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Win-Timdouine 2008 Expédition spéléologique et biospéologique dans le plus grand réseau souterrain du continent africain (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir) Muséum national d’Histoire naturelle de Paris Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech Fédération Française de Spéléologie

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Projecte d'expedició al Marroc

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Win-Timdouine 2008Expédition spéléologique et biospéologique

dans le plus grand réseau souterrain ducontinent africain

(Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

Muséum national d’Histoire naturelle de ParisMuséum d’Histoire naturelle de Marrakech

Fédération Française de Spéléologie

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Sommaire

Fiche technique & résumé du projet

I. Les milieux souterrains : les mondes perdus

II. Win-Timdouine, un monstre souterrain

III. Les objectifs de Win-Timdouine 2008

1. Déroulement de l’expédition

2. Programme scientifique

3. Programme spéléologique

IV. Restitutions des résultats

V. Budget prévisionnel

VI. Participants et partenaires

1. Organigramme

2. Partenaires de l’expédition

3. Cordonnées des membres du comité directeur

4. Liste des membres de l’expédition

Références citées

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Dossier de présentation du projet Win-Timdouine 2008, juillet 2008.

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Fiche technique de l’expédition

Responsables biospéléologie : Jean-Michel Bichain, Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (France). Mohamed Ghamizi, Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech (Maroc).

Responsables spéléologie : Bob Ascargorta (France, FFS, CDS08), Jean-François Fabriol (France, FFS, CDS46).

Date : 10 juillet au 10 août 2008

Lieu : Zone karstique de Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

Objectifs : Connaissance de la biodiversité souterraine et exploration du plus grand réseau kars-tique souterrain du continent africain.

Participants : Une quinzaine de participants, spéléologues et scientifiques de deux grandes institutions française et marocaine (Muséums de Paris et de Marrakech).

Partenaires principaux : Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech, Fédération Française de Spéléologie.

Budget global : 18 000 euros

Résumé du Projet

Win-Timdouine 2008 est une expédition scientifique et spéléologique franco-marocaine des-tinée à dresser un inventaire de la faune souterraine et à poursuivre l’exploration de la plus grande cavité du continent africain située dans le Haut-Atlas occidental : Win-Timdouine, la grotte des lacs.

A l’heure de l’érosion massive de la biodiversité, scientifiques et spéléologues mettent en commun leurs compétences dans un même objectif : connaître et préserver le patrimoine naturel d’une grande zone karstique marocaine. Win-Timdouine 2008 est une expédition placée sous la double égide du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris et du Muséum de Marrakech et sous le parrainage de la Fédération Française de Spéléologie.

Win-Timdouine 2008 constitue une première en matière d’expédition. Il s’agit d’une col-laboration inédite, dans le cadre d’un grand projet, d’une quinzaine de spéléologues et de bio-logistes. Il faut attendre de cette expédition non seulement une foison de données nouvelles pour la science, notamment en terme d’organismes nouveaux, mais aussi pour les spéléologues, l’exploration et la cartographie des zones jusqu’alors inconnues de ce gigantesque réseau sou-terrain.

Win-Timdouine 2008 permettra l’élaboration d’un corpus inédit de connaissances de cette zone karstique mais aussi des actions concrètes en direction des populations locales pour la gestion de l’eau et du patrimoine biologique.

Recherche, exploration, formation et diffusion des connaissances sont les grands axes de cette expédition. Win-Timdouine 2008 est un nouveau regard sur deux mondes : l’exploration souterraine et celle de la biodiversité.

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Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

I. Les milieux souterrains : les mondes perdus

On a longtemps considéré les mi-lieux souterrains comme des ha-

bitats hostiles au développement de toute forme de vie. Actuellement, avec le recul de deux siècles de recherches biospéléologiques, le nombre d’espè-ces strictement inféodées aux milieux hypogés est évalué entre 50 000 et 100 000 (Culver & Holsinger 1992), soit moins de 1% du total estimé des espèces de la planète. Or, les découver-tes dans ces milieux s’accélèrent con-sidérablement notamment grâce aux techniques modernes d’exploration souterraine et d’investigation scienti-fique. Les recherches de ces quarante dernières années ont permis de décou-vrir autant d’espèces nouvelles que durant le premier siècle et demi d’ex-plorations initiées au début du 19ème (Ferreira 2005). Avec ce nouveau re-gard, les milieux souterrains consti-tuent probablement un compartiment de la biodiversité planétaire bien plus diversifié que ce qui est traditionnelle-ment admis.

Ces organismes souterrains sont remarquables à plusieurs titres. Ils sont parfaitement adaptés à l’absence de lumière et aux ressources alimen-taires limitées (aveugles, dépigmentés et capables de résister au jeûne). Leur histoire évolutive est strictement liée aux milieux souterrains et certaines lignées n’ont pas de représentant dans les milieux épigés. Enfin, leur réparti-tion géographique est souvent limitée à l’échelle d’une seule grotte ou d’une seule rivière souterraine, endémisme le plus marqué sur l’ensemble des éco-systèmes de la planète (Gibert & De-harveng 2002).

