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REGARDS CROISÉS SUR LE CINÉMA CORÉEN FORMES. REPRÉSENTATIONS. DIFFUSION École nationale supérieure Louis-Lumière (France, Paris) : 22- 23 octobre 2015 Tournage du film Chukje (1996) : Im Kwon-Taek avec le chef opérateur Seung-Bae Park. Colloque international sous la direction de Joël AUGROS (Université Paris 8, Saint-Denis), Heui-Tae PARK (Université de

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Regards croisés sur le cinéma coréen

Formes. Représentations. Diffusion

École nationale supérieure Louis-Lumière (France, Paris) : 22-23 octobre 2015

Tournage du film Chukje (1996) : Im Kwon-Taek avec le chef opérateur Seung-Bae Park.

Colloque international sous la direction de Joël Augros (Université Paris 8, Saint-Denis), Heui-Tae Park (Université de Sungkyunkwan,) et Giusy Pisano (ENS Louis-Lumière)

Coordinaton : Giusy Pisano (ENS Louis-Lumière), Joël Augros (Université Paris 8, Saint-Denis), Yuriko Hirohata (ENS Louis-Lumière)

Manifestation organisée dans le cadre de l’Année France-Corée 2015-2016 www.anneefrancecoree.com

« Le cinéma coréen en France »

Les traces de la présence des films coréens sur les écrans français sont nombreuses, hétérogènes et couvrent plus d’un siècle de cinéma. Pourtant, à notre connaissance, aucune étude systématique et croisant les différents acteurs, n’a été à ce jour encore effectuée. Si en France l’intérêt pour le cinéma coréen a été plus ponctuel, depuis les années 1990 il fait l’objet d’un vif intérêt tant du côté de la critique que du public, comme en témoignent les festivals et rétrospectives qui lui sont consacrés, ainsi que la diffusion de sa production sur le territoire français. Auparavant, la présence de cinéma coréen sur les écrans français se limitait aux quelques films ayant connu un relatif succès, tel Pourquoi Bodhi Dharma est parti vers l’Orient ? de Bae Yong-Kyun sorti en 1989. Plus que la distribution en salles, ce sont plutôt les festivals qui ont progressivement introduit la production coréenne. Ainsi, l’édition de 1986 du Festival des 3 Continents de Nantes présente un panorama du cinéma coréen avec 13 films au programme : Argent de Kim So-Dong (1958), La Bonne de Kim Ki-Young (1960), Les Femmes insectes de Kim Ki-Young (1960), Le Village des brumes de Im Kwon-Taek (1983), etc. Il faut penser que ce premier essai a été un succès, puisque les années qui ont suivi présentent régulièrement des films coréens et pour l’édition de 1989, c’est Im Kwon-Taek qui est mis à l’honneur avec 11 films. À la fin des années 1980, le Centre Culturel Coréen de Paris commence une programmation de films plus soutenue. Il a fallu, cependant, un lieu prestigieux comme le Centre Pompidou pour donner le coup d’envoi à toute une série d’initiatives autour du cinéma coréen. Critiques et historiens voient un tournant décisif dans la grande rétrospective de 1993 organisée par Adriano Aprà qui a permis de faire découvrir au public français près d’une centaine de films. De facto, les rétrospectives se multiplient (au Festival d’Automne de Paris de 1999, plusieurs à la Cinémathèque française à partir de 2001, au Palais de Chaillot en 2005, à la Filmothèque du Quartier Latin en 2008, à la Cinémathèque de Toulouse en 2010, etc.). Parallèlement des prix internationaux permettent de faire connaître en France, et dans le monde entier, des réalisateurs tels que Im Kwon-Taek qui a remporté le prix du meilleur réalisateur en 2002 au Festival de Cannes, pour son film Ivre de femmes et de peinture ; Park Chan-Wook avec le Grand Prix pour Old Boy à Cannes de 2004 ; Kim Ki-Duk pour le prix du meilleur réalisateur, à la fois au Festival de Berlin pour Samaritan Girl et à Venise pour Locataires en 2004, et en 2012 il remporte le Lion d’Or au 69ème Festival de Venise, pour son film Pietà ; Lee Chang-Dong qui a reçu le prix du meilleur scénario en 2010 pour Poetry. Les films coréens sont également de plus en plus présents, et parfois primés, dans les festivals consacrés au cinéma asiatique ou aux genres (Deauville, Vesoul, Le Festival du film de Morteau, L’Étrange Festival, le Festival du cinéma fantastique, Extrême cinéma, etc.) et désormais des nouveaux festivals fleurissent presque chaque année : l’Agora du cinéma coréen (à Rouen depuis 2005), le FFCP (Festival du cinéma coréen à Paris, depuis 2006) ; le Festival du cinéma coréen de Strasbourg (depuis 2013) ; Focus Corée (dédié au documentaire coréen indépendant, depuis 2014) ; Festival Printemps Coréen (Nantes, depuis 2014), etc. Des salles en province (Ciné ville de Lorient en 2004, Ciné Poche Le Mans en 2013, La Palette de Tournois en 2013, etc.) proposent de partir à la « découverte de la Corée ». Deux films ont sans doute contribué à vivifier cet intérêt pour le cinéma coréen : Ivre de femmes et de peinture avec 400.000 entrées et Locataires projeté dans 40 salles à Paris.

Des thèses de doctorat suivies par des publications, parmi lesquelles celles des participants à ce colloque, ont contribué à la connaissance de son histoire et de son esthétique. Néanmoins, malgré les ouvrages coréens, pourtant nombreux dans ce domaine mais non traduits en français, nous manquons d’un regard interne autorisant une analyse comparative. Ce colloque réunissant des spécialistes coréens et français propose de confronter regards lointains et regards proches.

PROGRAMME

22 octobre : Formes et représentations

Première Session : Formes

Présidence : Heui-Tae Park, chercheur de Centre d'Études Francophones de SungKyunKwan University

10H-10h40 : La multi-temporalité dans le cinéma de Hong Sang-Soo

Tae-Soon Chang, chercheur pour le programme de recherche transdisciplinaire au Korea Institute for Advanced Study.

Cette présentation entend exposer la multi-temporalité dans les films de Hong Sang-soo. Il y a deux manières de présenter plus d’un temps dans un film : la première consiste à montrer plusieurs temps qui s’écoulent simultanément, tandis que la seconde correspond à dessiner plusieurs temps qui se succèdent l’un après l’autre. Les trois premiers films du cinéaste coréen sont composés de plusieurs temps qui coexistent. À partir du quatrième film, il explore l’autre type de multi-temporalité sans abandonner le premier type, qui se trouve dans certains des films suivants, et qui coexiste parfois avec le deuxième, ce qui constitue l’originalité du cinéaste.

10H40-11H10 : La Femme insecte/Chunghyo, Kim Ki-young, 1972

Jean-Michel Durafour, maître de conférences à l’Université de Paris-Est Marne-Vallée

En Occident, La Femme insecte/Chunghyo de Kim Ki-young (1972) est un film toujours relativement méconnu. Alors que La Servante (1960) – son film le plus célèbre – a fait l’objet récemment d’une ressortie mondiale restaurée et d’une édition richement documentée (sous l’égide de la World Cinema Foundation), on ne peut en dire autant de La Femme insecte, comme d’ailleurs des autres films d’un cinéaste pourtant tenu à juste titre comme un artiste majeur du renouveau du cinéma sud-coréen pendant une vingtaine d’années (puis tombé dans l’oubli). A partir de la seule copie disponible – à savoir une copie vidéo NTSC sous-titrée en espagnol – Jean-Michel Durafour propose de mettre en avant quelques-unes des procédures esthétiques les plus remarquables de ce film étonnant.

Pause

11H15-11H55 :  Bong Joon-ho ou le cinéma de genre sous pression

Mathieu Macheret, diplômé de l'ENS Louis-Lumière, journaliste.

En cinq longs-métrages, Bong Joon-ho est devenu non seulement l'une des principales figures du cinéma asiatique, mais également le détenteur d'une formule qui libère le genre de ses automatismes pour l'amener sur un terrain d'hybridations intempestives et d'une féroce exploration sociale. Du polar (Memories of Murder, 2003) à la science-fiction (Snowpiercer, 2013), sa mise en scène prend l'action à bras le corps, dans des récits à plusieurs vitesse, où les personnages tentent avec pertes et fracas de s'extirper d'une situation chaotique qui leur offre également une chance de reconfigurer le collectif.

11H55/12H35 : Notes sur Night and Day de Hong Sang Soo

Christophe Atabekian, cinéaste, doctorant à l’Université Paris 8 Saint-Denis.

Exilé à Paris, dont on ne voit nul monument, un peintre coréen fait retour sur lui-même. Ces notes évoquent la notion de déplacement, l’étude des corps et de la géographie.

Pause/Dejéuner

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Deuxième session : Représentations

Présidence : Giusy Pisano, professeur des Universités à l’ENS Louis-Lumière, professeur de recherche Center of Korean History, Korea University.

14H-14H40 : Des langues perdues chez Kim Ki-Duk

Keum-Mi Yeu, enseignante à l’Université Konkuk

Avec son dernier film, Moebius (2014), Kim Ki-duk nous propose une nouvelle forme du « cinéma muet », en effaçant entièrement la parole de tous les personnages. A travers ces corps sans voix, il renouvelle sa thématique récurrente sur le désir. Cette décision esthétique d’effacer le langage parlé pourrait aussi être considérée comme une recherche d’une expression universelle, qui permettrait d’élargir la réception internationale. Sur cet aspect, il est intéressant d’analyse les différences avec les méthodes d’Hong Sang-soo dans ses films comme In Another Country et Hill of Freedom, qui sont tournés (presque) entièrement en anglais

14H40-15H20 : Rythme et espace : le burlesque chez Bong Joon-Ho

Antoine Gaudin, maître de conférences à l'Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle

En analysant certains phénomènes de mise en scène et de montage dans les quatre films coréens de Bong Joon-Ho (Barking Dogs, Memories of Murder, The Hostet Mother), on visera à mettre en lumière, dans l'oeuvre de ce cinéaste, un travail de recomposition de la dynamique du corps burlesque (héritée du cinéma muet), dans le contexte d'un dialogue entre les genres (film fantastique, film policier) et dans le but de livrer une "radiographie gestuelle-figurative" de la société coréenne contemporaine.

Pause

15h35- 16h15 : Regards dans l’obscurité

Sung Uk Kim, critique, enseignant à l'Université nationale coréenne des arts et à l'Université Chugye des Arts.

