yanoo le mag octobre 2010

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Le défi du Jerzual Groupama - Fiche conseil La sœur et le frère Talour pour un Tour du Monde Le photographe Yves Marie Quemener Portrait d’Alexia Jacquot Bruno Heubi - rencontre Le CO Athlénouveau club FFA Un peu d’histoire avec Cartier Le Raid 229 avec Gilbert Toudic Le marathon du Mans Le grand Brassac 2011 Le Bretagne Ultra Trail 2011 Porduits Adidas Pierre Mournetas speaker international Pub Yanoo Foulées du Port à Caen avec Hervé Duhamel Anne Valérorencontre Le France de semi Marathon à Morlaix fin octobre Le sommaire du Mag Octobre 2010 - numéro 7 Chers coureurs, Septième numéro du magazine web, Yanoo le Mag. Ce mag est aussi le vôtre, alors n’hésitez pas à me contacter pour faire paraître des in- fos utiles et enrichissantes. Les articles sont gratuits, seule la publicité reste payante. Si vous souhaitez rédiger un article surtout n’hésitez pas à me contacter : [email protected] Christophe Page 1 Edito Y aNoo le MAG

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Magazine course à pied, Bretagne, Pays de Loire, Basse normandie, trail

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Page 1: Yanoo Le Mag Octobre 2010

· Le défi du Jerzual

· Groupama - Fiche conseil

· La sœur et le frère Talour pour un Tour du Monde

· Le photographe Yves Marie Quemener

· Portrait d’Alexia Jacquot

· Bruno Heubi - rencontre

· Le CO Athlé—nouveau club FFA

· Un peu d’histoire avec Cartier

· Le Raid 229 avec Gilbert Toudic

· Le marathon du Mans

· Le grand Brassac 2011

· Le Bretagne Ultra Trail 2011

· Porduits Adidas

· Pierre Mournetas speaker international

· Pub Yanoo

· Foulées du Port à Caen avec Hervé Duhamel

· Anne Valéro—rencontre

· Le France de semi Marathon à Morlaix fin octobre

Le sommaire du Mag

Octobre 2010 - numéro 7

Chers coureurs,

Septième numéro du magazine web, Yanoo le Mag.

Ce mag est aussi le vôtre, alors n’hésitez pas à me contacter pour faire paraître des in-

fos utiles et enrichissantes. Les articles sont gratuits, seule la publicité reste payante.

Si vous souhaitez rédiger un article surtout n’hésitez pas à me contacter :

[email protected]

Christophe

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Edito

YaNoo le MAG

Page 2: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Le Défi du Jerzual 2010 à Dinan (Côtes d’Armor), l’édition des records !

Comme chaque année à la mi-septembre, la cité médiévale de Dinan est envahie par une horde de coureurs,

tous venus relever le Défi du Jerzual. Depuis 16 ans, cette course, organisée par le club local de l’ACR Dinan

et son président Michel Daugan, connaît un succès grandissant. Sa notoriété s’est étendue à toute la Bretagne

mais aussi au grand Ouest. A l’approche de l’édition 2010, les indicateurs sont encore à la hausse.

A l’origine de ce succès, un parcours atypique (10,9 km) qui

combinent des allées sablées, de la route, le chemin de bord de

Rance entre Léhon et Dinan, avant de rejoindre le port de Di-

nan et de s’attaquer à la « bête », la côte pavée du Jerzual, lon-

gue de 507 m, marquant un dénivelé de 75 m, avec des pour-

centages de pente variant entre 10% et 18%. Au sommet de la

côte, c’est le frisson garanti, des centaines (des milliers ?) de

spectateurs attendent les coureurs pour les haranguer d’encou-

ragements. Le passage devient tellement étroit que les cou-

reurs sont obligés de former une file indienne. Cette ambiance

évoque d’emblée les étapes de montagne du Tour de France

cycliste. Certains comparent aussi le Jerzual au ‘’mur du

Grammont’’ du Tour des Flandres.

Après quelques lacets dans le centre historique de Dinan, l’itinéraire rejoint enfin les allées sablées le long des

remparts. Pour les participants à la course populaire, constituée d’une seule boucle, c’est l’arrivée (5,5 km).

Pour les prétendants au Défi, c’est l’entame de la seconde boucle.

L’épreuve présente un palmarès plutôt prestigieux. Elle compte entres autres parmi ses précédents vainqueurs :

Fabrice Jaouen, Mickaël Thomas, Anthony Saudrais chez les hommes, Béatrice Céveno et Sandra Latimier

chez les féminines. Pour la petite histoire, la championne internationale de trail, Karine Herry s’y est imposée

en 2005, alors qu’elle était en vacances dans la région, en s’inscrivant à la dernière minute.

Dinannais de cœur tout en étant licencié à Pacé en Courant, Christopher

Yris s’est imposé lors des deux dernières éditions. Seulement voilà, cette

année, Yris est un peu moins bien, il manque d’entraînement. De plus, un

autre coureur en pleine ascension souhaiterait lui contester la suprématie

locale, en la personne de Frédéric Hamon (Rance Jogging). Mais un troi-

sième larron s’est inscrit dans la semaine et pas des moindres, il s’agit de

Yves Piéderrière (AS 22), double champion départemental de cross-

country, qui a déjà participé plusieurs fois à l’épreuve. Celui-ci est en for-

me puisqu’il a gagné Arradon-Vannes le week-end précédent, devant un

certain … Frédéric Hamon.

Dès le départ de la course, les deux feux follets locaux, Yris et Hamon, lancent frontalement les hostilités. Parti

plus prudemment, Piéderrière les garde un temps en point de mire avant de passer la surmultiplié et de franchir

en tête le premier passage en haut du Jerzual. Il ne sera plus rejoint. Hamon tente en vain de suivre le rythme

dans la côte, en y laissant certainement beaucoup de forces. Yris a compris quant à lui qu’il ne s’imposerait pas

une troisième fois consécutive. Plus patient dans la côte, il va bientôt fondre sur Hamon dans le second tour

pour finalement remporter le duel local. Grand vainqueur, Piéderrière en profite pour battre le record de l’é-

preuve en 35’ 10’’. Chez les féminines, Béatrice Céveno (Pays de Paimpol Athlétisme) s’impose en 41’ 57’’

devant Sandra Latimier (LPA/Sport 2000) et Gaëlle Houitte (Pacé en Courant). Dans la course populaire (221

arrivants), ce sont Matthieu Garel (UACA Saint-Brieuc) et Sabrina Léon-Huguet (Bruz athlétisme) qui l’em-

portent.

Record chronométrique pour Yves Piéderrière, et record de participation pour les organisateurs avec pour la

première fois, le franchissement de la barre symbolique des 1000 arrivants (1027 précisément), ce qui devrait

faire du Défi du Jerzual la course hors stade la plus courue en 2010 dans les Côtes d’Armor. Rendez-vous en

septembre 2011 pour un nouveau Défi. Photos : Nicolas Verdès (My Iron Team)

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Page 4: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Age : 28 (Karen) et 29 ans(Gwénaël)

Club athlétisme : Jogging club sablais tous les deux

Triathlon : Brest Triathlon pour Karen et Triathlon Club Joué les Tours pour Gwénaël

Métier : Dermatologue pour Karen et Responsable Matériel dans une entreprise de TP

pour Gwénaël

Depuis combien de temps courrez vous ? Gwen :depuis 15 ans : 1ere licence en minime 2 au RCN

Quels perfs ? 10 km : 31 min 26 (cette année) - 5000 : 15 min 08 et 88ème au cham-

pionnat de france FFA (ma meilleure perf) et 8 qualifications.

