etit rappel des faits : depuis la loi dedécentralisation de 83, le droit public estappliqué via les communes sur certainsdomaines, comme les plages ou les portsà gestion privée. Or, ces ports de plai-sance sont en majorité des sociétés ano-

nymes qui, à ce titre, émettent des actions ache-tées par les propriétaires de bateaux, ouvrantl'accès aux anneaux tant recherchés. Jusqu'en2000, pas de tempête à l'horizon. Mais la muni-cipalité de Théoule va jeter un pavé dans la grandebleue en reprenant en gestion directe la conces-sion du port de la Figueirette. Hurlements desplaisanciers actionnaires et décision du tribunaladministratif de Nice : oui, ils ont bien droit à leursactions, mais elles ne leur donnent aucun droit sur

l'accès au plan d'eau… Apparaissent alors lescontrats d'occupation du domaine public, ditscontrats d'amodiation, délivrés en même tempsque les actions, signés et bénis par les maires. Qua-tre ans plus tard, Henri Revel, maire de Saint-Lau-rent, met le feu aux poudres : ces contrats, selonlui, ne peuvent être délivrés qu'aux actionnairesd'origine, ceux qui ont contribué à la constructiondu port. Et les contrats ne peuvent être cédés. Deuxautres communes, Antibes et Beaulieu, emboîtentle pas, interdisant à leur tour à leurs concession-naires de faire circuler au gré des ventes d'actionsles contrats d'amodiation. C'est le début d'une pro-cédure-Odyssée… et d'un casse-tête juridique quiaujourd'hui navigue toutes vapeurs arrière.

(suite en page 3)

La Sncf s'emmêleles roues sur leballast➔ Pour rouspéter et défen-dre les usagers, Grasse etMouans Sartoux sont sur la même ligne, avecle conseil régional et le conseil général. p.4

Hebdomadaire de l’actualité économique et juridique – N° 392 du 20 juillet 2007 – 0,70 € – Édité par Sud Est Presse – SAS capital 50.000 a – Rcs Nice B 421 305 525Nice >15, rue Alexandre Mari – Tél. : 04 92 17 55 00 – Cannes >13, boulevard Carnot – Tél . : 04 93 39 38 88 – Antibes >32, avenue Robert Soleau – Tél. : 04 93 34 00 50 – Web > www.tribuca.fr

ANNONCES LEGALESVoir le deuxième cahier

Petrossian dresse satable au cœur de sanouvelle boutique deMonaco➔ Le chef Jean-JacquesJouteux est aux commandes.

p.4

PEn 2004, le port de Saint-Laurent du Var est le premier à soulever le problème de la délivrance des contratsd'amodiation

Justice : les portssortis de la galère ? Antibes, Beaulieu et Saint-Laurent sont en pleine "pétole" adminis-trative : compteur à zéro, la balle est dans le camp des maires.

Démarragenaturellement poussifpour le co-voiturage

➔ Le site equipage06.fr finit sonpremier trimestre. p.5

L'agence d'urbanisme dévoile sa solutionpour les Ter➔ L’expert suisse SMA certifieque la ligne ferroviaire Cannes-Menton peut supporter un Tertoutes les 15 minutes sans modi-fier l'infrastructure. p.8

Le Grand théâtre deProvence, nouveaufleuron du festival d'Aix

➔ Il accueille pour la premièrefois la "Tétralogie" de Wagner. p.13

(photo JCC Carbonne)

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 2 ●

RepèrRepèresesAgendaCOLLOQUE> 7 septembre 5èmes rencon-

tres en intelligence économiqueorganisées par le Ceram associéà l'Institut des hautes études desécurité et au laboratoire derecherche Gredeg-Umr Cnrs6227 de l'université Nice SophiaAntipolis, dans les locaux de l'é-cole à Sophia-Antipolis.

MANIFESTATION> 25 août Marché des métiers

d'arts organisé par la chambre demétiers à Villefranche sur mer.> 23 septembre Marché des

métiers d'arts organisé par lachambre de métiers au Haut deCagnes.REMISE DE PRIX> 18 septembre attribution du

"prix de l’'entrepreneur de l'année"par la région Méditerranée Ernst& Young et le magazine "L'Entre-prise", à Marseille.

De la Cfe-Cgc > Un chantier en friches : la santé au travailLes constatations de multiples enquêtes, tant au niveau européen qu'au

plus près des intéressés montrent que le dossier de la santé au travailest explosif.Il est explosif par la souffrance accumulée et non traitée, et par son coût

abusivement reporté sur l'assurance-maladie. Les cinquante milliards attribués à lasanté au travail dépassent largement les comptes de l'assurance du risque pro-fessionnel et vont plomber les coûts de l'assurance-maladie bien au-delà desquelques milliards qui lui manquent !Les médecins prescripteurs, hospitaliers et libéraux, ne qualifient pas les maladies

professionnelles comme telles provoquant de ce fait une énorme erreur d'imputa-tion. Les pouvoirs publics ne prennent pas les mesures adéquates. Le corps des

inspecteurs, en nombre notoirement insuffisant, fait de la France l'un des dernierspays européens en la matière.Pire, on impose le prélèvement d'un euro sur chaque acte médical dans le régime

des accidents du travail, comme si les salariés en étaient les responsables ! Deplus, les pouvoirs publics, au lieu de dynamiser et de coordonner les "préven-teurs" organisent le délitement de la médecine du travail par des accords insti-tuant des officiers de santé sans indépendance !La Cfe-Cgc n'admet pas ce laisser aller et ce laisser faire. Elle demande à Xavier

Bertrand une remise à plat du système au profit d'une logique bien connue desassureurs, celle des incitations économiques, pour dynamiser et coordonner l'en-semble des acteurs de la santé au travail

Point de vue

Č

Baromètre - Conjoncture

◗Démographie d’entreprises en 2006 : augmentation des créations et baisse des défaillances

Les défaillances en baisse pour les troispremiers trimestres de 2006Le nombre de défaillances des trois premierstrimestres de 2006 est en baisse de 13,3 %en Provence-Alpes-Côte d'Azur et de 8,9 %en France par rapport aux trois premierstrimestres de 2005.Sur cette période, la diminution du nombrede défaillances est sensible dans tous lessecteurs: - 24,8 % dans l'immobilier, - 18,3% dans l'industrie, - 16,5 % dans le commerceet environ - 10 % dans les autres secteurs.Le taux de défaillance, qui rapporte lenombre d'entreprises défaillantes au totald'entreprises actives, est de 1,1 % dansla région alors qu'il est de 1,0 % au niveaunational.

Le stock d'entreprises régionalesà nouveau en hausseGrâce à la hausse des créations et à la baissedes défaillances, le nombre d'entreprises aug-mente encore en 2006.Cette augmentation est légèrement plusrapide en Provence-Alpes-Côte d'Azur qu'auniveau national (+ 2,3 %contre + 2,0 % en France). Le nombred'entreprises ne cesse de croître depuis septans dans la région. La part des entreprisesrégionales dans l'ensemble des entreprisesfrançaises se stabilise en 2006 après uneprogression ininterrompue (de 9,7 % en 2000à 10,3 % en 2005 et 2006).Le nombre d'entreprises est en hausse danspresque tous les secteurs. Cette hausse estplus importante dans les secteurs del'immobilier, de la construction et des servicesaux entreprises (respectivement + 4,5 %, +4,3 % et + 4,0 % entre 2005 et 2006)A contrario, ce nombre est en légère baissedans l'industrie et les transports (- 0,3 %et - 0,5 %). (source Insee -Répertoire des entreprises et des établissements Sirene)

(source Insee - Bodacc)

(source Insee - Enquête de conjoncture)

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 3 ●

ActualitéActualitéJustice : les ports sortisde la galère ? Antibes, Beaulieu et Saint-Laurent sont en pleine "pétole" administrati-ve : compteur à zéro, la balle est dans le camp des maires.

ur les plans d'eau, ledilemme reste entier :situation restrictivepour Antibes, Beaulieuet Saint-Laurent, dont

les maires, dans le doute, refusentde délivrer les fameux contratsd'amodiation.

Situation plus libérale pour lesautres, Menton, Saint-Jean ouMandelieu, qui ne suivent pas lavague. En 2005, le tribunal admi-nistratif semble accréditer le prin-cipe de prudence soulevé parHenri Revel (d'où changement decap à Beaulieu et à Antibes, quis'alignent sur leur homologue lau-rentin).

Et tout le petit -mais actif- monde portuaire d'attendre ladécision de la cour d'appel, pourenfin fixer la notion d'ayant droitet permettre ainsi aux maires dedélivrer les contrats d'amodiationen toute légalité. Surprise à l'au-dience de ce 2 juillet: le commis-saire du gouvernement (suivi àplus de 95% par les juges) refused'examiner le fond de l'affairepour un problème de forme, lasaisine originelle s'avérant pourlui irrecevable.

Le jugement du tribunal administratif en théorie annulé,les maires n'ont plus d'argumentsjudiciaires sur lesquels s'appuyer.Désarroi… et machine arrière,

protégés cependant par un cour-rier émanant du préfet, qui consi-dère qu'il n'existe en l'état aucunrisque pour les communes à auto-riser les transferts de places.

Pour Richard Poste, directeurgénéral de Port Gallice, "c'est unheureux dénouement. Nos action-

naires sont restés confiants. Lasuspension provisoire n'a doncplus lieu d'être.” Jean Leonetti, sei-gneur des anneaux en sa com-mune, devrait donc reprendre lessignatures de contrats d'amodia-tion interrompues pendant 15mois, en émettant toutefois uneréserve : décision a été prise de nedébloquer que les dossiers en

instance, puis d'attendre l'arrêt dela cour d'appel en septembre pro-chain avant d'autoriser de nou-velles procédures de transferts."Les gestionnaires de ports devronten outre s'engager à bien informerles plaisanciers sur une situationqui n'est pas encore pleinement cla-rifiée."

A Beaulieu, les drapeaux sontrestés au rouge sur la météo admi-nistrative du port. Pour RogerRoux, "il faut attendre septembredans un premier temps." Et de s'a-vouer surpris que le commissairedu gouvernement ait refusé d'exa-miner le fond de l'affaire. "Le droitne s'est pas exprimé. Le sujet restetrès sensible, il convient de resterprudent. Le port fait partie inté-grante de la commune. Nous avonsbesoin de transparence. "

Saint Laurent s'alignera-t-ellesur Antibes la libérale ou surBeaulieu la restrictive ? Réponsereportée au retour de vacancesd'Henri Revel, instigateur de lapolémique, qui devrait en toutelogique continuer le combat.Combat qui pourrait donc passerpar une nouvelle procédure, etune nouvelle attente pour les plai-sanciers, confrontés à un épineuxet inhérent problème : le manqued'anneaux disponibles dans lesports azuréens.

Isabelle Auzias

Quoi de neuf cette semaine ?

S

➔ LE COMMENTAIREMARQUANTParticipant à une visite de Sophia Antipo-lis avec une délégation japonaise et inter-rogé sur ses impressions par un collabo-rateur de Team Côte d'Azur, JunchiAzuma, membre de la Cci d'Osaka adéclaré :"Sophia Antipolis constitue une entité, unecommunauté solide : les personnes quivivent et travaillent ici sont fières de fairepartie de la technopole et tentent de fairequelque chose de nouveau. C'est ça,l'esprit de Sophia Antipolis. Au Japon, denombreux facteurs interfèrent avec cegenre d'état d'esprit et nous avons ten-dance à fonctionner en tant que petitescommunautés séparées. Cette visite illus-tre donc le potentiel qui se dégage lors-qu'on établit une dynamique au sein d'unegrande communauté. Nous espérons pou-voir développer chez nous, une meilleurecompréhension entre pouvoirs politiqueset industriels, pour instaurer une commu-nication ouverte comme l'on voit ici."

➔ L’ENTREPRISE ENVALEURPour la 3è année consécutive, le Syndicatfrançais de l'industrie cimentière adécerné à l'usine Lafarge de Contes le1er prix du trophée sécurité pour plus de5 années sans accident de travail avecarrêt. Il atteste de la sorte l'engagementde l'usine dans un programme global dequalité, sécurité, environnement, tantauprès des salariés que des entreprisespartenaires, des riverains et des clients.

➔ LA MAUVAISE NOUVELLEC'est l'annulation de la déclaration d'utilitépublique du tramway par la cour adminis-trative d'appel, qui jette une nouvelleombre dans une procédure bien chahu-tée. Bien qu'ils ne soient pas toujours ani-més de sentiments aussi nobles qu'ils leprétendent, les opposants au tramwayont dans ce cas mis le doigt sur un pro-blème trop éludé : l'offre de places de sta-tionnement de susbtitution. Son insuffi-sance risque d'être douloureuse à la findes travaux.

Beaulieu sur Mer : pour Roger Roux, premier magistrat, tant que le fond de l’affaire n’est pas examiné, les eaux restenttroubles...

" Le droit nes'est pasexprimé. Nousavons besoindetransparence "

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 4 ●

ActualitéActualitéENTREPRISEIbm nucléaireIbm installe un centre d'ex-

cellence pour l'énergienucléaire dans le centre euro-péen des solutions métiers,inauguré l'an passé à LaGaude pour se brancher surle projet Iter.

TOURISMELes trois quartspositifs83% de professionnels inter-

rogés par le Crt et représen-tatifs jugent positive lapériode entre le début mai etla mi-juin, même si 32% esti-ment la fréquentation enbaisse par rapport à l'anpassé (surtout étrangère) et43% en baisse le niveau desdépenses. Ils sont le mêmenombre à s'attendre à desrésultats positifs pour la sai-son. Pour 12% elle sera mau-vaise.

INTERNATIONAL Lampadaire cannois àAgadirLa ville de Cannes va auto-

riser Agadir à s'équiper d'unmodèle de candélabrecourbe spécialement conçupour son plan lumière. Lamairie a donné son accord àl'industriel Ludec en échanged'une redevance de 4 % surle montant du contrat, cemobilier faisant l'objet d'uneexclusivité cannoise.

ENTREPRISEPlein Vent en Jordanieen 2008 Plein Vent proposera une

découverte de la Jordanie audépart de Lyon et Marseille.Des tarifs groupes ou indivi-duels seront proposés dansla brochure hiver 2008 avec,chaque mardi de février àavril, un vol charter sur lacompagnie Air Méditerranéevers Aqaba.