Pourtant, les informations essen-tielles manquent pour la plupart de ces espèces, et à l’heure actuelle, la com-

munauté scientifique ne peut ni dres-ser une estimation fiable du nombre d’espèces souterraines, ni fournir des informations sur leur biologie, réparti-tion ou écologie. La raison première est la difficulté d’accéder dans les milieux souterrains pour y observer et prélever les animaux. Les grandes campagnes de recherche sont donc peu fréquentes et nécessitent de mettre en œuvre des logistiques lourdes et des techniques d’exploration spécifiques.

Parallèlement, l’impact des activi-tés humaines rend urgente l’étude et la valorisation de ces faunes. Les eaux douces continentales (hors glaciers) sont à 98% des eaux souterraines et nous ne connaissons pas les consé-quences des pollutions en surface sur ce monde d’en dessous. Il existe donc une réelle nécessité, pour l’étude de ces écosystèmes, de faire émerger des grands projets ciblés et efficaces tant sur le terrain que dans l’exploitation des données au laboratoire. Dans ce cadre, il est aussi primordial de diffu-ser la connaissance vers les populations locales afin qu’elles puissent dévelop-per stratégie pédagogique et actions concrètes pour la conservation de leur patrimoine biologique qui est aussi le patrimoine de la planète.

II. Win-Timdouine, un mons-tre souterrain

Explorée depuis 1950, essentielle-ment par des spéléologues maro-

cains et espagnols (Camus & Lamou-reux 1981), Win-Timdouine (la grotte des lacs en berbère) est la plus grande cavité du continent africain avec plus de 19 km de galeries. Ce gigantesque réseau souterrain est situé dans la partie occidentale du Haut-Atlas marocain, à 70 km au Nord-est d’Agadir. Il draine les eaux pluviales qui tombent sur le plateau de Tasroukht dont le sommet

Expédition Win-Timdouine 2008(Haut-Atlas, Maroc)

Expédition biospéologique et spéléologique franco-marocaine dans le plus grand réseau

karstique souterrain du continent africain

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Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

culmine à 1789 m. Le réseau karstique de Win-Timdouine s’est formé, depuis le mésozoïque et pendant tout le qua-ternaire, dans les calcaires du Jurassi-que inférieur, lesquels reposent sur les marnes imperméables de l’Oxfordien (Angelova et al. 2003). Cette configu-ration géologique et la forte activité tectonique de cette région ont permis la formation d’une rivière souterraine au débit moyen de 8 à 10 l/s et d’une série de lacs constituant la plus grande ré-serve d’eau douce souterraine de la ré-gion d’Agadir (Angelova et al. 2003).

Le réseau de Win-Timdouine a attiré de nombreux spéléologues, fait l’objet de documentaires diffusés sur la RTM (la première chaîne nationale marocaine), d’un projet d’aménage-ment pour le tourisme et est proposé pour intégrer le Patrimoine Scientifi-que et Naturel Mondial de l’UNESCO. Pourtant, cette célèbre cavité est en-core loin d’avoir livré tous ses secrets tant sur sa faune, sur l’étendue de son réseau que sur son fonctionnement hy-drogéologique.

Les précédentes explorations bios-péléologiques menées par M. Messouli (Université Cadi Ayad de Marrakech), membre de Win-Timdouine 2008, in-diquent que ce réseau renferme une faune diversifiée dont la majorité des espèces n’a pas encore été décrite. Les grands groupes taxonomiques y sont présents avec des coléoptères troglo-bies (c.-à-d. inféodés strictement aux milieux terrestres souterrains) appar-tenant aux genres Domene (Staphyli-nidae) et Sphodrides (Carabidae) ainsi qu’un amphipode stygobie (c.-à.-d. inféodés strictement aux eaux souter-raines) de la famille des Metacrango-nyctidae. D’autres animaux, unique-ment connus de quelques spécimens, y

ont été recensés dont des mollusques, collemboles, coléoptères aquatiques, micro-crustacés avec les copépodes, myriapodes polydesmides et isopodes terrestres. Par ailleurs, Limnius stygius Hernando, Aguilera & Ribera, 2001, coléoptère décrit d’une cavité voisine, est le seul représentant stygobie de sa famille (Elmidae) dans tout le paléarc-tique (Hernando et al. 2001).

Outre les invertébrés, un tel réseau peut abriter d’importantes colonies de chauves-souris jusque dans ses parties les plus profondes. Hôtes emblémati-ques des grottes, les chauves-souris sont les seuls mammifères qui fréquen-tent les parties les plus éloignées des réseaux souterrains. Par leurs cadavres et leurs déjections laissés dans les ca-vités, ils sont des acteurs importants du fonctionnement écologique des éco-systèmes souterrains (Prié et al. sous presse).