Karen :Je cours depuis 10 ans, mes débuts en UGSEL à l'école en junior et depuis j'ai

fait toutes les saisons de cross avec mon premier club le RCN et un peu de piste (1500 m, 3000m et 5000m). Mes débuts en tria-

thlon remontent à 3 ans avec une licence au Brest triathlon.

mes perfs : 8ème au 5000m piste au championnat de France jeune en 2004, mon record au 10 km : 38'40, participation chaque

année au France de cross. En triathlon : participation en équipe D2 avec Brest Triathlon en 2010, victoire en 2009 au triathlon

de Plouescat, et en 2010 au triathlon de Huelgoat et victoire par équipe au triathlon de Plouay en 2010.

D'où vous ai venu ce projet de faire le tour du monde (ou semi tour du monde) ?

Gwen -C'est Karen qui a mis l'idée en avant, elle en parle depuis 3 ou 4 ans, moi je trouvais au départ l'idée irréalisable. Ensuite,

c'est l'envie d'aventure, de découverte du monde et de voyager qui nous me pousse à partir. Nous naviguons aussi avec nos pa-

rents depuis notre plus jeune age et nous pouvons dire que la mer est un univers qu'on apprécie.

Karen :- Le projet remonte à très loin puisque nos parents en parlent depuis tout petit, sans avoir jamais concrétisé leur rêve par

les contraintes du travail, de leur famille. On trouve toujours des raisons pour remettre à plus tard... Et puis, un jour on a décidé

de poser une date, d'enfin réaliser ce rêve. J'ai pris une disponibilité et Gwénaël a quitté son emploi. C'est vrai que de nos jours,

les gens sont mobiles, on ne reste plus dans la même entreprise toute sa vie. Connaissant le tempérament de Gwénaël, j'ai tou-

jours pensé qu'il retrouverait un autre emploi au retour. Ce genre d'expérience est aussi un atout sur le CV. Le plus dur en fait

sera de quitter la famille et les amis.

Vous en avez besoin ? Gwen : Je suis dans le même poste depuis 4 ans et demi et bien qu'il soit très varié et enrichissant, je ressent le besoin de voir

autre chose. Je veux vivre cette année différement : simplicité, aventure, découvrerte est ma motivation.

Karen : Un besoin, oui et non, car je me sens très bien dans ma vie en France, et je pense d'ailleurs revenir m'installer en Breta-

gne par la suite. Ce que je voulais vivre, c'est une vie sans contraintes d'horaire, moins de stress, une vie en harmonie avec les

éléments naturels. C'est un peu les mêmes envies qui me pousse à courir, ce sentiment de liberté que l'on recherche dans l'effort

et dans la nature.

Ca a fait peur à vos amis, votre famille ? Gwen: Nos amis trouvent tous le projet génial et original et nous soutiennent dans la démarche. Pour nos parents, c'est différent,

il appréhendent notre projet : pour eux, le bateau est petit et notre date de départ tardif, mais ils savent qu'on est bien préparé et

bien déterminé.

Karen : En général, notre entourage qui connait le bateau, la navigation et notre préparation est rassuré. Mais tout le monde sait

que même bien préparé, on n'est pas grand chose face à la mer, même les meilleurs se sont fait surprendre. Il y a certes un dan-

ger, mais on le minimise au maximum par la préparation du bateau.

Depuis combien de temps le préparez vous ? Nous avons commencé notre préparation en novembre dernier : d'abord en s'essayant sur un voilier de location, puis en définis-

sant notre projet : parcours, type de bateau, budget ... L'achat du bateau s'est fait en mai, et les réparations et l'entrainement en

mer cet été.

Coureurs à pied—ils partent faire le tour du monde en bâteau—la sœur et le frère Talour

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Comment prépare t on un tour du monde ?

Gwen: Dans notre cas, nous avons choisi un bateau petit (8.5 m) mais ayant fait ses preuves et bénéficiant d'une excellente ré-

putation. Nous avons beaucoup travaillé pour avoir un bateau "neuf" : nous avons changé le gréement, révisé le pilote et

le moteur, installer du matériel pour détecter les autres bateaux et un second panneau solaire pour produire l'électricité ... Pour

partir tranquille, il est impératif de connaitre son bateau sur le bout des doigts, de façon à réagir avant la casse : un câble qui

frotte, un boulon qui se desserre, une pièce qui vibre anormalement. Nous avons aussi rassembler les cartes et informations pour

l'ensemble de notre année de navigation jusqu'à l'Amérique Centrale.

Karen : Je me suis rendue compte pendant cette préparation qu'il fallait connaitre la mécanique, l'électricité, l'électronique, les

moteurs, la voilerie, bref il faut être touche à tout, et je m'y met peu à peu, guidée par les conseils de Gwénaël. Moi, je m'occu-

pe surtout de l'aspect médical du voyage, j'ai entrainé Gwénaël à faire des sutures, et constitué une trousse à pharmacie complè-

te.

Cette année de "vacances" vous permettra de réaliser un rêve ? de souffler ? de partir sur un autre projet derrière ?

Gwen: En effet, cette année permet de concrétiser un rêve et vivre sans contrainte de temps. En mer, ce sont le vent et le temps

qui commandent donc c'est à nous de s'adapter. La navigation est pour moi le meilleur moyen de faire un "break" et je compte

bien revenir dans un an, motivé pour rebondir sur un nouvel emploi.

Chacun aura son rôle sur le bateau ? Idéalement, nous devons tous les deux être parfaitement autonome dans le maniement et la navigation. Maintenant, c'est vrai

que Gwen est plus technique et s'occupera l'entretien alors que Karen s'occupera de la santé de l'équipage : bonne complémenta-

rité !!!

Vous avez pris des choses avec vous pour se souvenir de vos amis, pour lire, écrire ... ? Nos amis nous ont tous donné le livre de leur bibliothèque qu'ils ont le plus aimé : nous auront le temps de lire pendant nos tra-

versés océaniques. Quand on sera à terre, on retrouvera des contacts avec nos amis par internet.

90 jours de mer au total .. ça laisse du temps pour courir ? 90 jours, c'est en effet ce que nous compte pour réaliser les 11300 miles nautiques qui nous attendent (un peu plus de 20 000

km). Toutefois, nous avons prévu beaucoup d'escales : Espagne, Portugal, Madère, Les Canaries, Les Antilles, Le Vénézuela,

l'Amérique centrale, Les Bahamas, les Açores ... Nous apportons bien sur nos runnings et nos 2 vélos pour découvrir tout ça !

L'objectif ne sera plus la compétition mais la randonnée : un peu l'esprit des ultra traileurs.

Comment voyez vous votre retour en France ? Ce sera peut être difficile de retrouver des points de repères, mais la vie s'en chargera pour nous : Karen devra passer sa thèse et

son mémoire en plus de sa dernière année d'internat. Pour Gwen, c'est l'inconnu ... je chercherai un emploi à mon retour, l'appel

aux employeurs est lancé!

Coté sport, je ne sais pas si on reviendra à la compétition ou seulement au sport loisir. Une chose est sure, on continuera la cour-

se à pied, et le multi-sport!

Quel est votre blog ? http://voilierapache.unblog.fr/

Des choses à dire aux coureurs : Gwen: La décision de se lancer dans ce projet a été difficile à prendre mais dans la vie, il me paraissait indispensable de concré-

tiser mon rêve qui s'écarte des routes classiques pour vivre l'aventure.

Karen: Quand on veut, on peut, il faut foncer!

Suite de l’article de Gwen et Karen Talour

Page 6: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Yves-Marie Quemener Reporter-Photographe habitant à Nantes ( et rêve d'ha-biter Douarnenez ... )

Depuis combien de temps tu fais ce métier ? Depuis toujours dans ma tête, officiellement depuis 1990 environ après avoir été instituteur quelques années. 90 95 piges diverses. 1995 salarié à temps partiel au magazine vo2 .

Pour qui travailles tu ? VO2, le nouvel obs, le Point

expliques nous ce que tu fais, réalises ?

