiret)Logement Connect (Promocil)

56 Amélioration et sécurisation du cadre de vie des seniors(Société Martiniquaise d’Hlm)Les jardins perchés (Tour(s) Habitat).


Ce hors-série propose de se faire l’écho dela première édition des Trophées de l’In-novation Hlm organisée par l'Union socialepour l'habitat, en partenariat avec legroupe Caisse des dépôts (prix « Coup decœur »), le groupe Caisse d’Épargne (prix« Innovation sociale »), Arkéa BanqueEntreprises et Institutionnels (prix « Inno-vation liée au développement local »), etGRDF (prix « Innovation technique »).C’est le reflet d’un véritable foisonnementd’innovations au sein du parc social : 95 pro-jets ont été déposés par les organismesHlm ou groupements d’organismes, mis enœuvre en partenariat avec des entreprisesou des associations : des innovationssociales, techniques, liées au développe-ment local, impliquant un maximum departies prenantes et visant les bénéfices lesplus complets possibles, en premier lieupour les habitants et pour la planète. Ainsi, les organismes Hlm mobilisent aussibien les idées neuves que les solutionstechnologiques pour inventer de nouveauxproduits, de nouveaux services, et desmodes d’action renouvelés pour « habitermieux, bien vivre ensemble ».

La 1ère édition des Trophées de l’Innovation Hlm

Jean-Louis Dumont, présidentde l’USH, entourés des troislauréats : Neotoa, USH 74,Atlantique Habitations.

Bernard Blanc, directeur général d’Aquitanis, entouré des architectes et des habitants,membres de l’association Locus Solus.


Innovationtechnique

Les innovations techniques présentées mixentsouvent des projets concernant la maîtrise del’énergie avec des systèmes de conceptionnumérique. Ainsi, plusieurs projets concernentdes bâtiments positifs décarbonés, « zérocharges », souvent associés à des systèmes deconception BIM. Assurer une performanceénergétique et environnementale élevée à uncoût maîtrisé au profit des locataires fait partiedes innovations technologiques proposées : pile à micro-cogénération, thermostatautonome, logements connectés, panneauxphotovoltaïques pour alimenter directement les habitants en électricité (et non uniquementles parties communes), expérimentation E+C-,pompe à chaleur sur eaux grises, micro-cogénération gaz et pompe à chaleur, etc.Les innovations peuvent aussi concerner la miseau point d’un produit plus performant, avec unindustriel ou une start-up, ou l’utilisation dematériaux, procédés et processus constructifscomme la fabrication additive, la gestion depatrimoine en 3D, des bâtiments connectés(VMC, ascenseurs, thermostats, parkings), lesmatériaux biosourcés, bois, paille, enduit terre,cloisons torchis, etc.Toutes ces innovations ne sont pas quetechnologiques, certaines sont des innovationslow-tech portant sur la réutilisation desmatériaux. C’est cette réutilisation qui génèrede l’innovation technique. Des projets portentsur des logements plus flexibles, modulables,préfabriqués, pour un usage qui devient plusélastique ! Le bâtiment s’adapte aux nouveauxmodes de production et de consommation. On note aussi que la prise en compte desattentes des habitants est intégrée très enamont dans les projets présentés.


INNOVATION TECHNIQUE

OPH Aquitanis BEN - 9 logements collectifsmodulables

Innovant et low-tech, « BEN »est un bâtiment passif construità partir de matériaux bio-sour-cés et privilégiant les ressourceslocales. Le schéma structureldes logements est simplifié àl’extrême. L’ossature du bâti-ment est en bois, les cloisons enpin des Landes (filière locale) etle plafond constitué d’une dallede béton brut. L’habitat est évolutif grâce à unjeu de cloisons en bois reposi-tionnables. À l’exception d’unezone centrale regroupant lespièces « techniques » (sanitaires-salle de bains -cuisine), rien n’estprédéfini dans l’espace. Les habi-tants disposent d’un vaste pla-teau nu où chaque famille «crée»son appartement. Le logementpeut ainsi changer de configu-ration en fonction des goûts etdes besoins de chacun.

Les habitants-acteurs définis-sent également de manière col-lective leurs espaces communs(paliers et jardins).Des baies vitrées généreusespermettent au paysage, (un boisde chênes), de « rentrer » litté-ralement dans le logement.Le mode constructif est moinsonéreux (1 155€/m²) que d’au-tres types de programmes d’ha-bitat tout en offrant des perfor-mances thermiques élevées(bâtiment bioclimatique).

L’innovation repose sur la géné-ralisation du principe de coopé-ration entre maîtrise d’ouvrage,maître d’œuvre, gestionnaire etles futurs habitants (dénommésici les «maîtres d’usage »), dès laphase conception. À ce jour, près d’un millier delogements issus de cette nou-velle offre sont en cours de réa-lisation ou en phase de livraison.

Lieu : Pessac – Partenaires : Bordeaux Métropole - IBS Construction


Paris Habitat Méthodologie de réemploi

ICF Habitat Atlantique a conçuet installé dans une de ses rési-dences et dans les logementsdes QR Codes « Dysfonctionne-ment » et « Notices ».Ils permettent aux locataires,en les scannant avec leur por-table, de faire remonter instan-tanément les dysfonctionne-ments constatés.Ils peuvent aussi accéder auxnotices d’utilisation des équi-pements de leur logement.Cette initiative permet de pré-ciser la demande et de générerdes rapports d’analyse statis-

tique détaillés par typologie designalement et par résidence.Pour les habitants, ce dispositifest perçu comme un servicecomplémentaire, moderne, sim-ple, rapide et accessible 24h/24qui permet d’accélérer le trai-tement de la réclamation. Fort de son succès, le dispositif,conçu avec les équipes de proxi-mité, fait l’objet d’un contrat auniveau du Groupe pour undéploiement à plus grandeéchelle.

Lieu : Paris – Partenaire : ROTOR

ICF Habitat AtlantiqueQR Codes, nouvelle formede relation client

Paris Habitat a élaboré uneméthodologie de réemploi desmatériaux du second œuvre et l’aexpérimentée sur l’opérationd’aménagement de 600 loge-ments sur le site la Caserne deReuilly, puis plus largement surd’autres opérations de réhabili-tation et de construction. Cette approche a permis deconserver et/ou d’adapter dessols intérieurs, des portes de halls,des portes intérieures, des élé-ments remarquables, des châssisainsi que de réemployer des solsextérieurs, des luminaires, desradiateurs, des ardoises et autres

panneaux en stratifié massiftransformés notamment enmobilier et tabourets dans lesfuturs logements. Cette méthodologie, désormaismodélisée, est duplicable aussibien sur des opérations de réha-bilitation que de construction. Une bourse des matériaux permetle partage de matériaux entre dif-férents chantiers de Paris Habitat.La démarche est aussi déployéeavec les partenaires : maîtrised’œuvre, associations, entreprisesdu BTP.

Lieu : Grand Ouest – Partenaire : MyFeelBack

Pour la résidence Hélios, au sein de la ZACdes Échats III, Angers Loire Habitat s’estengagé dans une démarche de « processusconception intégrée » afin de privilégier latransversalité. L’objectif du projet : parvenir à une concep-tion-réalisation davantage en adéquationavec les attentes et besoins des futurs habi-tants tout en optimisant sa performanceenvironnementale.Ainsi, la conception d’Hélios a mis enœuvre une méthode collaborative et unemaquette numérique (BIM niveau 2).L’équipe, l’aménageur, la mairie et le bail-leur ont travaillé de manière conjointe surle projet via plusieurs ateliers collaboratifs.Un suivi hebdomadaire des missions etattentes de chacun a également été effectué.La résidence Hélios est un bâtiment positiflabellisé Énergie Carbone. À travers cet

engagement, Angers Loire Habitat est pré-curseur tout en se préparant à une éven-tuelle évolution de la réglementation. Pour cette construction, le bailleur a mis enplace des solutions connectées : la techno-logie Qowisio pour les VMC et ascenseurset la technologie Qivivo pour la pose de ther-mostats d’ambiance.

L’ensemble de la démarche allie plusieurstechniques et processus innovants mais l’hu-main reste au centre du projet : des chargés d’opérations effectueront un retourd’expérience sur les usages réels des locataires.Par ailleurs, ce projet est pensé à l’échelle duquartier des Échats qui bénéficie déjà d’unedynamique environnementale forte.



Résidence Urbaine de FranceChanteloup B3 – ZAC Saint-Fiacre

Dans le cadre de la construction de 30 loge-ments en secteur péri-urbain, RésidenceUrbaine de France teste plusieurs théma-tiques fortes du développement durable :construction bas carbone, performanceénergétique, bâtiment bio-sourcé tout en uti-

lisant la maquette numérique en conceptionet en exploitation, d’où le nom du projet, B3 :BIM, bois, BEPOS. Le groupe 3F veut, au terme de ce projet,pouvoir objectiver à la fois les gains réels, detoute nature, obtenus par l’utilisation du BIM

mais également mesurer les adaptations etles contraintes qu’il entraîne. Par ailleurs, leprojet vise à ce que les maquettes numé-riques produites soient, à des fins de gestionet d’exploitation, intégrées au système d’in-formation technique et patrimonial, actuel-lement en cours d’élaboration.Plus globalement, la démarche devrait appor-ter des gains en matière de qualité de concep-tion, d’exécution et d’exploitation mais ausside maîtrise des délais et des coûts. Les futurshabitants pourront maîtriser leurs charges dechauffage, notamment par le biais d’uneautoconsommation de l’électricité produitepar les panneaux photovoltaïques.Le projet a été initié par l’Épamarne, amé-nagemeur de la ZAC. La démarche requiertun véritable travail collaboratif chez l’en-semble des parties prenantes : la Ville,l’aménageur et le bailleur mais égalementl’équipe projet (l’architecte, la BET, l’AMOBIM et l’entreprise Lifeteam SAS), leséquipes 3F et RUF.

Lieu : Seine-et-Marne – Partenaire : Épamarne

Angers Loire Habitat HéliosLieu : Angers – Partenaire : WIGWAM Conseil

« La Ruche » est la première opération d’ha-bitat participatif d’Axanis. Réalisée sur lacommune de Bègles, en Gironde, elle estcomposée de deux logements locatifs PLUS,sept PSLA et deux VEFA. Pour la coopéra-tive, ce projet, conçu comme un prototype,

a nécessité un renouvellement des modesde travail en interne. En effet, les différents services - développement, technique etcommercial, communication - ont appris àplacer « l’habiter » au centre du projet et deson développement.

Ainsi, dès le lancement de l’opération, lesfuturs habitants ont été associés à la concep-tion de la résidence. Ils ont étudié ensembleleur lieu de vie avec une ambition communeet partagée du mieux vivre ensemble. Pourune participation active, les futurs habi-tants ont bénéficié d’une semaine de for-mation, avec notamment la présentation dedifférentes techniques relatives à la construc-tion en matériaux bio-sourcés : isolation enpaille, enduits de terre et cloisons en torchis.Cette action a permis une meilleure inter-compréhension des acteurs et un engage-ment fort des habitants dans leur projet deconstruction écologique. Cette opération aété rendue possible par une réelle cohésiondes différentes parties prenantes : l’Établis-sement public d’aménagement BordeauxEuratlantique, la Ville de Bègles et Axanis.Aujourd’hui, «La Ruche» contribue pleine-ment à la dynamique de quartier et promeutl’habitat participatif sur le territoire.Depuis, Axanis a lancé quatre opérationsd’habitat participatif dans l’agglomérationbordelaise.


Batigère Île-de-France a initié le projet deconstruction en mode participatif d’un bâti-ment bas carbone avec un objectif «zérocharges», structuré autour d’un axe tech-nique fort et d’un chantier laboratoire, surune parcelle en milieu urbain très contraint. Afin de respecter l’objectif « éco-respon-sable », de nouveaux modes de production(bois CLT, filière sèche, chantier à faiblesnuisances, intégration de la dimensioncarbone), associés à de nouveaux sys-tèmes de conception BIM, ont été expéri-mentés. La construction vise égalementune triple labellisation : Label Passivhaus,Promotelec « Habitat respectueux de l’en-vironnement » et BBCA.Le projet a suscité une pleine implicationdes futurs habitants. Avec l’accord desréservataires, les logements ont été pré-attribués dès le démarrage du chantier.Ensuite, les futurs habitants ont pris part auprojet via des ateliers techniques qui leuront permis de s’approprier l’immeuble.

Par ailleurs, pour tendre vers le « zérocharges », une solution 100 % électrique àtrès faible consommation a été imaginée.Les locataires pourront suivre leursconsommations sur une plateforme digi-tale accessible au bailleur.Les futurs habitants ont aussi élaboré unmodèle d’autogestion de la résidence : net-toyage des parties communes, sortie desordures ménagères, petit entretien… asso-cié à un budget participatif. Afin de créer une réelle dynamique socialerésidentielle, ouverte sur le quartier, unprojet de local « bricothèque » a été conçu.Il illustre la volonté du bailleur de garantirune pleine appropriation de l’immeuble et de ses équipements par les locatairestout en favorisant les échanges et le par-tage de savoir-faire par l’organisationd’actions pédagogiques et de formationstechniques.

Lieu : Bègles – Partenaire : association La Ruche

Axanis La Ruche

Batigère IDF 6, Passage Desgrais - 75019 ParisLieu : Paris – Partenaire : AMLI (association du réseau Batigère)



Le projet « Mélinée » de la Coo-pérative d’accession sociale à lapropriété (CAPS) compte 44 loge-ments en accession sociale dansle quartier de renouvellementurbain Pierre Sémard à Saint-Denis (93). Les logements sontéquipés d’objets connectés pourréduire la facture énergétiquedes propriétaires, tel un « inter-rupteur départ » qui permetd’éteindre toutes les lumières etmet la chaudière en veille. Cetype de fonctionnalités, au ser-vice de la transition environne-mentale, peut être piloté à dis-tance depuis une application

sur smartphone. Le dispositifest complété par un logiciel quiprévoit les consommations éner-gétiques du logement, baséessur les consommations en tempsréel. Les habitants ont égale-ment la possibilité de coordon-ner l’ensemble des équipementsde leur logement à partir de scé-narios d’occupation prépro-grammés et personnalisables.Les interrupteurs, sans fils etsans piles, sont reliés au tableauélectrique via une box. Sans câble dans les cloisons,les logements sont modulables,personnalisables et adaptables.

L’ensemble du dispositif génèredes économies d’énergie allantde 20 à 30 %. Les habitants ontété sensibilisés à la démarche etaccompagnés à l’usage del’équipement lors de deux réu-nions plénières avant la remisedes clés et d’une démonstration

au sein d’un logement témoin.Par la suite, trois réunions sursite ont permis de constituerun groupe d’une quinzaine devolontaires à même d’accom-pagner les autres résidents dansl’utilisation de l’équipement.

Dans le cadre de la réhabilita-tion de la résidence de la Viosneà Osny, Emmaüs Habitat achoisi de réaliser les travaux enconception-réalisation. Le grou-pement, ainsi constitué de A&BArchitecte, CET et GTM Bâti-ment, a proposé un projet auplus près des attentes tech-niques et esthétiques du bail-leur. À titre d’exemple : l’isola-tion des façades, l’intégrationdes éléments de bardage, lesvolets coulissants ou encore lesmenuiseries intérieures ont étéconçus en groupement pourrépondre aux objectifs ther-miques du projet mais aussi

donner une nouvelle image à larésidence.Grâce à cette approche de« groupement conception-réalisation », les architectes, lebureau d’études et l’entreprisegénérale ont travaillé ensem-ble autour d’une vision com-mune et partagée des objectifs.La réhabilitation a changél’image de la résidence de laViosne vis-à-vis des habitantsmais aussi des riverains. Les locataires ont aussi plébis-cité l’amélioration thermiquequi diminue leurs dépensesénergétiques.

CAPS Mélinée, logement connecté

Emmaüs HabitatRésidence de la Viosne - Réhabilitation de 275 logements à Osny

Lieu : Saint-Denis Partenaire : Bouygues Bâtiment Île-de-France - Habitat Social

Lieu : Osny – Partenaires : A&B Architecte, CET, GTM Bâtiment


Habitat 76 a mis en œuvre le BIM GestionExploitation Maintenance. Lequel intègre laproduction de maquettes numériques 3Dpour la conduite de projets d’améliorationdu patrimoine, le développement d’un carnet numérique d’entretien pour les

locataires, et l’intégration des projets BIMneufs avec un dossier des ouvrages exécu-tés (DOE) numérique directement dansl’outil Abyla.L’objectif global du BIM Gestion ExploitationMaintenance est d’intégrer la maquette

numérique et l’ensemble des données numé-riques produites, collectées et analysées despratiques patrimoniales du bailleur social.La maquette numérique va notammentpermettre d’optimiser la conception desprojets de construction et d’améliorationpar une fiabilisation des interventions et, parextension, une meilleure maîtrise des coûts.Par ailleurs, grâce à l’analyse des donnéescollectées par le BIM, un écosystème numé-rique mettra en corrélation l’ensemble desapplications internes. En ce sens, le BIMGestion Exploitation Maintenance facilitele travail et la collaboration de l’ensembledes parties prenantes.80 collaborateurs de proximité ont été for-més à l’outil Abyla, afin d’optimiser leurspratiques d’entretien courant. Une équipede trois collaborateurs ainsi qu’un chef deprojet sont dédiés à la mise à jour desplans et des DOE. Enfin, un poste BIMManager a été créé en 2016 afin d’impulserla démarche à l’interne comme à l’externe.