FINANCEMonaco engrangeL'économie se porte bien à

en juger par les recettes fis-cales. Pour les cinq premiersmois de l'année, elles ontaugmenté de 6,5%.

TELECOMSLa Tnt couvre toutDepuis la fin du mois dernier

l'émetteur de Menton CapMartin diffuse 18 chaînes dela TNT gratuite à Antibes,Beausoleil, Cap-d'Ail, Castel-lar, Castillon, Eze, Gorbio, LaTurbie, Menton, Cap-Martin,Sainte-Agnès, Saint JeanCap Ferrat, Théoule sur Mer,Vallauris.

Faire la place au port de plaisancePremier pas du programme nautique avec un système de réservation mis en test.

ontrairement à cequ'on entend dire, il y atoujours une placedans les ports de plai-

sance des Alpes Maritimes.Pour la trouver il suffit deconnecter au site Resaports,mis en service par la Cci. Toutpropriétaire d'un navire demoins de 24 mètres peut yconsulter les disponibilités etlouer une place pour la nuitmême, celle du lendemain oudu surlendemain. La presta-tion est également accessiblepar téléphone avec, commesur Internet, un paiementsécurisé par carte bancaire.Le coût du service varie de 3à 9 a selon la taille du bateau.L'offre disponible est estiméeà 500 places à quai durantl'été dans l'ensemble des 20ports privés et publics s'asso-ciant à l'initiative.

Subventionné partiellementpar le conseil général, ce ser-vice fait partie du programmeconcocté par le "pôle nau-tique" présidé par NicolasJohansen pour améliorer l'in-dice de satisfaction des usa-gers, en tirant mieux parti descapacités d'hébergement auxpossibilités d'extension limi-tées.

Cette expérience-pilote surle littoral français s'achèverafin septembre. En fonctiondes résultats, les ports du Var,des Bouches du Rhône et dela Riviera italienne pour-raient se joindre à ceux desAlpes Maritimes pour ali-menter en 2008 une grandebanque de données de placesdisponibles dans les ports dulittoral nord-méditerranée.

Michel Bovas et Jacques Bruyas

C

ortie d'AndréAschieri et deJean PierreLeleux à l'i-

nauguration du parcde stationnement dela petite gare inter-modale de MouansSartoux. L'un aprèsl'autre, ils s'en sontpris vivement à laSncf, accusée de per-turber l'exploitationde la ligne CannesGrasse, et ont hausséle niveau des mena-ces pour y remédier,inquiets que "les dys-fonc t ionnementsfinissent par provo-quer un fragilité de laligne. Puisque lamotion du conseilmunicipal et duconseil communau-taire n'ont servi àrien, nous allonsenvisager d'autresactions ".

Depuis le début de l'année,573 trains ont été supprimés,soit environ 10%. La plupartdu temps sans explication,laissant en rade des usagersqui pourraient bien revenir àla voiture. Au risque aussi deréveiller les adversaires d'uneligne coûteuse, qui n'ontjamais désarmé Sans mau-vaise foi, la Sncf admet queson service n'est pas à la hau-

teur de l'attente, même si ellefait la part entre les conflitssociaux (particulièrement éle-vés ces mois derniers) quiconcerneraient plus de 2/3des cas, et 150 interruptionstechniques dues, dans un cer-tain nombre de cas, auximpératifs de réfection de lavoie et à l'absence d'uneseconde voie, qui suscite descomplications supplémentai-res.

Ces incidents, nuisibles àl'image de la société, n'au-raient pas eu, par contre,d'impact sur les recettes et lafréquentation, en haussecontinue ; il est toutefois dif-ficile de savoir s'il ne s'est pasopéré une compensationentre les déçus et les nou-veaux clients . Arguant d’unretour à la régularité depuisla mise en service du Métra-zur le 10 juin, la compagnie

qui va devoir se justifierauprès du conseil régional,désormais détenteur des cor-dons de la bourse, promet "unplan d'action pour fidéliser laproduction", à la rentrée.

Jacques Bruyas

S

La Sncf s'emmêle les rouessur le ballastPour rouspéter et défendre les usagers, Grasse et Mouans Sartoux sont sur lamême ligne, avec le conseil régional et le conseil général.

AMÉLIORATIONSENCORENÉCESSAIRESDevant son grand parc de

stationnement pour 200 voi-tures, la petite gare deMouans Sartoux est toujoursvide depuis l'ouverture de laligne. Promis pour les 18mois, les quatre agents deguichet sont impatiemmentattendus par les usagersconfrontés aux capricesmécaniques des distributeursde billets. Autre améliorationrapide à espérer: la compati-bilité des horaires du train etdes bus du Sillage desservantla communauté d'agglo, puisun jour avec les Ter sur la3ème voie littorale pour undéplacement vraimentcadencé entre Grasse et Men-ton. Plus concernés par le ferqu'on l'imagine, les automo-bilistes ne sont pas oubliés:le financement du passage àniveau protégé entre Mouginset Mouans Sartoux étant dé-sormais acquis, le problèmereste entier pour le second,plus en amont.

Resaports permet detrouver une place à quaiau coeur de l’été

André Aschieri et Jean Pierre Leleux ont le sourire et la rougne

Découvrezle site internet de

connectez- vous sur

www.tribuca.com

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 5 ●

ActualitéActualitéEn brefAMÉNAGEMENTGilles Clément à Mouans SartouxMouans Sartoux a

confié le réaménage-ment du parc du Châ-teau à l'architectepaysagiste Gilles Clé-ment. L'ingénieur hor-ticole, paysagiste etécrivain, qui a réaliséles jardins du muséedu quai Branly,redessinera les troishectares d'espacesverts autour du Châ-teau. Les travaux ont été confiés à François Navarro, paysa-giste grassois. Première phase, "La clairière des jardins " a uti-lisé la flore locale complétée par de nouvelles essencescomme des citronniers japonais. Succédera, à la rentrée, unsecond aménagement baptisé "Le bois des transparences".MB

DISTRIBUTIONLe port de Monaco se peupleAchevés depuis deux ans, les locaux de la Darse sud du port

trouvent leurs locataires malgré des loyers élevés (400a/m2)compensés par des facilités accordées par le gouvernement.S'installeraient à l'automne un espace de dégustation et unecave à vin associés à une grande enseigne ; un lieu d'ani-mation nocturne créé par un ex-directeur du Mandala Ray àParis auquel s'associent des monégasques. Trois autres ensei-gnes se partagent à part égale les 600 m2 : le restaurant PizzaArt, le glacier Golden Ice et une brasserie de Gildo PalancaPastor.

FINANCELes plus rapides salairesSelon une enquête d'Expectra, premier réseau français de

recrutement de cadres et hautes compétences, menée avecle magazine "L'Entreprise", dans l'informatique, les télécom-munications, l'ingénierie, les technologies industrielles, lafinance d'entreprise et les ressources humaines, les cinq plusrapides progressions de salaire à l'embauche, en 2006, dansla région concernaient les économistes de la construction(+19,1 %), les ingénieurs méthodes (+ 11,6 %), les contrô-leurs de gestion (+ 10,1 %), les ingénieurs Btp (+9,7 %), lestechniciens méthodes/techniciens de maintenance (+ 9,6%).JB

IMMOBILIERRéhabilitation à la CancaLors de la dernière session du Conseil communautaire, la

Canca a décidé la réhabilitation de 166 logements (subven-tion globale 711.560 a): à Nice : 6 bis rue Arnaldi, 19 rue Mar-ceau, 46 boulevard Paul Montel, 74 route de Grenoble et avecdeux opérations d'envergure "la Gendarmerie", rue de la Gen-darmerie (50 logements) et à "La Mantega", avenue de Pes-sicart (79 logements). A Vence , une subvention a été accor-dée à l'Opac pour la réhabilitation de 32 logements, 1502chemin Sainte-Colombe. JB

TOURISMEAntibes sourit aux autocaristesCannes avait lancé le mouvement en février en proposant

des primes aux autocaristes qui choisiraient d'y faire arrêtsur la route lesconduisant à Nicepour le Carnaval ouà Menton pour lafête des citrons.Pour qu'ils stoppentaussi à Antibes, unedizaine de restaura-teurs capables d'ac-cueillir chacun unecinquantaine depersonnes offrentun menu à 20 a. Leshôtels mettent unedernière touche àdes forfaits intéres-sants. La ville quisera pour la première fois présente à un salon pour autoca-ristes en octobre, prévoit des emplacements pour le station-nement. MB

Environnement : un an déjà pourla charte de la CancaEt premières avancées pour les 105 actions du programme.

rande première de l'office de tourismed'Antibes qui mobilise quatre agences devoyages locales (Antibes Voyages, Juan

Voyages, Martini Voyages et Thomas CookVoyages) pour commercialiser les produits desa première brochure, "Courts séjours", tirée

à 40.000 exemplaires. Les forfaits (hôtels etdécouvertes) sont revendus par les agents devoyages directement commissionnés par lesprestataires. La brochure obtient un certainsuccès notamment en Allemagne où une opé-ration de distribution a été organisée par Mai-son de la France avec 450 demandes d'infor-mations. Pour Philippe Baute, directeur del'office de tourisme, le contenu de la brochurepeut être repris par les voyagistes étrangersqui veulent vendre la destination. Innovationsuivante: une billetterie en ligne pour com-mercialiser les manifestations dont le Festi-val du jazz. Michel Bovas

L'office de tourismed'Antibes commercialiseles courts séjours

e pas multiplier les off-res sur internet pouréviter la dispersion desforces vives : tel est

l'objectif du site institution-nel de co-voiturage mis enplace par le conseil général etla Cci au début du mois d'a-vril et largement ouvert auxentreprises du département.De l'aveu… général, on estencore bien loin d'une bonnevitesse de croisière. Mais lespremiers soubresauts sontprometteurs : du Cadam àIBM, d'Amadeus à TexasInstruments, de l'aéroport auChu, les visites sur le site etles trajets proposés augmen-tent sensiblement, avec desentreprises qui peuvent dés-ormais personnaliser lespages d'accueil. 145 trajetsdéposés en avril, 227 en maiet 277 en juin, le succès duco-voiturage dépend exclusi-

vement de cette croissancedes destinations proposées. Côté institutions, on secontente de gérer et de don-ner l'exemple : ainsi, auCadam, 35 emplacements,soit 4 par bâtiment, serontréservés aux "co-voitureurs"

au pied du bureau… Lors dela dernière enquête (2006) ilsn'étaient que 3% à profiterdes avantages de ce nouveaumode de transport. “equi-page06.fr” devrait les inciterà mieux en profiter.

Isabelle Auzias

Démarrage naturellement poussifpour le co-voiturageLe site equipage06.fr finit son premier trimestre.

N

G

a charte communautairepour l'environnement etle développement dura-ble des 24 communes de

la Canca, labellisée “Agenda 21local France”, livre ses premiersrésultats : 13 actions déjà enga-gées (et abouties pour 9 d'entreelles), 16% du budget prévi-sionnel mobilisés (350 Ma sur 5ans), et un démarrage axé sur lasensibilisation (écoles, collectesélective…), les diagnostics et lesréflexions sur les grands sché-mas directeurs (énergie,transports, eau, assainisse-ment…). Les entreprises ont éga-lement été sollicitées : 500 ontrépondu présentes au souci dedémarche environnementale, sepliant aux audits, réunions d'information etétudes diverses visant à améliorer leur fonc-tionnement dans le respect de la planète. Lachambre de métiers et la Cci se sont associéesà la charte pour organiser de nombreuses for-mations sur les risques liés aux activités pro-

fessionnelles. Et l'an prochain, une opérationcollective de maîtrise de l'énergie sera lan-cée dans l'hôtellerie. Au total, plus de 200acteurs se sont déjà impliqués (collectivités,entreprises, associations) en faveur du déve-loppement durable. Isabelle Auzias

L

Antibes veut séduire les autocaristes afinqu'ils fassent étape dans la commune surle chemin de cannes ou de Nice.

Les entreprises peuvent même aujourd’hui personnaliser la paged’accueil pour encourager leurs salariés

Un an déjà que Nelly Olin, alors Ministre de l'écologie et dudéveloppement durable signait la charte communautaire avecJacques Peyrat.

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 6 ●

EntrEntrepriseseprises

ans le créneau descentres d'appelgénéralistes (télé-vente, veille concur-rentielle, réception

d'appels…), Convers fait unpeu figure d'exception : 130salariés, tous en Cdi, se par-tagent les 85 postes de travailde la rue de Paris. Philippe deGibon, directeur général etco-fondateur de la société en1998, tient tout particulière-ment à éviter tout turn-overinutile, misant sur un recru-tement ciblé.

Une cible à grande majoritéféminine, attirée par deshoraires à la carte et un tra-vail au coeur de Nice. Ellesont entre 25 et 45 ans, peu-vent allier vie professionnelleet vie de famille, damantvolontiers le pion aux étu-diants, qui ne représententque 10% des effectifs (contre75% chez la majorité desconcurrents).

Autre providentielle mannesalariale : les seniors. Ici,l'aîné de l'équipe, un ingé-nieur en retraite, affichesereinement ses 73 prin-temps! "Un choix d'embaucheosé à la fin des années 90",souligne Philippe de Gibon,"mais qui présentait à nosyeux des garanties de profes-sionnalisme et de sérieuxincontournables." Expériencede l'entreprise, ponctualité,

confiance, maîtrise de la lan-gue, assiduité… Les qualitésdes seniors s'enchaînent,pour une société qui se veutdécalée par rapport aux nou-velles offres des centres d'ap-pels "off shore". Peu chers,certes (trois fois moinsqu'une entreprise basée enFrance), mais qui sur le plan

commercial essuient defameux revers. "En fidélisantnotre personnel, nous avonsfait grimper la moyenne d'âge.Sans jamais le regretter."

"Sauf très rares exceptions,l'ensemble de nos clientsapprécie cette population deseniors sur leurs opérations."

Il faut dire que Convers sélec-tionne aussi ses partenaires :pas de ventes forcées, pasd'appels non préalablementciblés. Ni meubles, ni cuisi-nes, ni défiscalisation. "Maisune démarche téléphoniquequi doit toujours avoir unelégitimité." . D'où une clientèleà 95% composée de grands

comptes nationaux, dans lapresse ("La Provence", "MidiLibre"), de la banque (Caissed'Epargne, Hsbc, Smc), lasanté (Bayer, Urgo, groupeTaitbout), la grande distribu-tion (Casino) et les télécom(Orange). Les 5% restantsreviennent aux Pme-Pmilocales, pour des opérationsponctuelles de proximité.