Win-Timdouine offre donc un large spectre de découvertes spéléologiques et scientifiques dans un compartiment encore très mal connu de notre planète, le monde souterrain et sa biodiversité.

III. Les objectifs de Win-Ti-mdouine 2008

Les objectifs de l’expédition se dé-clinent autour de deux grandes thé-

matiques : (1) estimation de la structu-re et de la magnitude de la biodiversité des écosystèmes souterrains ; (2) con-naissance et exploration des réseaux souterrains. En marge de ces objectifs scientifiques et spéléologiques, Win-Timdouine 2008 souhaite développer des actions concrètes à destination des populations locales, pour la gestion et

Les mollusques représen-tent un tiers des organismes souterrains dont 98% sont des hydrobies. La répartition de ce groupe hyper-diversifié atteint sa limite Sud dans le Nord de l’Afrique. Leur étu-de, lors de l’expédition Win-Timdouine 2008, présente donc un intérêt majeur dans la compréhension de leur histoire évolutive globale. Par ailleurs, l’endémisme marqué de ces animaux doit succiter des actions de con-servation afin de protéger ces espèces particulièrement vulnérables.Ici, Bythinella sp. du gouffre de Padirac (France).

Les chauves-souris sont les hôtes emblématiques des grottes mais elles jouent aus-si un rôle essentiel dans les écosystèmes souterrains en y apportant la matière organi-que (guano et cadavres) qui en général fait défaut à ces réseaux trophiques. L’inventaire des espèces de chauves-souris et l’étude de leur comportement dans le réseau profond de Win-Ti-mdouine est inscrit au pro-gramme des scientifiques.

Ci-contre le plateau de Tasroukht qui culmine à 1789 m. L’émergence de Win-Ti-mdouine est ici visible lors de la crue exceptionnelle de 1985. L’entrée du réseau est située à environ 1400 m d’al-titude, au dessus du village de Tizgui N’chorfa où sera installé le camp de base pour l’expédition de 2008.

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la valorisation de leur patrimoine bio-logique lié aux eaux souterraines.

1. Déroulement de l’expédition

Pour explorer une telle cavité, il sera nécessaire d’établir un bivouac souterrain au cœur même du réseau afin de mener au quotidien les travaux d’exploration et de recherche scientifi-que dans ses parties les plus éloignées. Un séjour de 10 jours, sans retour à la surface, semble un bon compromis en-tre le volume de matériel à transporter et les objectifs fixés par cette expédi-tion.

Outre la cavité de Win-Timdouine, des explorations et prélèvements bio-logiques seront réalisés dans plusieurs autres cavités présentes dans cette zone karstique (Tagadert, Dou Ossolil, Tal-mat, Imi Ougoug, Arbalou, Lakhssass, La Vache). Les données ainsi acquises permettront d’établir des éléments de comparaison avec les résultats obtenus à Win-Timdouine. Ils permettront aus-si de dresser un inventaire plus précis de la biodiversité souterraine de cette région du Maroc.

Au total, la durée de l’expédition s’étendra sur un mois, du 10 juillet au

10 août 2008, dont dix jours consécu-tifs passés sous terre. L’expédition im-pliquera une quinzaine de participants, spéléologues avertis dont certains con-naissent le réseau de Win-Timdouine et scientifiques appartenant à de grandes institutions de recherche marocaine et française.

2. Programme scientifique

Le programme scientifique se dé-veloppe autour de deux modules, le module «Biodiversité souterraine» dont l’objectif est l’inventaire et la connaissance de la faune souterraine et le module «Chauves souris et refu-ges en milieu profond» dont l’objectif est l’inventaire des chauves-souris et l’étude de leurs comportements dans les réseaux profonds.

Le module «Biodiversité souter-raine» mettra en œuvre les moyens techniques de prélèvements (piégea-ges, récoltes de sédiments, etc.) et de retour au laboratoire, les moyens d’in-vestigations scientifiques (biologie moléculaire, microscopie électronique par ex.) pour inventorier et décrire la biodiversité dans les sites prospectés. Il sera possible d’évaluer la magnitude (nombre d’espèces) et la structure (en-

Premiers contreforts du Haut-Atlas au Nord de Mar-rakech.

Pour les biospéléologues, Win-Timdouine représente une véritable terra incogni-ta. Dans ce milieu difficile d’accès, il faudra adapter et multiplier les méthodes de travail pour réaliser l’étude de la faune souterraine.L’ambition de Win-Tidoui-nee 2008 est de dresser l’in-ventaire de l’ensemble de la faune souterraine et de cons-tituer ainsi un arrêt sur image de la biodiversité hypogée d’une grande zone karstique du Maroc.