Face au développement du BIMet des maquettes numériques,France Habitation a développéun outil d’analyse des maquettesnumériques pouvant confronterces dernières à leur cahier descharges ou à un condensé deleurs exigences de maître d’ou-vrage. L’objectif est de de consti-tuer un support d’apprentissageet d’expertise pour les chargésd’opérations, de plus en plusamenés à utiliser ces nouveauxoutils numériques.La confrontation entre maquettenumérique et cahier des charges

doit aboutir à un meilleur res-pect des cahiers des charges quitraduisent les exigences pro-grammatiques du bailleur. En cesens, toutes les données poten-tiellement atteignables serontextrai-tes et analysées. Ceci ren-forcera l’avis du maître d’ou-vrage, voire l’ouvrira sur des élé-ments qu’il ne pouvait obtenirprécédemment.Actuellement, le dispositif estexpérimenté sur une opération àLongperrier (77). France Habi-tation souhaite l’étendre à toutela maîtrise d’ouvrage.

France Habitation Le contrôle des exigences programmatiquessur maquette numérique

Habitat 76 Le patrimoine à 360°

Lieu : Île-de-France – Partenaire : datBIM

Lieu : Seine-Maritime – Partenaire : Labéo

ICF Habitat La Sablière a mis en place unesolution innovante de production d’eauchaude dans une résidence de 300 logementssociaux à Paris. Le système comprend deuxchaudières à gaz à micro-cogénération cou-plées à quatre pompes à chaleur modu-laires. Ces dernières récupèrent les énergiesfatales telles les fumées des chaudières,pour couvrir les besoins en eau chaudesanitaire de la résidence. Le système reposesur une synergie d’échanges permettantdes gains de chaleur à chaque étape. Le dispositif permet de diviser par deux lecoût de l’eau chaude sanitaire, les consom-mations énergétiques et les émissions de gazà effet de serre et d’introduire plus de 50 %d’énergie renouvelable. Grâce à ce dispositif, ICF Habitat La Sablièrevalorise son patrimoine, le bâtiment passantd’une étiquette énergie E à B. Le bailleur a, d’ores et déjà, dupliqué le sys-tème sur d’autres résidences.



ICF Habitat la Sablière GergovieLieu : Paris – Partenaires : Secotherm, CAP2i, Tribu Énergie, Gesten

Vitrine technologique, le projet « La Mar-seillaise» à Nantes, a restructuré un foyer dejeunes actifs.Pour ce faire, La Nantaise d’Habitations achoisi des produits permettant de minimi-ser les charges d’exploitation du bâtiment :équipements électriques performants, pan-neaux photovoltaïques pour une productiond’électricité locale, pilotage de la productionet des usages électriques pour optimiserl’autoconsommation.Le système mixte solutions techniques etpédagogiques permettant ainsi, au ges-tionnaire et aux occupants, de suivre la pro-duction et la consommation électrique.Pour aller plus loin, un programme de sen-sibilisation sera mis en place. Ce dispositif profitera à la fois aux habitantsqui pourront réduire leurs charges et auxautres résidences de la Nantaise d’Habita-tions, proches du foyer « La Marseillaise »,qui bénéficieront du surplus de productiondes panneaux photovoltaïques.

La Nantaise d’Habitations La MarseillaiseLieu : Nantes – Partenaires : Galéo, EDF, Programme Smile, Adelis

Logeo Seine Estuaire s’est associé à unconsortium d’experts et d’industriels engénie climatique pour expérimenter la pre-mière pile à combustible dans le domainedu chauffage. Ce système de micro-cogé-nération intègre une pile à combustible quipermet de convertir le gaz naturel en élec-tricité et en chaleur, sans combustion nipièces en mouvement. La chaleur dégagéepar le cœur de pile est valorisée dans unréservoir tampon dédié à la production dechauffage et d’eau chaude sanitaire : l’élec-tricité produite est prioritairement auto-consommée par l’habitation et la factureénergétique des locataires réduite.

Ce système permet aux habitants d’avoirune meilleure indépendance vis-à-vis del’augmentation du prix des énergies endiminuant :- la consommation de gaz naturel pour le

chauffage et l’eau chaude ;- la quantité d’électricité achetée sur le

réseau pour les autres usages.

Le projet s’inscrit dans le cadre du consor-tium EPILOG, composé d’experts au servicede l’efficacité énergétique. Soutenu parl’Ademe, il est porté à la fois par GRDF encollaboration avec Viessmann, le Costic(Comité scientifique et technique des indus-tries climatiques), le Crigen (centre de R&Ddu groupe Logeo) et le Pôle de compétitivitéFibres-Énergivie.


Pour répondre au problème de vacance deplaces de stationnement sur son patri-moine, Logement Français a fait appel à lastart-up YesPark qui intervient par uneautomatisation des procédures de loca-tion des places de stationnement. Les per-sonnes en quête d’une place de stationne-ment peuvent souscrire un contrat delocation à durée modulable via une appli-cation mobile, développée par YesPark, etaccéder directement au parking depuisleur smartphone qui fait office de télé-commande numérique. Cette solution simplifie les procédures delocation : pas de préavis, pas de caution nide frais d’agence pour le client et pas devisite sur site, dossier papier à récupérer oude badge à échanger pour le bailleur.

En augmentant le taux d’occupation de sesparkings, Logement Français réduit l’éven-tuel sentiment d’insécurité des locataires.Le dispositif génère de la mixité sociale enouvrant la location aux immeubles debureaux ou d’habitations environnants.Pour la ville et les collectivités, la solutiondéveloppée offre une alternative au stationnement de surface et permet dedésengorger l’espace public.Ce partenariat, déployé sur une agencequi gère 200 places, sera étendu à l’échelledu Groupe, notamment sur le patrimoinede Coopération et Famille en Île-de-France,de Logis Familial à Nice ou encore de LogisMéditerranéen à Marseille.

Logement Français La digitalisation des parkingsLieux : Île-de-France, Lyon, Marseille, Nice – Partenaire : YesPark

Logeo Seine Estuaire Chaudière à micro-cogénération à pileà combustibleLieu : Normandie Partenaires : Viessmann France SAS, Pôle Fibres-Énergivie



Logis Cévenols a installé des panneaux photovol-taïques sur le toit de la résidence Rochebelle à Alèspour alimenter les locataires, et non les partiescommunes, en électricité. Ce dispositif fournit aussil’énergie pour les ballons d’eau chaude de 100 loge-ments. La répartition entre la fourniture du réseauet celle des panneaux photovoltaïques est assurée parEnidis. L’économie nette attendue pour les locatairesest de 137 euros par an.Outre la réduction de la facture énergétique, lelocataire est sensibilisé à des modes de productiond’énergie durable et à adopter de nouveaux com-portements énergétiques.Les habitants de la résidence ont été associés au projet via des réunions de présentation ; EDF lesaccompagnera pour leur permettre d’adopter deséco-gestes.Logis Cévenols, qui a lancé ce projet à titre expéri-mental, espère pouvoir reproduire l’opération sur sesrésidences « tout-électrique ».

Projet de construction d’une maison de cinqpièces en impression 3D selon le procédé defabrication additive robotisée « Batiprint3D », « YHNOVA » a été mis au point et bre-veté par l’Université de Nantes.Il constitue la toute première expérienced’utilisation de la technique d’impression

3D pour le gros œuvre d’un logement socialde 95 m². Le procédé repose sur la déposed’une triple paroi coffrante, isolante etstructurante pour construire les murs d’unemaison par impression 3D, directementsur le chantier, en quelques jours seulement.Le dispositif offre de multiples avantages :

diminution des coûts de construction parune meilleure maîtrise des délais, isolationrenforcée du bâtiment et souplesse dansl’exécution du gros œuvre, puisque la 3Dutilise des formes originales.L’ensemble de la démarche permet à NantesMétropole Habitat d’assurer une conti-nuité entre l’usage de maquettes BIM et lepilotage robotique.Afin de susciter l’adhésion des habitants, leprojet a été présenté aux riverains lorsd’une visite virtuelle du logement avecexplications techniques. Par ailleurs, unprojet pédagogique, à destination des écolesdu quartier, autour du thème de l’archi-tecture et du numérique est en cours d’élaboration avec la Maison régionaled’architecture des Pays de la Loire.Pour prolonger cette dynamique d’inno-vation à l’échelle du territoire, le projet« YHNOVA » est inclus dans le « Nantes CityLab », laboratoire d’innovation créé parNantes Métropole.

Logis Cévenols Le soleil de RochebelleLieu : Alès – Partenaire : EDF

Nantes Métropole Habitat YHNOVALieu : Nantes Partenaires : Consortium de dix organismes locaux et nationaux, Université de Nantes, CSTB, CNRS, CDC, Nantes Métropole,Bouygues BA System, Ouest Valorisation, Lafarge Holcim, Carretro Mayer

Afin de réduire la facture d’éner-gie, l’OPH de la Meuse a équipéses logements du thermostatautonome «Qivivo». Ce derniersollicite des algorithmes quiprennent en compte une diver-sité de facteurs: les habitudes devie des occupants, la météo entemps réel, le calcul de l’inertiedu chauffage, les apports solaireset la température ressentie, afinde pouvoir gérer le chauffage dulogement en toute autonomie.

Ainsi, il permet de faire des éco-nomies d’énergie tout en amé-liorant le confort de chauffe.De son côté, le bailleur disposed’une vue d’ensemble sur sonparc : il peut identifier les éven-tuelles pannes, les personnesen situation de précarité éner-gétique ou, à l’inverse, cellesdont la consommation en chauf-fage est excessive. Le portailQivivo donne également au bail-leur un accès au diagnostic ther-

mique de son parc de logements,grâce à une analyse poussée des données collectées par lethermostat. En ce sens, la solu-tion Qivivo permet aussi dedétecter des bâtiments poten-tiellement énergivores toutcomme elle facilite l’interven-tion des services techniqueslorsqu’un dysfonctionnementest identifié.Cette solution est facile àdéployer puisque son installa-tion ne requiert qu’une ving-taine de minutes, sans aucunparamétrage ni réglage.

Pour agrandir la résidence Parmeà Biarritz, l’Office 64 de l’Habitata réalisé des logements modu-laires en bois.Le projet est né de la volonté deminimiser la durée du chantierafin d’éviter au maximum lesnuisances pour les résidents et des’inscrire dans une démarche deprotection de l’environnementpar l’utilisation du bois. Au total,ce sont 45 logements préfabri-qués en usine qui ont été livrés etinstallés sur des espaces verts etplaces de parking. La pose sur sites’est effectuée par un assem-blage d’un à trois modules.Chaque nouvelle extension detrois à six logements a nécessitécinq à six semaines de travaux sur

place. Ainsi, le chantier n’auraduré que six mois, contre lesdouze à quinze mois habituelspour une opération de ce type.Outre la réduction du temps dechantier, le procédé constructifa également permis de limiterles déchets. Les nouveaux loca-taires bénéficient de logementsBBC offrant une bonne isola-tion acoustique et thermique.L’Office a privilégié des muta-tions de résidents dans cesnouveaux logements. De leurcôté, pour découvrir le procédéde construction de logementsmodulaires, les collaborateursde l’Office ont visité l’entrepriseEgoin en Espagne, qui a fabri-qué et posé les modules.


Office 64 de l’Habitat Extension de la résidenceParme à BiarritzLieu : Biarritz – Partenaire : Société Egoin

Le projet « Apolis Planeta »consiste en l’élaboration d’unesolution globale de sensibilisa-tion des locataires aux écono-mies d’énergie via une plate-forme de suivi des dépensesd’électricité et un jeu vidéo.Le suivi des consommations s’ef-fectue grâce à des capteursconnectés qui envoient les infor-mations collectées à un site Inter-net dédié. Les locataires disposentd’une application mobile et d’unjeu vidéo, tous deux en liaisonavec ces données. Ils peuventainsi suivre leurs consommationset identifier les éco-gestes à adop-ter. Le jeu vidéo « Apolis Planeta»propose des défis, élaborés par unalgorithme sur la base de leurs

données de consommation. Iloffre aussi la possibilité d’interagiravec d’autres joueurs à partird’une carte du monde, de partir«en conquête» pour dépolluerd’autres territoires. La dimension«challenge» permet aux locatairesde se mobiliser pour la réductionde leur facture d’énergie.Développé dans le cadre euro-péen de Green Play avec despartenaires académiques, desentreprises et une associationlocale de l’énergie, le projet a étéexpérimenté sur l’Isère, le Paysbasque français et espagnol.Compte tenu du déploiementdes compteurs communicantsLinky et Gazpar, cette solutionsera facile à reproduire.

Opac 38 Apolis Planeta

OPH de la Meuse Qivivo

Lieux : Isère, Pays basque français et Espagne – Partenaire : eGreen

Lieu : Meuse – Partenaire : Qivivo

Pas-de-Calais Habitat a déve-loppé une stratégie techniqued’entreprise : la maîtrise desdépenses énergétiques (MDE),fondée sur les enseignements etapports sociologiques produitsdans le cadre des programmeseuropéens IFORE et Energy-TIC. Ces programmes sont àl’origine du développement denouveaux outils, méthodes etapproches de modernisationdans une organisation de pra-tiques énergétiques du bailleursocial : logiciels de traitement,suivi prédictif des données deconsommations énergétiques,ateliers thématiques et forma-tions spécifiques pour les inter-venants professionnels.

Dans ce cadre, Pas-de-CalaisHabitat a choisi de positionnerle gardien et le technicien mul-tiservices comme ambassadeurset conseillers de la consomma-tion énergétique des ménages.Ainsi, lors de visites techniquesdans le cadre du développe-ment d’un nouveau service, ilsassocient leurs compétencesafin de détecter les situations deprécarité énergétique pour pro-poser, le cas échéant, un accom-pagnement personnalisé.Pour la mise en œuvre de ce dis-positif, une formation à la MDEet une sensibilisation à l’usagede nouveaux outils mobiles decontrôle des consommations aété conduite auprès de 300 pro-fessionnels. Outre la moderni-sation de ses pratiques énergé-tiques, le bailleur social valorise

les métiers de proximité parune montée en compétence.De surcroît, une baisse des fac-tures énergétiques des habi-tants de 5 à 10 % a été constatée.La relation des habitants avec les

équipes de proximité s’est enri-chie. Aujourd’hui, une douzainede collectifs d’habitants, consti-tués en association, relaient lesbonnes pratiques MDE auprèsde leur voisinage.


OPH Métropole du Grand NancyRésidences seniors à Pulnoy

L’OPH Métropole du GrandNancy a lancé la construction de72 logements répartis sur troisbâtiments. Le premier est dédié

à l’accueil de personnes âgéesautonomes dans 23 logementssociaux, au sein desquels l’en-treprise Pharmagest installera

des capteurs et des consoleskinects pour assurer le maintienà domicile des seniors. Une foisanalysées, les données produitespar les capteurs vont permettrede suivre l’activité des seniorsdans leur logement, et d’alerter,par exemple, lorsqu’une chuteest détectée. L’analyse des don-nées par l’Office de l’hygiènesociale(1) permettra au bailleurde proposer aux résidents desprestations au plus près de leursbesoins, qu’il s’agisse de res-sources humaines (ergothéra-peute, médecin) ou matérielles(plateforme d’appel, véhicule).En permettant une meilleurecorrélation entre les besoinsrepérés et les prestations pro-posées, le dispositif facilite le

bien vieillir à domicile des per-sonnes âgées tout en favorisantleur autonomie. Pour aller plusloin, un local va également êtreinstallé en rez-de-chaussée pourrecueillir les demandes des habi-tants. Ce lieu de rencontre etd’échange permettra d’adapterles activités aux attentes desrésidents.Ce dispositif est actuellementexpérimenté dans un EHPAD,un hôtel club et deux logementsexistants, au sein du parc del’OPH.

(1) Association loi 1901, reconnue d’utilitépublique, qui œuvre à l’amélioration du bien-être des personnes âgées, handicapées etpetite enfance prises en charge.


Lieu : Pas-de-CalaisPartenaire : Intent Technologies

Pas-de-Calais Habitat Maîtrise des dépenses énergétiques

Lieu : Pulnoy – Partenaire : Pharmagest

Dans le cadre de la construction de 50logements neufs collectifs labellisés Habi-tat & Environnement, Trois Moulins Habi-tat a installé une pompe à chaleur dotée dela technologie ERS® (Energy Recycling Sys-tem) Biofluides. Cette technologie permetde récupérer la chaleur des eaux grises dubâtiment (cuisine et salle de bains), dans lebut de préchauffer l’eau chaude sanitaire(ECS). Le système en place capte l’énergieet la restitue.