Le métier change. Au début c'était surtout un boulot de photographe accompagné

d'un journaliste. Aujourd'hui on nous demande plutôt d'être polyvalent du texte à la

photo en passant par la vidéo

Tes + beaux souvenirs ?

Les grands reportages à l'étranger sur les trails ou Ultra comme le mont Ca-

meroun ou le Népal et la Badwater. J'ai aussi été photographe d'agence pour

trois JO de Barcelone à Sydney en passant par Atlanta.

Que penses tu de l'évolution de la course sur route, des trails en France ?

Chacun y trouve chaussure à son pied. En vieillissant on aime le trail pour le côté contemplatif et personne pour

te reprocher ton chrono ... mais j'aime encore me défoncer sur un cross .. beaucoup de courses en France et beau-

coup de mérite pour les organisateurs. Le français à la critique facile mais quand il faut y aller personne ne lève le

doigt ...

Et l'ultra ?

Admiratif ...

Ton métier a changé en 20 ans ?

Oui mais c'est aussi ce qui fait son charme . tant que l'humain reste au

milieu du débat et qu'on a le temps de boire une bière à l'arrivée avec

les copains ... Sur que le métier n'est pas routinier

Tu as fait des expos partout en France.. parles nous en ...

Un expo sur l'ultra principalement qui tourne bien à la location.

Le plus sympa ça a été les rencontres avec les scolaires qui

étaient passionnés et posaient beaucoup de question comme la

dernière expo organisée dans une chapelle par le club de l'AR

SUD LAC près de Nantes

As-tu des choses à nous faire partager ?

Vivons nos rêves sans limite ........ et le tome 2 du livre "courir

un monde sans limite" sortira en décembre aux éditions vo2 !

Gardez une place sous le sapin …

Merci Yves Marie

Rencontre avec Yves Marie Quemener—photographe professionnel

Page 7: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Rencontre avec Alexia Jacquot—A 28 ans, l’ultra même pas peur !

JACQUOT Alexia du club de Ploeren Endurance—28 ans.

Je cours depuis maintenant 16 ans grâce au cross de l'UNSS, mon 1er cross n'a pas été un bon souvenir

car j'avais trouvé ça dur mais en me classant 10ème je me suis qu'il serait pas mal de creuser un peu plus

de ce côté car il y avait peut-être une possibilité de faire mieux en se motivant et en aimant courir.

De là j'ai enchainé les cross et la saison d'athlé que j'ai adoré. Durant 5 ans je

n'ai pas arrêté les compétitions qui m'emmenaient en qualification des Cham-

pionnats de France ; aussi bien en cross qu'en athlé. Après avec le temps et

et les études je ne pouvais que courir de temps en temps puis j'ai repris à fond

durant 4ans pour mon boulot avant un arrêt de 18 mois et à l'issue une reprise

très active jusqu'à aujourd'hui.

Mon type de courses jusqu'à maintenant était très large, j'allais du 10/15 km

sur route, en passant par les trails, l'ultra et les courses horaires.

Mais voyant que ma VMA n’était pas si mal que ça et que je peux encore

l'améliorer je vais exclusivement me consacrer cette hiver sur les cross, en fin

de saison de cross m'essayer sur un 10km et voir pour un 10km à LABEL

avant de repartir sur du trail court et en finir pour le moment avec le monde de

l'ultra.

Pour ce qui est de l'entrainement, tout dépend de ce que je prépare, si c'est juste

comme c'est 3/4 sorties par semaine sinon c'est selon mon plan d'entrainement

qui inclut toujours un travail de VMA etc.... de la piste bien sur et du renforce-

ment musculaire.

Je fais 2 sorties/semaine avec le club et mon entraineur n'est autre que Xavier

TREMAUDAN.

Pour tout ce qui touche à notre région en épreuves je crois qu'on ne peut pas se

plaindre et que nous avons un vaste de choix de courses et que cela évite de

faire des kilomètres pour aller courir.

La mentalité est très bien, même si le truc qui m'énerve le plus sur les courses, c'est de voir des papiers

de barre ou des gels vident à même le sol surtout sur les trails.

J'apprécie aussi les personnes qui durant une course vous motivent en lâchant un encouragement ou tout

simplement en restant avec vous pour garder un bon rythme.

Ce que j'apprécie le moins c'est la personne qui vous empêche de passer des le départ en vous bloquant,

qui se met derrière vous quand il y a du vent et ne prends jamais le relais, qui reste dans votre rythme

durant toute la course et qui vers l'arrivée fait tout pour être devant vous et si vous avez le malheur de

sprinter en passant devant cette personne vous fusil du regard.........cela m'est arrivé 2/3 fois.

Je pense que les mecs qui courent avec moi tout le long du course c'est très très bien, car on peut former

un petit groupe tout en donnant le rythme chacun notre tour et ainsi resté dans un temps que lo'n se don-

ne avant le départ c'est très motivant ; c'est un peu comme faire du fractionné à plusieurs quand on est du

même niveau on se motive deux fois plus.

Chrono :

-Pas encore de courses officielles mais juste des courses du coin

*Arradon (10.2km) : 40'25"

*Tricondat (21km) : 1h49'

*12H de Ploeren : 92km

*Krapadoz Deiz (67km): 8H19'

*Course nature de Séné (13km) : 1H03"

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Rencontre avec Bruno Heubi—spécialiste français de l’ultra

Heubi Bruno - EFSRA Reims—50 ans—Sainte Gemme (51)

Depuis combien de temps cours tu ?

Depuis 38 ans. J’ai pris ma première licence en 1972.

Depuis combien de temps tu es sur l'ultra ?

1996 avec ma première tentative sur 100km à Rognonas

Tes meilleurs chronos, meilleurs place ?

6h51’25 sur 100km - 11ème

aux championnats du monde 2002

242,382km sur 24h - 9ème

aux championnats du monde 2009

1er

des 100km de Millau 2005

Toi et l'équipe de France ? Important ? Nécessaire pour progres-

ser ?

Durant 7 ans de 1998 à 2004, rien n’était plus important pour moi

sur le plan sportif. J’axais toute ma saison sur les deux échéances

internationales majeures (championnat d’Europe et championnat du monde). Il a fallu que je quitte la sélection et

que je gagne Millau pour me rendre compte à quel point tout cela n’était qu’une partie d’une carrière d’athlète de

longues distances.

De ce fait, j’ai pris mon retour en équipe de France de 24 heures avec beaucoup plus de recul. C’est du bonus, mê-

me si je suis très fier car cela fait de moi le seul coureur(avec Mohamed Magroun) à avoir été à haut niveau si long-

temps dans ces deux disciplines.

La préparation est elle différente quand on prépare un 24h, un raid du golfe ou autre ultra ? sur quoi tu vas cibler

tes séances selon les courses ?

Oui. Et c’est cela qui fait le charme de cette discipline. Pour préparer un 24h, je ne vais pas forcément tourner en

rond sur un circuit mais je privilégie les parcours plats pour bien m’imprégner de mon allure de course. Si je prépare

le raid du Golfe, je vais aller sur des chemins et des terrains variés. En fait, j’essaie de reproduire les conditions de

l’épreuve que je prépare. Pour Millau je vais faire des enchainements de longues côtes sur route à monter et redes-

cendre.

Sinon, pour chacune d’elles je programme, dans ma semaine type, de la VMA et de l’EMA pour travailler ma puis-

sance et mon endurance aérobie.

Quelles séances préconises tu à des personnes qui démarrent dans l'ultra ? Comment les faire évoluer sur les

séances ? As tu quelques recettes ?

J’entraîne beaucoup de gens qui se tournent vers moi quand elles désirent

se lancer le défi de faire leur première épreuve au-delà du marathon.