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démisme, micro-répartition, densité des populations, composition faunisti-que) de la biodiversité rencontrée, de reconstituer l’histoire évolutive de cer-tains de ses composants mais aussi de déterminer les enjeux de conservation liés à chacun de ces organismes.

Le module «Chauves souris et refuges en milieu profond» propose d’explorer la faune en chauves-souris de Win-Timdouine et plus largement dans cette région du Haut-Atlas avec trois objectifs [pour de plus amples dé-tails, consulter le dossier Agadir 2008] : (1) Produire un inventaire des espèces présentes en optimisant les méthodes de recherche (détecteurs d’ultrasons, captures au filet japonais, prospections spéléologiques), (2) établir une ban-que de sons sur les espèces marocaines méconnues et (3) collecter des tissus, sans perte pour la biodiversité, en vue d’analyses génétiques.

En effet, la faune mammalogique du Maroc est relativement bien connue (voir par exemple Cuzin 1996, Dobson 2003). Toutefois, les chiroptères res-tent, comme bien souvent, les parents pauvres des atlas de répartition. Depuis les travaux de Panouse (1951, 1954, 1956-1959) seuls les travaux de Benda et al. (2004) synthétisent les connais-sances actuelles sur les chiroptères du Maroc. Pourtant, les chiroptères repré-sentent environ le tiers des espèces de mammifères du Maroc et les enjeux de conservation pour ces espèces, sen-sibles au développement des activités humaines, sont importants.

Les nouvelles techniques d’inves-tigation, comme les prospections spé-léologiques, l’utilisation de détecteur d’ultrasons ou les approches molé-culaires, ont été peu utilisées à notre connaissance au Maroc. Elles sont néanmoins prometteuses en termes

d’inventaire, de compréhension des patrons de distribution, de délimitation d’espèces, et par conséquent, dans les enjeux de conservation.

3. Programme spéléologique

L’objectif des spéléologues est double, tout d’abord en encadrant l’équipe scientifique dans les réseaux mais aussi en menant des travaux d’explorations et de topographie des cavités visitées. A Win-Timdouine, la zone de la Grande Salle, un des termi-naux actuels du réseau situé à environ 9 km de l’entrée, semble prometteuse et d’après les précédentes explorations pourrait se poursuivre bien au-delà.

L’équipe de spéléologie se fixe donc comme objectifs d’exploration : (1) de photographier et de topogra-phier toutes les zones découvertes et (2) de tenter de mettre en évidence les connections hydrogéologiques entre Win-Timdouine et les réseaux voisins.

IV. Restitution des résultats

La diffusion des connaissances et la restitution des résultats suivront

deux stratégies. La première est de diffuser auprès d’un large public les enjeux et les résultats d’une telle expé-dition, et ce, par le site internet de Win-Timdouine 2008 (http://wittamdoun.free.fr), par des articles dans la presse nationale spécialisée ou généraliste et par des cycles de conférences. La se-conde suit la logique de la communi-cation scientifique, en publiant les ré-sultats de l’expédition dans des revues scientifiques internationales.

Enfin, Win-Timdouine 2008 pro-posera aux populations locales une

Un séjour de 10 jours dans le réseau profond de Win-Ti-mdouine impose une logis-tique lourde et des moyens adaptés non seulement pour mener les tâches de recher-che mais aussi pour y vivre au quotidien. La plupart des spéléologues de l’expédition a cette expérience très spéci-fique des séjours prolongés en milieu souterrain.

Un aspect du projet Win-Timdouine 2008 est de sensibiliser les populations locales sur les ressources en eau tant de surface que souterraine. Protéger ces mi-lieux fragiles s’inscrit dans un cadre de développement durable du patrimoine natu-rel de notre planète.

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diffusion des connaissances autour du patrimoine naturel souterrain et des ressources en eau. En effet, dans les zones arides, comme celle de Win-Ti-mdouine, les réserves en eau de sur-face sont réduites en raison de la rareté et l’irrégularité des précipitations. Les eaux souterraines sont par conséquent une ressource vitale. Cependant, les écosystèmes souterrains sont parfois soumis à des menaces anthropiques qui menacent l’équilibre de ces mi-lieux particulièrement sensibles aux perturbations extérieures (par exemple, la modification du régime hydrologi-que par pompage, les rejets industriels, urbains ou agricoles). Un des objectif pour l’équipe de Win-Timdouine 2008 est donc de sensibiliser les popula-tions locales sur ces enjeux globaux de la pollution des eaux souterraines, en leur adressant les informations sur les mesures de protection des sources d’approvisionnement en eau à partir des milieux karstiques. Avec les col-lectivités locales, c’est une meilleure gestion de ces écosystèmes souterrains que nous proposons afin de conserver la biodiversité de ce patrimoine natio-nal.