La pompe à chaleur sur eaux grises permetun taux de couverture de l’ECS de 50-55 %et un coefficient de performance de 4. Il n’ya aucun déchet, rejet ou consommablesupplémentaires pour l’entretien.La start-up Biofluides, à l’origine de cettetechnologie, a formé l’installateur, l’ex-ploitant et les équipes AMO à la mise enplace et gestion de l’équipement. Les béné-fices de ce dispositif sont principalementenvironnementaux : réduction des émis-

sions de gaz à effet de serre et valorisationde l’énergie fatale. Pour les locataires, le dis-positif va apporter une réelle efficacitéénergétique à leur logement se traduisantpar une baisse du coût de l’eau chaude del’ordre de 56 €par an et par logement. L’ob-jectif global de la démarche est de concou-rir à la maîtrise des consommations éner-gétiques des locataires. En ce sens, un livretGestes verts, remis à l’entrée des lieux, com-plète le dispositif.

L’objectif du projet L’Enclos, à Lorgues est de construireun bâtiment à énergie positive à coûts maîtrisés,proches d’une construction classique.Pour y parvenir, Proletazur a eu recours à un procédéconstructif innovant : le bloc coffrant isolant. Composéd’un mur en béton armé, ce procédé permet à la foisde réaliser les branchements sur place et d’isoler l’in-térieur et l’extérieur du bâtiment. Cette enveloppe per-formante est couplée à des systèmes de production dechaleur simple et à une production solaire photovol-taïque afin de permettre au bâtiment de produireplus d’énergie qu’il n’en consomme.Ce procédé constructif a un impact réduit sur l’envi-ronnement : un calepinage en 3D permet de disposerde plans d’exécution mur par mur ce qui optimise lesdécoupes. Par ailleurs, le recours à ce procédé engen-dre un gain de temps de 30 à 40 % par rapport aux pro-cédés d’isolation classiques. Ce dispositif bénéficie aussi bien aux équipes travauxqui voient leur travail facilité, qu’aux locataires quihabitent un logement performant, avec des dépensesd’énergie moindres.


Proletazur L’Enclos à LorguesLieu : Lorgues – Partenaire : Solidaire Redonner de l’Énergie

Trois Moulins Habitat Méthodologie de projetpour la conception,l’installation et l’exploitationd’une pompe à chaleur sureaux grises

Lieu : Melun – Partenaire : Biofluides Environnement

Vendée Logement s’est engagé dans un pro-jet expérimental de construction de deuxlogements modulaires E+C- connectésavec pour objectif de tester de nouveauxsystèmes industriels de construction,

performants sur le plan économique etécologique, mais aussi dans l’accompa-gnement au développement d’usages dura-bles chez les locataires.Ainsi, cette opération prévoit, outre laconstruction d’un bâtiment connecté, àénergie positive, une réflexion prospectivesur la maison connectée au travers d’une «approche test » ainsi que la mesure de laperformance E+C- afin d’identifier les pro-cédés constructifs performants, écono-miques et durables. L’opération anticipe les réglementations àvenir. Plus largement, ce projet inscrit lebailleur dans une démarche d’améliorationcontinue sur le logement social de demain :un logement répondant aux évolutions dela société.


RESPONSE est une démarche globale,depuis la conception jusqu’à l’exploita-tion d’une résidence étudiants, perfor-mante énergétiquement, à la fois sur sescaractéristiques techniques (label BEPOSEffinergie) et sur son mode de gestion.Le bailleur et le gestionnaire sont conscientsque l’atteinte et le maintien de la perfor-mance énergétique du bâtiment dépen-dront fondamentalement des comporte-ments et modes de vie des occupants.C’est pourquoi, ils ont recours aux tech-nologies numériques pour faire prendreconscience aux occupants de l’impact

environnemental de leurs usages, maisaussi, pour mieux piloter les équipementstechniques et évaluer les niveaux deconsommations réels du bâtiment.Le cahier des charges peut être reproduitcar il intègre, dès l’origine, les prescriptionstechniques et numériques.De son côté, le laboratoire David de l’UVSQva conduire, sur la base des donnéesrecueillies par l’espace numérique, uneanalyse sociologique et comportementalequi permettra d’aller encore plus loin dansla démarche d’efficacité énergétique.Les données issues de l’espace numérique

permettront aussi au bailleur d’améliorerla gestion de ses équipements techniques.Pour la réussite de ce projet, les locatairesseront sensibilisés à l’outil lors d’ateliersanimés par le laboratoire.RESPONSE représente une démarche glo-bale d’efficacité énergétique. Elle apporteaux locataires un certain confort dans lamaîtrise de leurs consommations, unemeilleure compréhension des comporte-ments et usages au bailleur et au gestion-naire grâce à l’intervention d’universi-taires et, enfin, un pilotage plus fin dubâtiment BEPOS Effinergie 2013.

Valophis Sarepa RESPONSE :Résidence étudiantspositive au nouveaustandard écologique »

Vendée Logement Bellevigny 2 - La Clé des Champs


Lieu : BellevignyPartenaires : Citeden, Pouget, Delta Dore, Atlantic, Ville de Bellevigny

Lieu : GuyancourtPartenaires : Arpej, Evolution Energie, SQY, Laboratoire David de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

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Innovationsociale

Plus de la moitié des projets déposés dans lecadre de cette première édition des Trophées de l’Innovation relèvent de la partie sociale de l’activité des organismes Hlm, ce qui constitue à la fois le cœur de métier et la valeur ajoutée. Les projets inscrits dans cette catégorie visentdes objectifs variés et multiples. Des organismes mettent en avant l’ambitiond’œuvrer au travers de projets innovants à lavalorisation des quartiers, via des initiatives« d’ouverture sur la ville », d’amélioration des dynamiques sociales résidentielles, de développement de pratiques culturelles et artistiques. Il s’agit de favoriser le bien vivreensemble et le bien vivre dans la ville, au traversd’actions ciblées et originales. Une attention particulière est portée, dans un certain nombre de projets, à deux publics en particulier : les seniors dont l’enjeu estd’accompagner le vieillissement à domicile, et lesjeunes via des projets d’insertion professionnelleet d’accompagnement des besoins de mobilité. D’une façon générale, les projets présentésportent l’ambition de rendre les habitants acteursde leur environnement et de leur parcours. Les nouvelles technologies sont mobilisées dansplusieurs projets pour accompagner l’optimisationde processus, notamment en matière decommunication et de gestion locative(plateformes numériques, applications, etc.).

La « pièce à la demande » est un projet quiconsiste à installer, entre deux logements,une pièce partagée dont l’objectif est defavoriser le lien social entre les ménages desdeux logements et d’optimiser l’espacebâti.Cette pièce peut être temporairement uti-lisée pour des usages privatifs par les deuxménages, ou de manière partagée, l’accèsétant automatisé par un équipement domo-tique. La pièce dispose d’une grande adap-tabilité afin de répondre à la diversité desbesoins des ménages : espace jeux pourenfants, bureau de télétravail, goûter entrevoisins, chambre d’amis… Au travers de ceprojet, le bailleur social Neotoa proposedonc un logement facilitateur d’échangeset de solidarité. Au sein du parc social de Neotoa, le projetse déploie en deux temps. En mai 2017, laphase d’expérimentation a été lancée pourune durée d’un an ; deux ménages ontintégré des logements avec une « pièce à lademande », à Rennes. Ensuite, quatrebinômes d’appartements vont être équipésdans un projet intergénérationnel, actuel-lement en cours de construction. Pourl’OPH, l’objectif est, à terme, de pouvoir

créer un produit pérenne intégré au circuitclassique de gestion locative.Les habitants sont partie prenante du pro-jet: ils définissent l’ameublement de la pièceet rédigent ensemble une charte d’utilisation. Ce projet propose un nouveau mode d’habiter qui s’adapte à l’évolution des

structures familiales, des usages de chacunau quotidien tout en contribuant au déve-loppement de solidarités. La pièce partagéeprésente aussi l’avantage de diminuer lapart des ressources utilisées par les ménagespour se loger : au travers de ce logementchacun dispose d’une pièce supplémen-taire, à coûts partagés.Résultant d’un partenariat local fort, la« pièce à la demande » est un projet d’en-vergure territoriale. Rennes Métropole s’estassociée au projet en participant à l’iden-tification des locataires dans la liste desdemandeurs de logement social, par lebiais d’un appel à candidatures. La Confé-rence des financeurs d’Ille-et-Vilaine aapporté son soutien financier. D’autre part,une diversité d’acteurs du monde de larecherche s’est impliqué pour l’installa-tion du matériel domotique et le suivi del’expérimentation : Fondation Rennes 1,MobBI, Loustic, l’INRIA, l’IRISA et l’Uni-versité de Bretagne Occidentale.


INNOVATION SOCIALE

Neotoa Pièce à la demandeLieu : RennesPartenaires : Fondation Rennes 1, MobBI, Loustic, Rennes Métropole, Conférence des financeurs d’Ille-et-Vilaine

L’USH 74 a mis en place, en novembre 2013,une bourse d’échange de logements inter-bailleurs et inter-réservataires. Matérialiséepar un site Internet dédié, cette action viseà promouvoir la location active : le locatairedevient autonome dans sa recherche delogement. Concrètement, chaque locataire peut s’ins-crire et déposer sur le site une annonce deson logement avec photos. Par la suite, ileffectue une recherche et se met en lien avecd’autres locataires ayant déposé uneannonce et dont le logement correspond àses critères. Lorsque deux locataires sontd’accord pour un échange de leur logementrespectif, ils transmettent leur dossier de

candidature au bailleur concerné qui fina-lisera la démarche.L’outil permet à tout locataire de trouver unlogement adapté à sa situation et de lechoisir. Pour les organismes, l’outil estcomplémentaire au traitement classique desdemandes de mutation en participant toutefois à l’amélioration de la qualité deservice rendu aux locataires. Le caractèreinter-bailleurs et inter-réservataires du projet apporte une certaine souplesse.L’État, Action Logement, les communeset le Conseil départemental se sont impli-qués dans la démarche en permettant queles échanges puissent être réalisés sur deslogements relevant de leur contingent.

À ce jour, la bourse d’échange de logementsa eu un impact fort, principalement sur lestrois agglomérations de Haute-Savoie où leséchanges sont nombreux. L’USH 74constate une forte implication des locatairesinscrits qui s’attachent à valoriser leur loge-ment. Pour une appropriation rapide del’outil par ses utilisateurs, le site a été conçuavec un groupe de locataires, sur le plan del’ergonomie.Actuellement, Habitat Réuni développeégalement une bourse à l’échelle de songroupement, l’USH 74 lui ayant cédé lesdroits d’auteur propres au site Internet.


Lieu : Haute-Savoie – Partenaire : ALTECA

USH 74 Bourse d’échange de logements dédiée aux locataires Hlm de Haute-Savoie


Habitat de l’Ill Lieu Commun

Opération d’habitat participatif, le projet« Lieu Commun » vise à favoriser le bienvivre ensemble. C’est aussi, pour Habitat del’Ill, un projet d’écoconstruction ; avec uneconception bioclimatique intégrée afind’allier confort d’usage et maîtrise descharges énergétiques. Les futurs locataires, fédérés autour d’une association « Lieu Commun », ontété intégrés au processus de programma-tion et de conception des logements et plusparticulièrement, des espaces communsmutualisés. Dès le début de l’opération, les locatairesont pris part au projet au travers d’ateliersde maîtrise d’usage mensuels. Animés parArchi Éthic, ces ateliers ont privilégié une

approche collaborative en utilisant desmaquettes et puzzles ou en organisant desjeux de rôles et simulations. Les futurshabitants ont également participé, demanière active, aux comités de pilotage tri-mestriels. Cette proximité de l’ensemble desacteurs a favorisé l’émergence d’un projetd’habitat adapté et apporté aux locatairesune acculturation aux modes de finance-ment, de production et de gestion de la ville. Cette démarche globale de co-conceptiona transformé les futurs locataires en acteursde leur habitat et de leur cadre de vie. Ils ont,par exemple, décidé de participer à la ges-tion courante de l’immeuble. Une manièrepour eux de maîtriser collectivement leurscharges locatives.

L’ensemble de cette action repose sur unepleine adhésion de toutes les parties pre-nantes et un partenariat étroit avec la coo-pérative d’architecture Archi Éthic et l’Eu-rométropole de Strasbourg, pionnière enmatière d’habitat participatif.Habitat de l’Ill s’engage dans cette dynamique territoriale qui appelle à une évolution des textes législatifs en termes d’attributions, de financement des partiescommunes, etc.

INNOVATION SOCIALE

Lieu : StrasbourgPartenaires : Eurométropole Strasbourg, association Lieu Commun, Archi Éthic


Immobilière Atlantic Aménagement a misen place au sein de ses agences, à Niort, ledispositif « 1 logement 1 emploi » qui per-met à l’ESH d’ouvrir son propre réseauéconomique local à ses locataires enrecherche d’emploi. La démarche permetde mettre en lumière et de valoriser lesoccupants des quartiers Hlm, réelle res-source humaine.Le projet comporte divers engagementsdu bailleur : des propositions de stages« découverte métiers », des actions de par-rainage, des ateliers de speed coaching ouencore des offres d’emploi. ImmobilièreAtlantic Aménagement porte également àla connaissance de son réseau les CV deslocataires inscrits dans le dispositif.L’objectif global est de favoriser l’accès àl’emploi des locataires, notamment pourceux qui seraient en rupture avec les dis-positifs existants. Plus largement, il s’agit de

valoriser et d’encourager le travail. Souventissus des Quartiers prioritaires de la ville(QPV), les locataires ont l’occasion deretrouver confiance en eux et d’évoluerdans leur projet professionnel. Du côté du bailleur, l’opération permet àchaque collaborateur de valoriser sonmétier en accueillant un stagiaire dans lecadre de journées « découverte métiers » età l’ESH de se positionner comme un réelpartenaire de l’emploi sur son territoire, etnon plus seulement comme un simplelogeur. L’image du bailleur auprès de sespartenaires est ainsi revalorisée.Depuis le lancement du projet, huit loca-taires accompagnés ont pu retrouver unemploi et deux locataires se sont orientésvers des formations. La réussite de cette action repose sur l’adhésion des collaborateurs et des loca-taires au projet. Dans ce cadre, l’association

Éole, implantée au cœur des quartiers prio-ritaires, assure un lien quotidien avec leslocataires. Le succès de cette opération repose sur unebonne communication auprès des diverspartenaires : les associations Éole et NosQuartiers ont des Talents, la Communautéd’agglomération de La Rochelle, PôleEmploi et l’ensemble des entreprises consti-tuant le réseau économique du bailleur.Le projet est facilement duplicable : les coûtsengendrés sont principalement liés auxactions de communication ; les interven-tions auprès des locataires étant réaliséessur le temps de travail des collaborateurs.

Immobilière Atlantic Aménagement1 Logement, 1 EmploiLieu : Nouvelle-Aquitaine – Partenaire : association Éole


INNOVATION SOCIALE

Au sein du groupe Arcade, troisentreprises sociales pour l’ha-bitat - Aiguillon Construction,Antin Résidences et Norevie - sesont investies dans un pro-gramme de recherche ayant pourobjet le bien vieillir à domicile. Le dispositif se matérialise dansla modélisation d’un pro-gramme éducatif auprès de per-sonnes âgées concernées parla chute. Il s’agit de positionnerle locataire senior au centre del’adaptation de son logement :c’est lui qui évalue ses besoinset élabore le projet d’amé-nagement. L’apprentissage estinvesti comme technique deprévention des récidives dechutes. Le parcours se décom-pose en plusieurs séances éducatives qui mobilisent diversoutils et techniques pédago-giques. Par exemple, l’outil

CASA !, spécifiquement créépour l’étude, permet aux loca-taires de concevoir et visualiserleur aménagement en dépla-çant des magnets sur un plateau

qui représentent la ou les piècesoù se produisent des chutes. De multiples acteurs collaborentà cette recherche : l’ALFI, leLaboratoire Educations et Pra-

tiques de Santé de l’UniversitéParis 13, des professionnels dela santé et des chercheurs, afinde garantir la duplicabilité duprogramme sur d’autres ESH.

Lieu : Bellenaves – Partenaire : CCAS de Bellenaves

Lieux : Bretagne, Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais – Partenaires : l’ALFI et l’Université Paris 13

Allier Habitat Résidence senior du Château

Coopérer pour Habiter, Aiguillon Construction, Antin Résidences, Norevie Prévenir la chute en logement social : un apprentissagedes locataires âgés à l’adaptation de leur domicile

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La résidence senior du Château, conçue par AllierHabitat, est un ensemble de six logements T2 pour despersonnes âgées autonomes de plus de 65 ans. C’est unlieu de vie particulier, pensé pour favoriser le liensocial entre les habitants seniors et faciliter leur main-tien à domicile. La structure de l’immeuble est en U avec un espace exté-rieur convivial, dédié aux services de proximité. Les loge-ments sont adaptés aux personnes à mobilité réduitepour leur garantir la sécurité. Le CCAS de la commune,en charge de la gestion de la résidence, développe desservices et animations pour les locataires pour luttercontre l’isolement et favoriser le bien vivre ensemble.En un mot, une solution logement adaptée aux attenteset besoins des seniors autonomes.