"Nous nous sommesdonné les moyens de notreréussite : des locaux biensitués, des clients de choix, unpersonnel formé et assidu."Convers est devenu le pre-mier centre d'appels de Pacamalgré une politique de crois-sance très raisonnable. "Notreprogression est régulière etréfléchie. Nous allons trèsbientôt ouvrir de petits pla-teaux satellite, dans le mêmeesprit que la maison mère.L'un dédié à la presse et l'autreà la finance." Ouverture pré-vue en 2008, pour les 10 ansde l'entreprise.

Isabelle Auzias

Centre d'appel : Convers mise surdes ressources très humainesRompant avec la démarche courante de recrutement pratiquée dans la profession, l'entreprise dePhilippe de Gibon entend aussi choisir sa clientèle en gérant des opérations à forte valeur ajoutée.

D

Gestion d'entreprise : mettre tout le monde surla même longueur d'ondePrésentation du tableau de bord prospectif et de l'alignement stratégique aux Dfcg Côte d'Azur.

REPERES¸ 4Ma de chiffre d'affairesen 2006

¸ 15 000 heures de produc-tion par mois

¸ 28% de seniors

Philippe de Gibon : cibler son personnel (femmes actives et seniors) pour assurer le sérieux de prestationspayées au résultat.

ù va l'entreprise? Quelsalarié de grande oupetite entreprise nes'est pas un jour posé

la question, sans oser inter-roger son dirigeant qui n'enaurait cure d'ailleurs? C'estson affaire et ça ne regardepersonne. Dans la meilleuredes hypothèses. Dans la pire,il n'en sait rien lui-même, neprenant jamais le temps d'yréfléchir. Ce qu'on appelle lenez dans le guidon. Il a une excuse : il n'a ni lu

les oeuvres du duo RobertKaplan et David Norton, niadhéré à la Dfcg, qui a faittraduire la 3ème Bible écritepar le pape du managementde la Harvard business school

et son disciple. Avec les"balance dscorecard" (le"tableau de bord prospectif"),

ils mettaient à la dispositiondes décideurs une batterieélargie d'outils pour mener

leur stratégie sur le terrainsans rester suspendus auxseuls indicateurs financierstrop lents, et en se posantquatre questions essentielles:sur la finance (que faut-ilapporter aux actionnaires?),sur le client (que faut-il luiapporter ?), sur les processusinternes (lesquels sont essen-tiels à la satisfaction desactionnaires et des clients ?),sur l'apprentissage organisa-tionnel (comment piloter lechangement et l'organisa-tion?).

Après avoir formalisé lesrelations de cause à effetentre les objectifs fixés et lesmoyens , ils expliquent dansleur nouvel ouvrage comment

mettre en cohérence les par-ties prenantes de l'entrepriseautour d'une stratégie définieet des indicateurs pertinentspour en mesurer la réalisa-tion.

En alignant toutes les fonc-tions internes et externes, lesdirigeants s'assurent de labonne compréhension desobjectifs par tous, d'une allo-cation appropriée des res-sources en compétences etfinancières.

Jacques Bruyas

L'aligement stratégique chezEyrolles, 328p à 35a

O

Invités par Christian Giana (président des Dcfg Côte d’Azur, à gauche),Danielle Levi-Feunteum (professeur à Hec et traductrice de“L’alignement stratégique”) et Pierre Laurent Bescos (professeur àl’Edhec Nice), sont venus présenger la pensée du duo Kaplan-Norton

EntrEntrepriseseprises

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 7 ●

Les entreprises enmouvement

Transactions effectuées par Fici CB Richard Ellis

IndiscrétionsPetrossian dresse sa table au cœurde sa nouvelle boutique de MonacoLe chef Jean-Jacques Jouteux est aux commandes.

uverte la veille duGrand Prix de For-mule 1, après six mois

de travaux, la boutique-res-taurant Petrossian deMonaco est une premièrepour l'institution du caviar. AParis, à New-York, à LosAngeles et Las Vegas, comp-toirs de vente et restaurationne cohabitent pas dans unmême lieu.

A Monaco c'est chose faite.Sur une surface d'environ 200m2 avec petite terrasse, celuxueux cinquante-cinquante(comptoirs en nacre, feuillesd'or au plafond) s'exprimedans une continuité décora-tive harmonieuse. ArmenPetrossian a confié la direc-tion du tout à Jean-JacquesJouteux, associé à l'affaire.

C'est la première fois que lamaison Petrossian, bientôtcentenaire, s'associe à ungrand chef. Celui-ci superviseà la fois la table et la confec-tion in situ des produits devente comme les blinis ou letarama. Les spécialités(caviars, saumons, crabes duKamtchatka harengs...) sont

en bonne place à la carte, etJean-Jacques Jouteux metaussi sa touche personnelledans quelques plats horsregistre pour élargir les pro-positions.

Un nouveau challenge pourcette figure de la gastronomiebien connue des Azuréens.Petrossian Monaco est ouvert

sept jours sur sept, de neufheures à minuit pour la bou-tique (produits alimentaireset art de la table), et midi etsoir pour le restaurant. Finjuin, un service livraison àdomicile fonctionnera vingt-quatre heures sur vingt-qua-tre.11, avenue Princesse Grace

Joëlle Baeta

O

➔ La torpeur estivale arrivant, ceux qui s'intéressentau sort de Sophia Antipolis attendront la rentrée etune grande réunion publique, pour prendre connais-sance des orientations arrêtées par le Symisa, donton peut résumer ainsi le calendrier : six mois pourrégler les problèmes d'intendance entre les parties(clarification des compétences, transfert de voirie,programme de travaux etc ), deux ans pour formuleret engager les axes d'animation ainsi que les orienta-tions économiques s'inspirant notamment des propo-sitions formulées par les clubs d'entreprise, cinq anspour l'amélioration des infrastructures générales etde la physionomie du parc : desserte, transport encommun, nouvelles zac, etc.. ➔ Les "entreprenariales" se dérouleront cette annéele 29 novembre mais aux Espaces d'Antipolis.L'Upe06 cherche tout à la fois à augmenter la partici-pation de l'ouest du département sans trop majorerles dépenses, les tarifs d'Acropolis ayant subi un netcoup de pouce.➔ Pour la dernière soirée du semestre, MichelEtchegoin et son équipe emmènent les adhérentsdes Dcf Côte d’Azur dans les superbes jardins del'hôtellerie de l'Abbaye à La Colle sur Loup, à l'invita-tion de Gilles Bertaux, président de l'Office du touris-me➔ La phase de recrutement du successeur d'AlainCatroux à la direction du Symisa est ouverte. La mis-sion a été confiée à un cabinet, auquel chacun desopérateurs doit adresser ses poulains censés cor-respondre au profil retenu, pour qu'il n'y ait pas depasse droits. ➔ On pensait que le Min ne changerait pas deplace et s’accomoderait de la réalisation de la gareintermodale. Or, voici que des rumeurs de transfert àLingostière ou la Baronne reviennent à la surface

La création contemporaine, unaiguillon pour l'entreprise familialeTradition et innovation, duo gagnant à la Poterie provençale.

econnue "entreprise duPatrimoine vivant" enmême temps que laVerrerie de Biot, la

Poterie provençale, vient parle biais de ce label, d'entrerdans le club fermé des plusgrands noms du luxe et dusavoir-faire aux côtés de Bac-carat, de Van Cleef ou deVuitton.

Fondée en 1920, l'entre-prise est, à la troisième géné-ration, dirigée par RenéAugé-Laribé, potier depuis1981. Un héritage mais aussiune vraie vocation qui a per-mis de conserver la traditiondes jarres, de continuer dedécliner une vaisselle fortappréciée des anglo-saxons etd'innover résolument dans lesvases de jardin avec une jar-dinière modulaire couronnéepar le prix Sema, créée en col-laboration avec Sabine Maf-fraie, designer.

Composée pour les espa-ces verts de Biot, "1,2,3 soleil"se présente sous la forme demodules empilables permet-tant de choisir la hauteur dudispositif, les éléments étant

séparés par des anneaux colo-rés à volonté. Une voitureheurte ce mobilier urbain : laterre, contenue dans un vaseintérieur ne se répand pas etil n'y a qu'un module à rem-placer ; le décor de saisonchange, on ne change que lapartie intérieure que le pépi-niériste aura directement pré-parée et un socle permet de

palier à une pente éventuelle.Maniabilité, économie, adap-tation, le produit devraitconvaincre bien au-delà deBiot. Plaquette, campagne depublicité sont en cours s'ap-puyant sur un site internetdynamique.La Poterie Provençale, 1689 routede la mer à Biot 04 93 65 63 30poterie-provencale.fr

Liline Tiberi

R

VALBONNE SOPHIA ANTIPOLIS- La société MACQUET & associés, (ingénierie industrielle),

s'installe dans des bureaux de 144 m² sis à l'Arche des Dolines- 5/7 rue Soutrane

- BEECOM SUD, (marketing direct), s'installe dans desbureaux de 90 m² situés 1180, route des Dolines - Athéna B

- AGME CONSEIL, (informatique, internet), s'installe dans desbureaux de 50 m² sis 6 rue Soutrane - SCB

- la société ANDYANA, (export-import équipement maison),s'installe dans des bureaux de 34 m² sis 6, rue Soutrane - SCB

BIOT- La société BABYLISS,( beauté, esthétique), vient d'acqué-

rir un immeuble de bureaux de 1 028 m² ainsi que 36 parkings,l'ensemble sis 400, avenue de Roumanille - Greenside II - bâti-ment B1

LA ROQUETTE/SIAGNE- La SARL TECHNI DIAM SCB, (travaux de bâtiment), a loué

un local d'activité de 65 m² sis 810, chemin Saint Georges

Atmopshère salon chic pour le restaurant qui peut accueillir vingt cinqconvives à l'intérieur, et vingt en terrasse

De la table au jardin, tradition se marie à innovation

● Vendredi 13 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 8 ●

CollectivitéCollectivité

itrines bombées, faça-des lépreuses, saletés'accumulant dans lestranchés du chantier

du tramway... Le cœur deNice offre un aspect bidon-ville qui peut surprendre lesvisiteurs. Jusqu'à quand?Avec le tramway, un nouvelespace public voit le jour. Unecharte de collecte des déchetset de propreté urbaine est enélaboration. Elle sera signéeen septembre par les syndics,agences immobilières, com-merces et propriétaires situésle long de la ligne. "On inves-tit dans la requalification etl'embellissement des voies. Onattend des riverains qu'ils fas-sent l'effort de rénover pourrespecter le travail accompli",prévient Jacques Peyrat,sénateur maire. SelonMonique Bailet, directrice

des services, l'espace urbainle long du tramway sera pro-pre et ordonné avec rationa-

lisation de la collecte desdéchets, l'entretien de la voi-rie, le respect des espaces

publics ou le ravalement desfaçades.

En retour, la ville promet des subventions et son inter-vention sur les tags desrideaux de boutique et lesportes, inaccessibles jus-qu'ici. Pour Jérôme Renaud,président de la Fnaim 06,cette démarche est logique.La plus value apportée par letramway ne fait aucun doutepour les logements ou lescommerces. "Mais elle devratenir compte des contraintesdes syndics et agences debiens." Jacques Peyrat s'estplaint de l'envahissement descommerces et de la multipli-cation des incivilités de pro-preté sur la place Masséna.La sanction sera au bout de lacharte.

Michel Bovas

La Fnaim mobilisée par NiceLa municipalité prévoit l'après-tramway avec une charte de propreté.

'est un pavédans le jardin dela Sncf quelance l'agenced'urbanisme des

Alpes-Maritimes en pleinepolémique avec la Régionsur la défaillance de l'opé-rateur national pour l'ex-ploitation des trains exp-ress régionaux. L'agencepublie l'étude réalisée à sademande par le cabinetSMA sous le thème "valori-sation des infrastructuresferroviaires".

Ce bureau d'étudesuisse est reconnu commel'un des meilleurs enEurope dans l'organisationd'un réseau ferroviairecadencé. Il intervientactuellement pour valoriserla desserte ferroviaire deGênes. "L'étude confirme bienqu'en attendant la troisièmevoie, on peut très bien mettreen place un service cadencédes Ter au quart d'heure pourrépondre aux 8 millions depassagers d'un réseau qui estl'un des plus importants enFrance, note Louis Nègre,président de l'agence d'urba-nisme des Alpes-Maritimes. Ils'agit de tirer le meilleur partide notre infrastructure par unesimple rationalisation de ladesserte horaire des TER et destrains grands lignes afin defaire disparaître des situationsubuesques comme l'absence

de liaison par Ter entre Canneset Nice entre 10h07 à 11h47soit 1h 30 sans joindre par lerail deux villes distantes de 20km. C'est tout à fait inaccep-table".L'étude fait apparaître

qu'en réorganisant simple-ment les départs des diffé-rents trains, on peut sansinvestir proposer deux trainsomnibus et deux semisdirects par heure. Cette miseen place entraîne une perte de5 minutes sur la liaison parTGV Nice Paris. "Mais c'esttout à fait marginal pour unvoyage de six heures actuelle-ment". Près de 85% du traficferroviaire entre Cannes et

Menton est généré par lesdéplacements en Ter. Et cetteréorganisation fait gagnercinq minutes pour les pendu-laires domicile-travail entre

Cannes - Nice - Men-ton. L'étude alimenteles débats entre leconseil régional, quiinvestit dans le maté-riel roulant, et la Sncfqui l'exploite, dont lecontrat pour 10 ans aété signé en janvier.

Gérard Piel, anti-bois et vice -prési-dent du conseil régio-nal, note qu'au coursdes cinq derniersmois 14 % des des-sertes locales en TERentre Cannes etGrasse ont été sup-primés pour des rai-sons techniques ouautre sans évoquerdes retards quoti-diens qui empoison-

nent la vie des usagers quitravaillent à Monaco.

Michel Bovas

L'agence d'urbanisme dévoile sa solution pour les TerL’expert suisse SMA certifie que la ligne ferroviaire Cannes-Menton peut supporterun Ter toutes les 15 minutes sans modifier l'infrastructure.