Le premier conseil que je leur donne c’est de ne pas vouloir brûler les éta-

pes. C’est humain, on veut voir jusqu’où on peut aller. Alors on veut faire

un 50km puis un 80, un 100 et très vite plus long encore. Moi, il m’a fallu

des années d’entraînement pour « banaliser » certaines distances et m’en

servir de préparation pour des plus longues. Si on va trop vite, le corps n’a

pas le temps d’assimiler toutes ces charges d’entraînement. On se blesse

ou on ne progresse plus. La progressivité est très importante dans la cons-

truction d’une carrière d’athlète.

Les séances que je préconise en priorité sont celles qui sont spécifiques à

l’épreuve. La spécificité d’un entraînement est déterminante pour permet-

tre au coureur d’être prêt à affronter ce qui fait la particularité d’une

épreuve. Enfin, la nécessité de varier les contenus de l’entraînement per-

met à la fois d’entretenir la motivation et de surprendre pour mieux pro-

gresser.

Page 9: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Suite article de Bruno Heubi

Côté alimentaire, on parle de sel, de minéraux pendant les courses ? et toi ?

J’évite de jouer les apprentis sorciers... Je suis le premier à critiquer les gens qui se prennent pour des entraî-

neurs dès qu’ils ont fait un plan et alors qu’il n’ont aucune formation. Entraîner c’est un métier. La nutrition

sportive, c’est la même chose. Je fais donc appel à des personnes compétentes qui m’accompagnent tout au

long de la saison en me conseillant et en me guidant pour être le plus performant le jour J. J’ai donc choisi une

marque (bretonne d’ailleurs) qui propose les produits les plus naturels possible. Je sais que plus ce que je man-

ge est naturel et mieux je l’assimile. J’évite donc ce qui contient des produits chimiques ou des conservateurs.

Ensuite, je fais en sorte d’alterner ce que je mange afin de ne pas surcharger mon estomac par trop de protéi-

nes ou trop de glucides. Pour cela la personne qui me conseille est capable de me dire à l’instant T ce vers quoi

je dois me tourner en priorité. Parfois par exemple on a envie de manger de la compote et si ça passe bien d’en

reprendre. Ce serait alors trop de fibres et il est donc bon dans ce cas de passer sur des protéines (une soupe

par exemple) ou des glucides simples (boissons de l’effort). Tout cela est une subtile question d’équilibre ali-

mentaire et d’apport énergétiques. Et c’est une affaire de spécialiste.

Côté mental, on le gère comment sur un 24H ? Ca se travaille un mental ?

Avant que je franchisse le pas du 24 heures, il m’a fallu du temps. Cela me paraissait presque impensable de

courir aussi longtemps. Je me demandais aussi comment il était possible de tourner sur un circuit de 1km alors

qu’à l’entraînement c’est une chose que je ne supporte pas. Mais le jour J, on oublie complètement que l’on

tourne en rond. Au contraire, on est content de retrouver à chaque fois ses proches, les spectateurs, le speaker

de la course. Bien entendu, il y a des moments difficiles mais ils se gèrent plus facilement sur un boucle réduite

que face à une ligne droite interminable ou au milieu de nulle part! Je n’ai donc jamais fait de séances sur des

tours de 1km pour m’habituer. Je n’ai jamais couru la nuit non plus. Quant au mental, je pense que la meilleure

façon de le travailler c’est d’être prêt le jour J. Quand le corps répond présent, le tête suit. Evidemment il y a

des athlètes plus capables que d’autres d’aller puiser au fond de leur réserves ou de résister dans les moments

difficiles, mais cela ne se travaille pas particulièrement. Cela s’améliore avec la pratique et l’expérience mais

c’est surtout une qualité que l’on en soi.

Une équipe est présente lors de tes courses (ta femme et ton fils au raid du golfe..). Ils te suivent partout ?

C’est nécessaire pour toi ?

Indispensable ! J’ai pris cette habitude de partager avec mes proches. Nous sommes une famille de sportifs (ma

femme est enseignante d’EPS comme moi) où tout le monde court. Même la petite amie de mon plus grand fils

s’y est mise aussi alors qu’elle n’avait jamais couru. Ils me suivent effectivement partout et sont d’ailleurs partie

prenante des choix que je fais.

Partager ses émotions, les hauts, les bas, ce sont des moments forts qui restent gravés à jamais. Passer la ligne

d’arrivée d’un 100km en tenant la main de mes enfants avec qui j’ai parlé, échangé, communiqué durant toute

l’épreuve est un moment d’émotion indescriptible. Ils sont un soutien énorme pour moi. Grace à cela, je donne

une dimension familiale et humaine à mes objectifs qui ne se cantonnent pas à des choix égoïstes. J’ai conscien-

ce d’être un privilégié de pouvoir les avoir derrière moi comme cela. A l’inverse, je les entraîne et je les accom-

pagne sur leurs compétitions. D’ailleurs, leurs résultats ont bien plus d’importance à mes yeux que les miens.

C’est leur épanouissement à travers ce sport qui compte plus que tout pour moi.

Objectifs 2011

Le tour du Golfe car c’est une magnifique épreuve qui correspond à mes capacités physiques de piètre trailer. Et

puis le cadre est vraiment exceptionnel. Cette année, je me suis perdu avec pas mal d’autres favoris. J’étais avec

Loïc Lebon et Christophe Martin quand nous nous sommes retrouvés au milieu de nulle part alors que nous sui-

vions pourtant le balisage. J’ai donc envie de connaître l’arrivée sur le port qui, sur ce que j’en ai vu, ressemble

aux arrivées qui vous marquent à jamais comme sur certaines courses mythiques.

Je vais aussi programmer un 24h car je ne peux pas rester sur cet arrêt (pour cause d’hypothermie) que j’ai

connu aux championnats du monde à Brive cette année.

Merci Bruno

Page 10: Yanoo Le Mag Octobre 2010

P a g e 1 0

UN nouveau club FFA à Concarneau—Le CO Athlé

Le Concarneau Olympique Athlétisme. C’est le nouveau club d’athlé en Sud Finistère… A l’heure où les clubs

FFA se rassemblent, fusionnent, où les sous sections se développent, à Concarneau c’est une nouvelle page qui se

tourne.

C’est depuis le 7 juillet que le nouveau club FFA est né au stade du Porzou à Concarneau. C’est depuis plus de 40ans que la structure existe avec au départ l’amicale Laîque de Concarneau, puis repris en section de l’Ulacq

(club FFA de Quimper).

Ci contre Romuald Cadiou, l’entraineur et Stéphane Le Goanvic le

nouveau président du CO Athlé.

Romuald raconte :

La ville de Concarneau a demandé un club FFA dans sa propre ville avec un siège à Concarneau. Après toutes ces années d’entraineur au sein de différentes sections, il était naturel de répondre favorablement

aux demandes de la ville.

En cette nouvelle rentrée, le club accueille plus de 70 jeunes (école athlé à benjamins) et quelques dizaines de

plus grand (minimes à juniors). « nous espérons faire venir d’autres jeunes d’ici quelques mois ».

Le nouveau club de Concarneau a pour objectif de faire progresser les jeunes en athlé, et de les conserver le plus longtemps possible. « Nous comptons sur un fort soutien des parents des jeunes athlètes. Cela nous pousse à

continuer nos efforts confit le président Stéphane Le Goanvic ».

Le Concarneau Olympique Athlétisme compte encore d’autres soutiens sur Concarneau comme l’asso des fou-lées bleues. Le club ne manque pas de projet puisqu’elle espère organiser un cross en 2011, ainsi qu’un trail (le

TRAIL DE KERIOLET le 15 mai 2011—trail de 14km, avec un parcours unique ET MAGNIFIQUE !!!)

Les horaires d’entrainement sont le samedi pour les jeunes de 14h à 16h, et le mardi/vendredi pour les autres de

18h30 à 20h30.