Bien vieillir“ ”CATÉGORIE


Habitat de la Vienne a souhaitéinnover en matière d’accompa-gnement pour le bien vieillir àdomicile de ses locataires seniors.Ainsi, entre janvier et juin 2017,ce sont 73 locataires (en groupesde six à dix personnes) qui ont puparticiper à des ateliers numé-riques hebdomadaires. Pour ce dispositif, Habitat de laVienne a privilégié une approcheludique et intergénérationnellepuisque c’est une équipe de qua-tre jeunes volontaires en servicecivique qui a animé les ateliers.Jeux de mémoire en ligne, envoid’un mail, visites virtuelles delieux culturels... les activitésnumériques étaient variées pour

répondre aux besoins et attentesexprimés par les seniors. Lors de ces ateliers, un concoursde Wii Bowling a été organisé, lesdifférentes équipes s’affrontantlors de la finale départementalepuis régionale de la GamersAssembly, à Poitiers. Un événe-ment de référence dans le mondeamateur de l’e-sport.Les finalités du projet sont doncmultiples : l’inclusion des seniorsaux évolutions de notre sociétépar un accès facilité au numé-rique, le développement du liensocial intergénérationnel et lalutte contre l’isolement des personnes âgées.

Habitat de la Vienne Ateliers numériques seniors Silver Geek

Lille Métropole Habitat a livré en décembre2016 sa première résidence «Octave» : huitlogements adaptés aux seniors et regroupésdans une opération d’habitat social classique. Le dispositif vise à concevoir une solutionde logements répondant aux besoins etaux attentes des locataires seniors. Ceslogements sont associés à un service d’ac-compagnement personnalisé qui soutientles locataires et prévient les situations dedépendance. Cet accompagnement estmatérialisé par la création d’un poste deconseillère « Octave », qui assure les suivisindividualisés et organise les temps collec-tifs nécessaires au développement du liensocial entre les habitants.

La conception de ce projet a sollicité un par-tenariat large : le Département, la CARSAT etles mutuelles mais aussi les bailleurs et com-munes concernées par les huit opérationsprévues prochainement.

Dans son ensemble, le projet a largementmobilisé les acteurs du vieillissement pour laconstruction d’une solution de logementsinnovante, allant au-delà des attentes expri-mées par les locataires âgés.

Lieu : Lille Partenaires : association Féron-Vrau,Métropole européenne de Lille,le Département, la CARSAT, Groupe deprotection sociale (Humanis, AG2R-LaMondiale, AGRICA, MSA, RSI)

Lille Métropole Habitat Octave

Lieu : Vienne – Partenaire : Collectif Silver Geek

Dans le cadre d’un projet derénovation énergétique de70 logements collectifs, Logi-rep a souhaité s’engager dans un

projet global d’amélioration ducadre de vie. Plusieurs actionsont été initiées auprès de loca-taires âgés, concernés par larénovation, autour des théma-tiques suivantes : les économiesd’énergie, le bien-être et lemaintien à domicile.Dans le cadre du projet euro-péen TRIME, des ateliers desensibilisation aux économiesd’énergie ont été organisés.Développés par le PRIF (Pré-vention retraite Île-de-France),des ateliers autour de lamémoire, de l’activité physique,de l’habitat et du lien social ontégalement été proposés auxretraités. Enfin, le bailleur sociala conduit des entretiens indivi-dualisés avec les locataires afin

de cibler leurs besoins en termesd’équipement dans une logiquede bien vieillir à domicile.Pour que des locataires s’ap-proprient ces bonnes pratiques,un système d’ambassadeur-locataire a été mis en place lorsde ce projet. Le succès de l’opé-ration repose également sur lamobilisation des gardiens d’im-meubles chargés de faire le lienavec le terrain. L’ensemble du dispositif favo-rise, à l’échelle européenne, lesretours d’expériences et la dif-fusion de bonnes pratiques pourla construction de réponses glo-bales adaptées aux populationsseniors.


INNOVATION SOCIALE

Logévie a souhaité, en 2016, développer sonoffre de services à destination des seniors. Avecla CARSAT Aquitaine et l’INRIA, le bailleursocial s’est lancé dans l’expérimentation deDom’Assist 500 : une plateforme d’assistancedomiciliaire qui comporte des capteurs deprésence, des détecteurs de consommationélectrique, une borne wi-fi et deux tablettesnumériques. L’ensemble du dispositif vise àsécuriser la personne âgée dans son domicilepour l’ensemble de ses tâches quotidiennes.L’objectif est de constituer un support d’aideau bien vieillir à domicile via une tablettenumérique, qui propose aussi une «fonctionsociale » avec la mise à disposition de jeux col-laboratifs, de systèmes de communicationsimplifiés ou encore d’informations sur lesévénements locaux.

Entre juin et août 2016, neuf seniors quirépondaient aux critères d’éligibilité (êtreautonomes et mobiles, être en capacitéd’interagir avec la tablette et être dépour-vus de maladie neurodégénérative) ont putester le dispositif.Dom’Assist 500 illustre l’engagement desbailleurs sociaux auprès des seniors pour

répondre à leurs attentes de maintien àdomicile. Plus largement, l’action coor-donnée par Logévie favorise une approchemulti-partenariale pour la prise en comptedes enjeux émergents liés au vieillissementde la population.

Logévie Dom’Assist 500 : un dispositif pour favoriserle maintien à domicile des seniors

Logirep Projet global d’amélioration du cadre de vie etdu bien vieillir

Lieu : Bordeaux – Partenaires : CARSATAquitaine, ARS, AG2R La Mondiale, Union des CCAS, l’INRIA, Université deBordeaux, collectivité locales, Chambredes métiers

Lieu : Île-de-FrancePartenaires : EDF et collectivités


Souhaitant œuvrer pour le bienvieillir à domicile de ses loca-taires âgés, Néolia a mis enplace une technique analytiquede détection des seniors poten-tiellement isolés. Pour le bail-leur social, il s’agit de s’appuyersur des techniques préventiveset curatives pour être en mesured’apporter une solution glo-bale en faveur du bien vieillir à domicile.Pour repérer les seniors enrisque d’isolement, le bailleur

examine les données issues desfichiers locataires par le biais descritères suivants : personnes deplus de 65 ans, vivant seules,sans dette de loyer et n’ayantpas déposé de réclamationdepuis un an ou plus.Par la suite, les équipes socialesde SOLIHA Doubs rendent visiteaux seniors identifiés comme « àrisque » et, si la situation d’iso-lement est avérée, mettent enplace un accompagnementsocial.

Plus qu’une solution de logements, les résidences labellisées « Sérénitis » proposentune solution d’habitat pour les locatairesâgés.

Ainsi, la résidence-services « Les Ormes »,labellisée « Sérénitis », à Arnay-le-Duc (21),s’est développée autour de l’adaptationd’un bâtiment existant à la perte d’auto-

nomie et au handicap. En matière de ser-vices, le bailleur social mobilise un ensem-ble de partenaires locaux. La MutualitéFrançaise Bourguignonne et le Centre socialde la commune co-pilotent des anima-tions collectives. L’association « Les PetitsFrères des Pauvres » intervient en salle deconvivialité auprès des personnes âgéesfragilisées et isolées.C’est un véritable projet de vie sociale quiest proposé. Il favorise le lien social àl’échelle de la résidence mais aussi àl’échelle du quartier ; les habitants ont prispart au projet lors de « cafés-idées ».Désireux de construire un dispositifpérenne, un comité de résidents intègre leslocataires à l’ensemble des décisions, enparticulier celles relatives au développementde services.Pour répondre aux besoins du territoire, lebailleur a pour ambition de mettre en ser-vice trois résidences labellisées « Sérénitis »au cours de l’année 2017.

Néolia Détection préventive du risque d’isolement des seniors

Orvitis Résidence Sérénitis

Lieu : DoubsPartenaires : SOLIHA Doubs et Territoire de Belfort

Lieu : Arnay-le-Duc – Partenaire : Commune d’Arnay-le-Duc


INNOVATION SOCIALE

À travers son projet « Liberté », la SADom’aulim s’engage pour l’inclusion despersonnes en situation de handicap dansle logement ordinaire. Le dispositif vise la création de logementsadaptés dans un projet d’habitat collectifclassique : quatre T2 au sein d’une rési-dence Dépendance Grand Âge, à proximitédu foyer de vie René Bossoutrot, à Feytiat(87). Pour ce faire, le bailleur social s’appuiesur l’Association des Paralysés de Francequi participe à la conception des loge-ments et l’entreprise Legrand qui vientfournir le matériel domotique utile.Ce projet de logement a pour objectif depermettre aux adultes nécessitant unaccompagnement médico-social, de vivreune vie normale au sein d’un immeuble etnon d’un institut spécialisé. Plus large-ment, le projet « Liberté » doit permettre defaire évoluer le regard porté sur les per-sonnes en situation d’handicap.

Dans la résidence intergénérationnelle« Renaissance » à Roubaix, SIA Habitatexpérimente une plateforme numériquedestinée à favoriser le bien vivre ensembleet le bien vieillir à domicile.

Baptisée « Ogénie », cette plateforme numé-rique vient renforcer les services dévelop-pés au sein de la résidence. Ainsi, favorise-t-elle l’inclusion des résidents par lapromotion des activités mises en place au

sein de la résidence. Elle propose égalementdes services connectés pour les seniorsles plus fragiles, afin de sécuriser leurslogements et de renforcer les liens avecleurs proches. Certains services, telle la for-mation aux outils numériques ont, eux,vocation à répondre aux attentes de l’en-semble des locataires.Pour une bonne appropriation de l’outil, untravail de prise en compte des besoins a préalablement été réalisé par le biaisd’entretiens individuels et de rencontrescollectives.Les services d’« Ogénie » proposent de vrais supports du vivre-ensemble pour leshabitants de la résidence intergénération-nelle en même temps qu’ils valorisent l’ac-compagnement humain des équipes deproximité.

SA Dom’aulim LibertéLieu : FeytiatPartenaires : Entreprise Legrand etl’Association des Paralysés de France

SIA Habitat Ogénie, plateforme de services connectésLieu : Roubaix – Partenaire : ENGIE INEO


Bretagne Sud Habitat Dans mon hall

Projet à la fois artistique et social, « Dansmon hall » réunit les habitants du quartierKerfréhour autour d’une action commune,la réalisation de trois courts métrages. Le temps de ce projet cinématographiquedont l’objet était de redonner la parole auxacteurs de la vie du quartier et plus large-ment de lutter contre les idées reçues, leshabitants sont devenus de véritablesacteurs. Sa réalisation a aussi permis dedévelopper le lien social entre les habitants.Les locataires ont pu se rencontrer, échan-ger leurs visions du quartier et romprel’isolement social de certains. Tous ontparticipé activement à toutes les étapes deréalisation. Et, à l’issue du projet, le régis-seur bénévole, un habitant du quartierayant démontré ses compétences lors dutournage, a été embauché par la société deproduction.

Les courts métrages ont été primés à plu-sieurs occasions par le monde du cinémavalorisant les locataires. Le projet a apportéune véritable dynamique positive au sein duquartier.

« Dans mon hall » est un projet porté parl’Union locale de la Confédération syndicaledes familles de Lanester et Bretagne SudHabitat, avec l’aide de professionnels.

Lieu : MorbihanPartenaires : CSF, Ville de Lanester

Ce «chantier éducatif» a été conçu autour dela remise en état d’un logement vacantdans le but de créer un local pour le Conseilcitoyen du quartier «Point du Jour», à Saint-Brieuc. Pour transformer ce logement en local, lebailleur social a mobilisé trois jeunes volon-taires, autour de nuisances dans ce Quartierprioritaire de la politique de la ville (QPV). Lechantier éducatif sera l’occasion pour eux dedécouvrir le métier de peintre en bâtiment,d’acquérir une expérience professionnelle,de développer leurs savoirs et compétences.Outre la rémunération du travail fourni, lesjeunes seront accompagnés pour laconstruction de leur projet professionnel, parl’association Beauvallon, en charge de l’en-cadrement éducatif du dispositif. De soncôté, l’association Les Compagnons Bâtis-seurs participe au projet en garantissant l’en-cadrement technique du chantier.

Lieu : Saint-Brieuc – Partenaires : association Les Compagnons Bâtisseurs et l’association Beauvallon

Agir pour l’emploi et l’insertion “ ”CATÉGORIE

Côtes-d’Armor Habitat Chantier éducatif


INNOVATION SOCIALE

Lieu : NantesPartenaire : Environnements Solidaires

Lieu : BéthenyPartenaire : Ville de Bétheny

« Environnements Solidaires » vise l’amé-lioration du cadre de vie des habitants duquartier Bellevue, un Quartier prioritaire dela politique de la ville (QPV) de Nantes. Ceprojet participatif cherche à instaurer unenouvelle dynamique sociale au traversd’une réponse adaptée à la problématiquede gestion des encombrants sur le site. Ce dispositif recrute des habitants, éloignésde l’emploi, grâce à des contrats uniquesd’insertion, pour la collecte, le tri et laredistribution des encombrants du quartierde Bellevue. Lesquels interviennent auprèsdes locataires pour des actions de sensibi-lisation au tri des déchets et aux dons solidaires. Le dispositif répond à la fois à des

enjeux environnementaux et économiques.Il vise à la réduction des déchets et, par extension, à l’amélioration du cadre de vie des locataires et favorise le retour vers l’emploi d’habitants en situation deprécarité. Depuis le démarrage de cette actioncitoyenne, 37 tonnes d’encombrants ont étédétournées pour une nouvelle vie.Pour les bailleurs, ce projet permet uneréduction du coût de collecte des déchets.Les équipes de proximité sont elles aussi for-tement impactées ; les agents participent auprojet en favorisant la mise en réseau desacteurs puisqu’ils orientent eux-mêmesles locataires vers le dispositif.

Le Foyer Rémois a développé le concept«Actif Appart’» : un habitat clé en main pourjeunes actifs. Ce projet est né de la volontéde répondre aux besoins du pôle de for-mation Pasteur de Bétheny qui s’est récem-ment étendu, et de s’engager dans la créa-tion d’une offre de solutions de logementsadaptée aux jeunes actifs.La résidence sociale en question, gérée endirect par l’ESH, propose des logementstemporaires meublés pour les jeunes de 18à 26 ans, en situation d’apprentissage ou depremier emploi, répondant aux critères deressources PLAI.

Pour apporter une réponse globale auxbesoins de ce public spécifique, le bailleura développé plusieurs services tels que lacréation d’une salle commune, d’une lave-rie et la mise à disposition du wi-fi. Le rési-dent est également accompagné par uneaide à la recherche d’un logement auto-nome et, sur le plan professionnel, par uneorientation vers les partenaires de formationet d’emploi.Cette résidence allie l’urbain et l’humain enrépondant à la fois aux besoins du territoirede la Ville de Béthune et aux attentes spé-cifiques d’un public jeune.

Le Foyer Rémois Actif Appart’

Atlantique Habitations, Habitat 44,Harmonie, La Nantaise d’Habitations,Nantes Métropole Habitat, La Samo Environnements Solidaires


Lieu : Compiègne Partenaire : association Tous Unis pour la Cité

Picardie Habitat a lancé en avril 2017 l’opé-ration « Objectif, brevet des collèges ». Cetteaction consiste à élaborer une offre de sou-tien scolaire de qualité et adaptée, auprèsdes collégiens des Quartiers prioritaires dela politique de la ville (QPV) de Compiègne. Des étudiants en ingénierie de l’Université detechnologie de Compiègne (UTC) ont étémobilisés par le biais d’une association d’ac-tions citoyennes, pour assurer l’accompa-gnement des collégiens dans leurs révisions.Au-delà de la traditionnelle aide aux devoirs,ce projet permet d’aborder de manière ori-

ginale les révisions et plus particulière-ment les études supérieures. En effet, le par-rainage des collégiens par les étudiants del’université permet d’ouvrir leur horizon,d’élargir le champ des possibles.À l’échelle du territoire, la Ville s’est impli-quée dans ce projet d’accompagnementscolaire solidaire en mettant des locaux àdisposition. Au travers de cette opération,Picardie Habitat s’est engagé dans la luttecontre les inégalités sociales en apportantaux locataires des solutions à leurs préoc-cupations qui vont au-delà du logement.