V

Rubrique réaliséeen collaboration

avec Lexbase, éditeur juridique

Accédez au texte completen vous connectant sur

www.lexbase.frq

MARCHÉS PUBLICSVeille juridique

Č Le délai minimum demaintien de l'offre du sou-missionnaire doit êtrementionné dans l'AAPC

Lexbase n° N8017BBK

Dans un arrêt du 15 juin2007, le Conseil d'Etatapporte des précisions rela-tives aux mentions obliga-toires des avis d'appelpublic à la concurrence (CE2° et 7° s-s-r., 15 juin 2007,n° 300097, Ministre de laDéfense N° Lexbase :A8639DWU). Dans cetteaffaire, l'ordonnance atta-quée a annulé la procédurede passation d'un marchérelatif à l'acquisition, par leministère de la Défense, devéhicules de lutte contre l'in-cendie d'aéronefs. Pour lapassation de ce marché,d'un montant supérieur auxseuils d'application de laDirective 2004/18/CE por-tant coordination des pro-cédures de passation desmarchés publics de travaux,de fournitures et de services(N° Lexbase : L1896DYU), leministre de la Défense avaitmentionné dans la rubriqueVI.4.3 de l'avis d'appelpublic à la concurrence,envoyé à la publication, lenom et les coordonnées duservice auprès duquel pou-vaient être obtenus les ren-seignements concernantl'introduction des recours.

TRANSPORTAntibes change sesabribusDessinée par JC Decaux, la

gamme des abribus Hydra aséduit Antibes qui en a com-mandé 143. Ils seront instal-lés à partir de juin. En plusde leur esthétisme, les abri-bus peuvent "contenir" 15personnes et sont dotés debancs (deux pour les abrisdoubles) et d'un éclairageadapté. Le toit est opaqueafin de protéger plus effica-cement contre le soleil. 82abris seront équipés depoteaux diffusant des infor-mations aux usagers, tel letemps d'attente entre deuxbus. Le groupe JC Decauxayant remporté pour unedurée de quatorze ans l'ap-pel d'offres européen lancéen septembre, versera à lacommune, chaque année,une redevance de 75 900a,soit plus d'1Ma. Un disposi-tif soumis au paiement de lacontribution d'occupationdu domaine public. MB

En bref

C

Image d'un quartier directement concerné par la rénovation dutramway, l'avenue Jean Médecin doit retrouver son éclat d'autrefois

Un Ter tous les quarts d'heure dès la fin 2008 si l'on suit les recommandations ducabinet SMA, la promesse est faite par Jean Icart, conseiller général, Louis Nègre,en compagnie de Christine Cesari Geiger, directrice de l’agence

Le Ter à Grasse a perdu 14 % de ses fréquences depuis le début del'année

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 9 ●

FinanceFinancePage réalisée avec la collaboration de notre partenaire RAYMOND JAMES PATRIMOINE

Pharmacie Europe > Situation Novartis, deuxièmetrimestre 2007Très solide Chiffre d'Affaire, mais rentabilité un peu décevante.

La lecture du trimestre, est doublepour Novartis : d'un côté, de bellesperformances commerciales, dans latotalité des branches d'activité mais

tout particulièrement en pharmacie ; d'au-tre part, une traduction seulement par-tielle en résultats, avec une petite décep-tion au niveau de la marge opérationnelleet un écart qui n'est comblé au niveau durésultat net qu'à la faveur d'un nouvelexploit en matière fiscale, avec un tauxd'impôt en baisse de 3 points environ surle trimestre (13%).

Le fait marquant reste le très bon chiffred'affaires du trimestre, attribuable à l'en-semble des divisions. La pharmacie nenous surprend pas, alors que nous étionstrès au-dessus du consensus, même si lacomposition est favorable dans la mesureoù les produits en cours de générificationchutent plus qu'attendu, alors que les nou-veaux produits et Diovan progressent dansdes proportions plus fortes que prévu. Ils'agit de tendances positives pour l'ave-nir.

La rentabilité est plus en demi-teinte.Nous nous attendions à un fléchissement,notamment dans la branche Pharmacie,qui commençait à souffrir de la concur-rence de génériques sur des produitsimportants tout en devant consentir des

efforts importants pour assurer les lance-ments de nouveaux produits et en main-tenant l'effort en R&D. Nous sommes enrevanche un peu déçus par des rentabili-tés chez Sandoz et dans les Vaccins, mêmes'il faut là aussi nuancer le propos : dansle premier cas, l'amélioration est tout demême sensible et le lancement de Lotreldans l'urgence et l'expansion du métierdans des zones en développement ontnécessité des investissements significatifs; dans le second cas, le deuxième trimes-tre reste une période de l'année où lescapacités de production tournent à pleintandis que les facturations demeurentmodestes, l'essentiel des résultats se fai-sant en fin d'année.

Le groupe n'attend plus désormais qu'unecroissance entre 0 à 3% de ses ventes dansla division Pharmacie et autour de 5%pour l'ensemble du groupe, soit une nettedécélération de la croissance en 2007. Lesrésultats sont toujours attendus supérieursà ceux de l'an dernier.

Novartis annonce enfin qu'il prévoit definaliser son programme de rachat d'ac-tions de 4 Mds$ avant sa prochaine AG defévrier 2008. Cela équivaut à racheter 3%de son capital sur les 7 prochains mois.

Eric Le BerrigaudFinancial Analyst, Raymond James Euro Equities

I

L’évolution des indices

Notre sélection de Sicav et Fcp

FISCALITÉ > ABAISSEMENT DE L'ISF SURLA RÉSIDENCE PRINCIPALEL'annonce le 24 mai 2007 d'Eric Woerth, Ministre du Budget,

concernant les projets fiscaux du nouveau gouvernement avait déjàretenu toute notre attention (édition du 1er Juin). La semaine der-nière, ces nouvelles directives fiscales ont franchi une nouvelleétape. Mardi 10 juillet la Commission des Finances de l'Assem-blée Nationale a adopté un amendement portant l'abattement del'Impôt de Solidarité sur la Fortune concernant la résidence princi-pale à 30 % (au lieu de 20 %).L'objet de cet abattement, plus important, serait de soutenir les

classes moyennes et moyennes supérieurs qui se sont retrouvéesassujetties à l'ISF à la suite, notamment, de l'envolée des prix dansl'immobilier et la bonne santé générale des marchés financiers. Cetamendement s'appuie également sur le fait que ces classes ontmoins facilement accès au bouclier fiscal que les classes trèsmodestes ou fortunées. Votre conseiller patrimonial est indispensable pour affiner au mieux

vos calculs d'Impôt de Solidarité sur la Fortune. En effet, le bou-clier fiscal à 60%, par exemple, n'avait conduit qu'une minorité decontribuables concernés à effectuer les démarches nécessaires aumois d'avril car un grand nombre d'entre eux ne pensait pas y avoirdroit ou n'avait tout simplement pas connaissance de cette évolu-tion fiscale française !

Julien Blanc - Raymond James Patrimoine.

Le conseil patrimonial

Les performances passées ne présument pas des performances futures(Source Vie Plus 17/07/2007)

Pour tous renseignements concernant cette page :Raymond James Patrimoine 04 92 47 84 50

Le triomphe de la raison. Pourquoi la réussite du modèle occidental est lefruit du christianisme

Vient de paraître

★★ L'essor de l'occident provient de quatretriomphes de la raison: foi dans le progrès;innovations acceptées dans les ordresmonastiques; niveau suffisant de liberté per-sonnelle; application de la raison au com-merce. Le christianisme a joué là un rôle fon-damental mais on le savait déjà.. Par exemple,Georges Gusdorf a éclairé ces points dansson histoire des sciences humaines. A l'ori-gine sont les Grecs qui ont réalisé une remiseen question des évidences établies par la tra-dition, substituant au fondement du mythel'arbitrage de la raison. Le positivisme aris-totélicien a exercé une influence favorable audéveloppement de l'esprit scientifique. Mais

il est exact que la grande idée qui s'implanteau XII° siècle et permettra le développementde la science a été l'explication rationnelle,sur le modèle de la démonstration formelle.L'ouvrage cite Braudel, mais oublie Le Goffqui avait insisté sur le rôle du marchand pourinitier un nouvel espace-temps. Il n'est pasnon plus mis en lumière le manque de com-munication des éléments de rationalité. Lesinventions médiévales ne furent pas le résul-tat du progrès des théories scientifiques cor-respondantes et ne les ont pas suscitées. FF

De Rodney Stark aux Presses de la Renaissance,360p.à 22a.

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 10 ●

Des lois et des chiffrDes lois et des chiffreses

epuis le 1er juillet, lesemployeurs sont soumis àdes obligations renforcées

en matière d'embauche de salariésétrangers.

Tout employeur doit s'assurerque la personne étrangère qu'il sepropose d'embaucher est titulaired'une autorisation de travail. Si lapersonne est inscrite à l'Anpe,l'employeur n'a aucune diligenceparticulière à accomplir, l'Anpeétant tenue de vérifier elle-mêmela validité de l'autorisation de tra-vail des demandeurs d'emploi denationalité étrangère.

A défaut d'inscription à l'Anpe,l'employeur doit adresser au pré-fet un courrier daté et signéaccompagné d'une copie du docu-ment produit par l'étranger.

Le courrier peut être adressépar lettre recommandée avecdemande d'avis de réception maisaussi par courrier électronique.Cette formalité doit être effectuéeau moins deux jours ouvrables

avant la date d'embauche.

Le préfet dispose d'un délai dedeux jours ouvrables pour répon-dre. A défaut de réponse, l'em-ployeur est réputé avoir valable-ment accompli son obligation.

Jusqu'à présent les donneursd'ordre pouvaient se contenter dela remise d'une déclaration surl'honneur attestant que les salariésétrangers employés pour l'exécu-tion du contrat bénéficiaient d'uneautorisation de travail.

Désormais, lorsque le contratest d'un montant au moins égal à3000 euros, tout donneur d'ordre(y compris les particuliers) doit sefaire remettre par l'entreprisecocontractante la liste nominativede ses salariés étrangers soumisà autorisation de travail etemployés pour l'exécution ducontrat.

Cette liste doit être établie àpartir du registre unique du per-sonnel et doit préciser, pour

chaque salarié concerné, la dated'embauche, la nationalité, le typeet le numéro d'ordre du titrevalant autorisation de travail.

Si le donneur d'ordre est uneentreprise, la vérification doit êtrefaite tous les six mois jusqu'à la finde l'exécution du contrat.

L'embauche de salarié étrangerdépourvu d'autorisation est pas-sible d'une contribution au profitde l'Agence nationale de l'accueildes étrangers et des migrations(Anaem) d'un montant égal à 1000fois le minimum garanti (3.210euros au 1er juillet 2007), montantporté à 5000 fois le minimumgaranti (16.050 euros) en cas derécidive au cours d'une période decinq ans précédant la constatationde l'infraction.

Référence : Décret du 11 mai 2007, n°2007-801

Contrôle renforcé sur lesembauches d'étrangersEmployeurs et donneurs d'ordre sont désormais soumis à desobligations très strictes en matière d'embauche de salariés étrangers.

D

Smic au 1er juillet 2007 :8,44 euros

e smic est revalorisé de 2,1 % depuis le 1er juillet2007. Son taux horaire brut est ainsi porté à 8,44euros contre 8,27 euros antérieurement. Le smic

mensuel pour 35 heures hebdomadaires passe à 1280,09 euros brut (contre 1 254,28 euros jusqu'à pré-sent) et à 1 005,39 euros net (contre 984,61 euros),soit une augmentation mensuelle de 20,78 euros.

Après quatre années de forte augmentation, larevalorisation du smic s'effectue donc strictementdans les limites légales, sans le traditionnel "coup depouce" gouvernemental.

La révision légale du smic chaque 1er juillet estfonction de la hausse des prix et la moitié de la pro-gression du pouvoir d'achat du taux de salaire

horaire moyen ouvrier (article L 141-4 du code dutravail).

Ces deux paramètres entraînent en juillet 2007une augmentation mécanique du smic de 2,1 %(1,2% pour l'inflation et 0,9 % pour la progressiondu pouvoir d'achat ouvrier).

La forte augmentation du smic ces dernièresannées (+ 17,5 % entre 2002 et 2005) visait à har-moniser les différentes valeurs du smic résultant dela réduction du temps de travail à 35 heures. Les allé-gements de charges sociales pour les bas salaires(allègements "Fillon") ont rendu l'augmentation dusmic quasiment indolore pour les employeurs.

La suppression totale des cotisations desécurité sociale au niveau du smic, qui intervientau 1er juillet 2007, vient achever ce mouvement. En2006, 17 % des salariés percevaient le smic, contre11 % en 1997.

L

JURIDIQUE

Faciliter l'accès des PME à la commande publiqueLes achats publics représentent 140

milliards d'euros par an en France. Au niveaueuropéen, la commande publique se chiffreà mille milliards d'euros. Les grands groupes se taillent la part du

lion et ne laissent que 20 % à 30 % aux PME.Instituer une discrimination positive en

faveur des PME, notamment sous la formed'un quota d'affaires réservé, est contraireà la réglementation de l'OMC. Depuis plusieurs années, l'Union euro-

péenne est en discussion avec l'OMC pourtenter d'obtenir une dérogation, à l'instar desEtats-Unis ("Small business Act"), duCanada, du Japon ou de la Corée du Sud. Le gouvernement est récemment intervenu

pour réactiver les négociations.Il reste qu'instituer un "Small business Act"

à la française nécessitera aussi une réno-vation du droit des marchés publics. Le Conseil d'Etat vient en effet d'annuler une

disposition du code des marchés publicsissue d'un décret du 9 août 2006 et destinéeà faciliter l'accès des PME à la commandepublique.La disposition annulée imposait de fixer un

nombre minimal de petites et moyennesentreprises admises à présenter une offreà un marché public. Fixer un quota de PME parmi les candidats

revient selon le Conseil d'Etat "à faire de lataille des entreprises un critère de sélectiondes candidatures".Un tel critère présente " un caractère dis-

criminatoire et méconnaît le principe d'égalaccès à la commande publique ".