Depuis son premier film Barking Dogs Never Bite, la plupart des films de Bong Joon-ho traitent du regard dans l'obscurité. Celle-ci se présente comme un trou dans le récit. Dans ses films, les personnages regardent l'obscurité, entrent dans l'obscurité soucieux de voir en quoi elle consiste. Parfois, ces ténèbres deviennent la surface intérieure des personnages, nous devons donc chercher dans l'obscurité des individus. Dans Mother, on voit des gens se pencher sur le visage de l'autre, mais ils cachent souvent leur son visage avec leurs mains. Ces tendances sont généralement présentes non seulement dans les œuvres de Bong Jun-ho, mais aussi chez d’autres cinéastes de la même génération apprarue dans les années 1990. Elle a une conscience particulière de la visibilité dans le dysfonctionnement.

16H15-16H55 : Figures de l’Autre dans le cinéma sud-coréen

Benjamin Joinau (professeur associé, Hongik University

Cette présentation souhaite étudier les régimes de plus en plus variés d’altérité représentés dans le cinéma sud-coréen contemporain, qui assume sur le mode fictionnel un débat hétérologique encore timidement articulé dans la sphère publique. Afin de saisir les structures en jeu, nous favoriserons un large corpus de films représentant « l’étranger » et « l’autre ». La période envisagée (1945 à nos jours) permettra de suivre les modalités de ces régimes d’altérité selon les différents contextes géopolitiques dans le cadre d’une longue partition unique, qui incessamment requiert le cinéma comme interface symbolique.

16H55-17H35 : Le cinéma de la péninsule coréenne sous l’occupation japonaise.

Frédéric Monvoisin, docteur en cinéma et audiovisuel de l’université Paris 3 Sorbonne nouvelle, chercheur associé à l’Ircav

A partir de l’étude de quelques films, la communication cherchera à interroger l’état du cinéma coréen pendant l’occupation japonaise. Dans le même temps, à partir d’indices relevés dans les films, nous tenterons de discuter de la relation qui lie le colonisateur au colonisé. L’attention sera porté sur une échelle double, à la fois macro et micro en interrogeant d’un côté les politiques coloniales menées par les autorités japonaises sur l’ensemble de ses territoires (Japon, Corée, Taiwan) et de l’autre en examinant le contenu des films pour y trouver des signes de ces politiques et de leurs incidences.

23 octobre : Production, diffusion et réception

Première Session : Production et reception

Présidence : Joël Augros, maître de conférences à l’Université Paris 8 Saint-Denis

9H30-10H10 : Production et Distribution du court-métrage coréen après 1992 en Corée du Sud

Hwa-Rim Cho, professeur à l'Université nationale de Chonbuk et Sang-Hoon Lee, programmateur du Busan International Short Film Festival, réalisateur

Les années 1990 constituent une période particulière pour le cinéma coréen. Cette communication se propose de l’analyser à travers l’exemple de la production et la distribution du court-métrage qui a joué un rôle primordial dans la diversification et le développement du cinéma coréen.

10H10-10H50 : Exploration des facteurs du succès de films coréens : de l'analyse des données statistiques et des récits dans les blockbusters et les films à petit budget

Byung-Chul Cho, enseignant à Dong-ah Institut des médias et de l'art à Ansung, chercheur associé au MaxSoft Research Institute

Dans un premier temps, cette communication présentera les divers facteurs qui ont une influence sur la rentabilité des films coréens. Les données statistiques de KOFIC seront prises en appui. On analysera ensuite les cas des onze premiers films au box-office coréen entre 2003 à 2015. Parmi les facteurs de leur succès notre attention sera portée sur la narration et sur les genres de plus en plus diversifiés : du film de guerre à la comédie en passant par le drame historique et drame existentiel.

Pause

11h05-11H45 : Cinéma coréen, la synchronie de l’asynchronisme

Eun-Jin Shim, professeur à l’Université de Choeng Ju, département de cinéma

Dans le cinéma coréen, les aspects pré-moderne, moderne, et post-moderne coexistent. D’un côté, il y a les films de Kim Ki-Duk, Park Chan-Wook, Hong Sang-Soo, puis les films qui rivalisent avec les blockbusters d’Hollywood grâce à leurs succès commerciaux. Ces films sont Swiri, Joint Security Area JSA, Shilmido, Frères de sang, et récemment L’amiral (ou Ode to my father). Ils ont été vus par plus de dix millions de spectateurs, et ont eu un énorme succès. En revanche, ces films n’ont pas pu attirer l’attention du public international en raison de leurs thèmes et matériaux limités par leur caractère local. Ces films à succès se concentrent sur l’affrontement idéologique ou sur la guerre entre les Corées, et dans lesquels le patriotisme et l’attachement à la famille constituent les principaux thèmes. Bien que la Corée soit à la pointe des sciences et de l’information, son peuple a la tendance à s’intéresser encore aux thèmes pré-modernes. Il est caractérisé par la « contemporanéité  de l’incontemporain »

11H45-12H45 Table Ronde

Diffusion du cinéma coréen en France

Joël Augros (maître de conférences à l’Université Paris 8 Saint-Denis), Jean-François Rauger (Directeur de la programmation, Cinémathèque française, journaliste)), Kyounghee Cho, Directeur du FFCP (Festival du cinéma coréen à Paris), Centre culturel coréen de Paris

Pause/Dejéuner

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Deuxième session : Formes et réception

Présidence : Joël Augros, maître de conférences à l’Université Paris 8 Saint-Denis

14H-14H40: Les nouvelles tendances du cinéma coréen

Antoine Coppola, maître de conférences à la Sungkyunkwan University, Séoul

Après l'émergence du cinéma sud-coréen sur la scène internationale à la fin des années 1990, il nous semble nécessaire de faire un bilan de la situation actuelle et d'ouvrir des perspectives à partir de nouvelles définitions des esthétiques et des représentations cinématographiques sud-coréennes. Comment unifier notre vision de ce cinéma sans plaquer artificiellement des schémas intellectuels souvent forgés en Occident? En formant de nouveaux outils sémio-critiques d'analyses émergents de « l'intérieur » du système de représentation étudié. Ce faisant, nous souhaitons approcher au mieux les tendances actuelles de ce cinéma, populaire ou non, genres et qualités confondus. Il sera donc question de montrer l'essor des « factions », des films basés sur des faits divers fictionnalisés dans la perspective de l'agitation socio-politique, voire de la réactivité vis-à-vis de la Corée du Nord. Non dénués d’ambiguïtés, ces films côtoient de nouvelles comédies satiriques. On décrira aussi la tendance des « K-pop films », (promotion des vedettes de la K-pop). Trois autres tendances mineures attireront notre attention : l'émergence de films LGTB ; bien que marginaux, ils ont bénéficié de « l'homme-fleur » promu par la vague K-pop ; les films transculturels (co-productions internationales) et enfin ce que nous qualifions de « films invisibles » c'est-à-dire la majorité du cinéma indépendant.

14H40-15H20

Un autre aspect du cinéma coréen : documentaire indépendant

Heui-Tae Park, chercheur de Centre d'Études Francophones de SungKyunKwan University

 

Le cinéma coréen jouit actuellement d’une certaine reconnaissance grâce à son développement considérable, quantitatif et qualitatif, depuis la mise en place, à la fin des années 1990, d’une politique culturelle. Il est devenu un cas exceptionnel en produisant des films locaux capables de concurrencer le cinéma hollywoodien. Mais le revers de cette image idyllique est qu’un autre aspect demeure dans l’ombre : le « documentaire indépendant », commencé au début des années 1980 comme moyen de lutte contre la dictature. Depuis la démocratisation du pays, ce type de documentaire s’est transformé de plus en plus en un cinéma qui est très esthétique et s’est libéré de la problématique politique et idéologique. Cette communication d’examine la situation sociale liée à la genèse de ce type de documentaire et ses formes : la première génération qui a vu le jour au moment de l’arrivée de la démocratisation et ensuite la deuxième se situant entre l’esthétique et le commercialisme. Ainsi, le rôle joué par le documentaire indépendant est étroitement mis en relation avec les évolutions de la société.

Pause

15H35-16H35 : Table ronde

Perspectives de recherche

Giusy Pisano professeur des Universités à l’ENS Louis-Lumière, professeur de recherche Center of Korean History, Korea University

Jongyeon Kim (doctorante à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) : Festival et pouvoir : le cas du cinéma coréen ; Chang-il Kang, Les performances ethniques pendant la période du cinéma muet en Asie ; Sang-Hoon Lee (doctorant, National University of Chonbuk), Histoire de la réception du cinéma coréen en France depuis 1993.

18H-19H30: Concert de KIM Dong-won et association  musicale Eulsso: « Univers rythmique classique coréen »

Jangdan, la mesure classique coréenne est soit à trois temps, soit à cinq temps. C’est une particularité qui ne peut être observée dans les autres civilisations. En effet, la sensibilité musicale des Coréens les conduit à développer l’espace temporel du rythme à partir du balancement vertical, et cette sensibilité est influencée par la gravité. En conséquence, ils utilisent une mesure à 3 ou 5 temps au lieu de 2 ou 4. Le concert donné par le musicien Kim Dong-won et l’association musicale Eulsso sera l’occasion de présenter les différentes cadences classiques coréennes, de même que la mesure à trois temps qui historiquement était en usage dans les carnavals ruraux. Soliste : Kim Dong-won. Ensemble de Samul Nori : Kim Dong-won et Eulsso. (10-15 personnes).

20H30 : Diner

PRESENTATION DES INTERVENANTS

Christophe Atabekian est cinéaste et musicien, auteur de plus d’une dizaine de films de court, moyen et long-métrage, enseigne le cinéma, le son et la vidéo. Il prépare une thèse intitulée Typologie, plasticité et dramaturgie des corps dans l’œuvre de Hong Sang-soo, sous la direction de Frédéric Sabouraud, Université Paris 8 Saint-Denis.

Joël Augros est maître de conférences en économie du cinéma à l'Université Paris-8 (Vincennes-Saint-Denis). Cofondateur du CinEcoSA (Cinéma, Economie et Sociétés Anglophones), il est spécialiste du cinéma hollywoodien. Il développe par ailleurs une approche comparative des économies du cinéma dans le monde, particulièrement au sein des pays BRICS.

Tae Soon Chang est chercheur pour le programme de la recherche transdisciplinaire au Korea Institute for Advanced Study (KIAS). Après avoir obtenu une licence de physique et une maîtrise de philosophie en Corée du Sud, il a soutenu en 2014 une thèse de doctorat en philosophie à l’Université Paris-8, intitulée : La multiplicité du temps dans le cinéma contemporain. Il a également traduit en coréen le Petit manuel d’inesthétique d’Alain Badiou

Byung Chul Cho, Ph.D., enseignant à Dong-ah Institut des médias et de l'art (DIMA) à Ansung. Chercheur associé MaxSoft Reseach Institute, Institut national de recherche en 3D et un centre pour les sciences culturelles appliquées, il est spécialiste du film en 3D, des contenus 4K UHD et l'hologramme. Sa recherche actuelle se concentre sur la réalité augmentée dans le domaine du divertissement, Smart Computing et toute haute technologie dans le domaine appliquée à la culture.