Picardie Habitat Objectif, brevet des collèges

Suite au partenariat engagé par le GroupeSNI et l’Afpa, La Plaine Normande expéri-mente le développement de points d’accueilet d’information de l’Afpa, au cœur deQuartiers prioritaires de la politique de laville (QPV) à Rouen et au Havre, de manièreà se rapprocher des personnes touchées parle chômage. Les antennes Afpa ont pour vocation d’ac-compagner les résidents dans la recherched’un emploi ou d’une formation avec pourobjectif final la réussite de leur projet d’in-sertion socio-professionnelle. Un consultantcoordinateur est en charge d’assurer unepermanence à horaires fixes d’environ deuxjours par semaine afin de pouvoir accueil-lir tous les résidents du quartier souhaitants’engager dans un parcours d’insertionprofessionnelle.

La réussite du dispositif repose sur toutes lesparties prenantes : il revient aussi bien auxacteurs locaux qu’au personnel de proximitéde faire connaître les antennes. Les gardiensd’immeubles, en particulier, peuvent iden-tifier les résidents, les informer du disposi-tif et les accompagner vers l’antenne.

Positionnée en complémentarité des acteursde proximité, cette expérimentation s’ins-crit dans une logique de fonctionnementpartagé, multi-partenariale et territorialiséequi vise l’accès à la fois à la qualification età l’emploi.

Lieu : NormandiePartenaire : Agence pour la formationprofessionnelle des adultes (AFPA)

La Plaine Normande Un dispositif innovant de formation professionnelle de proximité


INNOVATION SOCIALE

Lieu : Saint-Nazaire Partenaires : Carene, Ville de Saint-Nazaire, ADPS, Pôle emploi, Mis-sion locale, Face Loire-Atlantique, association Un parrain/1 emploi,Maisons de Quartier d’Avalix, de Méan, La Chesnaie et La Bou-letterie, GEIQ, AFPA Saint-Nazaire, Cap Emploi, École de ladeuxième chance

Lieu : Isère – Partenaires : Relais Ozanam,Oiseau Bleu, Ulisse Énergie

Conscient que le contact avec lesjeunes des quartiers nord deSaint-Nazaire était rompudepuis plusieurs années, Silènea imaginé, en collaboration avecles éducateurs de l’Agencedépartementale de préventionspécialisée et les équipes deproximité, l’action Cité SWAG.Ce projet vise à apporter uneréponse adaptée aux problé-matiques de formation et d’em-ploi qui touchent les jeunes desquartiers prioritaires mais aussiaux problématiques d’occupa-tion des halls, de dégradation etde délinquance.« Cité SWAG » a démarré parl’organisation de matchs de foot,puis l’action s’est poursuivieavec la mise en place de job-dating. Pas moins de dix rendez-vous ont été organisés sur l’an-née. Ces réunions ont permis

aux jeunes de rencontrer deschefs d’entreprises et, parfois, designer une convention de stageou un contrat de travail.Quelque 70 entreprises, princi-palement du secteur du BTP,sont allées à la rencontre desjeunes. Ces derniers ontretrouvé confiance en eux, ontfait évoluer leur projet profes-sionnel et ressentent moins dediscrimination liée à leur lieud’habitation.Du côté du bailleur, les béné-fices sont multiples. Les ser-vices de proximité ont vu leursrelations avec les jeunes s’apai-ser. Et, depuis le lancement del’action à l’été 2016, les dégra-dations sont quasi inexistantes.Suite au succès de l’action, « CitéSWAG » a été élargi aux quartiersouest de la ville de Saint-Nazaire.

Trois bailleurs sociaux - Actis,OPAC 38 et Pluralis - ont conçuune boîte à outils avec troisassociations - le Relais Ozanam,l’Oiseau Bleu et Ulisse Énergie -pour proposer des solutionsadéquates aux ménages éprou-vant des difficultés d’accès et demaintien dans le logement, enraison d’impayés.Ce dispositif, dénommé « Loge-ment toujours », s’inscrit dansune logique de prévention et desécurisation des parcours rési-dentiels en réunissant desacteurs du logement social, de

l’hébergement, de l’accompa-gnement et de l’insertion parl’activité économique.Cette boîte à outils privilégie lamise en confiance du ménage ens’appuyant sur des associationsqui jouent le rôle de médiateurs.Très concrètement, une remisede bas de quittance et un accom-pagnement social, définis selonles besoins de chaque ménagesont proposés. L’initiative favo-rise le partage d’expériences etinduit un renouvellement despratiques existantes.

Silène Cité SWAG : Smile Wordand Game

Actis, Opac 38, Pluralis Logement toujours

Habiter mieux“ ”CATÉGORIE


Lieu : Nancy – Partenaire : Emmaüs 54

Depuis 2015, sur la Métropole du GrandNancy, une seule collecte annuelle desencombrants est effectuée par la collectivité.Face à ce constat, et ses conséquences pourles locataires, Batigère Nord-Est a souhaitémettre en œuvre une solution responsableet durable de gestion des encombrants.Avec Emmaüs 54, un programme d’enlève-ment gratuit des encombrants a été mis enplace sur neuf sites, représentant 2 500 loge-ments. En deux ans, 90 tonnes d’encom-brants ont été collectées. L’action d’Emmaüs responsabilise les loca-taires au tri des déchets et au don utile ; lacollecte n’est plus un simple ramassage dedéchets, c’est un geste citoyen. Chaque

locataire modifie son rapport aux encom-brants en se posant des questions simples :«Est-ce que cet objet peut servir à quelqu’und’autre ? » « Est-il réparable ? »...Pour compléter cette action, la classe deCM2 de l’école Jules Ferry de Saint-Max, achoisi comme projet pédagogique, pourl’année scolaire 2016/2017, la réalisationd’un cahier d’activités comprenant une BDet des jeux sur le thème du réemploi. Le pro-fesseur et le dessinateur ont aussi prolongéla sensibilisation au don utile auprès des plusjeunes. La BD a été imprimée par APFEntreprise sur papier recyclé et va permet-tre de démocratiser le don utile auprès d’unlarge public.

Batigère Nord-Est Quand l’encombrant devientun don utile

Lieu : Metz – Partenaire : start-up BLUEPAD

La SA d’Hlm Batigère Sarel s’est associée àla start-up BLUEPAD pour concevoir unoutil qui puisse simplifier et optimiser la gestion des opérations de réhabilitation. Ledispositif se présente sous la forme d’uneplateforme collaborative web-mobile.Cet outil permet de centraliser l’ensembledes documents liés à l’opération de réha-bilitation. La mise à disposition de cesdocuments, consultables par tous, faciliteles interactions, tout le monde disposantd’une même information. Pour les équipestravaux, l’outil collaboratif offre une trèsgrande réactivité, aussi bien en termesd’interventions que de réponses. De soncôté, le locataire bénéficie d’une meilleureécoute et d’un accompagnement person-nalisé au regard des travaux qui impactentdirectement son logement. En utilisantl’outil, les acteurs s’engagent dans unedémarche « zéro-papier » tout en garantis-sant la traçabilité de l’opération.

Les parties prenantes du projet - entreprises,architectes et locataires - sont mobiliséestout au long de l’opération de réhabilitationafin de partager leurs retours d’expériences

vis-à-vis de l’outil pour éventuellementapporter des améliorations pouvant faireévoluer la plateforme.

Batigère Sarel La Réha du bout des doigts


INNOVATION SOCIALE

Afin d’optimiser la mobilité rési-dentielle des locataires et satis-faire par la même occasion unmaximum de demandes demutations, Cachan Habitatdéveloppe une plateforme enligne intitulée « Lokalok ». Celle-ci permet au bailleur de recueil-lir les demandes de mobilitéexprimées par les locataires et,ainsi, d’identifier les logementspotentiellement ouverts à lamutation.Un outil de gestion, intégré à laplateforme, simplifie le travailde présélection des candidats entraitant les demandes par unsystème de cotation. Un calculdu nombre potentiel d’attribu-tions réalisables est égalementeffectué.Ainsi, la plateforme et son outilde gestion favorisent les muta-tions en cascade : priorité à lalibération d’un T4 vers un T2 qui

permet de libérer un T3 vers unT4 et ainsi de suite.« Lokalok » représente une solu-tion innovante pour encouragerla mobilité des locataires qui

bénéficient d’une qualité deservice renforcée. De son côté,le bailleur réduit ses délais detraitement des demandes demutation. Plus largement, il

favorise l’accès au logement etle maintien dans un logementadapté, sur un territoire en zonetendue.

Dans le cadre de la réhabilitation énergé-tique de la résidence La Crabe à Colomiers(31), un ensemble immobilier de 116 loge-ments, Colomiers Habitat a voulu innoverdans son mode de communication avec leslocataires.Pour ce faire, l’ESH a initié la création d’untutoriel vidéo pour l’utilisation d’un nou-veau thermostat de chauffage. Les noticesfabricants ne répondant pas toujours auxattentes des locataires, ce mode de com-munication doit faciliter l’utilisation de cenouvel équipement et, par conséquent,son appropriation.

C’est un groupe d’environ dix locatairesréférents et volontaires qui ont créé le tuto-riel, avec l’appui de la société Sustain-D.L’URL d’accès au tutoriel a été communiquésur plusieurs supports : dans les newsletters« chantier » destinées aux locataires, sur lesécrans digitaux d’information, installés dansles halls d’entrée rénovés, sur le site Inter-net et la chaîne YouTube du bailleur.Par ce dispositif, Colomiers Habitat s’engagedans une démarche globale de transitionénergétique : les travaux techniques fontl’objet d’un accompagnement social quirépond aux attentes et usages des locataires.

Lieu : Colomiers – Partenaire : Sustain-D

Lieu : Île-de-FrancePartenaire : start-up Lokalok

Cachan Habitat Plateforme de mobilité résidentielle

Colomiers Habitat Tutoriel vidéo pour l’utilisation d’un thermostatprogrammable


Le programme Alvéole (Apprentissage etLocal VÉlo pour Offrir une Liberté de mobi-lité Économe en énergie), a pour objectif depromouvoir l’usage du vélo auprès des habi-tants du parc social, offrant aussi une alter-native à l’utilisation de la voiture.Le projet se décompose en plusieurs étapes-clés qui répondent aux principaux freinsrencontrés dans la pratique du vélo, à savoirla crainte du vol et les appréhensions liées àl’usage du vélo. Une première phase

concerne la réhabilitation ou construction delocaux sécurisés pour les vélos. Une deuxièmephase vise la mise en place de séances d’ap-prentissage du vélo. Enfin, une dernièreétape implique une sensibilisation descyclistes à l’entretien et à la réparation devélos lors d’ateliers d’autoréparation. Porté par la FUB, ce dispositif apporte uneréponse globale en termes de transitionénergétique et sociale puisqu’il lutte contrela précarité énergétique, favorise une mobi-lité durable et facilite l’intégration sociale deslocataires ; il rencontre un vrai succès.Lauréat de l’appel à projets lancé par Ségolène Royal en 2016 pour lutter contre la

précarité énergétique, il a, à ce titre, bénéfi-cié également d’un financement dédié « Cer-tificats d’économie d’énergie » qui permet-tent un remboursement par le bailleur àhauteur de 50 %. En ce sens, les collectivitéss’engagent et soutiennent le programme àtravers des communications ou la partici-pation à des réunions. Les membres ducomité de pilotage (USH, FOPH, FNAR,ministère de l’Environnement et du Loge-ment, devenu ministère de la Cohésion desterritoires, Ademe, Cerema, CLCV, Delphis)soutiennent eux aussi le programme.

Lieux : Lyon, Bourg-en-Bresse, Loire-AtlantiquePartenaire : Fédération française des usagersde la bicyclette (FUB)

Dynacité, EstMétropole Habitat,Habitat 44 Alvéole

Jusqu’alors, Emmaüs Habitatdisposait d’une communicationlocataires structurée sur dessupports classiques : lettres d’information, journaux de rési-dences, guides et documentspédagogiques. Constatant leslimites de cette communica-tion écrite, le bailleur a déve-loppé de nouveaux outils numé-riques pour communiquer avecses locataires. Ainsi, Emmaüs Habitat a crééplusieurs clips vidéo qui don-nent à voir ses actions au sein derésidences. Par exemple, unpremier clip vidéo rend compted’une action de désinsectisa-tion à Aulnay-sous-Bois.Ce support privilégie une com-munication simple et instanta-

née, proche des modes de com-munication propres aux réseauxsociaux grâce au format court dela vidéo (pas plus d’une minute),au contenu pédagogique syn-thétique et au lien, envoyé parSMS aux locataires. En ce sens,la chaîne YouTube d’EmmaüsHabitat est un moyen de tou-cher les jeunes locataires maisaussi les personnes isolées ou endifficulté avec l’écrit. Plus largement, le développe-ment d’outils numériques decommunication permet demoderniser l’image de l’entre-prise à l’échelle de l’ensembledes parties prenantes (presta-taires, collectivités, locataires,collaborateurs...).

Emmaüs Habitat Une chaîne YouTube et des clips vidéoLieu : Île-de-France

Afin de lutter contre la précaritéénergétique, Finistère Habitatdéveloppe «Darwin », un ges-tionnaire d’énergie communi-quant. Cette solution connec-tée, conçue et développée parl’entreprise bretonne ISC Déve-loppement, propose un accom-pagnement énergétique à dis-tance auprès des locataires.L’outil alerte à la fois le locataireet le bailleur lorsqu’il repère desdysfonctionnements : FinistèreHabitat est alors en mesure dedéclencher rapidement desactions correctrices. Il offre éga-lement une lecture facilitée desconsommations d’énergie, maî-trisables en temps réel. En paral-lèle à cet outil, l’office a élaboréun observatoire des charges, basésur la typologie des logements etles usages des locataires.

C’est donc une démarche glo-bale d’accompagnement à lamaîtrise d’énergie, non intru-sive, qui est proposée au loca-taire. Ce dernier est formé àl’utilisation de l’outil lors deson entrée dans le logement etles données issues de Darwin nesont communiquées que sousréserve de son accord. Pouraller plus loin, le locataire aaussi la possibilité d’être accom-pagné pour parfaire ses connais-sances en la matière et adopter

des comportements économes.L’ensemble de la démarche deFinistère Habitat amène leslocataires à adopter un com-

portement responsable qui offreune meilleure maîtrise de leurfacture d’énergie.


Lieu : Finistère - Partenaire : start-up ISC Développement

Finistère Habitat Darwin

Après avoir inauguré le premierbâtiment locatif à énergie posi-tive de PACA à Jonquières, en2014, et réalisé un bâtiment« bas carbone » à Mérindol en2016, Grand Delta Habitat lance« Seul sur Mars ». Un projet d’ha-bitat, en autosuffisance énergé-tique, de cinq à six maisonsindividuelles.Son objectif : permettre auxhabitants de ces logements dene payer qu’un loyer, c’est-à-dire de parvenir à 0€ de charges. Pour ce faire, Grand Delta Habi-tat a recours à des circuits fer-més d’eau et d’électricité, à lamise en place de panneaux pho-tovoltaïques et thermiques ouencore à la réalisation d’une

serre sur le toit pour la produc-tion de fruits et légumes. Lesuccès de l’opération sera lié àl’appropriation par les habi-tants de nouveaux modes etusages dans la façon d’habiter.Ainsi, l’association Semailles aété sollicitée pour accompa-gner le développement d’ini-tiatives collectives, telle la créa-tion de jardins partagés.L’opération représente un vraidéfi social et technologique des-tiné à créer un nouveau modèled’habitat reproductible qui anti-cipe les évolutions réglemen-taires en matière d’autonomieénergétique.

Lieu : Vaucluse Partenaire : association Semailles

Grand Delta Habitat Seul sur Mars

INNOVATION SOCIALE


Immobilière 3F a lancé, en 2015,l’expérimentation d’un dispo-sitif de médiation sociale exter-nalisée sur son parc en Île-de-France. Durant un an, Optima etle Centre Yvelines Médiationse sont rendus sur trois dépar-tements pilotes (Yvelines, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne)pour une intervention enmédiation sociale. Avec pourobjectif d’améliorer la gestiondes troubles de voisinage en

sollicitant un opérateur tiers. Afin d’être en mesure de créer,par la suite, une plateforme derésolution des troubles de voi-sinage, le dispositif a intégréles mêmes modalités de ges-tion, d’intervention et de suivipour tous les territoires, avectoutefois, une capacité d’adap-tation aux spécificités localesde chaque site concerné.L’expérimentation a généré unediminution des tensions entre

les locataires et une baisse desincivilités. Plus largement, lasatisfaction et la relation clientse sont améliorées. Avec l’appuide France Médiation, Immobi-

lière 3F souhaite poursuivre parun déploiement du dispositif àl’ensemble de son patrimoinefrancilien courant 2017.