V. Budget prévisionnel

Le budget de fonctionnement de Win-Timdouine 2008 est estimé à

18 000 euros. Les financements sont recherchés auprès des grandes institu-tions publiques, fondations et entrepri-ses françaises et étrangères en insistant sur trois idées :

(1) Engagement sur le thème de la bio-diversité à travers une opération qui s’inscrit dans les enjeux actuels sur la connaissance du patrimoine biologi-que mondial.

(2) Soutien à un projet de coopération franco-marocaine.

(3) Investissement dans une action con-crète de développement durable cen-trée autour de la gestion des ressources en eaux et du patrimoine biologique.

L’ensemble des partenaires finan-ciers sera associé à toutes les actions

Une telle expédition ras-semble des partenaires d’ho-rizons différents, des spécia-listes de la biodiversité et de l’exploration des réseaux souterrains. Données, résul-tats et expérience acquise ne manqueront pas d’être multi-ples et devront être diffusés au plus grand nombre par le biais de publications et de conférences.C’est aussi l’occasion pour des étudiants de niveau mas-ter de l’université de Caddi Ayad de Marrakech de mener leur propre recherche à partir du matériel collecté pen-dant cette expédition. Pour ces jeunes étudiants, se sera l’opportunité de collaborer à un grand projet d’envergure internationale.

Le site internet de l’expé-dition (http://wittamdoun.free.fr) permet d’ores et déjà de communiquer toutes les informations sur ce projet. C’est aussi une interface de travail pour l’ensemble de l’équipe.

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de communication de l’expédition.

VI. Participants et partenai-res

1. Organigramme

1.1 Comité directeur

Jean-Michel Bichain

Chercheur attaché au Muséum na-tional d’Histoire naturelle de Paris et enseignant certifié de Biologie-Eco-logie, J.M. Bichain est spécialiste des mollusques et a orienté ses recherches particulièrement sur les micro-mollus-ques souterrains. Il participe en 2003 à une première expédition à Padirac, l’une des plus grandes cavités d’Eu-rope, et avec le Muséum de Paris à la mission internationale Sulawesi 2007. Il est par ailleurs l’organisateur, avec J.F. Fabriol, de l’expédition biospéolo-gique Lesur en 2005 à Padirac, membre du groupe d’experts de l’UICN, fonda-teur et coordinateur national du Grou-pe d’Etude de Biospéologie (GEB) de la FFS, membre de la Société Interna-tionale de Biospéologie et éditeur de la revue électronique MalaCo.

Eléments de bibliographie

Bichain J.M. 2007. La systématique des bythinelles revisitée : apport des outils moléculaires et morphométriques à la délimitation des espèces du genre By-thinella Moquin-Tandon, 1856 (Mol-lusca, Caenogastropoda, Amnicolidae). Thèse de Doctorat, MNHN, 257 pp.

Bichain, J.M., Gaubert, P., Samadi, S., Boisselier-Dubayle, (sous presse). Phylogenetic species delimitation in the confused springsnail genus Bythi-nella (Gastropoda: Risooidea: Amnico-lidae): A gleam in the dark. Molecular Phylogenetics and Evolution.

Bichain, J.M., Samadi, S., Boisselier-Du-bayle, M.C., Bouchet, P. (2007). Deli-miting species in the genus Bythinella (Mollusca: Caenogastropoda: Rissooi-dea): a first attempt using molecular and morphometrics tools. Malacologia

Prié V., Kirsch R. Bichain JM. (sous pres-se) Richesse spécifique et gîtes pro-fonds des chauves-souris (Mammalia, Chiroptera) dans le Gouffre de Padirac (Lot, France). Le Rhinolophe.

Bichain, J.M., Boudsocq, C. et Prie, V. 2004. Les Mollusques souterrains du réseau karstique de Padirac (Lot, Fran-ce) et micro répartition de Bythinella padiraci Locard, 1903 (Mollusca, Cae-nogastropoda, Rissooidea). Karstolo-gia, 43 : 9-18.

Bichain, J.M. (coord.) 2005. Expédition Lesur, avril 2005 : Mission Spéléolo-gique et Biospéologique dans le réseau Karstique de Padirac (France, Lot). Rapport d’expédition CDS46/MNHN, octobre 2005 : 87 pages.

Bichain, J.M., Boisselier, M.C., Samadi, S., Bouchet, P. Cryptic subterranean species in the genus Bythinella (Gas-tropoda, Caenogastropoda, Amnicoli-dae). Abstracts of the 18th Internatio-nal Symposium of Biospeleology, Cluj (Roumania) 10-17 July 2006.