Page 11: Yanoo Le Mag Octobre 2010

En décembre 1888, l’Anglais George Littlewood gagna le championnat du monde des six jours en course à pied à

allure libre « go-as-you-please ». Cette épreuve réservée aux coureurs professionnels se déroula au Madison Square

Garden de New York.

Littlewood améliora d’un peu plus de 3 km la meilleure performance mondiale de l’Américain James Cathcart qui

venait de réaliser 1000,613 km en février de cette même année.

623 miles et 1230 yards ; 1003,832 km c’est la distance parcourue par

l’Anglais, ce qui est toujours la 2e performance mondiale indoor derrière

les 1034 km de Jean-Gilles Boussiquet à La Rochelle en 1992.

Littlewood avait déjà tenté de battre le record de Cathcart en mai 1888,

toujours à New York, mais sans succès ayant quand même parcouru

983,711 km !

George Littlewood était donc motivé ce lundi 27 novembre 1888, et

quand le départ fut donné, tout de suite il prit la tête de la course avec

une moyenne horaire avoisinant les 10 miles, 16 km/h s’assurant une

confortable avance sur ses poursuivants. Mais lors de ce 1er jour Little-

wood s’hydrata souvent et abondamment avec sa boisson favorite la

bière anglaise Bass Pale Ale, ce qui lui provoqua des douleurs d’es-

tomac.

A la fin du 2e jour le mardi il avait rétrogradé en 4e position 23 miles der-

rière le leader. Abandonnant alors son breuvage favori il retrouva ses

sensations et commença à remonter au classement.

Le mercredi midi il était 3e à 8 miles du 1er et progressait à une moyenne

de 5 miles à l’heure, 8 km/h.

Le vendredi matin il passait en tête mais le soir de ce cinquième jour, alors qu’il s’apprêtait à faire une pause pour

soigner ses pieds, un individu à la solde d’un concurrent versait de l’alcool dans sa bassine sur le bord de piste, Lit-

tlewood eut les pieds et les jambes brûlés. Ces pratiques n’étaient pas rares à l’époque des deux côtés de l’Atlan-

tique lors des courses multi-days, le sport devenait alors un business !

Malgré cet incident Littlewood conserva la 1re place de la course et le samedi soir à 18 heures il avait parcouru 613

miles, il avait alors 4 heures pour faire 8 miles et battre le record des six jours de Cathcart.

Il y parvint vers 20 heures, Albert Cathcart présent dans la salle du Madison Square Garden alla sur la piste féliciter

Littlewood dès que son record fut battu sous les applaudissements des 10.000 spectateurs venus encourager l’Ang-

lais ce dernier jour. Il lui restait encore 2 heures pour terminer cette épreuve de six jours, quoique boitillant il par-

couru un peu plus de 3 km pour porter sa performance à 1003,832 km, ce qui est toujours le record Britannique de la

plus grande distance parcourue en six jours.

Le 2e de cette course était l’Américain Daniel Herty avec 973,653 km.

Le vainqueur reçu 1000 dollars plus 200 livres sterling pour le record

Il faudra attendre presque un siècle pour que cette marque soit améliorée par le Grec Yannis Kouros ; 1022,068 km à

New York en 1984.

George Littlewood est décédé en 1912 à 88 ans

Merci à Cartier (Thierry Lefeuvre) pour l’article

Le pédestrian George Littlewood—un peu d’histoire avec Cartier

Page 12: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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samedi 25 septembre 2010 à eu lieu le Raid 229 (22, départ des Côtes d’Armor et 29, arrivé dans le

Finistère).

Le rendez vous était fixé à 5h30 avec Pascal Uguen mon binôme Plouezoc’h. Arrivé sur place

nous attendent les autres concurrents, c’est l’heure du petit déjeuner. Le temps de discuter un peu et

viens le moment du briefing de Patrice Ollive et Stéphane Madec des membres de courir à l’Infini.

-> 1 seul ravitaillement solide / 1 seul ravitaillement liquide / Barrière horaire fixée à 6h15 mi-parcours

/ Lampe frontale et un portable conseillé

Dehors à 6h30, le car est prêt pour nous déposer sur le lieu du départ, seulement connu des organisa-

teurs ! Il est 7h15, il fait encore nuit, nous arrivons sur la commune de St Efflam au du Grand rocher

très connu pour son point vu panoramique. Le départ de St Efflam faisant honneur à Christian Efflam

parrain du raid 229).

Le départ étant fixé à 8h00, chaque binôme est invité à poser pour une photo souvenir. Dernière consi-

gnes, photos de groupe. La prévoyance d’une bonne météo pour la journée et les organisateurs nous souhaitent une belle ballade.

8h00 le top départ est donné, les binômes partent sur le GR34 et voilà les premières difficultés (le grand Rocher), les premières mar-

ches…. Quelques minutes plus tard, le jour se lève et déjà on s’en prend plein les yeux sur la plage de St Efflam au levé du soleil.

Rapidement nous sommes un petit groupe de deux binômes, moi avec Pascal Uguen et Franck Rivalland avec Vivien Batista.

Pour ma part je décide d’aller devant et de faire le meneur d’allure. Un choix qui par la suite s’avérera pas trop payant … Pascal se

prend une branche trop basse et un peu plus tard une chute … sans que je ne m’aperçoive de rien (excuse-moi Pascal…). C’est Franck

et Vivien qui m’ont informé de ces accidents de parcours. A ce moment je décide de fermer le groupe et de laisser Franck de mener la

tête.

Le premier ravito arriva, le binôme de Franck et Vivien nous accompagnant, je décide de partir sans attendre Pascal et moi. Nous les

laissons par prudence car nous étions au pied de la pointe de Beg-ar-fry, la partie la plus difficile du parcours.

Petit à petit aux kms 38 nous rattrapons nos « adversaires » du jour et nous voilà au deuxième ravito, les jambes se font sentir mainte-

nant, l’objectif maintenant est de préserver notre place sur le podium sachant que le binôme de Maurice Thépaut et de Stéphane le Duc

était à 20 minute devant.

Nous voilà arrivé à Primel Trégastel, Franck et Vivien nous laissent partir devant. Pascal prend son allure d’ultra traileur, je m’efforce

de le suivre et nous partons direction Térénez, St Samson vu sur le Château du Taureau. La chaleur et le soleil sont au rendez-vous.

Nous marchons lorsque le parcours nous y oblige; les kms paraissent de plus en plus longs.

Nous voilà arrivé au Dourduff en mer, ancien arrivé du semi de la Baie de Morlaix qui avait lieu tous les ans jusqu’en 2003. Je disais à

Pascal que je n’avais plus d’eau que je ne pourrai pas continué car ils nous restaient encore six kms. Pascal me propose de me dépan-

ner en eau et voilà j’aperçois Ariel Le Treut bénévole de l’organisation qui me dit qu’il avait mis un point d’eau supplémentaire à cau-

se de la chaleur. Rien que de le savoir, j’allais mieux. Le temps de faire le plein en eau nous repartons dans les sous bois le long du

Dourduff en mer.

Pascal me dit voilà la flamme rouge, soulagement, je me retourne, personne à l’horizon derrière nous et repartons de plus belle dans

cette ascension finale.

Au somment, enfin l'arrivé dans le bourg de Plouezoc’h, Patrice nous attend pour nous accompagner dans les 500 derniers mettre et

pour et en attente de nos commentaires du parcours.

Une grande satisfaction de terminé cette superbe épreuve, sur un parcours vraiment resplendissant que costaud.

Pour conclure je tiens à remercier en premier Pascal Uguen avec qui nous avons réussi une belle performance.

Un grand merci à toute l’équipe de courir à l’infini qui nous permets encore une fois de participer à une belle aventure en toute simpli-

cité. Un Grand merci à la masseuse, Gene Efflam la femme de Christian.