Lieu : Île-de-France – Partenaire : réseau France Médiation

Immobilière 3F Traitement des troublesde voisinage par lamédiation sociale

Logis Transports innove avec un bâtimentconnecté à Ivry-sur-Seine. S’appuyant surune nouvelle technologie au service del’habitant, ce bâtiment connecté allie domo-

tique et gestion technique du bâti avecpour objectif de faciliter les échanges entrele locataire et le bailleur offrant pour l’unplus de transparence et pour l’autre plus de

réactivité dans le traitement des demandes.La technologie permettant de repérer entemps réel les fuites ou les pannes et d’offrir au locataire une plus grande possi-bilité de maîtrise de ses consommationsénergétiques.La solution a été développée par le biais degroupes de travail entre Logis Transports etBouygues Bâtiment - habitat social. Conçusur un système informatique ouvert, l’ou-til peut évoluer selon les besoins de l’habi-tant et de l’habitat. En ce sens, les collabo-rateurs, formés au fonctionnement de cebâtiment, sont mobilisés pour faire remon-ter d’éventuelles anomalies ou améliora-tions à apporter. D’autre part, pour mobi-liser les habitants à l’utilisation de l’outil, ilest prévu que les locataires soient accom-pagnés avant, pendant et après leur entréedans les lieux.

Lieu : Ivry-sur-Seine – Partenaire : Bouygues Bâtiment- habitat social

Logis Transports Le locataire, acteur de son habitatavec le bâtiment connecté


INNOVATION SOCIALE

Afin d’accompagner les locataires confron-tés à des problématiques psychiques, Méso-lia a mené un partenariat avec l’associationARI ASAIS. Lequel se matérialise sous laforme d’une expérimentation d’un an, avec

trois bailleurs de la métropole bordelaise. Lebut de l’opération est de constituer uneréponse adaptée aux locataires porteursde troubles psychiques et plus largement, defavoriser l’émergence de pratiques entre

bailleurs et opérateurs sociaux et médico-sociaux. Ainsi, à l’issue de cette expéri-mentation seront produites une évalua-tion et une modélisation des retoursd’expériences.La prise en charge des problématiques desanté mentale débouche sur de multiplesbénéfices. Pour les locataires, il s’agit de lesaccompagner et les orienter vers des dis-positifs adaptés, à même de favoriser leurbien-être. Pour les bailleurs, il s’agit d’in-troduire de meilleures relations entre ceslocataires et le personnel de proximité. Deplus, l’accompagnement des locatairesporteurs de troubles psychiques a souventpour conséquence un meilleur entretien decertains logements (auparavant dégradés)et, par extension, une prévention des situa-tions de risque d’expulsion.La réussite du projet est fonction d’unecoordination et d’une communication entrel’ensemble des parties prenantes du dis-positif.

Lieu : Bordeaux – Partenaire : association ARI ASAIS

Mésolia Interventions psychosociales

Le projet d’habitat modulaire initié parPatrimoine, en lien avec l’associationUnity Cube, repose sur l’adaptation tem-poraire d’espaces vides (bureaux ouimmeubles vacants) en lieu d’héberge-ment d’urgence.L’association intervient en tant que maîtrise

d’ouvrage. Elle crée et installe des modulesd’habitat standardisés et démontables,composés de palettes pour faciliter le mon-tage sur place, auquel les futurs habitantspeuvent participer.Chaque espace comprend un espace decouchage, un espace sanitaire, un espace

cuisine et un espace « lieu de vie » ; le toutisolé acoustiquement. Ce projet fait la synthèse entre innovationsociale et innovation technique : il répondà l’enjeu de solutions d’hébergement d’ur-gence des personnes, tout en proposantun module d’habitat peu coûteux.

Lieu : Toulouse – Partenaire : association Unity Cube

Patrimoine SA Languedocienne Unity Cube


Lancée en septembre 2016, l’association le«Club des locataires» rassemble aujourd’hui860 foyers adhérents. Son objectif : favori-ser le mieux vivre ensemble et plus parti-

culièrement, permettre aux locataires d’aug-menter leur pouvoir d’achat. Grâce au soutien de Plaine CommuneHabitat, l’association s’est déjà engagée

dans des actions de négociation mutualiséenotamment pour des assurances multi-risques habitation ou encore des tarifs pré-férentiels auprès d’artisans locaux.La prochaine étape, en octobre 2017, serala création d’une communauté d’échangeset de partage de savoir-faire sur le site duClub des locataires. Le but de cette plate-forme, co-construite avec les locataires etles associations de locataires, est de ren-forcer le lien social entre les habitants au tra-vers d’échanges de services de jardinage,bricolage, garde d’enfants, soutien sco-laire... Ce projet, géré par et pour les loca-taires, leur permettra de développer desliens sociaux solidaires tout en réalisant deséconomies.Le Club des locataires, implanté sur l’en-semble du territoire de Plaine Commune,a fait émerger une véritable communautéd’habitants-acteurs. Plaine CommuneHabitat subventionne l’association à hau-teur d’1 euro par logement et par an pourune durée de trois ans.

Plaine Commune Habitat La plateforme d’échange du Club des locatairesLieu : Île-de-France – Partenaire : association Le Club des locataires

À l’occasion de la réhabilitationthermique d’une résidence de 36logements sur la commune deVoiron, Pluralis a mobilisé l’as-sociation Oxalis pour accompa-gner les locataires dans l’appro-priation de gestes éco-citoyens.L’objectif du projet est d’allerplus loin dans la démarche deréhabilitation thermique, enengageant les citoyens dans unprojet d’éco-résidence.Ainsi, Oxalis a mis en œuvre des« comités d’usage » avec les habi-tants pour aborder les questionsd’économie d’énergie. Ces ren-contres ont eu lieu tous les deuxmois, avant et pendant la duréedu chantier, dans un logement

dédié à l’action. L’accompagne-ment des locataires a pris formeautour de séances d’informa-tion, des ateliers d’appropria-tion des nouveaux équipementsau sein d’un logement témoin ouencore des ateliers de réductiondes déchets. L’ensemble de la démarche apermis de placer le locataire entant qu’acteur de la performanceénergétique, disposant d’outils etméthodes concrètes pour la maî-trise de sa facture d’énergie.Pour Pluralis, cette opération aengendré une meilleure com-préhension des attentes et descraintes chez les locataires etd’améliorer la relation client.

Pluralis Ensemble vers une éco-résidenceLieu : Voiron – Partenaires : association Oxalis – Vie to B


INNOVATION SOCIALE

Dans le cadre de la mise enœuvre d’une politique de la ville« nouvelle génération », le bail-leur social SHLMR a souhaitéaméliorer son diagnostic desbesoins et attentes des loca-taires des Quartiers prioritairesde la politique de la ville (QPV).Pour ce faire, le bailleur a appli-qué la méthode « Tetraclasse »aux résultats de ses enquêtestéléphoniques de satisfaction. Ils’agit principalement de mesu-rer, de hiérarchiser les attentesdes personnes interrogées etd’évaluer les actions mises en

œuvre. L’ensemble des résultatspermet ensuite au bailleurd’ajuster sa stratégie au plusprès des attentes des locataires,notamment sa programmation.L’objectif final est, bien entendu,d’augmenter la satisfaction deshabitants des quartiers et parconséquent d’améliorer la rela-tion globale bailleur-locataire.Facilement reproductible, cetteméthode trouve un intérêt par-ticulier dans les QPV, pour les-quels, bien souvent, des diag-nostics complets manquent.

« So’Fresk ! » de Vilogia consiste en la réalisation de trois fresques murales sur larésidence de la Vallonnière à Lyon. Plusqu’un simple objectif d’embellissement,

ce dispositif vise à instaurer une nouvelledynamique résidentielle et sociale dansun lieu où se côtoient locataires histo-riques et nouveaux arrivants.Ainsi, CitéCréation, maître d’œuvre desfresques et pilote social du projet, a co-crééles trois œuvres avec les habitants.

La première fresque a été dévoilée endécembre 2016. Intitulée « Terre de textile »elle rend hommage à Lyon, ville de tradi-tion de la soie, et aux origines du groupeVilogia, héritier des entrepreneurs textilesdu Nord de la France. Cette fresque, visibledepuis l’autoroute à l’entrée du tunnel deFourvière, valorise le quartier à l’échelle dela ville.Une deuxième fresque «La Vallonnière, his-toire moderne » représente l’histoire duquartier et ses moments forts. Elle metnotamment en avant son caractère multi-culturel et intergénérationnel.La troisième, « La Vallonnière, les jardinsentre terre et eau » va être réalisée à l’oc-casion de la réhabilitation d’un des bâti-ments de la résidence. Elle valorisera le pay-sage atypique du quartier, fort d’une fauneet flore diversifiées.Le projet, avec ses temps forts (ateliers etévénements festifs), a permis de fédérer leshabitants autour de l’histoire commune deleur lieu de vie et de faire naître une fiertéd’habiter cette résidence.

Vilogia So’ Fresk !Lieu : Lyon Partenaire : association CitéCréation

SHLMR Tetraclasse : innovons le diagnostic territorialLieu : La Réunion – Partenaire : Université de la Réunion

«Ma petite boîte à outils » est unlieu ressource, installé dans unlogement en pied de tour à Jou-haux, à Grenoble, et dédié aumieux vivre dans son logement.Initié et développé en inter-partenariat avec la Ville, un col-lectif d’habitants, les associa-tions de locataires..., il proposedes ateliers destinés aux loca-taires d’Actis. Au programme :l’entretien du logement, le petitbricolage, les risques incendiesou encore les économiesd’énergies, afin de développerles compétences et bonnes pratiques des locataires. Lesanimations privilégient uneapproche ludique pour per-mettre aux locataires de s’ap-

proprier, des solutions simples,peu coûteuses et de qualitépour améliorer leur vie dansleur logement.À ce jour, le lieu est ouvert àcinq secteurs de Grenoble, enQuartiers prioritaires de la poli-tique de la ville (QPV) repré-sentant 2 233 logements Actis.« Ma petite boîte à outils » aprévu de créer prochainementdes tutoriels vidéos et un blogafin de constituer un véritableréseau collaboratif.

Alliade Habitat, la Métropole de Lyon et laVille de Lyon accompagnent un projet d’ha-bitat participatif porté par un collectif detreize ménages : le Groupe du 4 mars. Il s’agitd’un programme mixte de logements loca-tifs et logements en accession, comprenantdes parties communes à usage privé pour lesrésidents et des parties communes à usagepublic pour les habitants du quartier.Le projet a l’ambition d’offrir un habitat soli-daire, responsable et ouvert sur le quartier,issu d’une co-conception et co-constructionavec les habitants. Les acteurs du projet ont été très à l’écoutedes attentes et besoins des habitants afinqu’ils s’approprient le projet d’habitat.

ActisMa petite boîte à outils

Alliade Habitat Habitat Coopératif du Groupe du 4 mars

Lieu : GrenoblePartenaire : Confédération syndicale des familles de Grenoble (CSF).


Bien vivre ensemble“ ”CATÉGORIE

Lieu : LyonPartenaire : Coopérative « Groupe du 4 mars »


INNOVATION SOCIALE

Lancé en avril dernier par Clairsienne, leprojet « À l’asso Citoyens ! » vise à susciterune participation active des habitants pourl’émergence d’actions associatives au seindu quartier Beausite à Cenon.Porté par l’association « Ombre etLumière » (spécialisée dans la pratique dela boxe), le projet repose sur une entraideintergénérationnelle au service de l’ac-compagnement des jeunes en matièred’insertion socioprofessionnelle et dedéveloppement du lien social auprès despersonnes âgées.Les habitants sont à l’origine du dévelop-pement de projets fédérateurs ; tantôt entant que citoyens consultants, lorsqu’ilsparticipent aux réunions, tantôt en tantque « citoyens acteurs », lorsqu’ils partici-pent aux actions. Plusieurs événements ontdéjà vu le jour : une journée sportive dédiéeà la boxe pour capter le jeune public et

lutter contre l’errance scolaire, des ateliersd’entraide par le partage de savoir-faireentre générations ou encore des ateliersd’écriture pour accompagner l’insertionsocioprofessionnelle des jeunes.

Le projet permet de créer une dynamiqued’intervention sociale participative durabledans le quartier Beausite, récemment sortide la politique de la ville.

Dans une démarche de co-construction de projets, reposantsur l’expertise des usages, Grand Périgueux Habitat a expéri-menté des concertations locatives en plein air dans le Quartierprioritaire de la politique de la ville (QPV) Mondoux, à Périgueux,que les habitants ont renommé « Hameau de Mondoux ».Baptisés « À ciel ouvert », ces ateliers ont permis aux locatairesde passer d’un recueil de doléances à des temps de partage etde réappropriation des lieux de vie communs mais aussid’initier un ensemble d’actions pour la transformation du quar-tier : construction d’un mobilier urbain éphémère, travail demémoire sur l’histoire des lieux ou encore réalisation d’« ate-liers graffs » intergénérationnels. Les concertations ont permis aux habitants d’être acteurs dela vie de leur quartier mais surtout de développer des lienssociaux, notamment intergénérationnels, entre eux. La réus-site du projet est le fruit d’une coordination multi-partenarialeentre l’association de graffeurs C2H, la Ville de Périgueux, leClub de prévention du quartier et Grand Périgueux Habitat.

Clairsienne À l’asso Citoyens !

Grand Périgueux HabitatAteliers à ciel ouvert

Lieu : CenonPartenaire : association « Ombre et Lumière »

Lieu : Périgueux – Partenaire : Association C2H


Dans le cadre d’un vaste projetde réhabilitation du quartierValibout à Plaisir, un projet dedesign mural, en co-concep-tion avec les habitants a étélancé. Le quartier Valibout s’ins-crit dans une recompositionurbaine du centre-bourg de laville de Plaisir. Les fresques sontun complément d’architectureoriginal : elles viennent créer unnouvel espace d’attractivité cul-

turel propice aux visites sco-laires et touristiques, et instau-rent une nouvelle dynamiquecollective.Les associations de quartier sesont fortement impliquées dansle projet en organisant plusieursévénements : fête de quartier,manifestations et ateliers créa-tifs. Les œuvres ont été réaliséespar CitéCréation, coopérativede peintres muralistes. Elles ont

pris forme à partir du quoti-dien des habitants et de leursperceptions du quartier.La démarche participative, pri-vilégiée par cette initiative, aentraîné une forte mobilisationdes habitants qui ont vu dans ceprojet l’occasion de changerl’image de leur quartier et d’ou-vrir une nouvelle page de leurhistoire collective.

Dans un contexte de très fortetension au quartier Mirail à Tou-louse, trois bailleurs sociaux - legroupe des Chalets, PatrimoineSA et Toulouse Métropole Habi-tat - ont décidé de s’engagerensemble pour améliorer le cadrede vie au sein du quartier.Cette démarche inter-bailleurs adébuté en avril 2017 sous des«formats prétextes» tels que des«Petit déj’ tournant» ou autresanimations, avec pour objectif derétablir un dialogue avec les habi-tants, de renouer des liens deconfiance pour leur permettre dese réapproprier leur cadre de vie.Pour cela, les trois bailleurs ontsollicité le tissu associatif du ter-

ritoire local pour l’organisation etl’animation d’activités diverses;jeux de piste, ateliers autour dujardinage, des produits d’entre-tien ou encore du tri des déchets.Autant d’actions qui participentà la création d’un environne-ment convivial.Pour la réussite du projet, l’État,la Métropole, la Ville et le Conseildépartemental s’impliquent dansle suivi global de l’action, notam-ment au travers de groupes detravail, tandis que le conseilcitoyen et la régie de quartiers semobilisent pour la mise en placed’animations, au même titre queles associations.

Groupe des Châlets, PatrimoineSA Languedocienne et ToulouseMétropole Habitat Un jour, une actionLieu : Toulouse – Partenaires : État, Ville de Toulouse, CD31

Les Héliades est un bâtiment àénergie positive de 57 logements,mis en service début 2017 àAngers. Pour accompagner la viede la résidence, le bailleur sociala souhaité s’appuyer sur le réseausocial numérique Smiile.L’outil vise à créer une économiecollaborative au sein de la rési-dence, en permettant la créa-tion de liens sociaux, l’échange deservices et le prêt d’objets. Pluslargement, Smiile ouvre la rési-dence sur son quartier en amé-liorant la visibilité des associa-tions, commerçants, artisans etproducteurs locaux ainsi qu’aux

événements de proximité. Dèslors, le réseau social constitue unsocle numérique à partir duquelorganiser la vie de quartier.Le déploiement de Smiile dans larésidence Les Héliades a prisappui sur les jeunes volontaires del’association Unis-Cité, qui ontproposé un accompagnementde proximité à tous les locatairesdès le lancement de l’outil.Smiile ayant été un vrai succès pour cette résidence, 3F Immobilière Podeliha réflé-chit actuellement à un déploie-ment de l’outil dans un QPV de 1 200 logements.