Mohamed Ghamizi

Professeur de l’Enseignement Su-périeur à l’Université Cadi Ayad, Fa-culté des Sciences Semlalia de Mar-rakech, département de Biologie et responsable de l’équipe de recherche «Biodiversité Aquatique et Parasito-logie» du Laboratoire d’Hydrobiolo-gie, Ecotoxicologie et Assainissement. Spécialiste des mollusques des eaux continentales. Il est aussi président du conseil scientifique du Muséum d’His-toire Naturelle de Marrakech, mem-bre du groupe d’experts de l’UICN pour les listes rouges des mollusques d’eau douce pour l’Afrique du Nord et pour la région méditerranéenne, coor-dinateur du projet multidisciplinaire sur la conservation, la préservation et la valorisation des zones humides du Haut-Atlas soutenu par le Fonds pour l’Environnement Mondial et la Coo-pération Technique Allemande GTZ. Parmi ses nombreuses responsabilités d’enseignement et de recherche, il di-rige aussi la publication du Muséum de Marrakech : Naturalia Maroccana.

Eléments de bibliographie

Abdaoui M., et Ghamizi M., 2005. Im-pact des activités anthropiques sur les macroinvertébrés d’un cours d’eau du parc National du Toubkal (Haut-Atlas, Maroc). Colloque International WAT-MED 2 (Water Ressources in Medi-terranean Basin), Marrakech, 14 – 17 novembre 2005

Abdaoui A., Ghamizi M.& Badri A. 2004. Influence des activités anthropiques et des variations du débit sur la densité et

Jean-Michel BichainMuséum de Paris, responsa-ble français du projet.

Mohamed GhamiziMuséum de Marrakech, res-ponsable marocain du pro-jet.

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la structure des macroinvertébrés d’un cours d’au du Haut-Atlas (Marrakech. Colloque International sur la gestion et la préservation des ressources en eau, Méknès, 24 & 25 septembre 2004

Ghamizi M., Bodon M. et Giusti F., 2002. Les mollusques des eaux souterraines du Maroc: radiation et diversité. Collo-que international, Toulouse, Juin 2002

Ghamizi M., Bodon M., Boulal M. & Giusti F. 1999. Atebbania bernasconii, a new genus and species from subterranean waters of the Tiznit plain, Southern Morocco (Gastropoda: Hydrobiidae). Journal of Molluscan Studies, 65 : 89 – 98.

Bodon M., Ghamizi M. & Giusti F. 1999. The Moroccan stygobiont genus Hei-deella (Gastropoda : Hydrobiidae). Basteria, 63 : 89 - 105.

El Ouali E., Ghamizi M., Mouahid A. & Moné H. 1999. Croissance et reproduc-tion de Bulinus truncatus (Gastropoda : Planorbidae) en compétition intras-pécifique et interspécifique avec Mela-nopsis praemorsa (Gastropoda : Mela-nopsidae). Annales de Limnologie, 35 (1) : 41 – 47.

Ghamizi M. 1998. Les Mollusques des eaux continentales du Maroc : Sys-tématique et Bioécologie. Thèse de Doctorat es Sciences, Université Cadi Ayad, Marrakech : 560 p.

Ghamizi M., Vala J.C. & Bouka H. 1997. Le genre Pseudamnicola au Maroc avec description de Pseudamnicola pallaryi n.sp. (Gastropoda: Hydrobiidae). Ha-liotis, 26: 33 - 49.

Robert Ascargorta

Robert Ascargorta pratique la spé-léologie depuis 40 ans, avec toujours autant de curiosité, dont plus de 30 ans de connaissance de la rivière sou-terraine de Padirac. Il participe à des expéditions en rivières (Padirac), mon-tagne (Picos de Europa, Espagne) et aussi pratique de cette «petite spéléo-logie» qui consiste à prospecter dans des zones plus ou moins bien connues qui peuvent néanmoins déboucher quelquefois sur de nouveaux réseaux.Les longs séjours sous terre font partie des dernières aventures modernes, et Robert se réjouit de ce qui nous attend sans doute dans le Win-Timdouine ! Pour finir, Robert est un photographe émérite qui ramène d’excellentes pho-tographies spéléologiques !

Jean-François Fabriol

Professeur de mathématiques au Lycée Champollion de Figeac, mem-bre de l’Association Spéléologique de Figeac (ASF) et actuel président du Comité Départemental de Spéléolo-gie du Lot (CDS 46). Il participe à des expéditions dans les Picos de Europa (Espagne) depuis 35 ans et souvent comme responsable. Il pratique la spé-léologie en France (dont le réseau de Padirac), en Espagne, au Mexique, en Suisse, à Cuba et au Maroc.