Hwarim Cho est professeur à l'Université nationale de Chonbuk, directrice du département des études françaises, directrice de l'Institut d'humanités et d'images

Antoine Coppola est maître de conférences à l'université Sungkyungkwan, Corée du Sud. Chercheur associé au CNRS-EHESS Paris. Centre Corée. Docteur en Lettres et Arts, spécialité Etudes Cinématographiques. Membre FIPRESCI, critique cinéma à KBS International, et anciennement programmeur au Jeonju Film festival, et conseiller pour la Semaine de la Critique de Cannes et le festival de San Sebastian. Parmi ses publications : Ciné-voyage en Corée du Nord, Atelier des Cahiers, 2012 ; Stéréotypes des femmes dans les cinémas sud-coréens et nord-coréens, Sociétés, 2012 ; Les Cinémas d'Asie Orientale (direction), Cinemaction, 2010 ; Le Cinéma Nord-coréen : arme de destruction massive?, Les Temps Modernes, 2009 ; Le Cinéma de Guy Debord, Sulliver, 2002 et 2006 ; Le Cinéma asiatique, Harmattan, 2004.

Jean-Michel Durafour est maître de conférences en cinéma et audiovisuel à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée et agrégé de philosophie. Ancien directeur de programme au Collège international de philosophie, il est l’auteur de nombreux articles dans des revues françaises et internationales ainsi que de plusieurs livres, dont le dernier, L’Homme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative, est paru chez Rouge profond en juin 2015.

Antoine Gaudin est maître de conférences à l'Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle. Ses travaux portent essentiellement sur la notion d'espace au cinéma, les rapports image-son et le vidéoclip musical. Il est l’auteur de L'espace cinématographique : esthétique et dramaturgie, Armand Colin, 2015.

Benjamin Joinau est installé depuis 1994 en Corée du Sud, où il est maître de conférences à l’université Hongik, à Séoul. Chercheur associé du Centre de recherche sur la Corée (CRC, UMR 8173) de l’EHESS, il est spécialisé en études coréennes. Docteur en histoire et civilisations, il travaille dans le champ de l’anthropologie culturelle et ses recherches se concentrent sur l’imaginaire coréen, les régimes d’altérité dans les productions culturelles contemporaines, et les pratiques et représentations de l’espace urbain.

Sung Uk Kim a obtenu son Ph. D en études cinématographiques à l'Université de Chung-Ang. Il est critique du cinéma depuis 1999, et écrit régulièrement des analyses de films pour les magazines de cinéma, tels que Film 2.0, KINO, et MovieWeek. Il enseigne actuellement l'histoire du cinéma et de l'esthétique du film à la télévision et du multimédia à l'Université nationale coréenne des arts École de cinéma, et à l'Université Chugye des Arts. Depuis 2002, il dirige le programme de la Cinémathèque/Séoul Art Cinéma qui accueille les rétrospectives de différents directeurs. Récompensé pour ses œuvres, il a reçu la médaille de la culture italienne en mai 2011. Il a traduit des livres en coréen tels que le monographies Suzuki Seijun, Jean-Pierre Melville, et l’ouvrage Film et la société, à paraître : Cinéma: Caïn, Abel ou le câble? et Derek Jarman: Rêves de l'Angleterre.

Sang-Hoon Lee est programmateur du Busan International Short Film Festival, réalisateur de documentaires, scénariste de films de fiction.

Mathieu Macheret, diplômé de l'ENS Louis-Lumière, est journaliste à la rubrique cinéma du Monde. Il a collaboré aux Cahiers du Cinéma et à Trafic, et monte des programmes pour la chaîne de télévision TCM Cinéma. Il a participé à des ouvrages collectifs sur les cinéastes Otto Preminger et Guy Gilles. En 2014, il a rejoint le comité de sélection du festival Entrevues de Belfort et dispense des cours au Centre Sèvres.

Frédéric Monvoisin est docteur en cinéma et audiovisuel de l’université Sorbonne nouvelle, chercheur associé à l’Ircav. Il a enseigné le cinéma dans plusieurs universités françaises (Paris 1, Paris 3, Paris 10) et à l’étranger (Yonsei, Corée du Sud ; Institut des arts, Jakarta) en tant que chercheur invité avant de travailler au Centre de recherches international en études japonaises de Kyoto (Nichibunken). Spécialiste des cinémas d’Asie, il s’est occupé des entrées concernant les cinémas hongkongais, taiwanais et coréens pour le Dictionnaire mondial du cinéma (Larousse). Il a publié de nombreux articles sur les cinémas d’Asie et est l’auteur de deux livres : l’un d’analyse revisitant les cinémas d’Asie par le biais de la géopolitique (Cinémas d’Asie, analyse géopolitique, Presses universitaires de Rennes, 2013), l’autre retraçant l’histoire du cinéma asiatique sur près de 120 ans (Cinémas d’Asie, D’hier et d’aujourd’hui, Armand Colin, mai 2015).

Giusy Pisano, professeur des universités à l’École nationale supérieure Louis-Lumière, est Associate Professor, au Center of Koeran History, directrice de recherche à l'ED Arts et Médias/Université Sorbonne Nouvelle Paris III et membre de l'IRCAV. Elle est l'auteur des ouvrages L’Archive-forme (dir.), Paris, L’Harmattan, 2014 ; Archives de la mise en scène. Hypermédialités du théâtre (co-direction avec Jean-Marc Larrue), Lille, PUS, juin 2014 ; L’amour fou au cinéma, Paris, Armand Colin, 2010 (traduit en italien : Roma, Gremese, 2011) ; Une archéologie du cinéma sonore, Paris, Éditions du CNRS, 2004 ; Le muet a la parole. Cinéma et performances à l’aube du XXe siècle (codirection avec Valérie Pozner), Paris, CNRS/AFRHC, 2005 ; La Musique !, Codirection avec François Albera Paris, AFRHC, 1895, 2003. Elle dirige la collection « Images et sons » des Presses Universitaires du Septentrion. Actuellement, elle codirige avec Jen-Marc Larrue le projet « Les Arts trompeurs. Machines, Magie, Médias" (Labex Arts-H2H/ENS Louis-Lumière/CRIalt/CRILCQ Montréal)

Eun-Jin Shim, est professeur à l’Université de Choeng Ju, département de cinéma. Docteur en Art du spectacle, à l’Université Nanterre Paris-10, sa thèse est intitulée : L’image numerique dans le film, soutenue en 2005. Elle a obtenu le Prix de critique de cinéma discerné par le journal Dong A (2000). Elle a traduit en coréen : Emmanuel Siety, Le Plan, Cahiers du cinéma, les Petits Cahiers, 2001 ; Vincent Pinel, Le montage, Cahiers du cinéma, les Petits Cahiers, 2001 ; Jacques Aumont , L’oeil interminable, Éditions de La Différence, 2007.

Park Heui-Tae est chercheur au Centre d'Études Francophones de SungKyunKwan University. Après avoir obtenu un Doctorat en études cinématographiques à l’Université Paul Valéry - Montpellier III, ses recherches portent sur la relation entre réalité et cinéma. Il est l’auteur de nombreux articles sur le documentaire et l'esthétique du cinéma ; il est membre du Conseil d’administration de la Documentary Studies Association of Korea. En France, il participe au projet « Les Arts trompeurs. Machines, Magie, Médias » (Labex Arts-H2H/ ENS Louis-Lumière/Université de Montréal)

Keum-mee Yeo est enseignante à l’Université Konkuk. Diplômée en cinéma de l’Université Paris-3, elle a publié plusieurs articles sur le cinéma français : « La représentation du visage et le regard autobiographique dans la trilogie orphique chez Jean Cocteau », « L'autoportrait comme autre-portrait : Agnès Varda, Frédéric Mitterrand et Chris Marker », « Faceless Self-portrait: Body and Self-expression in the Autobiographical Trilogy by Alain Cavalier », etc.

한-불 상호교류의 해

한국영화

한국영화와 프랑스 영화에 대한 시선의 교차

형식. 재현. 배급

기획 : 조엘 오그로 (파리 8대학교 생드니), 박희태 (성균관대학교, 서울), 쥬시 피자노 (프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르, 파리)

협조 : 유리코 히로아타 (프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르, 파리)

프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르 ( 프랑스, 파리)

2015년 10월 22-23일

<프랑스의 한국 영화>

1세기가 넘는 동안 한국에서는 프랑스 영화에 대한 상영이 꾸준히 있어 왔지만 아직까지 이에 대한 체계적인 연구가 없을 뿐만 아니라 프랑스에서 한국 영화의 경우도 마찬가지이다. 프랑스의 한국 영화에 대한 관심은 일시적인 경우가 많았지만 1990년대 이래로 한국 영화는 비평가들뿐 아니라 대중에게도 열렬한 관심의 대상이 되고 있다. 한국 영화 특별전이나 회고전, 프랑스 내 한국 영화의 배급 현황 등은 현재 프랑스에서 한국영화의 위상을 잘 보여주고 있다.

한국 영화 배급 초기에는 배용균 감독의 <달마가 동쪽으로 간 까닭은?>(1989)과 같이 영화제에서 수상한 영화들로 제한적이었다. 따라서 영화제가 하지만 한국 영화의 소개에 있어 중요한 역할을 맡아왔었다. 1986년 낭뜨 3대륙 영화제에서는 13편의 한국 영화(김소동의 <돈>(1958), 김기영의 <하녀>(1960), 임권택의 <안개 마을>(1982) 등)가 상영되었다. 여기서의 성공은 이후 한국 영화가 지속적으로 상영되고 또 1989년 영화제에서는 임권택 감독 특별전이 열려 11편의 작품이 상영되는 계기가 되었다. 1980년대 후반 부터 파리 한국문화원은 정기적이고 지속적으로 한국영화를 상영하면서 한국영화 애호가들의 중요한 공간으로 자리 잡게된다.

1993년에 아드리아노 아프라가 ‘한국영화 70년 회고전’을 유명한 퐁피두센터에서 백여 편에 달하는 한국 영화 상영을 기획하였는데 비평가들과 역사가들은 이를 프랑스 내에서 한국영화 위상의 중요한 전환점으로 꼽고 있으며 실제로 이후 한국영화 회고전은 급증하고 있다.