Immobilière 3F Podeliha BEPOS, Les Héliades

Les Résidences Yvelines EssonneLes fresques du Valibout

Lieu : Angers – Partenaire : start-up Smiile

Lieu : Plaisir – Partenaires : association CitéCréation et Ville de Plaisir


Initialement expérimenté enrégion Rhône-Alpes, le conceptChers Voisins a fait ses preuvespour favoriser le bien vivreensemble et augmenter le pou-voir d’achat des ménages.Depuis, Logement Francilien achoisi de l’étendre à son parc delogements locatifs en Île-de-France. À commencer par unerésidence neuve BEPOS, à Lieu-saint. Trois résidences situéesen Seine-et-Marne suivront.Ce concept vise à développerdes liens intergénérationnelssolidaires entre les locataires età faire baisser les charges loca-tives en s’appuyant sur la parti-cipation active des habitantsdans l’entretien de la résidence.Plus largement, il s’agit de rendre

les locataires acteurs de leurcadre de vie.Ainsi, Chers Voisins est à l’ori-gine de plusieurs initiativescitoyennes telles l’animationpar les locataires de clubs thé-matiques (sport, jardinage…).Par ailleurs, un accord collectifa été signé en octobre 2016 pourune prise en charge partielledu ménage dans les partiescommunes.Pour la bonne mise en œuvre duprojet, une « animatrice ges-tionnaire» de l’association ChersVoisins mobilise les habitantset coordonne les actions soli-daires. Par ailleurs, les équipes deproximité du bailleur intègrent ledispositif à leur fonctionnementquotidien.

Logement Francilien Chers voisins, un outil innovant au service des bailleurs

Dans l’objectif de rendre du pouvoir d’agir aux habitants, LyonMétropole Habitat a mis en place une formation-action de dixjours, animée par un chargé d’enseignement de l’Universitédu Québec en Outaouais, à destination de tous les métiers deproximité et de leurs responsables. La formation s’est appuyéesur deux projets de résidences en QPV, respectivement à Bronet Neuville-sur-Saône.S’appuyant sur des fondements et méthodes de l’approchecommunautaire, cette formation a pour objectif de placer lelocataire au rang de partenaire sur le territoire concerné et aucentre des projets de bien vivre ensemble. Le module de formation-action valorise le renforcement destechniques de mobilisation des habitants, les retours d’ex-périences et partages de savoir-faire. Il fait évoluer les pratiquesinternes afin que tous les collaborateurs s’engagent dans unemission partagée, celle de « facilitateur » du lien social.Le projet ayant rencontré un véritable succès, Lyon Métro-pole Habitat s’engage prochainement dans une demanded’inscription du module de formation au Répertoire natio-nal des certifications professionnelles.

Lyon Métropole Habitat Rendre du pouvoir d’agir par l’essaimage du modèle québécois Lieu : Lyon – Partenaire : Collège Coopératif Auvergne-Rhône-Alpes

INNOVATION SOCIALE

Lieu : Île-de-France – Partenaire : association Chers Voisins


En 2016, Plurial Novilia confie les clefs d’unlocal situé au cœur du quartier des Châtillonsà Reims, à l’association « En piste l’artiste ».Sa mission : mobiliser les habitants et plus

particulièrement les jeunes dans la vie col-lective et culturelle du quartier.Le projet a démarré par une expérimenta-tion d’une durée d’un an, visant à identifier

les personnes ressources au sein du quar-tier et à définir les initiatives des habitants.Par la suite, le laboratoire d’initiatives s’estdéveloppé autour du principe d’action« Chacun bénéficie d’un talent dont il doitfaire bénéficier la communauté ».Aujourd’hui « La Boucherie », installéecomme son nom l’indique dans uneancienne boucherie réhabilitée, est un véri-table laboratoire d’initiatives. Le lieu proposedes ateliers de bricolage et de sérigraphie etjoue le rôle d’incubateur pour les initiativesentrepreneuriales des jeunes. L’équipe asso-ciative organise également des ateliers péda-gogiques, avec pour thématiques le numé-rique et le renouvellement urbain.Au cœur de ce quartier, La Boucherie s’estimposée comme un lieu convivial avecpour préoccupation majeure le dévelop-pement de la capacité à agir et à entre-prendre des 15-25 ans.

Plurial Novilia La Boucherie - Le LaboLieu : Reims – Partenaire : association En piste l’artiste !

Utop est un projet d’habitat coopératif, initié par laVille de Paris, qui rassemble 3 logements sociaux et14logements coopératifs. C’est une coopérative d’ha-bitants, relevant de la loi ALUR, qui sera propriétaireet gestionnaire de l’immeuble. Ainsi, les habitants sontles donneurs d’ordre : Coopimmo agit en qualité deprestataire tout comme l’architecte Archi Éthic.Le projet valorise de nouveaux modes d’habiter quise matérialisent dans la conception d’espaces et deservices communs à l’échelle de l’immeuble : cham-bre d’amis, buanderie, jardin, local d’activité, studiode musique… Plus largement, Utop sera ouvert surle quartier au travers d’un projet culturel citoyen,défini et porté par le groupe d’habitants, en étroite col-laboration avec le bailleur.La coop’Hlm doit s’adapter aux choix et décisions dela SAS Utop tout en jouant un rôle de conseil sur lesvolets économique, juridique et architectural. L’en-semble du projet valorise aussi bien de nouveauxmodes d’habitat pour les locataires que de nou-velles pratiques au sein de l’organisme Hlm.

SCP Coopimmo - Coopérative d’habitants UtopLieu : Ile-de-France – Partenaires : Coopératif Utop, Ville de Paris, Archi Éthic et l’association Postures


Le projet « Begin’ÂgeS® », marque dépo-sée, est un concept architectural intergé-nérationnel qui repose sur la conception delogements, duplicables et adaptables,répondant de manière qualitative aux ambi-tions énergétiques de demain (label E+C-).Les modules de logements, construits enusine, en bois local, seront hautement per-sonnalisables, de manière à pouvoir s’in-tégrer dans tous les schémas urbains. Afin de favoriser le bien vivre ensemble deshabitants et un cadre de vie agréable, le dis-positif intègre également un local rassem-bleur, doté de services collectifs, de grandesparcelles partagées, gérés par les habitantset le tissu associatif.À travers de ce projet, la Société Immobilièredu Grand Hainaut et SIA Habitat s’engagentdans la conception et la promotion delogements innovants et durables.

Lieu : Hauts-de-France – Partenaires : Rabot Dutilleul et Bel’Bois, « Dyapazon », région Hauts-de-France, Nord Picardie Bois

Afin de favoriser le bien vivreensemble et de développer lelien social entre les habitants dela résidence Les Jardins de Pédi-cette, Sikoa a entrepris la créa-tion de jardins partagés.La résidence accueille des habi-tants aux profils variés, notam-ment des personnes à mobilitéréduite et des personnes âgées,pour qui le risque d’isolementsocial est fort. Cette initiativevise à développer des liensintergénérationnels entre leslocataires et à améliorer la qua-lité de vie des résidents.Le jardin partagé comportedeux espaces : un espace col-lectif de culture et un espace dejardinières surélevées accessi-

bles aux personnes à mobilitéréduite. L’arrosage du jardin estassuré par un récupérateurd’eau de pluie, associé à un sys-tème de pompage électrique.Pour susciter l’adhésion deshabitants au projet, l’associationSoleil Kléré Nou qui a pour mis-sion l’accueil des personnes àmobilité réduite, sera en charged’organiser des rencontres indi-viduelles et des réunions, ausein même du jardin.Les jardins partagés constituentun espace de convivialité, où,au-delà du prétexte culturel, segreffent des enjeux d’inclusionsociale et de développement dulien social.

Sikoa Un jardin, un outil au service du lien socialLieu : Guadeloupe – Partenaire : association Soleil Kléré Nou

INNOVATION SOCIALE

Société Immobilière du Grand Hainaut et SIA Habitat Begin’ÂgeS®

Innovation développementlocal

Les projets déposés dans cette catégoriemettent en évidence l’importance du tissupartenarial et associatif sur les territoires qui,lorsqu’il est mobilisé par les organismes Hlm,est réellement facteur d’innovation. L’innovation liée au développement local reposesur la mise en réseau et l’intelligence collectivepour donner naissance à des idées et actionsnouvelles en réponse à des problématiquesconstantes, avec une ambition : améliorer la viedes habitants, notamment dans les quartiersprioritaires. Ainsi, les projets mobilisent fortement lesacteurs de terrain et les habitants, autour de valeurs communes telles l’entraide et lasolidarité, pour inventer des actions originalesautour des thèmes suivants : promotion de l’alimentation saine (circuit court, achatsgroupés), accompagnement de l’éco-comportement, recyclage d’objets(ressourceries), etc. Des projets sont également centrés sur lamobilisation des bailleurs sociaux aux côtés de leurs partenaires pour l’aide des locatairesHlm au retour à l’emploi ou à la formation, en favorisant notamment les démarches d’aller-vers (RDV en pied d’immeubles avec des chefs d’entreprise, formation hors les murs).


Depuis quatre ans, AtlantiqueHabitations et l’associationRiche Terre sont engagés dansdes démarches concrètes dedéveloppement durable etd’écologie urbaine sur diffé-rents sites. Ils ont construit avecles habitants « La petite fermeurbaine de Bellevue », dans unQuartier prioritaire de la poli-tique de la ville (QPV), à Nantes. Accompagnés de l’associationRiche Terre, les habitants vontvaloriser 1 500 m² de terrain enpied d’immeuble, avec des sys-tèmes de culture hors-sol. Leprojet intègre également la miseen œuvre de nouveaux services :un point de vente, de conseil etd’écoute pour l’améliorationdu cadre de vie et le dévelop-pement du lien social ainsi

qu’un service de vente de pro-duits sains et locaux aux loca-taires et habitants.Le projet a pour ambition dedévelopper des pratiques cul-turales à forte valeur ajoutée,avec des structures principale-ment issues du réemploi. Ils’agira de mettre en œuvre destechniques dites low tech tellesque le wicking beds (littérale-ment, jardinière autosuffisante),l’aquaponie, la pisciculture ouencore la culture de champi-gnons sur marc de café. Le dis-positif vise à réduire les incivi-lités et favoriser le lien social parl’organisation d’activités péda-gogiques et ludiques comme,par exemple, du lombricom-postage collectif. « La petiteferme urbaine » va également

permettre aux locataires d’amé-liorer leur alimentation tout engénérant des économies surleur panier alimentaire.La démarche vise à créer uneactivité environnementale etéconomique où les habitantssont les principaux acteurs duprojet. Pour le bailleur, le projetest une réponse originale à des problématiques de gestionlocative : la gestion des déchetset les interventions liées auxincivilités.« La petite ferme urbaine » s’organise autour d’une miseen réseau de l’association RicheTerre qui intervient pour lamise en œuvre du projet, etl’association d’insertion Océan qui fournira un support admi-nistratif et local au projet mais également un soutien aumaraîchage.


Lieu : Loire-AtlantiquePartenaire : Association Riche Terre

INNOVATION DÉVELOPPEMENT LOCAL

Atlantique Habitations La petite ferme urbaine


Haute-Savoie Habitat Mon panier solidaire

Au travers du projet «Truck deFoo’d», La Maison du CIL a sou-haité favoriser l’entrepreneuriatpar la coopération et faciliterl’insertion professionnelle desjeunes les plus fragiles. Un groupe de jeunes, sans emploiou en décrochage scolaire, orga-

nisés en « Coopérative Jeunesse etServices», utilisent un camionaménagé «Food truck» et sillon-nent la région afin de promouvoirles bonnes pratiques alimentaireset écocitoyennes. Grâce à leurstructure coopérative, les jeunesse répartissent les tâches et les

responsabilités. Concrètement,chaque jeune est en charge d’unatelier : un atelier «production»qui mobilise un jardin partagé,un atelier « transformation » oùl’on cuisine, un atelier « promo-tion » sur Internet et un atelier de«sensibilisation écocitoyenne etde santé alimentaire». Encadréspar des membres de l’associationÉco&Logique et le centre socialde Bohain, les participants par-courent le territoire afin de pro-poser leurs produits transfor-més (jus de fruit, soupes, tapas,smoothies...) aux habitants,entreprises locales et lors demanifestations locales.Les jeunes intégrés au projetsont pour la moitié des loca-taires ou enfants de locataires deLa Maison du CIL. Le dispositifleur permet de développer leuresprit de partage et de s’engagervers une autonomie sociale etprofessionnelle.

Pour le bailleur social, ce dis-positif est motivé par la volontéde lutter contre deux grandesproblématiques sur le territoiredes Hauts-de-France : un tauxélevé de décrochage des jeuneset leur faible qualification, ainsique des indicateurs de santétrès défavorables (malnutrition).Il s’agit également de s’impli-quer dans l’insertion profes-sionnelle des jeunes les plusfragiles, par le biais d’un sys-tème coopératif et entrepre-neurial, hors des schémas clas-siques d’insertion.Par ailleurs, le thème de l’in-sertion et la valorisation desjeunes a été très fédérateur ausein de La Maison du CIL. Eneffet, les collaborateurs se sontimpliqués dans la coordinationdu projet et sa promotionauprès des partenaires sur leterritoire.

Lieu : Haute-Savoie – Partenaire : La Croix-Rouge française

La Maison du CIL Truck de Foo’d

Pour permettre aux locataires demanger sain à un prix modique,« Mon panier solidaire » proposechaque mardi, dans un quartierd’Annecy où l’OPH gère plus de300 logements, des paniers defruits et légumes, vendus 4 ou8 euros pour 4 ou 8 kilos.Les produits sont commandés àun grossiste et les paniers confec-tionnés par une quinzaine delocataires bénévoles.Cette initiative permet de sensi-biliser les locataires à une meil-leure alimentation par la consom-mation de fruits et légumes, àtravers des animations collec-tives hebdomadaires.

L’opération mobilise des habitantset des acteurs locaux ; l’Unité localed’Annecy de la Croix-Rouge coor-donne l’action et se charge de l’ani-mation des bénévoles ; la MJC desRomains met à disposition deslocaux pour la distribution despaniers et la conduite d’ateliers.Le dispositif va permettre l’émer-gence d’autres projets collectifs etéducatifs sur ce quartier où denombreux acteurs interviennentd’ores-et-déjà (MJC, PMS, pré-vention spécialisée, associationsde quartier...). Sur les premièressemaines d’expérimentation, unequarantaine de paniers ont étécommandés et vendus.

Lieu : Hauts-de-France – Partenaires : association Éco&Logique et Centre social Bohain


Face à la dématérialisation expo-nentielle des démarches admi-nistratives, Aiguillon Construc-tion a souhaité accompagner les

locataires dans leurs démarches,et plus précisément, dans leurappropriation des nouveauxoutils numériques.

Avec ce projet, l’ESH facilitel’accès aux droits de ses loca-taires et cherche à réduire lafracture numérique au sein deson parc social. Plus largement,elle se positionne comme unacteur de la transition numé-rique dans le secteur du loge-ment social.Reconnaissant son rôle enmatière d’information et demédiation sociale, le bailleursocial s’est rapproché de l’asso-ciation PIMMS afin de proposeraux locataires, au sein de sesagences de proximité, un accom-pagnement aux démarches.

Les médiateurs du PIMMS sontdes salariés recrutés sur le ter-ritoire dans le cadre des contratsaidés et formés à la médiationsociale et à l’accueil d’un publicfragile. Ce projet leur permetd’acquérir de nouvelles com-pétences professionnelles et dese diriger vers un emploi dura-ble et qualifié.L’accompagnement des loca-taires par les médiateurs porteégalement sur les questions relatives à la maîtrise des coûtsde l’énergie, favorisant ainsi lagestion de leur budget lié aulogement.

Montluçon HabitatRéseau Insertion

Afin de favoriser le retour àl’emploi des habitants en Quar-tiers prioritaires de la politiquede la ville, Montluçon Habitats’est engagé dans le projet« Réseau Insertion » constituéde deux volets.Le premier propose un accom-pagnement et un suivi person-nalisé pour le retour à l’emploides habitants, avec notammentune identification et une pré-paration des candidats enamont de leur insertion et lacréation d’un parcours person-nalisé d’une durée de deux ansminimum. Y seront associés unpasseport dédié au suivi et une

attestation pour servir de référence lors de la recherched’emploi.Le deuxième volet vise à facili-ter la mise en application desclauses d’insertion par les entre-prises. Les habitants bénéficie-ront d’un accompagnement etd’un suivi personnalisé ; lesentreprises disposeront d’unoutil facilitant la mise en œuvredes clauses d’insertion.Afin de prendre en compte tousles aspects du retour à l’emploi,le projet «Réseau Insertion» faitl’objet d’une co-constructionpar l’ensemble des acteurs, àsavoir la Communauté d’agglo-

mération, les services publicsd’emploi et de formation, desgroupements d’employeurs, desreprésentants d’entreprise et desstructures d’insertion.Ce réseau d’acteurs s’engageraen signant une charte partena-

riale qui fera l’objet d’une com-munication structurée : pla-quette pour les partenaires,information aux locataires etconférence de presse lors de lasignature de la charte.