1.2 Les équipes biospéologie et spé-léologie

1.21 Module biodiversité

Dr Jean-Michel Bichain, Muséum national d’Histoire Naturelle (France), Mollusques

Prof Mohamed Ghamizi, Muséum d’Histoire Naturelle de Marrakech (Maroc), Mollusques

Prof Mohamed Messouli, Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech (Maroc), Crustacés

Dr Michel Perreau, Université Paris VII (France), Coléoptères

Dr Arnaud Faille, Muséum national d’Histoire Naturelle (France), Arthro-podes

1.22 Module Chauves-souris

Benjamin Allegrini, Biotope (Fran-ce)

Thierry Disca, Biotope (France)

Alexandre Haquart, Biotope (Fran-ce)

Laurent Philippe, Biotope (France)

Vincent Prié, Biotope (France)

Vincent Rufray, Biotope (France)

Julien Tranchard, Biotope (France)

Prof Mohamed Znari, Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech (Maroc)

1.23 Equipe de spéléologie

Robert Ascargorta, Société de Spé-léologie Ariège Pays d’Olmes (France, Ariège)

Robert AscargortaFFS, co-responsable de la partie spéléologqiue du pro-jet.

Jean-François FabriolFFS, co-responsable de la partie spéléologqiue du pro-jet.

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12 - Win-Timdouine 2008

Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

Prof. Lahoucine Bouchaou, Univer-sité d’Agadir (Maroc)

Christian Boudsocq, Nyctalope Am-bidextre (France, Lot)

Jacques Chabert, Spéléo Club de Pa-ris (France, Paris)

Laurent Delfour, FFS (Maroc, Tan-ger)

Jean-François Fabriol, AS de Figeac (France, Lot)

Lahoucine Faouzi, Association Spor-tive de Spéléologie (Maroc, Agadir)

Aziz Ighouss, Association Sportive de Spéléologie (Maroc, Agadir)

Jean Isbecque, Club Alpin Français de Casablanca (Maroc, Casablanca)

M’Barek Largo, Association Sportive de Spéléologie (Maroc, Agadir)

2. Partenaires de l’expédition

Le Muséum national d’Histoire na-turelle est la seule institution française qui cumule plus de deux siècles de traditions d’explorations naturalistes. La dernière en date est la plus grande expédition sur la biodiversité jamais réalisée, SANTO 2006 (http://www.santo2006.org), dont les retombées médiatiques et scientifiques ont été lar-gement diffusées au niveau national et international.

Le Muséum d’Histoire naturelle de Marrakech est une institution scienti-fique fondée en 2001 par une équipe coordonnée par M. Ghamizi. L’une de ses missions, outre la formation universitaire et la diffusion des con-naissances vers le grand public, est la découverte et la préservation de la bio-diversité marocaine.

La Fédération Française de Spéléo-logie, avec ses 7 500 licenciés, présente un réseau de compétences exception-

nelles dans la conduite d’expéditions dans les milieux souterrains. Certaines ont des portées internationales comme Ultima Patagonia 2006 et sa reconduite en 2008 (http://www.centre-terre.fr/).

Autres partenaires

UNESCO - Actuellement notre équipe est en liaison avec la délégation perma-nente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO.

Biotope - La société Biotope prend en charge le volet Chiroptères de l’expé-dition.

Spéléo 2008 - le premier colloque in-ternational de spéléologie, du 23 au 26 avril 2008 (Agadir, Maroc) sous le thè-me «Le monde souterrain : Patrimoine et vecteur du développement durable». Nous y présenterons l’expédition Win-Timdouine 2008. Un appel sera lancé, pendant ce colloque, aux autorités lo-cales et nationales concernées afin de parrainer le projet d’Intégration du site de Win-Timdouine au Patrimoine Scientifique et Naturel Mondial de l’UNESCO. Ce colloque est organisé par l’Université IBN ZOHR (UIZ) Agadir et la Faculté des Sciences d’Agadir.

Association Sportive et de Spéléolo-gie d’Agadir - Le club ASS a été créé en 1996, à pour ambition la promotion de la spéléologie et son enseignement, l’étude et la protection du milieu sou-terrain, l’animation des activités spor-tives, culturelles, scientifiques et sur-tout la vulgarisation de la connaissance du monde souterrain. Les activités de l’ASS vont de la recherche des profon-deurs et de l’étude des cavités souter-raines à la réalisation des films docu-mentaires. Elle est formée de membres géologues, hydrogéologues, paléon-tologues et spéléologues. Rassemble tous ceux qui passionnent le monde souterrain sous tous ses aspects.

Société des Amis du Muséum de Paris

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Win-Timdouine 2008 - 13

Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

(SAMNHNP)

Association des Amis du Muséum d’Histoire Naturelle de Marrakech (AAMHNM)

Groupe d’Étude de Biospéologie (GEB) de la commission scientifique de la FFS.