또 국제 영화제에서의 수상도 한국영화를 프랑스와 전세계에 알리는 데 기여하였다. 임권택은 2002년 칸영화제에서 <취화선>으로 감독상을 또 박찬욱은 <올드보이>로 2004년에 심사위원대상을 수상했다. 김기덕은 2004년 베를린영화제에서 <사마리아>로, 같은 해 베니스영화제에서 <빈집>으로 각각 감독상을 수상했으며 2012년 베니스영화제에서는 <피에타>로 황금사자상을 수상하였다. 이창동은 <시>로 2010년 칸영화제에서 각본상을 수상하였다.

이렇듯 한국 영화는 프랑스 내에서 더 많은 상영 기회를 가지게 되었고 아시아권 영화나 장르 영화를 대상으로 하는 영화제(도빌 영화제, 브줄 영화제, 모르토 영화제, 레트랑주 페스티벌, 판타지 영화제, 익스트림 시네마)에서도 잇달아 수상하고 있으며 한국 영화 관련 영화제는 거의 매해 새로이 생겨나고 있다. 그 예로 루앙 아고라 한국영화제(2005년 창설), 파리한국영화제(FFCP, 2006년 창설), 스트라스부르그 한국영화제(2013년 창설), 포큐스 꼬레(한국 다큐멘터리 독립영화 전용, 2014년 창설), 한국의 봄 축제(낭뜨, 2014년 창설) 등이 있다. 지방에 있는 영화관들이 기획하는 ‘한국 영화의 발견’도 이러한 한국영화에 대한 프랑스의 관심을 반영하고 있다.

<프랑스와 한국영화에 대한 시선의 교차>를 주제로 개최될 학술대회의 참가자들이 집필한 서적 외에 프랑스에서 연구한 박사학위논문도 한국 역사와 영화미학을 소개하는 데에 기여하고 있다. 하지만 한국영화에 대한 많은 서적이 있음에도 불구하고 아직 프랑스어로 번역된 것은 손에 꼽는 수준이다. 따라서 양국의 영화를 비교 분석할 수 있는 도구와 시선이 부족한 것이 사실이다. 이번에 학술대회에서 기획하는 한국-프랑스 간의 교류는 먼 곳의 시선과 가까운 곳의 시선을 대면시키는 계기가 될 것이고, 프랑스의 한국 영화 수용사와 한국의 프랑스 영화 수용사를 이해하는 첫걸음이 될 것이라 확신한다.

한-불 상호교류의 해

한국영화

한국영화와 프랑스 영화에 대한 시선의 교차

형식. 재현. 배급

기획 : 조엘 오그로 (파리 8대학교 생드니), 박희태 (성균관대학교, 서울), 쥬시 피자노 (프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르, 파리)

협조 : 유리코 히로아타 (프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르, 파리)

프랑스 국립고등영상원 루이 뤼미에르 ( 프랑스, 파리)

2015년 10월 22-23일

<프랑스의 한국 영화>

1세기가 넘는 동안 한국에서는 프랑스 영화에 대한 상영이 꾸준히 있어 왔지만 아직까지 이에 대한 체계적인 연구가 없을 뿐만 아니라 프랑스에서 한국 영화의 경우도 마찬가지이다. 프랑스의 한국 영화에 대한 관심은 일시적인 경우가 많았지만 1990년대 이래로 한국 영화는 비평가들뿐 아니라 대중에게도 열렬한 관심의 대상이 되고 있다. 한국 영화 특별전이나 회고전, 프랑스 내 한국 영화의 배급 현황 등은 현재 프랑스에서 한국영화의 위상을 잘 보여주고 있다.

한국 영화 배급 초기에는 배용균 감독의 <달마가 동쪽으로 간 까닭은?>(1989)과 같이 영화제에서 수상한 영화들로 제한적이었다. 따라서 영화제가 하지만 한국 영화의 소개에 있어 중요한 역할을 맡아왔었다. 1986년 낭뜨 3대륙 영화제에서는 13편의 한국 영화(김소동의 <돈>(1958), 김기영의 <하녀>(1960), 임권택의 <안개 마을>(1982) 등)가 상영되었다. 여기서의 성공은 이후 한국 영화가 지속적으로 상영되고 또 1989년 영화제에서는 임권택 감독 특별전이 열려 11편의 작품이 상영되는 계기가 되었다. 1980년대 후반 부터 파리 한국문화원은 정기적이고 지속적으로 한국영화를 상영하면서 한국영화 애호가들의 중요한 공간으로 자리 잡게된다.

1993년에 아드리아노 아프라가 ‘한국영화 70년 회고전’을 유명한 퐁피두센터에서 백여 편에 달하는 한국 영화 상영을 기획하였는데 비평가들과 역사가들은 이를 프랑스 내에서 한국영화 위상의 중요한 전환점으로 꼽고 있으며 실제로 이후 한국영화 회고전은 급증하고 있다.

또 국제 영화제에서의 수상도 한국영화를 프랑스와 전세계에 알리는 데 기여하였다. 임권택은 2002년 칸영화제에서 <취화선>으로 감독상을 또 박찬욱은 <올드보이>로 2004년에 심사위원대상을 수상했다. 김기덕은 2004년 베를린영화제에서 <사마리아>로, 같은 해 베니스영화제에서 <빈집>으로 각각 감독상을 수상했으며 2012년 베니스영화제에서는 <피에타>로 황금사자상을 수상하였다. 이창동은 <시>로 2010년 칸영화제에서 각본상을 수상하였다.

이렇듯 한국 영화는 프랑스 내에서 더 많은 상영 기회를 가지게 되었고 아시아권 영화나 장르 영화를 대상으로 하는 영화제(도빌 영화제, 브줄 영화제, 모르토 영화제, 레트랑주 페스티벌, 판타지 영화제, 익스트림 시네마)에서도 잇달아 수상하고 있으며 한국 영화 관련 영화제는 거의 매해 새로이 생겨나고 있다. 그 예로 루앙 아고라 한국영화제(2005년 창설), 파리한국영화제(FFCP, 2006년 창설), 스트라스부르그 한국영화제(2013년 창설), 포큐스 꼬레(한국 다큐멘터리 독립영화 전용, 2014년 창설), 한국의 봄 축제(낭뜨, 2014년 창설) 등이 있다. 지방에 있는 영화관들이 기획하는 ‘한국 영화의 발견’도 이러한 한국영화에 대한 프랑스의 관심을 반영하고 있다.

<프랑스와 한국영화에 대한 시선의 교차>를 주제로 개최될 학술대회의 참가자들이 집필한 서적 외에 프랑스에서 연구한 박사학위논문도 한국 역사와 영화미학을 소개하는 데에 기여하고 있다. 하지만 한국영화에 대한 많은 서적이 있음에도 불구하고 아직 프랑스어로 번역된 것은 손에 꼽는 수준이다. 따라서 양국의 영화를 비교 분석할 수 있는 도구와 시선이 부족한 것이 사실이다. 이번에 학술대회에서 기획하는 한국-프랑스 간의 교류는 먼 곳의 시선과 가까운 곳의 시선을 대면시키는 계기가 될 것이고, 프랑스의 한국 영화 수용사와 한국의 프랑스 영화 수용사를 이해하는 첫걸음이 될 것이라 확신한다.

학술대회 프로그램

10월 22일 : 형태 그리고 재현

[1부] 형식

사회 : 박희태 (성균관대학교 프랑스어권 연구소)

10H-10h40 : 홍상수 영화에 나타난 여러 시간

장태순 (고등과학원 다학제과정 리서치 펠로우 )

본 발표는 홍상수 영화에 나타난 여러 시간을 보여주는 것을 목표로 한다. 한 편의 영화에서 하나 이상의 시간을 제시하는 데에는 두 가지 방법이 있다. 하나는 함께 흐르는 여러 시간을 보여주는 것이며, 다른 하나는 하나가 끝난 후 다른 하나가 시작되는 여러 시간을 묘사하는 것이다. 홍상수의 첫 세 편의 영화는 공존하는 여러 시간으로 이루어져 있으며, 네 번째 영화에서부터는 하나가 끝난 뒤 다른 하나가 나타나는 여러 시간을 찾아볼 수 있다. 그러나 네 번째 영화 이후에 첫 번째 유형의 여러 시간을 포기한 것은 아니다. 홍상수의 경우 첫 번째 유형과 두 번째 유형의 여러 시간이 한 작품에서 동시에 나타나기도 하며, 이점이 그의 영화의 독창성이다.

10H40-11H10 : 충녀 (김기영, 1972)

장-미셸 뒤라푸르 (마른 라 발레 대학 영화학 전임강사)

김기영의 <충녀>(1972)는 서구에서 여전히 잘 알려지지 않은 영화이다. 가장 잘 알려진 그의 작품인 <하녀>(1960)가 ‘월드시네마파운데이션’의 후원 아래 최근 복원되어 세계적으로 재개봉되고 풍부한 자료들이 수록된 DVD 에디션으로 재출시되고 있음에도, 약 20여년 간 지속된 한국영화 부흥기의 대표적 감독으로 손꼽히는 (그리고 뒤이어 잊혀진) 김기영의 후속작은 충분히 논의되지 못했다. 내가 구할 수 있었던 유일한 복사본 (스페인어 자막의 NTSC 비디오테입)을 바탕으로, 이 놀라운 영화에서 주목할 만한 미학적 재현방식들에 대해 살펴보고자 한다.

휴식

11H15-11H55: 봉준호 혹은 압축된 장르영화

마티외 마슈레 (기자, 루이-뤼미에르 국립학교 졸업)

5편의 장편영화를 통해 봉준호는 아시아 영화의 대표적 인물들 중 하나가 되었을 뿐 아니라, 장르들을 자동적 규칙성으로부터 해방시켜 과감한 혼합과 신랄한 사회탐구의 장으로 끌어들인다는 점에서 독보적인 시네아스트가 되었다. 형사물 (<살인의 추억>, 2003)부터 SF(<설국열차>, 2013)에 이르기까지, 그의 미장센은 인물들이 상실과 소란을 겪는 가운데 카오스적인 상황(이는 또한 그들이 집단을 재형성할 기회를 제공한다)으로부터 벗어나려는 내용을 담고 있는 매우 속도감 있는 이야기 속에서 액션을 감싸안고 있다.

11H55/12H35: 황폐한 파리 속 서울이라는 이름 – 홍상수의 <밤과 낮>에 관한 노트

크리스토프 아타베키앙 ( 영화감독, 파리 8대학 생드니 박사과정 )

파리에 도망 온 한국인 화가가 아무런 특징적 건축물도 보이지 않는 도시에서 자신을 돌아본다. 이 노트는 이동이라는 개념, 육체 및 지리에 관한 연구를 다루게 될 것이다.