Conseil d'Etat, 9 juillet 2007, n° 297711, SyndicatEGF-BTP

INDICES

Coût de la construction du1er trimestre 2007L'indice INSEE du coût de la construction

du premier trimestre 2007 s'établit à 1385 enbaisse de 1,49 % par rapport au trimestreprécédent. Sur un an, l'indice enregistre unehausse de 1,69 %. Cet indice sert notamment de référence

pour le plafonnement des loyers commer-ciaux lors de leur révision annuelle ou trien-nale et lors du renouvellement des bauxcommerciaux.- Pour la révision triennale des loyers qui se

réfèrent à l'indice du premier trimestre, lahausse sur trois ans s'établit à 13,06 % (1ertrim. 2004 : 1225).- Pour le renouvellement des baux com-

merciaux, le plafonnement du nouveau loyersera effectué en fonction du coefficient 1,31(1er trim. 1998 : 1058). Ce plafonnementpeut être écarté en cas de modification nota-ble de la valeur locative (caractéristiquespropres au local, destination des lieux, obli-gations des parties ou facteurs de com-mercialité), mais l'évolution des loyers pourdes locaux similaires ne peut être prise encompte.Le trimestre de référence est celui men-

tionné dans le contrat de bail ou, à défaut,le dernier indice publié. - Pour les baux d'habitation et les baux de

locaux à usage mixte (professionnel et privé)régis par la loi Mermaz, la révision annuelledes loyers s'effectue sur la base du nouvelindice de référence des loyers (IRL), soit107,66 pour les loyers indexés sur l'indicedu premier trimestre (soit une augmentationannuelle de 2,92 %).INSEE 6 juillet 2007

Le déficit de la sécuritésociale se creuse dangereusement

e déficit de la sécurité sociale se creuse plus queprévu et devrait atteindre en 2007 le record

absolu de 12 milliards d'euros.

Selon les prévisions de la Commission descomptes de la sécurité sociale (CCSS), le déficit dela sécurité sociale dépasserait de 4 milliards d'eu-ros (un dérapage 50 % !) l'objectif fixé par la loi definancement de la Sécurité sociale pour 2007 (8milliards).

Le déficit de l'assurance vieillesse devrait grim-per à 4,7 milliards d'euros (contre 1,9 milliards en2006), soit 1,2 milliards de plus que prévu.

L'assurance maladie enregistrerait un déficit de6,4 milliards d'euros en 2007, après 5,9 milliards en2006, soit 1,4 milliards de plus que prévu.

La sécurité sociale ne pourra pas échapper à unsévère plan de redressement. Une augmentation descotisations ou de la CSG étant difficilement envisa-geable, il faudra diminuer les prestations ce qui n'irapas sans répercussion sur le pouvoir d'achat desménages.

La caisse d'assurance maladie (Canam) a déjàproposé un plan d'économies de 420 milliards d'eu-ros en 2007 (1,2 milliards en année pleine) : baissesde remboursement, majoration du forfait d'un euro,baisses des tarifs de certaines spécialités).

Le gouvernement prépare de son côté l'instau-ration de franchises et d'un "bouclier sanitaire", uneidée du haut commissaire Martin Hirsch, qui consis-terait à instituer un plafond de dépenses de santé res-tant à la charge d'un assuré (3 % à 5 % des revenus?).

L

n 1989, de nombreuxchercheurs ont constatéque, à travers la ques-tion des règles et insti-

tutions, on arrivait à dégagerdes choses communes autourd'une "économie des conven-tions". "Conventions" était unbon terme-drapeau pourcaractériser notamment l'idéeque les règles sont quelquechose qui nous contraint, maisen même temps quelque choseque nous faisons, que nouscontribuons à faire individuel-lement et collectivement.

Il y avait aussi certainementle souci de prendre en compteles apports de disciplines voi-sines. Nous étions tous deséconomistes, mais nous étionsaussi tous intéressés par desdisciplines voisines : la philosophie, les sciencescognitives, la sociologie, voire le droit. Nousétions tous poussés par l'intuition que la fron-tière entre l'économie et ces autres disciplinesn'est pas correctement tracée, qu'elle est tropétroite pour le raisonnement économique, sur-tout pour faire un raisonnement économique debonne qualité.Les deux piliers théoriques de l'économie desconventions sont la rationalité limitée et ladiversité des modes de coordination, le premierimpliquant le second. D'une certaine façon, toutle programme économie des conventionsconsiste à réimbriquer rationalité et coordina-tion. On a pris conscience du fait que dans lagrande tradition néoclassique, la rationalité aété pensée pour un individu seul face à la natureet qu'il se ne pose pas de problème de coordi-nation. Cette séparation complète des questionsde coordination de celles de rationalité est enfait profondément défectueuse, notammentpour comprendre le fonctionnement des éco-nomies contemporaines. On ne peut pas traiter séparément les ques-tions de coordination et de rationalité. D'unecertaine façon, dans la vie courante, être ration-nel c'est savoir se coordonner, y compris dansson intérêt personnel : savoir se coordonner avecautrui, voire avec soi-même, l'individu étant unêtre beaucoup plus complexe que l'individudépeint par la théorie standard de la rationalité.

L'économie des conventions constate que leshumains sont outillés, peut-être depuis très long-temps, pour traiter des problèmes de coordina-tion, et ils le font de la façon suivante : chacundes deux partenaires de la relation imagine lemonde commun qui serait associé à un fonc-tionnement correct et normal, au sens d'accep-table de cette relation.

Un sens plus précis de normal ici est celuid'équitable, et c'est d'ailleurs l'équité qui nouspermettra de rentrer, d'une façon très originale,dans le problème de la coordination. Il y a l'idéed'une sorte de pacte social, en miniature, demodèle réduit du collectif.

On peut résumer le programme “économiedes conventions” en disant que la question dela coordination devient la question centraleautour de laquelle tout se regroupe. Celaimplique un “homo oeconomicus” différent de“l'homo oeconomicus” ordinaire, puisque si onmet la coordination en premier, l'homo oeco-nomicus n'est plus quelqu'un qui est seul aumonde. Il n'y a pas de sens à définir un êtrehumain indépendamment de ses relations avecautrui, à tous les niveaux, que ce soit le pluspsychologique, sinon même psychanalytique,jusqu'au niveau le plus " vie quotidienne ". Il y alà un travail, qui est loin d'être achevé, de recons-truction de l'homo oeconomicus autour de l'i-dée d'interaction avec autrui.

Des lois et des chiffrDes lois et des chiffreses

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 11 ●

Conférences du Ceram

Qu'est-ce que l'économie desconventions ?Réponse de l’économiste Olivier Favereau invité par la chaire”global finance”.

E

Les dates à retenirMardi 31 juillet

¸ Non salariés : paiement de la cotisation semestrielled'assurance vieillesse. Paiement de la première fractiontrimestrielle de la cotisation, si la demande en a été faiteavant le 1er juillet 2007. La deuxième fraction doit alorsêtre payée le 31 octobre.

¸ Employeurs de Vrp : paiement du premier acomptesemestriel des cotisations d'assurance vieillesse à l'Irrepou à l'Irpvrp.

¸ Employeurs d'employés de maison : paiement descotisations sociales du deuxième trimestre et déclara-tion nominative trimestrielle (Urssaf, Assedic).

Délais variables

¸ Entreprises au régime réel normal : paiement de laTva afférente aux opérations de juin. Eventuellement,demande de remboursement trimestriel du crédit de Tvadu deuxième trimestre (imprimé n° 3519) s'il représenteau moins 760 euros.Lorsque la comptabilité n'a pu être arrêtée à temps du

fait des congés payés, l'administration fiscale autorise lesentreprises à ne verser qu'un simple acompte au moinségal à 80 % de la somme payée au titre du mois précé-dent ou de la Tva réellement due. La régularisation doitêtre effectuée avec la déclaration du mois suivant.

¸ Entreprises au régime simplifié : paiement de l'a-compte trimestriel de Tva.

¸ Pendant la période des congés payés : possibilité dedemander à l'Urssaf de différer le paiement des cotisa-tions sociales jusqu'à la réouverture de l'entreprise.

es partenaires sociaux ont entamé débutjuillet les négociations sur l'adaptation dumarché du travail (contrat de travail, assu-

rance-chômage, sécurisation des parcours pro-fessionnels). Le Président de la République a demandéque des propositions soient faites avant la fin del'année, faute de quoi, le gouvernement seraitappelé à prendre lui-même les décisions. Lessyndicats ne considèrent cependant pas le 31décembre comme une date butoir. Les syndicats sont assez mesurés et s'at-tendent à des négociations difficiles, leurs objec-tifs étant assez différents de ceux du patronat

et du gouvernement. Le Medef est quant à luiassez optimiste sur la possibilité d'obtenir " unaccord structurant la vie économique et socialede notre pays ". Il est vrai que la négociation col-lective a obtenu de beaux résultats ces dernièresannées (droit individuel à la formation profes-sionnelle ou DIF, emploi des seniors, diversitéen entreprise, etc.) et près de 25 000 accordsd'entreprise ont été conclus en 2006.Les partenaires sociaux ont décidé de sesaisir aussi de la question de la représentativitésyndicale en vue de l'ouverture d'une négocia-tion d'ici la fin de l'année. Le Premier ministreenvisage de réformer les critères de représen-tativité des syndicats en fonction de l'audienceauprès des salariés, celle-ci étant déterminée pardes élections à un seul tour organisées pourchaque syndicat légalement constitué dans l'en-treprise ou la branche.

L

Début des négociationssur le marché du travail

SOCIAL

Le CNE invalidé par deux Cours d'appelDans un arrêt du 6 juillet 2007, la Cour d'appel de Paris

a jugé un contrat "nouvelles embauches" (CNE) inappli-cable car contraire à la Convention n° 158 de l'Organisa-tion internationale du travail (OIT). La Cour d'appel de Bor-deaux l'avait précédé en même sens le 18 juin 2007. Pour la Cour d'appel de Paris, la période de deux ans

au cours de laquelle les règles normales de licenciementsont écartées ne peut être jugée comme "raisonnable" :"Durant une période de deux années, le CNE prive le sala-rié de l'essentiel de ses droits en matière de licenciement,le plaçant dans une situation comparable à celle qui exis-tait antérieurement à la loi du 13 juillet 1973". "Cette régres-sion, [...] va à l'encontre des principes fondamentaux dudroit du travail dégagés par la jurisprudence et recon-nus par la loi".La Cour d'appel de Paris confirme ainsi le jugement du

Conseil des prud'hommes de Longjumeau (Essonne) du28 avril 2006 qui a lancé le feuilleton judiciaire du CNE. La condamnation de l'employeur est rigoureuse (17 000

euros d'indemnité au profit de la salariée). Le CNE étantinapplicable, le contrat droit être requalifié en contrat àdurée indéterminée (CDI). La procédure de licenciementn'ayant pas été respectée, le licenciement est irrégulier.Faute d'avoir été motivé, le licenciement est abusif. Cour d'appel de Paris, 18° ch. 6 juillet 2007, Procureur de laRépublique TGI Evry c/De Wee ; JCP S 2007, act. 335 et Juris-Datan° 2007-336602

La frontière entre l’économie, la philosophie, les sciences cognitives, lasociologie, etc, n’est pas correctement tracée

➔ Le Nouvel ObservateurAgathe Logeart, 12/07/2007

Carnet d’adressesSix livres seraient en préparation sur "le phéno-

mène Dati". Son service de presse croule sous unecentaine de demandes d'entretien ou de reportagesémanant des médias du monde entier. (...)

Quand elle entre dans la magistrature, en 1997,son parcours est atypique : patronnée quelquesannées plus tôt par Albin Chalandon, rencontrédans un cocktail, elle a été comptable à Elf Aqui-taine, puis auditrice chez Matra, assistante deJacques Attali à la Berd à Londres, contrôleur degestion à la Lyonnaise des Eaux. Sa technique,depuis l'adolescence, est la même. Elle n'a pas deréseau, pas de relations : alors elle se les fabrique."Il faut toujours, dit-elle encore aujourd'hui, avoirun milieu d'avance." Elle a 14 ans, elle est enseconde, quand elle tente son premier coup. Sonpère, balayeur chez Saint-Gobain, revient un soirà la maison avec l'organigramme international dugroupe. Ni une ni deux, elle écrit au patron de labranche américaine pour lui demander de faire unstage de deux mois à New York. "Mon seul argu-ment, se souvient-elle en souriant, c'était que je par-lais l'anglais." Il ne lui répond pas : mais ce n'estpas une raison pour se décourager. Désormais, tousceux dont les noms comptent dans le monde de lafinance, de l'économie ou de la politique et qui luitombent sous le nez recevront, des années durant,les lettres de Mlle Dati. Comme personne, elle saitfranchir les portes closes. (...)

"Pourquoi fais-tu une note à un conseiller ?Adresse-toi directement au ministre !" (...) disait-elle. Elle avait raison, évidemment, même si ce n'é-tait pas dans les usages." (...) C'est Simone Veil,ancienne magistrate, qui lui suggère d'entrer dansla magistrature. Mais pas question, à 32 ans, depasser le concours de l'ENM. Il existe une autrevoie : parrainé, on peut être recruté sur titres parl'équivalent de la commission d'avancement et faireun stage probatoire. "Je n'avais jamais vu depareilles attestations", se souvient MaryvonneCaillebotte, aujourd'hui membre du cabinet deFrançois Fillon. Albin Chalandon, bien sûr, SimoneVeil et Marceau Long écrivent tout le bien qu'ilspensent de la jeune femme, et leurs mots, commesa détermination, font mouche, malgré l'avis défa-vorable d'un haut magistrat dont Rachida Dati seratoujours convaincue qu'il a cherché à l'éliminer enraison de ses origines. (...)

A Péronne, son premier poste, Mme la juge Dati,si jolie dans sa robe noire à rabat blanc - dont per-sonne ne peut ignorer qu'elle était celle de SimoneVeil -, n'a pas laissé que de bons souvenirs. Sescompétences ne sont pas en cause. Mais là aussielle court-circuite la voie hiérarchique, déjeuneavec le premier président, conteste sa notation. Sescollègues la trouvent bien "cassante", y comprisavec les justiciables, qui prennent parfois mal lesfous rires qu'elle ne peut réprimer. Elle est déci-dément "trop parisienne", cette jeune femme quedemandent si souvent au téléphone "des nomsconnus de la politique ou du monde économique,au risque parfois d'interrompre une audience". Ellen'habite pas sur place, ne se mêle pas à la vie locale.Bref, elle détonne. En plus, elle fait entrer les camé-ras dans le tribunal pour un reportage qui lui estexclusivement consacré. Les dents grincent. S'enaperçoit-elle seulement ? (...)