Spéléo-Club de Paris (France, CDS75)

Association Spéléologique de Figeac (France, CDS46)

Société Spéléologique Ariège Pays d’Olmes (France, CDS09)

Club les Nyctalopes Ambidextres (France, CDS46)

Club Alpin Français de Casablanca (Maroc, Casablanca). www.caf-maroc.com

Club Alpin Français d’Ile-de-France (France, Paris). www.scp.new.fr

3. Coordonnées des membres du co-mité directeur

Jean-Michel Bichain

Muséum National d’Histoire Naturelle de ParisDépartement Systématique et EvolutionUSM602, Unité Taxonomie et collectionsCase Postale 05155, rue Buffon75 005 Paris - France

[email protected]él: 01.40.79.31.02Tél: 06.42.56.66.24

Mohamed Ghamizi

Université Cadi AyadFaculté des Sciences Semlalia Département de Biologie BP 2390 – 40 000 Marrakech - Maroc

[email protected]él: 04.30.79.14Fax: 212-4-43.74.12

Robert Ascargorta

4, place du Céciré31130 Flourens - France

Club spéléo : SSAPO (Société Spéléologie Ariège Pays d’Olmes) (CDS 09)Licence FFS : F09-003-087

[email protected]él: 33 (0)5 61 839 389Tél: 33 (0)6 14 358 935

Jean-François Fabriol

46100 Faycelles - France

Club spéléo : Association Spéléologique de Figeac.Licence FFS : F460040022005

[email protected]él: 05 65 34 53 70

4. Liste des membres de l’expédi-tion

Benjamin [email protected]

Robert Ascargorta [email protected]

Jean-Michel Bichain [email protected]

Lahoucine [email protected]

Christian Boudsocq [email protected]

Jacques Chabert [email protected]

Laurent Delfour [email protected]

Thierry [email protected]

Jean-François Fabriol [email protected]

Arnaud [email protected]

Lahoucine Faouzi [email protected]

Mohamed Ghamizi [email protected]

Alexandre [email protected]

Aziz Ighouss

Jean Isbecque [email protected]

M’Barek Largo

Mohamed Messouli [email protected]

Michel Perreau [email protected]

Laurent Philippe

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14 - Win-Timdouine 2008

Expédition scientifique à Win-Timdouine (Maroc, Haut-Atlas, région d’Agadir)

[email protected]

Vincent Prié [email protected]

Vincent Rufray [email protected]

Julien [email protected]

Mohamed [email protected]

Références citées

Angelova, D., Belfoul, M. A., Bouzid, S. & Faik, F. 2003. Karst and cave sys-tems in Bosnek region (Vitosha moun-tain, Bulgaria) and in Win-Timdouine (High Atlas mountain, Marocco). In: 11th international karstological school, Karst Terminology, Guide booklet of the excursions and abstracts of lecture or poster presentation, Postojna,, July 2003. 47.

Camus, J. & Lamoureux, C. 1981. Inven-taire spéléologique du Maroc. Direc-tion de l’hydraulique du Ministère de l’équipement, Rabat. 245 pp.

Culver, D. C. & Holsinger, J. R. 1992. How many species of troglobites are there? National Speleological Society Bulletin, 54: 79-80.

Cuzin, F. 1996. Répartition actuelle et sta-tut des grands mammifères sauvages du Maroc. Mammalia 60(1): 101-124.

Dobson, M. 2003. Mammal distributions in the western Mediterranean: the role of human intervention. Journal of zoo-logy 259: 189-195.

Ferreira, D. 2005. Biodiversité aquatique souterraine de France: base de données, patrons de distribution et implications en termes de conservation, Université Claude Bernard, Lyon I: 444.

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Hernando, C., Aguilera, P. & Ribera, I. 2001. Limnius stygius sp. nov., the first stygobiontic riffle beetle from the Palearctic Region (Coleoptera: Elmi-dae). Entomological Problems, 32(1): 69-72.

Panouse, J. B. 1951. Les Chauves-souris du Maroc. Travaux de l’Inst. Sci. chéri-fien, série zool. 1: 1-129.

Panouse, J. B. 1954. Observations sur les Chauves-souris du Maroc et addition d’une nouvelle espèce Myotis mystaci-nus (Kuhl, 1819) à la faune marocaine. B. Maroc 33(2): 89-107.

Panouse, J. B. 1956. Contribution à l’étude

des Chauves-souris du Maroc: Pipis-trellus savii et Barbastella barbastellus. Bull. Soc. Sc. nat. Maroc 35(3): 259-263.

Panouse, J. B. 1957. Les Mammifères du Maroc. Trav. Inst. sci. chérifien, sér. Zool. 5: 1-206.

Panouse, J. B. 1958. Présence au Maroc de Nycteris thebaica (Chiroptera). B. Ma-roc 38(2): 91-98.

Panouse, J. B. 1959. Une nouvelle localité marocaine pour Nycteris thebaica. C. R. S.S.N.P. Maroc 25: 82.

Prié, V., Kirsch, R. & Bichain, J. M. 2007. Richesse spécifique et gîtes profonds des chauves-souris (Mammalia, Chi-roptera) dans le Gouffre de Padirac (Lot, France). Le Rhinolophe (sous presse).