중식

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[2 부] 재현

사회: 쥬시 피자노(프랑스국립고등영상원 루이뤼미에르 교수, 고려대학교 한국사연구소 연구교수 )

14H-14H40 : 김기덕 : 말을 넘어서

여금미 (건국대학교 강사)

김기덕은 최근작 <뫼비우스>(2014)에서 모든 등장인물의 대사를 완전히 제거함으로써 ‘무성영화’의 새로운 형식을 시도한다. ‘목소리 없는 육체들’은 김기덕의 작품세계에서 핵심적으로 다루어지는 욕망이라는 주제를 더욱 심화시킨다. 한편, 음성언어를 지워내려는 미학적 결정은 보편적 언어에 대한 탐색과 연관되어 있으며, 해외에서의 수용을 넓히기 위한 고유의 방식으로 간주할 수 있다. 김기덕의 영화에서 언어와 목소리의 특징적 측면은, 영어가 주된 언어로 사용되는 홍상수 감독의 <다른 나라에서>와 <자유의 언덕> 등과 비교해 봄으로써 더욱 명확히 드러나게 될 것이다.

14H40-15H20:  리듬과 공간 : 봉준호의 희극성

앙투안 고댕 (파리3대학-소르본 누벨 전임강사)

봉준호 감독의 작품 4편(<플란다스의 개>, <살인의 추억>, <괴물>, <마더>)에서 드러나는 미장센과 몽타주의 몇 가지 특징을 분석함으로써, 희극적 육체의 역동성을 재구성하는 (무성영화적) 방식에 대해 명확히 밝혀보고자 한다. 이는 판타지, 추리물 등 여러 장르 간의 대화라는 맥락에서 고찰될 것이며, 현대 한국사회의 ‘동작-지표적 엑스레이’를 제시하는 것을 목적으로 한다.

휴식

15h35- 16h15 : 어둠에의 응시

김성욱 (비평가, 한예종 및 추계예술대학 강사)

데뷔작 <플란더스의 개>에서 시작해, <살인의 추억>, <괴물>, <마더>에 이르는 봉준호 감독의 영화는 모두 어두운 곳을 응시하는 영화라 할 수 있다. 이때 어둠은 역사의 공극으로, 그의 영화는 이런 어둠을 향한 불안한 추적, 어둠의 끝에 무엇이 있는지, 그것을 어떻게 파악할 것인지를 다룬 영화들이라 할 수 있다. 그러므로 어둠을 응시하는 것, 그리고 그 어둠 속으로 들어가는 일이 빈번하게 발생한다. 때로 이러한 어둠은 인물의 내면으로 침잠해, 개인의 어둠을 들여다보는 일 또한 중요하게 부각된다. <마더>에 이르면 얼굴을 보는 것과 얼굴을 숨기는 일이 동시에 발생한다. 봉준호 감독의 영화에서 보이는 이러한 경향은 90년대 이후 등장한 한국영화 작가들의 작품에서 공통적으로 발견되는 특징이다. 이들은 대체로 본다는 것, 그리고 기능부전에 빠진 가시성에 대한 특별한 자각을 갖고 있다. 이에 대해 살펴보려 한다.

16H15-16H55: 한국영화에 나타난 타자의 모습

벵자맹 주아노 (홍익대학교 조교수)

이 발표는 공적영역에서 아직은 머뭇거리며 허구를 이용해 이종적인 논의를 수행하고 있는 현대 한국 현대영화에서, 점점 다양한 양상을 보이는 이타성의 영역에 대한 연구이다. 구조적인 문제를 파악하기 위해 폭 넓은 범위에서 «이방인»과 «타인»을 표상하고 있는 영화들을 연구대상으로 삼을 것이다. 1945년에서 현재까지의 시기는, 한국영화가 끊임없이 상징적인 공유영역으로 필요로 하고 있는 단일하고 긴 시간에 걸친 분석 대상이라는 틀 속에서 지정학적으로 다른 맥락에 의해 이타성의 영역들이 변화되는 양상을 추적하게 해 줄 것이다.

16H55-17H35: 일제 강점기의 한반도 영화

프레데릭 몽부아쟁 (소르본 누벨 대학 영화학과 박사, IRCAV 연구원)

몇 편의 영화에 관한 연구를 바탕으로, 일제 강점기 동안의 한국 영화에 대해 논하게 될 것이다. 이와 함께, 영화 속에서 발견되는 지표들을 근거로 식민 지배자와 피지배자 간에 형성된 관계에 대해 살펴보고자 한다. 미시적 관점과 거시적 관점을 동시에 아우르는 이중적 차원에 초점을 두어, 한편으로는 일본 정부가 자신의 영토 전체(일본, 한국, 대만)에 적용했던 식민정책들에 대해 알아보고, 다른 한편으로는 이러한 정책과 파급효과가 영화의 내용 속에서 어떻게 드러나는지를 고찰할 것이다.

10월 23일: 제작. 배급. 수용

[1 부] 제작과 수용

사회: 조엘 오그로 (파리 8대학 생드니 조교수)

9H30-10H10 : 1992년 이후의 한국단편영화의 제작과 배급현황

조화림, (전북대학교 교수) / 이상훈 (부산국제단편영화제 프로그래머, 다큐멘터리 감독)

한국영화사에서  1990년대는 독특한 위치를 점유하는 시기이다. 본 발제문의 목표는 한국영화에 다양한 스펙트럼을 가능하게 해 준 1990년대의 한국단편영화의 제작과 보급 현황을 소개하는데 있다.

10H10-10H50 : 한국 영화의  성공요인에 대한 탐색적 연구 -한국 블록버스터 영화에 대한 통계적 데이터와 서사적 분석을 중심으로

조병철 (동아방송예술대학교 콘텐츠학부 조교수, 맥스소프트 기술연구소 연구원)

본 연구는 한국 블록버스터 영화의 성공요인에 대한 통계적 데이터와 내러티브 분석을 중심으로 대한 연구이다. 특히, 한국영화의 수익성분석을 위하여 한국영화진흥위원회 통계적 데이터를 활용하였다. 또한, 2003년부터 2015년까지 1000만 관객을 돌파한 총 11편의 영화의 서사적 구조를 분석하였다. 한국형 블록버스터 영화는 초창기 전쟁영화에서 코미디, 역사드라마, 휴먼드라마에 이르기까지 다양한 장르의 확대를 가져왔다.

휴식

11h05-11H45 : 비동성의 동시성 : 한국 영화의 현재

심은진 (청주대학교 영화학과 교수)

한국영화에는 전 근대적인 요소와 근대, 탈근대의 모습이 동시에 공존한다. 김기덕, 박찬욱, 홍상수 등의 영화가 한편에 있고, 또 다른 쪽에는 헐리우드식 블록버스터를 표방하고 상업적인 성공을 거둔 영화들이 있다. <쉬리>, <공동경비구역JSA>, <실미도>, <태극기 휘날리며>, 최근의 <명량>, <국제 시장> 등이다. 이러한 영화들은 1000만 관객을 넘으며, 흥행에서 대 성공을 거두었다. 그러나 이러한 영화들은 주제와 소재의 지역성으로 세계적으로 관심을 모으지는 못했다. 상업적인 성공을 거둔 이러한 영화들은 남북의 이념적 대치 상황, 혹은 전쟁, 급격한 산업화 등을 소재로 애국심, 가족애 등을 전 근대적인 주제를 다룬다. IT 산업, 과학 기술이 세계적으로 발전한 한국은 여전히 전근대적인 주제의 영화에 많은 사람들이 몰리는 비동시성의 동시성의 특징을 지니고 있다.

11H45-12H45 라운드 테이블 : 프랑스에서 한국영화의 배급

조엘 오그로 (파리 8대학 생드니 조교수)

장-프랑수아 로제 (시네마테크 프랑세즈)

파리 한국영화제 위원장

파리 한국문화원 담당자

중식

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[2부] 형식과 수용

사회: 쥬시 피자노 (프랑스국립고등영상원 루이뤼미에르 교수, 고려대학교 한국사연구소 연구교수)

14H-14H40: 한국 영화의 새로운 경향

앙투안 코폴라 (성균관대학교 전임강사, CNRS-EHESS 공동연구원)

1990년대 국제영화들 사이에 한국영화가 조금씩 두각을 나타내기 시작했다. 20년이 지난 지금 우리는 다시 한국영화의 새로운 상황을 점검 해봐야 할 필요가 있다. 지금까지 보통 웨스턴스타일 영화들의 컨셉이 모방되어 왔지만 이제는 자체적으로 한국영화 안에서 구체적이고 명확한 새로운 컨셉을 찾아야 할 때이다. 우리는 메이져급 영화를 포함한 모든 장르의 영화를 이해하려고 노력해야 한다. 또한 사회적인 이슈 « Factions films», 정치적인 이슈를 토대로 만든 영화나 북한과 연관된 영화, 풍자 코미디, « K-pop films » 스타를 홍보하는 영화, LGTB영화, 국제공동합작영화, « Invisible Films » (인디영화) 등 이러한 영화들에 대해 이야기 한다.

14H40-15H20 : 한국영화의 이면 - 독립다큐멘터리

박희태 (성균관대학교 프랑스어권연구소 선임연구원)

1990년대 후반 정부 주도로 시작된 한국영화진흥정책으로 한국영화는 르네상스를 누리며 세계의 시선을 받게된다. 할리우드의 파상적인 공세에도 불구하고 지역영화가 할리우드와 대등한 경쟁을 벌리고 있는 드문 경우이다. 이런 측면에서 한국영화는 질적으로 또 양적으로 비약적인 성장세를 보이고 있다. 하지만 이런 화려한 한국영화의 외형의 이면에는 아직도 조명을 받지 못하는 부분이 있다. 독립영화와 다양성 영화가 바로 그것이다. 특히 독립다큐멘터리는 1980년 전체주의적인 정부에 저항하는 수단으로 시작되었다. 이제는 사회 환경의 변화로 정치적인 투쟁 보다는 미학적인 부분에 집중하고 있다. 제도권 밖에 위치하기 때문에 소외되어 왔으나 한국영화의 리얼리즘 논쟁을 현장에서 수행하고 이제는 이념적, 사회계급적 투쟁을 넘어서 일상으로 또는 예술영화의 또 다른 형태로 발전하고 있다. 한국의 독립다큐멘터리는 서구에서 규정하는 독립영화와는 구분되는 분명한 특성이 있다. 따라서 한국 독립영화 탄생을 과정을 살펴 보면서 그 특성을 살펴보고, 그리고 민주주의가 정착되면서 변화하게 되는 2세대의 특징, 그리고 최근의 경향을 포함하는 3세대적인 특징을 구분해서 살펴보고자 한다. 이러한 독립영화의 변화를 추적하는 것은 한국 사회의 변화과정과 맥락을 그리고 독립영화가 한국영화에 기여하는 부분을 살펴 보는 것이다.