Retour le Raid 229 avec Gilbert Toudic—Team Yanoo Run

Gilbert est équipé par Adidas et Yanoo de la

chaussure Supernova Riot Trail, et du textile

technique Adidas. Team Yanoo Run

Page 13: Yanoo Le Mag Octobre 2010

La première édition du marathon du Mans—Il est entré dans la légende !

Tony Mogis peut être fier de sa première édition

« Marathon du Mans ». C’est plus de 900 coureurs

au départ sur le marathon, et 603 équipes (relais à

3) qui se sont élancés dimanche 3 octobre 2010.

Le parcours était un peu unique en son genre. Cou-

rir sur le circuit des 24H du Mans auto. L’organi-

sation a même refusé du monde sur le relais, à peu

près 150 équipes refusées.

Tony (ci contre) avait ce projet depuis 2003, mais

il n’en était pas question pour des raisons d’autori-

sation (ouvrir la route de Tours, et de Mulsanne).

C’est plus de 500 bénévoles qui ont permis la ré-

alisation de cette première édition. Le marathon du

Mans, mode première édition totalise plus de 2750

participants …

Tony Mogis est un organisateur dans l’âme depuis plus de 11 ans. Il a démarré en étant directeur marketing du club

de basket en pro A du Mans. Puis dans les années 2000, Tony a lancé les 24H rollers. Aujourd’hui c’est plus de

15000 sportifs rollers qui viennent de partout en France et hors France (25% d’étranger).

En 2011, Tony repart sur ses évènements : le 24H roller en juin, un nouveau projet de Roller sur Paris, et le prochain

marathon du Mans le 23 octobre 2011 avec en nouveauté une course femme de 5km « les demoiselles du Bugati » le

dimanche apm.

Ci-dessous, les photos du départ du marathon relais.. Le premier de chaque équipe est sur le tapis, en chaussette, at-

tendant le top départ. Dès que le drapeau s’agite, les coureurs traversent la piste en chaussette, sautent dans leur

chaussure et s’en vont en sens inverse du marathon pour une boucle de 14km …. Beau concept !

Page 14: Yanoo Le Mag Octobre 2010

.

Organisation d’un déplacement collectif avec Yanoo au départ du Finistère Nord et Sud, Rennes, Nantes

Page 15: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Page 16: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Supernova Séquence 3 Equipements offerts à 10 membres du Team Yanoo Run

Page 17: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Rencontre avec Pierre Mournetas—son métier : speaker

Pierre Mournetas, l’un des plus vieux speaker (en nombre d’année bien sûr !) en course à pied. Il a commencé dans les années 1970, où il avait 17 ans. Depuis 1975, il en a fait son métier. Speaker professionnel !

Comment cela est-il venu ?

J’ai débuté en apportant une voix aux organisations de compétitions d’athlétisme sur piste, en tant qu’outil de travail

de gestion des épreuves, en donnant bien-sûr les informations pratiques aux athlètes, aux dirigeants et aux entraî-

neurs. Ce qui m’a conduit à allez plus loin en ajoutant des commentaires dans le but de présenter le déroulement des

épreuves, de rendre l’événement lisible et agréable à suivre. En 1975, avec les premières courses sur route j’ai été

sollicité par tous les organisateurs de ma région et même au-delà. C’était super, liberté totale du choix de l’ambian-

ce, des musiques, des commentaires. C’était du bricolage, de l’organisation souvent improvisée avec du matériel

rudimentaire, mais le résultat était toujours surprennent. Ensuite dès les années 80 je suis passé professionnel, par

des formations dans le secteur artistique, par l’apprentissage des techniques d’interventions parlées, par des forma-

tions journalistiques, par curiosité autant que par goût de l’appliquer immédiatement à mes prestations de speaker

événementiel.

Tu as rencontré d’illustres athlètes ?

Oui, les plus grands, même si à force tout se banalise. Colette Besson et Nicole Duclos les reines du 400 mètres de

l’époque, Michel Jazy qui reste pour moi un ami et un modèle, Alain Mimoun, Marcel Cerdan Junior, Carl Lewis et

les monstres du sprint américain ou anglais, Alain Prost, Patrice Martin le champion du monde de ski nautique,

quelques stars du rugby, toutes les générations des athlètes français jusqu’à ce jour. Et bien-sûr tous les coureurs qui

ont marqué de leur classe les palmarès des grands championnats, des Jeux, des grandes classiques internationales.

Ceci sur des courses où les cérémonies dont ils étaient les invités et moi le speaker. Je suis conscient d’avoir une

beau métier qui permet de rencontrer des gens intéressants, de travailler avec eux. Ayant à travailler dans le monde

du spectacle, j’ai là aussi quelques grands noms de personnages que j’ai eu à présenter en spectacle, j’avoue que

c’est le secteur qui m’impressionne toujours autant.

Tu vas partir en Afrique pour travailler sur des courses... Expliques nous... Projet africain... ?

Depuis 7 ans j’anime dans le cadre de la Fête Nationale du Congo, face à la tribune présidentielle, tous les Ministres

sont là autour du Président de la République, en bout du tapis rouge et je deviens maître de cérémonie plus que com-

mentateur événementiel. Des projets sont en gestation sur Madagascar où je suis allé deux fois, et en Ethiopie.

Tu fais aussi speaker dans d'autres activités

Oui, j’ai animé les activités de la Journée de l’Ecole Navale de Brest au mois au printemps dernier, j’y retourne le

16 octobre animer et commenter une grande cérémonie très officielle. Je suis présentateur de cérémonies, de specta-

cles, quand mon planning le permet de foires expo, de stands publicitaires, de soirées politiques, de conférences ou

de colloques scientifiques… L’athlétisme et la course à pied mènent à tout !

Page 18: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Suite article sur Pierre Mournetas

Quel est ton sentiment sur l’évolution de la course à pied depuis 20 ans ?

Je suis catégorique, c’est comme les tendances de la mode. La course à pied a beaucoup changé et change en-

core beaucoup actuellement. Elle y a quelques fois un peu perdu son âme, pour en revenir à la simplicité, à la

nature, à l’esprit festif des débuts. On le voit par l’attrait des courses en nature que l’on a cru réinventer il y a

quelques années, par le succès des trails, par la baisse de fréquentation des courses sur route traditionnelles

hors mis les grandes classiques qui attirent toujours autant de coureurs, les Auray-Vannes, Saint-Pol – Morlaix,

Tout Rennes Court, Semi et Marathon de Paris, La Parisienne, Marvejols-Mende, Marseille-Cassis, le Mara-

thon du Médoc, Paris-Versailles, les 20Km de Paris, le Semi de Lille et bien d’autres sont des grandes messes

dont l’avenir est assuré par une participation fiable, voir grandissante. Je pense qu’il est un bonheur pour les

coureurs et pour les clubs de bénéficier d’un calendrier de courses qualificatives au parcours fiable et perfor-

mant, régies par une réglementation stricte. Mais pourquoi vouloir partout faire la même chose, même dans des

villes et en des lieux non adaptées à l’implantation d’un parcours correspondant à tous les critères exigés par

l’attente des coureurs. Le coureur choisi ses courses, s’il n’y trouve pas son compte il ne vient pas et c’est l’en-

nui total. Au micro j’anime quelques fois des courses sans âme, avec un petit nombre de coureurs, chez des

organisateurs déçus qui font la gueule. Je ne suis pas un magicien, je ne peut pas en faire du grand spectacle

par mes commentaires. Heureusement que bon nombre d’organisateurs ont une approche plus festives, plus

proche de l’avis et de l’attente des coureurs, ils montent un événement dans son ensemble, en font l’animation

majuscule, une fiesta dont les acteurs sont les coureurs. Dans cet environnement là je me régale, nous passons

tous une très bonne journée. Je pense qu’après avoir réglementé à tout va, après avoir grandement compliqué la

tâche des organisateurs, on revient à un juste équilibre des genres.