Nicolas Sarkozy voit en elle un double féminin : ilsent que jamais cette fille-là ne courbera la tête.Comme lui, elle n'a pas froid aux yeux. Comme lui,elle avance et se moque de ce qu'en pensent les aut-res. Comme lui, elle a des comptes à régler avecceux qui l'ont trouvée trop différente, trop culot-tée, trop d'ailleurs, trop tout. Quand Nicolas Sar-kozy a choisi de faire d'elle sa garde des Sceaux,elle a sûrement pensé à ce que son père disait àses enfants quand ils étaient petits et rapportaientdes 9 de l'école. "Pourquoi des 9 ? S'ils ont créé le10, il faut que vous l'ayez. Point à la ligne." Eh bien,c'est fait ! Rachida Dati a eu 10.

➔ L’ExpressElise Karlin, 12/07/2007Savoir faireC'est l'histoire d'une relation d'intérêts bien com-

pris et bien partagés, dans un univers où l'ap-prentissage de la vie est parfois aussi utile que lesdiplômes les plus prestigieux. (...) L'ambition deSarkozy, Rachida Dati la comprend parfaitement:elle partage une même volonté féroce de réussir.(...) Dans son sillage, c'est elle qu'elle voit courir,laissant à ceux qui en possèdent une clef le soinde lui ouvrir les portes. Dans l'entourage de Nico-las Sarkozy, comme à son cabinet, les places sontchères et les femmes sont rares. Une fois qu'on estentré, encore faut-il rester. Rachida Dati sait serendre indispensable, multiplie les déplacementssur le terrain, devient vite une tête de pont entreun ministre contesté dans les cités et des famillesdéroutées, exaspérées par la violence quotidienne.

Elle n'oublie pas de prendre contact avec les per-sonnalités de l'UMP concernées par son secteur,sait soigner ses entrées en matière, afin de se faireapprécier (...) Rachida Dati se lie aussi avec Céci-lia. "Elle a très vite compris que c'était la carte maî-tresse pour infiltrer le cœur du système", relèveun membre de l'équipe de campagne. A l'automne2005, alors que le couple Sarkozy traverse une zoned'orages, elle est l'une des seules à ne pas perdrele contact avec l'épouse du ministre, qu'elle a régu-lièrement au téléphone. Plus tard, c'est Cécilia Sar-kozy qui suggère à son mari candidat de nommerla jeune femme porte-parole : "Rachida représentece qu'est la France aujourd'hui", lance-t-elle. (...)

Un proche du président résume d'une formulecette amitié fort avisée : "Rachida Dati est une intri-gante de haut vol. Une femme très intelligente, quitravaille beaucoup et qui apprend aussi vite." Si ellen'était pas le premier choix du président pour laPlace Vendôme, Rachida Dati a toujours figuré enbonne place dans le casting ministériel, autant pourses compétences que pour ce qu'elle incarne : "J'ainommé Rachida Dati garde des Sceaux afin qu'au-cun enfant de nos banlieues ne puisse douter qu'iln'y a en France qu'une seule justice, égale pourtous", dit Nicolas Sarkozy, le 29 mai.

Attentif aux premiers pas de son ancienne colla-boratrice, qu'il a toujours tutoyée alors qu'elle n'ajamais cessé de l'appeler "Monsieur le Ministre",puis "Monsieur le Président", Nicolas Sarkozy juge

qu'elle s'en sort plutôt bien. Même si, à la moin-dre difficulté, c'est devenu un réflexe : Mme laministre appelle l'Elysée. Lui continue de télépho-ner après telle ou telle prestation, peu avare demots gentils, précise Rachida Dati. Fragilisée parune séparation brutale avec son directeur de cabi-net, six semaines seulement après sa nomination,elle garde le soutien du président. "Chaque jour queDieu fait, je le remercie de continuer à m'accor-der sa confiance", n'hésite-t-elle pas à affirmer,groupie décomplexée de l'homme providentiel.Dire un compliment n'a jamais embarrasséRachida Dati, s'il est prononcé à bon escient.

➔ LibérationAlain Aufray, Ondine Millot et Brigitte Vital-Durand,12/7/2007Etat de grâceLa suppression de la grâce du 14 juillet prive

d'une soupape pour désengorger les prisons.Vous dites que vous comptez compenser pardes aménagements de peines, pouvez-vous êtreplus précise ? Dès le 27 juin, j'ai adressé aux juri-dictions une circulaire pour favoriser les aména-gements de peine. (...). Je souhaite que soient déve-loppés tous les aménagements de toutes les peineset le placement sous bracelet électronique. En unan, les mesures d'aménagements de peine commela semi-liberté, les libérations conditionnelles, lesplacements extérieurs, ont augmenté de 28 %. Lenombre de personnes placées sous bracelet électro-nique a augmenté de 59 %. Dorénavant, les juri-dictions feront le point sur cette politique tous lessix mois.

Mais la grâce présidentielle entraînait la libé-ration de 3000 à 3500 détenus. Les aménage-ments de peine vont-ils les compenser ? La grâceprésidentielle collective n'incite pas au projet deréinsertion. Il est souhaitable, pour les détenuscomme pour la société, que les détenus sortent avecun accompagnement approprié plutôt que par l'ef-fet automatique d'une grâce collective du présidentde la République. Je rappelle que les sorties"sèches" favorisent la récidive.

Votre objectif est de mettre moins de gens enprison ? La politique pénale du gouvernement estune politique de fermeté pour lutter contre la délin-quance et la récidive. La sanction n'implique pasforcément l'incarcération. Et lorsqu'il y a incar-cération, il faut qu'elle s'accompagne d'une véri-table prise en charge favorisant la réinsertion. Lesdétenus ne doivent pas être abandonnés aumoment de leur incarcération. C'est là où tout com-mence.Quelles sont vos intentions concernant cette

future loi pénitentiaire ? J'ai installé hier lecomité d'orientation qui préparera les travaux surla loi pénitentiaire qui sera débattue au Parlementà l'automne. Ce comité comprend des magistrats,des personnalités de la société civile, des repré-sentants des syndicats. Cette loi assurera égalementun meilleur respect des droits fondamentaux desdétenus. Il faut leur permettre d'avoir une adresse,éventuellement en établissement pénitentiaire,pour pouvoir présenter un dossier d'aide au loge-ment ou une demande de soins, pour préparer leursortie. Il faut aussi développer en détention la for-mation professionnelle et l'éducation notammentpour les mineurs âgés de 16 à 18 ans. (...)On compte 61000 détenus pour 50000 places.

Les experts donnent une estimation de 68000détenus à la fin de l'année, qui risque d'aug-menter avec votre loi sur les peines plancher...Je suis convaincue du bien fondé d'une politiquepénale de fermeté pour lutter contre la délin-quance. La loi pénale est répressive, mais elle estaussi dissuasive. Nul ne peut connaître à l'avancele nombre de détenus pour les mois à venir : ildépend de l'appréciation souveraine des magistratsqui prononcent les peines en toute indépendance.Ce qui est sûr, c'est que depuis 2002, 13200 placesont été mises en construction. En 2012, on aura63000 places disponibles en prison.

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 12 ●

ReRevue de prvue de presseesseLa semaine de Jean-Jacques Ninon ➜ www.ninon-avocat.com

Rachida Dati

➔ Commentez l’actualité judiciaire sur le blog de : www.ninon-avocat.com

Spécial Icône

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 13 ●

DétenteDétente

n même temps que l'ar-rivée de Bernard Foc-croulle, nouveau direc-teur du Festival d'Aix en

Provence, était inauguré le"Grand Théâtre de Provence"qui porte ainsi à quatre lenombre de salles destinées àrecevoir les spectacles de l'undes plus célèbres festivals dumonde avec Salzbourg. Il y atoujours bien entendu le théâ-tre de l'Archevêché quiconnut ses heures de gloireavec le répertoire mozartienet des interprètes mythiquescomme Teresa Berganza,Nicolaï Gedda ou GabrielBacquier. "Les noces deFigaro" y sont d'ailleurs à l'af-fiche pour huit représenta-tions. Mais "L'enlèvement ausérail" mis en scène parJérôme Deschamps a pourcadre naturel le théâtre duGrand Saint Jean, tandis quela bonbonnière du théâtre duJeu de Paume est idéale pour"Les madrigaux" de Monte-verdi.

Mais depuis 2006 le festi-val a ajouté Wagner à sonrépertoire en choisissant samonumentale " Tétralogie ". Sile prologue (L'or du Rhin)pouvait encore trouver sesmarques au théâtre de l'Ar-chevêché, la logique voulaitque les trois journées, étaléessur trois saisons (2007 "LaWalkyrie", 2008 "Siegfried",

2009 "Le crépuscule desdieux") soient consacrées enun lieu plus adéquat. C'estdésormais chose faitepuisque, après plusieursannées de construction sousla houlette de l'architecte Vit-torio Gregotti, s'élève leGrand Théâtre de Provence àl'extrémité de l'avenueMozart.

Commencé en septembre2005, le théâtre a été inau-guré le 29 juin 2007. En ver-sion concert avec la fosse fer-mée, le nombre de places estde 1366 et lorsque la fosse estouverte pour accueillir jus-qu'à 105 musiciens, le nom-bre de places et de 1259. En

dehors du festival d'artlyrique d'été, ce nouveaucomplexe sera notammentdédié à la musique sympho-nique contemporaine, au jazzou à la danse sous la directionde Dominique Bluzet qui pré-side également aux destinésdu théâtre du Gymnase àMarseille et du théâtre du Jeude Paume. Pour le festival2007, outre "La Walkyrie" deWagner avec l'orchestre phil-harmonique de Berlin, leGrand Théâtre de Provenceaccueille "De la maison desmorts" de Janacek, mis enscène par Patrice Chéreausous la direction de PierreBoulez.

Christian Jarniat

Festival >Le Grand théâtre de Provence,nouveau fleuron du festival d'AixIl accueille pour la première fois la "Tétralogie" de Wagner.

Eix ans déjà que le blondPhoenix renaît de ses

cendres zeppeliniennes :Plant le Magnifique, depuis,n'en finit plus de séduireanciens fans et nouvellesgénérations, enchaînant lesfestivals et les concerts, dansles stades, les monastères oules salles plus intimistes.Partout, il est chez lui. Savoix, son charisme, sa géné-rosité inondent d'uneatmosphère unique chacunede ses prestations. “Thestrange sensation”, combosur mesure et transcendé,lui a rendu son trône, enseulement deux albums(“Dreamland” en 2002 et“Mighty rearranger” en2005). Bob règne avec

aisance et retenue sur lesprovinces musicales durock, du blues, du hard oudu folk, affiche avec classeses excroissances indiennesou orientales. Mystère, sen-sibilité, énergie, le grandsage sait encore pousser lavoix sur d'anciens morceauxde bravoure, de “Black Dog”à “Whole Lotta Love”, ou cal-mer un troupeau d'énervéspar une simple balladeacoustique. A presque 60ans, ce lion là n'a rien perdude sa superbe et de sa classe.Et ses héritiers ne sont pasprêts de le détrôner.

Isabelle Auzias

Le 1er août à 20h30 au SportingSummer Festival de Monte-Carlo -132,50a

Concert > Robert Plant & theStrange Sensation à Monaco : leretour du roi Lion

S

coquiner le rock et lemusic hall : bien avantM ou son prodige fis-ton Arthur (forcé-

ment…), Jacques H. est unpionnier de l'universenchanté et enchanteur quifait du tour de chant un spec-tacle à part entière. Cheveuxet esprit en perpétuelle rébel-lion, il réussit une fois encoreà étonner son public avec“Amor Doloroso”, son dernieralbum, signature provisoired'une carrière de 40 ans, aty-pique et sans concession. Sil'hommage à Trenet fait dé-sormais partie du passé et durayon Dvd, l'âme du poète,elle, n'a pas tout à faitdisparu, certains textes sem-blent "taillés" pour lui, Hige-lin s'en régale, en sort d'au-tres plus personnels de songrand chapeau, éternel bate-leur, secondé dans cette nou-velle aventure par RodolpheBurger, ex-”Kat Onoma”, pournous livrer, huit ans après

“Paradis païen”, unalbum plein de fraî-cheur aux textessavamment mûris età la rime malicieuse.

Depuis janvier, il serôde à cette jeunesseretrouvée, où l'amourest cabotin, la voixintacte, avec toujourscet œil lucide sur l'au-tre monde, le nôtre,qui tourne plus oumoins rond. "J'ai eul'impression d'enregis-trer mon premierdisque", avoueJacques le flam-boyant. Fantasque etimprévisible, impro-visateur de génie à l'i-magination géné-reuse, Higelin est deretour. Et il a lapatate! Isabelle AuziasLe 31 juillet à 20h30 authéâtre de Verdure de Nice- 30A - points de ventehabituels.

Concert > Higelin le baladin reprend laroute avec Amor DolorosoCôté fan, on parle de renaissance. Et de jeunesse…

A

ertes, d'aucuns trouveront ces grands formats rayon-nants et joyeux un peu chromos et simplistes, tenantdu décoratif, mais il y a là, sous l'évidence de lisibi-

lité immédiate, une composition minutieusement cons-truite. Grandes jattes éclatantes aux bleus intenses, ceri-ses de porcelaine et fleurs sages au cœur enrubanné,gourmandises de raisins lascivement suspendus à la lèvreblanche de la coupe , petits pois fantasques, artichauts tout

fiers de leurs ardeurs feuillues, fleurs dans l'exubérancede leurs coloris intenses, de leurs camaïeux tendres, un uni-vers qui sied au motif pour textile et qui donne à ces natu-res mortes géantes, une fonction dynamique. La vision poé-tique de l'artiste caresse le monde des femmes, comme unclin d'œil à Gauguin ou Matisse, sensuelles et innocentes,seules ou en famille, autoportrait ou rêves de bonheur pai-sible. Liliane TiberiJusqu'au 22 octobre à la Galerie d'art contemporain, Palais de l'Europe,Menton

Exposition > Un marché provençaldans le monde enchanteurd'Esther Morisse

C

CONCERTS

MusicaliaLes 1, 8, 29, 31 août et 1er septembre auThéâtre de Verdure à Nice

Concerts gratuits de grande qualité, à cielouvert, et programmation musicale dumonde entier. Début en enchantementavec l'ensemble La Turchescha évoquantle dialogue de Venise avec la SublimePorte en un chemin baroque inédit suivi

d'une soirée tzigane bercée par la voix sensible et passionnéede Norig. La soirée italienne est conduite par Elena Ledda dansun univers sarde et renoue, d'un rare talent, avec la tradition.La programmation se conclura avec Albaycin, un ensemble oeu-vrant, avec rigueur et raffinement, à la redécouverte de lamusique arabo-andalouse. (L.T.)