휴식

15H35-16H35 라운드 테이블 : 연구 전망

사회: 쥬시 피자노(프랑스국립고등영상원 루이뤼미에르 교수, 고려대학교 한국사연구소 연구교수 )

김정연 (파리 3대학 소르본 누벨 박사과정) : 축제와 권력 ; 한국 영화의 경우 ; 강창일, 아시아 무성영화시기 민족적 성과 ; 이상훈 (전북대학교 박사과정), 1993년 이후 프랑스에서 한국영화 수용의 역사.

18H-19H30: 18H-19H30: 김동원과 풍물협회 얼쑤 : « 한국 전통음악의 세계 »

한국 전통음악의 리듬 단위인 장단은 세 박자 또는 다섯 박자로 구성되어 있다. 이는 다른 문명에서는 찾아볼 수 없는 특성이다. 한국인의 음악적 감성은 자신들만의 독특한 리듬의 시공간을 발전시켜 왔고 결과적으로 두 박자나 네 박자 대신 세 박자와 다섯 박자를 사용한다. 음악가 김동원과 풍물협회 얼쑤의 공연은 시골 축제에서 오래 전 부터 사용하였던 세 박자로 로 구성된 한국의 변별적인 리듬을 보여줄 것이다. 독주 : 김동원. 사물놀이 : 김동원과 얼쑤. (10-15인)

20H30 : 만찬

참가자

크리스토프 아타베키앙

영화 감독이자 음악가이다. 단편부터 장편에 이르기까지 10여 편의 영화를 발표했으며, 영화와 사운드, 비디오에 대해 강의하고 있다.

조엘 오그로

파리 8대학 뱅센 생드니 전임강사이다. CinEcoSA (영화 경제학과 영어권 사회)를 공동 창립하였으며 할리우드 영화 전문가이다. 전세계 영화경제에 대한 비교연구를 진행하고 있으며 특히 BRICS 국가들에 대한 관심이 많다.

장태순

서울대학교 물리학과를 졸업하고 같은 학교 철학과에서 로 석사학위를, 파리 8대학(생드니) 철학과에서 「1990년대 이후 영화에 나타난 여러 시간의 모습」으로 박사학위를 받았다. 2014년 5월부터 고등과학원 연구원으로 일하고 있다. 지은 책으로 『현대 정치철학의 모험』(공저, 2010)이 있고, 옮긴 책으로 『비미학』(2010)이 있다

조화림

전북대학교 프랑스학과 교수이며 프랑스학과 학과장,인문영상연구소 소장이다

조병철

현재 동아방송예술대학교 콘텐츠학부에 재직중에 있다. 실감 콘텐츠를 전공하고 있으며 맥스소프트 기술연구소, 3D국가지정 연구소에서 선임연구원으로 재직한바 있으며 현재는 응용문화연구소 공동연구원이다. 3D미디어로 박사학위를 받았으며 현재는 증강현실 기반의 엔터테인먼트, 문화기술분야가 연구주제이다

앙투안 코폴라

성균관대학교 (외)교수. CNRS-EHESS연구원, FIPRESCI와 KBS 영화 비평. 그외 다수 영화제 고문 (International Critic's Week of Cannes film festival and for San Sebastian Film Festival.)이다. 저서로 Ciné-voyage en Corée du Nord, Atelier des Cahiers, 2012, Stéréotypes des femmes dans les cinémas sud-coréens et nord-coréens, Sociétés, 2012, Les Cinémas d'Asie Orientale (direction), Cinemaction, 2010, Le Cinéma Nord-coréen : arme de destruction massive? Les Temps Modernes, 2009, Le Cinéma de Guy Debord, Sulliver, 2002 et 2006, Le Cinéma asiatique, Harmattan, 2004, Le Cinéma Sud-coréen, Harmattan, 1996 등이 있다.

장-미셸 뒤라푸르

파리동부 마른 라 발레 대학의 영화학과 전임강사이며 철학교수자격을 갖고 있다. 국제철학회(Collège international de philosophie)의 프로그램 총괄을 역임했으며, 프랑스 및 국제 학술지에 많은 논문을 발표했고 다수의 저서가 있다. 최근에 출간된 저서는 <제임스 웨일의 투명인간 >(Rouge profond, 2015년 6월)이다.

앙투안 고댕

파리3대학-소르본 누벨의 전임강사이다. 영화에서의 공간 개념, 이미지와 사운드의 관계, 뮤직비디오 등을 주로 연구하고 있다. <영화적 공간>(Armand Colin, 2015)의 저자이다.

벵자맹 주아노

1994년 한국에 정착한 이후 현재 홍익대학교에 교수로 재직 중이다. 한국학을 전공하고 있으며 프랑스 사회과학고등연구원의 한국학 분야 공동 연구원이다. 역사문화로 박사학위를 받았으며 문화인류학과 한국의 상상력, 그리고 현대 문화 생산에서 이타성의 영역에 대한 연구, 그리고 도시 공간에서 재현의 실천에 대한 연구를 진행하고 있다.

김성욱

중앙대학교에서 영화학 박사학위를 받았다. 1999년부터 영화평론가로 활동하면서 「필름2.0」, 「키노」, 「무비위크」 등의 영화잡지에 정기적으로 영화평론을 기고했고, 한국종합예술학교 영상원, 추계예술대학교에서 영화사, 영화미학 등을 강의하고 있다. 2002년 이래로 시네마테크 서울아트시네마의 프로그램 디렉터로 활동하면서 다양한 작가들의 회고전을 개최했고, 그 공로로 2011년 5월 이탈리아 정부로부터 문화훈장을 수훈했다. 『디지털 시대의 영화』, 『데릭 저먼』 등의 책을 번역했고, 『스즈키 세이준』, 『장 피에르 멜빌』, 『영화와 사회』 등의 책을 책임 편집했다.

이상훈

부산국제단편영화제 프로그래머, 다큐멘터리 감독, 시나리오 작가이다.

마티외 마슈레

루이-뤼미에르 국립학교를 졸업한 후 ‘르몽드’의 영화담당 기자로 활동하고 있다. ‘카이에 뒤 시네마’, ‘트라픽’ 등과도 협업을 진행했으며, 텔레비전 채널 TCM Cinéma의 프로그램을 담당하고 있다. 오토 플레밍거와 기 질에 관한 책의 공동저자로 참여했다. 2014년부터 벨포르 앙트르뷔 영화제의 예심위원을 맡고 있으며 상트르 세브르(Centre Sèvres) 학교에 출강하고 있다.

프레데릭 몽부아쟁

소르본 누벨 대학 영화학과 박사이자 IRCAV 연구원으로, 프랑스의 여러 대학(파리1대학, 파리3대학, 파리10대학)과 해외의 대학들(한국 연세대학교, 자카르타 예술원)에서 초빙연구원 자격으로 강의한 후, 교토의 일본학 국제연구센터(Nichibunken)에서 일하고 있다. 아시아 영화 전문가로, <세계영화사전>(Larousse)의 홍콩, 대만, 한국의 영화 관련 표제어를 담당했다. 아시아 영화에 관한 다수의 논문을 발표했으며, 다음과 같은 두 권의 저서가 있다. <아시아 영화, 지정학적 분석 Cinémas d’Asie, analyse géopolitique>(Presses universitaires de Rennes, 2013). <아시아 영화, 어제와 오늘 Cinémas d’Asie, D’hier et d’aujourd’hui>(Armand Colin, mai 2015.

쥬시 피자노

프랑스국립 고등영상원 루이뤼미에르 교수, 고려대학교 한국사연구소 연구교수이다. 파리 3대학 소르본 누벨 박사과정 지도를 맡고 있으면 IRCAV 연구원이다. 저서로 L’Archive-forme (ed.), Paris, L’Harmattan, 2014 ; Archives de la mise en scène. Hypermédialités du théâtre (co-edited with Jean-Marc Larrue), Lille, PUS, 2014 ; L’amour fou au cinéma, Paris, Armand Colin, 2010 (Roma, Gremese, 2011) ; Une archéologie du cinéma sonore, Paris, Éditions CNRS, 2004 ; Le muet a la parole. Cinéma et performances à l’aube du XXe siècle (co-edited with Valérie Pozner), Paris, CNRS/AFRHC, 2005 ; La Musique !, co-edited with François Albera Paris, AFRHC, 1895, 2003 등이 있다. 또 « Images et sons »을 공동 출간하였다. 장 마크 라뤼와 함께 연구프로젝트 « 속임수의 예술. 기계, 마술, 미디어 »를 책임지고 있다.

박희태

프랑스 폴 발레리-몽펠리에 3대학에서 영화학으로 박사학위를 받았다. 현재 성균관대학교 프랑스어권연구소에 재직 중이다. 영화와 현실의 관계에 관한 연구를 위주로 다큐멘터리와 영화 미학에 관한 다수의 논문이 있다. 한국다큐멘터리학회 학술이사로 활동 중이다. 프랑스의 연구 프로젝트인 « 속임수의 예술. 기계, 마술, 미디어 » 에 참여하고 있다.

여금미

건국대학교 강사. 영화학 박사. 프랑스 영화에 관한 다수의 논문을 발표해왔으며, 장 콕토, 아녜스 바르다, 알랭 카발리에, 크리스 마르케르 등을 전문적으로 연구하고 있다. 번역가로도 활동하고 있으며, 홍상수 감독 작품 <하하하>(2010)와 <북촌방향>(2011)의 프랑스어 자막을 담당한 바 있다.

YEAR of FRANCE / KOREA

The Korean Cinema :

The Crossing Views on Korean cinema

Forms. Representations. Distributions

Conception and supervison : Joël Augros (Universiy Paris 8 Saint-Denis), Heui-Tae Park (Sungkyunkwan University, Seoul), and Giusy Pisano (ENS Louis Lumière, Paris)

Collaborator : Yuriko Hirohata (ENS Louis-Lumière, Paris)

École nationale supérieure Louis-Lumière (France, Paris)

22-23 october 2015

« Korean Cinema in France »

Traces of the presence of the French cinema on Korean screens are numerous, heterogeneous and they cover more than a century of cinema. However, to our knowledge, no systematic study crossing the different actors has been done so far. This is also the case for the presence of the Korean films in France. If in France the interest in Korean cinema has been more punctual, since the 1990s there is a keen interest both from the side of the critics and the public, as evidenced by the festivals and retrospectives which are devoted to it, and the dissemination of its production on the French territory. Previously, the presence of Korean cinema on French screens was limited to few films which had experienced a relative success, as why Bodhi Dharma left for the Orient? by Bae Yong-Kyun released in 1989. More than theatre distribution, it is rather the festivals that have gradually introduced the Korean production. Thus, the edition of the Festival des 3 Continents in Nantes, in 1986, presented a panorama of Korean cinema with 13 movies in the program: Money by Kim So-Dong (1958), The Maid by Kim Ki-Young (1960), Insect Women by Kim Ki-Young (1960), The Village of Mist by Im Kwon-Taek (1983), etc. It is permitted to think that this first test was a success, since the ensuing years have regularly introduced Korean films and that for the 1989 edition, Im Kwon-Taek was honored with 11 films. At the end of the 1980s, the Korean Cultural Centre in Paris began a more regular film program.