Tes plus grands souvenirs de speaker ?

Il faudrait une encyclopédie pour retracer tous les temps forts et les émotions de ma carrière, je vous en livre

un échantillonnage :

* Le record du monde des 15 Km de Paul Tergat.

* Un gala de la francophonie où j’ai du remplacer au pied levé un danseur canadien malade qui manquait dans

la réalisation du ballet que j’annonçais sous les projecteurs de la salle de spectacle bondée. Déshabillage ultra-

rapide après mon intervention pour entrer en scène dans la foulée avec les artistes, sortie le premier pour chan-

ger à nouveau de tenue et redevenir le commentateur, belle improvisation ! L’animation de grandes compéti-

tions comme les coupes d’Europe des Clubs Champions avec le gratin des coureurs portugais, espagnols, alle-

mands…

* Ma première animation au Stade de France après la Coupe du

Monde de foot.

* Tous les ans l’ambiance cool, simple mais chaleureuse du légen-

daire Marvejols-Mende dans les heures qui précédent le départ. Le

gigantisme des structures et la qualité du confort de travail que

j’apprécie tous les ans sur le Saint-Pol Morlaix de l’équipe à Fran-

çois Le Disses.

* Les Championnats d’Afrique de semi et de Marathon.

* La présentation d’une tournée spectacle sexy dans quelques gran-

des villes françaises, j’étais le « Monsieur loyal » du spectacle,

présentateur et scénographe.

* L’animation des Championnats d’Europe d’Athlétisme de Sport

Adapté… Etc.

Et il y en a beaucoup d’autres, la liste s’enrichie toutes les saisons.

J’ai le privilège de faire un beau métier, de vivre pleinement ma

passion pour la course à pied et pour la mise en scène, pour la pré-

cision du spectacle. Lorsque tout ces points sont réunis dans notre

sport ce n’est que du bonheur et je sais que le rendu du travail est

de qualité. Ce n’est pas le cas sur toutes les lignes d’arrivées.

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Page 19: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Les nouveautés de Yanoo—la messagerie

Tout ceux qui se sont inscrits sur Yanoo, soit en s’inscrivant à une course ou en s’inscrivant en créant un compte ont une mes-

sagerie intégrée dans Yanoo. A quoi sert cette messagerie ?

· Recevoir les messages de vos copains coureurs

· Envoyer des messages à vos copains coureurs

· Recevoir les messages des organisateurs de courses auxquelles vous vous êtes inscrits.

Les nouveautés de Yanoo—se connecter à Yanoo

Vous pouvez mettre à jour votre profil sur Yanoo de différentes manières

1 - connectez vous avec votre code YRUN ou email et votre mot de passe sur la page d’accueil

2 - Si vous ne connaissez pas vos identifiants, mettez à jour votre compte ou demandez vos identi-

fiants

· Demander vos identifiants en cliquant sur le bouton « Mot de passe perdu » en barre d’accueil

· Si vous connaissez votre code YRUN (visible quand on s’inscrit à une course), mais pas votre mot de passe, vous

pouvez vous connecter avec votre code et mot de passe (votre date de naissance avec ce format : 12051970 (c’est le

12 mai 1970)/. En cas de problème, contactez [email protected]

· Mettez à jour votre compte sur Yanoo en cliquant sur la barre verte le bouton

« Accéder à mon Yanoo ».

Puis cliquer sur le bouton « Créer ou modifier mon compte ». En tapant votre nom de famille, vous retrouverez tous les éléments à compléter afin que votre

profil soit à jour.

Ceci vous permet de mettre à jour votre profil. Mais l’intérêt est de rentrer sur

Yanoo avec votre code YRUN et votre mot de passe.

La messagerie de Yanoo

Chaque coureur a sa propre messagerie privée sur Yanoo.

Les messages que vous recevez tombent sur Yanoo. Afin d’être tenu in-formé des messages reçus, une alerte a été programmée. Celle-ci vous permet de recevoir un email lorsque vous recevez un ou plusieurs messa-ges dans la messagerie Yanoo. C’est la grande force de cette messagerie qui vous évite de recevoir des mails de Yanoo. Pas de mails venant de Yanoo sauf celui qui vous alerte de la réception de un ou plusieurs mes-sages sur Yanoo. Un lien vous permettra de vous connecter directement à

Yanoo, et de lire les messages reçus.

Dans votre profil, dans l’onglet « messagerie », vous pouvez paramétrer la fréquence des alertes sur votre mail person-nel. RDV donc dans votre profil pour para-

métrer l’alerte.

Page 20: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Hervé Duhamel est le président des foulées du port de Caen. Il est aussi responsable du magasin Score à Caen, et bénévole sur bcp d’évènements sportifs de son département. L’évène-ment existe depuis plus de sept ans. Crée par Hervé en 2002, l’évènement connait depuis toutes ces années une forte parti-cipation de coureurs. L’évènement est l’un des seuls en Fran-

ce a accueillir un plateau étranger exceptionnel.

Depuis 2000, Hervé avait envie de monter une course sur route dans le centre ville de Caen. Il a toujours été passionné par les courses hors stade et cross. Hervé participait (et toujours) en tant que bénévole à des évène-

ments sportifs de sa ville. Mais il manquait une course dans le centre de Caen.

« Les courants de la liberté dominaient la course à pied mais hors du centre ville, et il fallait en faire un dans le centre. Il existait déjà un semi dans les années 2000 à l’époque du cross national de Caen mais il a disparu. Il était donc facile de repartir sur un nouveau projet de course. De plus le port de Caen avait été rénové

(départ de la course du figaro à caen en 2011)… la course est alors née : les foulées du port (10km).

Depuis 8 ans, c’est un 10 km qui fait un carton plein dans Caen avec un nbre d’inscrit important (900) lors de

la première édition … Il est maintenant autour de 1000 coureurs.

Hervé Duhamel raconte l’importance d’avoir un plateau d’athlète de haut niveau : « le plateau de haut niveau est obligatoire pour cette course, et je dirais même qu’il n’est pas assez relevé. Il se court toujours en moins de 28’30. Mais par rapport à la ville, on a l’obligation de faire parler de la course, de faire de cet évè-nement un RDV sportif important. J’espère avoir un plateau encore plus relevé dans les années à ve-

nir. J’aime le haut niveau, les athlètes, les performances...»

A savoir que les foulées du port est l’une des courses qui a la plus grande densité de coureurs en France … l’exemple se tient dans le nombre de coureurs qui sont en dessous des 45’. « le plateau d’athlète fait forcé-

ment venir beaucoup de coureurs qui souhaitent faire un temps ».

Hervé, son équipe (Benoit et Laurent ci dessous), et sa femme Marie sont investis totalement dans l’or-

ganisation de cette course.

Hervé réagit aux changements de comportement du coureur : « je trouve que le comportement du coureur a vraiment changé car bcp + exigeant à l’arrivée.. Très critique, trop même… être bénévole sur une course te permet de voir comment se comporte un coureur à l’arrivée… Par contre ce qui me plaît, c’est de voir un coureur organisé sa première course… il comprend à cette occasion le travail qu’il faut faire … et comment

les coureurs se comportent ... »

« Être organisateur, c’est très dur … très lourd… il faut avoir les nerfs solides ... »

Ci-dessus, le magasin Score à Caen où Marie et Hervé Duhamel ont ouvert dans les années 80.

Fort de son expérience de 30 ans, les clients restent fidèles à Score, et peuvent compter sur Benoit (en Bleu, bras droit de Hervé), et Laurent (ex athlète roumain aux perf de 1h03 sur semi et 2h14 sur marathon). Des

vendeurs à votre écoute, qui vous conseillent—de véritables spécialistes sur Caen.