Nature morte

L’année de la renaissance pour le grandJacques, magnifique Phénix de la scènefrançaise

Le nouveau théâtre pourra accueillir les oeuvres grandioses durépertoire lyrique (photo JCC Carbonne)

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 14 ●

DétenteDétente

ROMAN➔ Sortez vos morts

★★★ Marseille,1723, au sortir dela grande peste.Michel Serre,peintre de sonétat et rescapéde l'épidémie,couche surpapier un testa-ment moral,

dans un style un peu ampouléqui s'accorde bien avec l'é-poque des faits. Une leçon depeinture sur fond d'horreurcontagieuse, qui prend vite desairs de délations contre l'auto-rité en place et les enjeux éco-nomiques des différents etnotables protagonistes pho-céens. Une sorte d'ancêtre del'affaire du sang contaminé, oùles responsables, cette fois,sont bien coupables, mais neseront jamais inquiétés. Un livreclassé dans la catégorie " polarhistorique ", mais dont la cons-truction assez théâtrale dénote,et en fait un bon roman-témoi-gnage sur les circonstances quiont amené Marseille à l'héca-tombe. Finalement, rien n'achangé, et il est toujours aussidifficile de faire éclater la sinis-tre vérité. IADe Bruno Leydet aux Editions Jigal,176 pages, 14a

JEUNESSE➔ Mme Beauté et laprincesse

★★ Mal-adroit, peu-reux, glou-ton, rigolo,tête en l'air,b a v a r d e ,é t o u r d i ,p r e s s é ,

silence... En monsieurou en madame, ils sont bienplus nombreux que les sept

nains de Blanche Neige, cespetits personnages aux formesrigolotes et aux comportementssi révélateurs de leur nom. Maiscomme il avait encore de l'ima-gination à revendre, leur papa-auteur a eu l'idée de trouver denouvelles aventures dans cettenouvelle collection. Dès 3 ans.A.BDe Roger Hargreaves chezHachette 34p à 2,80a

ROMAN➔ Le pacte secret★★★ Toute ressemblanceavec des personnages exis-

tants ou ayantexisté n'est sur-tout pas for-tuite… Entrepolar, fantas-tique et satire,l'aventure d'uncouple impro-bable, Ségoet Nico,guidé de l'au-

delà par un vieuxsénateur alcoolique et facétieuxné en 1741 : chacun son pro-gramme pour affronter l'ab-surde : défensive toute féminineet gris-gris du Poitou-Charentepour Marie-Ségolène, mara-boutage et déguisementsdivers pour Nicolas, tous deuxà la recherche d'une cocardeoriginelle plus précieuse qu'unetoison d'or, super talismangardé depuis plus de deux siè-cles par les Marie-Anne deVieuxjoncourt, catins de laRépublique de mère en fille…La clef du mystère est cachéedans une chanson paillarde, etla chasse au trésor, sans hélice,sera rude, pendant que lesRoyalistes -les vrais, pas lesadorateurs de Ségolène- espè-rent décapiter la démocratie dufond de leurs égouts…Absurde, certes, mais bigre-

ment bien documenté, bienécrit et… bien marrant. IADe Albert Algoud et Pascal Fiorettochez Albin Michel, 362 p à19,90a.

LITTERATURE➔ L’officiel des citations★★ 13 000 citations, prover-bes, aphorismes, sentences etautres apophtegmes, articulésautour d'une centaine de thè-mes. Une richesse indéniableet une recherche colossale,

mais desextraits par-fois un peutirés par lescheveux. Sile mélangedes époqueset des stylesprocure uncertain plai-sir, il est par-

fois déstabilisant detrouver un "bon" mot de Phi-lippe Geluck côtoyant une pen-sée de Pascal. Les réflexionspercutantes d'un Bruno Masure("les dictateurs exigent toujoursd'être reçus avec les horreursdues à leur sang ") ou d'un Lau-rent Ruquier ("avec toutes lessaloperies qu'il y a dans l'ali-mentation, heureusement qu'ilnous reste l'alcool pour oublierqu'on mange") méritent-ellesvraiment leur place dans un telouvrage, entre un dicton météoet une citation latine ? EntreBouvard et Chirac ("dans unenvironnement qui change, il n'ya pas de plus grand risque quede rester immobile"), l'imposantbouquin prend souvent desallures de bêtisier. Quelquesélans "desprogiens" de bontemps sauvent heureusementle lecteur d'un désarroi certaindevant les pensées dites pro-fondes. IADe Vincent Flajac chez FirstEditions, 650 pages à 22,90a

Livres Notre appréciation ★ raté ★★ gentil ★★★ réussi ★★★★ remarquable

➔ ARTESamedi 21 juillet à 20h45Les GermainsQue recouvrait l'appellation

donnée par les Romains etdésignant la fraction de peu-ples indo-européens descen-due de Scandinavie (à la suitede la fin de l'Atlantide ?) pourse répandre à l'est du Rhin?

➔ FRANCE 5Dimanche 22 à 20h40L'Europe à tire d'aiglePourtant bien plus charmants

que les humains, les oiseauxcomme les cigognes, ont dé-sormais davantage de difficul-tés qu'eux à migrer en Europe.

➔ ARTEDimanche 22 à 22h24Arnold Schwarzenegger:je reviendraiA voir Arnold agir dans le fief

de Reagan on peut regretterque Chirac n'ait pas joué " Ter-minator " plutôt que de fairel'Ena

➔ FR3Dimanche 22 à 22h35Chassons l'occupantCe que disent parlant des

Français certains Savoyards,dont l'outrance sémantiquecache une vraie plaidoirie pourun "girondinisme" baillonnédepuis 1791 et bien vivantdans le reste de l'Europe.

➔ FR3Mardi 24 à 20h50L'affaire Sacha GuitryJeté en geôle pour une accu-

sation de collaboration qui n'é-tait qu'une vengeance mes-quine; le spirituel auteur-acteurfut une des injustes victimesd'une Libération qui eut aussises “heures sombres”.

➔ FR3Mercredi25 à 0h55L'affaire SextusLa premier plaidoirie au pénal

de Cicéron dont les talents derhétoriqueur par le verbe et l'é-crit allaient gâcher la vie degénérations de collégiens,mais considérablement élargirleru culture.

➔ CLASSICMercredi 25 à 10h30Les NibelungenCinéma - Avant qu'elle ne soit

remaniée par Wagner, l'histoiremythique de Siegfried etKriemhild passe à la mouli-nette de Fritz Lang pour un filmà la hauteur de l'invocation.

➔ HISTOIREMercredi 25 à 20h30Panique à Wall streetCinéma - Une bulle qui a fait

mal à la tête du capitalismeoccidental mais dont sesexperts disent que notremonde est à l'abri pour long-temps grâce au nouveau capi-talisme oriental.

➔ TCMMercredi 25 à 20h45Soleil vertCinéma - La catastrophe ali-

mentaire dans la moiteur desjours du film de Richard Fleis-cher est-elle prémonitoire dumonde étouffant que nousannoncent certains?

➔ CLASSICJeudi 26 à 20h40Du rififi chez les hom-mesCinéma - Viré des States, aux-

quels il n'a pas tenu rigueur enappelant son fils Joe, papaDassin concocte en France ceclassique du polar.

pectacles musi-caux, pièces det h é â t r e ,

concerts au jardinpublic et, chaquesoir à l'heure paisi-ble de l'apéritif, triojazz sur la place DeGaulle. Village decharme où les soi-rées sont à prix doux-12 à 15a- avec unep r o g r a m m a t i o néquilibrée. Un brinde souvenir en évo-quant Ray Charles oula Môme Piaf, unefranche rigolade avec le duo Cai-raschi/ Pujol en comédie musi-cale, de la "soul", du "funk" etpuis Rose et sa guitare, la jolieniçoise au cœur tendre.

Les Précieuses ridicules précè-deront la comédie de mœurspour une programmation rebon-dissante, passant du rire à lasatyre sans oublier l'une des spé-

cificités de La Colle, le grandnocturne des antiquaires pourune nuit en bleu, hommage àYves Klein dans la rue éponymequi conduit à la maison familialede l'artiste et butte sur le cime-tière où Yves, le Monochromerepose auprès de sa mère.

Liliane TiberiJusqu'au 14 août à La Colle-sur-Loup

S

Télévision Semaine du 7 au 13 juillet Aurore Bonnel

Animation > Rencontres autour desnotes et des mots à La Colle

our Edward Wilson,seul témoin du suicidede son père et membre

de la Skull and Bones Societyà l'Université de Yale, l'hon-neur et la discrétion sont desvaleurs primordiales. Ce sontces qualités qui poussent laCIA, l'agence gouvernemen-tale qui vient d'être créée, àle recruter. Influencé parl'ambiance paranoïaque queprovoque la Guerre Froidedans toute l'agence, Wilson

se montre de plus en plus suspicieux.Son pouvoir grandit, mais il a de moins en moinsconfiance en ceux qui l'entourent... Son obsession dutravail va lui coûter cher, l'isolant chaque jour un peu plus de ses proches et de celuiqu'il était... Robert De Niro signe ici son retour derrière la caméra, treize ans aprèsla réalisation de son premier film Il était une fois le Bronx. Il n’a pas réalisé là unfilm de fiction comme il s'en fait beaucoup autour de l'univers de l'espionnage. Ildésirait montrer les véritables rouages internes des services de renseignement etrévéler comment ces hommes, anonymes pour la plupart, ont contrôlé notre monde,souvent au prix de sacrifices personnels et professionnels.

P

Cinéma > Raisons d’étatFilm américain de Robert De Niro, avec Matt Damon,Angelina Jolie, Robert De Niro - Genre : thriller,espionnage - Durée : 2h47.

Martine Pujol

Richard Cairaschi

● Vendredi 20 juillet 2007 ● Tribune Bulletin Côte d’Azur ● 15 ●

Petites annoncesPetites annoncesJURIDIQUECOMPTABLE

➔ DEMANDESSecrétaire d’avocat, sténo-dactylo (16 ansd’expérience), recherche poste à temps com-plet Cdi ou Cdd de longue durée. Disponibleimmédiatement. Tél. 06.14.84.10.89. (392/4)

Urgent - Homme, comptable, plus de 10 ansd’expériences professionnelles, confirmé,très bonnes références, motivé, autonome,organisé, rigoureux, véhicule, disponible,cherche emploi. Tél. 06.61.26.45.73. (392/4)

La quarantaine, dans la profession depuis1989, diplômée ENADEP, autonome, rigou-reuse, ordonnée et pragmatique, rechercheposte 3/4 temps au sein d'un Cabinet équipélogiciel (CICERON ou équivalent), salaireheure net 11 . Merci de laisser messagepour CV au 06 66 23 51 51. (392/4)

Avocate inscrite au barreau de Nice, trèsmotivée, 40 ans, cherche un contrat de colla-boration pleine ou volante. 06.11.20.08.73(390/4)

F 43 ans, Capa 17 ans d’expérience profes-sionnelle en qualité de collaboratrice et assis-tante juridique en étude d’avoués, cabinetd’avocats, étude d’avocats-défenseurs àMonaco, huissier de justice. Cherche dans larégion Monaco - Menton - Nice poste Cdd ouCdi disponible immédiatement. Port.06.08.71.99.09 courriel : bri.maurin@wana-doo.fr (389/4)

Secrétaire d’avocat motivée (cause retraitede l’avocat) cherche poste de standardisteou secrétariat. 06.14.59.32.29 (390/4)

13 ans d’expérience en Cabinets, diplôméeEnadep, autonome et rigoureuse, rechercheposte 3/4 temps, dans cabinet équipé logiciel(Ciceron ou équivalent), salaire heure netsouhaité 11 euros. Merci de laisser messagepour Cv au 06.66.23.51.51 (389/4)

Etudiante sérieuse et motivée, licence dedroit privé, cherche poste dans un cabinetd’avocats pour l’été. Tél : 06.07.59.03.95(388/4)

Avocate - 10 ans de barre - cherche collabo-ration volante Barreau de Grasse et/ou sous-traitance de dossiers droit du travail, com-mercial, ou de la famille (consultations, actes,conclusions). Tél : 04.93.32.15.58 (388/4)

Recherche en Cdi temps complet (35h) postesecrétaire Cabinet Avocats ou Notaires.Sérieuse, motivée, accueil, courrier. Frapperapide (comptes-rendus) et parfaite orthogra-phe. Maîtrise de l’outil informatique et du dic-taphone. Tél : 04.92.04.29.97 (387/4)

Assistante juridique Droit des affaires etsociétés 20 ans d’expérience en Cabinet d’a-vocats (ancien conseil juridique) et Cabinetd’expertise comptable cherche Cdi surCannes et région pour le 01/09/07. Maîtriseen Dt - Word.Excel - Internet - frappe rapide -autonome ... Etudie toute proposition06.77.91.76.94 (386/4)

Jeune diplômé (maîtrise carrières judiciaire etMaster II droit médical) recherche poste d’as-sistante juridique pour la mi-septemnre.Merci de me contacter au 06.07.85.76.13(386/4)

Secrétaire/assistante juridique confirmée(Enadep), sérieuse et dynamique, chercheemploi à mi-temps. Tél. 06.09.98.56.98.(385/4)

Juriste spécialisé en juridique, maîtrise endroit des affaires et des sociétés, 8 ans d’ex-périence recherche poste en cabinet d’avo-cat ou d’expertise comptable sur le 06 ouMonaco. Tél : 06.12.11.03.52 (383/4)

Jeune femme sérieuse, cherche emploi dansle juridique (avocats) pour de la saisie infor-matique à domicile, expérience dans le droit.Tél : 06.23.43.86.44 demander MelleMadonia Gracieuse Sonia. (383/4)

Secrétaire juridique 50 ans - cherche postedans cabinet d’avocat, excellente orthogra-phe, frappe dictaphone rapide, expérienceavocat, notaire, mandataire. Tél :06.99.02.09.87 (383/4)