It took, however, a prestigious place like Pompidou Center to give the kickoff to a series of initiatives around the Korean cinema. Critics and historians see a turning point in the great retrospective of 1993 organized by Adriano Aprà who helped the French public discover almost a hundred films. De facto, retrospectives multiplied (at the Festival d'Automne of Paris from 1999, many at the Cinémathèque Française from 2001, at the Palais de Chaillot in 2005, in the Filmotheque of the Quartier Latin in 2008, at the Cinémathèque de Toulouse in 2010, etc.).

At the same time, international awards allow to publicize in France and around the world filmmakers such as Im Kwon-Taek who won the award for Best Director in 2002 at the Cannes Festival for his film Painted Fire ; Park Chan-Wook with the Grand Prix for Old Boy in Cannes in 2004; Kim Ki-Duk with the award for Best Director, both at the Berlin Festival for Samaritan Girl and Venice Festival for 3-Iron in 2004, and in 2012 he won the Golden Lion at the 69th Venice Festival, for his film Pietà; Lee Chang-Dong, who received the award for the Best Screenplay in 2010 for Poetry. Korean films are also more and more present, and sometimes winning, in festivals dedicated to Asian cinema or special movie genres (Deauville, Vesoul, the film Festival, Morteau, the strange Festival, the Festival of fantastic cinema, Extreme cinema etc.) and now new festivals flower almost each year: the Agora of Korean cinema (in Rouen since 2005), FCCP (Festival of Korean cinema in Paris, since 2006); the Festival of Korean cinema in Strasbourg (from 2013); Focus Korea (dedicated to the independent Korean documentary, since 2014); Spring Korean Festival (Nantes, from 2014), etc. Theatres in the province (Cinéville of Lorient in 2004, Cine Poche Le Mans in 2013, the Palette de Tournois in 2013, etc.) propose a “discovery of Korea”. Two films have undoubtedly contributed to vivify this interest in Korean cinema: Painted Fire with 400,000 entries and 3-Iron screened in 40 theaters in Paris.

Doctoral dissertations followed by publications, among which those of participants present in this Korean cinema Symposium, contributed to the knowledge of its history and aesthetics. Nevertheless, despite the Korean works, numerous in this area but not yet translated into French, we lack an internal look allowing a comparative analysis. This Symposium brings together Korean and French Specialists proposes to confront distant glances and close looks.

PROGRAM

22 October: Forms and representations

Session 1 : Forms

Chair : Heui-Tae Park, Senior Researcher in Center for Francophone Studies of SungKyunKwan University

10H-10h40 : The multi-temporality in the films of Hong Sang-Soo Presentation : Korean Cinema, synchrony of asynchrony

Tae-Soon Chang, Research fellow for Transdisciplinary Research Program in Korea Institute for Advanced Study (KIAS)

This presentation wishes to present the multi-temporality in Hong Sang-soo’s films. There are two ways to present more than one time in a movie: the first one is to show several times that flow together, while the second one is to draw several times which follow one after another. The first three films of the Korean director are composed of multiple times, which coexist. From the fourth film he explores the other type of multi-temporality without abandoning the first type, that is found in some of the following films, and that sometimes coexists with the second, which is the originality of the filmmaker.

10H40-11H10 : Kim Ki-young’s The Insect Woman/Chunghyo

Jean-Michel Durafour, Associate professor in Film Studies at Paris-Est Marne-la-Vallée University and graduate in philosophy

In the West, Kim Ki-young’s The Insect Woman/Chunghyo (1972) is still relatively unrecognized movie. Whereas The Servant (1960) – his most famous movie – has recently been given care with a world restored re-release and with a lavishly documented edition (under the aegis of the World Cinema Foudation), one can’t say that for its successor, as for besides the other works of a cineast yet rightly admitted to be one of the most important artists of South-Corean cinema’s springtime during twenty years (then sunk into oblivion). From the unique copy I could obtain – a NTSC one subtitled in Spanish – I intend, during the time allotted to this speech, to put forward some the aestheti procedures among the most striking of this astonishing movie.

BREAK

11H15-11H55: Bong Joon-ho ou le cinéma de genre sous pression

Mathieu Macheret, graduate in ENS Louis-Lumière, film-critic.

With five feature films, Bong Joon-ho became one of the masters of the Asian cinema. He uses a formula which permits to liberate the genre from formalism and to open it to a hybridization and a ferocious social examination. Be it in a thriller (Memories of Murder, 2003) or in science-fiction (Snowpiercer, 2013), his direction takes action head-on in multiple speed narratives, where the characters try to escape from chaotic situations still with a chance to reshape the community.

11H55/12H35: About Hong Sang Soo’s “Night and Day”

Christophe Atabekian, film-maker, Ph D. at Paris 8 Saint-Denis University

Exiled in Paris - no sightseeing involved - a Korean painter takes a journey within himself. These notes refer to displacement, as a notion, through a study of bodies and geography.

Lunch/Break

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Session 2 : Representations

Chair : Giusy Pisano, professor at ENS Louis-Lumière, Research Professor at Center of Koeran History, Korea University

14H-14H40 : Kim Ki-duk : beyond the spoken language

Keum-Mi Yeu, Lector at Konkuk University

With his last film, Moebius (2014), Kim Ki-duk presents us a new form of "silent film", in which the parole of all characters is completely absent. These bodies without voice make more evident his recurring theme of desire. The aesthetic decision to remove the spoken language could also be seen as a strategy for an universal expression, that would enlarge the international reception. In this aspect, we can find a difference with the way of Hong Sang-soo, who made the films like In another country or Hill of Freedom, shot (almost) entirely in English

14H40-15H20:  Space and rhythm : the burlesque cinema of Bong Joon-Ho

Antoine Gaudin, Associate Professor at Paris 3 Sorbonne Nouvelle University.

This presentation will focus on the four Korean films of Bong Joon-Ho (Barking Dogs, Memories of Murder, The Host and Mother). It aims to highlight, in the work of this director, a dynamic of reinvention of the burlesque body and gesture (inherited from the silent film), that takes place in other film genres (thriller, horror movie), in order to bring a "figurative radiography" of contemporary Korean society.

Break

15h35- 16h15 : Gaze into the Darkness

Sung Uk Kim, Critic, Lector at Korea National University of Arts School of Film, and Chugye University for the Arts.

Starting from first feature Barking Dogs Never Bite, most of the Bong Joon-ho's films deal with the gaze into the darkness. The darkness is a some kind of the gap in history. In his films, the people gaze the darkness, enter into the darkness, and anxious to see what's in the end of darkness. Sometimes these darkness become the inner surface of the figures, therefore we must look into the darkness of individuals. In Mother, we can see the people looks into the other's face, but they often hide their's face by hand. These trends are commonly found not only in the works of Bong Jun-ho, but also of the other directors same generation emerged since the 1990s. They are very sensitive to seeing and have a special awareness of the visibility into dysfunction.

16H15-16H55: Figures of the Other in the South Korean cinema

Benjamin Joinau, Assistant Professor, Hongik University, Seoul

This article wishes to assess the increasingly diversified regimes of otherness as represented in South Korean cinema, which assumes on the fictional level a heterological debate only timidly addressed in the public sphere. In order to locate the different structures at stake, a large corpus of films representing the “foreigner”, the “stranger” and the “other” will be analyzed. The period studied here (1945 to present) will allow us to follow the shifting of these regimes of otherness according to the different geopolitical contexts within the framework of a unique “long partition” which constantly calls for cinema as a symbolic interface.

16H55-17H35: Cinema of Korean peninsula during japanese occupation

Frédéric Monvoisin is PhD in cinema and audiovisual at Paris 3 Sorbonne Nouvelle University and associate researcher at IRCAV

From the study of few films, the lecture will try to consider the state of korean cinema during the japanese occupation. In the same time, using some clues extracted from movies, we try to discuss about the relationship between the colonizer to the colonized. Focus will be made on two scales, both macro and micro, intermingling colonial policies conducted by the Japanese authorities on all its territories (Japan, Korea, Taiwan) and examining the content of films to find signs of these policies and their implications.

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23 October Day Two : Production. Distribution. Reception

Session 1 : Production and reception

Chaire: Joël Augros, associate professor at Paris 8 Saint-Denis University.

9H30-10H10 : Production et Distribution of Korean short films after 1992

Hwa-Rim Cho, professor at Chonbuk National University and Sang-Hoon Lee, Programmer of Busan International Short Film Festival, Director of documentary film

The 1990 were unique to the history of Korean film. The purpose of this presentation is to report the production and the distribution of korean short films which have contributed to a broad spectrum of korean films.

10H10-10H50 : Exploratory Study on the Success Factors of Korean Movies

Analysis of Statistical data and narratives in Blockbuster Movie and Low Budget Movie

Byung-Chul Cho, lector at Dong-ah institute of media and art in AnSung, associate researcher of Maxsoft reseach institute

This study to explore the success factors that drive box-office success in Korean film market regarding to the storytelling of the movies. At first, this study investigates how various factors influence the profitability of Korean movies. In order to analysis the profitability of Korean movies, statistical data of KOFIC data base system is used. And then, narratives of the top 11 movies at the box office of Korean film market from 2003 to 2015 are analyzed. In Korean film market, recently it has been changed a various kinds of movie genre. It is being changed to from the war to some kinds of genre just like the comedy, historical drama and human drama

Break

11h05-11H45 : The contemporaneity of the uncontemporary : The present of Korean cinema

Eun-Jin Shim, Professor at Choeng Ju University, department cinema.

In Korean cinema, aspects of premodern, modern and postmodern coexist. On the one hand, there are films of Kim Ki-Duk, Park Chan-Wook and Hong Sang-Soo, and on the other, there are Hollywood’s blockbuster model films, which were commercial success, such as «Swiri», «Joint Security Area», «Silmido» and «Brotherhood of war». To give the latest examples, there are «Roaring Currents» , «Ode to my father», etc. These films drew over ten million viewers, they were also big box-office hit. However, these films had not attracted worldwide attention because themes and material have limits of locality. These commercial successful movies including the ideological tension or war between North and South Korea and rapid industrialization, deal with premodern themes such as patriotism and family affection. South Korea is one of the most technologically advanced nations in the world. Nonetheless, people in South Korea prefer premodern themed movies. It is characterized by “the contemporaneity of the uncontemporary”.