Merci Hervé & Benoit

Les foulées du Port—Hervé Duhamel revient sur son édition 2010

Page 21: Yanoo Le Mag Octobre 2010

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Le Team Yanoo.net—Devenez membre du Team

Vous pouvez courir sous les couleurs du Team (avec ou sans tee shirt), et profitez de beaucoup d’avan-tages (et d’autres à venir en septembre)

- faire partie de l'équipe Yanoo Run sur les compétitions

- de bénéficier de remises sur les tests VMA organisés par Yanoo Run

- de bénéficier de remises sur les voyages Yanoo (sur le transport/hébergement)

- de bénéficier de remises sur les plans d'entraînement personnalisés

- de bénéficier de remises sur les stages d'entraînement organisés par Yanoo Run

- de bénéficier de la gratuité du paiement en ligne (aucun frais de transaction) aux courses qui prennent l'option du paie-

ment en ligne avec Yanoo Run.

- d'être sur les listes prioritaires pour les stages, tests, voyages, promotions diverses, dossard gratuit …

- avoir des dossards gratuits privilégiés pour le Team

Pub Yanoo

Organisateurs, vous pouvez imprimer vos affiches, vos flyers avec Yanoo.

Exemple de tarifs :

* 1000 flyers A5 à 69 € h.t, ou 3000 flyers A5 à 109 € h.t

* 1000 flyers A4 recto/verso plié à 189 € h.t ou 3000 flyers A4 recto/verso plié à 159 € h.t

Commander des tee shirts avec Yanoo Run

Exemple de tarifs :

* tee shirt coton 150g à partir de 1.26 € h.t hors marquage (tarif selon qté commandée)

* tee shirt technique respirant à partir de 3.38 € h.t hors marquage (tarif selon qté commandée)

Page 22: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Anne Valéro se met à votre disposition ...

La passion des sports d’endurance vous anime…..votre cœur s’emballe et vos jambes tremblent d’im-

patience …..alors ce qui suit va vous interpeller …..

S’entraîner et se préparer de façon optimale doit être possible pour tout athlè-

te mais aussi toute personne qui désire découvrir et se mettre à l’activité phy-

sique quelque soit ses motivations, ses objectifs fixés, son niveau et ses parti-

cularités : le tout grâce à des programmes (adaptés et variés) et un suivi per-

sonnalisé.

Anne VALERO, professeur de sport, coach sportif diplômée, spécialiste de

préparation physique et elle-même athlète, est à votre écoute et prend en char-

ge votre préparation.

Elle sera votre interlocutrice directe tout au long de votre saison.

Son objectif premier sera de vous aider à optimiser au maximum le temps

passé à l’entraînement, en tenant compte de vos obligations professionnelles

et familiales, pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés, afin de vi-

vre votre passion dans le plaisir et la joie de vivre.

Ne sont utilisés aucun logiciel de programmation. votre entraînement est réalisé individuellement, manuel-

lement et tient compte aussi bien des vos caractéristiques physiques, de vos expériences vécues que de vos

impératifs qu'ils soient professionnels ou familiaux.

Faire appel à Anne vous permettra :

· D’avoir accès à une programmation personnelle évolutive et cohérente ;

· D’avoir accès à un suivi par téléphone, mail, msn et aussi directement sur le terrain ou à domicile;

· D’être conseillé et guidé dans tous les domaines liés à la performance (préparation physique, diététi-

que, récupération, gestion de l’effort , confiance en soi…)

· De partager des entraînements et expériences sur le terrain ;

· De vous proposer des stages de préparation physique et d’entraînement ainsi que des reconnais-

sances de parcours de compétitions visées.

· De bénéficier de conseils à l’approche jusqu’au jour de la compétition préparée (avant, pendant et

après) ;

· D’être orienté vers des thérapeutes spécialisés si malheureusement il y a besoin grâce à son réseau pro-

fessionnel ;

De bénéficier d’une réathlétisation personnalisée afin de repren-

dre de façon progressive et optimale l’activité physique.

Concrètement, après un entretien téléphonique ou physique, des échanges et des tests, vos plans vous sont directement expédiés

toutes les 2 à 4 semaines, complétés des consignes personnelles, nécessaires à son interprétation et surtout en tenant compte de

vos remarques, sensations et évolutions.

A présent, tout passe par un premier échange, n’hésitez pas soit

par mail :

[email protected] ou par téléphone comme vous préfé-

rez au 06/60/91/87/90

sinon vous trouverez des informations sur :

http://www.annevalero.blogspot.com/

http://www.wts.fr/actualites/author/annev/

Page 23: Yanoo Le Mag Octobre 2010

Le France de semi - le 31 octobre - St Pol Morlaix avec François Le Dissès

Nouvelle édition du 10km et semi marathon de Morlaix le 31 octobre. Plus de 11000 coureurs attendus. 2010 sera encore un excellent cru puisque le semi St Pol de Léon—Morlaix devient le championnat de France du semi marathon. C’est plus de 2000 qualifiés de toute la France qui se donneront rdv à morlaix le 30 et

31 octobre.

A la tête de cette énorme organisation, François Le Dissès, qui depuis 1999 fait évoluer les 2 courses. C’est en effet une augmentation de 3000 à 4000 coureurs en 10 ans, trois championnats de France organisés ; 2002 sur le semi, 2005 match France suisse et sur le 10km 2006 France de 10km et en 2010 le France de semi François explique : « il faut une organisation à grosse capacité, avec une réputa-tion sérieuse. C’est un travail au quotidien, et une équipe solide qui doivent défen-dre un dossier à la fédération pour qu’un France vienne chez nous. C’est aussi une

aubaine économique pour une ville (hotel, resto, commerçants…) »

François tient à animer les 2 évènements tous les ans afin de proposer quelque chose de toujours différents. « pour les France, notre force est de mettre les popu-

laires dans la course des qualifiés aux France; c’est unique en France »

Morlaix détient le record au niveau français en terme d’arrivants sur le 10 km et

semi.

Budget : 400 000 € pour un France et une édition normal 350 000€ - Rappel : le

qualifié ne paie pas son inscription aux France…

Equipe : 700 bénévoles — au quotidien c’est 5 personnes toute l’année. A NOTER que le semi de St Pol est la moins chère de

France.

Licencié au LTA (club FFA de Morlaix—Landivisiau et St Pol), François se félicite de l’évolution très positive de la course à

pied en Bretagne et aussi en France.

« la France court de plus en plus. C’est un sport facile d’accès, très en vogue, les pelotons n’ont jamais été aussi énorme sur les grandes classiques françaises mais par contre au niveau de l’élite, le niveau français a baissé… c’est inquiétant. En ce qui concerne le nbre de courses, c’est aussi très bon car maintenant le coureur a du choix. Pour le trail, je suis assez favorable. Cela répond à une demande. Par contre il risque fort de faire régresser des courses à peloton moyen. Ce ne sont pas les grandes courses qui seront affectées par la multiplication des

trails »

Qu’est ce qui t’anime ? Je suis né dans la course à pied.. J’aime la course à pied depuis l’â-

ge de 12 ans. J’ai toujours souhaité apporter ma pierre dans les organisations...

François, Ancien officier dans l’armée, commandant et chef de bataillon, a déjà réalisé 3’46

sur 1500m dans les années 70, et a un record en 2’23’60 sur 1000m …

Tes + beaux souvenirs ? J’ai 3 gros souvenirs : la victoire en 2002 de Mickael Thomas sur le semi au championnat de France à Morlaix—en 2006 aux France de 10km, plus de 50 cou-reurs ont fait moins de 30’, c’était une année à forte densité sur le 10km, et enfin lorsque

mon équipe a reçu le titre en 2005 de la meilleure organisation de France (bipède d’or 2005).

Un commentaire François : j’aime relire cette citation : celui qui se perd dans sa passion a

moins perdu que celui qui perd sa passion. Je suis celui qui se perd !

Merci à Yves Mainguy pour les photos et merci François