Lieu : Montluçon – Partenaire : Communauté d’agglomération de la région montluçonnaise

Aiguillon Construction Médiation, insertion et numériqueLieu : Rennes – Partenaire : association PIMMS de Rennes



Depuis septembre 2016, la coo-pérative Hlm AB-Habitat déve-loppe un concept d’incubateursocial de type « café-social »,intitulé La Fabrique solidairedont l’objectif est de favoriser lebien vivre ensemble au traversde l’entraide et des échangesentre voisins.Actuellement, deux lieux sontouverts aux locataires pour leurpermettre de se rencontrer, par-tager des ateliers créatifs, échan-ger sur leurs pratiques ou, toutsimplement, vivre des momentsde convivialité.La Fabrique solidaire fonctionnegrâce à des volontaires quiproposent des animations gra-

tuites à leurs voisins : atelierd’art floral, atelier de couture,cours d’informatique, club delecture ou encore expositionde photos. Les partenaireslocaux (les associations, lescollectivités, les CCL) s’impli-quent également en proposantdes activités variées. Des sup-ports d’information sont dis-tribués dans les boîtes aux let-tres, à l’accueil des agences deproximité et sur les pagesFacebook dédiées afin demobiliser les habitants autourdu projet. Les collaborateursde proximité jouent égalementle rôle de relais et prennentpart aux activités.

Le dispositif crée une réelledynamique collective et faciliteles relations à la fois intergéné-rationnelles et interculturelles

entre les locataires qui sont déjàplus d’une centaine à s’êtreimpliqués.

Dans le cadre de la réhabilitation de la rési-dence des Lices à Tonnerre dans l’Yonne,Domanys a souhaité intégrer la créationd’un design mural monumental avec Cité-Création, qui a associé les habitants au

projet via une démarche de co-conception. CitéCréation, concepteur et réalisateur desœuvres, a organisé des ateliers créatifsphysiques mais aussi virtuels en utilisant lesréseaux sociaux Facebook et Instagram.

Ce volet digital a permis de mobiliser despublics rarement présents lors des ateliersde concertation : les actifs et jeunes adultes.Sur l’ensemble du projet, 30 à 40 loca-taires ont participé aux ateliers créatifsphysiques et près de 420 locataires se sontengagés au travers des réseaux sociaux,dont 42 % ont moins de 35 ans.« A(r)tmosphère » a non seulement permisde donner une image positive de la rési-dence, autrefois stigmatisée, mais égale-ment de doter la ville d’un nouvel équipe-ment attractif culturellement. Le projet acréé une nouvelle dynamique collectiveparmi les habitants et amélioré la relationavec le bailleur. Le succès de l’opération a conduit Doma-nys à envisager des projets similaires pouraccompagner les réhabilitations techniquessur deux autres villes touristiques du dépar-tement, Chablis et Joigny.

Coopérative Hlm AB-HabitatLa Fabrique solidaire

Domanys A(r)tmosphère

Lieu : Val-d’Oise – Partenaire : Ville de Bezons

Lieu : Tonnerre – Partenaires : association CitéCréation et la Ville de Tonnerre

Présent sur de nombreux territoires inscritsen Quartiers prioritaires de la politique dela ville (QPV) d’Île-de-France, France Habi-tation a souhaité s’impliquer pour favoriserl’emploi sur ces quartiers et permettre à despersonnes en insertion d’accéder, à traversune formation adaptée, au métier de gar-dien. Ainsi, en partenariat avec l’OGIF,l’APES, Etudes et Chantiers et l’Afpols, lebailleur a créé une école de gardiens quis’adresse exclusivement à des personnestrès éloignées de l’emploi.24 personnes en insertion, principalementissues des QPV, ont pu découvrir le métier degardien à travers un stage d’immersion.Douze d’entre elles ont intégré une forma-tion en alternance de six mois, auprès de gar-diens tuteurs de France Habitation et del’OGIF qui les ont accompagnées dans l’ap-prentissage du métier. Sept ont obtenu le titrede gardien d’immeuble et sont en cours derecrutement.

L’opération est le fruit de l’engagementd’une diversité d’acteurs locaux : l’Afpols aassuré les cours théoriques, l’APES estintervenue dans le montage du dispositif eta mobilisé les structures de l’emploi et del’insertion locales pour qu’elles orientent lespersonnes en insertion, la Région Île-de-France et le Fonds pour l’innovation sociale

des ESH ont apporté leur soutien financier,en complément de France Habitation et del’OGIF.En interne, l’ensemble des collaborateursont adhéré à la démarche ; les ressourceshumaines en particulier ont participé acti-vement au recrutement des stagiaires, ausuivi de la formation et à l’évaluation.



Plateforme Internet gratuite,développée dans le cadre duFonds de dotation de Famille &Provence, «Easi pour tous» favo-rise la participation et l’implica-tion des locataires dans l’amé-lioration de leur cadre de vie.Elle permet aux usagers d’expri-mer leurs besoins et attentes et devoir leurs initiatives et projetssoutenus. Ouverte aux acteurs etpartenaires locaux, la plateformese veut opérationnelle. Ellemutualise et met en réseau lesdifférents champs de compé-tence des acteurs au service d’unegestion urbaine de proximitéplus cohérente et proche desbesoins et attentes des habitants.Pour optimiser la conduite duprojet, un animateur local «Easi

pour tous» sensibilise l’ensembledes acteurs des territoires retenuset les mobilise aux enjeux de ladémarche. Par ailleurs, un ani-mateur numérique «Easi pourtous» favorise l’implication deshabitants et partenaires d’au-tres territoires en valorisant leursinitiatives et projets sur le siteInternet.Afin de susciter l’adhésion et laparticipation de tous à la plate-forme, des événements fédéra-teurs sont prévus à l’échelle desquartiers d’Aix-en-Provence. La démarche privilégie une nou-velle forme de relation bailleur-locataire et représente égale-ment pour Famille & Provence,l’occasion d’orienter sa politiqueRSE autour du locataire.

Famille & Provence Plateforme Internet Easi pour tous

France Habitation École de gardiensLieu : Île-de-FrancePartenaire : association APES

Lieu : Aix-en-Provence – Partenaires : Fonds de dotation Famille & Provence et équipe de prestataires Easi pour tous


Faisant le constat du besoin de réaménagerles espaces extérieurs de la résidenceAubuisson, à Nœux-les-Mines, HabitatHauts-de-France s’est engagé dans une

démarche concertée d’aménagement éco-logique des espaces verts. L’opération, à destination des habitants dela résidence, a aussi intégré les résidents dufoyer riverain, géré par l’Association desParalysés de France. Pour mobiliser etimpliquer les habitants, l’association Nœux

Environnement a été sollicitée. Son actiona débuté par une phase de mobilisation etde concertation avec les habitants lors deréunions, visites de sites vitrines et visitesdécouvertes. Puis, l’association a aidé leshabitants dans le développement de leursidées débouchant sur plusieurs actions : lacréation d’un jardin partagé au sein dufoyer de l’Association des Paralysés deFrance, la fabrication de jardins au carré, laconception d’abris à faune, l’aménage-ment des espaces extérieurs de la résidence et la mise en œuvre d’ateliers culinaires.La démarche a permis de mobiliser leshabitants autour de la transformation glo-bale de leur cadre de vie. En requalifiant etdéveloppant les espaces extérieurs, ils ontvalorisé l’image de leur quartier à l’échelledu territoire. Le projet a aussi permis de faireémerger une dynamique citoyenne parti-cipative chez les habitants du quartier.

Confronté à une forte vacancedes places de stationnement,ICF Habitat Nord-Est a décidéde les ouvrir à un nouveaupublic, des utilisateurs non loca-taires. Pour cela, il a sollicité desstart-up : Zenpark, Yespark,Onepark et Parking Facile quiréférencent les places de sta-tionnement vacantes et les ren-dent visibles aux yeux des inter-nautes. La personne intéresséepar la place de stationnementpeut, depuis son smartphone, la

réserver pour une durée adap-tée à son besoin (une heure, unweek-end, un mois, etc.).L’objectif de ce dispositif est derompre avec le modèle de bailmensuel attaché aux places destationnement pour proposerun usage plus flexible, en accordavec l’évolution de la place de lavoiture en milieu urbain et l’ac-croissement de la mobilité enville. La démarche permet aussiau bailleur de contribuer audéveloppement de l’économie

du partage tout en apportantune solution à un problème degestion locative.Les locataires constatent uneamélioration du sentiment desécurité dans les parkings du

fait des flux plus importants.À l’échelle du territoire, le dis-positif facilite le stationnementsur la voie publique et réduitégalement la pollution de l’air.

Habitat Hauts-de-FranceCultivons la solidarité : de la fourche à la fourchette

ICF Habitat Nord-EstParkings partagés

Lieu : Hauts-de-FrancePartenaires : Nœux Environnement, APF

Lieux : Nord et Est de la FrancePartenaires : Zenpark, Yespark, Onepark, Parking Facile


Depuis 2015, le quartier Saint-Lazare, à Marseille, fait l’objetd’un vaste programme d’amé-nagement urbain. Afin de susci-ter l’adhésion de l’ensemble deshabitants du quartier au projet etde créer du lien entre tous lesusagers, Logirem et sa Fondationont choisi une démarche artis-tique et culturelle originale.De cette volonté est née l’œuvre« Incidences », créée par l’artisteÉtienne Rey. Installée en cœurd’îlot, l’œuvre est le résultat d’unlong processus de création etde médiation qui, aujourd’hui,concourt fortement à l’inclusionsociale et culturelle des habi-tants et usagers.

Pour conduire l’opération, Logi-rem et sa Fondation ont mobi-lisé une équipe transversale(Logirem, architectes, collecti-vités et experts artistiques) et sol-licité l’association En Italiquepour une action de médiationauprès des habitants. Ainsi, lesparties prenantes ont pris partau processus de conception del’œuvre ; les collaborateurs ontpar exemple rencontré l’artistedans son atelier, un journal duprojet a été écrit avec les habi-tants, des balades urbaines dansle quartier ont également étéorganisées...Aujourd’hui, l’œuvre lumineusecontribue à animer et valoriser

le quartier à l’échelle de la ville.Les habitants ont pu, à travers ceprojet, retrouver la fierté d’ha-biter le quartier. « Incidences » a surtout été unsupport de mobilisation et d’im-

plication des habitants dans lagestion et l’animation de leurcadre de vie. En ce sens, l’œuvrea par exemple suscité la créationd’un comité d’habitants.

Sur le patrimoine de Moissy-Cramayel,secteur en pleine requalification urbaine, leslocaux vélos étaient aménagés et occupés demanière archaïque. Logivam, en prenant

appui sur la SCIC BicyclAide, a décidé de lesréaménager et s’est engagé dans une actionglobale d’accompagnement des habitantsà l’usage du vélo.

Les vélos hors d’usage ont été récupérés afinde leur donner une seconde vie, un atelierd’autoréparation de vélos a été proposé auxhabitants sur la place du centre-ville. Toutepersonne intéressée a pu amener son véloet, encadrée par des mécaniciens de lacoopérative, le réparer. L’atelier a été uneréussite puisque, en quatre heures, unecinquantaine de vélos ont été réparés.Cette action nécessite une réelle participa-tion des habitants pour apprendre et faire.La dimension pédagogique du projet per-met également la création de liens sociauxpar la réunion et l’échange entre locatairesde tous âges et conditions. Pour le bailleur, cette action symbolise uneapproche différente de la gestion du patri-moine en lui donnant une dimensionhumaine et environnementale. La com-mune s’est également impliquée dans l’opé-ration, par une mise à disposition de maté-riel et de l’emplacement pour la conduite del’atelier.

Logirem et sa Fondation Incidences

Logivam Tous à vélo à Moissy-Cramayel

Lieu : Marseille – Partenaire : Étienne Rey (artiste)

Lieu : Moissy-Cramayel – Partenaire : Coopérative BicyclAide



« Logement Connect » est une borne inter-active et tactile, accessible à tous. Elle per-met aux demandeurs de logement deconsulter l’offre de logement social existantechez plusieurs bailleurs sociaux du territoireet de suivre son dossier de demande de loge-ment dans le Serveur national d’enregis-trement (SNE). Elle permet aussi de se ren-seigner sur les aides mises en œuvre parAction Logement et d’accéder à diversesinformations utiles. Initié par Promocil, ce projet d’intérêtpublic a été proposé à un regroupement dedifférents bailleurs du territoire, créé sousl’impulsion de la Communauté d’agglo-mération Maubeuge-Val de Sambre.Cette borne satisfait le droit à l’informationdes demandeurs tout en respectant le cadreréglementaire posé par la loi ALUR. L’offred’information, complète et immédiate,facilite la mise en relation du demandeur de

logement avec le bailleur mais surtout,apporte de la transparence.La borne « Logement Connect » a été déve-loppée par EDDO, détenteur du brevet.Les bailleurs sociaux des Hauts-de-France,tout comme Action Logement, ont participéau financement du dispositif. Une présen-tation de la borne a été dispensée auprès deplusieurs EPCI de la Région en juin 2017 :elle a abouti à une convention de mise à dis-position entre Promocil et l’agglomérationMaubeuge-Val de Sambre. L’IREV Hauts-de-France et l’Union régio-nale Hlm Hauts-de-France ont égalementsollicité Promocil pour une présentation de« Logement Connect ».

Face aux difficultés des élèves de3e habitant en Quartiers priori-taires de la politique de la ville àtrouver un stage, Logem Loireta développé l’action « Coup depouce aux collégiens sans stage »et a créé un parcours de décou-verte du métier de bailleursocial. L’OPH a mobilisé l’ensemblede ses services pour accueillir sixjeunes: les ressources humainespar un entretien préalable, leservice communication par uneprésentation de l’Intranet et lesagences pour un accompagne-ment continu. Une demi-jour-née a aussi été consacrée à larédaction du rapport de stageavec les jeunes collégiens.

Pour les jeunes, cette opérationa été l’occasion de se faire unpremier contact avec le mondede l’entreprise, et peut-être, desusciter des vocations. Plus lar-gement, l’engagement deLogem Loiret pour l’égalité deschances valorise son imageauprès des locataires. Pour les collaborateurs, l’ac-cueil des jeunes a aussi été lemoyen de valoriser leurs com-pétences métiers en partageantleur expérience professionnelle. Organisé en lien avec les col-lèges, l’accueil des stagiairess’est effectué sur les agencesréparties dans le département ;Logem Loiret souhaite renou-veler cette initiative.

OPH Logem Loiret Coup de pouce aux collégiens sans stageLieu : Orléans – Partenaire : Éducation nationale

Promocil Logement ConnectLieu : Hauts-de-France – Partenaire : EDDO


Tour(s) Habitat s’est engagédans la réalisation de 76 loge-ments locatifs collectifs quiincluent une exploitation maraî-chère professionnelle, auto-nome et économiquement via-ble, installée sur le toit-terrassedu bâtiment, sous la formed’une serre de 776m², et au sol,en pleine terre. La culture va êtredéveloppée en aquaponie pourla serre, et sera biologique ausol. Une culture biologique dechampignons sera installéedans quatre conteneurs mari-times.Outre le fait de permettre àdeux maraîchers de vivre deleur exploitation, le dispositifamène la nature et l’agricultureen ville. Afin de promouvoir laculture, un espace au sol vaêtre attribué aux locataires ainsiqu’un verger et un jardin. Ilsseront conseillés dans l’entre-

tien de ces espaces par les deuxmaraîchers. Le dispositif a pourobjectif global la sensibilisationdes habitants à une alimenta-tion saine.Un groupe d’experts locaux etnationaux a été créé afin de

conseiller Tour(s) Habitat sur ceprojet : INRA, Agroparistech,l’agence d’urbanisme de Tours,le Lycée agricole de Fondettes etla Chambre d’agriculture. L’as-sociation « Fermes d’Avenir » aété mandatée en tant qu’assis-

tant de maîtrise d’ouvrage« technique maraîchage ».La livraison des logements estprévue pour 2019 mais unmaraîcher a d’ores-et-déjà étéretenu : Macadam Farm.

Engagée depuis plusieursannées dans l’accompagnementde ses locataires seniors, laSociété martiniquaise d’Hlm asollicité l’Agence de coordina-tion, d’organisation et de déve-loppement durable et solidairedes territoires pour mettre enœuvre l’Espace Info Seniors.Installé au cœur de la résidenceLa Meynard, depuis janvier2016, l’Espace Info Seniors estun guichet unique de proximitéet de solidarité. Dans un premier

temps, il assure une missiond’accueil, d’information et d’ac-compagnement des locataires.Il est aussi à l’initiative d’unensemble de services adaptésaux besoins et à l’environne-ment des locataires seniors :développement d’actions indi-viduelles et collectives pour laprévention des risques domes-tiques, visites à domicile etmoments de convivialité pour lalutte contre l’isolement ouencore distribution de packs

alimentaires et matériels d’en-tretien pour l’amélioration deleurs conditions de vie.Fondé sur une démarche parti-cipative et solidaire, l’EspaceInfo Seniors complète lesactions réalisées par les servicessociaux locaux et joue un rôle derelais auprès du personnel deproximité. Constituant un cadreprivilégié d’échanges, il amé-liore la réactivité et la qualité deservice rendu aux personnesâgées.

Société Martiniquaise d’Hlm Amélioration et sécurisation du cadre de vie des seniors

Tour(s) Habitat Les jardins perchésLieu : Tours Partenaire : Macadam Farm

Lieu : Martinique – Partenaire : association Agence de coordination, d’organisation et de développement durable et solidaire des territoires (ACOD)


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