11H45-12H45 Roundtable

Distribution of Korean films in France

Joël Augros (Associate Professor Paris 8 Saint-Denis University),Jean-François Rauger (Cinémathèque française), Kyounghee Cho Director du FFCP (Festival du cinéma coréen à Paris), Centre culturel coréen de Paris.

Lunch/Break

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Session 2 : Forms and reception

Chaire : Giusy Pisano, professor at ENS Louis-Lumière, Research Professor at Center of Koeran History Korea University.

14H-14H40: New currents in Korean Cinema

Antoine Coppola, Associate Professor at Sungkyunkwan University, Associate Researcher at CNRS-EHESS Paris. Korean Center.

After the emergence of South Korean cinema on the international scene in the late 1990's, it seems necessary to check the current situation and to open perspectives with new definitions of the South-Korean cinematographic representations. How to reach an unify vision of this cinema without artificially paste patterns which were created often in the West? By forming new semio-critical tools of analysis emerging from “inside” the system of representation. Then, we will have a better understanding of the new trends of the Korean Cinema, popular or not, genres and qualities all together. We will explain the rise of the “factions”, movies based on fictionalized real events with socio-political issues and sometimes reactivity to the North Korean regime. These films come close to new satirical comedies, and “K-pop films” (used for the promotion of K-pop stars). We will also focus on three minor trends : the emergence of LGTB films, although marginal, they have benefited from the “man-flower” of the K-pop wave; transcultural films (international co-productions) and what we call “invisible films”, the majority of the independent Korean cinema.

14H40-15H20 : Another aspect of the Korean cinema: the independent documentary

Heui-Tae Park, Research Professor in the Department History of Korea University

Recently, Korean cinema has enjoyed a great deal of attention from the film world due its remarkable growth - qualitative as well as quantitative. This is partly thanks to the favourable cultural policies since the end of the nineties. The Korean film industry has remarkably been able to produce local films which can compete with the films of Hollywood. Nonetheless, beside this wonderful phenomenon there is also another aspect of the film industry which is less known: the Korean independent documentary. Its history began in the beginning of the eighties as a means of confronting the dictatorship. Since the democratization of the country this genre, documentaries of resistance, gradually evolved into a cinema searching for its own esthetical means while trying to free itself from political and ideological restraints. The Korean documentary seems to have developed its own special characteristics which differ from those of the West.  This paper aims firstly to have a closer look on the origin of the Korean independent documentaries and secondly, to examine the characteristics of the second-generation films after the implementation of democratization. Lastly, the paper analyzes recent tendencies of the third-generation of Korean independent documentaries. This method, to trace the itinerary of independent documentary film production, will hopefully clarify the interrelation between the films and the transformation of the society, as well as the role of independent documentaries in Korean film history.

Break

15H35-16H35 Roundtable : Research Perspectives

Giusy Pisano, professor at ENS Louis-Lumière, Research Professor at Center of Koeran History Korea University,

Chang-il Kang, (Ph .D in progress , Université Paris 8 Saint-Denis) Ethnic performance during the period of silent films in Asia, Jongyeon Kim (Ph. D in progess, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) : Festival and Power, Festival et pouvoir : example of Korean Cinema, Sang-Hoon Lee (Ph.D in progress, National University of Chonbuk), Reception history of Korean cinema in France since 1993.

18H-19H30: 18H-19H30: Concert KIM Dong-won and musical association Eulsso "Classic Korean Rhythmic Universe"

Jangdan, classical Korean music is based on three or five beats. It is a feature not existent in other civilisatons. Musical sensibility of the Korean people conducted them to develop a temporal space based on vertical sway. This sensibilty is influenced by gravity. Consequently, they use a musical measure of 3 or 5 beats instead of 2 or 4. The concert give by Kim Dong-won et the musical association Eulsso will present the different classical Korean measures, as well as the 3 beats measure, which was historically utilise in the rural carnivals. Solist : Kim Dong-won. Ensemble de Samul Nori : Kim Dong-won et Eulsso. (10-15 players).

20H30 : Diner

Speakers

Christophe Atabekian is a film maker and a musician. He authored a dozen short and long feature films, he teaches cinema, sound and video.

Joël Augros is associate professor at the Paris-8 University – Vincennes à Saint-Denis. His research is mainly focused on the film industry. Cofounder of the CinEcoSA (Cinema Economy in the English-Speaking Countries), he is a specialist of the Hollywood Cinema Business. His reseraches are focused now on the economics of cinema and television in the BRICS countries.

Tae Soon Chang is a research fellow for Transdisciplinary Research Program in Korea Institute for Advanced Study (KIAS). After BS degree in Physics and MS degree in Philosophy, he obtained PhD degree in Philosophy from Université Paris VIII in 2014. His PhD work is focused on elaborating and comparing the concept of multiple time in three different domains: physics, philosophy and cinematic art. He translated Alain Badiou’s Petit manuel d’inesthétique in Korean.

Hwa-Rim Cho is professor of Chonbuk national university, director of French studies department, director of Institute of humanities and images.

Byung chul Cho, Ph.D., lives since 1972 in South Korea, where he is lector at Dong-ah institute of media and art in AnSung. Associate researcher of Maxsoft Research Institute, 3D National Research Institute and center for applied cultural sciences, he is specialized in realistic media just like 3D movie, 4K UHD contents and hologram. His current research focuses on the augmented reality based on entertainment field, wearable smart computing using big data and culture technology.

Antoine Coppola, Associate Professor at Sungkyunkwan University, South-Korea. Associate researcher at CNRS-EHESS Paris. Korean Center. PhD in Cinema Studies, art and literature. Member of FIPRESCI, film-critic at KBS International, and previously advisor for the International Critic's Week of Cannes film festival and for San Sebastian Film Festival. Publications (selection) : Ciné-voyage en Corée du Nord, Atelier des Cahiers, 2012 ; Stéréotypes des femmes dans les cinémas sud-coréens et nord-coréens, Sociétés, 2012 ; Les Cinémas d'Asie Orientale (direction), Cinemaction, 2010 ; Le Cinéma Nord-coréen : arme de destruction massive? Les Temps Modernes, 2009 ; Le Cinéma de Guy Debord, Sulliver, 2002 et 2006 ; Le Cinéma asiatique, Harmattan, 2004 ; Le Cinéma Sud-coréen, Harmattan, 1996.

Jean-Michel Durafour is Associate professor in Film Studies at the University Paris-Est Marne-la-Vallée and graduate in philosophy. Former Program Director at the International College of Philosophy, he is the author of numerous papers in French and international journals and of several books, including the last, L’Homme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative, was published by Rouge profond in June 2015.

Antoine Gaudin is Associate professeur in University Paris 3 - Sorbonne nouvelle. His works focus on various subjects including the theory of space in film, the relationship between sound and images and the music video. He is the author of "L'espace cinématographique : esthétique et dramaturgie", Armand Colin, 2015.

Benjamin Joinau, Ph.D., lives since 1994 in South Korea, where he is professor at Hongik University in Seoul. Associate researcher of the Korea Research Centre (CRC, UMR 8173) of the EHESS (France), he is specialized in Korean studies. Doctor of history and civilization, he works in the field of cultural anthropology and his research focuses on the Korean imagination, the otherness in contemporary popular culture, and the practices and representations of urban space.

Sung Uk Kim got his Ph. D in Film Studies from Chung-Ang University. He has been a movie critic since 1999, and regularly written film reviews for movie magazines, such as Film 2.0, KINO, and MovieWeek. He is currently teaching film history and film aesthetics in TV and Multimedia at Korea National University of Arts School of Film, and Chugye University for the Arts. Since 2002, he has served as Program Director of the Cinematheque/Seoul Art Cinema and hosted retrospectives of various directors. Credited for his works, he was awarded the Italian cultural medal in May 2011. He translated books, such as Cinema futures: Cain, Abel or Cable? and Derek Jarman: Dreams of England into Korean, and edited books, such as Suzuki Seijun, Jean-Pierre Melville, and Film and Society.

Sang-Hoon Lee is programmer of Busan International Short Film Festival, director of documentary film, scenarist of feature film.

Mathieu Macheret, graduate at ENS Louis-Lumière, film-critic at Monde. He has published several articles (Cahiers du Cinéma and Trafic) and book chapters (Otto Preminger and Guy Gilles), movie editing for television programs for TMC Cinéma, jury for « Festival Entrevues de Belfort » et he teaches at Centre Sèvres.

Frédéric Monvoisin is PhD in cinema and audiovisual from Université Sorbonne nouvelle and associate researcher at IRCAV. He taught cinema at several French universities (Paris 1, Paris 3, Paris 10) and abroad (Yonsei, South Korea; Institute of Arts, Jakarta) as visiting scholar before working at the international research center in Kyoto Japanese Studies (Nichibunken) as visiting research fellow. Specializing in Asian cinemas, he held entries for Hongkong, Taiwanese and Korean cinemas for Dictionary of world cinema’s (Larousse). He has published numerous articles about Asian cinemas and is the author of two books: one about analyze revisiting the Asian cinemas through geopolitics (Cinemas of Asia, geopolitical analysis, Presses Universitaires de Rennes, 2013), the other retracing the history of Asian cinema for almost 120 years (Asian Cinema, From Yesterday and From Today, Armand Colin, May 2015).

Giusy Pisano, Professeur at l’École nationale supérieure Louis-Lumière and Associate Professor, at Center of Koeran History. She is supervising PhD’s (EDArts et Médias/Université Sorbonne Nouvelle Paris-3), researcher IRCAV. She has published : L’Archive-forme (ed.), Paris, L’Harmattan, 2014 ; Archives de la mise en scène. Hypermédialités du théâtre (co-edited with Jean-Marc Larrue), Lille, PUS, 2014 ; L’amour fou au cinéma, Paris, Armand Colin, 2010 (Roma, Gremese, 2011) ; Une archéologie du cinéma sonore, Paris, Éditions CNRS, 2004 ; Le muet a la parole. Cinéma et performances à l’aube du XXe siècle (co-edited with Valérie Pozner), Paris, CNRS/AFRHC, 2005 ; La Musique !, co-edited with François Albera Paris, AFRHC, 1895, 2003. She is director collection book : « Images et sons » at Presses Universitaires du Septentrion. She is co-director whith Jean-Marc Larrue the program « Deceptive Arts. Machines, Magic, Media" (Labex Arts-H2H/ENS Louis-Lumière/CRIalt/CRILCQ Montréal)

Park Heui-Tae Senior Researcher in Center for Francophone Studies of SungKyunKwan University. After earning a PhD in film studies at the Université Paul Valéry - Montpellier III, his research focuses on the relationship between reality and cinema. He is the author of numerous articles on the documentary and aesthetics of cinema ; he is board member of the