➔ OFFRESUrgent, cabinet d’avocats cherche secrétaire,standard, frappe et accueil, temps plein outemps partiel. Tél. 04.93.62.61.39 -06.63.83.94.14. (392/4)

Cabinet d’avocats à Nice cherche standardis-te pour poste à mi-temps (14h - 18h), libre desuite. Expérience exigée. Envoyer Cv et lettrede motivation à : Scp Delplancke - Lagache -Pozzo di Borgo - Marty - Rometti - Rotgé -Sanseverino - Thedenat, 57 promenade desAnglais 06000 Nice. (391/4)

Maître Liégeois, Notaire au Cannet, 121 bdCarnot cherche aide-comptable même débu-tante. Adressez Cv à l’étude. (390/4)

Urgent - Bureau d’avocat Cannes cherchesecrétaire juridique expérimentée, Cdi pleintemps. Ecrire au journal sous réf Ju 2 (390/4)

Cabinet d’avocats d’affaires frontièreMonaco, recherche avocat collaborateur oujuriste titulaire Master I et/ou Master II droit

des affaires, bon rédacteur, poste évolutif.Envoyer réponse par mail :cabinet.avocats.frahi-megyeri@orange.fr(387/4)

URGENT - Cabinet de Maîtrre Jean-PaulAiache Tirat, avocat, cherche secrétaire,excellente sténo et dactylo, pour remplace-ment de juin 2007 à janvier 2008. Prière devous mettre en rapport avec le Cabinet au04.93.16.18.16 - Personnes “non sténo”s’abstenir. (386/4)

Cabinet d’expertise comptable Nice centre,recherche pour Cdi, secrétaire juridiqueconfirmée (expérience 2 à 3 ans), italienexigé, et aide comptable (temps partiel).Envoyer Cv et lettre de motivation à micheli-ni@wanadoo.fr ou par fax au 04.93.76.87.94.(385/4)

Cabinet d’avocat à Monaco recherche secré-taire un an d’expérience minimum en Cabinetd’avocat. Bon niveau anglais, italien appré-cié, maîtrise impérative de l’outil informatique.Envoyer Cv avec photo, prétentions et dispo-nibilités au journal sous réf M 3 (384/4)

Cabinet d’avocat à Monaco recherche juristebilingue anglais, minimum trois ans d’expé-rience en Cabinet. Envoyer Cv avec photo,prétentions et disponibilités au journal sousréf M 4 (384/4)

Avocat recherche en Cdi plein temps secré-taire juridique /réception, motivée, discrète,autonome, compréhension rapide, poursecrétariat gl. rédaction actes, formalités,suivi dossiers, bonne orthographe et maîtriseinformatique /internet indispensables ; exp.Similaire ou notariale et connais. compta.nécessaires ; poste à pourvoir rapidement.Tél 04.92.18.12.12 et envoyer Cv et lettremotivation : Me Jaudon, 23, av. des Tignes06110 Le Cannet (fax. 04.93.45.69.48 -e.mail : philippe.jaudon@wanadoo.fr).(382/4)

Cabinet de Maître Jean-Paul Aiache Tirat,Avocat, cherche secrétaire, excellente sténoet dactylo, pour remplacement de juin 2007 àjanvier 2008. Prière de vous mettre en rapportavec le Cabinet au 04.93.16.18.16.Personnes non “sténo s’abstenir”. (380/4)

Société d’expertise comptable Nice Estrecherche expert-comptable stagiaire pourprise en charge portefeuille clients divers.Envoyez Cv + photo + lettre de motivationau journal sous réf. M 2 (380/4)

Avocat Droit des Affaires, barreau de Grasse(06), recherche avocat collaborateur“Juridique” et éventuellement “Judiciaire”(société, baux commerciaux, fonds de com-merce, contrats...) titulaire maîtrise et/ouDess Droit des Affaires, compétent, autono-me et bon rédacteur, poste évolutif. Tél : MeJaudon-Champrenault 04.92.18.12.12 ou phi-lippe.jaudon@wanadoo.fr (380/4)

Office Notarial Centre Nice cherche clercsrédacteurs. Expérience minimum 3 ans. MeAral : 04.97.03.60.60 (378/4)

➔ COLLABORATIONCESSIONSAvocat spécialisé droit immobilier Cannescherche collaborateur(trice), rétrocessionhonoraires en fonction expérience.Intéressement rapide au dossier. Envoyer Cvau journal sous réf. Ju 2 (391/4).

Cabinet d’avocats en plein centre de Nicecherche partenariat pour collaboration demoyens existants, à savoir moyens d’accueilet bureau. Ecrire au journal sous réf. J1(385/4)

Avocat inscrit au Barreau de Nice rechercheune collaboration volante. Tél :06.60.19.06.01 (387/4)

Avocats judiciaires associés, Barreaux deBrest et Quimper, recherchent achat clientèleou association sur le Barreau de Grasse. Tél:06.64.88.01.02 (386/4)

Avocate cherche un contrat de collaborationpleine ou volante (pour les audiences).Contact 04.93.80.85.50 ou 06.17.41.04.90(385/4)

Avocate, 3 ans d'expérience, cherche contratde collaboration à mi-temps ou volante ( pourles audiences) contact : 06.68.15.50.96(382/4)

➔ BUREAUX - LOCAUXAvocat propose à (jeune) confrère Bureau +documentations + clientèle. Ecrire au journalsous réf Jui 4 (391/4)

Urgent : avocat mettrait à disposition grandbureau avec services communs. Libre desuite. Ecrire au journal sous réf Jui 3 (391/4)

Bureaux parfait état à louer, avenue JeanMédecin 65 m2 ; 3 bureaux en open space et2 bureaux fermés. 1.400 euros/mois. Tél :04.93.85.90.20 (391/4)

A louer bureau dans cabinet d’avocat - VenceCentre - 600a/mois charges incluses. Tél :04.93.32.15.58 (388/4)

Gioffredo - Bureaux professionnels de 43m²dans bel immeuble bourgeois - 4è étage avecascenseur - 680 euros + 35 euros -

Immobilière Tichadou 04.93.16.78.16 - com-loc@tichadou.fr - www.tichadou.fr (385)

Rue du Congrès - Bureaux professionnels de150m² dans bel immeuble - bourgeois - 1erétage avec ascenseur - 1400 euros + 132euros - Immobilière Tichadou 04.93.16.78.16- comloc@tichadou.fr - www.tichadou.fr (385)

Expert-comptable sous loue un bureau d’unepièce au 229 Promenade des Anglais.Modalités de location à convenir. Pour tousrenseignements : 06.26.07.12.97 (384/4)

Reste un bureau de 17 m2 à louer dans uncabinet d’avocat en plein centre Nice(Avenue Notre Dame) dans un immeuble decaractère rénové, au 1er étage, avec secréta-riat / accueil, standard, grande salle d’attente,clim. réversible, doubles vitrages... Pour touteinformation contacter : 06.87.61.07.40 (380/4)

EMPLOI➔ DEMANDESTrès sérieuse, ponctuelle, ordonnée, frapperapide, connaissance Ciceron, Buro’clic,recherches internet, dictaphone, très bonneorthographe, bases anglais et italien, chercheemploi à temps plein (1500a) ou mi temps(750a) sur Nice. Me contacter au06.99.91.26.05. (392/4)

Secrétaire sérieuse et motivée chercheemploi sur Nice et environs, plein temps oumi-temps, Cdi, disponible immédiatement.Tél : 04.93.79.59.47 / 06.21.67.02.50 (391/4)

Secrétaire dynamique, sérieuse, accueil,standard, informatique (word, excel) chercheCdd, Cdi. Tél : 06.83.64.25.89 (388/4)

IMMOBILIER

Antibes, plein centre, spacieux 4 pièces118m2, idéal prof. libérale, cave et garagefermé. 399.000a. Contact Agence Varallo04.93.34.83.83. (392/2)

Particulier Vds APP Cagnes sur mer -Bréguières - Toutes proximités - exceptionnel3 pièces de 95 m2 environ, séjour 37 m2 avecvue mer panoramique exposé Est Sud Ouest- Balcon circulaire - deux caves - un parking(curieux et agence s’abstenir). Prix : 380.000euors. Tél : 06.28.72.55.35 (heures repas).(390/4)

DIVERS

Vend collection complète reliée cuir JCPpénal mis à jour (6 volumes) et JCP traitésformulaires mis à jour (7 volumes). Ecrire aujournal sous réf Jui 1 (391/4)

Avocat, cause double emploi vendrait photo-copieur. Etat neuf. Tél : 04.93.04.89.33(391/4)

Edité par "Sud Est Presse", SAS au capitalde 50.000 a RCS NICE B 421 305 525 -NICE 15 rue Alexandre Mari Tél.04.92.17.55.00. Fax 04.92.17.55.05 -www.tribuca.fr - CANNES 13 bd Carnot Tél.04.93.39.38.88. Fax. 04.93.38.75.08.ANTIBES 32 av. Robert Soleau Tél.04.93.34.00.50. - Fax 04.93.34.00.51 -Représentant légal, associé, directeur dela publication : Philippe LEON -Responsable de la rédaction : JacquesBruyas - Rédaction : I. Auzias, J. Baeta, A.Bonnel, M. Bovas, C. Jarniat, L. Tibéri -Imprimeries : S.E.P.I.P.C.A. 21 bd FrançoisSuarez La Trinité / Panorama Offset 149 chde Gibbes Marseille - Diffusion contrôlée parDiffusion Contrôle (O.J.D) Abonnements :

tél. 04.92.17.55.06 : 1 AN(51 n°) : 32 e - 2 ANS : 60 e-Publicité commerciale :Magali Saury-Caillette - Cenuméro comporte 2 cahiersne pouvant être vendusséparément - Dépôt légal àparution. N° CommissionParitaire : 0509 I 80651

Idéal profession libérale - Cagnes surmer sur le boulevard Maréchal Juin,grand appartement (4 pièces 88 m2) traver-sant en dernier étage, entrée, séjour, troischambres, cuisine, salle de bains, wc, 2caves et accès à 2 places de parking encollectif. Conditions de disponibilité spéci-fiques à voir à l’agence. Prix 425.000aContacter Christian Cariou chez SoleialesImmobilier 04.92.13.00.12. (391/2)

SorSor tirtirDANSE

Mandelieu➔ Le 23 juillet à 21h15 -“Racines, une histoired’hommes libres”, par lesBallets des Alpes Maritimes.Les grands moments traver-sés par le peuple noir pourêtre libre. Au chateau de laNapoule. 20a. Rens. au04.92.97.99.27.

EXPOSITIONS

Biot➔ Jusqu’au 31 août - CélineGuesdon (photograhies).Espace Multimedia (7 che-min des Bâchettes). Tél.04.93.74.58.69.➔ Jusqu’au 2 décembre -Jacky Coville - Céramiques.Au Musée d’histoire et decéramique biotoises (9 rueSt Sébastien).

Cannes➔ Jusqu’au 22 août - “60ans de cinéma” - photogra-phies de stars de DenisRouvre. Espace Toscan duPlantier du Palais desFestivals. Entrée libre.

Menton➔ Jusqu’au 10 septembre -Rino Golinelli - aquarelles.80 pièces sur les thèmes deMenton, Monte Carlo, laCôte d’Azur et quelquesvilles italiennes. Au muséedes Beaux Arts palaisCarnolès. Entrée gratuite.

Mougins➔ Jusqu’au 2 septembre -“Cinecitta for ever. Nousnous sommes tant aimés” -Photographies de ChiaraSamugheo. Au Musée de laphotographie (porteSarrazine Mougins village).04.93.75.85.67.

Nice➔ Jusqu’au 8 septembre -Mimmo Paladino“Formules du Sacré” - oeu-vres sur papier. A la galerie

d’art moderne et contempo-rain (8 rue Dalpozzo). Tél.04.93.82.04.09.➔ Jusqu’au 29 octobre -“Marc Chagall, monstres,chimères et figures hybri-des” - Une centaine d’oeuv-res caractérisées par la pré-sence de personnages com-posés, mi homme mi bête oumi homme mi objet. AuMusée national MarcChagall (av. Dr Ménard).

MUSIQUE

Eze➔ Le 28 juillet à 19h30 -“Sashird Lao”, jazz. Dans lecadre des Couchers desoleil musicaux. Dans le jar-din d’Eze village. Entréelibre.

Mandelieu➔ Le 25 juillet à 21h15 -“Sashird Lao”, la conjugai-son du jazz, musiques dumonde, grooves urbains. Auchateau de la Napoule. 20a.Rens. au 04.92.97.99.27.➔ Le 27 juillet à 21h15 - “Mycaba’jazz”, par la troupeSaltimbanco. Velours rouge,lumières feutrées, costumesd’autrefois, sur les standardsd’hier et d’aujourd’hui. Auchateau de la Napoule. 20a.Rens. au 04.92.97.99.27.

THEATRE

Beaulieu sur Mer➔ Le 28 juillet à 21h30 -“Fanny” - de Marcel Pagnol,par la Compagnie JeanFranval. Jardin de l’Olivaie.Entrée libre.

ET AUSSI

Cannes➔ Jusqu’au 24 août -Festival d’art pyrotech-nique - En baie de Cannes.Concert les soir de specta-cles. Rens. www.palaisdes-festivals.com.

URGENT pour avocats : loue locauxprofessionnels spacieux - refaits à neuf -Centre ville Nice (proche Square Wilson) -Tél : 06.20.55.02.05 (387/4)

SOLIDARITE DARFOUR

Tribune Bulletin Côte d’Azur soutientl’association “les Amis Des Enfants”

dans son combat pour sauver lesenfants orphelins du Darfour

Là-bas, un seul euro permet de nourrir un enfantpendant une semaine.

Avec nous, soutenez les bénévoles quioeuvrent sur place !

M. Mme Melle .................................................................

Adresse .........................................................................

s’associe à l’action d’A.D.E. et fait un don de :

............................................. a

Merci d’établir votre chèque à l’ordre de A.D.E. et de le faire parvenir à :

Tribune Bulletin Côte d’Azur - “Opération Darfour”15 rue Alexandre Mari 06300 Nice

TOUTES LES SOMMES RECOLTEES SONT INTEGRALEMENT REVERSEESAU BENEFICE DES ENFANTS DU DARFOUR